Soutien / Entraide

AG INTERVILLE à NAMUR pour Commune Colère
ATELIERS COLLECTIFS 🪧 AUBERGE ESPAGNOLE 🍽️ et ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LUTTE 🏜️ Vous avez aimé l’été anti-social de l’Arizona ? NOUS NON PLUS ! 😱 😤 ⚡QUI SÈME LA COLÈRE RÉCOLTE LA MISÈRE ! ⚡ ✊🏻✊🏼 REJOIGNEZ NOTRE AG NATIONALE CE dimanche 21 SEPTEMBRE 2025 ✊🏽✊🏿 🏡 À La Casserole, rue de l’Avenir 3 – 5002 NAMUR 🐌 🤩 Avec Commune Colère Namur, Bruxelles, Charleroi, Liège et Mons-Borinage, nous vous proposons une journée de rencontre ou de retrouvailles en deux temps : 10h30 à 12h00 : ATELIERS COLLECTIFS 🪧 12h00 à 13h00 : AUBERGE ESPAGNOLE 🍽️ 13h00 à 16h00 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LUTTE ✊🏻✊🏼✊🏽✊🏿 📍Vous choisissez comment vous participez : le matin, l’après-midi, toute la journée 🚸 Une garderie est prévue ! Pour vous inscrire : combien d’enfants ? Quel âge ? ➡️ par mail à greenrevol23@proton.me ou Signal 0472809073 - GreenRevolution.56 🪅 ❤️🔥 Au plaisir de vous accueillir à Namur ! 🐌
Nos résistances ne peuvent être dissoutes !
Le gouvernement belge cherche à faire passer une nouvelle loi qui donnerait aux ministres le pouvoir d’interdire les organisations dites « radicales » sans devoir passer devant un juge. Plus spécifiquement, cette loi permettrait de"dissoudre administrativement" les organisations qui “par leurs activités concrètes, coordonnées et persistantes, représentent une menace sérieuse et actuelle pour la sécurité nationale ou les fondements de l’État de droit”. Concrètement, le gouvernement aurait carte blanche pour criminaliser les personnes membres ou sympathisantes de toute organisation qu’il juge menaçante pour la "sécurité nationale". La dissolution administrative d’une organisation entraînerait l’interdiction de toutes ses activités (y compris ses réunions, événements ou manifestations) et de ses publications (avec, à la clef, la destruction de ses sites internet, comptes sur les réseaux sociaux et archives). Ses fonds, locaux et autres actifs seraient par ailleurs saisis tandis que ses membres et sympathisants pourraient être poursuivis. Il s’agit là d’un exemple flagrant d’une poussée autoritaire qui vise spécifiquement les groupes luttant pour la justice climatique et la libération de la Palestine, tels que Samidoun, Stop Arming Israel et Code Rouge. Sous prétexte de “protéger la sécurité nationale” et de “mettre fin à l’extrémisme”, cette loi portera gravement atteinte à nos droits fondamentaux : les libertés d’expression, d’association et de réunion, normalement garanties par la Constitution ainsi que par de nombreuses conventions internationales. Permettre aux ministres de restreindre ces libertés (de surcroit sans passer par une procédure judiciaire) constitue un pas de géant vers un autoritarisme global. Nous devons nous opposer à cette loi de toutes nos forces. Ne nous laissons pas réduire au silence, restons fort.es, uni.es et solidaires avec tous celles et ceux qui sont attaqué.es pour avoir lutté contre un système injuste et nocif. Être radicale, c’est aller au fond des choses pour apporter un véritable changement, au lieu de se contenter de traiter les problèmes superficiels. Code Rouge est donc fière d’être radicale. Tout au long de l’histoire, ce sont les personnes qui ont contesté les systèmes injustes par la désobéissance civile qui ont permis de réels progrès. L’avant-projet de loi a été approuvé par le Conseil des ministres en juillet et a été transmis au Conseil d’État afin d’en vérifier la constitutionnalité. Il sera ensuite soumis au Parlement dans les semaines ou les mois à venir pour être voté. Stay tuned et prépare-toi à lutter contre cette loi liberticide ! Formation à l’action directe non-violente Aujourd’hui plus que jamais, il est essentiel que nous nous préparions collectivement à devenir ingouvernables sous des régimes autoritaires. Notre formation à l’action directe non violente, te permettra d’apprendre les fondamentaux pour participer à des actions de désobéissance civile de masse....

Inceste : Cercle de réconfort à Waterloo
Cercle de réconfort créé par et pour des personnes concernées l’inceste ou des violences sexuelles dans l’enfance. Ce cercle de réconfort est créé par et pour des personnes concernées l’inceste ou des violences sexuelles dans l’enfance, où chaque voix mérite d’être entendue et crue. Viens partager ou écouter, c’est comme tu préfères. Viens pleurer ou rire, c’est comme tu veux. Nous t’accueillons dans une atmosphère de partage et de bienveillance dans laquelle les mains se serrent et s’entraident pour créer des liens authentiques. Rejoins-nous pour échanger librement, partager des ressources, chercher des infos et avancer ensemble vers un meilleur avenir, nous nous le souhaitons. Nous lançons un cycle au Planning familal de Waterloo les 2 octobre, 30 octobre, 27 novembre et 11 décembre de 19h30 à 21h30. Comme il s’agit d’un groupe de soutien, ce groupe ne disposera pas de psypsychologue. Le contenu des séances se construira avec les participant.e.s. 5 € par séance. Nombre limité de places. Réservation obligatoire : patouche@riseup.net Pour info, le cercle de réconfort de Bruxelles est complet.

[Brochure] Grossesses Transmasc - Porter nos enfants la peur au ventre
On est loin d’être les premier.x.s à choisir ET la transition ET la parentalité, mais chacunx, dans son petit monde, est le premier. Souvent, le premier mec trans enceint qu’on a vu, c’était nous-même ! Être trans et enceint, c’est une expérience à la fois socialement invisible, et hypervisible dans les médias sensationnalistes. Alors on a envie de faire connaître les difficultés spécifiques d’une grossesse quand on est trans. Ce texte est basé sur nos quatre témoignages ; nous sommes quatre personnes trans qui avons porté nos bébés entre 2023 et 2025. Si l’Etat français ne veut pas qu’on soit trans, il veut encore moins qu’on soit trans et parents. On a dû se battre jusqu’en 2016 pour que la stérilisation chirurgicale ne soit plus nécessaire pour faire changer la mention de sexe à l’état civil. Cette histoire de transphobie, d’eugénisme est très récente, c’est notre histoire ; on s’est construit.x.s avec cette violence-là, avec cette idée que pour l’Etat c’est soit la transition, soit la parentalité, mais surtout pas les deux. Sauf qu’en réalité il y a beaucoup de personnes trans qui sont parent.e.s : soit qu’elles aient eu des enfants avant leur transition, soit qu’elles choisissent de ne pas faire de CEC*. On est loin d’être les premier.x.s à choisir ET la transition ET la parentalité, mais chacunx, dans son petit monde, est le premier. Souvent, le premier mec trans enceint qu’on a vu, c’était nous-même ! Être trans et enceint, c’est une expérience à la fois socialement invisible, et hypervisible dans les médias sensationnalistes. Notre existence est constamment niée, effacée, gommée, et en même temps mise en spectacle dans des émissions sur M6 qui posent sur nos corps un regard violemment altérisant. En fait, l’invisibilisation sociale et l’hypervisibilité médiatique fonctionnent ensemble : on n’existe pas, on n’a pas le droit d’exister, sauf sur le mode du spectaculaire. Pour nous, ce manque de représentations est un manque de repères. Avant de se lancer dans une grossesse, on a eu du mal à se représenter ce qui allait nous arriver. En étant trans et enceint, on fait bugger le cis-tème, l’hétéropatriarcat, et c’est nous qui faisons les frais de ce bug. Par exemple, l’un d’entre nous a fait congeler ses ovocytes en Espagne en 2018, avant que ce ne soit possible en France. Il les a fait congeler avec un état civil féminin. Or, il ne peut désormais changer son état civil en France, parce que la clinique espagnole l’a prévenu : s’il y avait un M sur ses papiers d’identité, elle ne pourrait pas lui remettre ses propres gamètes. Elle ne peut pas remettre des ovocytes à un homme ! Même si ce sont ses ovocytes à lui. Voilà le genre de bugs avec lesquels nous devons composer, et qui nous mettent des bâtons dans les roues. Alors on a envie de faire connaître les difficultés spécifiques d’une grossesse quand on est trans. Ce texte est basé sur nos quatre témoignages ; nous sommes quatre personnes trans qui avons porté nos bébés entre...
[Grande-Bretagne] Écrire à une prisonnière de la cause palestinienne pour son 30e anniversaire
Jeudi 14 août, Ellie a fêté ses 30 ans dans une prison britannique. Ce sera son deuxième anniversaire derrière les barreaux sans pouvoir voir sa famille et ses amis, car il n’y a pas de visite ce jour-là. Elle a passé 366 jours en détention provisoire pour son implication présumée dans une action contre une usine du principal fabricant d’armes israélien Elbit Systems à Filton, dans le cadre d’une affaire où 24 personnes sont poursuivies (voir notre article ). Afin de la soutenir, ses soutiens proposent d’envoyer un e-mail à Ellie pour lui souhaiter un joyeux anniversaire à l’adresse emailallprisoners@gmail.com, avec pour objet « Happy birthday Ellie ! »

28-31.08 : Festival « Farm or Die » & Fête annif 15 ans du RESAP !
Festival itinérant-militant-rural des luttes paysannes du 28 au 31 août ! UN RDV À NE PAS MANQUER - OU À RELAYER... POUR FINIR L’ÉTÉ AVEC LES LUTTES PAYSANNES !!! À la rencontre de paysannes et paysans engagé-es dans des modèles agricoles inspirants à l’encontre du capitalisme et de l’agro-industrie, un collectif éphémère en auto-gestion d’artistes et d’organisations militantes fera chemin en cette fin d’été en Entre-Sambre-et-Meuse. L’objectif : créer du réseau, renforcer des complicités et des lieux en soutien aux luttes paysannes, faire la fête et développer de l’entraide au travers d’une dynamique festive et revendicatrice ! (Contre l’agrobusiness et le monde qui va avec et en soutien aux producteur.ices du conventionnel pour une agriculture paysanne et pour la souveraineté alimentaire de tous les peuples) ! Plusieurs groupes musicaux, artistes et Dj’s enchaîneront les étapes au rythme lent d’un chariot à foin transformé en scène pour l’occasion. Le convoi se déplacera en itinérance dans 4 fermes paysannes, du jeudi 28 au dimanche 31 août 2025 pour terminer à mi chemin entre Charleroi et Namur pour la fête des 15 ans du Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne ! Chaque escale sera l’occasion de rencontrer les paysannes et paysans dans leur cadre de vie, et mettre leurs pratiques en lumière, d’entendre leurs engagements pour mieux les propager, mieux se connaitre pour résister collectivement, mais aussi de relier associations, militant.e.s, et habitant.e.s des villes et campagnes ! 👉PROGRAMME ET LINE-UP GÉNÉRAL : Visites de fermes, bouffe-bar, concerts + spectacles (partiellement improvisés), stand de propagande associativo-militante-autonome, conférence gesticulée contre l’UE-MERCOSUR, table de presse, prises de parole - discussions diverses, agenda militant et autres joyeusetés... 💥PROGRAMME DÉTAILLÉ💥 (Prog jour par jour > Jeudi 28, Vendredi 29, Samedi 30 et dimanche 31) 👉Jeudi 28.08 - Ferme de la Jussiere (Le Cheval déchaîné) à Vierves-sur-Viroin (rue de la Jussière 9A) 17h Ouverture du bar et stands 17h30 Prises de parole (Resap, Lutte contre le Zoning de Mariembourg, Terre-en-Vue,...) et lancement festif et gentillement déterminé du Festival ! ****** 18h : Début des concerts 18h Dropthedyle (Électro cinématique) 19h Camarade Bourgeois (rock tsintsintsin musette) 20h Koval (Rap Véner & régional) 21h Les Lapins Electriques (Punk Sautillant) 22h SPAGUETTA ORGHASMMOND (Italian Variety Freestyle) ------------------------------------------------------------------------------------ 👉Vendredi 29.08 - Bergerie de la Scayes et page FB à Oignies-en-Thiérache 5670 - 15, Rue de la Cure 15h : Accueil ! 15h : Visite de la Ferme et Ouverture bar et stand 16h : Conférence Gesticulée par Jeanstef ; « J’étais chauffeur - Mondialiser c’est pas sorcier !!! » suivi d’une discussion sur le « Commerce mondial, les fermes et l’accord UE-MERCOSUR » ****** 18h : Début des concerts 18h Anto Levsky (Électro agricole ; perfo...
Halte à la criminalisation du militantisme !
Des organisations belges* dénoncent la volonté du gouvernement fédéral de criminaliser les mouvements sociaux sous couvert de “lutte contre l’extrémisme”, au mépris des droits humains, de la démocratie et de la séparation des pouvoirs. Ce 7 août 2025, le CGRA a décidé de révoquer le statut de réfugié du Palestinien Mohammed Khatib, coordinateur européen de Samidoun. Cette décision, prise sans justification légale claire ni transparence, constitue un précédent inquiétant qui menace l’indépendance du pouvoir judiciaire et les libertés fondamentales. Cette décision contrevient au droit d’asile et à la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés. Selon les informations publiques à notre disposition, rien n’indique que M. Khatib constitue une “menace réelle, actuelle et suffisamment grave affectant un intérêt fondamental de la société”, comme le prévoit la jurisprudence de la CJUE , de nature à justifier un tel retrait. Elle constitue par ailleurs une violation manifeste de l’article 19 de la Constitution belge garantissant la liberté d’expression. Comme nous avons pu le dire par le passé, demander la libération de la Palestine, dénoncer l’occupation israélienne illégale et le sionisme, défendre la résistance — droit légitime de tout peuple sous occupation —, croire en la nécessité d’une révolution mondiale ne relève pas de la haine mais bien de l’opinion, quoi qu’on en pense. Et la critique, même radicale, d’Israël n’a rien à voir avec de l’antisémitisme, contrairement à ce que certains de nos grands voisins essaient de faire croire. Aujourd’hui, c’est une voix palestinienne. Demain, ce pourra être toute personne qui sort de la ligne politique du gouvernement Cette décision s’inscrit dans un contexte où le gouvernement De Wever entend permettre à l’exécutif de s’arroger le droit de dissoudre et d’interdire des associations jugées dangereuses, outrepassant le pouvoir judiciaire. Elle reflète une volonté affichée de criminaliser les voix et collectifs palestiniens et leurs soutiens, et traduit un parti pris manifeste contre ceux qui dénoncent l’occupation illégale, l’apartheid et le génocide. Ces offensives sont d’autant plus graves que le fait de dénoncer le génocide n’est pas seulement un droit, mais une obligation morale pour tous les individus, acteurs publics et privés, ainsi qu’une obligation légale pour tous les États signataires des conventions internationales des droits humains, y compris la Belgique. Il est de la responsabilité de l’ensemble de la société civile, des citoyens et des citoyennes de dénoncer cette atteinte majeure à la séparation des pouvoirs, à l’État de droit et à la démocratie. Aujourd’hui, c’est une voix palestinienne. Demain, ce pourra être toute personne qui sort de la ligne politique du gouvernement, qu’il s’agisse de mobilisations sociales, syndicales ou environnementales. L’arbitraire politique et les agendas partisans ne pourront jamais remplacer la justice. *Liste provisoire...

[Brochure] Pas de libération queer sans la Palestine
Sommaire Un plaidoyer pour la libération de la part des Queers en Palestine, décembre 2023 « Pas de fiertés sans la Palestine », juin 2024 Israël : Le pinkwashing comme arme coloniale en Palestine, septembre 2024 Un plaidoyer pour la libération de la part des Queers en Palestine [Article paru sur lenumerozero.info le 17 décembre 2023] Nous écrivons ceci en tant que travailleurs, étudiants, agriculteurs, parents - en tant que Palestiniens, Palestiniens queers. Non pas parce que notre identité queer nous procure une position d’exception mais parce que, de la même manière dont nous avons été marginalisés en tant que personnes queers, nous faisons aujourd’hui face à des tactiques patriarcales coloniales qui visent à marginaliser davantage nos identités de queers palestiniens. Rassembler nos mots et nos énergies nous demande un effort immense. Nous sommes révoltés que, au milieu de ces moments de brutalité spectaculaire et de carnage infligés aux corps palestiniens, y compris le viol, la torture, et la mutilation, nous soyons détournés de notre deuil et de notre propre organisation pour formuler une demande. Depuis le 7 octobre, nous sommes témoins d’un génocide accéléré se déroulant dans la bande de Gaza et dans toutes les régions de la Palestine, ouvertement et publiquement déclaré à de nombreuses reprises par plusieurs responsables gouvernementaux et militaires israéliens. La brutalité et l’amplitude léthale des atrocités commises par l’État israélien et ses partisans créent des conditions de plus en plus épouvantables pour ceux qui restent en vie en Palestine, chaque jour, partout. Cette brutalité a été maintenue grâce au soutien économique, militaire, diplomatique et politique continu des dirigeants mondiaux, au cours de l’histoire et actuellement. Nous notons, documentons et racontons les centaines de massacres catastrophiques des 75 dernières années aux mains de la fureur anéantissante du régime sioniste ; de Deir Yassin au massacre de Tantura (1948) sur lequel est basée la fondation d’Israël, en passant par le massacre de Kafr Qassem (1956) et Sabra et Chatila (1982), pour n’en citer que quelques-uns. Il n’y a aucune possibilité pour un mouvement politique et social libérateur d’atteindre la vie et la dignité s’il est aligné sur la machine de mort génocidaire d’Israël. Israël est fondé sur le sang et est maintenue par le sang. En cette période, et dans le continuité de son exploitation de longue date des politiques libérales d’identité, Israël instrumentalise les corps queer pour faire barrage à tout soutien à la Palestine et à toute critique de son projet de peuplement colonialiste. Les Israéliens (politiciens, organisations et « civils ») mobilisent des dichotomies coloniales telles que « civilisé » et « barbare », « humain » et « animal », ainsi que d’autres binarismes déshumanisants, dans le but de légitimer les attaques contre les Palestiniens. Dans cette rhétorique coloniale de peuplement, Israël cherche à...
[Liban] D’anciens prisonniers de la cause palestinienne rendent visite à Georges Abdallah
Depuis sa libération des prisons françaises après plus de 40 ans de détention, le communiste libanais Georges Abdallah a reçu de nombreuses délégations venues le saluer dans sa maison familiale située à Kobayat au nord du Liban (voir notre article ). Dimanche 27 juillet, deux anciens prisonniers libanais et une ancienne prisonnière palestinienne lui ont rendu visite. À leur arrivée, ils ont été chaleureusement accueillis par des applaudissements de la famille et des camarades présents. Mohammad Ramadan est originaire du village de Beit Yahoun, au sud du Liban. Militant communiste, il rejoint Jammoul — le Front de la résistance nationale libanaise en 1985. Il participe à de nombreuses opérations armées. Le 9 novembre 1989, il est arrêté et sera libéré le 1er mars 1996. Soha Bechara est originaire de Deir Mimas, au sud du Liban. Militante communiste du PCL, elle a tenté d’assassiner le commandant de l’Armée du Sud-Liban (milice supplétive d’Israël), Antoine Lahad, alors qu’elle avait 20 ans. Elle a passé dix ans à la prison de Khiam, dont six à l’isolement. Elle a été libérée le 3 septembre 1998, après d’intenses campagnes libanaises, européennes et internationales en sa faveur. Kifah Afifi est une réfugiée palestinienne et survivante du massacre de Sabra et Chatila de septembre 1982. Originaire d’Haïfa, elle a été arrêtée lors d’une opération armée en 1988 et libérée en 1998. Elle était la plus jeune détenue du centre de détention de Khiam (plus d’infos sur cette prison ici ).

















