Secours Rouge

Le Secours Rouge de Belgique est un collectif anti-répression qui agit à Bruxelles et alentours depuis l’an 2000. Il comprend l’activité anti-répression comme un front essentiel de la lutte révolutionnaire. Ses campagnes d’action comprennent notamment la solidarité internationale avec les prisonnier·e·s de différents courants révolutionnaire, l’étude des techniques de répression et des moyens de s’en protéger, etc.

Le Secours Rouge de Belgique est l’une des sections fondatrices du Secours Rouge International. Depuis 2019, le Secours Rouge fait partie de l’organisation révolutionnaire Classe Contre Classe

La Légal-team du Secours Rouge fournit une ligne téléphonique (l’utilisation de Signal est encouragée) contre la répression.
Info ici.

Coordonnées :
https://secoursrouge.org
info@secoursrouge.org (Protonmail)

Extrême-droite / Antifascisme

Réactions d’ONG face à la répression contre les mouvements pro-palestiniens et menace d’interdiction de Samidoun

Vendredi 20 septembre, une dizaine d’ONG (dont Amnesty International Belgique, le CNCD – 11.11.11 ou encore la Ligue des droits humains) et le syndicat socialiste FGTB-ABVV ont dénoncé dans un communiqué l’intensification de la répression contre le mouvement propalestinien en Belgique. Ces organisations citent notamment comme exemple les menaces de poursuite contre les quelques 70 étudiant·es et soutiens accusés de « appartenance à un groupe prônant la haine et la ségrégation raciale » dans le cadre de l’Université Populaire de Bruxelles (une occupation d’un bâtiment de l’ULB pour dénoncer la collaboration de celle-ci avec les universités israéliennes). Les auteures citent également les sanctions administratives communales infligées à plusieurs dizaines de personnes en raison de leur participation à des manifestations en soutien à la Palestine, à Bruxelles, à Gand et à Louvain. Enfin, elles dénoncent les pressions policières exercées sur des personnes portant des signes de soutien à la Palestine (drapeau palestinien et keffieh) dans l’espace public (ces personnes sont priées d’enlever ces signes, sous peine d’arrestation). Le lendemain de la publication du communiqué, Denis Ducarme, ministre MR participant aux négociations pour la formation du nouveau gouvernement fédéral, a annoncé qu’il réclamerait l’introduction d’un loi permettant l’interdiction de l’organisation palestinienne Samidoun qu’il accuse d’être lié au « terrorisme ». Une formulation intéressante lorsqu’on se rappelle que, quelques jours avant, Israël perpétrait un attentat au bipeur piégé, qui a tué au moins 12 personnes, dont 2 enfants, et fait près de 3000 blessés au Liban. Les pressions pour interdire cette organisation, basées sur les demandes de la droite israélienne, ne sont pas nouvelles (voir notre article ). Menace d’interdiction contre Samidoun en Belgique

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Extrême-droite / Antifascisme

[Italie] Projet de loi contre la résistance passive et les occupations pacifiques

Les députés italiens ont approuvé le 18 septembre un « paquet sécurité ». Ce projet de loi, qui doit encore être voté au Sénat en deuxième lecture, comporte une mesure surnommée « règle anti-gandhi ». Actuellement, en Italie, bloquer une route en faisant barrage de son corps est passible d’une amende. Si ce projet de loi est entériné, la peine pourra aller jusqu’à un mois de prison. Et si plusieurs personnes se réunissent pour bloquer une voie routière ou ferrée, les faits seront passibles de 6 mois à 2 ans de prison. Les militants éconolistes vont clairement visés (notament les militants No-TAV) parce que la loi spécifie que sont concernés les blocages avec son “corps” pour éviter d’interférer avec d’autres blocages fréquents en Italie, comme celles des chauffeurs de taxi ou des transporteurs routiers. Dans ce projet de loi, s’opposer à une infrastructure stratégique est considéré comme un facteur aggravant en cas de menace, de violence ou de résistance face à un représentant de l’État. Sont notamment concernés les projets du pont entre la Sicile et le reste de la péninsule, ainsi que les projets de ligne à très grande vitesse. Le projet de loi comporte aussi des mesures « anti-terroritstes » et contre les révoltes en prison (y compris, là aussi, contre les résistances passives), il prévoit la fin du renvoi automatique des peines de prisons pour les femmes enceintes et les jeunes mères, et l’interdiction de vente des cartes SIM aux sans-papiers.

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Écologie

[France] 12 canots contre les paquebots

Samedi matin, 12 canoës ont bloqué l’accès au port de navires de croisière de Marseille pour dénoncer la pollution causée par les mastodontes de la mer. Trois navires de croisière, un ferry ont dû attendre en mer en raison d’une action des activistes d’Extinction Rébellion et des membres du collectif Stop croisières. Vers 7 heures du matin, le navire AIDAstella a dû faire demi-tour, les canoës s’étant positionnés à l’entrée de la rade nord, l’empêchant d’entrer dans le port. Ce navire d’une capacité de deux mille personnes devait faire escale dans la deuxième ville de France. Deux autres navires de croisière, le MSC World Europa, sixième plus gros paquebot au monde avec plus de 2 600 cabines, six mille passagers, treize restaurants, un centre commercial et le Costa Smeralda devaient aussi accoster, ils ont dû patienter au large. Un ferry venant de Corse a dû aussi attendre. Sur les canoës gonflables, alignés, une vingtaine d’activistes équipés de gilets de sauvetage avaient déployé des banderoles comme « ça sent le gaz » ou « on est très en colère contre MSC Croisières ». Stop croisières dénonce la pollution de l’air causé par ces navires, véritables villes sur l’eau, avec un impact négatif sur la santé des populations et la biodiversité marine. Le collectif pointe aussi les conditions de travail à bord. L’action s’est terminée vers 9h30, les 21 écologistes ont été délogés et arrêtés par la gendarmerie maritime. En 2022, le port de Marseille a accueilli 1,5 million de croisiéristes, 2,5 million en 2023. L’hostilité grandit en Europe face à l’industrie des croisières, source de revenus pour les villes escales mais jugée nuisible à la santé des riverains et à l’environnement par son gigantisme. Ces dernières années, Venise ou Amsterdam ont interdit leur centre-ville aux géants des mers. Selon une étude de l’ONG Transport et Environnement, les bateaux de croisière naviguant dans les eaux européennes en 2022 ont émis plus de 8 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 50 000 vols Paris-New York.

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Racismes / Colonialismes

[Kanaky] 2 morts cette nuit lors d’une opération des forces de l’ordre

Les forces de l’ordre mènent depuis plusieurs semaines des opérations à l’intérieur de la tribu de Saint-Louis, fief indépendantiste au sud de Nouméa. Cette nuit, deux personnes ont été tuées par le GIGN au cours d’une opération, portant à treize le nombre de décès depuis le début des troubles. Les gendarmes ont tenté d’interpeller 11 indépendantistes recherchés, ces personnes sont suspectées d’être les auteurs d’au moins 300 coups de feu sur les forces de l’ordre. Ce jeudi matin, plusieurs dizaines de personnes s’étaient rassemblées après avoir appris au moins un décès lors de l’opération menée dans la nuit, donnant lieu à un face-à-face tendu. Les forces de répression ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes. Depuis le 13 mai des actions liées à la mobilisation indépendantiste contre la réforme du corps électoral ont eu lieu, des centaines de personnes ont été blessées, les dégâts matériels sont estimés à 2,2 milliards d’euros. Les forces de l’ordre ont totalement fermé six kilomètres de route au niveau de la tribu de Saint-Louis, bastion indépendantiste et contrôlent plusieurs passages obligatoires à une dizaine de kilomètres de Nouméa. Les 1 200 habitants à la tribu ne peuvent y accéder qu’à pied et après avoir présenté une pièce d’identité pour pouvoir passer les « verrous ». Le couvre-feu imposé reste en vigueur de 22 heures à 5 heures, à partir du 21 septembre il sera renforcé de 18 heures à 6 heures jusqu’au 24 septembre.

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Racismes / Colonialismes

[Martinique] Mise en place d’un couvre-feu

Des affrontements secouent la Martinique depuis plusieurs nuits, dans un contexte de mouvement de contestation contre la vie chère, les tensions ne diminuent pas, un couvre-feu de 21h00 à 05h00 du matin a été décrété dès ce mercredi 18 septembre jusqu’au 23 septembre dans certains quartiers de Fort-de-France et de la commune limitrophe du Lamentin. Dans la nuit de vendredi à samedi, deux personnes ont ouvert le feu sur la façade du commissariat de Fort-de-France, sans faire de blessé. Le Grand port maritime de Martinique, par lequel transitent 98 % des marchandises est lui aussi visé par le mouvement de contestation. Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier Dillon, un McDonald’s a été incendié, des barricades ont été enflammées. Toujours dans ce quartier, un hypermarché Carrefour a été envahi par une cinquantaine de militants, ils ont monté une barricade sur le parking qu’ils ont ensuite tenté d’incendier. Lors de sa fuite en scooter au moment de la dispersion par les forces de l’ordre, un homme est tombé, se blessant légèrement. Il a été interpellé. Un escadron de gendarmes, soit une centaine de militaires, a été envoyé en renfort. Depuis le début du mouvement, 44 véhicules ont été incendiés, 35 locaux commerciaux privés ont été attaqués, les autorités ont procédé à 15 interpellations, trois personnes ont été blessée, dont une par balle.

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Urbanisme / Transports

[Union Européenne] Retour des contrôles aux frontières en Allemagne et aux Pays-Bas

Aujourd’hui lundi 16 septembre 2024, l’Allemagne a réintroduit des contrôles aléatoires à ces plus de 3000 km de frontières. Les autorité prétendent que ces contrôles exceptionnels serviront à prévenir le « terrorisme et la criminalité transfrontalière », mais l’objectif réel est surtout de lutter contre l’arrivée de migrant·es, dans un contexte de percée du parti néo-nazi AFD aux élections régionales. Ces contrôles exceptionnels devraient s’appliquer jusqu’à ce qu’une réforme législative sur la migration puisse être mise en place. Le gouvernement fédéral annonce une durée de 6 mois, l’entrée en vigueur de cette réforme pourrait, en fait, durer 2 ans. Pour que ces contrôles restent en accord avec les règles européenne, l’Allemagne se base sur la possibilité offerte par l’accord de Schengen de réinstaurer des contrôle en cas de circonstances extraordinaires tels que des menaces à l’ordre public ou à la sécurité et ce, en dernier recours. De lors côté, les Pays-Bas vont demander une dérogation aux politiques de l’Union européenne en matière d’asile et d’immigration, en invoquant les inquiétudes suscitées par l’afflux de migrants. Dans le cadre de leurs nouvelles mesures en matière d’immigration, le gouvernement néerlandais prévoit de mettre en œuvre des contrôles frontaliers plus stricts, de pénaliser les personnes responsables de perturbations liées à l’immigration, de limiter le regroupement familial et de donner la priorité aux déportations. Le gouvernement néelandais prévoit d’invoquer une loi d’urgence pour faciliter la mise en œuvre de ces mesures sans l’approbation du Parlement.

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Racismes / Colonialismes

[Etats-Unis] Leonard Peltier, 80 ans aujourd’hui dont 48 ans en prison

80e anniversaire de Leonard Peltier, militant des droits des Amérindiens et prisonnier politique. Arrêté en 1976, il a été condamné le 2 juin 1977 pour avoir aidé et encouragé le meurtre de deux agents du FBI dans la réserve indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud. Il a été condamné à deux peines consécutives d’emprisonnement à perpétuité et reste incarcéré 48 ans plus tard, ce qui fait de lui l’un des plus anciens prisonniers politiques au monde. Les preuves utilisées pour condamner Leonard Peltier ont été remises en question plusieurs fois. Trois témoins qui avaient affirmé avoir vu Leonard Peltier près de la scène du crime se sont rétractés, déclarant que le FBI les avait menacés. Dans ses mémoires de 1999, Leonard Peltier a admis qu’il avait participé à la fusillade, mais a nié avoir tué les agents du FBI. Avant d’être emprisonné, Leonard Peltier était un membre actif de l’American Indian Movement (AIM), un groupe de défense des droits des autochtones qui lutte contre le racisme et la violence policière vécue par les Amérindiens. Éligible à la libération conditionnelle en 1993, la justice américaine à refusé sa libération. Il a présenté une nouvelle demande de mise en liberté lors de la réélection à la présidence des États-Unis de George W Bush en 2004, nouveau refus. En 2017, le président Barack Obama lui a refusé la clémence. En 2020, Leonard Peltier a formulé une nouvelle demande mais l’a retirée pour des raisons de santé. Le 2 juillet 2024, il s’est à nouveau vu refuser sa libération conditionnelle et ne sera pas éligible à une autre audience avant juin 2026. Compte tenu de l’âge de Leonard Peltier et de son état de santé déclinant, l’État réussira probablement à le tuer par incarcération. En cette journée d’anniversaire, auront lieu des veillées, des lectures, des conférences, des concerts et d’autres actions à Milan, Venise, Gênes, Rome, Berlin, Düsseldorf, Francfort-sur-le-Main, Leipzig, Stade, Brétigny-sur-Orge près de Paris et probablement à bien d’autres endroits. « La seule chose dont je suis coupable, c’est de lutter pour mon peuple » Leonard Peltier

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Médias

[Italie] Fin du contrôle judiciaire pour les anarchistes du procès du Bezmotivny

Entre juillet et août, toutes les mesures de contrôle judiciaire qui restaient à la charge de huit inculpés et inculpées de l’opération Scripta Scelera déclenchée le 8 août 2023 contre le bimensuel anarchiste Bezmotivny ont été révoquées. Le procureur Manotti, de la Direction anti-mafia et antiterrorisme du district de Gênes, avait demandé dix mesures de détention préventive pour dix prévenus et obtenu, de la part du Juge des libertés, neuf mesures de contrôle judiciaire : les arrestations domiciliaires avec toutes les restrictions pour quatre d’entre eux et l’interdiction de sortie de la commune de résidence, avec interdictions de sortir de chez soi la nuit, pour cinq autres (pour l’un d’entre eux, cette mesure a déjà pris fin le 29 mars, car sa durée maximale avait été atteinte). De plus, pendant cette procédure, il y a eu plusieurs durcissements de ces mesures, ainsi que, récemment, des atténuations. Avec une ordonnance du 10 juillet, le juge d’instruction du tribunal de Gênes a levé de l’obligation de pointer chez les policiers, pour trois inculpés et ensuite, début août, l’obligation de pointer pour une autre inculpée, a été levée aussi. Ces quatre mesures avaient été imposées par le juge en mai, en remplacement des précédentes. Les 22 et 23 août, le juge du tribunal de Massa, a ordonne la levée de l’interdiction de sortir de la commune de résidence, assortie à l’obligation de pointer tous les jours, pour les quatre derniers inculpés encore soumis à des mesures de contrôle judiciaire (les quatre inculpé.e.s dans le procès en cours à Massa). La prochaine audience du procès est fixée pour mardi 8 octobre, au tribunal de Massa.

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Guerre / Antimilitarisme

[Birmanie] La junte bombarde Namkham, bilan : 11 civils morts et 11 blessés

La nuit du jeudi 5 au vendredi 6 septembre, onze civils ont été tués, onze autres personnes ont été blessés lors d’une attaque aérienne attribuée à la junte birmane dans la ville de Namkham (État Shan au Myanmar), près de la frontière chinoise. La junte, au pouvoir depuis le coup d’État de 2021, est régulièrement accusée d’être à l’origine de bains de sang lors d’opérations aériennes et terrestres visant à punir des civils soupçonnés de soutenir l’opposition. Mardi, le chef de la junte, Min Aung Hlaing, avait menacé de lancer des « contre-attaques » visant ses adversaires accusés d’utiliser « des bâtiments administratifs et des civils innocents comme boucliers humains ». Les combattants du TNLA (Ta’ang National Libération Army) ont revendiqué le contrôle de Namkham, ville stratégique située à cinq kilomètres de la frontière avec la province chinoise du Yunnan. L’État Shan est le théâtre de combats intenses entre la junte et ses adversaires, l‘armée a perdu des pans entiers de territoire près de la frontière avec la Chine, au profit d’une alliance de groupes armés de minorités ethniques et des « Forces de défense du peuple » (FDP) qui luttent pour renverser le gouvernement militaire issu du coup d’État. Ces groupes se sont emparés d’un commandement militaire régional et ont pris le contrôle de points de passage frontaliers. La junte affronte une opposition armée généralisée, elle a annoncé ce 2 septembre que les trois principaux groupes armés issus de minorités ethniques combattant l’armée dans l’État Shan avaient été officiellement classés organisations « terroristes » et ceux qui les soutiennent ou sont en contact sont désormais passible de poursuites judiciaires.

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Extrême-droite / Antifascisme

[France] Répression contre les soutiens à la Palestine : Une infirmière arrêtée, un professeur suspendu

La répression des personnes soutenant la Palestine et opposées au génocide à Gaza continue de sévir en Europe. Voici des exemples récents qui se sont déroulés en France : Jeudi 5 septembre, Imane Maarifi, une infirmière française qui a passé 2 semaines à Gaza et qui n’a cessé de dénoncer les crimes de l’armée d’occupation dont elle a été témoin a été perquisitionnée et placée en garde à vue. La raison de cette arrestation ? Elle s’était opposée à la tenue à Paris, du Salon de l’immobilier Israélien (qui propose entre-autre à la vente des biens dans la partie de la Palestine occupée suite à la guerre de 6 six jours). Elle a été libérée le lendemain. On ignore s’il y aura des suites à cette procédure. En avril, un agent de sécurité lui avait confisqué un drapeau palestinien lors d’un match de football auquel assistait Emmanuel Macron. Elle voulait lui remettre un témoignage collectif rédigé par plusieurs médecins sur les horreurs de Gaza et lui faire part de l’urgence d’un cessez-le-feu. Imane Maarifi, une infirmière française qui a passé 2 semaines à Gaza et qui n’a cessé de dénoncer les crimes de l’armée d’occupation La répression n’est pas que policière, mais peut aussi être administrative et/ou sociale : Benoît Huou, professeur de mathématique à la Toulouse School of Economics a été suspendu à titre conservatoire après avoir appelé au boycott d’Israël. Il avait évoqué, dans un de ses cours du 3 septembre, un courrier de lecteurs de la revue « The Lancet » qui évaluait, au début de juillet, à 186 000 le nombre de Palestiniens assassinés par l’armée israélienne. « La situation n’a pas commencé le 7 octobre, et il est malhonnête de dire que le responsable de ce qui se passe actuellement est le Hamas », avait poursuivi Benoît Huou, appelant au boycott d’Israël. « Je ne veux pas parler de ce qui s’est passé le 7 octobre, mais rien, absolument rien ne justifie de massacrer une population civile comme c’est en train de se passer », a ajouté l’enseignant tout en dénonçant le soutien tacite du gouvernement français. Ces déclarations lui ont valu une suspension à titre conservatoire dès le lendemain. Sylvie Retailleau, ministre démissionnaire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a personnellement demandé à ce que des sanctions soient prises.

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