Derniers Articles

Extrême-droite / Antifascisme

Demosthène/Racisme : interpellation du Conseil de Police

Le commissariat de Démosthène a été un fort suprémaciste. Il va fermer. Les policiers seront réaffectés dans un méga-commissariat à la gare du midi. Un contingent important de policiers néo-nazis feront partie du transfert. Il est temps d’exclure de la fonction publique les policiers racistes. Une aile entière du commissariat de Démosthène est occupée par des néonazis. Dieumerci Kanda y a perdu la vie en 2015 alors qu’il était venu y porter plainte pour le vol de son portefeuille. Dans la mémoire de tous les Anderlechtois afro-descendants, magrébins comme sub-sahariens, comme dans celle des populations rroms et/ou sans-papiers, Démosthène est le nom du racisme institutionnel ; le commissariat comme condition d’acceptabilité de la mise à mort. En décembre 2023, la RTBF (#Investigation) a diffusé des images de passages à tabac dans ce commissariat. Notamment de personnes sans-papiers, des « 55 » comme On le dit dans le langage bureaucratique policier de la zone. Dans la suite de la mort de #Adil Charrot par parechocage le long du Quai de l’Industrie, à quelques mètres de chez lui, le 10 avril 2020, ces images ont généré une profonde indignation. Plusieurs interpellations citoyennes ont eu lieu au Conseil de Police de façon à amener le Collège a mettre sur pied une politique anti-raciste pro-active au sien de la zone. Ce processus de politisation du conseil de police a été interrompu par une campagne populiste et sécuritaire extrêmement agressive du MR, ainsi que par des menaces et des campagnes calomnieuses contre les policiers lanceurs d’alertes. Une demande d’audit externe avait pourtant été formulée par le PTB, à la suite de laquelle une motion, sous contraintes activistes, a été formulée par Sofia Seddouk (Ecolo-Groen), Nadia El Yousfi (PS-Vooruit) et Lotfi Mostefa (PS-Vooruit). Cette motion demandait au Collège de "mettre en œuvre la décision du Collège de Police du 24 janvier 2024 confiant à un organisme extérieur la réalisation d’un audit. Cet audit concernerait l’ensemble des services en contact avec la population ainsi que le processus des procédures disciplinaires". Elle appelait également à « condamner fermement toute action ou propos à caractère raciste, antisémite, ou sexiste dont serait responsable ou se seraient rendus responsables certains membres de la Zone de Police du Midi ; (et à) prendre toutes les mesures nécessaires en cas de non-respect, par un membre de la zone, de la loi ou de la déontologie afin de garantir la confiance de la population dans sa police. ». La motion demandait également « une audition par un organe de contrôle, indépendant de celui de la zone du midi, des policiers ayant établi et signé le rapport sorti en mai 2023. » Le transfert des agents du commissariat de Démosthène vers le nouveau méga-commissariat de la gare du Midi verrait y arriver un fort contingent de néo-nazis dans le cadre des nouvelles missions #Frontex de la police du rail. L’ancien commissariat de la gare du midi...

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Santé / Soins

Décès d’Ibrahima : les policiers inculpés s’en sortent avec des peines très légères

Ce jeudi 26 juin, le tribunal correctionnel de Bruxelles rendait son verdict dans l’affaire Ibrahima,décédé dans le commissariat de police de la Gare du Nord début 2021. Deux policiers ont été reconnus coupables pour ne pas avoir porté secours à Ibrahima pendant et après son malaise cardiaque, survenu dans les cellules du commissariat. Ils ont écopé de 7 mois de prison avec sursis. Un troisième policier a été reconnu coupable de coups et blessures sur Ibrahima ; il est condamné à 1 mois de prison avec sursis. Ces peines légères ne reconnaissent donc pas de lien entre les coups portés sur Ibrahima dans la cellule et son décès. Rappelons que peu avant son décès, le jeune homme aurait manifesté des signes de malaise dans la salle de fouille avant de perdre connaissance. Des images vidéos montrent qu’il est resté étendu au sol pendant cinq à sept minutes, menotté, sans recevoir aucune assistance. Des sources policières, relayées par plusieurs médias, ont alors laissé entendre qu’Ibrahima aurait été sous l’emprise de drogues au moment de son arrestation. Cependant, l’autopsie réalisée par la suite a réfuté ces allégations, ne décelant aucune trace de substances illicites. Selon Me Deswaef, l’avocat de la famille, l’autopsie a révélé une anomalie cardiaque, mais le rapport médical souligne que cette anomalie ne suffit pas à elle seule à expliquer la cause du décès. Ainsi, les coups et les blessures pourraient avoir joué rôle dans le décès du jeune homme, connu pour ses aptitudes sportives. Par ailleurs, à l’époque, l’annonce du décès d’Ibrahima n’était parvenue à ses parents qu’à 2h30 du matin, soit six heures après le drame. Dans un premier temps, ils sont informés que leur fils a été arrêté pour violation du couvre-feu en vigueur à l’époque à Bruxelles (de 22 heures à 6 heures). C’est seulement plus tard qu’ils apprennent l’heure exacte du décès, survenu à 20h22, ce qui met en lumière le mensonge des forces de l’ordre concernant les raisons de l’arrestation d’Ibrahima : s’il est décédé dans un commissariat avant 22h, il n’a pas pu être arrêté pour non-respect du couvre-feu. Les proches d’Ibrahima ont dû attendre plus de trois ans avant qu’un verdict ne soit rendu. Ils et elles ont dû faire face à des mensonges policiers et à l’opacité du système judiciaire. Comme dans la récente affaire de Sabrina et Ouassim, les policiers ont été condamnés à des peines légères, qu’ils ne passeront pas derrière les barreaux puisqu’ils sont en sursis. Ce jugement évite donc pour une fois le non-lieu, que les policiers reçoivent souvent dans les procès où ils sont impliqués, comme cela a été le cas cette année pour le procès concernant les décès d’Adil et de Mehdi. Pourtant, ces peines, trop maigres, laissent percevoir le fonctionnement raciste et classiste du système judiciaire et des forces de l’ordres. Affaire Ibrahima Barrie : les policiers passent en procès ce vendredi 10 mai Mort-dibrahima-deux-policiers-reconnus-coupables-de-non-assistance...

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Féminismes / Antipatriarcat

Pride (is a) Protest Gand

Pas de fierté pour certain·es, sans libération pour tous·tes Notre lutte continue. La montée de l’extrême droite menace de nous faire reculer dans le temps. En ces temps de génocide, nous devons continuer à protester. Parce que personne n’est libre tant que nous ne le sommes pas tous·tes ! Le dimanche 30 juin, nous commencerons notre manifestation Pride (is a) Protest dans le Coyendanspark. Programme : 13h : Accueil, ateliers et musique de Bridge Bender 15h : Début de la manifestation de protestation des fiertés 17h : Discours, Drag Show avec Oriflame & 80s Aérobics 20h : Groupe Soft Boy et DJ Pas de fierté pour certain·es, sans libération pour tous·tes Le slogan « Pas de fierté pour certains, sans libération pour tous·tes » était un slogan central lors des manifestations de Stonewall en juin 1969, qui reliait la lutte pour les droits des LGBTQIA+ au mouvement des droits civiques et à la lutte anticoloniale. Dans la Pride Protest 2024, la solidarité avec la lutte pour la liberté du peuple palestinien est centrale. Le régime d’extrême droite en Israël, dirigé par Netanyahu, utilise les droits des homosexuel·les pour justifier le génocide des Palestiniens (pink washing). En Israël même, le mariage entre personnes du même sexe n’est pas légal et l’État ne soutient pas la chirurgie d’affirmation du genre. Sous l’influence de groupes religieux conservateurs, les droits des homosexuel·les ont été soumis à de nouvelles pressions. La lutte des personnes LGBTQIA+ est liée à la lutte d’autres minorités et doit viser la libération de tous. Nos droits sont attaqués, levez-vous, ripostez ! Là où l’extrême droite et les partis conservateurs accèdent au pouvoir, les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+ sont attaqués. Aux États-Unis, les jeunes homosexuels perdent l’accès aux sports, aux livres et aux enseignants qui pourraient les soutenir. Un lobby anti-trans s’organise également en Flandre. Le Vlaams Belang considère les personnes trans et non binaires comme une menace pour les valeurs dites traditionnelles. La N-VA soutient la rhétorique selon laquelle parler de genre et d’homosexualité avec les enfants n’a pas sa place dans l’éducation. Sous la houlette du ministre Ben Weyts, l’éducation sexuelle ne sera plus explicitement incluse dans les nouveaux programmes des écoles secondaires supérieures. En outre, le Vlaams Belang s’attaque aux soins trans pour les mineurs. La représentation des personnes LGBTQIA+ comme « anormales », « anomales », voire comme « pédophiles », est loin d’être innocente et normalise la violence et le harcèlement quotidiens. Par exemple, 60 % des élèves se sentent en danger à l’école. Cela doit cesser ! C’est pourquoi la Pride doit redevenir une manifestation. Les listes d’attente dans les services d’aide à l’enfance et à la jeunesse ont des effets catastrophiques sur le bien-être des jeunes. Les listes d’attente pour les logements sociaux permettent également aux propriétaires de pratiquer la (...)

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Médias

Pour une résistance autonome aux médias de droite lors de nos évènements militants

Des médias de droite ultra-présents dans des mobilisations de gauche et crachant leur venins sur les éco-terroristes, face à des militants ne sachant pas comment réagir pour les ejecter de nos évènement, c’est cette problématique qu’essaye d’aborder cet article. Ce texte est une reflexion tactique sur comment motiver les intrus à partir de nos mobilisations mais pas pourquoi ou qui virer des mobilisations dans une vision autonome. Introduction Le 30 mai, le porc génocidaire Benyamin Nétanyahou était l’invité de TF1 au journal de 20h provocant un écœurement de la part d’un très grand nombre de français et françaises, une manifestation réunissant plusieurs milliers de personnes avaient alors été organisé devant les locaux de ce même merdia afin d’empêcher et de dénoncer cette interview, Thierry Thuillier, directeur général adjoint du pôle information du groupe TF1 annonçait alors « quoi qu’il arrive, on est très serein et on continuera à faire notre boulot ». Quelques jours plus tard, le 8 juin, entre Toulouse et Castres se déroulait la manifestation « A69 Roue libre » organisée par différentes organisations dont les soulèvements de la terre, extinction rebellion et la voie est libre, cette manifestation elle aussi, réunissait des milliers de personnes antifascistes, soutenant la Palestine, eco-terroriste, toto, et autres étiquettes d’extrêmes gauchistes. Durant cette mobilisation, de nombreux médias indépendants étaient présents, mais il y avait aussi des médias « de droite » tel que CNEWS, BFMTV, TF1/LCI qui étaient au rendez vous, pas forcément invités, mais accueillis par l’organisation. 1 semaine après l’interview du criminel de guerre, la présence toute particulière de TF1/LCI à cette manifestation composée d’un grand nombre de drapeaux palestinien a dérangé un grand nombre de militants, ces derniers allant interpeller ces journalistes ainsi que les organisateurices pour leur faire entendre leur mécontentement, cela ne semble pas avoir eu d’impact concret car, ils ont pu naviguer librement dans le camp et la manifestation durant toute la journée. C’est de cet écœurement que nous est venu l’envie d’écrire cet article. Objectif de l’article Le positionnement de ces merdias, leur respect de l’anonymat, leur pseudo liberté d’informer et l’utilité de leur présence sont des choses discutables mais l’objectif de cet article n’est pas de faire une liste des médias bienvenues et des médias à exclure de nos évènements, nous parlerons seulement de tactiques construites à partir de retours d’expériences, d’observations et de longs moments de réflexion. L’objectif étant de permettre à des militants autonomes d’êtres impactants envers ces merdias, pour ne plus se retrouver impuissants lors de situation comparable afin de les empêcher « d’être sereins et de continuer à faire leur boulot ». Pourquoi faire ça de manière autonome et ne pas pousser les organisations à bannir ces merdias ? Pousser les organisations à bannir ces merdias est...

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Santé / Soins

YEAM - Formation initiale à l’accompagnement admin & juridique d’une personne sans papiers (2 jours)

Le contexte politique en Belgique inflige aux personnes sans papiers une multitude de conditions administratives et de violences institutionnelles. Le projet Y EN A MARRE (YEAM) est né du constat de la mécanique de découragement et de la nécessité pour les personnes sans papiers de s’organiser elles-mêmes. YEAM propose de mettre en lien un·e membre de la Voix des Sans Papiers de Bruxelles avec une personne avec papiers pour accompagner et renforcer la personne « sans papiers » dans ses démarches juridiques et administratives, ainsi que dans sa trajectoire individuelle de réappropriation de ses droits. Dans le cadre de ce projet, la Voix des Sans Papiers de Bruxelles propose une journée et demie de formation initiale basée sur les enjeux suivants : Quelle est l’histoire de la lutte politique des sans-papiers en Belgique ? Qu’est-ce que le.s collectif.s de La Voix des sans-papiers ? Le projet YEAM ? Sur quels principes reposent la demande d’asile et de régularisation et comment fonctionnent-elles ? Qu’est qu’un accompagnement YEAM ? Quelle éthique de relation engager ? Comment accompagner au mieux ? Quelle alliance travailler avec une solidarité pratique à plusieurs niveaux ? Quels appuis YEAM proposent pour les sans papiers et les soutiens, qu’iels soient novices ou aguerrie·es ? Cette formation proposera une méthodologie participative. Les connaissances seront co-construites à partir des pratiques, expériences et témoignages des formateur.rices (sans et avec papiers) et participant.es. Elle entend apporter des outils en termes de savoir-faire et savoir-être et une réflexion sur l’éthique de la relation de soutien aux sans papiers. Objectifs A la fin de la formation, les participant·es auront : une meilleure connaissance de la lutte des personnes sans-papiers, de la Voix des Sans-Papiers et du projet Y EN A MARRE !!! une meilleure connaissance des procédures juridiques en lien avec la demande d’asile et la demande de régularisation ; une meilleure connaissance de ce qu’est un accompagnement et des différentes étapes qui le compose ; pu travailler sur leurs attentes en lien avec le projet Y EN A MARRE et l’accompagnement. Public : Cette formation s’adresse à toute personne intéressée par le projet Y EN A MARRE et désireuse d’entamer un accompagnement d’une personne sans-papiers, membre de la Voix des Sans-Papiers. Les personnes sans papiers sont également invitées à suivre cette formation afin de s’emparer de leurs propres questionnements et de préciser des attentes. Le groupe est limité à 20 participant.es, sans et avec papiers. Informations pratiques Quand ? Le samedi 29 juin de 9h30 à 16h30 & Le dimanche 7 juillet de 10h à 14h Où ? à la Voix des Sans Papiers (VSP Ixelles), 47 rue Fritz Toussaint à 1050 Ixelles - proche gare d’Etterbeek et hôpital d’Ixelles. P.A.F : La formation est gratuite, y compris pour le repas et catering proposés par des membres de la Voix des Sans Papiers. le samedi,...

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Technologies / Numérique

Week end de formation anti rep

Lieu : L’adesif, Rue de Liedekerke 71, Saint-Josse, Belgique Dates : samedi 29 Juin et dimanche 30 Juin 2024. PROGRAMME Samedi de 9h à 18h : Formation à l’auto-défense numérique dans le milieu du militantisme Viens passer la journée à te former sur comment te défendre face aux multiples menaces informatiques auxquelles tu es exposé.e lorsque tu fais du militantisme. Cette formation dure sur la journée et est dispensée par un professionnel du domaine. Durant la journée nous aborderons une grande diversité de thèmes tel que les différences entre Signal et Telegram, les écoutes téléphoniques, le déjouage de piratage, la réduction des risques lors de perquisitions et le pseudonyma sur le net. Cette formation est accessible pour tout le monde, que vous soyez novice ou beaucoup plus experimenté. Il est fortement conseillé d’arriver dès 9h du matin car il peut être difficile de prendre le train en marche, mais il est possible de partir plus tôt si une journée entière est quelque chose de trop conséquent pour vous. Il est conseillé de venir avec votre téléphone portable en mode avion, votre ordinateur ainsi qu’une clef USB d’au moins 8Go vierge si vous avez. Dimanche de 10h à 17h : Formation à la manif-action Française Dans un monde de plus en plus répressif, Sainte Soline fut un bon exemple du danger que peut représenter une manifestation, et à quel point cela est important d’y être préparer. Lors de cette formation nous échangerons afin de mettre en lumière les risques encourus et afin de travailler ensemble à leur atténuation, cette formation se structure donc autour de quatre piliers : Le fichage Les risques juridiques Les risques physiques Les risques psychologiques Prix : participation libre et consciente

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Économie / Anticapitalisme

Présentation de la Fondation Marius Jacob

Ce jeudi 27 juin : soirée de présentation de la Fondation Marius Jacob - 18h à 21h A cette occasion venez participer au grand QUIZZ de la B.O.U.M - 19h30 Des questions et des épreuves fun au sujet de Marius Jacob le voleur au grand coeur ! Des astuces et des brochures sur le vol, la mutualisation et la solidarité, pourquoi et comment. « Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend » (Si quelqu’unE se propose, ça se pourrait même qu’il y ait des crèpes au programme...) La Fondation Marius Jacob est un outil financier collectif et autogéré pour soutenir des activistes, collectifs et mouvements sociaux de base qui travaillent à réaliser nos valeurs de solidarité et d’émancipation. L’effort est continu face à l’oppression et la reppression que les chefFEs tentent d’imposer sous tant de formes : travail forcé, isolement, peur de l’autre, destruction des espaces de vie, surveillance, hétéroflicage, emprisonnement, etc... Découvrir ou redécouvrir les outils créés par les anarchistes pour s’organiser et mettre en commun nos ressources pour lutter, et bien, ça fait du bien. Alors, viens ! Jeudi 27 juin 2024 À la B.O.U.M Rue Pletinckx, 7. 1000 Bxl. 18-21h des personnes de la coordination de la Fondation Marius Jacob seront présentes pour répondre à vos questions. C’est aussi la permanence de la Bibli, le bon moment pour emprunter livres et brochures. 19h30 QUIZZ

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Urbanisme / Transports

Dans les rouages de la ville-machine

Avant-propos « Le projet Lyon Smart Community est un projet ambitieux que nous sommes fiers de voir émerger sur le territoire de l’agglomération. Ce démonstrateur à l’échelle d’un quartier tout entier, celui de La Confluence, nous projette d’ores et déjà dans cette ville du futur que nous voulons construire ! Une ville intelligente qui associe croissance économique tout en réduisant l’impact des activités sur l’environnement… ». Gérard Collomb Ancien Sénateur-Maire de Lyon, et Ancien Président du Grand Lyon « On ne parlera probablement plus de smart city. On l’aura intégré ». David Kimelfeld Ancien Président du Grand Lyon Le terme de « Smart City » n’a pas eu le temps d’être questionné que sa réalité s’est imposée, à nous qui vivons aujourd’hui dans une ville en pleine « mutation ». Car en effet, que signifie cet anglicisme qui nous sonne si faussement familier, à nous de plus en plus cerné.e.s de smart-bidules (à commencer par les smartphones) ? Élégant, intelligent, habile, ou futé… Peut-être un peu tout cela à la fois, comme une manière de masquer par le flou ce qu’il se passe vraiment ! A Lyon peut-être plus qu’ailleurs, nous est promis de vivre dans la ville de demain, à la pointe de l’innovation qui la rendra plus agréable. En attestent les nombreuses distinctions glanées [1] par la métropole dans les classements qui confrontent les « Smart Cities » du monde entier, et dont se félicitent les élu.e.s locaux pour lesquel.le.s la smartification est le fer de lance d’un « territoire » en pleine conquête des premières places dans le juteux marché de « l’attraction territoriale ». Mais ne nous y trompons pas. Si la ville de Lyon joue la bonne élève lors des congrès « Smart Cities », si elle se plaît à apparaître à la première place des villes innovantes françaises, c’est que cette labellisation est un gage, pour les investisseur.se.s, de la pénétration chez la classe politique locale de l’impératif selon lequel aux maux d’aujourd’hui il faut apporter une réponse technologique, et qu’alors, Lyon est une ville à laquelle on peut tout vendre, où l’on peut tout tester, sur laquelle on peut compter pour trouver tout le soutien nécessaire à l’innovation… Bref, un bon « partenaire ». Bien évidemment, il va falloir justifier les investissements consentis, et pour cela, une stratégie a fait ses preuves : s’appuyer sur les discours de la terreur, celui de la crise écologique, celui de l’insécurité, et enfin celui du risque sanitaire. La ville intelligente est en cela une ville « résiliente » dans laquelle sont « coconstruits » l’ « apaisement » et le « bien-être » au sein d’ « éco-quartiers » où l’on se connecte et l’on partage (des locaux, des voitures, des avis). En deux mots : la vie y est facile et meilleure. Misère des mots quant ils ne renvoient plus à rien de réel, pire, lorsqu’ils masquent la réalité de ce qui se passe derrière les discours qui s’en vêtissent. C’est bien à travers le langage que les idées ont pris...

Extrême-droite / Antifascisme

[Brochure] Vidéo-surveillance algorithmique

Table des Matières Introduction Préambule : la VSA, qu’est ce que c’est ? Partie I - La VSA détruit nos villes et nos vies A . La VSA, produit d’un fantasme sécuritaire B. Mutation des pratiques policières C. Répression des corps, transformation du rapport à la ville Partie II - L’empire de la VSA A. Une convergence d’intérêts B. Une avancée à visage masqué C. Fabrique de l’acceptabilité Partie III – le pire est à venir A. Un agenda politique ancien B. La loi « Jeux Olympiques », première brique légale hypocrite C. L’arbre qui cache la forêt Riposter A. Documenter B. S’organiser C. Agir D. Reprendre la ville Introduction Qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou non, les algorithmes dédiés à l’analyse automatique des flux de vidéosurveillance sont omniprésents dans notre quotidien. Sans qu’on n’ait notre mot à dire, cette « vidéosurveillance algorithmique », ou VSA, s’immisce subrepticement dans nos vies avec des conséquences dramatiques sur les libertés. Le plus souvent, ces algorithmes sécuritaires brillent par leur invisibilité — leurs concepteurs s’appliquent consciencieusement à les faire disparaître dans le mobilier urbain, à dissimuler ces mécanismes d’automatisation, à les rendre les plus discrets possibles pour mieux banaliser leur présence et leurs effets en matière de contrôle social. Cette technologie de VSA est un nouvel outil de contrôle donné à la police. Elle ajoute aux caméras parsemant les villes une couche logicielle pour analyser, classer, catégoriser nos corps et nos déplacements. Dans la droite ligne de l’imaginaire de la « Smart City », elle nourrit la fiction d’une ville parfaitement optimisée grâce à des capteurs vidéos et des algorithmes capables de tout mettre en données pour en tirer des prédictions et reconnaître des « signaux faibles ». La VSA s’est développée ces dernières années et s’est installée dans les villes françaises en toute discrétion et en toute illégalité. Dans les réseaux d’acteurs faisant la promotion de la Technopolice (ministres, hauts fonctionnaires, industriels de la surveillance, ingénieurs en vision machinique, etc.), on a redoublé d’ingéniosité pour élaborer des concepts de novlangue destinés à enrubanner les algorithmes des caméras, qui en un tour de passe passe deviennent des caméras « intelligentes et augmentées ». La vidéosurveillance se mue en « vidéo-protection », les algorithmes « optimisent » et « rationalisent » la répression policière. Au « pays des Lumières », on promet à longueur de temps d’« encadrer rigoureusement » ces technologies pour sauvegarder les « libertés individuelles ». Sauf que derrière ces écrans de fumée, la VSA sert une idéologie : celle de la surveillance totale et de la répression systématisée. Alors que, pour la première fois, s’amorcent à travers le pays des expérimentations « légales » de VSA permises par la loi relative aux Jeux Olympiques de Paris 2024, il apparaît crucial de...

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Guerre / Antimilitarisme

[Rassemblement] L’UNIVERSITÉ POPULAIRE EXPULSÉE VIOLEMMENT PAR LA POLICE

Ce matin à 6h, sans notification d’expulsion, les forces de l’ordre ont brutalement expulsé les occupant·es de l’université populaire de Bruxelles. La police est entrée dans le bâtiment en défonçant des portes de manière violente avec de l’équipement lourd (matraques, boucliers, gros marteaux, etc.). Les forces de l’ordre sont entrées très rapidement, attrapant un camarade par son t-shirt et traînant ceux qui ne bougeaient pas assez vite au sol avec des coups de matraque. Les camarades ont été emmenés en bas dans l’auditorium, tombant les uns sur les autres, où la police a frappé ceux qui étaient au sol. Ils ont été gardés dans l’auditorium, où l’identité des occupant·es a été prise. Une fois l’identification faite, tout le monde a été sorti sur la plaine. Lors de l’expulsion, la police a cassé plusieurs appareils électroniques d’étudiant·es, y compris des ordinateurs essentiels pour leurs études, et certains ont disparu. Annemie Schauss, rectrice de l’ULB, comment oses tu prétendre que nous avons eu « l’opportunité de quitter les lieux » ce matin alors que certains d’entre nous ont été réveillés par des coups de matraque ? Nous n’avons pas été notifié·es de cette expulsion par aucun moyen ! Comment oses tu prétendre que la police n’est pas intervenue, alors que nous avons été réveillé·es par des cow-boys encagoulé·es, armés de matraques et de boucliers avec des scies à disque ? Comment oses tu dire que nous avions l’"opportunité de partir" quand tes chiens de garde nous ont réveillés par la violence ? Pas de notification ? Pas de police ? Mensonges éhontés et conscients alors que nous portons encore les marques de leur brutalité ! Comment oses tu prétendre qu’il n’y a pas eu de heurts ou de violences alors que 4 d’entre nous sont blessé·es ? Tu mens encore, en disant que vous tu nous as écouté·es, que tu as voulu débattre ! Tu as refusé de nous voir plusieurs fois et tu le sais ! Tu parles de « climat anxiogène » et d’actions non autorisées mettant en danger la sécurité, mais c’est ta répression brutale qui a réellement créé l’insécurité. Tu nous accuses de refuser de quitter volontairement le bâtiment, alors que tu envoyes ta milice armée sur nous. Tu continues à appuyer votre complicité avec vos mensonges. Tu oses encore justifier cette intervention en invoquant la sécurité, mais tu sais que ce sont tes actions qui ont mis tout le monde en danger, pas notre présence. Annemie Schauss, tu n’es pas seulement complice, tu es l’instigatrice de cette violence ! En refusant systématiquement tout dialogue et en permettant cette intervention , tu montres ton vrai visage : celui d’une dirigeante autoritaire et hypocrite. Ton alignement avec des pratiques coloniales et répressives est devenu plus qu’évident, prête à tout pour maintenir l’ordre établi, même au prix de l’intégrité et de la sécurité de tes propres étudiant·es. L’ULB est une institution coloniale qui a les mains pleines de sang. Elle préfère réprimer violemment ses (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

La situation des réfugié·es palestinien·nes dans les centres fermés : illustration de l’hypocrisie de l’État belge

Depuis l’intensification massive des attaques perpétrées par l’État d’Israël à Gaza, de nombreux·ses réfugié·es palestinien·nes se sont retrouvé·es au centre fermé Caricole. Arrêtées à l’aéroport de Zaventem, ces personnes sont incarcérées depuis plusieurs mois tout en étant soumises à des procédures très longues et criminalisantes. Les centres fermés sont des institutions carcérales, qui visent l’éloignement du territoire de la personne concernée, autrement dit un retour forcé. Aujourd’hui, alors qu’on parle de génocide, les demandes d’asiles introduites par les personnes originaires de Palestine sont refusées, alors que leurs documents attestent et prouvent qu’elles arrivent de Gaza. Comment est-ce possible ? Comment peut-on remettre en question une telle évidence ? Pour sortir de Rafah, à la frontière avec l’Egypte, il est demandé des sommes exorbitantes pour traverser (jusqu’à 10 000 euros). Des familles en viennent à se séparer. Il faut alors trouver asile ailleurs, au prix d’un voyage rude et dangereux, pour ensuite rejoindre un pays d’Europe. L’Europe qui prétend, sans convaincre, défendre les droits humains, mais qui en réalité emprisonne des victimes de guerre. Il est impensable que cette politique continue de stigmatiser et d’incarcérer des demandeur·euses d’asile dont la situation est connue et ne devrait pas être remise en cause. La procédure Dublin est un exemple de cette hypocrisie, de ce refus de prise en charge sous couvert de responsabilités du premier pays d’entrée. Les procédures doivent impérativement être simplifiées, et les dossiers analysés plus rapidement comme cela s’est passé pour les Ukrainien·nes lors de l’invasion russe. Dans ce cas, avait même été activée la directive 2001/55/CE (“pour l’octroi d’une protection temporaire en cas d’afflux massif de personnes déplacées”). À ce jour, pour les Palestinien·nes, il s’agit encore de prouver et de justifier le statut de réfugié·e. Cette situation est inacceptable pour toute personne fuyant son pays et faisant face à un tel mur d’incompréhension. Mais, au vu de la situation à Gaza, cela est encore plus interpellant. Les Palestinien·nes enfermé·es exigent des moyens adéquats pour contacter leur famille, et une mise en liberté immédiate. Au-delà de l’urgence absolue de mettre en place un système de protection efficace et inconditionnel à l’égard de toute personne en provenance de Gaza, nous rappelons que tout être humain devrait avoir le droit à un accueil international, quelles que soient les raisons de départ du pays d’origine. Pour une liberté de circulation et d’installation pour toustes, depuis Gaza et ailleurs ! À partir de témoignages recueillis par le collectif Getting the Voice Outauprès de plusieurs détenu·es palestinien·nes du centre fermé Caricole. The situation of Palestinian refugees in closed centres : an illustration of the hypocrisy of the Belgian state De situatie van Palestijnse vluchtelingen in gesloten centra : een voorbeeld...

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Santé / Soins

[France] Contre le fascisme, riposte communautaire !

Salut les Pédales infernales ! On vous écrit en ce mois de juin qui au lieu d’être celui des fiertés cette année ressemble plutôt à celui de la nausée. On sait bien qu’une fois au pouvoir, le fascisme ne veut pas le lâcher et on ne sait pas quand il en part. On sait bien qu’il est un poison qui contamine la politique française à grande vitesse. On sait également qu’avoir Bardella aux manettes serait une catastrophe pour l’ensemble de nos communautés. Le passage à tabac de l’un des nôtres à Paris le soir même des résultats des européennes par des militants d’extrême droite n’est qu’un aperçu de la violence homophobe appelée par les fascistes qui annoncent la couleur brune : « Vivement dans trois semaines, on pourra casser du pédé ». Ces discours réactionnaires violents ne sont d’ailleurs pas l’apanage de l’extrême droite mais bien de tout un champ politique droitier enclin à la fascisation qui se gargarise d’une haine à l’encontre des minorités. Cette semaine encore, le président Macron méprisait ainsi les « ubuesques » revendications des personnes trans concernant un changement d’état civil libre et gratuit en mairie. À la Revue, il est rare qu’on mette explicitement en avant nos idées politiques. De même, il est rare qu’on tombe tout à fait d’accord entre nous. C’est dire à quel point on estime que le moment est particulièrement grave et décisif. Même si à la Revue on a des rapports différents et personnels à la pratique électorale, on est d’accord sur la nécessité de voter (y compris en rechignant) pour le Front Populaire aux élections des 30 juin et 7 juillet, mais on est également d’accord (ô miracle !) sur la nécessité encore plus grande à long terme de s’organiser autour d’une riposte antifasciste communautaire. On ne va pas se cacher derrière notre petit doigt comme quand on pouffe après une bitcherie car l’heure n’est pas vraiment à la rigolade. PD La Revue ne va pas se contenter ( ) de vous dire d’aller voter, de voter « contre les extrêmes » : pour dégager le FN (qu’on emmerde), il faut voter pour les candidat-es du Front Populaire. Comme vous, on connait les bails de ses composantes, les nombreuses casseroles trainées par ses membres ; on suit aussi toutes les tractations avec leurs promesses de changements –et de trahisons possibles. Mais à part celui de s’en foutre (qui est l’apanage des privilégiés) on n’a pas le choix : virer les fafs pour élire des personnes susceptibles de nous entendre est un préalable à la suite de nos luttes. On sait aussi que ce sera loin d’être suffisant ! Les rapports de force ne s’activent pas sous les ors de notre très chère République mais bien sur les pavés crasseux, dans les bureaux où on séquestre nos patrons, dans les cantines populaires et tous lieux de solidarités où on s’engage au combat avec les autres… Il y a mille façons de s’investir et des structures à rejoindre existent déjà, d’autres restent à imaginer. Et ne pas attendre le résultat du scrutin signifie être prêt-e...

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Écologie

Journal Seum #11 Hiver-Printemps 2024

Je reposte ça ici, même si c’est un peu tard Nous voilà au 11e numéro ! On a pris le temps. On a aussi battu notre record de pages : 28 ! C’est gros… Faut dire qu’il contient deux gros dossiers : un bilan sur le mouvement de révolte qui a suivi le meurtre de Nahel & sur l’état de la lutte de classe en France et un autre dossier sur la situation en Palestine. On vous parle aussi des JO, on fait notre une et dessus et on en est bien content ( de la une hein, pas de JO !) et sinon les rubriques habituelles du SEUM sont toutes là. Puisqu’on parle d’habitude, voici une petite blague. Vous inquiétez pas, nos blagues sont toujours aussi nulles : on ne change pas ! Pourquoi il n’y a pas de blague sur “combien de bourgeois faut-il pour changer une ampoule ? “Parce qu’on peut tourner la blague comme on veut, à la fin c’est les prolos qui change l’ampoule a leur place. Bon, sinon, faites nous le plaisir de pas oublier de cocher la case “imprimer en livret”. A chaque fois qu’une personne oublie de cocher cette case, quelque chose d’horrible se passe. Non c’est pas vrai ! Enfin, si, ou plutôt, on ne sais pas. Il y a quoi, 8 milliards de personnes sur cette terre. Ce qui signifie qu’il y a en permanence des évènements qui se passent alors qu’il n’y avait qu’une chance sur 8 milliards… Pensez-y, la prochaine fois que vous voudrez imprimer sans cocher la case livret…

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Logement / Squat

Parution du livre « Histoires de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes »

C’est un bouquin de 354 pages mélangeant 21 témoignages et photos. Extrait de l’introduction : « (…) Le propos de ce bouquin, qui entend conserver l’esprit de « masse anonyme », du bouillonnement qui a animé la « zone », n’est pas, ou peu, illustré par des photos dévoilant des scènes de vie collective ou livrant des portraits. Pas de chef, pas de porte-parole. Un choix assumé, à rebours du parti pris de livres publiés depuis 2012, où des clichés mettant en avant certains groupes ou quelques individualités dissimulés derrière l’acronyme « ZAD » – qui pourtant ne représentent pas l’extrême hétérogénéité des occupant-es servent à idéaliser et à personnaliser une aventure avant tout chaotique et collective. (…) Les récits présentés dans les pages qui suivent se font l’écho de ces histoires… La plupart des textes de ce recueil sont inédits. Seuls deux récits sont déjà parus sous forme de brochure. Évidemment, ces pages en appellent d’autres. Afin qu’émergent des paroles jusqu’ici tues ou restées inaudibles. » Environ 7€, dispo en librairie à Brest (La lecture pour tous), Nantes (Les Bien-aimés, Coiffard, Marguerite…), Paris (Quilombo…) ou sur commande à landes@@@riseup.net Extraits du livre : « Dans le bouillonnement un peu fou du petit monde des occupant-es de la Zad, un problème revient constamment : celui de la transmission de l’histoire […].[1] » Ça commence quand, ces « histoires » ? À partir du moment où les premiers agris vendent leurs terres au conseil général dans les années 70 ? Ou dans la foulée, avec les occupations de fermes en soutien aux agris déjà menacés par le département et qui refusent de partir ? Au début des années 2000, quand la relance du projet par le PS suscite la création de l’Acipa ? En 2007, avec l’ouverture du premier squat ? Ou après, suite aux différents appels à occuper ? Cette histoire à rebondissements n’a jamais cessé de commencer… Les étés 2009 et 2010, ceux des camps action climat de Notre-Dame-des-Landes et du Havre, ont vu surgir une critique en actes de projets industriels et de leurs alliés à la tête des institutions d’État. Ces moments ont forgé des amitiés qui se transformeront parfois en collectifs. Certains d’entre eux – qui ont noué leurs affinités en se mêlant à l’organisation des camps, aux discussions, aux actions de sabotages, de blocages, de vélorutions ou d’auto-réductions – ont souhaité poursuivre l’euphorie en décidant de vivre ensemble sur la zad. De nombreuses brochures et autres textes qui circulent sur des tables de presse subversives[2] dévoilent une histoire de la zad racontée par bribes, et constituent un puzzle à assembler. À leur lecture, on se rend compte que les premier-es occupant-es de la « zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes n’ont suivi aucune direction, mais ont répondu à un appel – lancé par quelques locataires du conseil général vivant sur place et aux alentours –, et qu’avec le mouvement d’occupation c’est une histoire hétéroclite qui a...

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Écologie

[Radio] Métaux critiques : quand l’Europe mine sa transition - Gresea Echos

Les Promesses de l’Aube du 19 Juin. Ce mercredi 19 juin, nous recevrons Romain Gelin, du GRESEA pour décortiquer la dernière livraison du GRESEA Echos, consacrée aux métaux critiques. Il sera question d’Europe, d’extractivisme, de nouvelles mines, de biodiversité. L’Union européenne a récemment entériné son règlement sur les matières premières critiques. Avec cette loi, l’Europe pave la voie à une relance minière sur son sol. Le besoin de réduire la dépendance à l’étranger pour ses approvisionnements et la transition énergétique sont les principaux éléments évoqués pour justifier cette loi, l’une des plus rapidement votées de l’histoire européenne. Mais l’ouverture de nouvelles mines pose de nombreuses questions : démultiplier les activités extractives, destructrices de la biodiversité, et émettrices de pollutions pour l’eau, l’air et le sol est-elle la meilleure manière de s’attaquer à la crise écologique ? Quid de l’exploitation des fonds marins ? La relance minière permettra-t-elle de s’affranchir de l’approvisionnement extérieur ? Aura-t-on réellement besoin de minerais dans les quantités avancées par l’Agence internationale de l’énergie ou les lobbies industriels ? À quoi vont servir les métaux extraits ? À la fabrication de panneaux solaires et d’éoliennes ou à produire des SUV et du matériel militaire ? Quelle place pour la réduction des besoins et l’économie circulaire ? Va-t-on rouvrir de nouvelles mines en Belgique ? Les populations auront-elles la possibilité de s’exprimer sur les nouveaux projets et de les refuser ? C’est de ces éléments dont le Gresea Échos n°118 traitera dans sa dernière livraison. Illustration : http://www.gresea.be

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Santé / Soins

L’Arpente Festival 2024

Le Front FéministeS du réseau ADES, vous invite à ✨ L’Arpente Festival ✨ Le festival féministe d’éducation populaire à prix libre et conscient 📆 Le weekend du 28 au 30 juin 📍 à la Zinneke, Pl. Masui 13 à Bruxelles 📢 Pour s’inscrire c’est par ici https://framaforms.org/larpente-festival-2024-1716634205 (vivement souhaité !) ⏯️ Au programme : [VIOLENCE DE GENRES] Un 𝐏𝐑𝐎𝐂𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐂𝐓𝐈𝐅 où le public est invité à se mettre dans la peau du juge et délibérer - vendredi de 19h00 à 21h00 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐅𝐄́𝐑𝐄𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐆𝐄𝐒𝐓𝐈𝐂𝐔𝐋𝐄́𝐄𝐒 [TRANSIDENTITÉ] 𝙇𝒂 𝒕𝙧𝒂𝙫𝒆𝙧𝒔𝙚́𝒆 𝒅𝙚𝒔 𝒈𝙚𝒏𝙧𝒆s de Priscilla Everaerts- samedi de 11h00 à 13h00 [MARCHÉ DE L’ÉNERGIE] 𝙀́𝒏𝙚𝒓𝙜𝒊𝙚 𝙫𝒊𝙩𝒂𝙡𝒆 𝒐𝙪 𝙘𝒐𝙢𝒎𝙚𝒏𝙩 𝙡𝒂 𝒍𝙞𝒃𝙚́𝒓𝙖𝒍𝙞𝒔𝙖𝒕𝙞𝒐𝙣 𝙙𝒆 𝒍’𝒆́𝙣𝒆𝙧𝒈𝙞𝒆 𝒎’𝒂 𝒆́𝙥𝒖𝙞𝒔𝙚́𝒆 , de Fanny Dupont - samedi de 15h00 à 17h00 [SANTÉ MENTALE] 𝑭𝙖𝒖𝙩 𝙦𝒖’𝒄̧𝙖 𝙨𝒐𝙧𝒕𝙚 ! de Essé Messan - samedi de 18h00 à 20h00 [ÉCO ACTIVISME] 𝘽𝒐𝙣𝒃𝙤𝒏 & 𝑩𝙖𝒓𝙧𝒊𝙘𝒂𝙙𝒆 de Cécile et Oli - dimanche de 11h00 à 13h00 [SORORITÉ] 𝑭𝙖𝒍𝙡𝒂𝙞𝒕 (𝙥𝒂𝙨) 𝒏𝙤𝒖𝙨 𝙘𝒓𝙚̂𝒑𝙚𝒓 𝒍𝙚 𝙘𝒉𝙞𝒈𝙣𝒐𝙣 ! de Daphné Linardos - dimanche de 15h00 à 17h00 [DÉTERMINISME SOCIAL] 𝘾𝒐𝙣𝒇𝙚́𝒓𝙚𝒏𝙘𝒆 𝑮𝙚𝒔𝙩𝒊𝙘𝒖𝙡𝒆́𝙚 𝙘𝒐𝙡𝒍𝙚𝒄𝙩𝒊𝙫𝒆 et participative - dimanche de 17h30 à 19h00 𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐏𝐄𝐍𝐓𝐀𝐆𝐄𝐒 [VIOLENCE DE GENRES] 𝙂𝒐𝙪𝒓𝙙𝒂𝙣 𝙏𝒂𝙢𝒂𝙤𝒖, 𝙪𝒏𝙚 𝙫𝒊𝙚 𝙙’𝙚𝒔𝙥𝒐𝙞𝒓 de Maladho Dian - animé par le GAMS - vendredi de 15h00 à 18h00 [JUSTICE] 𝙀𝒏 𝒂𝙩𝒕𝙚𝒏𝙙𝒂𝙣𝒕 𝒒𝙪’𝙤𝒏 𝒔𝙚 𝙡𝒊𝙗𝒆̀𝙧𝒆 de Mariame Kaba - animé par la Ligue des droits Humains - samedi de 10h30 à 13h30 [MARCHÉ DE L’ÉNERGIE] 𝑷𝙚́𝒕𝙧𝒐𝙢𝒂𝙨𝒄𝙪𝒍𝙞𝒏𝙞𝒕𝙚́ - 𝘿𝒖 𝒎𝙮𝒕𝙝𝒆 𝒇𝙤𝒔𝙨𝒊𝙡𝒆 𝒑𝙖𝒕𝙧𝒊𝙖𝒓𝙘𝒂𝙡 𝙖𝒖𝙭 𝙨𝒚𝙨𝒕𝙚̀𝒎𝙚𝒔 𝒆́𝙣𝒆𝙧𝒈𝙚́𝒕𝙞𝒒𝙪𝒆𝙨 𝙛𝒆́𝙢𝒊𝙣𝒊𝙨𝒕𝙚𝒔 de Cara New Daggett - animé par PAC - samedi de 10h30 à 13h30 [SORORITÉ] 𝙐𝒏𝙚 𝙧𝒆́𝙫𝒐𝙡𝒖𝙩𝒊𝙤𝒏 𝒊𝙣𝒕𝙚́𝒓𝙞𝒆𝙪𝒓𝙚 de Gloria Steinem - animé par Bruxelles Laïque - samedi de 14h00 à 17h00 [TRANSIDENTITÉ] 𝙏𝒓𝙖𝒏𝙨* de Jack Halberstam - animé par Paul - samedi de 14h30 à 17h30 [ÉCO ACTIVISME] 𝑬́𝙘𝒐𝙡𝒐𝙜𝒊𝙚𝒔 𝒅𝙚́𝒗𝙞𝒂𝙣𝒕𝙚𝒔 de Cy Lecerf Maulpoix - animé par Quinoa asbl - dimanche de 14h00 à 17h00 ★arpentage audio★ 𝑫𝙚 𝙘𝒉𝙖𝒊𝙧 𝙚𝒕 𝒅𝙚 𝙛𝒆𝙧 de Charlotte Puiseux - dimanche de 14h00 à 17h00 - animé par le Gang de bigleuses 𝐀𝐓𝐄𝐋𝐈𝐄𝐑𝐒 [Racisme - micro agression] - ★ mixité choisi : sans personne blanche ★ - animé par BePAX - samedi de 14h30 à 17h30 [Racisme - être un.e bon.ne allié.e - ] animé par BePax - samedi de 14h00 à 17h00 [Collage] Exploration des stéréotypes de genre, animé par Charivari samedi de 10h30 à 13h30 [Activisme] Autodéfense numérique, animé par L’Anarchive et TechnopoliceBXL dimanche de 11h à 13h 💞 On veut qu’un max de personnes saute le pas et vienne découvrir et expérimenter ces deux formidables outils d’éducation populaire 💞 🍲 Un catering participatif sera coordonné par la MarMeet et toute la nourriture sera à prix libre. 🤑 𝐏𝐫𝐞𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐠𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐭𝐨𝐢, 𝐢𝐥 𝐧’𝐲 𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐙𝐢𝐧𝐧𝐞𝐤𝐞 ************************************************************************ 📜 Un Arpenkwa ⁉️ Un arpentage*, c’est explorer un livre, en groupe. Concrètement, on déchire un livre en autant de parties qu’il y a de lecteur.ices. Chacun.e lit son extrait. Cette pratique est apparue dans la culture ouvrière dès la...

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Guerre / Antimilitarisme

Manifestation pour la Palestine Leuven

Le lundi 24 juin, les étudiants de KU Leuven défileront dans la ville de Louvain pour condamner le génocide en Palestine et s’opposer à l’inaction de l’université pour s’engager dans un boycott académique et de ses liens avec les institutions coloniales israéliennes.En tant qu’étudiants de la KU Leuven, nous invitons tout le monde à marcher avec nous, à appeler au boycott académique et à exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Mardi, le conseil d’administration de la KU Leuven se réunit pour une réunion importante où ces questions peuvent être discutées. Faisons un geste symbolique que nous voulons que la KU Leuven passe à l’action et marche ensemble en solidarité avec la Palestine ! 📣📣📣 🕕QUAND : 24 juin, 18h 📍OÙ : Martelarenplein (gare de Louvain) - Ladeuzeplein On Monday the 24th of June the students of KU Leuven will march through the city of Leuven to condemn the current genocide in Palestine and oppose the university’s lack of action to engage in an academic boycott of its ties with settler colonial Israeli institutions. After months of research, it has become clear that KU Leuven is not able to follow its own human rights policy. The Ethics Committee on Dual Use, Military Use & Misuse of Research (ECDMM) of the university is lacking appropriate guidelines and procedures to take into account all evidence regarding the ongoing genocide and the complicitness of settler colonial ‘Israeli’ institutions in it. We, as students of KU Leuven, condemn this structural failure of our university and invite everyone to march together with us, call for an academic boycott and demand an immediate ceasefire in Gaza. On Tuesday KU Leuven’s board convenes in an important meeting where these matters can be discussed. Let’s make a symbolic gesture that we want KU Leuven to take ACTION and march together in solidarity with Palestine ! 📣📣📣 🕕WHEN : June 24th, 6pm 📍WHERE : Martelarenplein (station Leuven) - Ladeuzeplein 👨‍👩‍👧‍👦It’s peaceful protest and family-friendly. Be many !

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