Belgique

Racismes / Colonialismes

Actualité des centres fermés : 06.03.2023 – 22.03.2023

Il y a une dizaine de jours, plusieurs personnes détenues alertaient d’un vol collectif vers la RDC. Les jours suivants, les contacts avec ces personnes étaient très limités et plusieurs téléphones étaient sur répondeur. Le vol a été annulé Les assistant.e.s sociaux.ales, aussi appelé.e.s, accompagnateur.trice.s au retour, encouragent de plus en plus les personnes détenues au retour volontaire. Certaines personnes craquent après de nombreux mois de détention. En vue du ramadan, de nombreux transferts ont lieu dans les centres. Les détenus faisant le ramadan sont rassemblés dans des ailes séparés. Ils ont droit à un micro-onde et un frigo Certaines personnes en détention depuis de nombreux mois déclarent qu’il y a un grand turnover dans les centres, soit de nombreux rapatriement : « on en a appelé 3 aujourd’hui au bureau, puis on ne les a jamais revus. La sécurité vient vider leur armoire et ils reviennent plus. Du coup on comprend qu’ils sont à l’aéroport. “ A Merksplas, la disparation d’une boule de billard entraine une fouille à nu des personnes détenues : « Une boule de billard avait disparu : fouille ce matin de toutes les armoires et fouilles à corps. Tout le monde à poil et on peut plus jouer au billard » Au centre de Merksplas, les personnes détenues ont recueilli 3 petits chats qu’ils nourrissent et disent que ce sont des chats ‘sans papiers’. Beaucoup de détenus souffrent de problèmes de santé mentale importants et ne reçoivent aucun soin adéquat :“ il y a des malades mentaux ici : ils n ‘ont rien à faire ici , ils ont besoin d’être soignés, y en a qui parle tout seul, y en a qui pleure tout le temps ; ils ont besoin de soins, ils sont très mal ». Une personne nous rapporte avoir été mise au cachot pendant 48 heures, au motif qu’il est considéré comme étant un “meneur” : “ C’est indigne ces cachots, enfermé comme des chiens , comme un tigre dans une cage ” FEU AUX CENTRE FERMÉS

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

Carrefour complice de l’occupation de la Palestine !

Le groupe Carrefour est directement impliqué dans l’occupation et la colonisation de la Palestine, ainsi que dans l’apartheid israélien à l’encontre du peuple palestinien. En effet, le 8 mars, la multinationale française Carrefour a annoncé un nouvel accord de franchise avec la société israélienne Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan, toutes deux actives dans les colonies israéliennes. Carrefour, partenaire de la colonisation israélienne. Le 6 mars 2022, Carrefour annonçait avoir signé un accord de franchise en Israël avec la société israélienne Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan. Cet accord afin de permettre aux enseignes Carrefour de s’installer en Israël, y compris dans des territoires colonisés. Cela est contraire aux obligations des entreprises en matière de droits humains et de respect du droit international, en plus d’être en contradiction avec la philosophie affichée par Carrefour en matière d’éthique. L’implication directe de Carrefour dans la colonisation s’affirme alors très clairement, de manière très directe et particulièrement indécente. Réponse de Carrefour à la lettre de plainte 16 mars 2023 Chère cliente, Nous vous remercions pour votre courrier que nous avons lu avec la plus grande attention. Carrefour s’engage en effet pour le respect des droits humains depuis de nombreuses années. Nous tenons à vous assurer que Carrefour n’exerce aucune activité directement en Israël et n’a aucune participation capitalistique dans Yenot Bitan. Le groupe respecte les exigences juridiques qui s’imposent à un franchiseur. A date, notre partenaire Yenot Bitan a rénové 10 magasins pour les mettre sous l’enseigne Super. Les produits Carrefour importés à ce jour (chocolat, céréales ; café ;...) sont vendus dans une majorité de magasins de Yenot Bitan. Veuillez agréer l’expression de nos sentiments distingués. L’équipe Carrefour. NOTRE REPONSE : Le 5 juillet 2023 Monsieur le Directeur général, L’Association belgo-palestinienne a pris connaissance d’un courrier du siège de Carrefour à Zaventem, daté du 16 mars 2023 et signé de « l’équipe Carrefour » (sic) en réponse à une lettre de plainte que nous nous proposions d’envoyer aux gérants des magasins régionaux de l’enseigne. Dans ce courrier non signé nommément et très succinct, nous lisons que : · Carrefour s’engage pour le respect des droits humains depuis de nombreuses années ; · Carrefour n’exerce aucune activité directement en Israël et Carrefour n’a aucune capitalisation dans Yenot Bitan ; Carrefour respecte les exigences juridiques qui s’imposent à un franchiseur ; · Yenot Bitan a rénové 10 magasins pour les mettre sous l’enseigne « Super » et les produits Carrefour importés à ce jour (chocolat, céréales, café ...) sont vendus dans une majorité de magasins de Yenot Bitan. Dans son courrier, très semblable à celui du siège français, Carrefour-Belgique occulte totalement ses liens avec Electra Consumer Products...

Belgique Belgique |
Contrôle social / Répression

Pourquoi de nombreux policiers belges en uniforme ne sont plus identifiables ?

À l’heure actuelle, les situations sont très différentes selon que les policiers belges interviennent en civil ou en uniforme. Néanmoins, la loi les obligent à porter une plaquette "nominative" sur leur uniforme. Les policiers belges sont-ils anonymes ? En effet, beaucoup travaillent sans afficher leurs noms, prénoms et grades. Ils sont réticents à l’idée de pouvoir être identifiés par les individus qu’ils interceptent. Des policiers se plaignent de cet état de fait et craignent d’éventuelles représailles. Mais le plus alarmant est que face à cette crainte, beaucoup choisissent de ne pas respecter le cadre légal en dissimulant la plaquette avec leur matériel de communication ou en ne la portant tout simplement pas. Tout ceci a pour conséquence qu’il y a une difficulté objective d’application de la législation. De plus, la législation belge n’est plus en conformité avec la jurisprudence européenne. Que dit la loi ? En droit belge, la possibilité pour le policier d’intervenir de façon anonyme constitue une exception à l’obligation de légitimation. L’article 41 de la loi sur la fonction de police du 5 août 1992 stipule que : « Sauf si les circonstances ne le permettent pas, les fonctionnaires de police qui interviennent en habits civils à l’égard d’une personne, ou au moins l’un d’entre eux, justifient de leur qualité au moyen du titre de légitimation dont ils sont porteurs. Il en est de même lorsque des fonctionnaires de police en uniforme se présentent au domicile d’une personne. ». Lorsqu’ils interviennent en civils, les policiers belges ont également la possibilité de porter un brassard. C’est le cas le plus fréquent lorsqu’ils doivent intercepter des personnes lors de manifestations qui tournent mal. Il est important de préciser qu’en cas de missions spéciales, tels les infiltrations et les repérages, l’obligation d’identification au moyen d’un matricule ne vaudrait pas. Ceci ne change donc rien à la loi ni à la pratique actuelle dans ces cas spécifiques. Lorsqu’ils interviennent en uniforme, l’arrêté ministériel du 15 juin 2006, relatif à l’équipement de base et à l’équipement fonctionnel général des membres du cadre opérationnel de la police intégrée, structurée à deux niveaux, prévoit dans son article 2 le port sur l’uniforme d’une plaquette nominative. Elle se porte sur le rabat de la poche droite de la poitrine. [...] Suite de l’article sur le site de cité24

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

Expulsion collective de 34 personnes soumises au règlement Dublin par vol militaire

L’Office des Étrangers persiste dans une application absurde, arbitraire, et inhumaine du règlement Dublin en déportant une trentaine de personnes par vol militaire vers la Croatie. Pour rappel, il existe un règlement européen dit ‘Dublin’ qui permet de déterminer le pays responsable de la demande d’asile en application de toute une série de critères. Le critère le plus régulièrement appliqué, est celui du premier pays d’entrée de la personne au sein de l’Union européenne et où les empreintes ont été prises. Cela permet donc à la Belgique de renvoyer les personnes demandeuses d’asile vers le pays dubliné, soit le première pays par lequel elles sont rentrées dans l’Union européenne. Un vol militaire a expulsé ce 17/03/2023 trente quatre personnes de différentes nationalités vers la Croatie, pays réputée pour son traitement très violent (tortures, agressions sexuelles…) envers les personnes en situation de migration . Les abus de l’état croate sont pointés par de nombreux rapports et organisations internationales. La Cour Européenne des droits de l’Homme a également rappelé la Croatie à l’ordre dans plusieurs condamnations. Nous n’avions pas eu connaissance précédemment d’expulsions par vol ‘militaire’ collectif vers la Croatie organisées par l’Office des Étrangers. Cette approche démontre la volonté de l’Office des Étrangers de vouloir dissuader les personnes demandeuses d’asile, passées par la Croatie d’introduire des demandes en Belgique. L’OE veut envoyer comme message que les personnes seront automatiquement renvoyées. Les personnes faisant l’objet de ce renvoi ont tou.te.s été rassemblé.e.s la veille du départ au centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel. Plusieurs d’entre elles ont été transférées. D’autres avaient reçu une notification les prévenant d’une expulsion le 17/03 à 10 heures. Le jour J les personnes détenues au centre fermé 127 bis ont été éveillées par l’arrivée de bus et d’un grand nombre de combis de police Un détenu présent au moment des faits nous dit : “ Un bus de l’aéroport est venu chercher 34 personnes . Six était déjà au 127 bis, les autres venaient d’autres centres et ont été amenés la veille au 127 bis. Nous avons tous été réveillés par ça. Y avait des flics partout. On était tous choqués. ” Les personnes ont été embarquées une par une dans un véhicule, pour certain.e.s de force. Elles ont ensuite été amenées à l’aéroport sous escorte policière. Nous apprenons que certain.e.s d’entre eux sont bien arrivé.e.s à Zagreb. Parmi elles, un nombre important de personnes d’origine burundaise . Des membres de la diaspora burundaise en Belgique étaient présents à l’aéroport pour dénoncer ces expulsions .

Belgique Belgique |
Travail / Précariat

Grève Delhaize : la direction divise pour mieux régner

Après le rachat de Mestdagh (Carrefour) par Intermarché et le passage de 51 magasins en franchise*, c’était au tour de Delhaize, le 7 mars 2023, d’annoncer céder 128 grands supermarchés à des franchisé·es. S’en est suivi une forte mobilisation de la part des employé·es suivi par les syndicats avec des grèves spontanées, des fermetures de magasins et des blocages d’entrepôts afin de lutter contre cette décision aux conséquences sociales désastreuses. Catherine Roisin, secrétaire générale adjointe au SETCa* Charleroi déclarait à propos des franchises lors des mesures prises par Mestdagh « Ça représente 20 à 25% de pouvoir d’achat en moins [pour les travailleur·ses]. Le temps de travail n’est pas le même. On est à 35 heures aujourd’hui. Ce sera 36h30 voir 38h demain et il n’y a pas de statut de délégation syndicale prévu chez les indépendants. Et donc comment vérifier que socialement tout va bien se passer ? » [1]. Ces mesures s’inscrivent dans un contexte où le privé et le public ont de plus en plus recours à la sous-traitance (sociétés de transport (de biens ou de personnes), entreprises de nettoyage, employé·es indépendant·es, …) afin de diminuer les possibilités d’actions syndicales, de rentrer dans des commissions paritaires* moins exigeantes, d’augmenter la flexibilité des employé·es, de diminuer leurs revenus, et, en fin de compte, d’arriver un jour peut-être à un modèle économique avec un salaire à la tâche et non plus à la qualification du poste. Concernant Delhaize, tout commence en 2016, lors du rachat de Delhaize Belgique par le groupe hollandais Ahold (connu pour sa chaîne « Albert Heijn »). Présenté comme une fusion entre parties égales, le rachat a en réalité mené à la généralisation du modèle managérial hollandais [2]. Ce modèle repose sur une plus grande flexibilité des travailleur·ses, plus d’employé·es indépendant·es et d’étudiant·es ainsi que de très grosses centrales d’achats et de dépôts [3] . Le passage en franchise menace également les sous-traitants habituels de la livraison Delhaize [4] et touchera les consommateur·trices avec une augmentation des prix. Cependant, comme souligné plus haut, les employé·es du secteur ne sont pas prêt·es à se laisser faire. Les blocages de magasins et de dépôts vont bon train. Les magasins encore ouverts peinent à alimenter leurs rayons en produits et la chaîne encaisse de fortes pertes malgré sa tentative de contourner la grève en faisant de la livraison à domicile. Pour savoir où rejoindre les blocages, il existe un groupe de soutien organisé sur Facebook « Je soutiens le personnel de chez Delhaize ». Ce mardi, un deuxième conseil d’entreprise avait lieu. Il n’a duré qu’une heure, tant la direction a campé sur ses positions [5]. Les représentant·es syndicaux·ales ont à nouveau demandé que le plan de franchise soit abandonné. Une véritable pression a été mise sur les représentant·es du personnel qui ont été accueilli·es par la police avant d’être fouillé·es et escorté·es...

Belgique Belgique |
Classisme / Lutte des classes

Grèves chez Delhaize - Mais que se passe t-il ?

Delhaize a aussi annoncé supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a entraîné un large mouvement de grèves spontanées et soutenu ensuite par les syndicats dans quasi l’ensemble de ces magasins. La franchise, qu’est ce que c’est ? Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pourquoi cette décision ? Pour Delhaize, la franchisation est la seule voie vers un avenir durable pour delhaize, les magasins franchises étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : une réduction du personnel une diminution des salaires une flexibisation accrue de l’emploi et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèque-repas, remboursement frais de déplacement, primes). Des emplois dégradés De plus les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme delhaize le montre aujourd’hui. Décentralisation des négociations Enfin, la franchisation affaiblit le mouvement des travailleur.euses, en opposant, lors des luttes et des négociations, non pas plusieurs des milliers de travailleur.euses à une direction, mais quelques travailleur.euses, parfois moins de 10, avec peu d’implantation syndicale, à plein de patrons distincts. L’externalisation La décision de la direction de Delhaize de franchiser ses magasins s’inscrit dans mouvement général de sous-traitance et d’externalisation. On retrouve notamment ce phénomène dans nos universités, où les services de nettoyage ou de restauration sont externalisés. Or, les politiques de sous traitance impliquent impliquent nécessairement de plus mauvaises conditions de travail et des salaires plus bas. C’est donc une lutte générale contre l’externalisation et la sous-traitance qui doit être menée La lutte des travailleurs...

Belgique Belgique |
Écologie

[Rassemblement] Sous le béton, nos oignons !

Journée internationale des luttes paysannes à l’aéroport de Liège Le 16 avril, c’est la Journée Internationale des Luttes Paysannes, une occasion de défendre nos terres nourricières et de refuser la bétonisation à outrance qui les menace au quotidien. Rappelons le à ceux qui l’auraient oublié : le béton ne se mange pas ! Consultez le programme du Festival Nourrir Liège Partagez le « Save the DATE » et invitez vos proches à cette journée festive ! Plus d’info (à venir) sur www.luttespaysannes.be En Wallonie, ce sont en moyenne pas moins de 1560 hectares qui sont artificialisés chaque année, soit plus de 3 terrains de foot par jour. Les terres se raréfient, les prix explosent et les agriculteur.ice.s ont toujours plus de mal à accéder à la terre, particulièrement les jeunes dont le travail permettra pourtant de nous nourrir demain. Dans le Sud, des terres sont retirées chaque jour aux communautés paysannes pour produire notre nourriture. Bétonner ici, c’est reprendre ailleurs. Cherchez l’erreur ! Ce 16 avril à Bierset, on se mobilise contre l’extension de l’aéroport de Liège ! Malgré l’opposition massive des riverains, l’appétit du géant ne s’arrête pas. Après avoir exproprié plus d’une dizaine de fermes et bétonné des terres fertiles, près de 280 hectares sont encore visés dans la région. De plus, si cette extension voit le jour, ce sont l’entièreté des efforts climatiques de la Wallonie qui seront réduit à néant. Cela ne peut plus durer ! Ensemble, on passe à l’action ! Journée Internationale des Luttes Paysannes 2022 - Aftermovie

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

Mobilisation nationale contre le racisme

La discrimination et le racisme sont une réalité quotidienne pour de plus en plus de personnes. Une extrême-droite émergente et des organisations d’alt-right sèment activement la haine. Des polémistes extrême-droite peuvent déballer leur théorie du “Grand remplacement” dans nos journaux, dans des cercles élitistes et des lieux culturels. Des discours stigmatisants et polarisants trouvent leur chemin vers la presse et les partis mainstream. Normalisant ainsi le discours de haine. Un climat dans lequel les joueurs de football - des amateurs aux stars mondiales - sont hués et insultés sur le terrain et sur les médias sociaux à cause de leur couleur de peau. Mais ce ne sont pas que des mots. Jusqu’à une entreprise sur trois pratique la discrimination. Ces dernières années, nous avons vu le nombre de plaintes contre le racisme et la discrimination augmenter. La violence est également en hausse. Des mosquées et des synagogues sont endommagées, un centre de réfugiés est incendié. Cette injustice ne peut plus être relativisée. Mais une nouvelle génération, qui a souvent grandi dans la diversité, se lève et organise la résistance à l’échelle mondiale. Ils.elles n’acceptent plus la banalisation et la normalisation du racisme et de la discrimination. Les jeunes et la société civile refusent d’accepter plus longtemps le statu quo et exigent des actions de la part des politicien.ne.s et des décideurs politiques. Le changement arrive. L’égalité des droits maintenant ! Pourquoi nous nous battons pour l’égalité des droits et contre la discrimination D’innombrables témoignages, chiffres et études montrent qu’encore trop d’employeurs, d’agences immobilières et d’institutions gouvernementales traitent les gens de manière inégale. L’égalité des droits n’est toujours pas une réalité - ni dans la lettre ni dans la pratique - pour tou.te.s celles et ceux qui contribuent quotidiennement à notre société. (Votre voisin, votre collègue, votre facteur, votre livreur de repas). Les personnes de nationalité différente ou sans titre de séjour légal ne bénéficient toujours pas des mêmes droits fondamentaux ni de la même protection de la part de notre gouvernement. Une réalité pénible que la crise d’accueil des réfugiés, et les affaires de dumping social nous ont encore rappelé récemment. Que ce soient les centaines de candidats réfugiés qui doivent dormir dans un froid glacial ou les travailleurs sans papiers, exploités par les sous-traitants de Proximus ou des grands chantiers. Mais même celles et ceux qui vivent et travaillent ici depuis des générations sont encore trop souvent considéré.e.s comme des étranger.e.s. En raison de leur couleur de peau, de leur origine ou de leur religion, ils.elles se voient refuser leur droit à un travail, à une éducation ou à un logement de qualité, ils.elles sont la cible de contrôles de police discriminatoires. Le racisme et la discrimination privent les gens de la possibilité de s’épanouir pleinement en tant qu’individus, (...)

Belgique Belgique |
Droits sociaux / Services publics

Signez notre pétition pour dire stop à la disparition des distributeurs de billets !

Chaque jour, au moins une agence bancaire ferme ses portes en Belgique entrainant la disparition des distributeurs de billets qui y sont implantés, rendant toujours plus difficile l’accès des consommateur·rice·s à leur argent. Vous aussi vous êtes choqué·e·s par la disparition des distributeurs de billets ? Vous aussi vous voulez être libres d’accéder à votre argent ? Alors, signez notre pétition lancée avec Testachats et OKRA pour demander au gouvernement qu’il garantisse le droit fondamental de chaque personne d’accéder facilement et gratuitement à son propre argent. https://soscash.be/ Des distributeurs qui ne cessent de diminuer En Europe, c’est en Belgique que le nombre de distributeurs de billets a le plus baissé ces 5 dernières années : chaque jour, au moins une agence bancaire ferme ses portes entraînant la disparition des distributeurs qui y sont implantés. Alors qu’il y avait plus 8 000 distributeurs de billets en Belgique en 2017, il n’en restait déjà plus que 5 900 fin 2021. D’ici la fin 2024, entre les fermetures d’agences et la mise en œuvre du projet Batopin, moins de 4 000 appareils devraient être disponibles, avec des distances plus longues à parcourir pour y accéder. L’accès à notre argent est un droit ! Nos organisations ne cessent de recevoir des plaintes de consommateur·rice·s mécontent·e·s de ne pas pouvoir accéder à leur propre argent. Le sentiment qui règne est largement partagé : les banques ont le monopole des dépôts, et nous empêchent d’avoir accès à notre argent lorsque nous le souhaitons. Le secteur bancaire n’en fait qu’à sa tête Malgré les nombreuses plaintes partout dans le pays, les pétitions locales, les motions adoptées par de nombreux collèges communaux, les résolutions des parlements régionaux, le nombre incalculable de questions parlementaires à la Chambre des représentants, et ce toutes couleurs politiques confondues, le secteur bancaire reste sourd. Or, le droit d’accéder à son propre argent est un droit fondamental. Signez notre pétition ! Sachant que des discussions sont actuellement en cours avec le secteur bancaire à ce sujet, nous demandons aux Ministres Van Peteghem, Dermagne et Bertrand : qu’il soit immédiatement mis fin à toute nouvelle suppression de distributeurs ; que l’on revienne au minimum au nombre d’appareils présents au 31 décembre 2021 répartis équitablement dans tout le royaume (plus d’info dans le communiqué de presse du 30 novembre 2022) ; qu’à défaut d’accord acceptable et contraignant, le gouvernement fédéral passe sans tarder par la voie législative. Vous êtes d’accord et voulez nous aider à faire pression sur les banques ? Signez notre pétition et parlez-en autour de vous. Vous préférez signer la pétition en format papier ou souhaitez la faire signer à votre entourage ? Téléchargez la version imprimable de la pétition soscash

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

[COMMUNIQUÉ DE PRESSE] La Coordination des sans-papiers

La Coordination des sans-papiers dénonce et rejette « Le dernier accord du gouvernement en matière d’asile » La Coordination des sans-papiers n’est pas étonnée des mesures prisent nuitamment le mercredi 7 mars 2023 par le gouvernement Alexander De Croo. Ses mesures sont lamentables, pathétiques, risibles et par conséquent égales à zéro. Comme nous le disons souvent, la politique d’asile et migration est défunte en Belgique. Sur l’accueil des demandeurs d’asile, le gouvernement belge est encore passé à côté de la plaque. Il n’a rien appris sur l’expérience de 2015. Et pourtant, personne n’ignore que, la situation humanitaire exceptionnelle des personnes sans-papiers tout comme celle des demandeurs d’asile, appelle une réponse urgente. L’état physique et mental de ces milliers de personnes présentes dans ce pays, ne cesse de se dégrader. Au vu et au su de cette réalité, alors que les citoyens agissent dans le respect des droits fondamentaux, il est inacceptable que le gouvernement n’en fasse pas de même. On aurait souhaité, qu’il y ait enfin l’annonce d’un changement de cap pour une politique migratoire positive réellement solidaire. En place et lieu de cela, le gouvernement belge refuse avec le grand mépris qui le caractérise, d’affronter humainement la question des personnes sans-papiers et des demandeurs d’asile. Il galvaude le dispositif d’accueil et l’accompagnement requis par les demandeurs d’asile. Le personnel de Fédasil ne sait plus quoi faire. Sur la question des personnes sans-papiers, il répond à leur détresse par l’indignité. Il s’enferme dans son immobilisme avec sa vision jusqu’au boutiste du rejet de l’autre. La Coordination de sans-papiers ne se résigne pas face ce gouvernement irresponsable devant l’errance des demandeurs d’asile, et impuissant devant la question des personnes sans-papiers. Nous dénonçons et nous rejetons fermement cet accord qui installe une politique de non accueil et qui annonce vouloir élargir le « pool » d’escorteurs. Cette pratique de déportation est en porte-à-faux avec les valeurs de la population belge. Aussi donc, nous appelons les députés fédéraux à examiner la proposition de loi citoyenne sur la régularisation des personnes sans-papiers introduite et discutée en Commission intérieur du Parlement fédéral, le 8 novembre 2022. Il faut changer la loi du 15 décembre 1980 en légiférant pour une régularisation avec des critères claires, justes et permanents avec la mise en place d’une commission. En tant qu’élus peuple, vous avez le pouvoir d’arrêter ce cycle infernal des reconstitutions de campements et opérations d’évacuation, pour mettre en place à une politique d’asile digne et accueillante, offrant à chacun une mise à l’abri immédiate lors de son arrivée sur le territoire et un hébergement dans une structure adaptée le temps de l’instruction de sa demande. La Coordination des sans-papiers de Belgique

Belgique Belgique |
Santé / Soins

Témoignages : Conditions de vie dans les centres fermés. 12 mars 2023

De nombreux témoignages nous reviennent des centres relatant la violence dont fait preuve le personnel et les conditions de détention inhumaine. Pour rappel, les centres fermés ont comme objectif de placer les personnes sans titre de séjour en détention afin de les expulser du territoire belge. Le fonctionnement d’un centre fermé est similaire à celui d’une prison. Notre objectif est de dénoncer l’existence même de ces centres. Nous sommes régulièrement en contact avec des personnes détenues vivant de graves violations de leurs droits fondamentaux, isolées du reste du monde. Ci-après, nous avons regroupé thématiquement plusieurs témoignages relatifs à la vie quotidienne en centre fermé : Service médical Chaque centre comporte un service médical auquel les personnes détenues peuvent adresser pour bénéficier de soins. La théorie est très loin de la pratique. Très régulièrement, nous recevons des témoignages de personnes à qui les soins sont refusés, ou dont les problèmes médicaux sont traités de manière superficielle. Très peu d’infrastructures prennent en compte la question de la santé mentale. A titre d’exemple, des personnes nous ont rapporté récemment : “Tu demandes des soins : paracetamol. Tu as mal : paracetamol. Paracetamol pour tout et pour rien”. “Tu as des problèmes psychologiques, t’es nerveux : calmant ou on te propose une piqûre”. “Quand on parle au directeur des suivis médicaux, il dit qu’il n’a rien à voir avec ça… S’il est directeur il a à voir, c’est pas normal ça”. Dialogue avec le personnel Les personnes détenues relatent également avoir des contacts difficiles avec les membres du personnel. Ils considèrent très peu leurs demandes, et celles-ci donnent rarement lieu à des réponses positives. Dès qu’ils osent faire valoir leur droit ou réclamer un peu de dignité, ils sont directement punis ou alors mis dans une cellule isolée pendant de nombreuses heures. “Dès que tu abordes une règle ou que tu veux proposer quelque chose, tu as droit à un “avertissement” ou le cachot pendant 24 heures” . “On parle avec un mur, notre parole n’est pas prise en considération…Ça rentre d’un côté et ça sort de l’autre”. Racisme Les personnes détenues nous font également part du fait que les membres du personnel sont ouvertement racistes dans leurs paroles, leurs comportements, leurs attitudes… “Il y a des gros racistes parmi le personnel”. “Un gardien d’extrême droite, super raciste. Il mérite pas de travailler ici, même si tu es raciste, tu gardes ton racisme dehors. Ton racisme tu le gardes pour toi.T’as rien à faire ici avec ton racisme. On est des humains pas des animaux, même si on est en situation irrégulière”. “On nous garde ici comme des animaux, tu vis ici depuis des années puis on t’enferme dans une prison parce que tu es étranger”. “Je comprends pas, on est des humains, on a des enfants, des parents…” “Les assistants sociaux connaissent rien, même pas un bonjour. Et tout est en...

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

[Etude] Mais d’où vient la police ?

« Lorsque l’on s’habitue à la police, il est possible d’oublier l’idée même de liberté. » [1] SOMMAIRE Le roman de l’histoire policière Abolir les clichés 1. La police a toujours existé 2. La police est au service de tout le monde 3. Les policiers utilisent la violence pour faire respecter les lois 4. La police protège aussi le faible contre le fort 5. La police n’est pas raciste 6. Avant, la police était plus proche des citoyen·ne·s 7. La police fonctionne selon des lois démocratiques 8. La police combat le crime 9. Les bavures policières sont des dérapages isolés 10. Tous les flics ne sont pas des bâtards Conclure l’histoire policière Pour nourrir la réflexion Le 25 mai 2020, un caissier de Minneapolis trouve qu’un billet de 20 dollars qu’on vient de lui donner a l’air bizarre. Il appelle la police. Un officier arrive, interpelle le client et le plaque au sol, un genou sur le cou. La suite est filmée et montre les neuf minutes d’agonie de Georges Floyd qui supplie Derek Chauvin de le laisser respirer. Cette vidéo de la mise à mort d’un homme noir par un policier blanc est largement partagée et déclenche une énorme vague de protestation. Pendant plus d’un mois, des dizaines de millions de personnes manifestent et des centaines d’émeutes font trembler le pouvoir américain. Les rassemblements, blocages, incendies de commissariat, pillages de grands magasins et attaques de voitures de police créent un climat d’insurrection qui pousse le président Trump à se réfugier dans un bunker. À côté du slogan Black Lives Matter, un autre mot d’ordre se répand partout, jusqu’aux colonnes des plus grands journaux : Abolish the Police. En Europe aussi la police tue chaque année plusieurs personnes, la plupart du temps des jeunes hommes noirs ou arabes. Certaines de ces mises à mort ont été filmées et suivies de manifestations ou d’émeutes. Pourtant, la question de l’abolition de la police est pratiquement inaudible dans les espaces publics européens. Une des raisons principales vient de la faiblesse, voire de l’inexistence des mouvements politiques qui revendiquent clairement la suppression de la police. En Amérique du Nord, ces mouvements se sont construits depuis des décennies en multipliant les actions de protestation, en menant des campagnes politiques et en organisant la solidarité au sein de communautés ciblées par le harcèlement policier. En parallèle s’est développée une lecture critique de l’histoire de la police. Face à une institution qui se présente comme « naturelle, intemporelle et indépassable », des chercheur·euse·s ont montré que la police américaine était au contraire le fruit d’un contexte social précis et historiquement situé. Elle découle directement de trois sources principales : les slave patrols, milices d’hommes blancs qui perpétuaient l’esclavage par la terreur, les vigilance committee, bandes armées qui défendaient la famille, la propriété et la race blanche en procédant notamment au massacre des Amérindien·ne·s et...

Belgique Belgique |
Logement / Squat

[Exposition] HABITER. (titre provisoire)

Exposition immersive trilingue sur le droit au logement à Bruxelles. Simona, Jules, Sofie ou Mohammed. Autant de façons d’habiter la ville, de subir ou de résister, de survivre ou de s’adapter. Cette installation itinérante est une invitation à les rencontrer. Chaque portrait photo est accompagné d’un portrait sonore que vous pouvez écouter grâce aux écouteurs mis à votre disposition ou via votre smartphone à l’aide du QR code correspondant. Ces témoignages sont une clé pour mieux comprendre le logement à Bruxelles, appréhender les enjeux sociétaux et les changements qui modifient lentement mais profondément notre capitale. Ils et elles témoignent, se confient, partagent leur expérience. Le droit d’accès à un logement abordable et de qualité est un droit fondamental inscrit à l’article 23 de notre Constitution belge car il est une condition indispensable pour mener une vie digne. Pourtant, aujourd’hui, il reste encore trop souvent bafoué. A la croisée du réel et de l’imaginaire, l’audio qui accompagne l’image propose et invite l’auditeur.rice à se plonger dans un univers et à expérimenter une relation « plus personnelle » avec le droit au logement ; en traduisant de façon plus humaine les chiffres, statistiques ou autres données cartographiées de l’état du logement à Bruxelles aujourd’hui. Nous ne vous parlerons pas de 5.313 personnes sans abri mais de Jean-Michel. Il ne s’agit pas de 8.300 logements déclarés insalubres mais de l’appartement de Simona… Le Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat (RBDH) est un regroupement bilingue de plus de 60 associations bruxelloises actives sur le terrain. Il a pour mission d’échanger, former, partager et réfléchir à une meilleure justice sociale en termes de logement. A travers ses analyses et études, il décortique les différentes problématiques qui contribuent au dysfonctionnement du marché bruxellois. S’identifier, ressentir l’émotion, se projeter dans la réalité souvent inconnue de l’autre. Autant de façons d’éveiller la responsabilité collective et la participation citoyenne consciente de chacun.e.

Belgique Belgique |
Migrations / Frontières

Nouvelles des centres fermés

Du 20 février 2023 au 5 mars 2023. – Merksplas. Plusieurs personnes détenues nous ont rapporté avoir fait l’objet de racisme, particulièrement de la part des “assistant.e.s au retour”. – De nombreuses personnes “dublinées” ont été expulsées dans un délai de 5 jours après leur arrestation sans avoir la possibilité de prévenir leurs proches ou un.e avocat.e. Le Règlement Dublin est un règlement européen qui établit quel pays est responsable d’examiner la demande d’asile d’une personne au sein de l’Union Européenne. Un des critères pour déterminer le pays responsable est le premier pays d’entrée dans l’Union. – Quatre femmes et quatre hommes avec qui nous avons eu contact ont été expulsées vers la Croatie, pays vers lequel ils et elles étaient “dubliné.e.s”. Ces personnes sont passées par la Croatie et y ont subi de nombreuses violences. En effet, la Croatie est réputée pour son traitement très violent (tortures, agressions sexuelles…) envers les personnes en situation de migration et a déjà été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des Droits humains à ce titre. De nombreux rapport internationaux condamnaient par ailleurs les pratiques abusives de l’Etat croates telles que les violences policières ou les refoulements collectifs. [1] Malgré cela, l’Etat belge considère la Croatie comme un pays sûr. – Centre fermé Merksplas et 127 bis. Il est de plus en plus difficile d’avoir accès à un téléphone au sein de certains centres. Pour la plupart des détenu.e.s, le téléphone est le seul moyen de contact avec le monde extérieur. Les téléphones sont généralement fournis par le centre, de manière payante ou gratuite. Actuellement, les téléphones se font de plus en plus rares. Les détenu.e..s partagent donc un téléphone à plusieurs. – Centre fermé Bruges. 26 femmes sont actuellement détenues dans le centre. Alors que nous n’avions pas connaissance de femmes détenues à Bruges, il semble que la situation est en évolution. – Plusieurs personnes rapportent avoir été arrêtées sur leur lieu de travail (Horeca, chantiers). Ces milieux de travail sont régulièrement la cible de contrôles d’identité. – De nombreuses expulsions ont eu lieu vers l’Algérie. Des détenu.e.s nous rapportent que les expulsions ont lieu systématiquement les mercredis, vendredis et dimanches. – Centre fermé Merksplas. Un détenu dans un état de santé critique. Il nous dit avoir une plaie ouverte à la jambe et n’avoir reçu que du paracétamol. De manière générale, beaucoup de détenu.e.s rapportent être dans un état psychologique très précaire. – Centre fermé 127 bis. Mouvement de protestation suite à la découverte d’un cas covid positif. Les personnes détenues s’inquiètent des mesures sanitaires prises suite à la découverte de ce cas. Pour toute réponse, la directrice du centre leur indique qu’ils n’ont pas les moyens d’avoir des masques avant plusieurs jours et qu’il ne faut pas s’inquiéter. – Plusieurs personnes détenues rapportent avoir été...

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

Massacre de Naplouse, colonisation, annexion… La Belgique doit agir !

Le 3 janvier 2023, quelques jours après l’investiture du gouvernement israélien le plus extrémiste de l’histoire du pays, l’Association belgo-palestinienne appelait à sanctionner ce dernier afin de stopper son programme raciste, ultra-colonialiste et annexionniste publiquement assumé. “Ce mépris ostensible d’Israël pour le droit international et ses obligations envers les Palestiniens est la conséquence logique de décennies d’impunité“, ajoutions-nous, en déplorant le peu de réactions de la communauté internationale devant la feuille de route criminelle du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Près de deux mois plus tard, il apparaît que les mêmes causes produisent les mêmes effets. En violation flagrante de ses obligations internationales encore récemment rappelées par le Secrétaire général de l’ONU, Israël a annoncé le 12 février la légalisation de 9 colonies illégales au regard de son propre droit national et, le 23 février, la création de 7000 unités de logements supplémentaires, soit plus que durant les deux années précédentes cumulées. Celles-ci seront construites dans la Zone dite E1, avec pour effet d’empêcher toute contigüité de la Cisjordanie et de rendre encore plus illusoire une solution à deux Etats. Ce 23 février, le suprémaciste Bezalel Smotrich, en charge de l’administration civile en territoire occupé, s’est vu octroyé de nouveaux pouvoirs, faisant de lui le gouverneur de facto de ce dernier, ce qui devrait conduire à une accélération dramatique de l’annexion de facto de la Cisjordanie. Les colons violents, adeptes du sionisme messianique religieux, galvanisés par leurs puissants relais gouvernementaux, multiplient quant à eux, et en toute impunité, les assauts contre des civils désarmés. Ces attaques ont notamment coûté la vie au jeune Muthkal Suleiman Abdul Halim Ryan, 27 ans, abattu le 11 février dernier d’une balle dans la tête dans le village de Qarwa Bani Hassan. Ce dimanche 27 février, des colons ont lancé une opération punitive suite à une fusillade ayant coûté la vie à deux d’entre eux dans la ville palestinienne de Huwara. S’attaquant indistinctement à des civils, ils ont incendiés maisons, voitures et ambulances. Le croissant rouge annonce la mort d’un homme de 37 ans, Sameh Hamdallah Mahmoud Aqtash, et 98 blessés. Le bilan humain de la répression en Cisjordanie est tout aussi dramatique, avec plus de 60 Palestiniens tués depuis le 1e janvier. En plus de commettre des meurtres à un rythme quasi-quotidien, l’armée d’occupation a lancé les deux opérations les plus sanglantes depuis la seconde Intifada, à Jénine le 26 janvier et à Naplouse le 22 février. La première a fait 9 morts et au moins 20 blessés. La seconde 11 morts, de 14 à 72 ans, et une centaine de blessés, dont de nombreux par balles alors qu’ils fuyaient les affrontements. Dimanche 19 février, l’Autorité palestinienne acceptait, sous la pression américaine, de retirer sa demande adressée au Conseil de sécurité de l’ONU de condamner la (...)

Belgique Belgique | Ailleurs Ailleurs |
Racismes / Colonialismes

BOYCOTT CARREFOUR : Écrivez/envoyez un message au Groupe Carrefour

Écrivez/envoyez un email/lettre à votre supermarché ou magasin Carrefour local pour lui faire part de vos préoccupations et faire pression sur la direction du magasin pour qu’elle écrive à sa société mère au sujet de la campagne. Voici une lettre type : "A l’attention de… Madame la gérante, Monsieur le gérant, J’apprends que le groupe Carrefour a signé un contrat de franchise avec deux sociétés israéliennes du groupe Electra : Electra Consumer Products et sa filiale, la chaîne de magasins Yenot Bitan. Ces deux sociétés sont très actives dans la colonisation israélienne du Territoire palestinien. Le groupe Electra est de surcroît inscrit dans la base de données du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies qui répertorie les entreprises impliquées dans l’activité illégale de la colonisation israélienne [1]. Pour rappel, les Principes directeurs de l’ONU relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme entérinés en 2011 à l’unanimité du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies imposent aux entreprises de respecter les droits humains partout où elles opèrent. La colonisation est un crime de guerre au regard du Droit International. Selon l’ONG Human Rights Watch, tout investissement dans les colonies israéliennes en Territoire occupé contribue aux violations des droits humains. En plus de contribuer aux violations du droit international, ce partenariat avec des sociétés israéliennes actives dans les colonies est contraire aux engagements en matière d’éthique, de respect des droits humains et de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), pris par la société Carrefour elle-même. En effet, deux de vos documents intitulés « Gouvernance et méthode de la responsabilité sociétale des entreprises et de la transition alimentaire » et « Respect des droits humains », stipulent clairement que : « Depuis 1995, Carrefour s’engage pour promouvoir, respecter, faire respecter et protéger les Droits de l’Homme dans son domaine d’activité et sa sphère d’influence. La démarche Carrefour s’appuie sur les instruments internationaux, universellement reconnus en matière de Droits de l’Homme, les principaux référentiels et normes internationaux reconnus en matière de Droits de l’Homme… (…) Carrefour reconnaît que la promotion des Droits est fondamentale pour mener ces activités de manière responsable et dans la durée. ». Le Groupe Carrefour agit ainsi en contradiction totale avec les valeurs dont il se prévaut et se discrédite en se rendant complice des crimes de guerre, du colonialisme de peuplement et de l’apartheid infligés au peuple palestinien. Je vous demande dès lors de relayer auprès de la direction du Groupe Carrefour ma volonté de voir sa pratique mise en conformité avec ses valeurs proclamées et de mettre fin à ce partenariat et, plus largement, de cesser la vente des produits issus des colonies israéliennes, illégales au regard du Droit International. Sachez également que vous risquez de vous exposer à des...

Belgique Belgique |
Logement / Squat

Projection de « Places nettes » + Débat stratégies contre les violences policières

Ces dernières années, les violences policières sont plus fréquemment qu’avant devenues des sujets d’actualité traités dans l’espace médiatique. C’est grâce à une série de collectifs citoyens et d’associations de défense des droits que ce phénomène est davantage connu et documenté aujourd’hui. QUELLES STRATÉGIES POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES ? C’est malheureusement aussi, si on en croit ces mêmes collectifs, parce que les violences policières sont devenues plus nombreuses, qu’elles aient lieu lors de manifestations ou de grands rassemblements, lors de banals contôles de police ou encore lors d’arrestations. Selon les chiffres du Comité P, le comité permanent de contrôle des services de police, entre 2018 et 2020, il y a eu une augmentation constante du nombre de dossiers comportant un élément de violence policière de quelque nature que ce soit : 977 dossiers en 2018, 1161 dossiers en 2019 (+18,8%) et 1438 dossiers en 2020 (+23,8%). On peut même légitimement se demander s’il ne s’agirait pas dans certaines situations, vis-à-vis de certains publics, dans certains territoires, d’une pratique consciente et organisée de la part des forces de l’ordre. L’État reste-il sourd face aux voix, notamment celle des plaignant·es et des collectifs de lutte contre les violences policières, qui s’élèvent contre les violences de certain·es policier·es, ? De plus, on le sait, les plaintes sont rares et la plupart des cas restent dans le silence. De quelles stratégies disposons-nous pour lutter contre les violences policières ? C’est le Ça s’débat qui suivra la projection des Ateliers Urbains #17 – Places nettes le lundi 27 février à 19h, lors d’une nouvelle séance du CVB part à l’Aventure. Cette discussion se fera en présence de : Latifa Elcambeni, co-réalisatrice du film & co-fondatrice du Collectif des Madrés et Nordine Saïdi, membre du Comité Justice pour Lamine Bangoura et membre fondateur de Bruxelles Panthères. Cette discussion sera modérée par Anthony Pregnolato, sociologue spécialiste des mobilisations contre les violences policières. Réservation nécessaire → reservations@cvb.be

Bruxelles Bruxelles | Belgique Belgique |
Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation Lève toi contre le racisme - Liège

POURQUOI NOUS VOULONS PROGRESSER ET GAGNER ENSEMBLE Le racisme et la discrimination divisent notre société en citoyen.ne.s A et B. Et ce qui nous divise nous rend plus faibles. Le racisme et la discrimination sapent l’empathie et la solidarité qui nous permettent de faire front commun contre l’oppression et pour la justice. Nous luttons contre la discrimination précisément parce que nous croyons que les droits sont pour tout le monde. Plus il y aura d’emplois, de logements, d’écoles et de quartiers de qualité pour tou.te.s, moins il y aura de discrimination. Plus nos droits sont égaux, p.ex. salaire égal pour travail égal, moins il y aura de chances pour se faire exploiter, moins il y aura de discriminations et d’inégalités structurelles. Et nous n’y parviendrons que si nous la défendons tou.te.s ensemble. A partir de cette vision sociale et inclusive de l’antiracisme, nous voulons rassembler citoyens, société civile, syndicats et autres mouvements (mouvement féministe, mouvement climatique, mouvement LGBTQIA+, mouvement pour la solidarité internationale, mouvement de décolonisation) pour gagner. Nous voulons imposer un véritable changement. Cela ne peut se faire qu’ensemble, par la force du nombre. Ensemble, nous voulons lutter contre le racisme et la discrimination sur le lieu de travail, dans les écoles et dans les quartiers. Nous voulons un gouvernement qui contrôle activement le racisme et la discrimination, et qui prenne des mesures contraignantes et proactives contre les employeurs, les agences immobilières ou les institutions gouvernementales qui pratiquent la discrimination. C’est le rôle du gouvernement de garantir et d’appliquer activement l’égalité des droits, avec des sanctions si nécessaire. Et aussi pour réparer l’injustice subie par le passé en paroles et en actes. A l’initiative de : La Joc de Liège ; Cellule de Lutte Contre les Discriminations - CLCD ; Collectif liégeois de soutien aux sans-papiers ; Fédération Liégeoise des Jeunes Socialistes ; La Joc de Verviers ; ASBL La Cible ; ASBL La Belle diversité ; FGTB Liège ; Cracpe - Collectif de Résistance Aux Centres Pour Etrangers ; CEPAG Verviers ; Jeunes FGTB Liège Huy Waremme ; Front AntiFasciste Liège 2.0 ; Plateforme 21.03 Liège

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

Le quotidien des centres fermés - Appel à soutien

Appels reçus ce lundi 20/02/2023 depuis les différents centres fermés belges via la permanence du collectif Getting the Voice Out On apprend la réouverture d’une aile pour femmes au sein du centre fermé de Bruges. Cette réouverture aurait eu lieu au cours des semaines précédentes. Elles seraient actuellement une vingtaine à y être détenues. Un détenu nous prévient d’une grève de la faim depuis 8 jours de deux personnes d’origine géorgienne, dont un homme de 70 ans, très affaibli. Un moment après l’appel du détenu, son téléphone lui est confisqué par la sécurité. Un homme mis au cachot car il a osé demander un “pourquoi” à une mesure. Un autre homme depuis 9 mois en centre fermé et mis au cachot nous dit “je deviens fou”. Appel de plusieurs détenus en recherche d’avocat, en centre fermé depuis 9 à 11 mois. Un homme libéré avec un Ordre de Quitter le Territoire (OQT) après 8 mois de détention Appel d’un homme d’origine marocaine qui vivait en Ukraine (visa étudiant) ayant fuit la guerre, arrêté à Bruxelles et amené en centre fermé. Un homme très affaibli en isolation médicale . Il a fait une tentative de suicide et semble en grande souffrance. Il est très difficile de communiquer avec lui. Son état de grande fragilité est confirmé par une ONG visiteuse. Plusieurs personnes d’origine burundaise en attente de leur expulsion vers la Croatie : à lire La Belgique expulse vers la Croatie : Deux femmes et deux hommes à notre connaissance ont déjà été expulsé.e.s. Une dame devait être expulsée ce jour vers Zagreb. Des personnes se sont mobilisées à l’aéroport ce matin pour expliquer aux passagers sa situation. On attend de ses nouvelles. Prochaine tentative d’expulsion d’un homme burundais vers la Croatie ce 22/02. Toutes ces tentatives vers Zagreb sont forcées et accompagnées d’une escorte policière malgré la possibilité de refuser légalement une expulsion à la première tentative. Un grand nombre de demandes de recharges pour appeler la famille, les avocats, les amis. Pour soutenir : DEUX APPELS DE SOUTIEN DISTINCTS RECHARGEONS LES TÉLÉPHONES des détenu·e·s en centres fermés Nous recevons énormément de demandes de recharges de téléphone venant de personnes détenues dans les centres fermés. Leur téléphone est très souvent leur seul contact avec l’extérieur, qu’il s’agisse de famille, d’ami·e·s, de leur avocat·e, ou de faire connaître publiquement leur situation. Que leur arrestation ait lieu sur leur route migratoire, ou sur leur lieu de vie, que leur famille et leurs ami·e·s soient ici ou au pays, pouvoir prévenir et communiquer avec ses proches est crucial. Nombreu·x·ses sont celles et ceux qui n’auraient pas les moyens de le faire sans votre aide. Vous pouvez soutenir ces détenu·e·s en achetant chez votre épicier, votre nightshop ou votre libraire une recharge de 10 euros de l’opérateur Lycamobile. Envoyez-nous alors le code pin inscrit sur cette recharge à notre adresse mail (...)

Belgique Belgique |
Urbanisme / Transports

La matière des pavés

Le pavé est partout, mais on ne le voit pas. On marche dessus. Regardons cela d’un peu plus près. À Bruxelles, on rencontre essentiellement trois types de pierre naturelle en voirie : le porphyre, le grès et la pierre bleue. Ce sont trois pierres indigènes, insensibles au gel. Elles sont omniprésentes et déterminent encore de nos jours l’image de la ville. Le porphyre C’est une pierre d’origine magmatique, extrêmement dure, qui s’est formée il y a 420 millions d’années. On reconnaît le porphyre à sa pâte microgrenue, qui comporte des cristaux de quartz (petits points brillants). Cela se voit surtout par temps humide, sur la tête lisse du pavé. Sa couleur grise a des reflets tirant parfois sur le vert, parfois sur le brun. De par sa résistance, le porphyre est la pierre idéale pour le pavé de la chaussée. Le porphyre provient des carrières de Lessines, Bierghes et Quenast (voir carte jointe). Quenast produisait en 1906, avec 3.500 travailleurs, 300.000 tonnes, soit 38 millions de pavés. Lessines produisait en 1914, dans 14 carrières, avec 5.000 travailleurs, 30 millions de pavés. En 1930, Quenast était la plus grande exploitation mondiale de pavés. Le pavé de porphyre belge s’est exporté partout. New-York restaure aujourd’hui des rues pavées de Belgian Blocks dans le quartier du pont de Brooklyn. Les pavés mosaïques des Champs Elysées, à Paris, proviennent de la carrière du Mouplon, à Lessines. La production de pavés de porphyre, qui diminue à partir de 1946, cesse en 1958. Aujourd’hui, les carrières livrent du concassé de grande qualité, utilisé dans la fabrication du béton, comme sous-couche de routes et comme ballast sous les traverses des voies de chemin de fer. Le grès C’est une pierre moins dure, sédimentaire, formée par agglomération de sables, il y a environ 370 millions d’années. Le grès est d’aspect mat. De couleur grise, il peut avoir des nuances légèrement jaunes ou brunes. Moins glissant, mais aussi moins résistant que le porphyre, il est utilisé dans les rues en pente. Sous le nom de pavé platine, et au format 15x15cm, il donne un pavé confortable à la marche, utilisé pour les trottoirs. Les pavés de grès proviennent de carrières dans l’Ourthe ou la Meuse, en province de Liège ou d’Attre, en province de Hainaut. Façonnage des pavés Le carrier doit d’abord débarrasser la couche d’argile et de sable, le mort-terrain, avant d’arriver à la roche saine, puis creuser dans la pierre compacte une ligne de trous de mine qu’il bourre de poudre noire, un explosif « lent » pas trop brisant. L’explosion fissure localement le bloc. Au pied du banc, sur le front de taille, couché sur un lit de sable et de débris, il est dégrossi à la masse. C’est le travail des rompeurs quis’efforcent de dégrossir la pierre et d’en tirerdes blocs régularisés. Les épinceurs donnent alors au marteau à taillants une forme régulière aux pavés. Des trieurs mesurent ensuite les pavés et les classent selon leur catégorie respective. Les pavés une...

Belgique Belgique |
Racismes / Colonialismes

[Communiqué de presse] Affaire Mawda : l’État belge condamné

La décision du Tribunal de première instance de Bruxelles est tombée ce 17 février : l’État belge est condamné dans l’affaire Mawda. Deux fautes structurelles graves sont pointées : la Belgique aurait du prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant dans le cadre de l’opération de police, et les policier·e·s devraient être formé·e·s aux droits de l’enfant lors d’opérations d’interception d’enfants migrant·e·s. Prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant Le Tribunal considère que l’État belge aurait dû prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant dans l’organisation de l’opération MEDUSA, destinée à lutter contre la migration irrégulière et le trafic d’êtres humains… Cet intérêt supérieur n’a pourtant pas été considéré de manière primordiale, alors qu’il est consacré par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) – ratifiée par la Belgique il y a plus de trente ans – et précisé par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies. Former les policier·e·s aux droits de l’enfant Le Tribunal souligne que « rien ne permet de constater qu’à ce jour l’État belge a pris ses dispositions, quelles qu’elles soient, visant à assurer une meilleure formation des services de police en matière d’interception de mineurs migrants, dans le respect des droits fondamentaux de l’enfant. » Il condamne donc la Belgique à intégrer au cursus des services de police, tant dans la formation initiale que continue, une formation sur les conditions de l’usage de la force et sur la prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant en présence de migrant·e·s mineur·e·s d’âge. L’Etat belge condamné Le Tribunal condamne l’État belge sur ces deux points, en estimant que « concevoir des opérations de contrôle dans lesquelles l’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas pris en compte alors que les services de police ne sont pas véritablement formés en matière d’interception de mineurs migrants dans le respect des droits fondamentaux de l’enfant, ne peut être considéré comme un comportement normalement prudent et diligent de la part de l’État belge. (…) Les éléments soumis au tribunal ne permettent pas non plus de considérer qu’à l’heure actuelle, l’État belge a pris les mesures nécessaires pour prévenir un dommage futur à l’intérêt collectif des enfants migrants au respect de leurs droits fondamentaux. » D’autres manquements graves dénoncés mais pas condamnés DEI-Belgique se réjouit de cette décision qui constitue une réelle avancée en matière de droits de l’enfant mais déplore que les autres dysfonctionnements pointés lors des plaidoiries du 1er décembre 2022 (voir « Communiqué de presse - Mawda : l’État belge face à ses responsabilités ») n’aient pas été condamnés de la même manière. Le Tribunal fait une interprétation très restrictive du droit d’action des associations (pourtant acquis de haute lutte !) ; il écarte la possibilité pour DEI de dénoncer, au nom de l’intérêt collectif, les autres manquement graves, en considérant notamment...

Belgique Belgique |

| 1 | ... | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | ... | 28 |

Suivre tous les articles "Belgique"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info