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Venez soutenir les travailleurs de chez Audi !

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Ceci est un appel à venir soutenir les travailleurs de chez Audi, tous les jours jusqu’au 24 décembre, au campement situé 201, boulevard de la deuxième armée britannique à 1190 Forest.

La solidarité est notre arme !!!

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 samedi 14 décembre 2024  Toute la journée
24 décembre
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Toute la journée
24 décembre
 Audi,

 

201, boulevard de la deuxième armée britannique
1190 Forest

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Économie / Anticapitalisme

Appel à soutien des travailleurs d’Audi

Depuis le 9 juillet 2024, la veille des vacances, Audi a annoncé la délocalisation de l’usine au Mexique. Ce qui représente la fin de 4000 emplois. Et la galère pour autant de gens. Parce qu’il y a des familles derrière, des enfants, des loyers, la santé foutue en l’air. Face à ce drame social, depuis le 24 août 2024, nous, les travailleurs, ouvriers, sous-traitants, et quelques délégués syndicaux, on s’est rassemblés devant l’usine pour affirmer notre désaccord et revendiquer nos droits : le préavis légal ET l’extra-légal ! Maintenant, ça fait plus de 100 jours que nous sommes là, jour et nuit. Parce que nous voulons être écoutés : la rue est bloquée, on se relaye, on s’entre-aide, on entretient le feu. Mais là, nous ne sommes pas assez nombreux face à ce qu’Audi a préparé. Audi a tout mis en œuvre pour casser la résistance et éviter la mauvaise publicité : retenir les informations, mentir, séparer. Toutes les stratégies pour nous désunir, les travailleurs d’Audi d’un côté, les sous-traitants de l’autre. Nous séparer ça arrange bien les patrons, parce qu’ils ont prévu d’en avoir fini avec nous pour Noël, d’être bien contents en famille, félicités par leurs actionnaires de les avoir enrichis, et de bien en profiter. Pendant que nous ici on n’a pas été payés ! Est-ce qu’on va accepter ça ? Est-ce qu’on va se laisser manipuler ? Est-ce qu’on veut le minimum ? Ou on veut le maximum ? On doit être nombreux ici, unis ici, pour être écoutés. On a besoin de toi, tu as besoin de nous. Si on est plein ici les jours qui viennent, Audi, les pouvoirs publics, ils vont nous écouter. C’est la dernière ligne droite. Viens, ramène toi devant chez AUDI ! Tu connais le chemin. Viens montrer qu’on dit NON à leurs cacahuètes ! On veut notre plan social ! [Note : La date du rassemblement du 10/12 dans la vidéo est passée, mais l’appel à venir sur le blocage devant chez Audi à Forest reste valable, plus que jamais !]

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Audi : La direction ne cherche plus de repreneur, les travailleur·ses la « séquestre »

C’est une pratique syndicale que nous n’avions plus l’habitude de voir en Belgique depuis plusieurs années. Ce mercredi, alors que la direction d’Audi avait précédemment annoncé n’avoir trouvé aucun repreneur et mettre fin à ses recherches, les travailleur·ses ont mis en place un important blocage sur le site de production. Iels ont fait irruption dans les locaux de la direction, qui leur « promettait des cacahuètes comme indemnisation » selon un délégué syndical, avec l’intention que tout le monde y reste le temps qu’un accord allant dans le sens des travailleur·ses soit trouvé. C’est ce qu’on appelle une « séquestration sociale ». Une pratique du mouvement ouvrier presque oubliée. Images filmées par les ouvrier•es de chez Audi et relayé par la RTBF et L’Avenir. Fichier vidéo Mais cette séquestration sociale n’a pas duré longtemps comme l’ont expliqué les travailleur·ses qui étaient pourtant resté·es pacifiques durant les négociations : la police anti-émeute manifestement prévenue à l’avance, a violemment réprimé les travailleur·ses à coup de matraque, puis a escorté la direction en dehors de l’usine. A l’issue de cette violente confrontation, un délégué syndical a été blessé. D’après certains manifestant·es, les policiers auraient défoncé la porte bloqué par les ouvrier·es avant de matraquer tout le monde. Your browser does not support the video tag. Pour rappel, c’est plus de 4 000 personnes qui perdront leur emploi à cause de la fermeture de l’usine. Car en plus des 3 000 travailleur·ses de l’usine principale, ce sont 1 000 personnes qui travaillent pour des sous-traitants d’Audi Brussels. Dans ce contexte, les sous-traitants de l’usine sont particulièrement lésés et menacés par la fermeture, alors qu’une partie d’entre eux ont déjà été licenciés depuis cet été. En se mettant en grève, iels ont stoppé l’entièreté de la production dans le but d’obtenir des clarifications et des compensations quant à la fermeture. Cette grève a mis au chômage technique le reste des ouvrier·es de chez Audi. Les travailleur·ses appellent à venir les rejoindre sur les blocages et lors de leurs actions. La direction d’Audi Bruxelles a annoncé que la prochaine réunion de délégation syndicale, qui devait se tenir le 19 novembre au sein de l’usine était annulée. « C’est un nouveau manque de respect de la direction. Après avoir eu recours aux forces de l’ordre contre ses travailleurs, contre la concertation sociale, cette même direction annule sans explication la réunion de délégation syndicale plan social de mard [19] prochain. Nous ne tolérerons pas cette annulation et nous mettons en demeure la direction pour qu’elle revienne autour de la table pour fournir des explications pour mercredi dernier et pour discuter du plan social et ce dès ce mardi 19 novembre 2024 comme convenu« , a commenté la CNE Industrie. Sources : (...)

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Audi Bruxelles : La mobilisation monte d’un cran face à l’annonce du licenciement de 3.000 personnes

Le direction de Audi Bruxelles annonçait le 9 juillet dernier sa volonté d’interrompre précipitamment la production du SUV électrique Q8, dernier modèle encore assemblé sur le site de la commune de Forest à Bruxelles. La fermeture de l’usine pourrait mettre en péril l’emploi de 3.000 travailleur·ses. Face à ce futur licenciement de masse et le silence de la classe politique, les ouvrier·es intensifient la pression sur la direction depuis ce mercredi 4 septembre. La semaine dernière, les travailleur·ses ont intensifié leur mobilisation en redoublant d’invintivité afin de faire plier la direction. Lors de la reprise du travail début septembre et l’annonce qu’aucun modèle de véhicule ne serait attribué à Audi Brussels par le groupe Volkswagen, les ouvrier·es se sont mis·es en grêve. La direction refusant de clarifier son plan de fermeture, les syndicats avaient confisqué, jeudi, les clés de 300 voitures prêtes à l’exportation, et ce tant qu’ils n’obtiendraient pas d’éclaircissements sur leur avenir. Le lendemain, les travailleur·ses mobilisé·es recevaient la visite du puissant syndicat américain United Auto Workers (UAW) et de celui européen IndustriAll, preuve de soutien et de l’écho international de la mobilisation. La direction bruxelloise défend un manque de rentabilité et une « situation économique extrêmement tendue » pour défendre son plan de fermeture. Pourtant, rappelons-le, ce sont 6,3 milliards de profits en 2023 pour le groupe Audi. En parallèle, le groupe Audi Brussels aurait reçu 157,7 millions d’euros d’argent public depuis 2018 d’après la FGTB1. Pour la Secrétaire générale du syndicat de la CSC, Marie-Hélène Ska, on a « cru longtemps qu’accueillir une entreprise créait de l’emploi comme par miracle. Donc on a déversé beaucoup de subventions. Par exemple, chez Audi à Forest, les coûts des salaires représentent 13 % des coûts de production d’Audi. Donc dire que les salaires sont trop chers, que la main-d’œuvre coûte trop cher, c’est n’importe quoi aujourd’hui. » 2 Depuis, la direction a imposé la fermeture de l’usine et suspendu les salaires des travailleur·ses pourtant en incapacité de reprendre le travail. Refusant jusqu’ici de discuter avec les représentants syndicaux, la direction a finalement accepter de se rendre à une réunion de concertation ce mercredi après-midi. Toutefois, après trois heures d’échanges, la réunion aurait dégénéré, les conditions de la direction paraissant complètement folles et ne répondant toujours pas aux intérêts des travailleur·ses.3 La tension monte du côte des ouvrier·es face à l’incertitude de leur avenir dans l’usine, et ce malgré les suspensions de salaire et les menaces de poursuites judiciaires faites par la direction de l’usine. Encore une fois, les enjeux de rentabilité du capital priment sur les intérêts des travailleur·ses. La fermeture de l’usine Audi Bruxelles s’inscrit dans la continuité des politiques libérales et la délocalisation des secteurs industriels vers des pays jugés...

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