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Santé / Soins

Campagne Alarm Phone Solidarité

AlarmPhone a besoin d’argent, soutenez AlarmPhone ! Bonjour à toutes et à tous, Nous sommes l’équipe qui lève des fonds, en France, pour le réseau AlarmPhone que vous connaissez bien. Comme vous le savez, AlarmPhone c’est beaucoup d’activites, de travail, de compétences et d’intelligences gratuites, mais c’est aussi pas mal d’argent... Notamment depuis quelques années, nos frais téléphoniques - une des dépenses majeure du réseau - sont en constante augmentation : en 2020 : 28900€ en 2021 : 54800€ en 2022 : 143800€ En 2023, la minute de communication avec un téléphone satellite est d’environ 8 euros ! En 2023, AlarmPhone assume près de 400 euros par jour de frais téléphoniques Depuis 2014 AlarmPhone ne fonctionne que grâce aux dons privés. AIDEZ-NOUS À POURSUIVRE NOTRE TRAVAIL ET PARTICIPEZ À NOTRE CAGNOTTE : https://www.helloasso.com/associations/alarmphone-solidarite Chaque don compte, merci ! Pour diversifier nos ressources, nous tentons le modèle Lilo, un moteur de recherche (comme google, duckduckgo etc.) qui reverse l’argent de vos clics vers le projet de votre choix. L’idée c’est que vos recherches sur internet rapportent de l’argent à des projets que vous pouvez désigner comme bénéficiaires. Ici vous pouvez voir la page de description de l’association Alarmphone Solidarité et installer Lilo pour reverser vos « gouttes » : https://www.lilo.org/alarmphone-solidarite/ L’appel à faire tourner est en PJ ou à retrouver ici : https://expansive.info/IMG/pdf/campagne_ap_solidarite.pdf https://alarmphone.org/fr/ https://www.facebook.com/watchthemed.alarmphone/ https://twitter.com/alarm_phone Soutenez les personnes en détresse aux frontières de l’Europe - Faites un don à Alarm Phone ! Lecture À bientôt dans la lutte !

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Racismes / Colonialismes

Kit militant : Se mobiliser contre le génocide en cours à Gaza

Depuis plus de deux semaines, l’occupation israélienne a lancé une terrible offensive militaire sur Gaza faisant des milliers de victimes civiles palestiniennes. Tout cela est rendu possible par la complicité des puissances impérialistes occidentales qui apportent à Israël un soutien « inconditionnel » et une aide économique et militaire. Face à cette situation, nous pouvons être acteurs de la solidarité internationale qui doit pouvoir jouer un rôle indispensable pour imposer l’arrêt de l’attaque sioniste sur Gaza. Que ce soit à utiliser durant les manifestations ou dans votre quartier, nous proposons ce kit militant afin que chacun puisse se mobiliser là où il se trouve. Affichez votre solidarité ! Utilisez ces affichettes à disposer dans votre quartier, hall d’immeuble ou dans votre université (à imprimer en A4 ou A3) « Stop au blocus de Gaza et aux bombardements » « Israël assassin – France complice » « Vive la lutte du peuple palestinien » « Soutenir la Palestine n’est pas un crime » Commandez en ligne nos stickers et flyers Participez à une collecte de soutien ! En dépit du blocus total de Gaza, nous vous invitons à participer à cette collecte en ligne. Les fonds seront acheminés dès que possible à l’hôpital Al Awda situé au Nord de Gaza Utilisez cette affichette pour inviter vos voisins à y participer Rejoignez la campagne de boycott d’Israël ! Afin de soutenir le peuple palestinien, nous vous invitons à boycotter les entreprises israéliennes et internationales qui soutiennent l’économie de l’occupation et de la colonisation. Liste des principaux produits à boycotter Différents visuels à utiliser sur les réseaux sociaux

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Guerre / Antimilitarisme

Appel à soutenir Yurii Sheliazenko objecteur de conscience ukrainien

La logique visant à mettre fin au conflit russo-ukrainien par un cessez-le-feu, afin d’engager des pourparlers diplomatiques et de miser sur des traités de paix entre les belligérants (la logique défendue par les pacifistes) n’est pas populaire et n’a pas bonne presse. Nous constatons que les décideurs des pays européens et états-uniens, les plus gros exportateurs d’armes en Ukraine, favorisent plutôt la voie martiale en soutenant l’Ukraine par l’envoi de matériels militaires de plus en plus lourds et dévastateurs. Cette voie belliqueuse, bien qu’elle repose sur le droit à l’autodétermination des peuples, est tout à fait légale du point de vue du droit international, suite à l’agression de l’armée russe. Néanmoins, nous devons réfléchir à savoir si elle constitue la meilleure stratégie pour la préservation des vies humaines et de la biodiversité.. En Ukraine, critiquer la propagande va-t-en-guerre, qui met la solution de la fin du conflit sur une victoire et un repli de la Russie, peut même s’avérer dangereux. Yurii Sheliazenko en est la preuve vivante. Ukrainien, objecteur de conscience, pacifiste, défenseur des droits de l’homme et secrétaire exécutif du mouvement pacifiste ukrainien, a été placé en résidence surveillée à Kiev le 15 août par les autorités ukrainiennes, car il est accusé à tort de « justifier l’agression russe ». Avant son arrestation, Yurii avait envoyé une déclaration du mouvement pacifiste ukrainien, le « Programme de paix pour l’Ukraine et le monde », au président Zelensky, ce qui a déclenché une enquête contre lui et l’a conduit à être placé en résidence surveillée. Yurii est un défenseur du droit à l’objection de conscience, ce qui ne plaît pas aux autorités ukrainiennes, d’autant plus que le gouvernement ukrainien a suspendu ce droit humain fondamental après l’agression russe de 2022. Il convient de noter que ce droit prend tout son sens en temps de guerre, car il s’oppose notamment à la propagande patriotique de recrutement militaire. Ce pacifiste dérange et il a opté d’aller jusqu’au procès pour se faire entendre et rétablir la justice. L’Union européenne n’a pas encore pris de décision au niveau du Conseil et de la Commission concernant l’accueil des objecteurs de conscience, qu’ils soient ukrainiens, russes ou biélorusses. Par contre, le Parlement européen a voté le 16 février 2023 une résolution qui contient le paragraphe suivant : « déclare sa solidarité et son soutien aux personnes courageuses de Russie et de Biélorussie qui s’expriment contre la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine ; demande que les États membres offrent protection et asile aux Russes et aux Biélorusses persécutés pour s’être exprimés ou avoir protesté contre la guerre, ainsi qu’aux déserteurs et aux objecteurs de conscience russes et biélorusses ». En ce qui concerne la Belgique, la situation n’est pas claire, mais le BEOC (Bureau européen de l’objection de conscience) et d’autres associations défendant l’objection de (...)

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Ça commence sur ton lieu de travail

Rasmus Hästbacka, du syndicat suédois SAC, suggère comment organiser des lieux de travail grands et complexes, en prenant l’exemple d’une université. Article traduit de l’anglais par les IWW Bruxelles. Une version différente de cet article a été publiée précédemment en suédois. Rasmus Hästbacka est avocat et membre de la section locale d’Umeå du SAC depuis 1997. Les travailleur·ses suédois·es [européen·nes] et américain·nes sont confronté·es à des problèmes très différents, mais en même temps très similaires. Le problème aux États-Unis est que la plupart des travailleur·ses n’appartiennent pas à des syndicats et ne peuvent donc pas utiliser les syndicats comme ressource et outil pour défendre leurs intérêts. En Suède, le problème est que la plupart des travailleur·ses appartiennent à des syndicats qui sont tellement dysfonctionnels qu’il est difficile, voire impossible, de les utiliser comme ressource et outil. J’ai déjà écrit un article sur les raisons pour lesquelles les syndicats suédois sont nuls, je ne vais donc pas me répéter ici. En Suède comme aux États-Unis, je pense que nous pouvons donner un nouveau souffle au mouvement syndical en formant davantage d’organisateur·ices qui ont une idée claire de ce qu’ils et elles peuvent faire sur le lieu de travail, chaque semaine, mois après mois. Pour moi, l’organisation consiste à ce que les collègues de travail développent et utilisent leur force collective de manière systématique. En s’inspirant du livre Secrets of a Successful Organizer de Labor Notes, un tel plan peut être divisé en quatre phases comme suit : 1. Cartographie et conversations personnelles 2. Élaboration d’un plan d’action 3. Action collective 4. Évaluation Cartographie et conversations en tête à tête La première phase consiste à cartographier le plus grand nombre possible de départements et d’unités et à avoir des conversations en tête-à-tête avec ses collègues. Ces entretiens sont réalisés par les membres qui travaillent dans les unités, et non par des organisateur·ices externes. En fin de compte, vous avez besoin d’une liste de tou·tes les employé·es de l’unité à organiser. Organisez des réunions pendant votre temps libre. S’il faut du temps pour passer en revue le personnel, prenez le temps qu’il faut. L’objectif est de trouver de bonnes questions d’organisation dans chaque endroit et de trouver des leaders informel·les ou naturel·les. Il s’agit d’employé·es qui ont de l’influence parce qu’ils et elles jouissent de la confiance de leurs collègues. Les auteur·ices de Secrets of a Successful Organizer définissent les caractéristiques d’une bonne question d’organisation : L’ampleur : la question intéresse de nombreux employé·es ; La profondeur : la question les engage fortement ; La question peut être gagnée grâce à la pression exercée par les travailleur·euses ; ET L’action collective prévue a de bonnes chances de rendre le collectif encore plus fort. Notez les questions relatives au lieu de...

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Contrôle social / Répression

« No Trace Project » - Ressources utiles pour la sécurité militante

Le Counter-Surveillance Resource Center devient le No Trace Project. Ce site très riche rassemble les études et publications relatives à la sécurité militante (téléphone, ADN, étude des textes etc.) et répertorie, photographies à l’appui, les différents dispositifs d’espionnages trouvé par les militants dans leurs véhicules, domiciles ou locaux. No Trace Project Pas de trace, pas de procès. Un ensemble d’outils pour aider les anarchistes et autres rebelles à comprendre les capacités de leurs ennemis, saper les efforts de surveillance, et au final agir sans se faire attraper. Ressources Base de données de brochures, textes et autres médias à propos de surveillance et de sécurité opérationnelle. Le but est d’aider les anarchistes et autres rebelles à acquérir une compréhension pratique de la surveillance à laquelle ielles peuvent être confronté·e·s dans leurs luttes et dans leurs vies. Les ressources qui sont faciles à comprendre et rédigées par des ami·e·s sont privilégiées. Pour consulter les ressources, cliquez ici. Ears and Eyes Ears and Eyes est une base de données recensant les cas de dispositifs de surveillance physiques (microphones, caméras, balises GPS…) dissimulés par les agences de maintien de l’ordre et les agences de renseignement pour surveiller des personnes ou des groupes engagés dans des activités subversives. Pour consulter la base de données Ears and Eyes, cliquez ici.

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Médias

Stuut.info relayé automatiquement vers Mastodon, Telegram, flux rss et iCal

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Guerre / Antimilitarisme

Guerre de Classe 15/2023 : La voix de la colère se fait entendre en Iran

le nouveau bulletin n°15 du groupe Tridni valka # Class War # Guerre de Classe La voix de la colère se fait entendre en Iran Une fois de plus, les yeux des militants communistes du monde entier se sont tournés vers l’Iran, en tant que champ de bataille du gigantesque bouleversement prolétarien, un autre dans la série de confrontations de classe qui a secoué l’Iran et la région environnante au cours de la dernière décennie. Téhéran, le 16 septembre 2022 – Mahsa Amini meurt après avoir été arrêtée et brutalement battue par la police religieuse iranienne, accusée de ne pas porter son foulard conformément à la loi stupide de l’islam. L’une des nombreuses idéologies imposées par la classe dirigeante afin de cimenter en nous la fausse conscience de la communauté interclasse – la religion ; dans ce cas, l’une des variantes du conte de fées abrahamique sur l’homme invisible vivant dans le ciel. La révolte qui s’en est suivie, contre le système iranien d’apartheid sexuel et l’appareil d’État employé pour le mettre en œuvre, en tant qu’expression particulière de la violence de l’État, a déclenché le vaste mouvement prolétarien qui s’est répandu dans tout le pays, attaquant sur tous les fronts les fondements idéologiques, sociaux et économiques de la société bourgeoise sur le territoire de l’Iran. Certaines des tâches que ce mouvement a assumées, bien que de manière insuffisante et incomplète, comme la tâche d’identifier et d’attaquer les points stratégiques de l’infrastructure de l’État, de désarmer les forces répressives et de s’armer, etc. font partie des tâches que le prolétariat devra assumer dans la phase insurrectionnelle de la révolution communiste mondiale. Si le meurtre de Mahsa a été l’étincelle du mouvement et la révolte des femmes prolétaires contre le voile le souffle qui a attisé les flammes, son carburant a été l’expression brutale de la domination du Capital sur le territoire de l’Iran – exploitation, misère, aliénation, guerre… et l’histoire de la lutte de notre classe contre lui. Une lutte difficile et violente avec des victoires et des défaites. Avec l’expérience de la camaraderie lorsque nous avons affronté le CGRI (les fameux « Corps des gardiens de la révolution islamique » ou Pasdaran) et la milice Basij dans des batailles de rue meurtrières, lorsque nous avons fait grève et paralysé pour un moment la machine inhumaine de l’exploitation capitaliste, lorsque nous avons discuté ensemble, organisé et planifié les stratégies de la lutte. Avec la joie apportée par le moment de la victoire, en brûlant un poste de police, une mairie ou une mosquée, en faisant trembler de peur les fonctionnaires du régime. Avec la haine et la colère brûlantes envers nos exploiteurs lorsqu’ils nous soumettent à leur horrible violence – fusillades, coups, torture, viol, emprisonnement, harcèlement, surveillance, lavage de cerveau, atomisation… Au moins depuis 2017, la société iranienne est dans un état d’agitation semi-permanent avec des (...)

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Médias

Appellisme & antiappellisme

La parution de l’Appel chez Divergences fait émerger à nouveau les débats autour de « l’appellisme », ce texte est le résultat d’une réflexion à plusieurs pour y voir clair. « Ce n’est pas en lisant un texte de 2005, l’Appel, que l’on comprendra l’utilisation en 2020 du mot appeliste. Je n’ai d’ailleurs jamais lu l’Appel comme beaucoup de personnes qui utilisent le terme appelistes. » Anonyme La parution de l’Appel chez Divergences fait émerger à nouveau les débats autour de « l’appellisme », un thème abondamment discuté dans les milieux radicaux. Même si l’appellisme est l’objet de nombreuses rumeurs et brochures, que l’antiappellisme structure les débats et arbitre plusieurs conflits ici et là, le sujet reste néanmoins un peu tabou. On en parle toujours à demi-mots, en prenant un air détaché ou ténébreux. Ce texte est le résultat d’une réflexion à plusieurs pour y voir clair et parce que tout cela nous paraît avoir les contours d’un mythe : d’un côté, nous avons entendu plein de choses farfelues sur les appellistes et de l’autre, les discours antiappellistes nous apparaissent incohérents et contradictoires. Les pires histoires entendues sur les appellistes Des récits terrifiants et incroyables circulent sur les appellistes, comme autrefois sur les juifs errants ou les monstres de la mer. On ne prend jamais le temps de les discuter politiquement. Le « CMDO » et les appellistes sont une élite qui contrôlent les luttes de l’intérieur. De la zad aux soulèvements de la terre en passant par les mouvements sociaux et le black bloc, partout où l’action politique dépasse l’horizon du groupe affinitaire, les appellistes sont accusés de prendre des décisions secrètes. CMDO, « comité pour le maintien des occupations », est le nom qu’un groupe de zadistes de Notre-Dame-des-landes s’est donné, en référence aux occupant.e.s de la Sorbonne de 68. Bien que le CMDO n’ai jamais vraiment eu grand chose de secret, les désaccords entre ce groupe et d’autres habitant.e.s de la zad en 2018 ont donné lieu à un véritable mythe. Il faut dire que cette période des expulsions à la zad est très embrouillée, que nous ne connaissons pas toutes les histoires qui s’y sont déroulées et que nous ne cherchons pas à établir une quelconque vérité (à laquelle nous ne croirions pas). Néanmoins, le mythe du CMDO—une minorité de stratèges qui aurait influencé la zad dans une mauvaise direction—nous semble faux : il est en contradiction avec toutes les analyses de ce qui à permis une victoire : la diversité des tactiques, la composition politique large et l’ancrage dans un territoire. Après 2018, le mythe s’est propagé : il sert par exemple de matrice idéologique pour disqualifier les soulèvements de la terre. La campagne de diffamation menée contre ce mouvement dans les milieux radicaux va de l’accusation de trahison politique à la dénonciation ad hominem. Ces attaques nous semblent dégueulasses puisqu’elles arrivent à un moment où les Soulèvements de la...

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Médias

Emeutes : filmer = balance, une fois de plus

À partir du 27 juin, date de la mort de Nahel lors d’un contrôle policier à Nanterre, et pendant les émeutes des jours suivants, la plateforme Pharos a reçu quelque 2 700 signalements : des vidéos de pillages, d’incendies ou de dégradations, repérés et dénoncés par des internautes sur cette plateforme du ministère de l’Intérieur. Émeutes après la mort de Nahel : 2 700 signalements ont été reçus sur la plateforme Pharos France Info, 28 août 2023 (extrait) Ces signalements ont permis l’interpellation de possibles émeutiers : 32 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines, dont certaines ont déjà été condamnées à des peines de prison ou placées sous bracelet électronique. Elles ont été repérées et identifiées grâce à des signalements de citoyens qui ont fait remonter au ministère de l’Intérieur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, montrant des images de magasins pillés, d’écoles ou de commissariats incendiés. Au total, une centaine d’enquêtes ont été ouvertes, notamment pour les faits les plus graves. En parallèle, la police nationale déclare avoir interpellé, depuis la fin des émeutes, 350 personnes partout en France, et ce chiffre doit encore augmenter dans les prochaines semaines puisque de nombreuses enquêtes sont encore en cours. On pourra notamment relire à propos des filmeurs (journaleux, gauchistes, alternos ou amateurs) de protagonistes d’actes illégaux : Tract : Adresse à celles et ceux qui veulent filmer en paix (Caen), 3 février 2021 Brochure : Dialogue imaginaire avec un-­e défenseur­-euse de l’image photographique d’individus (Paris), 2017 Commentaire déplacé : Quelle liberté ?(Paris), 2020 Illustration 1 : Un jeune de 14 ans interpellé pour l’incendie de la voiture d’un prof (Lormont), 2022 Illustration 2 : La répression s’organise suite à l’émeute (Bruxelles), 2021 image : émeute du 13 janvier à Bruxelles

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Écologie

Appel à l’action : 10 septembre 2023 – Journée internationale d’action contre l’OMC et les accords de libre-échange

20 ANS DEPUIS CANCUN : LEE CONTINUE À VIVRE ! NOUS SOMMES TOUS LEE, DANS CETTE LUTTE CONTRE L’OMC ET LES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ! Cela fait vingt ans que les politiques impérialistes, néolibérales et néocoloniales de libre-échange de l’Organisation Mondiale du Commerce ont conduit au sacrifice de l’un de nos dirigeants paysans aux portes de la réunion ministérielle à Cancun, au Mexique. Lee Kyung Hae, un petit agriculteur coréen, a pris la décision radicale de se sacrifier pour protester contre la situation désastreuse dans laquelle se sont retrouvés des milliers de paysans et paysannes après que leur pays a adopté les politiques de libre-échange de l’OMC. Dans ses derniers instants, il portait une bannière autour du cou avec les mots “WTO Kills Farmers” (L’OMC tue les agriculteurs.). Le sacrifice de Lee a transcendé le sort de tous les paysans et paysannes du monde entier ; l’hyper-mondialisation des années 80 et 90 a eu un impact dévastateur sur les communautés rurales du monde entier, les dépouillant de leurs terres, de leurs moyens de subsistance et de leurs marchés locaux. Lee Kyung Hae a donné sa vie pour exprimer les inquiétudes de millions de paysans et paysannes qui, comme lui, ont vu leur vie bouleversée par l’ouverture de leur pays, sous la bannière des réformes du marché, pour être ensuite submergés par la féroce concurrence internationale des pays riches inondant leurs marchés de produits bon marché, souvent produits dans des usines massives et des fermes industrielles à grande échelle. L’OMC a été le fer de lance de ces efforts visant à développer et à trouver de nouveaux marchés pour les sociétés transnationales et les agro-industries centrées dans les villes riches du nord global. Deux décennies se sont écoulées depuis ce jour tragique à Cancun, et les choses n’ont fait qu’empirer tant pour les personnes que pour la planète. L’Accord sur l’agriculture (AsA), qui constitue le cœur des politiques commerciales de l’OMC en matière d’alimentation et d’agriculture, continue de faire des ravages dans la vie des personnes. Au cours de ces 30 dernières années, La Via Campesina a constamment souligné les effets négatifs et dévastateurs des politiques de l’OMC sur la population et la planète. Chaque fois que l’OMC a convoquée ses réunions ministérielles pour faire avancer ces politiques néfastes, les groupes paysans organisés de La Via Campesina sont descendus dans la rue pour dénoncer les mensonges et les tromperies de l’OMC. Alors que l’Organisation Mondiale du Commerce entrait par la suite dans un état d’incertitude, de nombreux accords de libre-échange régionaux et bilatéraux ont commencé à proliférer, nombre d’entre eux ressemblant à l’Accord sur l’Agriculture, très nuisible. Ainsi, que ce soit avec ou sans l’OMC, le commerce mondial reste empêtré dans ces accords opaques, souvent négociés à huis clos sans consultation ni débats publics. Lors de la dernière réunion ministérielle à Genève en 2022, La Via...

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Contrôle social / Répression

“Digital Service Act” : la censure des réseaux à l’échelle européenne

Au mois de juillet, le commissaire européen Thierry Breton, grand patron, ancien ministre et proche de Macron, annonçait que dès le 25 août les réseaux sociaux seront forcés d’effacer immédiatement « les contenus qui appellent à la révolte ». Sous peine d’être tout simplement coupés sur le territoire. Il déclarait dans les médias : « Lorsqu’il y aura des contenus haineux, des contenus qui appellent par exemple à la révolte, qui appellent également […] à brûler des voitures, elles auront l’obligation dans l’instant de les effacer. Si elles ne le font pas, elles seront immédiatement sanctionnées ». « Si les plateformes n’agissent pas immédiatement, alors oui, on pourra non seulement donner une amende mais interdire l’exploitation sur notre territoire […] Les interventions vont être extrêmement rapides » Ce vendredi 25 août, comme promis, le Digital Services Act (DSA) vient d’entrer en vigueur en Europe. Sans aucun débat démocratique dans les pays membres, sans couverture médiatique. Il s’agit de « réguler » tous les contenus en ligne publiés dans l’Union Européenne, soi-disant pour empêcher les « propos haineux, les fake news, les ingérences dans les élections »… Et l’on commence à savoir que les mensonges éhontés de nos gouvernants et de leur police ne sont jamais qualifiés de « fake news », alors que toute critique sociale est désormais accusée de « complotisme ». Bien pratique pour disqualifier les discours contestataires. La mise au pas des derniers espaces pouvant servir de contre-pouvoir est en cours. Sont concernés immédiatement tous les réseaux qui réunissent plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne, donc Twitter (X), Instagram, Facebook, Youtube, Wikipedia, puis à terme toutes les plateformes en ligne. Ces plateformes devront traiter rapidement les signalements des utilisateurs et il y aura des « signaleurs de confiance » contrôlés par les gouvernements. Cette nouvelle réglementation oblige aussi les réseaux sociaux à retirer les contenus « illégaux », notamment les appels à la révolte, selon les mots de Thierry Breton, sous peine d’énormes amendes ou d’être bloqués sur le territoire. Les entreprises gérant les réseaux sociaux doivent aussi « analyser » tous les ans les risques “systémiques” qu’elles génèrent, notamment « pour la sûreté d’un État ». On parle ici encore, à mots à peine voilés, de révolte. La Commission Européenne pourra demander à ces plateformes une analyse des risques en cas de « crise majeure ». Tout est prêt pour verrouiller l’expression en ligne à l’échelle du continent, en cas de situation exceptionnelle… Par exemple en cas de crise sociale, sanitaire, écologique ou militaire. Par ailleurs, le gouvernement français prépare actuellement une loi « visant à sécuriser et réguler l’espace numérique » baptisée SREN. Ce projet « pourrait menacer la liberté sur Internet » s’inquiète le navigateur Mozilla qui dénonce une mesure qui obligerait à bloquer des sites web...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Appel à la Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier.es anarchistes 2023

du 23 au 30 août Le monde est en feu. La crise climatique s’aggrave de plus en plus. A la place des masques pour le Covid-19, les gens doivent maintenant porter des masques contre les fumées des feux de forêts. En même temps, des zones gigantesques sont inondées à cause des fortes pluies provoquées par la pollution continuelle de l’environnement. Rien de tout cela n’est provoqué par des décisions individuelles des gens. Rien de tout cela n’est provoqué par le fait d’acheter le mauvais produit au supermarché. Tout cela est provoqué par l’exploitation systématique de la nature et de l’humanité. Les gouvernements et les grandes entreprises sont ceux qui nous conduisent vers une catastrophe climatique qui, à ce point, semble impossible à arrêter. Ces gouvernements et ces grandes entreprises, qui ont crée un monde où les personnes riches sont plus importantes des autres. Cela a été particulièrement visible quand les médias internationaux n’ont rien eu de mieux à faire pendant cinq jours que de parler d’un sous-marin disparu avec cinq riches à son bord, alors que des centaines d’autres personnes meurent dans le Méditerranée pendant qu’elles essayent d’avoir une vie meilleure. Les politiques d’extrême droite, conservatrices et autoritaires s’intensifient, partout dans le monde. Certains les utilisent pour déclencher des guerres et tuer des milliers de personnes, d’autres construisent des barrières et surveillent ce qu’ils estiment être leur propriété, d’autres encore les utilisent pour s’armer dans le monde digital. La surveillance est accrue et les États rentrent de plus en plus dans nos espaces privés, en analysant nos conversations privées et récoltant des informations sur nous, avec une précision qu’on n’aurait jamais pu imaginer. Les outils des États pour écraser la résistance, écraser l’idée même de combattre le système sont aiguisés à chaque moment. Des nombreux.ses anarchistes, anti-autoritaires, activistes pour l’environnement et antifascistes à travers le monde font face à la répression, parce que, dans un monde numérisé, agir de manière à ne pas se faire identifier est plus difficile que jamais. Même avec tous les obstacles placés sur notre chemin, dans la lutte pour un monde meilleur, les idées et les valeurs anarchistes restent important. En temps de crise, les méthodes d’organisation collective, l’entraide et le principe de solidarité commencent à briller. Le système s’écroulera et nous devons être prêt.es à reprendre en main un monde qui a été volé par les entreprises, les propriétaires de yachts et l’industrie des armements. Un monde destiné à tous et toutes. Et pendant que nos ami.es sont placé.es derrière des barreaux et que les États essayent de les cacher dans les recoins les plus sombres de leurs prisons, nous ne resterons pas tranquilles, mais nous combattrons jusqu’à ce qu’ils/elles soient libres à nouveau. Libérons-nous ensemble ! C’est pour cela que nous appelons à nouveau à une Semaine internationale de (...)

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Racismes / Colonialismes

RIA 2023 : livres islamophobes, action directe et évacuation de la critique

Communiqué de l’équipe du salon du livre sur les événements qui ont eu lieu autour d’un stand de la fédération anarchiste Qui sommes-nous ? Pourquoi ce texte ? Durant les rencontres internationales anti-autoritaires (RIA), une escalade de la violence a eu lieu autour de livres dénoncés pour leur contenu islamophobe par des personnes présentes au salon du livre. Après deux journées de conflit entre la Fédération anarchiste française (FA), les organisations la soutenant et différents groupes qui exigeaient le retrait de ces livres, des manches de pioche ont été brandis par des membres de la FA, mettant à mal la possibilité même de se sentir en sécurité physique dans l’enceinte du salon du livre. Nous revenons sur ce conflit en tant que membres de l’équipe présente sur place tout au long des RIA pour accueillir les exposant·e·x·s, ainsi que pour participer à l’effort de médiation de ce conflit aux côtés de la team care. Face aux mille nuances de perception de la réalité en présence, nous espérons par ce texte apporter un éclairage sur le déroulé des événements et le contenu de ces livres. Aussi, nous voulons attirer l’attention sur ce qui semble être un problème bel et bien islamophobe au sein de la gauche radicale, les anarchistes n’en faisant pas exception, dans un contexte socio-politique qui a pour cible facile une population harcelée en permanence sous le prétexte de pratiquer une religion perçue comme spécifiquement problématique. Nous joignons nos voix à celles qui crient que l’islamophobie tue pour refuser de nourrir un « débat d’idées » hors-sol, avec des interlocuteur·ice·x·s qui ne considèrent les rapports de pouvoir que lorsque leur interprétation concorde avec leurs intérêts propres. Déroulé des événements Vendredi. Des personnes présentes au salon du livre ont pris l’initiative de demander au stand de la section Kropotkine de la FA de retirer un livre de René Berthier intitulé Un voile sur la cause des femmes, identifié comme islamophobe. Par la suite, il leur a été demandé de retirer également L’impasse islamique. La religion contre la vie, d’Hamid Zanaz, préfacé par Michel Onfray. Suite à une altercation verbale et un refus de la part de la FA de retirer le livre, le premier des deux ouvrages a été saisi puis déchiré et brûlé dans le cadre d’une action directe. Après l’action et jusqu’à la fin de la journée de samedi, nombre de personnes ont demandé de manière répétée que les livres en question soient enlevés du stand. En parallèle, la FA et plus spécifiquement des hommes du groupe Kropotkine, en charge de la tenue du stand, nous ont demandé d’agir face à l’action directe, qu’ils perçoivent comme une attaque dont ils ont été victimes. Après avoir pris connaissances des livres en question, plusieurs d’entre nous sont allé·e·x·s parler avec des membres de la FA en leurs demandant d’enlever les deux livres car incompatibles avec les valeurs politiques des RIA. L’après-midi même, à la suite de nouvelles altercations (...)

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Racismes / Colonialismes

[Livre] Féministes musulmanes. La révolution qui vient

Les féministes musulmanes contestent depuis des années à la fois un discours islamique qui infériorise les femmes et une pensée occidentale qui les infantilise. On s’en tient le plus souvent à une rhétorique qui débouche pourtant de plus en plus sur des stratégies et des formes d’action concrètes méconnues, dont le dernier livre de Malika Hamidi brosse un tableau passionnant. Avec un titre tel que La révolution des féminismes musulmans, le ton est donné : Malika Hamidi va réaffirmer sur plus de deux cents pages non seulement que les musulmanes [1] peuvent être féministes – ce qui continue d’être entendu par beaucoup comme un paradoxe choquant ou une assertion ridicule, notamment en France ; qu’il existe non pas un, mais des féminismes musulmans ; mais également que leur construction d’un contre-discours théorique et pratique en deux ou trois décennies est révolutionnaire. Qui dit révolution dit action. L’autre apport précieux de cet ouvrage de sociologie issu de sa thèse doctorale [2] est qu’il illustre le passage de l’élaboration théorique émergente dans les années 1990 à l’« agir féministe » des musulmanes de la nouvelle vague émancipatrice qui acquiert de plus en plus de visibilité grâce aux réseaux sociaux. Un renouveau identitaire Être féministe et musulmane « serait si éloigné des formes d’identification des femmes musulmanes dans les sociétés européennes qu’on serait tenté de conclure à l’incompatibilité entre la religiosité musulmane et le féminisme. » Pourtant, affirme la chercheuse qui l’a expérimenté sur le terrain, « de plus en plus de militantes musulmanes se projettent et s’inscrivent dans les mouvements féministes par le biais de leur identification à l’islam ». Cette identité assumée est nécessaire, comme il est nécessaire, fondamental, de savoir d’où on parle pour pouvoir s’inscrire dans la lutte. Et c’est encore un paradoxe qui a rendu possible, en France et en Belgique en particulier, ce mouvement identitaire : la défense, puis l’adoption du foulard « islamique », ou plus exactement la liberté revendiquée de le porter ou non, comme moyen d’affirmer son appartenance à la religion musulmane dans l’espace public, comme un droit humain – liberté d’expression, liberté religieuse, liberté tout court. Égalité même. Trente ans d’une mobilisation farouche ont produit une posture intéressante, telle que soulignée par Malika Hamidi : une redéfinition, suivie d’une autonomisation de cette identité vis-à-vis du mouvement féministe mainstream d’une part, et des mouvements islamiques d’autre part. « On a envie de vivre notre religion sans devoir faire face à la domination, dans la société comme dans la communauté musulmane », dit une jeune femme interviewée par la chercheuse. Une autre renchérit : « Notre implication de plus en plus grande dans les structures féministes en tant que musulmanes devrait faire comprendre qu’on n’a pas besoin de divorcer de notre identité religieuse pour être acceptées en tant que féministes. »...

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Contrôle social / Répression

Android : Possibilité de protection contre les IMSI Catcher

Google a déployé une option sur Android permettant aux utilisateurs de désactiver les connexions 2G, qui comportent des failles exploitées par les IMSI Catcher (photo). Aussi appelés « stingray »ces appareils se font passer pour une tour de téléphonie cellulaire, forçant les téléphones portables à leur portée à s’y connecter. Cela permet aux opérateurs de ces appareils d’intercepter des informations telles que l’IMSI de l’appareil (identité internationale de l’abonné mobile), les métadonnées d’appel (numéro composé et la durée), le contenu des SMS et des appels vocaux, l’utilisation des données et l’historique de navigation Web. Comme les communication interceptées sont instantanément renvoyées à la tour (attaques de type « man-in-the-middle »), la cible ne se rend compte de rien. La plupart des vulnérabilités ont été corrigées en 4G, mais les IMSI Catcher ont un moyen de rétrograder les connexions vers la 2G, permettant d’exploiter les anciennes failles. Google a donc donné aux utilisateurs d’Android la possibilité de ne pas autoriser les connexions cellulaires 2G. Comme ce paramètre est activé par défaut, il faut le désactiver, vous pouvez aller dans « Paramètres → Réseau et Internet → SIMs → Autoriser 2G ». Selon le fabricant de votre appareil et le skin Android utilisé, le chemin d’accès à ce paramètre peut être différent. Ce paramètre n’est disponible que sur Android 12 pour le moment et sur les appareils plus récents. Bien que l’arrêt des connexions 2G ne traite pas l’ensemble des problèmes de sécurité, un bon pas. Il est important de préciser que la 2G reste active en tant que sauvegarde pour les appels d’urgence, quelle que soit la position sur laquelle la bascule est réglée, il n’y a donc aucun moyen de la désactiver complètement. Enfin, Apple n’a pas donné aux utilisateurs d’iPhone le choix de verrouiller leurs appareils sur la connectivité 4G/5G uniquement, mais maintenant que Google a franchi cette étape, il est probable que la concurrence suive.

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Santé / Soins

Lettre d’amour aux hommes qui ne sont pas des hommes

Une lettre et une affiche comme expression d’amour aux assignxés hommes qui n’en sont plus ou n’ont en jamais été. Une lettre et une affiche comme expression d’amour aux assignxés hommes qui n’en sont plus ou n’ont en jamais été. Aujourd’hui est le temps d’un féminisme antiraciste, antifasciste, queer, révolutionnaire, antivalidiste, anarchiste, anticarcéral, réparateur, et toujours plus grondant. Pour commander ou télécharger l’affiche, rendez vous sur le site du projet-evasions Artikel in Deutsch Article in EnglishLettre d’amour aux hommes qui ne sont pas des hommes Dans le féminisme, et même dans les luttes queer, il y a des gens qui sont constamment rappeléexs à l’ordre et misexs au ban : les personnes perçuexs comme des hommes, selon une grille binaire stéréotypée dont nous avons encore du mal à nous détacher, les personnes amab (assigned male at birth/ assignéexs homme à la naissance) qui en paient le prix fort. Pourtant un féminisme encore attaché aux génitaux n’en est pas un. Pourtant, une communauté queer qui rejette ses membres n’en est pas une. Le queer, c’est toute personne qui sort de la cisheteronormativité, avec un positionnement politique, une existence politisée. Le queer est une identité politique. Et qu’y a-t-il de plus politique que de continuellement se faire violence pour rester en dehors des carcans binaires cis-hetero, d’en sortir tout en continuant à être perçuexs comme ce que ne vous n’êtes pas ? Je vous aime parce que vos existences sont politiques. Vos identités, vos expressions de genre sont à mille lieues de ce qu’il est attendu de vous. Je vous aime parce que vous faites face à des montagnes : réfuter tous privilèges innés dans un monde cis-hetero, patriarcal et capitaliste, lutter et batailler pour ne pas reproduire la socialisation que vous avez subie des années durant, et dont vous souffrez encore aujourd’hui. Je vous aime parce que vous remettez en question la construction du monde. Je vous aime parce que vous êtes toujours là, à vous sentir légitimes nulle part. Je vous aime parce que vous vous creusez votre propre place, puisque personne d’autre ne semble vouloir vous en donner une à ses côtés. Notre responsabilité, c’est de vous inclure. Comment se revendiquer queer, féministe, révolutionnaire, révoltéex si la simple idée de vous intégrer à nos cercles nous parait impossible ? Comment déconstruire le genre construit par nos ennemis si nous visualisons et analysons le genre comme nos ennemis ? Je vous aime parce que c’est vous qui m’avez ouvert à l’amour queer, l’inconnu dans ce que je pensais connu. Je vous aime parce que c’est vous qui m’avez ouvert les yeux et le cœur vers le queer. Je vous aime parce que ma petite révolution personnelle, c’est avec vous que je l’ai eue. Je vous aime parce que mes pleurs et mes angoisses, c’est vous qui les prenez dans vos bras. Je vous aime parce que la révolution aura lieu avec vous. Le féminisme n’en est pas à ses balbutiements. La...

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Contrôle social / Répression

Messagerie Signal : risque de désactivation des comptes « anonymes »

Un changement dans le fonctionnement de l’application compromet la possibilité de créer un compte pérenne avec un numéro de téléphone « temporaire* ». Cela se passe au niveau du « blocage d’inscription ». Trois éléments distincts sont à considérer ici : 1) Un compte Signal. C’est une instance Signal (un dossier de configuration de l’application, sur téléphone, tablette ou ordinateur) associée à un profil et à un numéro de téléphone. 2) Un profil Signal. C’est un nom, une image (celle par défaut ou une autre) et éventuellement une description, visibles par tous les contacts. Un même profil (et donc un même numéro de téléphone) peut être associé à plusieurs comptes (par exemple, un téléphone (un seul !) et plusieurs ordinateurs – ou plusieurs instances sur le même ordinateur). 3) Un numéro de téléphone (pour le moment, indispensable) utilisé pour s’inscrire sur Signal, qui sera associé avec un seul profil et l’identifiera de manière unique. NOTE : deux profils identiques en apparence – même nom, même image, même description – peuvent être associés à deux numéros de téléphone différents (les NIP éventuellement y associés pourront les distinguer, mais ils ne sont pas visibles pour les contacts) ; c’est pourquoi seul le numéro de téléphone est utilisé comme identifiant unique visible. Jusque fin 2022, quand un numéro de téléphone qui avait été utilisé pour créer un compte Signal était utilisé pour en créer un autre (sur un autre téléphone, ou sur le même après suppression du compte – par exemple, réinstallation de Signal), deux cas de figure se présentaient : 1) Si le blocage d’inscription (NIP) n’avait pas été associé au profil et activé dans les paramètres du premier compte, le nouveau compte était créé et le premier était désactivé. 2) Si le blocage d’inscription (NIP) avait été activé, alors le nouveau compte ne pouvait être crée que si le NIP correct était renseigné au moment de l’inscription (le profil associé avec le NIP – nom, image, description – était alors rétabli lors de la création du nouveau compte). Dans le second cas, si le NIP correct ne pouvait être renseigné, s’ouvrait une période de 7 jours après laquelle, si aucune activité n’avait été constatée sur le premier compte associé à ce numéro de téléphone, le profil était supprimé et le numéro pouvait être utilisé pour créer le nouveau compte. Maintenant, dans le second cas de figure, c’est-à-dire même si un NIP est associé au profil, le premier compte est quand même instantanément désactivé et une vérification par SMS est nécessaire pour le réactiver ; ce qui nécessite un accès au numéro de téléphone associé au profil pour pouvoir compléter la vérification. Donc, si le numéro en question n’est plus accessible (désactivé sur le site Internet ou carte SIM hors de portée) durant la période de 7 jours, il peut être utilisé pour réinscription par quiconque est en mesure d’y recevoir un SMS. Sans le NIP, le profil ne sera pas conservé mais le nouveau compte...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

[International] Appel à participer à Anarchy 2023

Rencontres Internationales Anti-autoritaires Anarchy 2023 - St-Imier 19-23 juillet 2023 A l’occasion des 150 ans de la naissance de la première internationale anti-autoritaire, des rencontres internationales sont en préparation dans le Jura Suisse. Elles auront lieu du 19 au 23 juillet 2023 - avec prolongation de quelques jours afin de laisser du temps et de l’espace aux rencontres spontanées. Cet appel, nous le faisons pour clarifier le rôle de ces rencontres, c’est-à-dire nos motivations concrètes, ainsi que la façon dont nous souhaitons les organiser. Dans ce monde qui semble de mieux en mieux neutraliser la contestation radicale - entre répression, récupération et contrôle - il nous semble nécessaire de nous rencontrer physiquement, en tant qu’anarchistes. Afin de réfléchir collectivement aux sujets qui nous importent, et notamment aux évolutions politiques et sociales de ces dernières années, et continuer d’approfondir les critiques qui nous émancipent. Afin d’en apprendre plus sur les luttes concrètes qui ont lieu un peu partout, racontées par celles et ceux qui les mènent. Afin aussi de former de nouveaux espoirs pour l’avenir. Tisser des liens forts entre différents groupes et individus anti-autoritaires, pour renforcer la solidarité entre les luttes par delà les frontières. Et donner l’envie à de nouvelles personnes de les rejoindre. En effet, nous voulons avant tout parler des luttes vivantes. Il ne s’agit pas de commémorer un événement historique, qui serait dénué de sens s’il n’était pas relié aux quotidiens de personnes vivantes, à une réelle tension combative contre l’Etat et les autres formes de domination. Ces rencontres seront donc l’occasion de partager des expériences, de discuter stratégie, et de faire connaître vos luttes locales. Qu’elles soient féministes, écologistes, anti-tech, anti-carcérales, contre les frontières, anti-fascistes, anti-capitalistes, anti-racistes et anti-militaristes... Ce qui nous rassemble est la vision anti-autoritaire. Ces rencontres seront ce que vous en ferez. Les activités sont organisées de façon horizontale, et décentralisée. Notamment grâce à un grand tableau d’information, qui pourra être rempli à la main, sur place, et aussi grâce à un outil en ligne participatif que vous trouverez sous organize.anarchy2023.org. Il suffit d’y ajouter dès maintenant votre proposition d’activité à l’agenda. Celui-ci sera encore modifiable pendant les rencontres. Un grand bâtiment sera dédié aux activités spontanées, il sera en auto-gestion. Ainsi, lors de ces quatre jours, vous trouverez des rencontres destinées aux collectifs partageant les mêmes priorités (féminisme, santé autonome, par exemple), des ateliers pratiques, des discussions, des présentations nombreuses et variées. Comme vous le voyez, il n’y aura pas de conférences officielles, c’est-à-dire organisées par le comité d’organisation. Il y aura également des groupes qui proposeront des projections de films, un salon du livre...

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Contrôle social / Répression

S’anonymiser ? Qui a écrit ça ?

Un bref aperçu des méthodes modernes de la criminalistique linguistique pour déterminer les auteur·ice·s d’un texte. [Ceci est la traduction française d’un texte publié dans la revue allemande Zündlumpen, NdATT.] L’article suivant tente de donner un aperçu d’un point de vue non technique. Il existe quelques publications académiques sur ce sujet qui pourraient être examinées pour une meilleure analyse. Cependant, mon objectif principal ici est de soulever la question, et non de fournir un point de vue solide et concluant. Si vous en savez plus, publiez ! La plupart des gens qui commettent occasionnellement des délits et ont des démêlés avec la justice s’intéressent sans doute à la possibilité d’éviter de laisser des traces qui pourraient leur coûter cher à l’avenir, peut-être même après des années ou des décennies. Ne pas laisser d’empreintes digitales, de traces ADN, d’empreintes de chaussures ou de traces de fibres textiles ou au moins se débarrasser des vêtements après coup, éviter les caméras de surveillance, faire attention aux traces d’outils, éviter les enregistrements de toute sorte, détecter la surveillance, etc. – tout ça devrait être une préoccupation pour toute personne qui commet des délits de temps en temps et qui ne veut pas être identifiée. Mais qu’en est-il de ces traces qui n’apparaissent souvent qu’après la commission d’un délit, dans le désir d’expliquer son acte de manière anonyme ou même en utilisant un pseudonyme récurrent ? Lors de la rédaction et de la publication d’un communiqué ? J’ai l’impression que souvent, aucune attention particulière n’est accordée à ces traces malgré un développement technologique rapide des capacités d’analyse. Ça peut être délibéré, être une négligence, ou être un compromis entre des besoins divergents. Sans vouloir faire ici une suggestion générale sur la manière de traiter ces traces – après tout, chacun·e fera ce qu’iel lui semble le mieux – je voudrais présenter les méthodes avec lesquelles les autorités enquêtrices en Allemagne et ailleurs travaillent actuellement (probablement), ce qui semble possible en théorie et ce qui pourrait devenir possible à l’avenir. Je devrais peut-être préciser à l’avance que tout ou du moins la plupart de ce que je présente ici est scientifiquement et juridiquement controversé. Et je m’intéresse moins à la validité juridique des analyses linguistiques – ou à leur validité scientifique – qu’au fait de savoir s’il semble plausible que ces recherches puissent contribuer à une opération de surveillance, car même si une piste n’est pas utile en soi devant un tribunal, elle peut toujours mener à d’autres pistes utiles. Identification d’auteur·ice·s au BKA [Office fédéral de la police criminelle d’Allemagne]. Selon ses propres dires, l’Office fédéral de la police criminelle (BKA) dispose d’un département consacré à l’identification des auteur·ice·s de textes. L’accent est mis sur les textes liés à des actes criminels, comme les communiqués de...

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Extrême-droite / Antifascisme

#7 Lettre du Rojava : Bonbons, martyrs et coopératives

Cela faisait belle lurette que je n’avais plus pris la plume. Or, cela me fait du bien, ça m’aide à tenter de digérer un peu mieux l’aigreur de ce monde et puis je continue à espérer que ça puisse être un brin utile. Si j’ai levé le pied sur l’encre jetée sur mes idées c’est d’abord parce que ma situation ces derniers mois est assez particulière (m’ayant fort peu permis d’être au contact de la réalité sociale vécue au Rojava), mais aussi, soyons honnêtes, en raison de quelques doutes, me disant parfois que cela était futile (au vu des réactions clairsemées que mes écrits précédents ont pu susciter). Ces doutes ont d’ailleurs aussi été alimentés par cette relative déconnexion avec le quotidien des ’gens d’ici’, imposée par les circonstances. Aussi paradoxal et honteux que cela puisse paraître, l’isolement relatif est propice à un égo qui se fraye, sournoisement, un chemin, au détriment d’une sensibilité empathique, quotidiennement aiguisée, envers ce qui se vit autour. Il y a eu des jours où j’ai pu, et j’en suis peu fier, en oublier la beauté et la dureté des combats menés dans ce coin du monde. C’est que lire des nouvelles sur ANF, même en étant proche des lieux, n’arrivera jamais à la cheville d’un regard, d’une poignée de main, d’un sourire pour, réellement, comme le préconisait le Ché : « Être capable de ressentir au plus profond de son cœur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde ». Il y a quelques jours, a eu lieu la plus importante fête musulmane de l’année, l’Aïd elKébir (ou Aïd al-Adha), lors de laquelle la générosité et la solidarité avec les personnes les plus démunies est mise à l’honneur. Comme souvent, sans crier gare, un de mes responsables m’annonce : « On part dans 5 minutes, sois prêt ! ». Sans savoir la destination, nous prenons la route sous un soleil bien réveillé, ce que nous évitions de faire ces dernières semaines. Les déplacements exclusivement nocturnes étaient à nouveau de mise, au vu de la recrudescence des attaques de drones turcs, venues allonger, dans l’indifférence des grands médias occidentaux, la longue liste des assassinats politiques. Car, c’est bel et bien de cela qu’il s’agit, lorsque cette technologie meurtrière vient faucher la vie de femmes et hommes, élu.es locaux, enseignant.es, paysan.nes œuvrant au quotidien pour une société multiculturelle, aspirant à une authentique démocratie. Parmi les récentes victimes , des mulsulman.es et des chrétien.nes, des kurdes, des arabes et des assyrien.nes, conscient.es qu’aujourd’hui assumer des fonctions publiques, dans ce coin du globe, c’est courir le risque de voir l’armée du pays voisin réduire en poussière leur véhicule et leur existence. Ces attaques ciblées se font sans avoir à déplacer d’hommes ni à risquer la moindre remontrance d’une communauté internationale à l’indignation à géométrie décidément bien variable. La première escale arrive très vite. Nous nous arrêtons à la ’Malbata Şehîd’ locale. Ces...

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Écologie

Prise de paroles lors de la manifestation de soutien aux SDLT

 Introduction Les Soulèvements de la Terre est un mouvement né dans le sillage de la ZAD (de Notre-Dames-des-Landes) après une période infructueuse de marches climats. Depuis deux ans et demi, le mouvement a su constituer un réel rapport de force et mobiliser massivement, comme jamais auparavant, sur les enjeux économiques. De la sauvegarde d’un jardin partagé à Rennes il y a deux ans, au désarmement d’usine de béton à la lutte contre les bassines ou pour l’arrêt du chantier de la ligne TGV de Lyon-Turin, les Soulèvements ont réussi à assister des alliances sur tous les territoires français et à l’étranger. Et maintenant, c’est concocté par une série de collectifs engagés sur différents points cruciaux d’enjeux environnementaux, d’accès à la Terre et à l’eau. On y retrouve la Confédération paysane, ATTAC, Bassines Non-Merci, une série de collectifs locaux. La récente dissolution a montré la peur qu’inspire les Sulèvements au gouvernement français. Des centaines de milliers de personnes ont signé l’appel à soutenir les Soulèvements de la Terre. Des centaines d’intellectuels et personnalités publiques soutiennent ouvertement le mouvement. Cette semaine, un appel international a été traduit et diffusé dans une quinzaine de langues et de pays. L’appel est disponible d’ailleurs au niveau de la table de presse, vous ne voulez pas nous enfermer. Dans de nombreux pays, autre que la France, des rassemblements de soutien émergent. L’appel est lu sur des radios au bout du monde et les solidarités se renforcent plus que jamais. Chasse à la dissolution, la Suisse, l’Italie et nous, la Belgique, ont ouvert les bras aux besoins du mouvement et se font le relais d’un certain nombre d’initiatives. L’existence du comité Bruxellois des soulèvements de la Terre découle de la première annonce de dissolution du 19 avril, où nous nous étions réunis au marais Wiells. Nous étions un certain nombre de belges à nous être déplacés à St-Soline et avoir assisté et vécu l’ultraviolence étatique. Pour certains, c’était la première fois, pour d’autres la centième. Ce comité qui n’était né que d’une volonté de soutien face à un mouvement a perduré dans le temps, au travers d’assemblées, de réunions informelles, et a permis de créer une toile d’affinités entre des lieux, des personnes et des territoires. Entre-temps, des vagues d’arrestation et perquisitions se sont abattues sur nos camarades français. La répression se met en marche. Les premières condamnations pour St-Soline tombent. Les Italiens restent bloqués à la frontière lors du week-end contre la ligne de TGV Lyon-Turin. Les médias à la botte du gouvernement répètant en boucle les mots « terrorisme vert » « eco-terrorisme » « black block » « ultra-gauche », alors que les camarades sont eux-mêmes terrorisés et ultra-blessés. Le débat tourne autour de la violence des manifestants. Mais plus personne n’est dupe. Aujourd’hui, le mouvement des Soulèvements de la Terre est soutenu par une grande partie...

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Médias

[EUROPE] Vers la fin des réseaux sociaux

L’annonce est martiale ce lundi matin sur France Info. Le commissaire européen Thierry Breton annonce que, dès le 25 août, avant la rentrée, les réseaux sociaux seront forcés d’effacer immédiatement « les contenus qui appellent à la révolte » sous peine d’être tout simplement coupés sur le territoire. Voici sa déclaration : « Lorsqu’il y aura des contenus haineux, des contenus qui appellent par exemple à la révolte, qui appellent également […] à brûler des voitures, elles auront l’obligation dans l’instant de les effacer. Si elles ne le font pas, elles seront immédiatement sanctionnées ». « Si les plateformes n’agissent pas immédiatement, alors oui, on pourra non seulement donner une amende mais interdire l’exploitation sur notre territoire […] Les interventions vont être extrêmement rapides ». « Mark Zuckerberg [PDG de Meta] m’a confirmé qu’il allait embaucher 1 000 personnes pour se faire. Les plateformes se préparent ». Thierry Breton est une figure du capitalisme français : grand patron, ministre sous la présidence de Chirac, il a été propulsé sur ordre de Macron comme Commissaire européen chargé du marché intérieur et du numérique en 2019. En clair, c’est à ce poste qu’il organise la censure, au niveau européen, des réseaux sociaux. Lorsqu’il parle de « contenus haineux », Thierry Breton cite explicitement les « appels à la révolte », et absolument pas les commentaires racistes ou misogynes, les pages d’extrême droite, les canaux néo-nazis qui diffusent des vidéos de leurs exactions ou les pages créées par des policiers qui diffusent des messages d’une violence inouïe. Un exemple parmi d’autres sur Facebook, la page « TN Rabiot Police officiel » réunissait 9000 policiers français qui échangeaient des appels à « tuer les gauchistes et les immigrés », en toute impunité. Cela n’est pas visé par le Commissaire Breton. En 2011, la révolte du Monde Arabe était amplifiée par les réseaux sociaux, qui permettaient de coordonner des appels à manifester. Depuis, il y a eu le mouvement contre la Loi Travail en France, Black Lives Matter, les Gilets Jaunes, les casserolades, et d’innombrables mobilisations qui n’auraient pu avoir lieu sans l’écho des réseaux sociaux. La question des violences policières, quant à elle, n’aurait même pas existé s’il avait fallu attendre que la presse officielle en parle ! C’est tout cela qui va commencer à disparaître dès cet été. Macron et son clan veulent un monde où seuls Cnews, BFM et autres médias de milliardaires, qui sont les vrais propagateurs de haine, auraient droit de cité. La dictature est là. Facebook a déjà quasiment éliminé notre audience. Les autres plateforme risquent de faire de même. Prenez l’habitude de consulter notre site internet : https://contre-attaque.net/

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