Secours Rouge

Le Secours Rouge de Belgique est un collectif anti-répression qui agit à Bruxelles et alentours depuis l’an 2000. Il comprend l’activité anti-répression comme un front essentiel de la lutte révolutionnaire. Ses campagnes d’action comprennent notamment la solidarité internationale avec les prisonnier·e·s de différents courants révolutionnaire, l’étude des techniques de répression et des moyens de s’en protéger, etc.

Le Secours Rouge de Belgique est l’une des sections fondatrices du Secours Rouge International. Depuis 2019, le Secours Rouge fait partie de l’organisation révolutionnaire Classe Contre Classe

La Légal-team du Secours Rouge fournit une ligne téléphonique (l’utilisation de Signal est encouragée) contre la répression.
Info ici.

Coordonnées :
https://secoursrouge.org
info@secoursrouge.org (Protonmail)

Extrême-droite / Antifascisme

[France] Pour faire face à la répression antisyndicale

Alors que la répression syndicale et militante prend une ampleur inédite en France depuis le mouvement contre la réforme des retraites, un ensemble de syndicats concernés par la répression ont décidé d’appeler à une première réunion de coordination pour s’organiser face à la répression patronale. En décembre, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, alertait sur une répression d’ampleur avec plus de 1 000 syndicalistes poursuivis en justice, dont 400 énergéticiens et 17 secrétaires généraux (voir notre article). Et cette répression se poursuit. Jeudi dernier, un an de prison avec sursis était requis à l’encontre du secrétaire de l’UD CGT 59, jugé pour « apologie du terrorisme » à la suite d’un tract en soutien à la Palestine. Quelques jours auparavant, suite à la convocation de Nicolas, travailleur chez Safran au Havre, accusé de « harcèlement » envers sa direction, près de 300 personnes se sont rassemblées sur le site de Safran pour dénoncer la répression patronale. Pour riposter à cette offensive, plus d’une dizaine de syndicats dont la CGT Roissy, Sud Rail Alsace, la CGT Total Energies Normandie, FO Fnac Paris, ou encore Sud Aérien, tous concernés par la répression, appellent à une première réunion de coordination pour ne pas se contenter d’une défense individuelle et isolée. Cette première réunion de coordination aura le 7 avril. Pour s’y inscrire et connaître les modalités de participation, envoyer un mail à stoprepressionsyndicale@gmail.com

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Extrême-droite / Antifascisme

La Chambre autorise l’usage de nouvelles techniques ADN

La Chambre a approuvé jeudi en séance plénière un projet de loi qui permet l’utilisation de nouvelles techniques ADN dans les enquêtes criminelles. Il sera notamment possible de recourir à la “recherche familiale”. Les banques de données nationales contiennent 12.000 profils ADN et la Belgique a accès aux banques de 23 pays, ce qui représente au total des millions de profils. Actuellement, seule une comparaison directe peut être menée entre une trace ADN et un suspect. Or, il est possible aussi d’identifier une personne par une comparaison avec le profil ADN de membres de la famille. Un “match” partiel permettra d’indiquer un éventuel lien de parenté direct. Le texte approuvé autorisera cette recherche. La concordance trouvée ne pourra toutefois servir d’unique preuve mais aidera les policiers dans leur enquête. Nul ne pourra être contraint de donner son ADN dans le cadre d’une recherche familiale. La recherche devra se faire en première ligne, c’est-à-dire par le biais des parents, enfants, frères et sœurs. Le projet de loi donne également un cadre à la technique d’investigation fondée sur le chromosome Y, qui n’existe que chez les hommes et se transmet de manière presque identique d’un père à un fils. La durée de conservation des échantillons dans les banques de données sera significativement revue puisqu’elle passera de 6 mois à 30 ans, comme c’est déjà le cas pour les profils ADN.

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Contrôle social / Répression

[Grèce] Affrontements entre étudiants et policiers

Le gouvernement de centre-droit souhaite légaliser les universités privées dans un projet de loi qui devrait être soumis au parlement ce mois-ci, arguant que la réforme empêcherait les personnes qualifiées de quitter le pays et rendrait l’enseignement supérieur plus adapté au marché du travail. Ces réformes affaibliront les universités publiques et limiteront en fin de compte l’accès à l’enseignement supérieur pour les personnes issues de familles à faibles revenus. Parmi les protestations, on compte une campagne d’occupation des bâtiments universitaires, qui a perturbé les cours et contraint certaines autorités académiques à reporter les examens à venir. Des manifestations ont eu lieu hier jeudi dans plusieurs villes grecques et d’autres sont prévues la semaine prochaine. La police et les étudiants se sont affrontés dans le centre de la capitale grecque après une manifestation. Les manifestants à Athènes ont attaqué les cordons de police, mis le feu à des bennes à ordures et jeté des pierres sur la police anti-émeute près du parlement et plus tard au cours des affrontements le long des rues étroites de la capitale. La police a tiré des gaz lacrymogènes et a procédé à plusieurs arrestations. Dans la ville de Thessalonique (nord), jeudi en fin de journée, la police, rejointe par des officiers d’une unité des forces spéciales, a pénétré dans l’enceinte de l’université publique de la ville, où des manifestants avaient occupé le bureau du directeur. Les manifestants ont quitté le bâtiment dans le calme, mais des échauffourées ont éclaté entre la police et une foule rassemblée à l’extérieur.

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Contrôle social / Répression

[Grèce] Journée internationale d’action pour Pola Roupa et Nikos Maziotis le 9 février

Pola Roupa et Nikos Maziotis ont été condamnés à plusieurs années de prison pour leur participation et leur action dans l’organisation de guérilla Lutte Révolutionnaire. Ils ont été emprisonnés et ont purgé la peine cumulée de 20 ans de prison à laquelle ils ont finalement été condamnés (après le procès qui a cassé leur peine à perpétuité pour l’attentat à la bombe contre la Banque de Grèce-succursale de la Banque centrale européenne-bureau du Fond monétaire internationale en Grèce). La camarade Pola Roupa a purgé 8,5 ans de prison réelle (13,5 ans mixtes), tandis que Nikos Maziotis a déjà purgé 11 ans de prison « ferme » et un total de 14 ans mixtes. C’est-à-dire les 3/5 de leur peine, comme le dictent les lois de l’État. Pola Roupa a été libérée de prison sous conditions restrictives le 17 novembre 2023 et quelques jours plus tard, le 28 novembre 2023, le procureur adjoint d’Eubée a fait appel de sa libération, demandant qu’elle soit ramenée en prison (voir notre article). Cet événement sans précédent a conduit Pola devant un nouveau conseil judiciaire au tribunal de Chalkida le 10 janvier, afin de juger si elle restera libre. Nikos continue à subir un traitement spécial, exceptionnellement répressif. Il a reçu quatre refus de libération conditionnelle en deux ans parce qu’il reste impénitent (la justification du dernier refus évoque : « un mépris total de la justice et du système pénitentiaire. »). En attendant la décision de la cour d’appel d’Eubée, un appel a été lancé pour une journée de solidarité le 9 février 2024 pour les deux camarades de Lutte Révolutionnaire. En savoir plus

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Histoire / Archives

[Japon] Un révolutionnaire décède après 50 ans de clandestinité

Un homme décédé d’un cancer en phase terminale cette semaine dans un hôpital de Tokyo a déclaré avant de mourir s’appeler non pas Hiroshi Uchida, mais Satoshi Kirishima. Né en 1954, Kirishima était étudiant à l’université de Tokyo lorsqu’il a rejoint le “Front Armé Antijaponais d’Asie de l’Est”, un groupe militant qui a réalisé une série d’attaques à la bombe visant l’impérialisme et le militarisme japonais. Il avait ainsi placé une bombe en 1971 au temple Koa Kannon d’Atami (sud de Tokyo), qui abrite les cendres de criminels de guerre nippons et exploser deux bombes en 1974 devant les bureaux de Mitsubishi Heavy Industries, géant industriel ayant exploité des Coréens pendant la colonisation de la péninsule (1910-1945). Kirishima était pour sa part recherché pour avoir fait exploser une bombe dans un immeuble du quartier chic de Ginza, à Tokyo, en avril 1975, sans faire de blessés. Des affiches de recherches le concernant ornaient encore les commissariat japonais (cf. photos). Deux membres du groupe ont été condamnés à mort, dont le fondateur Masashi Daidoji, décédé en 2017. Deux des huit membres du groupe sont toujours en fuite après avoir été libérés en 1977 dans le cadre d’un accord négocié par l’Armée rouge japonaise, lors du détournement d’un avion de Japan Airlines au Bangladesh. Pendant sa cavale, Kirishima n’avait pas de téléphone portable ni d’assurance maladie et son salaire était payé en liquide pour éviter d’être repéré. Il travaillait dans une entreprise de construction sous une fausse identité depuis une cinquantaine d’années.

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Écologie

[France] Poursuites contre les porte-paroles des SDT

Suite aux manifestations pour les retraites et contre les mégabassines, le gouvernement français a lancé, le 10 mai 2023, une commission d’enquête parlementaire sur les « groupuscules, auteurs de violences à l’occasion [des] manifestations ». Deux porte-paroles des Soulèvements de la Terre, qui avaient refusé de se rendre physiquement à l’Assemblée pour répondre à l’interrogatoire des députés, se retrouvent poursuivis et ont été convoqués hier mercredi. Il est en principe obligatoire de répondre à ce type de convocation au Parlement. Les deux écologistes avaient néanmoins répondu au questionnaire par écrit, de même que d’autres personnes sollicitées par la Commission Parlementaire, mais ce sont les seul-es à être convoqué-es en justice. Les deux porte-paroles passeront en procès le 24 novembre prochain. Ces poursuites sont inédites sous la Cinquième République. « Alexandre Benalla s’était certes présenté devant une Commission d’Enquête Parlementaire, mais avait refusé de répondre et n’avait pas été poursuivi » rappellent les Soulèvements de la Terre qui explique : « Après le rapport à charge de la Commission et la condamnation de plusieurs porte-paroles d’organisations (dont les Soulèvements) pour la manifestation de Sainte-Soline, ces poursuites s’inscrivent dans un acharnement politique et judiciaire à l’encontre de notre mouvement […] après l’annulation de notre dissolution, et visent à passer sous silence la brutalité policière effroyable qui s’est abattue le 25 mars ».

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Guerre / Antimilitarisme

France : Vers une nouvelle tentative d’interdire des organisations pro-palestiniennes

Alors que Gaza subit un génocide depuis plus de 100 jours, que les bombardements et massacres de l’armée coloniale ont tué plus de 25 000 personnes, que des raids meurtriers quotidiens sont lancés par l’armée coloniale sur toute la Cisjordanie, le ministère français de l’Intérieur envisage de demander la dissolution de trois associations engagées en faveur de la cause palestinienne : le Comité Action Palestine, Samidoun Paris Banlieue et Capjpo EuroPalestine. En mars 2022, Gérald Darmanin avait déjà tenté la dissolution du CAP et du Collectif Palestine Vaincra. Il s’était à l’époque cassé les dents sur le Conseil d’État. « La dissolution porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’association et à la liberté d’expression » (voir notre article), avait tranché dans sa décision la plus haute juridiction administrative. Darmanin envisagerait de retenter sa chance sur une nouvelle base juridique. Également dans le viseur Samidoun Paris Banlieue, section du réseau international de solidarité avec les prisonniers palestiniens dont la branche allemande vient d’être interdite (voir notre article) en même temps que le slogan : “From the river to the sea, Palestine will be free”. La France pourrait être tentée d’emprunter le même chemin, sur les mêmes bases argumentaires. L’interdiction de Samidoun avait aussi été demandée à la Belgique par le ministre israélien Amichai Chikli, appartenant au parti d’extrême-droite colonialiste de Netanyahu.

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