Belgique

Extrême-droite / Antifascisme

Réponse publique de l’asbl Garance à Sander Loones

« Nous avons été sollicitées directement par Sander Loones, député de la Chambre des représentants de Belgique à l’initiative de la motion appelant à la démission de la Secrétaire d’État à l’Égalité des genres. Par souci de transparence, nous vous partageons notre réponse. Quant à nous, nous retournons à notre mission : la prévention ! » "Bonjour Monsieur Loones, Nous allons évidemment répondre à vos questions. Dans le cadre de l’appel à projet « Tant qu’il le faudra » et de la subvention qui nous a été accordée, nous sommes en contact direct avec l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Nous n’avons jamais eu le moindre contact direct avec le cabinet de la Secrétaire d’État à l’Égalité des genres, à l’Égalité des chances et à la Diversité, Mme Sarah Schlitz. Nous ne vous cacherons pas notre surprise quant à cette affaire et au tumulte qu’elle suscite. Néanmoins nous comprenons la légitimité dans le cadre de votre travail parlementaire de veiller à la bonne utilisation de l’argent public. Aussi nous en profitons pour vous interpeller à notre tour à ce propos. Nous avons répondu à cet appel d’offres qui a permis à de nombreuses autres associations de mener à bien des projets en faveur des droits des femmes. Dans le cas de Garance asbl, il s’agit d’augmenter la participation active des femmes (selon autodéfinition) en situation de handicap au programme de prévention primaire des violences de genre. Les femmes en situation de handicap sont deux à 10 fois plus exposées aux violences sexistes et sexuelles que les femmes valides, il est donc fondamental qu’elles puissent être actrices de leur propre sécurité. La subvention obtenue dans le cadre de « Tant qu’il le faudra » nous en donne les moyens concrets. Nous ne vous apprenons, je pense, rien, en vous rappelant que le secteur non-marchand souffre depuis plusieurs années d’un financement structurel insuffisant par rapport aux besoins réels. Et ce, bien que la prévention primaire soit le moyen le plus efficace et le moins coûteux de lutter contre les violences de genre, bien plus efficace que la répression ou les mesures sécuritaires qui lui sont pourtant largement préférées actuellement par le Gouvernement. Un choix politique qui donne matière à douter de la véritable volonté politique de sortir du patriarcat et de mettre un terme aux violences envers les femmes. Nous nous réjouissons que des appels à projets nous permettent de mener à bien notre travail. Devons-nous vous rappeler que ce n’était pas le cas sous les précédentes Secrétaires d’État à Égalité, Zuhal Demir et Elke Sleurs, toutes deux également membres du parti nationaliste flamand N-VA ? Nous ne vous cacherons pas que le fait que la motion appelant à la démission de la secrétaire d’Etat soit une initiative de la NV-A nous interpelle particulièrement. Votre parti n’est pas connu pour son intérêt pour le secteur associatif ni pour les questions féministes, les droits des minorités sexuelles et de genre,...

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Logement / Squat

#TocTocNicole : Aujourd’hui, une membre du gouvernement démissionne pour une histoire de logo.

8000 condamnations de ce même gouvernement par divers tribunaux, belges et européens, pour non respect de l’Etat de droit et pas une seule démission. Sur la seule thématique migratoire, les acteurices de terrain ont observé un grand nombre de mensonges du gouvernement et d’actes inhumains qui, à eux seules, auraient mérité la démission de certain.e.s de ces membres. La recette ? Un courant culturel qui grandit (une droite conservatrice et l’extrême droite), des hommes et des femmes politiques qui courbent l’échine : et là pas de réactions virulentes, pas de harcèlement. Du silence et des approbations. Ce dimanche 23 avril des citoyen.ne.s solidaires ont rendu publique l’ouverture d’un bâtiment pour accueillir des demandeur.euse.s d’asile. Ce bâtiment jouxte le siège du CD&V, parti de la Secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration, Nicole de Moor. Le bâtiment a atteint sa capacité maximale de 90 personnes. Il tourne en auto-gestion depuis. La vie à l’intérieur fonctionne grâce à la solidarité citoyenne et associative. Le CD&V, situé juste à côté, n’a pas fait un signe de vie. On aperçoit juste, de temps à autres, des ombres se précipiter à la porte d’entrée du siège du parti, pour éviter de croiser un.e demandeur.euse d’asile. Alors que, juste à côté de son bureau, des occupent.e.s trouvent des solutions, Nicole de Moor ne cesse de répéter qu’on ne peut pas faire plus que l’accord de gouvernement sur la migration qui passe bientôt en Commission du Parlement. Un accord qui, selon les organisations humanitaires, ne règle aucune urgence. Les personnes à la rue exigent que leurs droits soient respectés ici et maintenant. C’est bien la preuve que la « crise de l’accueil » est un choix politique. Les solutions proposées dans la feuille de route par plus de cinquante associations sont simples à appliquer et ne coûtent pas si chères. Donc, on lâche rien, contre vents et marrées, le combat continue. On appelle la société civile à ouvrir d’autres bâtiments et à faire pression. Tant que le gouvernement ne se bouge pas, on bougera à leur place. #TocTocNicole #OccupFederale #welcomerefugees

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Racismes / Colonialismes

Détention arbitraire en centre fermée : L’Etat belge condamné dans les affaires Junior Masudi Wasso et Ouiam Ziti

Le tribunal civil de Bruxelles a rendu deux jugements, mardi, condamnant l’État belge pour avoir retenu deux étudiants, l’une Marocaine et l’autre Congolais, durant plusieurs jours en centre fermé. Les deux étudiants estimaient avoir fait l’objet d’une décision illégale et réclamaient d’être indemnisés, ce qui leur a été accordé. Junior Masudi Wasso, un étudiant de nationalité congolaise, a été arrêté par la police aéroportuaire à Zaventem le 18 septembre 2021. Détenteur d’un visa « long séjour » et disposant d’une inscription en règle à l’UCLouvain, le jeune homme a pourtant été placé au centre fermé Caricole à Steenokkerzeel. Il y a passé 16 jours avant d’être libéré. Ouiam Ziti, une étudiante de nationalité marocaine, inscrite en 5e année de médecine dentaire à l’université de Iasi en Roumanie, a vécu la même expérience le 13 décembre 2021, à l’issue d’un contrôle mené par la police aéroportuaire à Gosselies. L’étudiante était pourtant en possession d’un visa français en règle, avec lequel elle s’était déjà rendue à plusieurs reprises en Belgique, où résident plusieurs membres de sa famille. Le tribunal a tout simplement constaté l’illégalité de ces décisions. Concernant Junior Masudi Wasso, il stipule que celui-ci « ne pouvait pas être refoulé par les autorités chargées du contrôle aux frontières ». Concernant Ouiam Ziti, le tribunal relève notamment que les arguments mentionnés pour justifier sa détention « ne sont pas des motifs légalement admissibles qui pourraient justifier la détention », et, quant aux autres motifs, qu’ils sont « d’ordre général et stéréotypés, ne permettant pas de constater que l’autorité administrative a procédé à un examen concret et individualisé » de la situation de la jeune femme. Source : https://www.rtbf.be/article/letat-belge-condamne-pour-avoir-illegalement-retenu-en-cent

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Santé / Soins

Lettre ouverte : À l’intersection du racisme et du validisme, la police tue

Carte noire au sujet du patient de la clinique psychiatrique Fond’Roy, tué le 21 mars dernier à Bruxelles lors d’une intervention policière. Le mardi 21 mars 2023, journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, la police d’Uccle, au sud-ouest de Bruxelles, a abattue un patient noir de la clinique psychiatrique Fond’Roy. Par le biais de cette tribune, nous questionnons l’intervention des policiers dans cette clinique, ainsi que l’issue funeste de cette opération policière. Nous vous proposons une analyse de cette tragédie au travers du concept d’intersectionnalité. De plus, nous vous proposons une analyse de cette tragédie au travers du concept d’intersectionnalité. Enfin, nous revendiquons que l’homicide d’une personne racisée par la police ne peut plus passer sous silence. Peu importe le lieu ou les circonstances de l’homicide. Que ces violences policières prennent place dans une clinique psychiatrique ou dans des lieux d’accueil pour personnes migrantes est d’autant plus intolérable. Si ce patient “armé d’un coupe-ongle” avait été blanc, aurait-il été abattu de la sorte ? Rappel des faits Mardi 21 mars dernier, le personnel de la clinique psychiatrique Fond’Roy éprouve des difficultés face à l’agitation d’un de leurs patients. Les soignants décident alors de solliciter l’assistance de la police. L’intervention policière tourne au drame : après avoir vidé un chargeur complet de balles en caoutchouc, un policier finit par tirer à balles réelles à deux reprises sur le patient. Touché au bras puis au muscle abdominal, il est emmené à l’hôpital où il succombe rapidement à ses blessures. Une série d’articles publiés le 21 mars rapporte que “le patient était porteur d’une arme blanche”, selon les informations du parquet de Bruxelles. Un coupe-ongle correspond-il à ce que l’article 2 de la Loi du 8 juin 2006 définit comme arme blanche, à savoir : « Toute arme munie d’une ou plusieurs lame(s) et comportant un ou plusieurs tranchant(s) » ? Le média Bruxelles Dévie déclarait dans son article que le récit de la police, du parquet et des médias autour de la mort de ce patient s’évertuait à le décrire comme un « fou dangereux ». Un grand classique dans le cadre des violences policières qui, en Belgique, restent impunies. Lisez la suite sur le site Cité 24 Sommaire de l’article : Racisme et validisme : un funeste exemple d’intersectionnalité Un “fait d’hiver” à propos d’un “aliéné” dans le journal Le Soir “Big Black Man Syndrome” dans la police Briser la loi du silence autour des homicides négrophobes Un message de soutien et d’union, et une mobilisation Nous devons travailler tous ensemble pour mettre fin aux violences policières qui affectent les personnes racisées et les personnes migrantes en Belgique. Il est de notre devoir en tant que citoyen de nous informer, de relayer ces faits de violences policières, de nous mobiliser contre le racisme institutionnel et de soutenir les victimes...

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Classisme / Lutte des classes

Pourquoi en Belgique, n’y a-t-il plus de lutte sociale ?

Pourquoi en Belgique, n’y a-t-il plus de lutte sociale ? En effet, la question est légitime lorsqu’on voit les manifestations pour les retraites en France. Enfin pour les retraites, je pense que c’est bien plus profond qu’une question de retraites... Force est de constater en Belgique : On s’en branle ! Pour le meilleur mais hélas surtout pour le pire ! L’âge de la retraite en Belgique est de 67 ans. Pensez-vous qu’il y a eu des mouvements populaires ? Nada ! Quand ils ont manifesté il y a quelques années contre la reforme du travail et les 36 heures et rendre les travailleurs plus flexibles - ici c’est les 38 h depuis belles lurettes depuis c’est devenu dans les normes. En Belgique, ça ne conteste pas grand-chose et pourtant évidemment comme partout, ce serait légitime de dire merde ! Mais la mentalité à de rares exceptions est à la résignation. Et ça, c’est la pire des choses. En se disant, c’est comme ça... C’est évidemment la mort des luttes sociales Un des autres problèmes de la mentalité du on s’en branle, c’est que les gens ne s’informent pas. Je veux dire savoir que tel chanteur annule x concert c’est pas une information ou que tel festival va avoir lieu non plus ce n’est pas de l’information ! Et je ne parle même pas de ceux qui pensent s’informer sur des sites conspirationnistes réactionnaires ! Par contre savoir que l’état belge va dépenser 6.9 milliards d’euros pour la défense et donc les pitreries militaires avec de l’argent public évidemment où tout un chacun paye ça, c’est de l’info ! Chaque jour à Bruxelles 11 familles reçoivent un ordre d’expulsion, elles sont mises dehors parce que les loyers sont trop chers et que ces gens n’arrivent plus à payer. Tout ça organisé par la loi ! Parce que ceux qui ont le pouvoir de décider défendent la propriété privée avant tout au détriment du droit au logement. Les expulsions locatives, c’est un processus qu’on encadre avec nos lois, notre justice, notre police, la société se met au service des propriétaires bailleurs pour les aider à se défaire des locataires. Pas assez rentables ! Fini d’accepter les loyers impayables qui enrichissent des bourges parvenus ! Dans le même temps, le gouvernement belge a fait son accord sur le budget et pas de surprise, le capitalisme oblige. Les mieux lotit sont ceux qui ont la thune. Les autres dans le cul ! La preuve le gouvernement prévoit des économies sociale de 300 millions d’euros mais comme tout le monde s’en branle à leurs guises ils peuvent nous la mettre il serait temps d’arrêter de se montrer docile ! Une autre nouvelle mesure du gouvernement qui ne défend que l’intérêt des bourges. Les demandeurs d’emploi vont se voir obligés de traverser la frontière linguistique pour trouver du travail pour des boulot intérimaires à la con avec contract journalier ! Et t’auras encore des collabos du système pour défendre ce genre de boulot d’enculé ! « Le travail rend libre »... Cet adage fasciste, mais nous sommes en plein dedans qui ne...

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Extrême-droite / Antifascisme

« Refaisons du 8 mai un jour férié officiel »

Pétition ouverte à signature - #NoPasaran - La coalition 8 mai est une plateforme qui regroupe des syndicats, des organisations et des personnalités de la société civile, du monde culturel et universitaire. Notre objectif principal est de faire en sorte que le 8 mai, jour de la victoire sur le fascisme, redevienne un jour férié en Belgique. Pour donner du poids à cette revendication, nous organisons chaque année une commémoration le 8 mai, ainsi que des visites au fort de Breendonk et à la caserne Dossin. Ensemble, nous prenons sérieusement en main la lutte contre la montée de l’extrême droite. Appel : refaisons du 8 mai un jour férié officiel 1933. Les syndicalistes, les militants de gauche et les démocrates sont déportés dans les premiers camps de concentration nazis. Sur tout le continent, des gens décident d’agir, dans l’unité contre le fascisme. En Belgique, ils se mobilisent lorsque le Vlaamsch Nationaal Verbond (VNV) et REX sèment la haine et lorsque le port de l’étoile jaune est imposé aux juifs. Quand l’occupant nazi inflige une dure répression, ils organisent la résistance. Douze ans plus tard, ils réalisent l’impossible : avec les alliés, ils emportent la victoire contre le fascisme. 8 mai 1945, jour de la Victoire : l’Allemagne nazie capitule. Le nouveau vent de liberté conduit à la Déclaration universelle des droits de l’homme et donne du souffle à la lutte pour la sécurité sociale et au mouvement de décolonisation. Pour beaucoup, le racisme, l’antisémitisme et le négationnisme sont désormais des crimes, même s’il faudra encore attendre des décennies pour que cela soit coulé dans des textes légaux. Aujourd’hui, le 8 mai est un jour férié dans de nombreux pays européens, comme en France par exemple. Aux Pays-Bas, on célèbre le jour de la libération le 5 mai. Jusqu’en 1974, les écoliers ont bénéficié en Belgique d’un jour de congé le 8 mai, mais le ministère de l’Éducation nationale de l’époque l’a supprimé. Aujourd’hui, la mémoire du 8 mai s’est estompée. Les syndicats ont formé leurs militants aux droits fondamentaux, aux droits syndicaux et à la menace de l’extrême droite. Les organisations sociales et citoyennes se sont dressées contre l’exclusion et le racisme. Des membres de la résistance et des survivants des camps nazis ont témoigné dans les écoles. Nous voulons garder vivante leur résistance. Car qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir. Il est temps de redonner au 8 mai la place que ce jour mérite comme jour férié supplémentaire en Belgique. Comme le dit un ancien résistant : « Les mouvements d’extrême droite reviennent, d’abord en pantoufles, mais on entendra bientôt de nouveau le bruit des bottes. » Dans différents pays européens, ils ravivent leurs vieilles idées et bouleversent la politique traditionnelle. En Flandre, ils menacent d’arriver au pouvoir en 2024, au moins au niveau local. Leur image faussement sociale dissimule leur programme de diviser pour régner. Dans le même temps, l’espace (...)

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Économie / Anticapitalisme

Magasins delhaize clashés : action suite au blocage de Zellik

En parallèle au blocage de Zellik de vendredi, d’autres actions ont été menées contre Delhaize dans la nuit du 14 au 15 avril. Les enseignes de plusieurs magasins intégrés ont été recouvertes de peinture. Le collectif responsable de l’action entend ainsi dénoncer le caractère sale de la gestion capitaliste de sociétés comme Delhaize. Cette fois-ci, ce sont les magasins intégrés bruxellois de Boendael, Flagey, Hermann-Debroux et De Fré qui ont été ciblés. Cette action s’inscrit en soutien à la lutte syndicale qui oppose depuis plus d’un mois les travailleuses et les travailleurs à la direction de la multinationale Ahold-Delhaize et ses actionnaires. Le collectif souhaite affirmer sa solidarité aux grévistes, face aux agissements d’un système économique violent basé uniquement sur la recherche de profits pour une poignée, via l’exploitation du plus grand nombre. Les employé.es de Delhaize ne sont pas seul.es. Le collectif tient à souligner le rôle de l’État dans la situation actuelle. D’une part, l’appareil judiciaire porte atteinte au droit de grève via les jugements et les huissiers qui harcèlent les travailleurs et travailleuses sur les piquets de grève. D’autre part, d’importants effectifs policiers sont mis à disposition à la direction de Delhaize pour escorter des camions de ravitaillement de l’entreprise lors des blocages des points de stockage. Enfin, le gouvernement - composé de la plus grande famille politique de gauche - se montre totalement inefficace face à l’évolution prédatrice du marché du travail en proposant seulement une médiation ou des propositions de loi symboliques. La solution ne viendra pas de là. Le collectif entend ne pas s’arrêter là et continuera ses actions à l’encontre de Delhaize et ses complices. Il invite également tout un chacun.e à se mettre aux côtés des travailleurs et travailleuses dans cette lutte contre les logiques de profit.

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Écologie

Appel-convergence de solidarités : Extension aéroport, centre fermé vottem et solidaires des soulèvements de la terre ! Un « bloc des terres »

Pour contribuer à faire dérailler le désastre en cours... :) 2 bonnes raisons de rejoindre Liège le 16 avril et d’y tenir un « bloc déter » ; Dans les suites des luttes en France contre les méga-bassines et ailleurs contre les projets mortifères capitalistes, venez ! > Pour la mobilisation des luttes paysannes à Bierset contre l’extension de Liège Airport. > Pour la marche contre le centre-fermé de Vottem et la solidarité avec les migrant.e.s POUR FAIRE BLOC ET SE (RE)TROUVER. Contre leur vieux monde, leurs répressions, leurs fausses solutions, les frontières, leurs murs et leur béton ; affirmons notre détermination collective, nos alternatives, notre ouverture et notre solidarité internationale avec les paysan.ne.s, migrant.e.s et peuples en lutte de partout ! MOBILISONS-NOUS Mi avril - le 16 avril - 2 actions auront lieu à Liège. 2 actions pour s’opposer à leur monde et (se re)dire fermement qu’avoir faim d’un monde juste, c’est à la fois accueillir les peuples du monde, les rencontrer et les soutenir, c’est aussi créer d’autres mondes, lutter contre les murs et le béton de l’ancien monde, et faire en sorte de mettre fin au système agro-industriel capitaliste...qui crée la faim. Tous.toutes ensemble à Liège le 16 avril ! Pratiquement ? > RDV en contrée Liégeoise De 10h30 à 13h30 : Cortège de luttes organisé par Luttespaysannes.be contre l’extension de Liège Airport, plantation de patates et repas paysan ! On donne RDV au bloc derrière le camion sound-system de Kraktakara 13h45 : Départ d’une navette gratuite en bus pour celles.eux qui veulent ! Elle partira du lieu de l’action luttes paysannes pour rejoindre la marche contre le centre fermé de Vottem 14h : Départ groupé pour la marche contre le centre fermé de Vottem (RDV place saint lambert) Participation aux ateliers politiques des luttes paysannes sur le lieux d’arrivée de la manifestation à coté de l’aéroport ! Le restant du programme et plus d’infos c’est par ici : https://stuut.info/MOBILISATION-Luttes-Paysannes-Sous-le-beton-nos-oignons- https://stuut.info/Marche-contre-le-centre-ferme-de-Vottem-1629 PETIT RETOUR EN ARRIÈRE ////////////////////////////////////////////////////// : RAPPEL : Un historique récent, des luttes migratoires longues, le rdv du 16 avril, des luttes et des alliances à créer... Fin mars - Stop aux méga bassines. Une centaine de personnes venant de ce qui se nomme « La Belgique » ont convergé à Ste Soline dans les Deux-Sèvre en France contre les méga-bassines et à l’appel du mouvement des soulèvement de la terre, de la confédération paysanne et du collectif Bassines Non Merci ! Ce qu’il s’y est passé, tout le monde le connait maintenant... Ce qu’il va se passer maintenant, en « France » et au-delà, c’est aux luttes de le construire. Fin mars - Stop au traitement inhumain des demandeur.euse.s d’asile, en même temps que à Ste Soline, « L’Occup Fédérale » à Bxl remportait une bataille contre le traitement inhumain...

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Médias

Grève des travailleur·euses de Delhaize – Blocage du dépôt de Zellik

🔴 Ce mercredi 5 Avril en soirée, plusieurs centaines de personnes ont bloqué le site de Zellik en réponse à la volonté de Delhaize de passer en franchise ses magasins belges. L’objectif de cette action était de bloquer les entrées et sorties des camions qui devaient normalement livrer les magasins du groupe, en prévision du week-end de Pâques. Ce conflit social remonte au 7 mars et à la volonté de la direction du groupe de franchiser les 128 magasins intégrés restants et de supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a déclenché un large mouvement de grève et d’action par les travailleur.euses de Delhaize, qui continue encore aujourd’hui. Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de Delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, Delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pour Delhaize, la franchisation est soit-disant la seule voie vers un avenir durable pour Delhaize, les magasins franchisés étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : * une réduction du personnel * une diminution des salaires * une flexibilisation accrue de l’emploi * et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèques repas, remboursement des frais de déplacement, primes). De plus, les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme Delhaize le montre aujourd’hui. Grève des travailleur·euses de Delhaize - Blocage du dépôt de Zellik Lecture https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Santé / Soins

CAMPAGNE DE PRECOMMANDE LA BRECHE 5 : « Psychiatrie et carcéral. L’enfermement du soin ».

A l’institution psychiatrique Fondroy, il n’y a même pas quelques semaines un patient mourrait sous les balles de la police appelée en renfort par l’institution elle-même. Un collectif de personnes travaillant en psychiatrie avait à la suite de cet événement rédigé une carte blanche rappelant la nécessité de penser autrement les lieux de soins. Cette intrication entre « soin » et « violence institutionnelle », soit ce que nous appelons aussi l’enfermement du soin est loin d’être nouvelle et nécessite d’enquêter sur les multiples intrications qui la produisent, aux manières dont elle s’abat sur les personnes internées, mais aussi les alliances et résistances possibles. Le numéro 5 de La Brèche : « Psychiatrie et carcéral. L’enfermement du soin », sortira en mai 2023. Il s’attache à investiguer les rapports multiples et complexes entre psychiatrique et carcéral, en partant du problème suivant : les pratiques institutionnelles de soin, d’assistance aux personnes sujettes à des troubles psychiques, se retrouvent sans cesse intriquées à des formes de contrainte, de contrôle et de répression. Lorsque nous avons commencé à investiguer les rapports, multiples et complexes, entre psychiatrique et carcéral, nous sommes parties du problème suivant : les pratiques institutionnelles de soin, d’assistance aux personnes sujettes à des troubles psychiques, se retrouvent sans cesse intriquées à des formes de contrainte, de contrôle et de répression. Les institutions psychiatriques sont répressives, médicalisent à outrance, usent de la contrainte légale et physique, enferment et parfois tuent. Elles font à ce titre pleinement partie d’un pouvoir carcéral, ou du moins l’accompagnent avec peu d’ambiguïté, jusqu’à l’internement en défense sociale ou en annexes psychiatriques, ces bouts du mondes pour ceux qu’on veut oublier. Pour autant, il ne peut être question d’abandonner l’idée d’une nécessité du soin, de l’accompagnement de la crise psychique, par et dans l’accompagnement. Les personnes que nous avons rencontrées au cours de l’édition de ce numéro reviennent souvent sur le constat d’un manque de soins, et de moyens institutionnels mis dans le soin. Il y a une demande réelle de prise en charge de la santé mentale pour ne pas simplement sombrer, pour être protégé soi-même ou pour protéger les autres. Il existe des attentes fortes vis-à-vis des structures d’accompagnement psychiatriques. Dans un monde parcouru de violences économiques brutales, de répressions sociales et raciales, rythmé par les crises en tous genres, les services d’urgences psychiatriques tout comme les appels d’urgences sont saturés de demandes de soin, d’accompagnement de crise. Dans le même temps, les textes que nous rassemblons ici témoignent tous du caractère répressif des institutions psychiatriques. Il y a donc dans cette tension quelque chose à penser : comment le carcéral s’invite-t-il dans ce qui devrait être du soin ? Et comment faire soin autrement ?

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Racismes / Colonialismes

Nouvelles des centres fermés 10 avril 2023

Santé mentale et médicamentation. Tentative d’expulsion de trois hommes algériens 1.Santé mentale et médicamentation La violence du système carcéral et l’enfermement en lui-même ont des impacts catastrophiques sur la santé mentale des détenu.e.s. Récemment, plusieurs personnes nous font part de leur inquiétude au sujet de co-détenu.e.s qui sont manifestement en grande souffrance : “Leur place n’est pas ici. Ils doivent être soignés. C’est inhumain. C’est de la maltraitance.“ “C’est la camisole chimique” : Beaucoup de détenu.e.s nous font part du fait qu’iels reçoivent des médicaments sans qu’il n’y ait aucun suivi, de même que très peu d’informations sur la nature de ces médicaments et de ces supposés traitements.Il n’est pas rare non plus que des personnes enfermées dénoncent le recours à des médicaments dans un but répressif pour “calmer” les détenu.e.s qui se révoltent, ou encore, dans un autre contexte, pour faciliter les tentatives d’expulsion… “Y. avait cassé la télé : ils l’ont pris avec six agents de sécurité et mis au bloc 5. Là il restait très agité et a reçu 3 piqûres. Puis il est revenu dans notre bloc. Il ne savait plus parler et il bavait… On a rouspété et pour finir ils l’ont transféré au 127 bis pour qu’on ne voie plus tout ça.” “Et quand on dit quelque chose les matons nous disent : c’est pas nous, c’est l’Office des Etrangers qui décide.” 2. Tentative d’expulsion de trois hommes algériens Trois hommes détenus dans différents centres fermés ont subi une tentative d’expulsion ce mercredi 05/04/23 dans le même avion vers l’Algérie. Leur expulsion n’a pas eu lieu et à 23h, ils étaient tous trois de retour aux centres de Vottem et de Merksplas. Nous avons appris que l’un d’eux a été tabassé par la police après avoir refusé d’avaler des médicaments lors de la tentative d’expulsion. “Ils s’entrainent à utiliser des méthodes pour nous piéger, nous on s’entraine à s’adapter à chaque changement et à résister.” Violences physiques et psychologiques, intimidations, contraintes… l’escorte policière n’hésite pas quant aux méthodes pour forcer les rapatriements. L’Office des Etrangers s’acharne dans sa volonté d’expulser les personnes détenues, même dans des cas où l’expulsion s’avère impossible (par exemple parce que l’ambassade du pays concerné ne délivre pas de laissez-passer) : “C’est inimaginable. Y en a qui restent en centre fermé jusqu’à 18 mois pour rien. Ils savent pas les expulser ou certains résistent jusqu’au bout. C’est des enfermements inutiles.”

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Racismes / Colonialismes

Balkan Trafik rompt son partenariat avec Israël : victoire majeure du BDS en Belgique !

Depuis une vingtaine d’années, le festival Balkan Trafik, dont l’édition 2023 aura lieu du 27 au 30 avril à Bruxelles et à Namur, s’attache à faire découvrir les cultures, saveurs, rythmes et sonorités balkaniques. Au programme : rencontres interculturelles, performances artistiques variées et déconstruction des préjugés, le tout sous le signe de la durabilité. Cet alléchant programme risquait cette année d’être gâché par la présence d’un invité en décalage complet avec les valeurs véhiculées par ce festival : le gouvernement israélien. Le logo de l’ambassade en Belgique et au Luxembourg du régime colonial d’apartheid figurait en effet sur la liste des sponsors de l’événement. Le sponsoring d’événements culturels fait partie intégrante de la politique de blanchiment d’Israël de sa politique criminelle d’oppression systémique du peuple palestinien. Il doit par conséquent être dénoncé par quiconque considère que les droits humains ne s’arrêtent pas là où commencent la culture et le divertissement. Devant l’émotion suscitée par ce partenariat et après échanges, entre autre, avec l’Association belgo-palestinienne (ABP), le festival a finalement choisi d’y renoncer ! Il s’agit d’une victoire majeure de la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), qui promeut la fin de la complicité internationale avec Israël pour le contraindre à respecter le droit international et à mettre fin aux violations des droits des Palestiniens. Pour rappel, le boycott culturel ne cible pas de personnalités ou d’individus, à moins que leur déplacement soit financés par des institutions d’État israéliennes. « Le budget d’un festival comme le nôtre n’est pas facile à tenir en équilibre, d’autant moins ces dernières années. Toute aide est la bienvenue et il arrive qu’une ambassade prenne en charge 3 ou 4 billets d’avion, ce qui a été le cas via l’aide aux déplacements proposée par l’ambassade d’Israel. Nous n’avons pas dans un premier temps pris la mesure de l’impact que cela pouvait provoquer », explique à l’ABP le directeur du festival Nicolas Wieërs. « Nous avons depuis lors eu l’occasion d’échanger avec des représentants de la société civile, notamment à la lumière du récent rapport d’Amnesty International “L’apartheid israélien contre les Palestiniens : système cruel de domination et crime contre l’humanité" (Amnesty.org, 1er février 2022), et pris conscience des problèmes posés par l’association du logo d’une institution israélienne à notre événement, en particulier dans le présent contexte de recrudescence des tensions en Israël et en Palestine. Balkan Trafik vise à promouvoir l’interculturalité et nous ne souhaitons blesser personne ». Le logo de l’ambassade a dès lors été retiré des visuels de promotion et ses subsides seront refusés. Le festival prévoit de communiquer rapidement sur la rupture de ce partenariat. Il nous a, en outre, annoncé sa volonté d’organiser avec nous un débat en marge de Balkan Trafik sur la place des artistes dans...

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Santé / Soins

[Vidéo] Comités des femmes sans-papiers / Revendication 1

Nous sommes les comités des femmes sans-papiers et nous subissons de multiples discriminations, du racisme et des violences sexuelles et sexistes. Nous revendiquons les droits d’une vie digne. Revendication 1 : L’état belge se doit de garantir le droit au logement à toutes les femmes sans-papiers "Moi je m’appelle Liliane ; Liliane-Flore. Je suis une maman sans papiers, maman monoparentale avec trois enfants. Je réside dans un squat, depuis deux ans. On n’a pas de porte, nos affaires sont exposées, nos repas sont exposés. Nous ne sommes pas différents de ceux qui dorment dans la rue. Non, il n’y a pas une grande différence. On n’a pas d’intimité, on n’a rien C’est très dangereux pour la femme, c’est normal qu’il y a des coups de viol. On a une toilette pour tous. Mais c’est pas normal, on a pas de porte. Tout peut se passer, tout peut se jouer, ouais..." Il a été question de cette difficulté ou plutôt cette impossibilité pour les personnes sans-papiers d’être domiciliées. Et actuellement les occupations sont un peu le seul logement officiel et il est extrêmement difficile de pouvoir utiliser ces adresses-là, afin d’entamer ou encore de poursuivre des les démarches administratives. Le deuxième point c’est celui du manque de volontés politiques. Parce qu’avoir un logement c’est une question de dignité tout court. Merci L'état belge se doit de garantir le droit au logement à toutes les femmes sans-papiers Logement pour les femmes sans-papiers #1 Lecture 🏠 Revendication 1 sur un total de 6, conçues lors d’une journée de réflexion autour de la condition des femmes sans-papiers le 17 février 2023 à Globe Aroma. Journée organisée par Xeno-, les Habitants des images et le comité des femmes sans-papiers. Coordination par Ichraf Nasri et Mélanie Peduzzi

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Guerre / Antimilitarisme

On voit plus clair dans le noir.. Sur la nécessité du sabotage contre le nucléaire et son monde (2014)

Texte paru à l’origine dans le journal anarchiste Hors Service, n°46, en octobre 2014 Sur la nécessité du sabotage contre le nucléaire et son monde On voit plus clair dans le noir Fermer les centrales nucléaires, délester le capitalisme et l’État Paru dans le n°46 de Hors Service, journal anarchiste (octobre 2014) Deux choses importantes Deux choses auront au moins été tirées au clair par l’acte de sabotage d’une turbine électrique à la centrale nucléaire de Doel en août 2014 . Deux choses importantes, et qu’on n’a pourtant lu nulle part. Primo. Que si le nucléaire représente une contamination durable et difficilement résoluble, il est quand-même déjà possible de mettre à l’arrêt la production énergétique de ces centrales de mort. La lutte contre le nucléaire n’est pas seulement une lutte contre le fait qu’il soit à l’origine de catastrophes et d’irradiations permanentes, de l’empoisonnement durable de l’environnement, mais aussi contre le fait que l’existence même du nucléaire hypothèque toute perspective de liberté et d’auto-organisation, parce que son entretien et sa gestion impliquent forcément une structure autoritaire et verticale, une structure militarisée. Secundo. Que le système économique et étatique en vigueur est totalement dépendant d’un flux constant d’électricité, sous peine de paralysie. Usines, commissariats, ministères, transports, administrations : toutes les structures fondamentales de l’oppression étatique et de l’exploitation capitaliste ont en commun leur dépendance à l’énergie. Et quand les choses sont à l’arrêt, quelque chose d’autre peut enfin commencer à bouger. Contre le nucléaire Les gestionnaires de l’existant jouent avec la peur des conséquences imprévisibles d’une catastrophe nucléaire depuis la construction des toutes premières centrales. Ceux qui habitent autour de ces centrales (et en Europe, c’est en réalité tout le monde) sont dépendants de ses constructeurs pour se protéger contre le déchaînement d’une telle catastrophe technologique. En effet, face à elle, face aux radiations, face aux « fuites », ce sont encore ces mêmes nucléocrates qui ont rendu la catastrophe possible qui déboulent pour « gérer » la situation : plans d’évacuations, soi-disant décontamination, traitement de la centrale à l’arrêt,… Ces spécialistes et leur structure de commandement fort hiérarchisée deviennent alors incontournables. De plus, toute centrale nucléaire produit également des tonnes de déchets radioactifs que ces spécialistes enfouissent tranquillement sous terre en espérant que tout ira bien. Leur radioactivité est désormais partout (à cause des déchets, des radiations, des « petites » sources comme les laboratoires, les hôpitaux, les usines, les bombes à uranium appauvri…), produisant leucémies et cancers, modifiant les structures génétiques des plantes et des êtres vivants, contaminant la planète de façon irréversible. Se demander pourquoi le nucléaire existe, c’est comprendre les raisons pour s’y (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

ON BRISE LE SILENCE ET ON OUVRE LA PAROLE

Voici la parole/texte et revendications ( Réfugiés Afghans Sans-Papier ) L’Afghanistan, pays instable en raison de politiques contraires aux droits de l’homme, et aux libertés fondamentales du régime extrémiste taliban. Ce sont des milliers de demandeurs d’asile afghans qui ont reçu une décision négative collective après des années d’attente de la part du CGRA. Nous croyions que le CGRA, en émettant des réponses négatives collectives, à ces demandeurs de protection internationale, risque de faire en sorte que la politique belge anti-migratoire continue vers les Afghan.e.s. Cette politique n’a pas changé depuis 2013. Aujourd’hui, nous estimons 6000 ressortissants afghans sont hébergés dans des centres d’accueil. 400 et 750 personnes qui dorment depuis 10 mois dans les rues de Bruxelles, Il y a eu aussi les évacuations forcées des occupations à Schaerbeek en février et Allée du kaai en mars cette année. et les tentes le long du canal retirées sans solution d’hébergement offerte à ces demandeurs d’asile. C’est caractéristique de la violence de l’Etat belge en matière d’asile et de migration (qui) nous tue chaque jour. La politique de non-accueil est également déshumanisante, Le gouvernement par sept partis politiques est véritablement responsable du chaos de l’accueil et politique anti-migratoire.fondateur de la discrimination institutionnelle et donc vous êtes coupable de ce délit. Quel est le sens de prendre des décisions aussi incompréhensibles ? D’autant plus que ces demandeurs d’asile ne peuvent pas être expulsés vers leur pays d’origine. Mème la ministre belge des Affaires étrangères, Mme Hadja Lahbib a déclaré : « absolument tout doit être fait pour éviter la reconnaissance du régime taliban ». par-contre, Madame la secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Nicole de Moor, cherchez vous une piste de négociation avec les talibans fondamentalistes et extrémistes ? SINON ! Quelle est la ligne politique finale envers les demandeurs afghans ? NOTRE REVENDICATIONS....... réactivation du séjour au statut de protection subsidiaire pour les afghans. la régularisation de tous les candidats à la régularisation.. fermeture des centres fermés... - Arrêt d’explusion . - la liberté de mouvement pour tous. - mettre fin à la criminalisation des sans-papiers et demandeurs d’asile. le respect des droits fondamentaux. le respect et l’application des droits de l’enfant. L’Etat belge doit nous rendre le respect que nous méritons... Les réfugiés sans papiers afghans en Belgique.. Merci de votre attention....

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Médias

[Vidéo] « Complément de salade » (épisode Pilote)

Dans ce premier épisode, retour sur le procès concernant la destruction de la maquette de la Maxi-Prison de Haren. Episode pilote de « Complément de salade » : émission d’infos alternatives, de Belgique francophone présentée par des marionnettes. Complément de salade (Episode pilote) - Soutien aux condamné.e.s de la maquette de la maxi prison Lecture Lien youtube vers la vidéo Durant l’été 2014, le terrain du Keelbeek à Haren, situé au Nord de Bruxelles, est occupé par des opposant.e.s au projet de Maxi-Prison. La ZAD du Keelbeek est née. Le 20 mai 2015, une quinzaine de zadistes décident d’exprimer leur opposition au projet en manifestant à l’intérieur de la Régie des bâtiments. La maquette de la maxi-prison est détruite durant l’action. Suite à cette manifestation, le parquet ouvre une enquête et 4 personnes se retrouvent devant les tribunaux. C’est le début d’un long procès qui durera plus de 6 ans. Si vous voulez en savoir plus sur la lutte contre la maxi-prison et à propos du procès des 4 condamné.e.s : Prison de Haren : Multinationales et scandale d’Etat (vidéo de Tout Vas Bien) Le procès pour la destruction de la maquette de la maxi-prison de Haren (article Indymedia) Haren Observatory ZAD de Haren - Keelbeek Libre Stuut anticarcéral en Belgique Si vous voulez faire appel à l’équipe de Complément de salade pour créer une vidéo afin de soutenir vos luttes, contactez : completementdesalade@riseup.net

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Économie / Anticapitalisme

[Communiqué de presse] Nous présentons la facture de nos stages

Les stages s’effectuent dans la plupart des cursus d’enseignement professionnel ou supérieur et demandent un investissement considérable de la part des stagiaires. Iels ne sont pas rémunéré·es, ce qui constitue donc du travail gratuit. Sasha Milojevic, membre de l’Union syndicale étudiante commente : “Ces stages gratuits renforcent la précarité étudiante qui nous est déjà insoutenable. Nombre d’entre nous doivent cumuler job étudiant, études et stages. Le travail gratuit, ça suffit !” De plus, les frais de déplacement et de matériel ne sont pas remboursés. Les infirmières, par exemple, se retrouvent à payer elles-mêmes leurs blouses et stéthoscopes. Ce travail ne nous donne accès ni à aucune protection liée au droit du travail, ni à la sécurité sociale. Pourtant nous effectuons 9 fois sur 10 le même travail qu’un·e salarié·e. C’est en effet ce qui ressort d’une enquête réalisée en 2017 par l’Union syndicale étudiante. Miguel Schelck des jeunes FGTB développe : “C’est dans les secteurs sociaux et hospitaliers qu’on comptabilise le plus grand nombre d’heures de stages, les secteurs publics étant sous-financés et reposant sur cette main d’œuvre gratuite. Ce sont majoritairement les femmes, surreprésentées dans ces secteurs, qui subissent cette exploitation.” Aujourd’hui, les jeunes FGTB et l’Union syndicale étudiante (USE) ont décidé de présenter la facture de nos stages à la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Ceci a pour but de visibiliser le coût de notre main d’œuvre qui est aujourd’hui invisible car gratuite. En effet, les stages pendant ou en dehors des études se généralisent et il n’existe en Belgique aucun dispositif pour les rémunérer et les encadrer. Par ailleurs, les stages gratuits constituent une forme de dumping social en tirant vers le bas les salaires des travailleur·euses salarié·es. C’est pourquoi nous revendiquons un salaire au moins égal au salaire minimum (RMMMG) pour qu’il n’y ait pas de concurrence nuisible aux salaires et conditions de travail. Notre revendication s’étend également aux apprenti·es qui ne jouissent aujourd’hui que d’une très faible rémunération (17%, 24% ou 32% du RMMMG). Nos revendications : Un salaire pour toustes les stagiaires équivalent au moins au salaire minimum ; Une augmentation de la rémunération des apprenti·es ; Une prise en compte de ces salaires dans la sécurité sociale ; Un remboursement des frais liés au stage ; Une meilleure prise en charge des stages par les écoles et la création de cellules d’accompagnement ; Un refinancement des services publics pour mettre fin aux abus dans le secteur des soins, notamment. Signataires : Union syndicale étudiante & Jeunes FGTB

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Économie / Anticapitalisme

Solidarité avec les grévistes de chez Delhaize !

Le 7 mars 2023, la direction de Delhaize a annoncé la franchisation de tous ses magasins. Depuis, le personnel a entamé un mouvement de résistance : grève, blocages, rassemblements, pression lors de négociations. Lutte tenace Si certaines équipes de magasins ont repris le travail dans l’inquiétude, le personnel de nombreux magasins est quant à lui en grève depuis 3 semaines, restant déterminé malgré la baisse de revenu que cela implique pour elles et eux. Aujourd’hui, 67 magasins sont toujours fermés comme marque de résistance. Le mouvement de grève a commencé avec des organisations et initiatives collectives spontanées Il a été par la suite rapidement soutenu par les syndicats. Ce mouvement de grève est porté tant par les magasiniers, que les caissier.e.s et les préparateurs.rices dans les dépôts. La plupart des actions est maintenant soutenue en front commun par les syndicats. De nombreux impacts La franchisation des magasins Delhaize aura de nombreux impacts : précarisation des conditions de travail du personnel, utilisation grandissante des statuts étudiants et intérimaires, disparition des organisations syndicales dans les magasins, augmentation des prix des produits. Cette franchisation est observée par de nombreuses autres enseignes. Si celle-ci passe, d’autres enseignes feront de même, et nous auront donc affaire à ces impacts de manière généralisée. C’est pour cette raison que ce mouvement est soutenu par les travailleurs.ses et des délégations syndicales d’autres grandes chaines, et d’autres secteurs. Besoin de soutien Cela fait donc 3 semaines que les travailleurs.ses tiennent des piquets de grève, font des blocages, se retrouvent continuellement pour trouver des nouvelles idées de résistances, de pressions. Ils et elles ne sont pas décidées à bouger malgré la fatigue, la baisse de revenu financier, le mépris de la direction et des actionnaires, contrant la météo de merde et la pression policière. Si la tenacité du mouvement est assez impressionnante, il n’est pas difficile d’imaginer que la fatigue pourra arriver si le soutien ne prend pas plus de place que le mépris de cette classe dirigeante qui ne sent évidement pas le besoin de bouger, bien assise sur son pouvoir. Les médias mainstream reprennent de plus en plus des discours de droite défendant que « la franchise n’est pas un mauvais modèle en soi », que « les syndicats abusent, à les entendre, delhaize ne préserverait aucun emploi ». Ce vendredi dernier, cent personnes ont bloqué l’énorme dépôt Delhaize de Zellik durant 6 heures. Cela a eu un impact sur les livraisons des magasins durant tout le week-end, et donc un gros impact sur le portefeuille de Delhaize. Aujourd’hui, 67 magasins sont encore fermés et font l’objet de piquets de grève. Deux seulement sont ouverts en Wallonie, aucun à Bruxelles. Demain, mardi 28 mars, a lieu le 3e Conseil d’Entreprise extraordinaire (CE). Le mouvement appelle à se rassembler à 9h00 au siège...

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Racismes / Colonialismes

Merksplas : Action de protestation contre les centres fermés et en soutien aux détenu.es

Ce samedi 25 mars, des militant.es se sont réuni.es devant le centre fermé de Merksplas afin de montrer leur soutien et leur solidarité avec les détenu.es. Ce rassemblement s’est tenu après la mort d’une personne sans-papier ce 15 février 2023 dans ce même centre. Cet homme de nationalité géorgienne était en grève de la faim depuis plusieurs jours. Les militant.es ont ainsi voulu soutenir les personnes à l’intérieur de ce centre fermé qui représente les violences engendrées par les frontières. Le centre fermé de Merksplas est situé dans une zone très protégée, où prison et centre fermé se font face. Le contact visuel avec les sans-papiers est impossible depuis l’extérieur. Les barrières sont énormes. Les fenêtres sont fermées. Les militant.es ont crié leur rage et diffusé de la musique. Depuis plusieurs années, les conditions à l’intérieur de ce centre sont dénoncées. Par exemple dans ces articles [1] [2]. Dernièrement, un détenu était entré en grève de la faim et avait été mis à l’isolement. Il était père de trois enfants et possédait un titre de séjour français. Il était de passage en Belgique et a été arrêté car il n’avait pas ses papiers sur lui. Après le décès de cette personne, des révoltes ont éclaté à l’intérieur du centre. La police est intervenue massivement et a emmené une vingtaine de sans-papiers. Ce samedi 25 mars, les militant.es voulaient donc soutenir les personnes enfermées et leur donner un peu de baume au cœur en diffusant de la musique depuis l’extérieur. La police n’était pas du même avis et a procédé au contrôle d’identité de toutes les personnes présentes au rassemblement. Depuis le centre fermé, les personnes sans-papiers ont remercié pour le courage donné. Pour une fois, iels se sentent moins seul.es. Solidarité avec les sans-papiers ! Les frontières assassinent. L’État est complice. A bas les centres fermés ! A bas les frontières !

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