Arts / Créations

Extrême-droite / Antifascisme

Festival Résistance, des centaines de personnes pour célébrer la résistance du peuple Palestiniens’ensuit une polémique d’extrême droite

Du vendredi 6 juin au dimanche 8 juin, s’est déroulé le Resistance Festival à Saint-Gilles, à Bruxelles. De nombreuses personnes étaient au rendez-vous et l’événement fut « un succès« , selon les organisateur·ices. Cette édition, portée par une coalition d’une vingtaine de collectifs, associations et ASBL, fait désormais l’objet d’attaques diffamantes et calomnieuses, menées par certains acteurs de la droite et l’extrême droite belge ainsi que des milieux pro-israéliens, et malheureusement, relayées par une partie de la gauche. Suite à la polémique d’extrême droite, le bourgmestre de St-Gilles, Jean Spinette (PS) a annoncé sa volonté d’interdire l’évènement l’année prochaine. Le parquet a quant à lui annoncé ne pas avoir ouvert d’enquête pour le moment. 3 jours de partage et d’apprentissage collectif autour des luttes de libération populaires Organisé pour la 3e année consécutive, le Festival Resistance – tout en ayant un focus sur la Palestine – propose de célébrer les luttes de libération populaire de par le monde, de les honorer ainsi que d’apprendre collectivement à leur sujet. Le festival comprenait des activités très diverses : des discussions politiques, ateliers, tournoi sportif, diffusion de films, village militant, représentations musicales, théâtrales ou encore poétiques, interventions politiques, etc. La soirée du 6 juin marquait l’ouverture du festival, avec deux projections. Premièrement, le court-métrage Behind the Lines, réalisé par Fanny Arnulf et Youssef Haider, un documentaire qui explore les pratiques artistiques et de résistance au travers du parcours de 14 artistes vivant dans des camps de réfugié·es palestinien·nes au Liban ainsi que dans des favélas au Brésil. Ensuite, le film The Dupes, l’adaptation cinématographique de la nouvelle Men in the Sun de l’intellectuel et résistant palestinien Ghassan Kanafani. Les projections au Pianofabriek, ont été suivies d’une discussion avec un panel constitué de Fanny Arnulf et Yousseh Haider, ainsi que de Reem Shilleh et Hazem Jamjoum. Palestinienne, Reem Shilleh est chercheuse, réalisatrice et commissaire d’exposition ; elle vit entre Bruxelles et Ramallah. Hazem Jamjoum est quant à lui chercheur et auteur, traducteur de Ghassan Kanafani. « La journée du samedi 7 juin était organisée sur la place de Bethléem, à Saint-Gilles. De 15 à 22h, après le tournoi de foot matinal et malgré une météo instable, la foule était au rendez-vous, famille du quartier, collectifs, étudiant·es se sont réuni·es pour s’informer auprès du village militant et partager un moment festif et conscient autour des représentations artistiques qui se sont succédées au cours de l’après-midi » ont expliqué les organisateur·ices dans un communiqué. L’après-midi et la soirée ont été l’espace de diverses interventions politiques (OSVP, collectif Justice pour Imad, Samidoun, etc.), ainsi que d’autres interventions artistiques et poétiques (Asma Soulista, Ryaam, Raj’een, Hussein Abu Shammala, DJ (...)

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Santé / Soins

[Brochure] Mortel

Tu tiens dans tes mains un ensemble de contributions et de témoignages autour de la mort et du deuil. Le sujet n’étant pas hyper léger, j’imagine que si tu as ouvert cette brochure et commencé la lecture c’est qu’à priori t’es ok avec tout ce que cela peut soulever en toi. L’idée d’une brochure sur le sujet ne date pas d’hier. Mais c’est grâce aux discussions organisées au Placard Brûle fin 2024, à Toulouse, que j’ai eu la motivation nécessaire pour lancer un appel à contributions, accompagnée d’une personne qui s’est rendue dispo pour faire une partie de la mise en page. Merci à elle. Merci à toutes les personnes qui ont participé, de près ou de loin. On l’a finie en avril 2025. On a eu envie de compiler des récits de cérémonies, d’accompagnement de proches à mourir. Dedans on aimerait y parler de nos vécus d’obsèques et cérémonies. Que ces moments aient été pleins de force et de choses incroyables ou au contraire hardcore. On a envie d’ouvrir un espace de discussion sur le sujet, pour briser les tabous et nourrir des imaginaires, ne pas laisser à l’état et au capitalisme cet ultime moment. Pour comprendre comment se défendre aussi. Mais surtout pour imaginer des obsèques queers/punks/anars, ou en tout cas à l’image de ce que nous sommes, ce dont on rêverait... et pour, jusqu’à la mort, ne pas leur laisser le dernier mot ! On espère que lire cette brochure te fera autant de bien que ça nous en a fait de la réaliser. Obscènes obsèques En racontant cette cérémonie l’autre jour à la discussion au placard brûle, j’en gardais un bon souvenir. En relisant ce que j’en avais écrit à l’époque dans mon carnet, et dont je me disais peut être en faire une contrib’, c’est un peu bresson en fait, ça donne des choses comme ça : « Nos tenues obscènes rompent avec le balai des costards et des robes respectables. La couleur est la même, certes, mais notre noir est des ténèbres de tous les jours, de vengeance. Il n’a rien de convenable et de solennel. Il transpire le manque, l’ivresse, les overdoses. Il connaît les viols et les coups, la haine de soi, le mépris et les insultes ; les nuits blanches, le néon des hôpitaux, la froideur des cellules. « Tant que y a du noir y a de l’espoir » Des gueules de punk, des tronches de fatigué.es. Queers of despair. » Alors j’écris un truc plus à l’arrache pour ce zine parce que y avait des choses chouettes dans cette cérémonie. Déjà, le croque-mort sapé en costard qui nous dit « Bonjour mesdames et monsieurs les schalgs », ça tuait. Puis le fait qu’on soit beaucoup là, à se parler ou pas, avec nos pires dégaines de punk, de scandales. Franchement, les gens savaient pas trop si y avait un concert de hardcore dans une cave ou la réouverture d’une maison close pas loin. Ça cassait bien le décor. Entre deux mif’ friquées qui venaient enterrer leur arrière grande tante. Le fait que l’adelphe ait pu causer avec les darons avant, et que les daron.nes aient respecté ses demandes, a permis que ça se...

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Santé / Soins

Semaine SDP (Support. Don’t Punish) week

Du 19 au 28 juin, des actions locales se multiplient en Belgique dans le cadre de la Support. Don’t Punish Week ✊ Ateliers, ciné-débats, rando militante, actions de sensibilisation : rejoignez le mouvement pour des politiques drogues plus humaines. 📍 Le point d’orgue ? Un afterwork festif le 26/06 à Bruxelles ! Plus d’infos 👉 www.supportdontpunish.be Le 26 juin marque la Journée internationale des Nations unies contre l’abus et le trafic de drogues. Historiquement, cette date a été détournée par les gouvernements pour vanter les « succès » de politiques répressives, glorifiant la violence et la punition au détriment des droits humains. Qu’il s’agisse de déclarations guerrières, de communiqués sur des saisies spectaculaires ou même d’exécutions publiques, la « guerre contre la drogue » s’est souvent traduite par une théâtralisation macabre, pénalisant l’usage et les usager·ères. En réaction à ce discours culpabilisant et stigmatisant, la campagne internationale Support. Don’t Punish est née en 2013. Son axe fondamental est de créer un environnement propice à des politiques drogues fondées sur la promotion de la santé et le respect des droits humains. Plus spécifiquement, la campagne vise à inscrire la Réduction des Risques à l’agenda politique. Pour y parvenir, elle renforce la mobilisation des communautés touchées et de leurs alliés, ouvre le dialogue avec les décideur·euses et sensibilise les médias et le grand public.

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Queer / LGBTQIA+

WORKSHOP CREATIVE BODY EN

‘Creative Body’ is a movement-based practice which combines somatic practices, such as Skinner Releasing and Klein technique, with contact dance/partnering and massage. Workshop proposed and directed by Marco Torrice and Csaba Molnàr. CREATIVE BODY During the workshop, a series of exercises are presented, first in couples (then later, in group), where one person “uses” the other person’s body to stimulate a series of states : grounding, opening, lengthening, softening, and activation. Within the same exercise, the roles of the executors are equal, meaning both in the couple are giving and receiving at the same time, as to balance our ‘giving/receiving flow’ in such a way that what is good for one is also good for the other. ‘Creative Body’ is a moment of care for ourselves through the other and vice versa, open to all sorts of body practice enthusiasts and amateurs, to reimagine physical intimacy, explore our capacity to connect, touch, and be touched. IMPORTANT : The workshop of 3 hours will take place at ULTIMA VEZ (Rue des Etangs Noirs 97, 1080 Molenbeek-Saint-Jean). Please bring comfortable/training clothes. Places are limited and on a first registered, first served basis. To register, please send an email with your name and the title of the workshop to info@lagarconniereprod.com. Suggested fee : €15, payable to confirm your booking. Csaba Molnár began his professional training at the Budapest Contemporary Dance Academy, after which he completed a two-year program at P.A.R.T.S. in Brussels. Soon afterwards, he joined the Italian dance company Compagnia Virgilio Sieni, and in 2010 became a member of he Hungarian company Hodworks. He began working as a co-creator in the five-member collective Bloom ! (City, Tame Game, The End is Near), and later pursued a similar creative collaboration in the formation Dányi-Molnár-Vadas (Skin Me). As an ndependent choreographer, he has worked in association with Trafó House of Contemporary Arts, SÍN Cultural Centre in Budapest, and the Départs European network project. He produced two pieces (KITTY2012, Decameron). As an artist in residence, he worked with the students of the Budapest Contemporary Dance Academy (Merriment) and created a piece for the EN-KNAP Group (68). He participated in HOM at TanzMainz and Studio Alta. His own choreographic works include KITTY2012, Decameron, and The Ox. In the Sildenafilfairy project, in collaboration with Marcio Kerber Canabarro, they create performances (Tropical Escape, EYE Candy, Winter Journey). Marco Torrice works as a dancer, performer, choreographer, and teacher. He moves between physical theatre, contemporary dance, and street dance. He is often inspired by how physical and non-physical impulses arise, transform, and collide, and how the body negotiates between instinct and choice, hesitation and action. Desire, pleasure, fear, and pain shape his artistic universe, not just as personal experiences or emotions to express, but as...

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Queer / LGBTQIA+

CLOSING PARTY 10 YEARS FESTIVAL HOMOGRAFÌAxGELATINA

To mark a decade since its founding in Mexico, we’re closing the festival in style with an unforgettable night at La Fabriek ! Together, Homografía and Gelatina are serving up a unique, high-energy closing party — and a dancefloor that won’t quit. Get ready to sweat, sparkle, and celebrate the night away to the freshest neoperreo, reggaeton, dembow, baile funk, and Latin club be Pour marquer le dixième anniversaire de sa création au Mexique, nous clôturons le festival en beauté avec une soirée inoubliable à La Fabriek ! Ensemble, Homografía et Gelatina vous proposent une soirée de clôture unique et pleine d’énergie - et un dancefloor qui ne désemplit pas. Préparez-vous à transpirer, à briller et à faire la fête jusqu’au bout de la nuit sur les rythmes les plus frais du neoperreo, du reggaeton, du dembow, du baile funk et des clubs latins. HOMOGRAFÍA x GELATINA - CLOSING PARTY w/ SUGAARRBBABY, Orfigyal, Rara Ma Rabbia, Kathleen C, Ricky Corazón 📍LA FABRIEK Rue de la Petite-Ile 1A, 1070 Anderlecht 👉 SAT 28.06.25 - 22:00 > 06:00 EN La Garçonnière Prod. & Gelatina are thrilled to join forces to present… 🔥 HOMOGRAFÍA x GELATINA - CLOSING PARTY 🔥 Homografia.festival is a bold and boundary-pushing queer video and performance festival, celebrating 10 years of queer creativity and resistance in 2025. Gelatina_bxl is a vibrant queer Latinx party born in Brussels, championing the new Latin American scene. Its mission : to build an inclusive, safer space where everyone can dance freely to infectious Latin rhythms. Together, Homografía and Gelatina are serving up a unique, high-energy closing party — and a dancefloor that won’t quit. Get ready to sweat, sparkle, and celebrate the night away to the freshest neoperreo, reggaeton, dembow, baile funk, and Latin club beats. 💫 Care team : Osmose Collectif 🎟️ Tickets (collected money will fee the artistes from the festival) Early bird : 10 € Final Release : 15 € PROGRAM 22:00 - Hierogamie : To begin the night, Parallax & St Amant propose a ritualistic performance with intense live music and radical imagery, who explore human desire, intimacy, and vulnerability. 🎀 SUGAARRBBABY (Live) is a singer and songwriter from Mexico City, creating an alternative/urban sound with influences from emo, bimbo, trap, melodic pop, and Y2K aesthetics. 😈 Orfigyal a Madrid-born DJ, is known for her dynamic fusion of Reggaeton, Neoperreo and Deconstructed Club sounds. She has played stages across the underground and mainstream, including Boiler Room, Primavera Sound, BBK and Eurockéennes. 🦋 Rara Ma Rabbia takes you on a journey with every performance. Through her eclectic sets, mixing Latin American rhythms with futuristic sounds, she explores genres such as neoperreo, cumbia, cumbiatón, tribal, bass, among others. 🫦 Kathleen C is a queer Brussels-based producer & dj. His sets explore the edges of old-school house, progressive trance, percussive latin...

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Économie / Anticapitalisme

Projection en plein air au Jeu de Balle - Cinémardi présente Le parti du rêve de logement

La prochaine séance Cinémardi est un peu spéciale, elle aura lieu mercredi 25 juin et se fera en plein air sur la place du Jeu de Balle, Bruxelles 1000 Projection en plein air sur la place du Jeu de Balle Au programme : 20h30 : un beau repas préparé par Taki sur la place du Jeu de Balle 22h (quand il fera noir plus ou moins) : projection du film Le Parti du Rêve de Logement par le groupe ALARM, mis en scène par Peter Snowdon (français ss titres anglais) Ayant quitté leur ville natale en Belgique ou leur pays d’origine, des personnages traversent Bruxelles à la recherche d’un logement. Ils rencontrent refus, humiliations et escroqueries… De cette injustice vécue, naît l’idée de prendre la démocratie au sérieux en créant leur parti politique pour défendre le droit au logement pour tous. Ils sont loin de soupçonner le succès que le parti va connaître… Les membres du groupe ALARM sont co-auteurs de ce film mis en scène par Peter Snowdon* et tourné avec une petite équipe professionnelle. Dialogues improvisés devant la caméra, scénario régulièrement revisité et montage validé progressivement, une implication rappelant la scène finale du film « Au lieu d’être seulement des spectateurs, nous devenons des acteurs. » En 2001 des familles fondent le Groupe ALARM et lancent une action militante en faveur du DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS. Nous tenons à remercier chaleureusement l’équipe du festival Caillou pour nous avoir fait découvrir ce beau film. L’entrée est à prix libre pour supporter les prochains films ! Nous vous attendons nombreux.ses Merci de partager, À mercredi ! 🔥✊🐞

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25 août - 15h43 - Bure

Septembre Infini, des nouvelles du camp !

Les dernières infos pour être à jour sur le camp de Septembre Infini, près de Bure. On organise un camp TOUT LE MOIS de septembre 2025, à l’ancienne gare de Luméville près de Bure ! On en parlait déjà dans cet article avec un texte d’appel : https://bureburebure.info/events/event/septembre-infini/ Ici on vous met les dernières info pour que vous puissiez vous projeter un peu plus dans ce que va être ce grand rassemblement qui aura lieu tout septembre. Formulaire de préinscription : C’est facultatif mais ça nous aide. C’est aussi ici que tu pourras entre autre nous dire si tu as des besoins spécifiques : https://forms.42l.fr/apps/forms/GfYAGHkeQfmbcb6K Comment vous pouvez participer dès maintenant ? On a besoin d’aide pour plein de petites choses, notamment : – Diffuser les affiches et les flyers (lien de fin d’article) à imprimer en A4 recto-verso bord court + et en les distribuant. – Proposer de la programmation en envoyant un mail à septembreabure [at] riseup.net – Venir avec ton délicieux crew de cantine nous faire des plats (ou diffuser à tes potes qui aime trop faire à manger pour plein) – Rejoindre la team VSS/Ecoute Pour les deux derniers c’est encore plus super si vous pouvez nous envoyer un mail ou valider que viendrez rejoindre la team vss dans le questionnaire d’inscription Les nouvelles : On vous remets le lien d’un article qui est mis à jour sur où en est la gare légalement et comment avance le processus d’expulsion : https://bureburebure.info/risque_expulsion_gare/ La gare ne pourra pas être expulsé avant le début du camp, et c’est peu probable que toutes les étapes soient faites assez vite pour être expulsable pendant le camp. En tout cas, le plus dissuasif c’est notre présence en nombre à la gare en septembre et dans les mois qui suivront ! Qu’est ce qu’on va y faire ? La programmation du camp sera structurée en semaines thématiques (même si bien sûr tout ne correspondra pas aux thèmes, et c’est tant mieux) : Semaine 1 : antinuke & liens à d’autres luttes // Semaine 2 : inter-cantines & soin dans les luttes // Semaine 3 : expériences et pratiques d’occupations // Semaine 4 : c’est quoi la suite ? l’infini c’est juste après. Il y aura plein d’espace pour que vous puissiez venir avec des envies de discussions et d’atelier à mettre en place, donc ramenez vos potes et vos projets ! Et c’est pas obligé que ça soit en lien avec les thèmes des semaines ! Beaucoup de chantiers sont prévus, et il y aura de la place pour vos envies aussi (vous commencez a comprendre la rengaine). Parmis ces chantiers, il y a créer plus d’espace clos en dur sur la gare et améliorer la défense de celle-ci en général. Enfin il y aura des temps d’organisation et de vie quotidienne d’un lieu de lutte collectif, tout particulièrement un lieu expulsable : de l’automédia, des AG, des temps de commissions pour le quotidien… Il y aura 2 temps de bar par semaine (avec et/ou sans alcool). Il y a...

Ailleurs Ailleurs | Féminismes / Antipatriarcat |
Extrême-droite / Antifascisme

[Zine] Distrib CrashTest#6 + prépa #7

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #6 52 petites pages en Noir et Blanc Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. Le numéro 5 spécial SPORT est dès maintenant disponible en PDF à imprimer : PARTICIPER ? On un thème pour le n°7 c’est « Drogues » (au cas où ça te donne des idées) DEADLINE de la recolte du contenu le 13 Juillet pas de thème pour le n°8 Et tout ce qui est envoyé en retard sera publié en retard. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Commandez des pile de zines Print It Yourself (cf plus haut) Pouvez Distribuer, faire la promo du trucs, trouvez de nouvelles personnes qui pourraient aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyez vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Contrôle social / Répression

ATELIER ECHOES OF RESISTANCE

Une exploration artistique du droit de manifester à travers le son et le mouvement. Are you an activist and want to artistically explore the right to protest and its various forms of repression ? Bascule is offering a workshop on protest, repression, and creative resistance. A space to reflect, move, and create together. Tu es militant.e et tu veux explorer artistiquement le droit de manifester et ses différentes formes de répression ? Bascule offre un atelier sur la manif, la répression et la résistance créative. Un espace pour réfléchir, bouger et créer ensemble. À partir du récent rapport d’Amnesty International sur la répression du droit de manifester en Europe, on utilisera des outils du théâtre de l’opprimé (en collab avec le collectif artivist barcelonais Los Autogestionados) et des discussions collectives pour explorer comment la manif s’incarne dans nos corps. Au programme : → Échanges autour du droit à la manif et sa répression. → Exercices de mouvement et théâtre de l’opprimé. → Participation (anonyme) à un projet créatif : une installation vidéo et une pièce sonore sur la résistance. Quand ? Dimange 22 juin, de 10h à 15h. Où ? Rue des Tanneurs/Huidevettersstraat 137-139, 1000 Brussels Pour qui ? Ouvert.e à tout type de militant.e Gratuit avec déjeuner offert sur place. Lien d’inscription ici. Places limitées. Ce projet est financé par le Art Rights Truth Project. EN : ECHOES OF RESISTANCE : Exploring Protest through Sound and Movement Are you an activist who wants to explore the right to protest and its forms of repression in an artistic way ? Bascule offers a free workshop on protest, repression and artistic resistance. An invitation to reflect, move, and create together. Considering the shrinking space for protest across Europe, the workshop brings together tools from improv theatre (collab with barcelona based artivist collective Los Autogestionados) and collective discussions to explore how protest lives in the body. What to expect ? → A space to share and learn about protest rights → Movement and theatre exercises → Contribution to a creative process (anonymized) — voices, sounds, gestures — shaping a video installation and sound piece When ? Sunday 22nd of June, 10am-3pm. Where ? Rue des Tanneurs/Huidevettersstraat 137-139, 1000 Brussels. 10am-3pm. For whom ? Any type of activist is welcome to join ! Vegan lunch provided. Free of charge. Registration link here. Limited spots.This project is funded by the Art Rights Truth Project.

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Racismes / Colonialismes

[Projection] One. Two. Three - avec Vincent Meessen

Ce lundi 16 juin, l’assemblée de lutte en solidarité avec le Congo vous invite à une projection de One.Two.Three, un incroyable film qui explore la participation méconnue de révolutionnaires congolais au mouvement de l’Internationale situationniste en mai 68. Le film sera suivi d’une discussion avec son réalisateur Vincent Meessen. Rendez-vous à 19h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1, 1000 BXL) ! « Un spectre hante le monde : l’Internationale situationniste ». C’est par cette allusion à la première phrase du Manifeste du parti communiste que l’Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire et dernier mouvement international d’avant-garde de la modernité occidentale, s’est inscrite de manière provocante dans l’histoire à venir. L’Internationale situationniste a laissé une empreinte aussi radicale qu’indélébile sur le monde des idées et des formes. Elle a fondamentalement changé la compréhension de la relation entre l’art, la politique et la vie quotidienne, par son rôle instrumental et décisif lors des événements de mai 68, et par sa critique et son détournement des formes du spectacle marchand. Honni, l’art a été sa première cible, et nous savons que depuis lors, les artistes ont continué à débattre et à se battre avec cet héritage critique. Dans One.Two.Three, Vincent Meessen commence par contourner le piège de la mythologie situationniste, qui consacre Guy Debord comme héros et épicentre d’une révolution. Au contraire, l’ouvrage revisite une partie de l’histoire de ce mouvement qui avait été ignorée jusqu’alors. Le point de départ est la découverte, dans les archives du situationniste belge Raoul Vaneigem, des paroles d’un chant contestataire que le situationniste congolais Joseph Mbelolo Ya Mpiku avait composée en mai 1968. En collaboration avec Mbelolo et de jeunes musiciennes de Kinshasa, du producteur musical Vincent Kenis (Congotronics), Meessen a produit une nouvelle interprétation de la chanson. La représentation cinématographique fragmentée de l’œuvre offre une traduction spatiale de cet arrangement collectif de subjectivités. Le labyrinthe multicolore d’Un Deux Trois, le club de rumba qui a abrité le célèbre orchestre OK Jazz de Franco Luambo, figure emblématique de la modernité artistique au Congo, offre un cadre idéal pour une dérive musicale. Sur fond de rumba congolaise, genre populaire et hybride par excellence, d’architecture vernaculaire menacée et de rhétorique révolutionnaire du passé, le film met en musique le récit de rencontres inattendues et l’une des formes qui en est issue : la chanson de Mbelolo. Transformé en espace expérimental par des musiciennes qui, au fil de leurs pérégrinations, tentent de s’accorder les unes aux autres, le club devient une chambre d’écho des impasses de l’histoire et des promesses inachevées de la théorie révolutionnaire. Et tandis que Mbelolo Ya Mpiku redécouvre la chanson qu’il avait perdue, des soulèvements populaires éclatent à Kinshasa juste à l’extérieur des murs...

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Écologie

Soirée antinucléaire - Microfissures

Lancement de la brochure antinucléaire Microfissures et projection du documentaire La colère dans le vent Jeudi 26 juin au Bosch nous vous proposons une soirée autour de la thématique du nucléaire. Ouverture des portes à 18h30 Prix libre 19h - Présentation de la brochure Microfissures sur le nucléaire en Belgique La Belgique compte 2 centrales nucléaires, quelques missiles états-uniens, projette d’enfouir des déchets radioactifs pour au moins 100.000 ans, abroge la loi de sortie du nucléaire, investit dans des projets de recherches.... On est un petit groupe antinuke de non-spécialistes qui se sont dit que ça méritait d’en parler davantage ! Contre le nucléaire et son monde, pour comprendre l’histoire de la nucléarisation de la Belgique et son lien avec l’histoire coloniale et qui sont les acteurices actuelles Présentation du projet d’infokiosque mobile de fanzines sur le nucléaire °*°*°* Pause soupe *°*°*°* 20h30 - Projection du documentaire « La colère dans le vent » d’Amina Weira (Vrai vrai films, 2016, Niger, 54min) "Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il va dépoussiérer ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à mon père, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs qui ont certainement leur mot à dire."

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Extrême-droite / Antifascisme

PALESTINEGUILLAUME MEURICE CENSURÉ À UCCLE

La commune d’Uccle qui prévoyait d’accueillir dans son centre culturel le spectacle de l’humoriste français Guillaume Meurice, l’a finalement écarté de sa programmation. Cette décision a suscité de vives réactions dénonçant « Une ingérence politique inacceptable« . Guillaume Meurice, explique : « C’est le directeur du centre culturel qui nous avait contactés il y a des mois pour nous programmer. Ce sont eux qui avaient fait la démarche. Ce spectacle n’a rien à voir avec les polémiques qui m’ont touché. D’ailleurs, c’est loin d’être le premier spectacle que je joue. Mais c’est par contre la première fois de ma carrière que je me retrouve déprogrammé. Ce n’est jamais arrivé en France, ni en Belgique. Avec Uccle, c’est une première« . La commune d’Uccle tente de nier la censure, mais les faits sont là : il s’agit d’un choix partisan et pro-israélien. La commune d’Uccle et son bourgmestre, Boris Dilliès (MR), justifient cette décision en expliquant vouloir éviter « des troubles à l’ordre public » : un motif vague et sans fondement qui, dans le cadre d’un spectacle humoristique, parait peu convaincant pour ne pas dire complètement démesuré. Olivia Bodson (MR), présidente du Conseil d’Administration (CA) du Centre Culturelle et élue sur la liste du Bourgmestre, justifie maladroitement la décision politique « Puisque la situation géopolitique pour l’instant est compliquée avec Israël. Or, monsieur Meurice a fait une blague à l’époque qui a fait polémique, sur Netanyahou. Blague qui lui a d’ailleurs valu son renvoi de la radio France Inter. On ne veut prendre aucun risque. Au centre culturel, est-ce qu’on va prendre le risque de se retrouver avec une étiquette qui pourrait éventuellement être vue comme ayant pris un parti dans ce conflit ?«  Pour rappel, un tribunal du travail français s’était prononcé à la suite de licenciement de France Inter de Guillaume Meurice en juin 2024, et avait estimé que ce licenciement avait eu lieu “sans cause sérieuse”. Le centre culturel prétend ne vouloir prendre « aucun risque » et ne pas vouloir « [d’] étiquette« . Pourtant, sa décision de censurer Guillaume Meurice est plutôt radicale, et lui colle, de fait, une étiquette pro-israélienne, et ce après 600 jours de génocide. De quoi et de quelles étiquettes le MR et la commune d’Uccle ont-ils peur ? D’inviter un humoriste qui s’est exprimé publiquement contre un génocide en cours ? Cette décision, de la part d’un représentant du MR, est dans la continuité des déclarations et prises de position des membres du MR et de ses représentant·es par rapport au génocide en cours en Palestine. En particulier Georges-Louis Bouchez ou encore les adhérent·es du centre « Jean Gol » prétendent mieux comprendre et connaitre la situation à Gaza que des institutions internationales, comme l’ONU, Amnesty, et la Cour Pénale Internationale. Or, les études de ce prétendu centre de recherche ont déjà été disqualifiées, notamment par le politologue Pascal Delwit qui dénonce...

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Extrême-droite / Antifascisme

Performance artistique citoyenne pour la Palestine et speech de Rima Hassan

Nous avons le plaisir de vous présenter et d’accueillir le collectif ANAA de Montreuil France ici à Bruxelles pour une performance artistique citoyenne. Et nous avons l’honneur d’avoir comme invitée Rima Hassan pour une prise de parole. C’est une grande joie pour UPP-unies pour la Palestine de collaborer avec un collectif français et de combiner nos forces pour le peuple palestinien ici en plein cœur de l’Europe. Date : 10/06 Ou : 13H - rond point Schuman performance   : 19H – La Bourse performance + speech Rima Hassan Présentation du collectif ANAA Face au premier génocide live de l’histoire de l’humanité. Face au gris sale du silence, monstre insoutenable. Face à l’urgence d’un réveil massif et brutal de notre humanité endormie dans le ronron nauséeux du système dominant, parasite, extractif, expansif et in fine toujours génocidaire. Inventons d’autres formes de combat. L’art en est une. MONNAIE-HUMANITÉ. GAZA, performance artistique citoyenne du collectif ANAA de Montreuil (France). 21 dessins sur des billets de 1 dollar à partir d’images et de vidéos live du génocide en cours et du projet Gaza 2035, immense centre commercial sans politique imaginé par Netanyahou pour remplacer Gaza. Ces dessins créent au sol un espace déplié de 200 m2. Un texte est dit, légendes factuelles des images. De très grands porte-voix font circuler la voix dans tout le territoire de la performance, à l’intérieur et à l’extérieur, ils portent la parole de celles et ceux qui ne l’ont pas. Puis, à la fin, un chant choral : Mawtini, l’hymne palestinien de 1934 suivi de L’Appel juif international contre le génocide à Gaza.

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[Zine] Le Seum n°12 est sorti !

Le seum est un petit journal anarchiste-communiste (ou l’inverse ah ah) gratuit et distribué partout où des camarades sont motiv’ pour le faire. Ici, vous trouverez le lien du dernier numéro et l’édito ! Le seum va sur ses 5 ans. On a commencé tout feu tout flamme, entre deux confinements mais encore porté par l’élan des GJ – on voyait se lever à l’horizon de tous les continents de nouveaux soulèvements. Et si on devait résumer le propos du canard depuis, ce serait : souffler sur des braises brûlantes. Et, avec d’autres, on a soufflé. Mais cela n’a pas suffit, pas pour le moment. Et la période est au reflux, à la contre-révolution, la guerre, la catastrophe. Notre époque est marquée par cette chute vertigineuse des possibles tolérables par le régime capitaliste ; toutes les probabilités sont contre nous. En ultime conséquence, les capitalistes états-uniens montent des plans pour se réfugier sous terre dans des bunkers ou partir sur Mars tandis que le parti communiste chinois nous promet 100 000 ans de servitude industrielle. Mais dans ce journal, nous ne nous résignerons pas au règne du probable. Un petit doigt nous dit qu’il ne recouvre pas le réel, qu’il existe une force absente de ces calculs mécaniques. Un camp sur lequel personne ne mise un centime – et à juste titre, car si nous gagnons, c’en est fini de l’argent. L’improbable victoire des prolétaires, des gilets jaunes, des perdantes, des zéros. Et c’est la seule voie de sortie. Et quand on fera le compte enthousiaste de notre temps pour ceux qui encore ne sont pas nés, mais qui s’annoncent avec un visage plus généreux, nous seront les gagnants nous qui avons le plus souffert de lui. Car être en avance sur son temps c’est souffrir beaucoup de lui Mais c’est beau d’aimer le monde avec les yeux de ceux qui ne sont pas nés encore Et splendide de se savoir déjà victorieux alors que tout autour de soi est encore si froid et si sombre Écrivait un poète révolutionnaire du Guatemala, Otto René Castillo, il y a plus d’un demi-siècle… Bonne lecture ! Le journal est disponible en pdf ici.

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[brochure] La fable du chardon et du bouquet

Chardon a le seum. À mesure qu’elle étend son regard autour d’elle, elle ne constate qu’injustice, exploitation et désolation. Une énième loi sécuritaire, de nouvelles personnes noyées en Méditerranée, une femme violée toutes les dix minutes, et des milliards d’animaux en cage. Elle a le seum, et bien l’intention d’en découdre avec ce monde qui la fait gerber. Alors elle et ses potes commencent à traîner dans le milieu squat/anarchiste/féministe/anti-autoritaire ; un joyeux bordel qui ne prend pas le temps de se définir et qui bouillonne de réflexions comme de propositions concrètes pour nourrir leurs envies d’agir. Au fil de ses aventures, Chardon entend, et constate, que le pouvoir qu’elle exècre tant existe aussi entre elle et son entourage, qu’il n’est pas l’apanage des institutions, mais qu’il est tristement reproduit dans leur milieu, et dans les relations qu’elle construit. Qu’elle le subit par endroits, et qu’elle le fait subir à d’autres. Alors elle a d’autant plus le seum. D’abord envers ses potes mecs surtout, même si elle apprend vite que les choses sont plus complexes. Chardon est une meuf blanche, mais elle pourrait être brune, neuroatypique ou non, cis ou non binaire, classe moyenne ou prolo, elle se retrouverait quoi qu’il en soit quelque part dans la chaîne alimentaire des oppressions systémiques : en position d’être opprimée par certain.es, et d’en opprimer d’autres. Alors au seum qu’elle construit envers les personnes qui ne veulent pas entendre parler d’oppressions systémiques, ou qui n’en font pas assez, s’ajoute une envie d’être elle–même attentive aux dominations qu’elle reproduit. Elle apprend à nuancer ses propos, à ne pas voir tout noir ou tout blanc. Elle se veut cohérente, et ses aspirations anti-autoritaires la poussent, logiquement, à ne pas vouloir faire partie du camp des oppresseurs. Alors elle lit beaucoup sur le sujet, et apprend qu’elle a des privilèges, liés à sa naissance ou à son parcours de vie, et qu’il convient d’en faire quelque chose, si elle se veut juste et cohérente. Elle apprend aussi qu’elle peut être l’alliée de certaines luttes, et que c’est aux premier.es concerné.es de décider ce qui est pertinent à faire ou à dire pour lutter contre leurs oppressions propres. Tout cela lui semble bien logique, bien qu’un peu catégorique. Elle voit bien d’où vient cette idée, et fini par la faire sienne, même si le fait que certaines personnes ne puissent pas donner leur avis la met aussi mal à l’aise. Mais elle a elle-même constaté la quantité de relou.es donneur.euses de leçons qu’il faut bien pouvoir faire taire. Chardon décide alors qu’elle sera une bonne alliée, en plus d’être actrice d’une lutte plus générale contre les institutions, et le sexisme. Elle découvre le concept d’appropriation culturelle, coupe ses dreads et questionne ses activités, comme le yoga ou le massage chinois. C’est vrai qu’en tant qu’occidentale elle n’est pas vraiment légitime à pratiquer des activités que sa culture...

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Arts / Créations

Rivière De Feu – Soirée De Soutien À L’association Chardons Bleus

“Rivière de Feu” est une performance artistique et militante née du vécu de Rosa Yeshe et Ricardo Mendes, demi-frère et demi-sœur, tous deux survivants de la dérive sectaire belge Ogyen Kunzang Choling (OKC), fondée par le pédocriminel Robert Spatz. Rosa Yeshe est née au sein de la communauté Ogyen Kunzang Choling (OKC), une dérive sectaire bouddhiste tibétaine fondée par le belge Robert Spatz alias Lama Kunzang. Élevée dans le Château de Soleil, au cœur des Alpes de Haute Provence, elle grandit dans un monde clos, bercée par les dogmes et l’endoctrinement. Physiquement sortie de l’OKC en 2016, elle comprend que la véritable libération est intérieure. Anxiété, dissociation, douleurs diffuses : les séquelles d’un traumatisme complexe de développement s’expriment dans son corps. Rosa entame alors un long chemin de reconstruction, explore les théories du traumatisme, et trouve dans l’art-thérapie une voie de transformation. RIVIÈRE DE FEU est le fruit de ce processus : une performance poétique et sensorielle où mots, images et sons tissent le récit d’une guérison en cours, d’une psyché qui recolle ses morceaux. C’est un acte de mémoire, un cri intime devenu acte artistique et politique. Une invitation à écouter, comprendre et réparer. En ouverture, Ricardo Mendes, demi-frère de Rosa et figure centrale de la lutte pour la justice des victimes de l’OKC, apporte un éclairage essentiel. Son témoignage revient sur l’enfance brisée, les procédures judiciaires en Belgique (condamnation de Spatz en 2022) et l’instruction ouverte en France. Cofondateur de l’initiative de Justice OKCinfo et de l’association Chardons Bleus, il agit pour que plus jamais l’impunité ne triomphe du silence des victimes. Contexte : Video, Podcast, Documentaire sur le site de l’association des parties civiles https://chardonsbleus.org/actualites/ Programme 19h30 – Ouverture des portes 20h – Projection & témoignage : OKC, dérives sectaires et justice – avec Ricardo Mendes 21h – Performance de Rosa Yéshé et musique live de Banal Entrée : prix libre et conscient L’entièreté des fonds seront versés à l’association pour aider les victimes dans leur quête de justice Lieu aux Ateliers MOMMEN Rue de la Charité 37, 1210 Saint-Josse-ten-Noode

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