Soutien / Entraide

Des flyers pour se préparer à l’action - à distribuer !
Petits flyers condensé d’informations pour mieux se préparer à l’action. Aussi bien individuellement que collectivement Comment se préparer à l’action ? Comment mieux anticiper les conséquences inévitables du stress ? Comment faire collectivement ? Comment débriefer une action / occupation / ... quand le stress a été intense au moins pour un partie du groupe ? Quelles sont les réactions du corps et de l’esprit quand le stress est là ? Quid de la culpabilité en sortie d’action ? Voici une petite brochure avec des débuts de réponses et des informations utiles sur le sujet, lisez-la ensemble ;) : Fr : télécharger En : télécharger Nl : télécharger De : télécharger Es : télécharger It : télécharger

[Lisbonne (Portugal)] aidez-nous à acheter notre centre social anarchiste Disgraça
Disgraça – L’histoire d’un centre social anarchiste Il y a 9 ans, nous avons décidé de rompre avec l’ennui qui hantait nos routines et de nous réunir pour ouvrir un espace anti-autoritaire où nous pourrions discuter et créer des solutions collectives aux problèmes que nous avions individualisés. Aujourd’hui, dans une ville dévastée par la spéculation immobilière, la crise du logement et l’élitisation de la culture, nous nous sommes réuni.es en résistance, cette fois pour mettre fin à l’extorsion mensuelle à laquelle nous sommes soumis.es et pour acquérir collectivement notre espace “Disgraça”. Un espace où nous et tant d’autres nous sommes organisé.es, avons conspiré, rêvé et nous sommes amusé au cours de la dernière décennie – pour assurer un avenir qui devra de plus en plus être basé sur la solidarité et l’entraide, par opposition à un avenir basé sur le marché de l’immobilier et la propriété privée, otage des propriétaires. Tout a commencé le 11 septembre 2015. Au sommet d’une des collines de Lisbonne, les portes de Disgraça se sont ouvertes. Des murs fades et insipides, des salles vides et pleines d’èchos, de la multitude de volontés qui convergeaient vers ce lieu, ce projet en mouvement perpétuel s’est épanoui. Des murs sont tombés, des murs se sont élevés, des murs ont été griffonnés. Et comme une poussée d’insoumission, venue des couches profondes de la ville, nous avons matérialisé, pièce par pièce, le potentiel communautaire de chaque partie du bâtiment. Animé.es par des rêves, des désirs et des besoins communs, nous avons construit une cantine et une salle communautaire, une bibliothèque, une salle de concert DIY, un atelier où règne le chaos, une salle de répétition et une salle de sérigraphie, une salle de sport (l’endroit le plus ordonné de Disgraça), la donnerie [zone de gratuité] Desumana et, à partir du souvenir d’une vitrine vide, une librairie anarchiste accueillante – Tortuga. Depuis lors, nous avons consacré des heures interminables, individuellement et collectivement, aux exigences quasi quotidiennes du projet, telles que la gestion des conflits, les vagues d’épuisement, le métronome ingrat d’un loyer, les dépenses élevées et la vie dans une ville qui se vide de sa vie chaque jour qui passe. Si l’autogestion est notre rempart, nous n’avons pas encore atteint un niveau qui nous permette de le faire de manière durable. En acquérant collectivement l’espace Disgraça, tous les collectifs de résistance et les mouvements sociaux qui dépendent de ce centre social gagneront en durabilité et en autonomie. Sans loyer ni propriétaire, nous pourrons nous concentrer sur la création de l’avenir que nous voulons construire demain. Un laboratoire informel de pratiques anti-autoritaires La ville de Lisbonne, comme toutes les grandes villes, est de plus en plus hostile aux modes de vie qui vont à l’encontre de la logique mercantile. Beaucoup d’entre nous ont été expulsé.es du centre vers ses marges par les magnats, les (...)

Justice pour Imad : un rassemblement organisé à Seneffe 2 ans après sa mort
Ce dimanche 23 mars 2025, cela fera deux ans qu’Imad a été tué d’une balle dans la tête et d’une autre dans le coeur par un policier à Seneffe. Deux ans que ses proches sont sans réponse dans le combat qu’ils mènent pour rétablir justice et vérité. Deux ans qu’ils sont ignorés à la fois par les pouvoirs politiques et judiciaires qui ne leur laissent aucun espoir de justice. En hommage à Imad et pour protester contre ce traitement inhumain, un rassemblement est une nouvelle fois organisé à Seneffe. Ce rassemblement aura lieu au Clos des Lilas à 17 heures le dimanche 23 mars. Les circonstances tragiques dans lesquelles Imad a été tué démontrent à quel point l’impunité policière est particulièrement importante quand il s’agit de victimes non-blanches. Imad était un père de famille de 43 ans et le seul refus d’obtempérer qu’il a commis a permis de justifier à ce policier qui est à ce jour encore en service, de lui assener une balle dans le cœur et dans la tête. Depuis, ses proches sont sans la moindre réponse de justice. La sœur d’Imad indiquait dans son discours à la journée de lutte contre les violences policières, qu’elle avait terriblement peur de tomber nez à nez avec le policier qui a tué son frère. En février passé, malgré l’ensemble des preuves qui montrent qu’il s’agissait d’un homicide policier, le procureur du roi a demandé un non-lieu. Ce non-lieu, s’il est prononcé, signifierait que le policier inculpé n’irait pas en justice et laisserait donc les proches d’Imad dans un vide sans précédent. Nous vous invitions à suivre la page Instagram Justice.pour.imad pour avoir plus d’informations et vous rappelons qu’il est possible de soutenir financièrement le comité via le compte : BE65 5230 8110 3896 avec la communication « Justice pour Imad ». Des t-shirts et des bics sont aussi à vendre pour soutenir le comité. Pour information, un départ groupé est organisé depuis la gare de Bruxelles Midi à 14h15 et un repas sera prévu à la fin du rassemblement afin de rompre le jeune ensemble.