Secours Rouge

Le Secours Rouge de Belgique est un collectif anti-répression qui agit à Bruxelles et alentours depuis l’an 2000. Il comprend l’activité anti-répression comme un front essentiel de la lutte révolutionnaire. Ses campagnes d’action comprennent notamment la solidarité internationale avec les prisonnier·e·s de différents courants révolutionnaire, l’étude des techniques de répression et des moyens de s’en protéger, etc.

Le Secours Rouge de Belgique est l’une des sections fondatrices du Secours Rouge International. Depuis 2019, le Secours Rouge fait partie de l’organisation révolutionnaire Classe Contre Classe

La Légal-team du Secours Rouge fournit une ligne téléphonique (l’utilisation de Signal est encouragée) contre la répression.
Info ici.

Coordonnées :
https://secoursrouge.org
info@secoursrouge.org (Protonmail)

Extrême-droite / Antifascisme

[Martinique] Gros dispositifs de policiers et de gendarmes pour débloquer les ronds-points

Vie chère en Martinique, dimanche 1er septembre, 700 manifestants se sont rassemblés à l’appel du collectif « Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéennes »(RPPRAC). Le collectif revendique la baisse des prix pratiqués sur l’île soient alignés sur ceux de la métropole. Quinze ans après les grèves générales contre la vie chère, la population martiniquaise est de nouveau de la rue. Ce 1er juillet, un ultimatum avait été lancé par le RPPRAC afin de faire baisser le prix de 2500 produits de première nécessité. Deux mois plus tard, l’ultimatum est sans effet, rendez-vous était fixé devant un grand centre commercial de Fort-De-france. En début de journée, Rodrigue Petitot, président du RPPRAC a été arrêté et mis en garde à vue, suspecté de participation avec une dizaine d’autres personnes cagoulés à une tentative de vol de bus. En réaction à cette arrestation, les manifestants se sont dirigés vers le port de Fort-De-France où ils ont bloqué ses accès principaux et un terminal à conteneurs. Dans la nuit, un véhicule a été incendié et plusieurs poubelles ont été réduite en cendre. Des opérations de gendarmerie et de police sont menées à Fort-de-France pour libérer les accès des ronds-points bloqués. 5 camions de gendarmes mobiles sont arrivés en renfort de Guadeloupe et se sont déployés sur le terrain. Rodrigue Petitot dit « Le R » a été libéré en fin de journée.

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Extrême-droite / Antifascisme

Apéro du Sacco (rentrée sociale et répression) vendredi 13 septembre à 19h

La fin d’année 2024 et le début de 2025 promettent d’être pleins de défis : Sur le front interne, les attaques de la bourgeoisie (organisées par les futurs gouvernements) annoncent des luttes sociales importantes, tandis que la répression des mouvements révolutionnaires, anti-impérialistes et anticoloniaux (en particulier ceux qui luttent pour la libération de la Palestine) s’intensifie. À l’étranger, on assistera probablement à une aggravation des guerres inter-impérialistes (comme une Ukraine) et coloniales avec son lot de crimes (comme le génocide à Gaza) Face à cette accélération de l’histoire, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces, notre propre intelligence stratégique et notre propre motivation. Nous n’avons pas de boule de cristal. Pour développer les stratégiques et pratiques, qui permettront au mouvement révolutionnaire de répondre à sa mission historique, nous devons commencer par échanger et nous solidariser. C’est pourquoi Classe Contre Classe et le Secours Rouge de Belgique vous invitent à leur apéro de rentrée. L’occasion de nous retrouver après la pause estivale pour nous préparer à faire front et de vous presenter notre programme des prochains mois. Au programme : discussions informelles sur les luttes en cours, musique, boissons et bonne ambiance Nous espérons vous voir nombreuses et nombreux le vendredi 13 septembre à partir de 19h au local Sacco et Vanzetti (Chaussée de Forest 54, 1060, Saint-Gilles) ! À Bientôt,

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Santé / Soins

[Palestine] Un rapport de l’ONU reconnait la torture des prisonniers palestiniens

Le Bureau des droits de l’homme de l’ONU a rendu public un rapport de 23 pages mettant en évidence les mauvais traitements systématiques et les nombreux cas de torture des prisonniers palestiniens. Depuis le 7 octobre, des milliers de Palestiniens – dont des médecins, des journalistes, des activistes, des malades, des habitants et des combattants faits prisonniers – ont été emmenés de Gaza en Israël, en général menottés et les yeux bandés, et des milliers d’autres ont été emprisonnés en Cisjordanie et en Israël en secret, sans qu’on leur donne les raisons de leur détention. Les détenus ne portaient souvent rien d’autre que des couches pendant de longues périodes. Leurs témoignages font état de bandages prolongés sur les yeux, de privation de nourriture, de sommeil et d’eau, de chocs électriques et de brûlures de cigarettes. Certains détenus ont déclaré que des chiens avaient été lâchés sur eux, d’autres qu’ils avaient été soumis à la torture par l’eau (waterboarding), ou que leurs mains avaient été attachées et qu’ils avaient été suspendus au plafond. Au moins cinquante-trois détenus palestiniens sont morts dans des installations militaires et des prisons israéliennes depuis le 7 octobre. Les Forces de sécurité israélienne (FSI) ont commis des actes de violence sexuelle et sexiste à l’encontre d’hommes et de femmes détenus à Gaza et en Cisjordanie : nudité forcée, des coups portés alors qu’ils étaient nus, y compris sur les parties génitales, l’électrocution des parties génitales et de l’anus, des fouilles à nu humiliantes et répétées, introduction d’objets dans l’anus, ainsi que des attouchements inappropriés sur des femmes. Les conditions dans les centres de détention gérés par l’armée semblent pires, selon le rapport, qui ajoute que des enfants figurent parmi les personnes détenues. Selon l’ONU, Israël n’a pas non plus fourni d’informations sur le sort ou le lieu de détention de nombreuses personnes, et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’est vu refuser l’accès aux installations où elles sont détenues.

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Extrême-droite / Antifascisme

[Argentine/Italie] Leonardo Bertulazzi, ex-membre des Brigades rouges, arrêté

Leonardo Bertulazzi, un ancien responsable des Brigades rouges, a été arrêté jeudi 29 août en Argentine, où il vivait. Cette arrestation fait suite à la révocation de son statut de réfugié par le gouvernement argentin de Javier Milei et aux demandes répétées d’extradition de l’Italie. Le septuagénaire, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour homicide, attentat et séquestration, aurait appartenu à la section génoise « 28 Mars » des Brigades rouges. En fuite depuis 1980, Bertulazzi a été reconnu coupable d’avoir participé à l’enlèvement de l’ingénieur naval Piero Costa à Gênes en janvier 1977. Costa, membre d’une des plus riches familles d’armateurs génois, avait été libéré après le payement d’une rançon de 1,5 milliards de lire qui a servi à financer la guérilla. Une partie de cette rançon aurait été utilisée, selon les enquêteurs italiens, pour acheter l’appartement à Rome où Aldo Moro avait été retenu prisonnier avant son exécution. En 1987, Bertulazzi est condamné par contumace à une peine cumulée de vingt-sept ans de réclusion pour association subversive et appartenance à une bande armée. En 2022, il avait déjà été arrêté à Buenos Aires, avant d’être libéré quelques mois plus tard. La première ministre Meloni s’est félicitée de cette arrestation.

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Contrôle social / Répression

[Etats-Unis] Un google pour services de police remporte contrat sur contrat

La société Peregrine Technologies propose un logicel qui accélére l’accès des services de police locaux aux données de surveillance. Un des fondateurs était cadre chez Palantir, où il avait passé des années au Moyen-Orient à collaborer avec l’armée américaine. Là-bas, il exploitait des ensembles de données de renseignement disparates pour aider à identifier les membres de l’État islamique en Syrie. L’équipe de Peregrine a travaillé 18 mois au sein du département de police de San Pablo sur des affaires majeures afin de comprendre comment les services de police locaux pouvaient mieux exploiter les données disponibles pour résoudre des enquêtes. En entrant un nom ou une adresse dans l’application web de Peregrine, le logiciel analyse rapidement les archives judiciaires, les rapports d’arrestation, les entretiens policiers, les transcriptions de caméras corporelles, les relevés des contrôles de plaques minéralogiques, et tout autre ensemble de données policières disponibles, pour trouver des correspondances. Les centres de surveillance high-tech, (Real-Time Crime Centers, RTCC), nécessitent des équipements et des logiciels coûteux, ce qui les rend généralement accessibles uniquement aux grands services de police. Le logiciel de Peregrine permet de rendre les RTCC beaucoup plus abordables et accessibles. À ce jour, Peregrine a conclu 57 contrats avec diverses agences de police et de sécurité publique à travers les États-Unis, d’Atlanta à Los Angeles. En 2023, le chiffre d’affaires de l’entreprise a triplé, passant de 3 millions à 10 millions de dollars. Cependant, le coût réduit des RTCC, et donc leurs multiplication, suscite des préoccupations chez les défenseurs de la vie privée, en raison du risque accru de surveillance indiscriminée, car leur fonctionnement repose essentiellement sur des technologies qui portent atteinte à la vie privée.

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Contrôle social / Répression

[France] Arrestation du PDG de Telegram

Samedi 24 août au soir, Pavel Durov, fondateur et dirigeant de la messagerie cryptée Telegram, a été arrêté à l’aéroport de Bourget près de Paris. Cette interpellation fait suite à un mandat de l’Ofmin, l’office français chargé de la lutte contre les violences faites aux mineurs qui reproche à Monsieur Durov son refus supposé de modérer les contenus qui passent par la messagerie. Les chefs d’inculpations vont de l’escroquerie au trafic de stupéfiants, au cyberharcèlement et à la criminalité organisée en passant par l’apologie du terrorisme et la fraude. Sa garde à vue a été prolongée dimanche soir. Telegram est dans le viseur des autorités judiciaires européennes depuis quelques années. Pavel Durov, pourtant, assure répondre à chaque demande de suppression de contenu appelant à la violence ou au meurtre. Par ailleurs la plateforme a régulièrement collaboré avec les autorités judiciaires : en 2022, menacé de blocage par la cour suprême du Brésil, Telegram avait notamment accepté de fermer des comptes accusé de désinformation. Nombre d’experts restent par ailleurs dubitatifs quand à la réelle sécurité offerte par Telegram qui ne crypte, par exemple, pas les messages par défaut. Bref Signal reste une bien meilleure alternative puisqu’elle n’est tout simplement pas techniquement en mesure de fournir certaines informations utiles aux autorités (voir notre article ).

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