Luttes paysannes / Agriculture

Écologie

Communiqué au sujet de la dissolution des soulèvements de la terre

RDV A 19H AU MARAIS WIELS AUJOURD’HUI MERCREDI 21 JUIN ON NE DISSOUT PAS UN SOULÈVEMENT La première menace de dissolution de Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur français, le 28 mars dernier a provoqué une vague de soutiens inédite : plus de 100 000 personnes se sont revendiquées des Soulèvements de la Terre dans un appel qui continue de se renforcer. Dans le même temps, partout en France et à l’étranger ont fleuri plus de 170 comités locaux. Aujourd’hui, mercredi 21 juin, le gouvernement français prononce la dissolution effective des Soulèvements de la Terre, que nous dénonçons comme une attaque grave contre les libertés fondamentales et la démocratie. Cette dissolution marque un précédent dangereux, un point de non-retour dans la dérive autoritaire des gouvernements européens. Le gouvernement français, particulièrement décrié par l’ONU pour son maintien de l’ordre brutal, ses violences policières, sa criminalisation du militantisme écologique, le gouvernement a pour seule réponse une fuite en avant répressive. Qui se traduit ici par ici par la loi anti-casseur, approuvée le 14 juin en commission. Après avoir court-circuité la représentation nationale à coup de 49.3 et ignoré des millions de manifestants lors de sa réforme des retraites, il rend illégal un mouvement soutenu par une centaine de milliers de citoyennes et citoyens. Alors que l’urgence climatique et écologique se fait chaque jour plus pressante, que les sécheresses et incendies s’intensifient, que la biodiversité s’effondre, le gouvernement poursuit son œuvre écocidaire, au service des lobbies du BTP, de l’agrochimie et de la finance. En témoigne l’appel d’Emmanuel Macron à une « pause réglementaire sur les normes environnementales européennes », comme si la catastrophe pouvait attendre. " Pause réglementaire" également demandée ici. Ces manœuvres sont celles d’un vieux monde, condamné mais incapable de changer de direction. Face à un capitalisme frénétique dans son accaparement de la terre, de l’eau et des ressources, les mouvements de défense du vivant sont taxés d’écoterroristes. La criminalisation des oppositions n’est que la stratégie classique d’un pouvoir aux abois. Ce que le gouvernement feint d’ignorer, c’est que la dissolution des Soulèvements de la Terre ne suffira pas. Un mouvement qui se bat pour la protection des biens communs que sont l’eau et la terre, ne peut être dissout. Partout nous refleurirons car la répression brutale imposée par le gouvernement reste toujours moins effrayante que l’avenir suffoquant qu’il nous réserve. En tant que comité des Soulèvements de la Terre belges, il nous semblait primordial d’apporter notre soutien aux 600 camarades italienn*es, retenu*es à l’entrée du tunnel de fréjus lors de l’action NO TAV de ce weekend en Maurienne. Les frontières répressives et la collaboration entre États apparaissent de façon flagrante tout comme les frontières migratoires. C’est pourquoi nous appelons à renforcer les liens...

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[France] Arrestations et menace de dissolution des Soulèvements de la Terre

La sous-direction antiterroriste (SDAT) a interpellé, ce mardi 20 juin, plusieurs personnes proches des Soulèvements de la Terre. Ces arrestations seraient liées à une opération menée le 20 décembre contre la cimenterie Lafarge de Bouc-Bel-Air, près de Marseille. Sept personnes ont été arrêtées, notamment en Loire-Atlantique. Une maison a également été visée à Marseille dans laquelle une perquisition a eu lieu et où 2 personnes ont été interpellées. Au total, 14 personnes ont été placées en garde à vue ce mardi dans le cadre de l’enquête, elles sont accusées de « dégradation en bande organisée par moyen dangereux », « dégradation en réunion » et « association de malfaiteurs ». Cette nouvelle opération policière intervient deux semaines après une première vague d’une quinzaine d’interpellations organisée le 5 juin à travers toute la France, notamment dans les villes de Marseille, Montreuil, Dijon, Lyon, Toulouse et Bayonne (voir notre article). Gérald Darmanin a confirmé ce même jour vouloir dissoudre les Soulèvements de la Terre et a annoncé qu’il présenterait un décret en ce sens demain mercredi en Conseil des ministres. Mercredi dernier, le président Emmanuel Macron avait pressé, en Conseil des ministres, la Première ministre Elisabeth Borne de donner son feu vert au décret de dissolution préparé par Darmanin. Le dossier juridique de dissolution s’est avéré complexe juridiquement, entraînant un blocage de deux mois après une première annonce de la dissolution fin mars. En réaction à quatorze interpellations et en prévision de l’annonce officielle de la date de leur dissolution, les Soulèvements de la Terre ont appelé à des rassemblements devant les préfectures de France demain mercredi à 19h. Une deuxième appel à rassemblement a été formulé pour le 28 juin au soir.

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La Petite Foire Paysanne est de retour !

Elle se tiendra à Semel (Ferme Buffl’Ardenne) près de Libramont, le dernier week-end de juillet (samedi 29 et dimanche 30 juillet). Comme vous l’avez peut-être entendu, La Petite Foire Paysanne se relance cette année. Elle se tiendra à Semel (Ferme Buffl’Ardenne) près de Libramont, le dernier week-end de juillet (samedi 29 et dimanche 30 juillet). La Petite Foire Paysanne, c’est la vitrine de l’agroécologie paysanne. Le rendez-vous des paysan.ne.s qui la pratiquent et des personnes qui les soutiennent. De celles et ceux qui agissent concrètement pour une société solidaire, respectueuse des droits des paysan.ne.s et travailleur.se.s de la terre, d’une nourriture saine accessible et d’une meilleure santé pour notre terre. Le thème de cette année est la Souveraineté technologique. La Souveraineté technologique paysanne suppose autonomie de décision, maîtrise des outils, respect de la nature et attention au développement local. Elle entend que les paysan.ne.s sont souverain.e.s et autonomes dans le choix de leurs outils, machines et technologies (semences, irrigation, pratiques agricoles,...). Bienvenu.e.s pour partager échanges et réflexions, après vous être nourri.e.s sur le marché paysan et sur la prairie des alternatives proposées. Programme Samedi & Dimanche, de 10 à 17h00 : vente et démo d’outillages, marché paysan des producteurs, artisans et associations (elle.ils se présenteront grâce à la marguerite SPG), échanges-débats, démonstrations technologiques paysannes sur la prairie, bar et restauration paysanne. Samedi de 18 à 23h30 : souper paysan et concert sur la prairie Entrez, parkez et campez avec participation volontaire ! Recherche bénévoles Pour organiser cela, nous avons besoin de vous pour un petit (ou grand) coup de main entre le mardi 25 juillet et le mardi 1er août à Semel (près de Neufchâteau en Belgique). Pour plus d’informations, voir l’évènement STUUT ou sur facebook. Pour s’inscrire c’est par ici : www.bit.ly/LPFPbenevole En espérant vous y voir nombreux.ses ! L’équipe de La Petite Foire Paysanne

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[Campagne d’ACTION] 100 jours pour les sécher !

Se mouiller contre l’assèchement du monde : campagne d’actions du 13 juin au 21 septembre Alors que la colère gronde et que la sécheresse fait des ravages, l’État et l’agro-industrie s’acharnent à polluer et privatiser l’eau. Les chantiers de méga-bassines en sont le symbole, un techno-solutionnisme illusoire et mortifère. Nous le savons, nous allons vivre un été infernal. Tous les signaux sont au rouge : sécheresse hivernale, nappes phréatiques au plus bas, feux de forêts précoces, rivières en péril… https://contre-attaque.net/2023/06/14/100-jours-pour-les-secher Lien vers la Video de Contre-Attaque Le « plan eau » annoncé par le gouvernement ne résoudra rien. Il ne s’attaque pas à la question cruciale de l’usage et du partage de l’eau. Il ne priorise pas l’eau vitale sur l’eau économique. L’eau pour l’agriculture paysanne, l’eau des rivières et des milieux doivent primer sur l’eau de l’agro-business et l’eau industrielle. Le plan eau impose des restrictions injustes au plus grand nombre sans limiter la surconsommation du complexe agro-industriel, ni celle des riches. Or l’eau est notre plus précieux bien commun. Il nous appartient de prendre les mesures vitales qui s’imposent, de passer à l’action. D’imaginer ensuite les modes d’actions pour leur en faire voir de toutes les couleurs : par des rassemblements annoncés et des actes inopinés, des blocages, des occupations et des surgissements, un carnaval pour les désarmer. L’an dernier, tout l’été, les actions anti-sécheresse se sont multipliées. Cet été sera encore celui de la créativité et de l’audace : couper l’eau aux accapareurs, mettre des terrains de golf hors d’état de nuire, démanteler des mégabassines, squatter les piscines des riches ou les bureaux climatisés des assureurs, casseroler les décideurs, construire des barrages de castors pour refaire vivre nos rivières, notre inventivité ne doit pas avoir de limites ! Les objectifs sont clairs : sauver l’eau potable pour toustes, protéger nos rivières et la vie aquatique, tourner la page d’un modèle agricole industriel qui met le profit avant l’autonomie alimentaire, instaurer un rapport de force contre l’accaparement de l’eau. Nous sommes l’eau qui se défend ! Be water !

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[Bure] Rencontres des luttes paysannes et rurales

Du 26 août au 3 septembre 2023, les Rencontres des luttes paysannes et rurales auront lieu près de Bure ! Publié sur https://lpr-camp.org/ Du 26 août au 3 septembre 2023, nous vous invitons à rejoindre les rencontres transnationales des luttes paysannes et rurales qui se tiendront près de Bure (France, 55), là où l’industrie nucléaire française veut construire la poubelle nucléaire géante dénommée Cigéo. Nous prévoyons un grand campement autogéré pour renforcer les liens et l’organisation entre un maximum de militant·es des luttes agricoles et rurales, d’ici ou d’ailleurs. Nos plaines, nos vallons, nos côtes et nos montagnes sont défigurés par l’agriculture et la sylviculture chimiques intensives, le tourisme, la multiplication de grands projets inutiles, l’artificialisation et l’accaparement des terres. Parallèlement, ces territoires ruraux se vident de leurs paysan·nes. Face à ce constat, pour réinvestir nos campagnes, nous proposons de définir ensemble des alternatives paysannes désirables, rejoignables et respectueuses de l’environnement. Il s’agit aussi d’identifier les défis à relever pour les mettre en place et les pérenniser : comment rendre la paysannerie attractive, comment faciliter l’accès à la terre, comment (ré)acquérir les savoirs faire, quels modèles agricoles et quelle organisation humaine ? Comment bâtir et maintenir les collectifs paysans dans la durée ? Comment ne pas reproduire en leur sein les dominations que nous combattons à l’extérieur ? Comment faire face ensemble aux enjeux sociaux, climatiques et écologiques ? Les espaces ruraux sont traversés par différents types de luttes qui communiquent insuffisamment les uns avec les autres : des actions de contestation d’agriculteur·rice·s ; des actions de blocage ou de sabotage de grands projets industriels ; des occupations de type Zad ; des installations paysannes collectives… L‘objectif de ce camp est de sortir de l’isolement, de visibiliser et décloisonner ces luttes, et de dépasser certains clivages pour consolider les alliances et amitiés politiques entre celleux qui les mènent, que l’on vienne des champs ou des villes. Nous voulons mettre toutes ces belles idées en pratique pour renforcer la lutte locale contre le projet Cigéo. Nous voulons consolider les alliances entre travailleureuses de la terre et habitant·es, renforcer les solidarités avec les autres luttes en France et à l’international, voire même susciter de nouvelles envies d’installations paysannes dans la région ! Nos rencontres se tiendront dans le secteur menacé par le projet d’enfouissement des déchets les plus radioactifs Cigéo. Pour l’instant, ce projet n’est pas autorisé. D’immenses chantiers d’infrastructures sont cependant annoncés, des centaines d’hectares de terres agricoles et de forêts ont d’ores et déjà été achetées par l’Andra, et des expropriations pourraient suivre. Nous vous invitons à venir rejoindre les luttes rurales en cours, pour barrer la route à la promesse...

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Santé / Soins

Gasap’Café#2 - Exercer sa solidarité envers l’agriculture paysanne : quoi, avec qui, comment ?

Dans GASAP, il y a le mot solidaire mais comment exercer sa solidarité en tant que citoyenne et citoyen au-delà des paniers ? RDV ce mardi 13 juin au BOOM Café pour explorer les pistes d’actions avec nos invité-es ! L’action de solidarité la plus connue du Réseau des Gasap est symbolisée par l’abonnement annuel à des paniers de légumes de maraichers et maraichères. Toutefois, de nombreux autres projets ont été développés au sein du Réseau ou avec des partenaires afin d’amplifier notre soutien à l’agriculture paysanne. A la genèse de la création des GASAP et puis du réseau, ce sont des prods et des mangeurs et mangeuses qui voulaient s’unir pour aider l’agriculture paysanne en développant notamment une rentrée d’argent juste et garantie pour les prods. En effet, ce débouché (plus court que le circuit court !) est un énorme soutien. Mais il ne doit pas nous faire oublier le reste. Les besoins de solidarité de l’époque restent malheureseument les mêmes : 📌 maintenir les liens et renforcer le soutien des mangeurs et mangeuses auprès de chaque productrice et producteur (les moments de convivialité et de rencontres festives notamment) ; 📌 être soutenu dans la communication des membres ; 📌 sensibiliser aux réalités du métier, aux besoins ponctuels ; 📌 des personnes facilement mobilisable pour aider (organisation de visites voire de chantiers participatifs, SPG…) 📌 développer, créer et innover les systèmes (systèmes inédits de solidarité). Par ex : pour les transformateurs et transformatrices, cela peut se faire via un engagement fixe. Alors,si vous aussi vous vous demandez comment agir pour soutenir les producteurs et productrices de l’agriculture paysanne, au-delà d’acheter un panier annuel, ou bien si vous ne connaissez pas du tout les GASAP et que vous souhaitez vous investir pour soutenir l’agriculture paysanne, ce prochain GASAP’café est fait pour vous ! ✊ Venez avec vos ami-es au Boom café (c’est aussi l’occasion de soutenir le lieu !!!!) 💥

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Guerre / Antimilitarisme

[Chiapas] Déclaration nationale et internationale contre l’agression de la communauté Moisés Gandhi

Aux peuples du Mexique et du monde, Aux personnes, collectivités et peuples qui défendent la vie, À ceux qui sentent l’urgence face à un sud-est mexicain en flammes. Juin 2023 Aujourd’hui, en ce moment, le Mexique est à la limite, à cette limite qui paraît toujours lointaine jusqu’à ce qu’une balle qui arrive d’en haut et déclenche la rage du Mexique d’en bas. Le compagnon zapatiste Jorge Lopez Santiz est entre la vie et la mort suite à une attaque paramilitaire de l’Organisation Régionale de Producteurs de Café d’Ocosingo (ORCAO), la même qui n’a cessé d’attaquer et de harceler les communautés zapatistes. Le Chiapas est au bord de la guerre civile avec les paramilitaires et les tueurs à gages des divers cartels qui se disputent la place et les groupes d’autodéfense, avec la complicité active ou passive des gouvernements de Rutilio Escandón Cadena et Andrés Manuel López Obrador. L’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), qui a maintenu la paix et a développé un projet d’autonomie sur ses territoires et qui a essayé d’éviter le choc violent avec les paramilitaires et les autres forces de l’État mexicain, est harcelée, agressée et constamment provoquée. Depuis la fin du XXe siècle, et jusqu’à présent, l’EZLN a choisi la lutte politique via des chemins civils et pacifiques, bien que les communautés soient attaquées par balles, leurs cultures incendiées et leur bétail empoisonné. Même si, au lieu d’investir leur travail dans la guerre, elles ont édifié des hôpitaux, des écoles et des gouvernements autonomes, dont bénéficient les zapatistes et les non-zapatistes, les gouvernements depuis Carlos Salinas jusqu’à López Obrador ont essayé de les isoler, de les délégitimer et de les exterminer. Aujourd’hui, à quelques mois de l’anniversaire des 40 ans de la lutte de l’EZLN, l’attaque paramilitaire de l’ORCAO a fait que la vie d’un homme pend à un fil, le même depuis lequel pend l’irruption du Mexique qui en bas ne supporte plus la pression contre sa dignité ni la guerre contre ses communautés et territoires. L’attaque de l’ORCAO n’est pas un conflit entre communautés, comme le caractérise Carlos Salinas et comme López Obrador prétendra certainement le faire. Cette attaque est sous la responsabilité directe du gouvernement du Chiapas et du gouvernement fédéral. Le premier, qui dissimule l’accroissement des groupes criminels, ce qui fait que le Chiapas passe d’une relative tranquillité à un foyer de violence, et le second qui garde le silence et reste passif face à l’évidente situation dans le sud-est. Pourquoi l’ORCAO attaque-t-elle les communautés zapatistes ? Parce qu’elle le peut. Pourquoi le gouvernement de Rutilio Escandón le permet-il ? Parce que dans le Chiapas d’en haut, gouverner signifie se laver les mains avec du sang indigène. Pourquoi López Obrador garde-t-il le silence ? Parce que le gouverneur du Chiapas est le beau-frère de son très cher secrétaire de gouvernement Adana Augusto López, et parce que tout comme ses...

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Écologie

[Brésil] Les indigènes spoliés affrontent la police

Les représentants des communautés indigènes dénoncent une nouvelle proposition de loi qui réduira à néant les droits fonciers des autochtones et la protection de l’environnement. La loi a été adoptée par la chambre basse du Congrès brésilien mardi en fin de journée et devrait passer devant le Sénat. Parmi ses dispositions, elle limitera la création de nouvelles réserves indigènes aux terres qui n’étaient occupées par les autochtones qu’en 1988. Il s’agit de la date de promulgation de la dernière constitution brésilienne. Cette approbation accélérée met en évidence la puissance du lobbying de l’industrie agricole brésilienne. Les manifestants indigènes ont bloqué une grande autoroute pour protester contre la proposition de loi. Nombre d’entre eux brandissaient des pancartes indiquant que « nous existions avant 1988 ». Ils se sont heurtés à la police, utilisant des arcs et des flèches contre les forces de sécurité, qui ont dispersé la foule à l’aide de canons à eau et de gaz lacrymogènes. Les opposants à la loi affirment que de nombreuses tribus ont été expulsées de leurs terres pendant la dictature militaire brésilienne, qui a pris fin en 1985, et qu’elles n’y sont retournées que des années plus tard. Le Brésil compte 764 territoires indigènes, mais plus de 300 d’entre eux n’ont pas encore été officiellement délimités et restent dans le flou juridique. La plupart sont situés en Amazonie et sont considérés comme des zones tampons essentielles contre la déforestation.

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Écologie

Pas de projet au Carnet, encore une victoire des zadistes !

La lutte paye : quelques ex-zadistes de la ZAD du Carnet font un retour sur l’abandon du projet, à l’occasion de l’annonce de la création de la « cellule anti-zad » de Darmanin. Oyé ! Oyé ! Ceci est un message provenant de quelques ex-zadistes du Carnet. Nous sommes fièr·e·s et enjaillé·e·s d’apprendre et annoncer une grande nouvelle : Le parc éco-niqu’o-technologique n’aura pas lieu ! Un projet sale en moins ! On voulait publier ce texte plus tôt mais les processus collectifs de zadistes ça prend toujours plus de temps que prévu ! #vortex « Il n’y a pas d’échéance, pas de projet », a dit M. le Président du grand port de Saint-Nazaire. Tretout VS Tritons, Hérons cendrés contre béton armé : on est bien content·e·s de voir les affreux déguster. Un peu de contexte sur la ZAD du Carnet et les dernières news au Carnet ces derniers mois par ici 2 ans et quelques qu’on a été expulsé·e·s et beaucoup d’entre nous se sont retrouvé·e·s par la suite à pas savoir quoi foutre de tout ce qu’on a vécu, ni quoi foutre tout court. Beaucoup sont reparti·e·s de là ratatiné·e·s physiquement, psychiquement, émotionnellement... On dirait bien que ça fait ça, les luttes. Dans nos galères et nos peurs de l’échec vis-à-vis des un·e·s et des autres, de soi-même ou de l’échec contre le système capitalo et tous ses rouages de merde, on oublie souvent de célébrer nos p’tites victoires. Quoi de mieux, là, que l’abandon de ce projet pour se dire que, purée, non ! tout ça n’aura pas servi à rien. Quoi de mieux, là, pour se réaffirmer, crier haut et fort que la lutte paie !! Y’a pleins de phases de nos vies où on a mille raisons d’en douter, et la violence de la répression profitent bien de tout ça. Alors ça soulage quand même de voir que des fois, ça se renverse. « Plus aucune zad ne s’installera dans notre pays. » a récemment déclaré Darmanin. On dirait bien que ça fait peur aux cravates. Mais c’est parce qu’en fait, l’occupation, c’est une pratique qui marche. Y’a pleins de pratiques qui marchent. Mais quand la bataille juridique contre leurs magouilles de démons, les évènements et grosses manifs suffisent plus, ça devient un moyen d’action puissant. Essayer de vivre ensemble sur une zone humide, avec que dalle, en tente, en camtar ou dans des cabanes bric-broc, y passer un automne, un hiver, un printemps et essayer de mettre nos idées, nos paroles en actes, eh bé faut dire que c’est bien zbeul. Et Trétout, Macron, Darmanin et sa clique, le zbeul, ils kiffent pas ça. La ZAD, ça a des conséquences incalculables sur nos vies, qui vont plus loin que le temps de l’occup’. Rien pouvoir calculer, rien voir venir, l’absence de chiffre (« on est 500 » mdr), ils kiffent pas ça. Ça crée des déteres co et des liens -qu’ils durent ou pas- hyper intenses. Ça a pu se passer aussi évidemment grâce aux membres du collectif Stop Carnet, qui ont alerté sur le projet, ont taffé dur pour le faire plier, qui se sont jamais désolidarisé·e·s des...

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GKN, converger pour s’insurger : rencontre, projection, débat

La GKN est insurgée, mais elle ne l’a pas fait toute seule. Quel est le lien entre une lutte et son territoire ? Un exemple de convergences de luttes par le bas en Italie, avec la projection du documentaire “per questo, per altro, per tutto” et discussion à la presence du collectif de l’usine occupée et du réalisateur. Fermée du jour au lendemain en juillet 2021, la GKN, usine qui produisait des pièces de voiture en Italie, a été occupée et reprise par ses propres travailleuse et travailleurs . A partir de là, iels se sont constitué en assemblée permanente et ont su structurer un processus de convergence de luttes de territoires qui résiste encore. Dans l’effort d’atteindre une “réindustrialisation par le bas” en créant une activité stable, durable et utile au territoire, la lutte des travailleurs et travailleures de la GKN a su catalyser plusieurs luttes ouvrières, paysannes, écologiques, étudiantes, trans-féministes, citoyennes et compte aujourd’hui sur un réseau radical et capable d’entraide. Avec la projection du documentaire "per questo, per altro, per tutto" (VOSTFR - 34 min), Quentin Willaert nous rendra témoins d’une étape de ce processus de convergence. De plus, des membres du collectif de l’usine occupée sont en tour à Bruxelles et seront à Jette pour alimenter la discussion ! Cela sera donc l’occasion pour échanger et débattre, faire naitre de nouvelles idées et méthodes de convergence et tisser de liens de solidarité. On vous attend à 20h00 pour l’accueil Projection du film suivit par débat et rencontres à partir de 20h30 Au CBO, chaussée de Jette 407 à 1090 Jette Prix libre Prévoyez de l’argent en espèces pour le bar et l’entrée

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La faute à Sainte-Soline ?

Pour nourrir les discussions autour de l’expérience de Sainte-Soline, un texte paru sur iaata.info Nous écrivons ce texte pour continuer une discussion interne aux mondes de l’autonomie et de l’écologie radicale sur les raisons de la défaite de Sainte-Soline. Depuis le 25 mars, la bagarre médiatique a pris le relais pour attribuer les responsabilités des corps mutilés par la police à l’un ou l’autre camp. Preuve d’un certain changement dans la tonalité de l’époque, l’idée d’une responsabilité gouvernementale n’est pas totalement inaudible. Une partie de la gauche semble même prête à revendiquer une conflictualité dont elle semblait incapable depuis 50 ans, et probablement aussi à en tirer parti. Notre comité local fait formellement partie des Soulèvements de la terre (SDT) depuis un an, mais pour des raisons géographiques nous n’avons pas participé à la coordination de collectifs organisateurs de la manifestation de Sainte-Soline. Nous écrivons ce texte pour continuer une discussion interne aux mondes de l’autonomie et de l’écologie radicale sur les raisons de la défaite qui y a eu lieu. Il nous est impossible ne pas nous demander quelles ont été nos erreurs après pareille journée. Soyons clairs : ce sont les armes de la police qui ont blessé nos ami.es et les tendres inconnu.es qui nous entouraient. La haine que nous leur vouons en a été ravivée à jamais. Nous comprenons aussi les exigences de la stratégie de défense médiatique menée par les SDT qui doivent se protéger des attaques judiciaires et politiques. Cette dernière rend cependant difficile l’émergence d’une parole sincère sur certains points depuis l’organisation nationale, menacée de dissolution. Il est plus facile de nous interroger, par exemple, sur les raisons de l’attaque de la bassine depuis notre comité local. La discussion à laquelle ce texte entend contribuer ne peut selon nous pas être menée sans la confiance qui vient du sentiment d’appartenir au même camp, malgré des différends parfois profonds. L’espace de la critique a jusqu’ici été largement occupé par une critique-dissociation, venue de celleux qui estiment avoir été trahi.e.s par des organisateur.ices malveillant.es. Quelle que soit l’histoire politique et les griefs réels qui mènent à nourrir un tel ressentiment, l’exprimer de cette manière par les temps qui courent manque d’honneur. Nous nous adressons à celleux qui étaient là ou à leurs ami.es, à celleux qui ont été touché.es dans leur cœur ou leur corps par cette journée. Nous écrivons pour celleux qui depuis ruminent leurs interrogations, et pour chercher des réponses ensemble. Nous écrivons pour que jamais le feu ne s’éteigne ! 1. Avant En deux ans, les SDT sont devenus une grosse machine. Ce n’est pas un parti parce qu’ils ne jouent pas le jeu électoral, ce n’est pas un mouvement parce qu’il ne s’agit pas de surgissements spontanés, c’est une organisation qui réunit plusieurs composantes, les branche ensemble, pour tenter des dépassements....

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L’Actu des Oublié.es • SIIIEP16 • La guerre des graines II Convergences

Deuxième épisode de la Guerre des Graines avec une ouverture internationale sur les luttes pour les semences paysannes. Pérennité de pratiques ancestrales ou nouvelles émergences paysannes, les méthodes pour conserver, échanger et cultiver des semences libres et reproductibles s’accordent sur une triple nécessité : organisation locale forte, développement des liens humains entre les régions et les centres urbains pour susciter des mobilisations massives, et internationalisation de la lutte pour éventuellement remporter des batailles à l’échelle législative et juridique. Si le player ne s’affiche pas, écoutez ici ! Avec M. Ibrahim Sidibe, exploitant agricole et membre de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali Famara Diédhiou, chargé de programme Afrique de l’Ouest de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) et Millaray Painemal, co-fondatrice de l’association nationale des femmes rurales et indigènes Anamuri et coordinatioce du réseau des femmes mapuches TrawunpuZomo de Cholchol MEDIAS Afrique de l’Ouest : Mediapart et Afrique XXI (Articles Fanny Pigeaud) ; Film La Guerre des Graines ; Site de l’AFSA Tunisie : Inkyfada et le film Couscous : les graines de la dignité. Palestine : Nyeleni.org Amérique latine : film Semillas, bien comun o propriedad corporativa ? MUSIQUES 6’24 Con esto basta de Garzia et Arianna Puello 18’34 Taiñ Wirintukun Mapuche de Waikil VISUEL Wikimedia Commons Drapeau mapuche et pancarte « Non au TPP11 » lors d’une manifestation le 20 octobre 2019 à Santiago du Chili. Le TPP11 est un accord multilatéral qui entérine notamment l’interdiction des semences paysannes au profit des semences industrielles au Chili. Auteur : Abarca Vasti. Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es ici !

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[Visio-Conférence] Commémoration de la fondation de La Via Campesina

30 Ans de Partage des Luttes pour Semer l’Espoir 💢 Commémoration de la fondation de La Via Campesina : 30 Ans de Partage des Luttes pour Semer l’Espoir ✊ 📅 15 Mai 2023 🕑 14h-17h (heure de Bruxelles) 🔴🎥 LIVE 📍 Visio-Conférence ⤵️ 👉 Inscription : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_RajNAtosQuWw9onS5OGL0Q#/registration Les 15 et 16 mai 1993, plusieurs organisations de paysan.ne.s et de travailleur·se·s agricoles de différents continents se sont réuni.e.s à Mons, en Belgique, pour élaborer une stratégie et trouver des moyens de coordonner des actions communes au niveau international, alors même que les gouvernements s’employaient à encourager la déréglementation des marchés agricoles au niveau international. Ce n’était pas la première fois que ces organisations se réunissaient, mais à cette occasion, les organisations présentes ont décidé qu’il était temps de fonder une organisation internationale fédérant les mouvements de paysan.ne.s et d’ouvri.ers.ères agricoles du monde entier. C’est ainsi qu’est née Via Campesina, avec pour slogan « mondialisons la lutte, mondialisons l’espoir ». Aujourd’hui , La Via Campesina est devenue le plus grand mouvement paysan du monde, jouant un rôle important dans le soutien aux luttes émancipatrices des paysan.ne.s à tous les niveaux et dans la reconnaissance des droits des paysan.ne.s dans la déclaration des Nations Unies sur les droits des paysan.ne.s et des autres personnes travaillant dans les zones rurales. La Via Campesina apporte une voix d’espoir à toutes les sociétés pour construire des systèmes alimentaires justes et équitables, et à partir de là, des sociétés justes et équitables. Nous célébrerons la riche histoire du mouvement et partagerons un moment d’espoir quant au rôle que les solutions paysan.ne.s peuvent jouer dans la résolution de certains des problèmes les plus urgents du monde, avec des interventions de paysan.ne.s et d’activistes du monde entier, ainsi que de la musique, des photos et des vidéos de notre lutte paysanne.

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Écologie

Appel pour le 1er mai : des Blocs « des Terres » pour les mobilisations à Bxl

Prendre soin de toutes les formes du vivant et affirmer que ce soin est une part essentielle des combats pour construire notre force ensemble, à partir de nos diversités et expériences de luttes anticapitalistes, écologiques, sociales, de travailleur.eu.ses, décoloniales, etc. qui sont indissociablement liées, est plus que jamais une urgence. > Nous invitons à la création de petits blocs des Terres, qui se joindront sous des formes diverses, joyeuses, révolutionnaires et surprenantes, aux manifestations du premier mai à Bruxelles, qu’elles soient révolutionnaires, de lutte ou syndicales. Suite à l’évacuation manu militari de la ZAD d’Arlon qui souhaitait sauvegarder une forêt en mars 2021 en Belgique, suite à l’évacuation et la destruction du hameau de Lützerath qui s’opposait à l’extension de mines de lignite en Allemagne en janvier 2023, suite à l’assassinat policier d’un jeune zadiste qui protégeait une forêt dans la ville d’Atlanta à coup de 57 impactes de balles aux États-Unis en janvier 2023, suite à l’épouvantable répression militarisée à l’encontre de la manifestation de Sainte-Soline qui s’opposait à l’accaparement de l’eau en France en mars 2023, suite aux nombreuses tentatives d’accaparement de nos vies, de la vie, des territoires et des quartiers par le capitalisme est leur Etats complices, et suite aux luttes paysannes à Bierset le 16 avril et au lancement d’un comité local des Soulèvements de la Terre à Bruxelles en avril 2023 – et vu l’avancée asphyxiante des désastres écologiques et sociaux en cours – et parce que nous sommes la nature qui se défend, la terre qui se défend, le vivant qui se défend et le pays dans le pays – nous appelons à la création de blocs des Terres, qui se joindront sous des formes diverses, joyeuses, révolutionnaires et surprenantes, aux manifestations du premier mai à Bruxelles, qu’elles soient révolutionnaires, de lutte ou syndicales. Prendre soin de toutes les formes du vivant et affirmer que ce soin est une part essentielle des combats pour construire notre force ensemble, à partir de nos diverses expériences de luttes anticapitalistes, écologiques, sociales, de travailleur.eu.ses, décoloniales, etc. qui sont indissociablement liées, est plus que jamais une urgence. Une (des) suite(s). Partout. > Nous invitons dès le 2 mai, à poursuivre la mise en place d’alliances (et pas forcément des convergences) entre luttes, secteurs, tendances politiques , tactiques,... On en discute bientôt ? > Vidéo du 1er mai révolutionnaire 2022 Des Actrices et Acteurs des temps présents Des infos pour lundi : https://1mai.xyz/ https://1mai.xyz/pas-de-forteresse-imprenable-que-des-attaques-insuffisantes-classe-contre-classe/ https://www.facebook.com/events/889483195476780 https://fb.me/e/4gh30qDa3 Des liens à explorer dans nos quartiers / territoires de vie : https://stuut.info/Premiere-assemblee-Soulevements-de-la-Terre-Bruxelles-1861 https://www.aadtp.be/pays-dans-le-pays/...

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Racismes / Colonialismes

L’Actu des Oublié.es • Saison III • Episode 15 • La guerre des graines I Afrique de l’Ouest

Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. Après les luttes pour l’eau, nous nous intéressons aux luttes pour les semences paysannes. L’industrie semencière tente de profiter à la fois de la guerre en Ukraine et de la crise climatique pour accélérer l’offensive qu’elle mène sur le continent africain. Au cours des dernières décennies, elle s’est aménagée un terrain idéal pour s’implanter, Face à elle, les organisations paysannes s’organisent pour conserver ou réintroduire les systèmes semenciers communautaires. Tant à l’échelle locale en organisant formations ou foire d’échanges de graines, qu’à l’échelle globale pour tenter d’obtenir des législations favorables aux semences paysannes, il se joue là une bataille majeure pour la souveraineté alimentaire à l’échelle planétaire. Une lutte qui n’aboutira qu’en dépassant les frontières. Avec M. Ibrahim Sidibe, exploitant agricole et membre de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali Et Famara Diédhiou, chargé de programme Afrique de l’Ouest de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) DOUBLAGE Jade Florent MEDIAS Mediapart et Afrique XXI (Articles Fanny Pigeaud) Film La Guerre des Graines. Site de l’AFSA Community Alliance for Global Justice Nyeleni MUSIQUES 1’18 Ami Yerewolo - I bamba 14’19 Attaque libertratoire de linfanterie feministe 27’34 - OMG, Mamy Victory - Next Level VISUEL Wikimedia Commons Jean Weber Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es

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Écologie

Les Soulèvements de la Terre : Calendrier de la saison 5

Un calendrier d’action complet a été concocté pendant les interludes ! 22-23 AVRIL - CASTRES TOULOUSE - SORTIE DE ROUTE POUR l’A69 Au pied de la montagne noire, réservoir d’eau du sud du Tarn, une coulée de goudron menace de se déverser à travers la vallée du Girou. Le projet d’autoroute A69 Castres-Toulouse condamnerait 400 hectares de terres agricoles, de zones humides, de forêts et autres formes de vie. Un désastre environnemental pour un gain de temps dérisoire. Vieux de 40 ans, ce projet archaïque bordant une route nationale est un caprice du géant pharmaceutique Pierre Fabre, et est porté par des multinationales du BTP comme NGE et Vinci. Il est aujourd’hui soutenu par l’État, la présidente de région Carole Delga et le département du Tarn. À la veille du début de chantier de ce projet ecocidaire, la lutte s’intensifie. Avec l’arrivée du printemps, le réveil des chiroptères laisse planer un air de résistance à quelques battements d’ailes de Sivens, qui a marqué au fer rouge l’histoire du Tarn. De nouveaux collectifs sortent du bois et la population se soulève pour mettre en échec le projet. Des élus locaux, plusieurs experts du GIEC et de nombreuses organisations indépendantes telles que la CNPN se sont prononcés en défaveur du projet. Plus de 130 agriculteurs locaux ont également rejoint le mouvement. Malgré les nombreuses formes d’actions, de recours juridiques ou de rassemblements festifs déjà mis en oeuvre, les travaux pourraient commencer à la mi-mars. Mais tant que nous serons là, l’A69 ne passera pas ! Soyons des milliers à nous retrouver le 22 et 23 avril prochain, lors de la manifestation SORTIE DE ROUTE, pour un grand pot de départ du concessionnaire ! Divers événements seront organisés pendant le weekend (manifs, discussions, concerts et spectacles, repas, le tout en présence de nombreux.ses invité.e.s) 06-07-08 MAI - ROUEN - DES BATONS DANS LES ROUTES : L’APPEL de la FORET FACE AU BITUME « Promenons nous dans les bois, tant que l’autoroute n’y est pas, si la route y était, tout serait bétonné ! » Il était une fois, un projet routier vieux de 50 ans que l’Etat refusait d’abandonner malgré les évidences. Pour vendre son projet, pour imposer ses 516 hectares de saccage d’habitats d’espèces protégées et de terres agricoles, ses 8 viaducs, ses 9 échangeurs, l’Etat était prêt à tout, même à mentir en faisant croire à la population que cette autoroute aurait un quelconque effet positif pour faciliter leurs déplacements. Heureusement, nous n’étions pas dupes. Depuis des décennies la lutte s’organise contre le serpent de béton de l’A133-A134 : le « Grand Contournement Est de Rouen". Il y a quelques années, une petite violette protégée a déjà triomphé de son appétit d’ogre. Mais la bête féroce revient à l’attaque. Dans la forêt lointaine, on entend les tritons crêtés, scarabées grands capricornes, pics mars et muscardins. Du haut de leurs grands arbres, ils répondent à la menace du béton sur la forêt et vous...

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