Racismes / Colonialismes

Extrême-droite / Antifascisme

Histoire de l’antisémitisme en Belgique - Chapitre I : côté flamand

Pour l’Université Populaire de Bruxelles, la lutte contre l’antisémitisme mérite une réflexion plus sérieuse que les instrumentalisations politiques ou médiatiques qui en sont faites. Après avoir étudié l’histoire, il est temps de décrypter les formes d’expression actuelles de l’antisémitisme en Belgique. Au vu de l’actualité défrayée par l’arrivée au pouvoir de Bart de Wever, le procès en appel contre Schild & Vrienden, et la manifestation du NSV à Gand le 27 Mars, nous commencerons par retracer l’histoire des mouvements nationalistes de Flandre pour comprendre le danger qu’ils représentent aujourd’hui. De la collaboration avec l’occupant nazi jusqu’à leurs incarnations présentes dans la NVA et le Vlaams Belang, les mouvements nationalistes flamands ont structuré leur identité moderne autour de l’antisémitisme et du racisme plus globalement. Photographie d’une manifestation du Vlaams Belang en 2020 A l’origine, le mouvement flamand ( Vlaamse Beweging ) est né au 19e siècle sous une forme démocratique et progressiste, visant à défendre les droits linguistiques de la moitié nord du pays contre une bourgeoisie belge adepte du français comme langue unique. Mais la première guerre mondiale divise le mouvement en deux. Les "minimalistes" rejettent la collaboration avec l’Allemagne, tandis que les "activistes" y voient une opportunité d’alliance avec ce pays également de langue germanique. Par conséquent, des mouvements nationalistes anti-allemands comme pro-allemands émergent, et l’antisémitisme devient un facteur d’unité des différentes tendances. Responsabilité des nationalistes flamands dans la Shoah : La ville d’Anvers est un centre idéologique de l’antisémitisme flamand. En 1930 s’y crée la Vlaamsche Militie, milice d’environ quarante hommes vêtus d’un uniforme kaki et d’une casquette et bottes de couleur noire. En Décembre 1931, la Milice Flamande deviendra le premier noyau de la Verdinaso, organisation fasciste dirigée par Joris Van Severen qui formera l’essentiel des futurs Vlaamse-SS pendant l’occupation. Proche de l’idéologie nazie et profondément antisémites, ils visent cependant une nation Thioise séparée de l’Allemagne, c’est-à-dire l’union des Flamands et Néerlandais. Pour éviter les tensions avec les nationalistes belges (comme le parti Rex francophone fondé en 1936 par Léon Degrelle ) ou les pan-germaniques, l’antisémitisme est mis en avant comme la priorité. A l’époque, la Belgique et Anvers en particulier étaient une terre d’asile pour les juifves fuyant l’Europe de l’Est, ainsi qu’un port de départ vers le Royaume-Uni ou l’Amérique. Fabriquant une panique de submersion migratoire, les journaux et discours du parti affirment que « là où le Juif s’installe, l’air devient irrespirable » ou encore que « le danger juif croît chaque jour ». Cette xénophobie s’exprime aussi envers les autres immigrés de l’époque, tels que les italiens ou les polonais non-juifs. On retrouve également les complots classiques du (...)

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« Justice pour Imad » Rassemblement 23 mars à Seneffe

Le dimanche 23 mars 2025, cela fera 2 ans qu’Imad a été tué par la police et il n’y a toujours pas de réponse ni de procès pour la famille. Nous organisons un rassemblement ce dimanche 23/3 à 17 h au clos des lilas à Seneffe, venez-nombreux pour les soutenir ! Ce 23 mars 2025, cela fera deux ans que Imad a été tué par balle par la police. Il a été abattu par les forces de l’ordre alors qu’il se rendait et que sa voiture était à l’arrêt à la suite d’une course poursuite. En janvier dernier, nous avons appris que le procureur demandais un non lieu, c’est à dire qu’il n’y même pas de procès, c’est dire que personne ne doit rendre des comptes et que les policiers qui ont tirés ne passerons même pas devant un juge. C’est une violence supplémentaire pour la famille et c’est un déni de réalité, car ça a bien eu lieu, Imad est vraiment décédé et nous demandons un procès. La famille, ses proches et le comité justice pour Imad appellent toutes celles et ceux qui luttent contre les violences policières et le racisme à les rejoindre le 23 mars à 17h au Clos des Lilas à Seneffe. Ce rassemblement sera également l’occasion de lui rendre hommage sur le lieu où il a eté tué. Nous vous invitons à prendre avec vous une bougie, une fleur, une pancarte en sa mémoire. Il y aura des prises de parole et puis nous marcherons ensemble vers la place Penne d’Agenais, où nous mangeront ensemble à l’heure de la rupture du jeune, peu après 19h. Depuis l’assassinat de Imad, le 23 mars 2023, c’est encore 5 personnes sont décédées entre les mains de la police belge* . Retrouvons nous ce dimanche 23 mars, 17h, au Clos de Lilas, pour réclamer justice et vériter pour Imad et toustes les autres tué.e.s par la police ! Plus jamais ça !  ! JUSTICE POUR IMAD !  ! JUSTICE POUR TOUSTES ! ALLAH Y RAHMO Lien cagnotte : https://fondationmariusjacob.org/les-fonds-specifiques/justice-pour-imad Rdv : ce 23 mars à 17H au clos des lilas à Seneffe 🚘 Co-voiturages : Seneffe est à 45 minutes de Bruxelles en caisse, ici au point A) du frama y a moyen de proposer une voiture, demander une place et se proposer pour conduire 🚍 Bus : trajet fun de 2h avec un premier bus (qui remplace le train pcq y a des travaux) entre bx midi et nivelles puis un deuxième bus de nivelles à seneffe centre - voir point B) du frama Frama trajet : https://mensuel.framapad.org/p/76jxscbbwb-adg8?lang=fr

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Censure et menaces à l’ULB : Amnesty interdite d’utiliser le terme génocide et des drapeaux palestiniens

Ce lundi 17 mars , Amnesty ULB a organisé un rassemblement sur le campus de l’Université libre de Bruxelles (ULB) pour sensibiliser sur la situation en cours à Gaza ainsi que le génocide. Pourtant, les autorités académiques de l’ULB ont imposé des restrictions autoritaires au cercle, interdisant l’utilisation du terme « génocide » et la présence de drapeaux palestiniens. Le comité étudiant a tout de même décidé d’organiser un « rassemblement pacifique contre le génocide à Gaza » ce lundi 17 mars. D’abord informés par téléphone, les organisateur·rices du rassemblement ont demandé une confirmation écrite des consignes imposées. L’ULB a répondu par mail en confirmant l’interdiction du mot « génocide », tout en restant silencieuse sur la question des drapeaux palestiniens. Pourtant, selon nos informations, les autorités ont bien interdit ces derniers lors des discussions verbales. Il semble également que les drapeaux auraient été interdits par la direction générale d’Amnesty, car cela contredirait avec le principe des « revendications non nationales » de l’organisation. Plus alarmant encore, l’ULB a assorti ces restrictions d’une menace explicite : selon nos sources, les étudiant·es impliqué·es risqueraient ni plus ni moins qu’un retrait de diplôme. Une intimidation qui met en lumière la volonté des autorités universitaires de dissuader toute contestation par des moyens disciplinaires démesurés. Cette restriction imposée à Amnesty ULB n’est pas un cas isolé. L’ULB semble multiplier les entraves à l’expression des luttes sociales et politiques. Depuis quelques mois, les autorités de l’ULB n’hésitent pas à prendre des mesures de plus en plus autoritaires sur le campus. Outre la répression active pendant l’occupation du bâtiment B qui dénonçait les liens entre l’université et Israël en mai dernier et son expulsion violente par la police en juin, l’ULB a décidé de poursuivre plusieurs étudiant·es en interne les menaçant d’exclusion. La posture active dans la répression du mouvement pro-palestinien de la part des autorités questionnent beaucoup en interne. En novembre dernier, c’est encore une fois la police qui s’est mobilisée sur le campus pour protéger la conférence du Centre Jean Gol, think tank du MR, qui comptait parmi ses intervenants Georges Louis Bouchez et Louis Sarkozy. Récemment, le collectif.ve du 8 mars a vu sa banderole arrachée et jetée. De nombreux cercles et associations étudiantes s’inquiètent de cette dérive autoritaire et d’un climat de répression qui s’intensifie. Cette censure imposée à Amnesty ULB s’inscrit dans un contexte plus large de restriction des mobilisations pro-palestiniennes sur le campus. Loin d’être un cas isolé, des procédures similaires s’observent dans de nombreuses universités occidentales où les prises de parole pro-palestiniennes font l’objet d’une censure systématique. Aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni ou encore en Allemagne, des étudiant·es et des enseignant·es ont été suspendus, (...)

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[Palestine] le génocide continue, plusieurs rassemblements à Bruxelles hier soir !

Cette nuit, l’Etat colonial sioniste avec le soutien direct des Etats-Unis, a repris ses bombardements génocidaires à Gaza. Plus de 400 personnes ont été massacrées, parmi lesquelles une grande proportion de femmes et d’enfants volontairement visé·es. Ces bombardements meurtriers mettent un terme au cessez-le-feu, qui avait commencé il y a 60 jours et était censé rentré dans sa seconde phase. Initialement 3 phases étaient prévues dans l’accord trêve, ces dernières comprenaient, entre autres, le retrait total des forces armées coloniales, la reconstruction de Gaza, un échange de prisonnier·es palestinien·nes et israélien·nes ainsi que la cessation à long terme des combats. Plusieurs rassemblements ont été annoncés hier soir 18 mars par différents collectifs. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à 18h en face de l’ambassade israélienne (40 av. de l’Observatoire) et un second rassemblement a eu lieu à 20h à la Bourse. Ces deux rassemblements sont spontanéments partis en manifestation sauvage. Plusieurs arrestations auraient eu lieu hier soir. Le gouvernement et l’armée israélienne, qui mènent un génocide depuis plus 17 mois, ont tout mis en oeuvre pour saboter les accords de trêve avec la résistance palestinienne. Durant la première phase de la trêve de multiple violation du cessez-le-feu ont été commises par Israël. La résistance palestinienne a pourtant multiplié les déclarations affirmant son opposition à la reprise des bombardements et des combats et sa volonté de maintenir les accords trouvés. Israël avait déjà grandement limité l’entrée des convois humanitaires et depuis 2 semaines elle impose à nouveau siège total (pas d’électricité, pas d’arrivés de matériels médicales, de nourritures, … tout ce qui est nécessaire pour survivre) aux plus de 2 millions de palestinien·nes vivant à Gaza. L’Etat israélien a par ailleurs, mobilisé 400 000 réservistes dans la perspective de la reprise d’opérations militaires de grandes envergures à Gaza. La résistance palestinienne et plusieurs collectifs pro-palestiniens appellent à la reprise des mobilisations massives contre le génocide et la colonisation de la Palestine.

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1 500 personnes manifestent contre les violences policières

Ce samedi 15 mars – journée internationale de luttes contre les violences policières – 1 500 personnes se sont mobilisées à Bruxelles à l’appel de différents collectifs. La manifestation s’est élancée aux alentours de 15 heures à la place du Luxembourg et s’est clôturée vers 17 heures 30 sur la Place du Congrès. Le parcours de la manifestation est passé par une série de lieux qui symbolisent les violences policières et les violences institutionnelles. Tout le long de la manifestation, des graffitis ont été apposés sur les murs des rues que le cortège à traversé. Des manifestant·es s’en sont pris·es à plusieurs institutions et symboles des violences de l’Etat ; la statut du roi génocidaire Leopold II a été recouverte de peinture, l‘Office des Etrangers a été ciblée, une des revendications de la manifestation étant la fin de la pénalisation du séjour des personnes sans-papiers. Des bâtiments de l’Union Européenne ont également été tagués et une banque AXA a été prise pour cible. Trois camionnettes de police ont été endommagées et aspergées de peinture lorsque la manifestation est passée devant le commissariat de la place Poelaert. Par la suite, des images ont montré que ces fourgons ont été dépannés et emmenés à la réparation. Au moins 8 personnes auraient été arrêtées par les forces de l’ordre à la suite de la manifestation. Pour l’heure, nous n’avons aucune information précise concernant de potentielle arrestation judiciaire. Au moment de lire son discours, la sœur de Imad – tué le 23 mars 2023 à Seneffe – expliquait : « La justice nous considère et nous traite comme des criminels, et les policiers comme des victimes. » « Le policier qui a tué mon frère est encore en service dans la région, je me sens plus chez moi, je suis hantée par la peur de me faire contrôler par ce policier, un jour de le croiser. ». La sœur de Imad a aussi rappelé à quel point les familles des victimes de violences policières se retrouvent confronter à des machines judiciaires bien rodées, qui visent à les épuiser, économiquement, moralement et socialement. Alors qu’un non-lieu a été demandé en février dernier par le procureur pour les policiers inculpés dans le cadre du meurtre d’Imad, Ouafah sa sœur demande « A quand une justice ? Quand seront nous entendu par le système pénal ? ». Le 23 mars à 17 heures, un rassemblement aura lieu à Seneffe, au Clos des Lilas, en mémoire d’Imad ainsi que pour la lutte pour la justice. L’importante mobilisation et le degré d’opposition présent lors de cette manifestation mettent en évidence l’exaspération générale face à l’autorité policière, à ses violences et finalement son impunité. La manifestation portait plusieurs revendications telles que : l’automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès ; la saisie automatique d’un juge d’instruction et d’une instruction publique ; l’interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, en particulier pour les mineur·e·s ; la protection du (...)

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5 personnes condamnées pour les émeutes après la mort d’Ibrahima en cellule – symptôme d’une justice qui protège un système

Ibrahima Barrie, 23 ans était un jeune bruxellois qui fut tué en cellule dans le commissariat Bruxelles-Nord après avoir été arrêté, car il filmait un contrôle de police en janvier 2021. Fin juin 2024, deux policiers ont été reconnus coupables pour ne pas avoir porté secours à Ibrahima pendant et après son malaise cardiaque, survenu dans les cellules du commissariat. Ils ont écopé de 7 mois de prison avec sursis. Un troisième policier a été reconnu coupable de coups et blessures sur Ibrahima ; il est condamné à 1 mois de prison avec sursis. Ces peines très légères ne reconnaissent donc pas de lien entre les coups portés sur Ibrahima dans la cellule et son décès. Une justice qui condamne moins les policiers responsables d’un décès que ceux et celles qui s’en révoltent En janvier 2025, la justice condamnait 5 personnes qu’elle estime avoir été impliquées dans les révoltes à la suite de la mort d’Ibrahima – à des peines de travail forcé de 240 heures et des peines de prison de 30 mois. Des condamnations donc beaucoup plus lourdes que celles pour les policiers impliqués dans la mort d’Ibrahima. Pour rappel, un rassemblement en hommage à Ibrahima, 4 jours après son décès au commissariat avait viré à la révolte. Des tensions entre jeunes et force de l’ordre avaient eu lieu aux abords du commissariat proche de la Gare du Nord. La colère s’était alors propagée dans plusieurs quartiers du nord de Bruxelles et le commissariat place Liedts avait été incendié. A certains endroits les forces de l’ordre furent dépassées et forcées de se retirer. À l’issue des affrontements, plus de 100 arrestations avaient été menées. Pour l’écrasante majorité, elles furent administratives (sans suite ni motif particulier) et 4 judiciaires. Des images choquantes avaient également surgi de l’intervention policière, où on voyait un policier tirer à bout portant en rafale au flash-ball sur une personne s’enfuyant. Ou bien encore des dizaines de jeunes, menottés en file en pleine rue. Ces arrestations ne respectaient pas les mesures de distanciation Covid, alors en vigueur. Le mois d’après, en février, la police mène une grande campagne de perquisition, mobilisant plus de 100 agents de police et vient s’introduire dans 15 domiciles. Elle procède à l’arrestation de 14 personnes. Un deux poids deux mesures raciste coutumier En septembre 2023, la justice bruxelloise se prononçait également au sujet des condamnations de jeunes impliqués dans les révoltes à la suite de la mort d’Adil, 19 ans percuté volontairement par une voiture de police. 19 jeunes étaient condamnés avec des peines extrêmement sévères, allant jusqu’à 37 mois de prison ferme. D’autres à 30 mois de prison, d’autres encore à deux ans… et des peines de travail forcé allant de 90 à 170 heures. Comme toujours en face, pour les policiers qui eux sont impliqués dans la mort d’un jeune ne sont – pour le moment – pas inquiétés par la justice, après que la Chambre du Conseil ait requis un...

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Bruxelles adopte une résolution pour des sanctions à l’encontre d’Israël

Le Parlement bruxellois a adopté une résolution exigeant des sanctions contre Israël, dénonçant les massacres perpétrés à Gaza et en Cisjordanie comme génocidaires et appelant à des actions concrètes pour mettre fin à l’impunité. C’est l’une des premières initiatives parlementaires de ce type à l’échelle mondiale. Alors que des manifestations massives ont envahi les rues de Bruxelles ces derniers mois pour exiger des sanctions contre Israël, ce texte, porté par une coalition de partis de gauche (PTB, PS, Ecolo, Groen) constitue une évolution majeure dans la position de la Région bruxelloise sur la question palestinienne. Le MR, DéFI, Les Engagés, le CD&V et la N-VA ont choisi l’abstention, refusant de soutenir un texte qui, pourtant, ne fait que rappeler l’obligation de respecter le droit international. Le texte adopté prévoit une série de mesures restrictives, à savoir : L’arrêt des exportations d’armes vers Israël, y compris les équipements à double usage civil et militaire. L’interdiction des missions économiques vers Israël tant que les violations du droit international se poursuivent. La suppression des subventions aux entreprises collaborant avec l’armée israélienne ou impliquées dans la colonisation de la Palestine Un appel au gouvernement fédéral et à l’Union européenne pour imposer des sanctions économiques et politiques à Israël, notamment en suspendant l’accord d’association UE-Israël. Le texte souligne également la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, durable et stable et d’une réponse judiciaire internationale aux crimes de guerre en cours, rejoignant ainsi les positions exprimées récemment par l’ONU et la Cour internationale de Justice. Cette initiative bruxelloise s’inscrit dans un contexte international où la pression sur Israël s’intensifie à travers le monde. De plus en plus d’institutions et d’organisations humanitaires dénoncent des crimes de guerre et le génocide en cours à Gaza et en Cisjordanie. L’ONU et plusieurs États membres de l’Union européenne ont commencé à durcir leur position, et certain·es observateur·rices estiment que la résolution bruxelloise pourrait influencer d’autres gouvernements régionaux ou nationaux à lui emboiter le pas. Sources : Belga. Le parlement bruxellois demande la reconnaissance du « caractère génocidaire des massacres perpétrés par Israël ». La Libre Belgique, 4 février 2025, https://www.lalibre.be . Association France Palestine Solidarité. Vote historique : le Parlement bruxellois adopte des sanctions contre Israël. 10 février 2025, https://www.france-palestine.org/Vote-historique-le-Parlement-bruxellois-adopte-des-sanctions-contre-Israel. BX1. Le Parlement bruxellois adopte une résolution qui demande des sanctions envers Israël. 15 février 2025, https://bx1.be .

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[RADIO] Manifestation contre la violence policière à BXL

Reportage sonore A l’émission Tranche d’Anar de ce mercredisoir 19 mars 2025 sur Radio Air Libre et 87.7 FM à Bruxelles, nous diffusons les prises de paroles de la manif contre les violences et répressions policières qui a eu lieu le samedi 15 mars 2025 à Bruxelles et on terminera en lisant le tract pour Ramy en Italie et l’agenda militante de stuut.info ! Vous allez entendre des prises de paroles suivantes : Justice pour Sourour, Sabrina et Ouassim et discours des madres et le front des mères à la place du Luxembourg, Justice pour Imad, Domenico et discours de la ligue des droits humaines à la place Poellaert. Justice pour Medhi et Ibrahima devant la gare centrale et discours du collectif gettingthevoiceout concernant les décès dans les centres fermés et du collectif Samidoun pour les décès au Gaza à la place de Congrès à Bruxelles. Notez déjà dans votre agenda ! “justice pour Imad et pour toutes” rendez vous ce dimanche 23 mars 17h à Seneffe au clos des Lilas. Audience pour justice pour sabrina et Ouassim aura lieu le mercredi 26 mars au cours de cassation avec petit rassemblement, info suivra Le dimanche 30 mars à 14h30 manifestation Justice pour Medhi à la place Medhi Bouda (nouveau marché aux graines) à Bruxelles. Dernière audience au tribunal palais de justice lundi 1 avril à 16h30. Soutien financier pour les procès demandé ! soutien financier pour les procès demandé ! voici les différentes pages Facebook, Instagram Justice pour... et sur osvp Ecoutez sur radioairlibre.net ou 87.7 FM à Bruxelles ou ici :

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ARPENTAGE EN BRUNCHANT « La charge raciale » de Douce Dibondo

Nouvel arpentage ! Du livre de Douce Dibondo (2024) sur la charge raciale. Pas besoin de préparation ! Amenez un petit truc à manger et on s’y met ensemble. Un arpenquoi ? Un arpentage est une lecture collective d’un livre, un concept issu des cercles ouvriers du 19e. On se retrouve un matin, on déchire le livre en nombre de participant.es, chacun.e lit dans sa tête, puis partage et discussion sur chacune des parties. Pas besoin de bien savoir lire le français, on est là pour s’aider. Apprendre ensemble sans jugement. Celui de ce samedi aborde la question de la charge raciale, silencieuse. « Le racisme aurait-il deux têtes ? Celle de la violence explicite, brutale, cyclique des morts et des agressions qui s’accumulent de la Méditerranée aux quartiers populaires. Puis celle d’une violence banale, plus taiseuse, qui se niche dans les relations quotidiennes et entrave la construction de son identité. Douce Dibondo fait le constat d’un silence autour d’une blessure cachée dont la plaie brûle vive la peau des personnes noires et racisées : la charge raciale. » Je meurs d’envie de le lire avec pleins de personnes, de partager, de changer mille fois d’avis en fonction des vôtres. Cela se passe samedi 22 mars 10h15-13h30 à La Chasse Etterbeek. Envoyez-moi un petit SMS ou mail pour confirmer votre présence, et invitez qui vous voulez ! Limitez un maximum les annulations de dernière minute, cela joue sur la tenue de l’atelier ! 0473192298 - Maumaulafrite@proton.me

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Lettre de Daniela Klette à la Conférence Rosa Luxemburg

Chers participants à la Conférence Rosa Luxemburg – Chers camarades, Je vous salue aujourd’hui depuis la prison de Vechta. Il y a près d’un an, après des décennies de clandestinité, j’ai été arrêtée. Devant moi se trouvent plusieurs années de procès, où je suis accusée d’avoir participé à des expropriations armées. Par ailleurs, la justice poursuit un autre procès contre moi, où je serai accusée d’avoir participé à des actions de guérilla urbaine contre le capitalisme et l’impérialisme. J’avais 17 ans lorsque la lutte de libération vietnamienne a vaincu l’impérialisme mené par les États-Unis. Cette incroyable victoire a été obtenue grâce à la solidarité mondiale – malgré le napalm, malgré l’immense machine militaire qui s’est dressée contre le mouvement de libération et malgré les massacres de la population vietnamienne commis par l’armée américaine avec l’aide et la complicité de l’Occident, en particulier de l’Allemagne. J’avais 16 ans lorsque j’ai appris le meurtre d’un homme en détention, en grève de la faim contre la torture de l’isolement. Il s’agissait d’Holger Meins, qui s’était élevé contre le système et avait été tué en prison, victime d’une malnutrition délibérée et du refus de soins médicaux lors d’une alimentation forcée ordonnée par l’État. C’était une époque de tentatives de libération et de luttes anticoloniales dans de nombreux pays : par exemple, les Black Panthers contre l’oppression raciste et pour la révolution aux États-Unis, la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, ou le FSLN au Nicaragua contre la dictature. J’ai commencé à comprendre ce que l’humanité pouvait attendre du capitalisme et de l’impérialisme. Oui, je me considérais comme faisant partie des mouvements mondiaux luttant pour la libération de l’exploitation et de l’oppression, contre le capitalisme et le patriarcat, et contre la guerre et le militarisme. Le système judiciaire examine actuellement ma culpabilité au sens juridique du terme. Pour moi, il ne s’agit pas de culpabilité, mais de ce qui a mobilisé et continue de mobiliser des millions de personnes : comment surmonter les conditions mondiales qui engendrent la guerre, les déplacements, l’exploitation, l’oppression patriarcale et raciste, la pauvreté et la destruction écologique totale ? Les puissants se préparent à la grande guerre pour préserver leur pouvoir. La société est marquée par une pauvreté croissante, la militarisation et une dérive vers la droite. Le capitalisme court à la catastrophe écologique. L’état du monde actuel montre sans équivoque que les questions sur la manière de surmonter ces conditions étaient justifiées et demeurent nécessaires. Ces questions nous concernent tous, et nous ne pouvons y répondre que collectivement et par des mouvements de grande ampleur. J’aimerais être avec vous pour travailler ensemble sur ces questions. Mais la répression et la détermination de l’État à condamner l’histoire de l’opposition fondamentale empêchent une telle chose. (...)

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MCC Brussels : le lobby d’Orbàn au coeur de Bruxelles

Avant-poste de Viktor Orban dans la capitale belge, quelle est cette organisation qui déploie son lobbying dans les beaux lieux de Bruxelles ? De quoi parlent leurs conférences ? Pourquoi est-elle dangereuse pour nos démocraties ? Explications. En avril 2024, les collectifs antifascistes belges se mobilisent contre l’organisation à Bruxelles de la NATCON, une conférence des extrême droites internationales[1]. A cette occasion, un nouvel acteur apparaît parmi les organisateurs : le MCC Brussels. Avant-poste de Viktor Orbàn dans la capitale belge, quelle est cette organisation qui déploie son lobbying dans les beaux lieux de Bruxelles ? De quoi parlent leurs conférences ? Pourquoi est-elle dangereuse pour nos démocraties ? Explications. D’une pseudo-université Hongroise à une think tank bruxellois : d’où vient le MCC Brussels ? A l’origine, le Mathias Corvinus Collegium (MCC) est un institut budapestois créé en 1996 par la famille Tombor, des hommes d’affaires promouvant des valeurs chrétiennes et conservatrices. C’est un lieu de formation dans divers domaines pour les jeunes de l’élite hongroise. Évoluant au fil des années, le MCC reste toutefois – dans les années 2010 – un lieu de conférences de la droite hongroise peu fréquenté et marginal. Les choses changent en 2020 et 2021 lorsque le clan Orbàn commence à le financer[2]. En 2021, Orbàn a attribué 1,7 milliard de dollars d’argent public et de biens immobiliers à cet institut. Le MCC sert à « préparer la nouvelle génération patriotique » afin qu’elle devienne les « dignes représentants de l’élite culturelle, économique et sociale hongroise ». C’est à la fois un centre de réflexion et de formation des jeunes[3]. Il s’agit aujourd’hui de la plus grande institution de recherche et d’enseignement privée du pays. L’institut organise des conférences avec des invité.es de marque de l’extrême droite européenne, comme Eric Zemmour pour une conférence nommée « Migration et colonisation » et Marion Maréchal Le Pen pour défendre sa vision du système éducatif français. Pour étendre son influence, le MCC a développé des antennes dans 33 villes à travers l’Europe, dont une particulièrement active à Bruxelles. En effet, la capitale européenne est un lieu stratégique et de concentration de pouvoir. Le MCC Brussels lance ses activités en novembre 2022. Il compte aujourd’hui 24 employé.es, dont deux personnalités aux apparitions médiatiques récurrentes : John O’Brien (responsable de la communication) et Frank Furedi (directeur). Ce dernier, professeur universitaire, octroie une illusion pseudo-scientifique aux expertises du MCC Brussels qui est présenté comme un « centre de réflexion hongrois pour mener la bataille des idées ». Ce think tank entend être une « vitrine moderne […] pour construire un autre narratif que celui qui domine dans la sphère européenne ». Selon David Paternotte, professeur à l’Université Libre de Bruxelles, le MCC Brussels est le fleuron d’un « gramscisme de droite » qui...

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Régularisation des sans-papiers : retour sur 40 ans de mobilisation. Entretien avec Youri Lou Vertongen

À l’heure d’une nécessité absolue de déployer des contre-discours (et des contre-conduites !) à même d’ébranler l’offensive réactionnaire de #Arizona, Pascal De Gendt a eu le courage d’écouter longuement Youri Lou Vertongen, membre de la commission Migrations et Solidarités de l’UPJB, et de synthétiser son propos dans un entretien de 16 pages pour le Sireas-Sasb-Fae asbls. Plus j’avance dans mes travaux, plus je me rends compte que l’exclusion des sans-papiers résulte de la rencontre entre une logique d’exploitation capitaliste, qui nécessite de maintenir ces personnes dans un système d’exploitation économique, et une logique xénophobe, qui vise à rejeter celles et ceux qui n’ont pas la même culture que le corps dominant en Belgique hors du corps social. L’objectif est de les reléguer dans une sorte de sous-catégorie : idéalement à l’extérieur des frontières, ou, s’ils les ont déjà franchies, dans des espaces où ils n’ont pas voix au chapitre. (…) Or, les partisan·e·s de la régularisation ne trouvent jamais la bonne parade. Ils et elles choisissent de se concentrer sur l’un de ces discours alors qu’il faudrait parvenir à la fois à déjouer le système d’exploitation socio-économique dont ces personnes sont victimes et à contredire le logiciel xénophobe qui tend à maintenir les étranger·ère·s en dehors de nos frontières. Papiers pour tous ! A lire en ligne : google.drive

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Racismes / Colonialismes

[Amérique du Nord] DÉTRUIRE LE COMPLEXE À BUT NON LUCRATIF ! DÉTRUIRE LE CAPITALISME !

Ce texte a été publié en brochure en octobre 2021, durant la crise du COVID. Des lecteurs ont demandé une nouvelle publication du texte en anglais sur Censored News. Étant donné que la plupart des gouvernements occidentaux coupent dans les budgets sociaux, de plus en plus de gens vont tomber dans la pauvreté et avoir recours aux associations-à-but-non-lucratif. Les petites associations locales sont généralement honnêtes, les grandes, qui touchent de grosses sommes, sont contaminées ou tenues par le capitalisme. DÉTRUIRE LE COMPLEXE AUTOCHTONE À BUT NON LUCRATIF ! DÉTRUIRE LE CAPITALISME ! Les organisations Autochtones à but non-lucratif sont le problème. Le Complexe Industriel Non-Lucratif [Non-profit Industrial Complex – NPIC – ci-après CINL] est un système de relations conçu par les forces coloniales et capitalistes pour gérer et neutraliser les véritables organisations radicales. Le Complexe Industriel Non-Lucratif [CINL] est par essence profiteur et colonial. Le CINL a été établi pour gérer les groupes sociaux et environnementaux avec la même structure que les grandes entreprises. Les Organisations à But Non-Lucratif [Non-Profit Organizations – NPOs – ci-après OBNL] cooptent la dynamique du mouvement dans des campagnes qu’ils arrivent à contrôler et à capitaliser. Fondées sur le modèle de la charité, les OBNL concentrent leurs ressources dans la construction du pouvoir organisationnel, et non du pouvoir de la communauté, et par là dépouillent l’organisation radicale libératoire de première ligne de ressources essentielles, tout en reproduisant ou prolongeant l’inégalité et les hiérarchies sociales. Le Complexe Industriel Non-Lucratif entretient le capitalisme. Des familles, des individus, des fondations riches, des classes possédantes et des grandes compagnies utilisent le CINL pour protéger leur fortune des impôts. Ces capitalistes donnent des millions mais économisent bien plus de millions en profitant de la déductibilité des impôts des CINL. Ils n’ont pas le but sincère de mettre un terme aux injustices qu’ils ont souvent perpétuées et dont ils profitent. Les Organisations à But Non-Lucratif sont responsables devant leurs donateurs, pas leurs communautés. les rapports sur le financement de la plupart des OBNL ne sont pas transparents. Elles opèrent avec un certain niveau de secret pour s’assurer que les communautés désespérées, auxquelles elles imposent leur représentation, ne voient pas quel profit ils tirent de leur misère. Ils conçoivent souvent des budgets gonflés pour leur gain personnel et ne sont pas créatifs de ressources. En dernière analyse, ils créent des incitations à exploiter les luttes. Les Organisations à But Non-Lucratif encouragent des relations de pouvoir abusives. À cause de leur structure artificielle, et de la nature de l’attribution de postes comme ‘emplois’ du mouvement ou comme titres professionnels, la culture de la sécurité et les pratiques intersectionnelles sont presque...

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EXPULSION VIOLENTE ET SANS SOLUTION DE RELOGEMENT DU COLLECTIF ZONE NEUTRE

Soixante personnes, dont des familles avec enfants, intimidées et expulsées sans solution de relogement à Woluwe-Saint-Lambert ! Nederlands hieronder À 6 heures du matin, la police fédérale a fait irruption chez nous. Les habitants des étages supérieurs ont été empêchés de sortir de leurs chambres, tandis que la rue a été bouclée. Nos soutiens exterieurs n’ont pas été autorisés à nous rejoindre. Il a fallu négocier pour obtenir un délai de quelques heures, afin que les enfants puissent être emmenés à l’école. À 11h30, tout le monde était dehors, le bâtiment vidé, et aucune solution de relogement n’a été proposée. — Porte-parole du collectif Les 60 personnes, dont 9 enfants, qui vivaient au 451 avenue Georges Henri à Woluwe-Saint-Lambert ont été expulsées ce matin (jeudi 13/03), sans solution de relogement. Le collectif Roza Nera - Zone Neutre, qui rassemble des personnes sans-papiers, occupait depuis le 5 août ce bâtiment, inoccupé depuis environ trois ans et appartenant au Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Après plusieurs tentatives de négociation avec le propriétaire, les habitants avaient reçu un ordre d’expulsion en octobre, laquelle avait été suspendue pour permettre des négociations avec le propriétaire. Malheureusement celles-ci ont échoués, suite à quoi un second jugement d’expulsion avait été rendu. Les habitant.es se sont mis a la recherche d’alternatives, tout en attendant l’avis censé formaliser l’ordre d’expulsion et leur indiquer la date avant laquelle ils devaient quitter les lieux. Mais les occupant.es n’ont jamais reçu un tel avis, malgré les dires du huissier, ils ont donc été pris par surprise en fin de nuit. « La première tentative d’expulsion avait été menée via une requête unilatérale, une procédure souvent détournée de son objectif, qui repose sur la fausse présomption que le propriétaire n’a aucun moyen de contacter les habitants. Un jugement suspensif avait pu etre obtenu le temps du recours. L’expulsion de ce matin est illégale car elle n’a pas été dument notifiée aux habitant.es. Ce qui nous pousse à constater que la commune et d’autres acteurs aient choisi d’intervenir de manière rapide, court-circuitant toute possibilité de défense du droit au logement de ces personnes. C’est aberrant de constater à quel point de multiples institutions et procédures sont activement mobilisées pour mettre autant de personnes à la rue. » Collectif front anti expulsions Depuis le début de l’année, c’est la quatrième fois que le collectif est contraint de déménager, parfois sans véritable justification. Souvent des bâtiments reste vide pendant des mois après l’expulsion, ce qui a été le cas pour rue Linthout. Une partie du collectif avait investi un bâtiment à Etterbeek pour éviter de se retrouver à la rue, sans savoir quand l’expulsion aurait lieu. De ces logements sociaux inoccupés rue Massart 3-5-7, les occupants ont été expulsés dès mardi soir (11 Mars). Les habitants et les...

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