Luttes paysannes / Agriculture

Écologie

LA ZAD (A69) EST VIVANTE FACE A UNE REPRESSION ABJECTE

Retour sur un weekend où la répression ne nous désarma pas de notre joie, notre rage et notre déter Samedi 13h : Il fait grand soleil, une nouvelle cuisine et un bar finissent de se construire à la Crém’arbre en prévision de la soirée prévue sur place le soir même. 14h : Une petite foule carnavalesque se rassemble place Pierre Fabre (multinationale inititatrice du projet d’autoroute) à Castres pour démasquer la MAFIA69. Alors que cette dernière tente de museler l’opposition à coup d’arrêté préfectoraux, elle se prépare à une attaque abjecte. 14h15 : 200 flics se positionnent Route de la Crémade, profitant de l’absence d’une partie du camp pour prendre d’assaut et surprendre les écureuils au sol. Tous les arbres sont protégés. Les barricades sont enfoncées et le sol, dépourvu d’une bonne partie de ses habitant.es, est vite assailli. 15h : Un tractopelle entre sur zone, fracasse les installations au sol et retourne méthodiquement tout le pré, anéantissant deux mois et demi d’efforts. Les flics lacèrent les tentes, détruisent les cabanes à la masse, enterrent canapés, cuisinières, livres, pharmacie, vêtements et affaires personnelles sous des tonnes de terre, Tout ce qu’ils n’ont pas détruit ou enfoui à été saisi : téléphones portables, matériel de grimpe, outils éléctroportatifs, groupe éléctrogène ... Des personnes présentes sont retenues pour des contrôles d’identité et convoquées en audition libre. 17h58 : Le tractopelle quitte la zone et la gendarmerie se replie après une descente aussi bien illégale que destructrice. 18h00 : Les habitant.es constatent les dégâts. Sombre vision que ce champs de ruines. Et pourtant... l’énergie collective reprend vite le dessus ! Une petite foule se réunit et s’affaire. Un grand feu de joie jaillit des décombres. Il brûle vivement, à l’image de la rage ambiante. 21h30 : Deux voitures de gendarmerie bloquent la route de la Crémade afin d’en couper l’accès. Ils déguerpissent enfin, poussés par une foule joyeusement persuasive. Dimanche Matin : Après avoir assuré une vigie tout au long de la nuit, les habitant.e.s sont de nouveau sur le qui-vive. : des fourgons de gendarmes mobiles sont en route pour la Crém’arbre. Peu de temps après, une première lignée se déploie tandis que des barricades se montent avec entrain. Quelques précipitations d’objets non-identifiés s’abattent de-ci de-là en direction des uniformes. Ils ripostent en lançant des lacrymos de façon hésitante. Charges, ripostes, ce balai dure un certain temps avant que les forces de l’ordre élargissent leur rang et prennent finalement possession de la route. Midi : Résiliente, la foule se réunit sur un champ voisin. Un appel à rassemblement et chantier de construction avait été lancé pour 14h00. Les soutiens se réunissent, un grand repas se prépare. Après-midi : Les gendarmes mobiles se trouvent toujours sur la route de la Crémade mais la foule retourne malgré tout sur le site. Une crépière...

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Écologie

[France-Aisne] Rocwool dégage !

Sur le plateau de Soissons, dans l’Aisne, l’entreprise danoise Rockwool souhaite installer une usine de laine de roche. Au programme : 950 tonnes de polluants toxiques et 22 000 tonnes de CO2 à l’année et en bonus, 200 poids lourds en rotation au quotidien. Plateau de Soissons, dans l’Aisne, là-haut, au milieu des champs de betteraves. Le 9 décembre 2023, on a lancé le « soulèvement du soissonnais » ! Dans cette ville, depuis trois ans, des habitant.es se battent contre un des champions de la pollution de l’air et du greenwashing : le géant danois Rockwool. On lutte contre l’implantation de son usine à faire brûler les cailloux… On s’agite auprès du Tarier pâtre, de la Bondrée apivore, des habitant.es en lutte pour défaire ce désastreux projet capitaliste et toute son absurdité sociale et écologique ! Avec les copain.es du collectif Stop Rockwool, tous et toutes, nous étions joyeuses de découvrir les haies du « bras de fer » à Courmelles, ce 9 décembre dernier. Joyeux d’être ensemble, de s’organiser face à Rockwool, face à ces désastres envers l’air, l’eau et les habitant.es du Soissonnais. Accompagné.e.s par une pluie fine et battante, nous avions l’énergie pour manifester contre la multinationale avec la hargne d’une harde d’automne. Nous étions environ 150 sur le plateau, déterminé.e.s à faire monter la pression contre le démarrage des travaux. A en croire les moyens que mettent Rockwool et les pouvoirs publiques, pour protéger le site (barrières de chantier doublées de plots bétons à chaque entrée, caméras de surveillance et vigiles en permanence) et la mobilisation des forces policières en nombre pour la manif, pour eux le projet n’est pas encore gagné ! Mais allons, la laine de roche c’est durable, respirable, nickel dans son process’ de fabrication jusqu’à son recyclage et ça fait de l’emploi ! Euh... Cette jolie laine jaunâtre, qui ne se lasse pas d’isoler les passoires thermiques pendant à peine dix ans, n’a pas de mal à enrichir la multinationale ! Sans état d’âmes pour toutes les catastrophes écologiques que sa fabrication entraîne puisqu’elle souhaite mettre en route sa deuxième usine en France. Elle isole même la guerre et la flotte militaire russe, la laine de roche n’a pas d’odeur ! La laine de roche, en vrai, ce sont des cailloux chauffés et fondus à 1500°C. Dans des fours alimentés par une ligne à haute tension de 63 000 volts spécialement créée pour Rockwool, ce qui augmenterait seulement de 73 % la conso du territoire ! C’est de la laine nucléaire à ce compte là ! Additionnons un lot de produits chimiques dangereux, tout cela dans une usine qui s’étend sur 40 hectares. En consommant au moins 80 000 m3 d’eau et en rejetant 814 tonnes de particules toxiques dans l’air par an. Et puis, 80 000 tonnes de gaz à effet de serre. Un projet ambitieux qui permet à Rockwool de se projeter parmi les 10 entreprises les plus polluantes de France. Un vrai costaud du capitalisme ce Rockwool ! Par contre les gens...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Rencontre Débat autour des luttes paysannes en Wallonie

Luttes Paysannes : Soirée avec la Confédération Paysanne, la FUGEA, le RESAP... et d’autres ! Des luttes contre les accords de libre-échange en Wallonie, aux Soulèvements de la Terre en France ; un partage d’expériences de luttes avec la Confédération Paysanne, la FUGEA et des mouvements sociaux - activistes, engagés en Belgique dans les combats écologiques et pour la Souveraineté Alimentaire ! En présence de secrétaires nationaux de la Confédération Paysanne et d’organisations engagées dans Code Rouge, les Brigades d’Action Paysanne et le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RESAP*). https://www.luttespaysannes.be/spip.php?article281 Jeudi 25 janvier 19h45 - Université de Namur - Réservation souhaitée via ce formulaire en ligne - PAF de soutien : 3 - 5 € Bientôt 20 ans après la création de la FUGEA (fin 2004), cette rencontre-débat est née d’un désir partagé par le syndicat et ses allié.e.s du RESAP [1], d’ouvrir une discussion stratégique sur les capacités actuelles de mobilisation du monde agricole et paysan, et sur les alliances à nouer avec d’autres dynamiques de luttes citoyennes. Déjà mis sous pression par un système alimentaire dominant à bout de souffle, comment enrayer collectivement le désastre en cours au niveau social, écologique et économique en milieu rural et urbain ? Entre le réchauffement climatique, l’incohérence des politiques publiques et les compromis à la belge. Entre la destruction de nos biens communs tels que l’eau et la terre, l’augmentation des petits ou grands projets inutiles, le déploiement des circuits-courts et l’envie de nombreux jeunes de « retour à la terre »... Entre tous ces enjeux ; comment inverser le rapport de force et garantir par la lutte et la mobilisation collective, la construction d’alternatives et l’existence actuelle des agriculteur·ice.s / paysan·ne·s ? Dernièrement en France, entre actions directes et lobbying politique, nous avons vu La Confédération Paysanne aux côtés du mouvement « Les Soulèvements de la Terre » transformer le rapport de force et peser dans la balance face aux intérêts politiques et économiques dominant le système alimentaire. Quels apprentissages retenir des pratiques et des actions du syndicat français pour la mobilisation agricole et nos luttes en Belgique dans un contexte politique et historique différent ? En Belgique aussi pourtant ça bouge et des mouvements sont en marche ! Comment être plus fort ensemble ? Rejoignez-nous le temps d’une soirée et plus si affinités ! Organisé par : la FUGEA, Le RESAP, Canopea, Paysans Artisans, Rencontre des Continents, Fabriek Paysanne, FIAN Belgium, les Brigades Actions Paysannes, Quinoa Avec le soutien de : Tchak, La Ceinture Alimentaire Namur, Terre-en-Vue, Le MAP, Le RCR2

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Écologie

[France] Pourquoi et comment lutter contre l’A69 ?

Pourquoi et comment lutter (localement et nationalement) contre l’A69 entre Castres et Toulouse ? Pourquoi lutter contre l’A69 ? Car cette autoroute entre Castres et Toulouse, ce n’est pas « que » 62 km de bitume, c’est une artificialisation croissante et étalée, le territoire privatisé et à la merci des entrepôts logistiques, la mort des paysan.nes et du territoire pour laisser place à des zones commerciales et industrielles pour enrichir les plus riches. NGE/Atosca, concessionnaire du projet autoroutier, fait installer des centrales à bitume dans le Lauragais, près d’écoles et de cours d’eau, sans consulter ses habitant.es, les condamnant à des pollutions chroniques et cancérigènes de l’air, la terre et l’eau ☢ Le Tarn est déjà asséché, déjà balafré d’autoroutes et de zones d’activités commerciales ou industrielles. Nous ne laisserons ni NGE, ni l’Etat et ses collusions avec le BTP, ni Pierre Fabre s’accaparer les terres une fois de plus. Ce que nous voulons, c’est qu’une partie de ces terres sur lesquelles déjà beaucoup trop d’arbres ont été décimés, alors que le recours judiciaire qui démontrera l’illégalité de ce projet n’a pas encore eu lieu, servent à Une Autre Voie, notre projet alternatif pour la première véloroute nationale de 87 km. Comment s’est organisé la lutte contre l’A69 ? Il y a environ un an, quelques centaines de personnes bivouaquaient le long du tracé, sous les étoiles, convaincues qu’on ne pouvait pas laisser les sombres alliances entre industriels et pouvoirs publics faire la loi dans le Tarn. En Avril, nous étions 8000, puis de nouveau 10 000 six mois plus tard où nous avons marché, couru, roulé, grimpé et résisté ensemble à la construction de l’A69. Puis en Décembre, nous renforcions encore le rapport de force en envahissant, à 1500 personnes, l’usine à bitume en construction dans le cadre des journées contre le béton.  💥 Du camping des platanes aux intrusions chez Pierre Fabre ou NGE, des arbres occupés par les écureuil.le.s au blocage ou au désarmement d’engins de chantier, jusqu’aux grèves de la faim : les actions ont été nombreuses durant cette année d’intensification de la lutte. Acculé, refusant de perdre la face en abandonnant un projet dont l’absurdité est évidente, l’État a brandit sans surprise le seul argument qu’il connaît : la répression judiciaire et policière. En effet, la flicaille a laissé nos éureuil.le.s assiégé.e.s, affamé.e.s et privé.es de sommeil pendant trois long jours jusqu’à ce qu’une manifestation spontanée ne fasse lever le dispositif policier. Beaucoup trop de camarades ont déjà eu leurs procès avec des lourdes peines et de nombreux restent à venir.  Comment lutter contre l’A69 dans le Tarn ? Rejoignez le Labo des Terres et la Crémarbe pour un coup de main, un jour ou des semaines. Le Labo des Terres, c’est un jeune collectif d’expérimentation qui se veut féministe, anticapitaliste, décolonial et écologiste avec des gens, des espaces, des façons de faire, de la...

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Écologie

[JOURNEES BETON] DESARMEMENT - CIMENTERIE D’OVERIJSE

Communiqué suite au désarmement de la cimenterie d’Overijse et vidéo de l’action À PROPOS DE L’INTRUSION CHEZ HOLCIM OVERIJSE Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 décembre 2023, nous avons pénétré l’enceinte de la cimenterie d’Overijse, comme un premier assaut contre des coupables de la destruction du vivant. Nous avons ciblé matériellement les infrastructures du site et les moyens de transport des matériaux, ainsi que laissé une variété de messages créatifs. Nous n’avons même pas eu à rentrer par effraction. Les destructeurs sont tellement en sécurité qu’ils laissent leurs portes ouvertes. C’était un tour de chauffe. Nous appelons aux actions d’occupation, de blocage et de désarmement partout où les ordures participent activement à la destruction de ce qu’il reste à sauver. Lafarge-Holcim est le premier bétonneur au monde. En plus de sa condamnation pour financement à Daesh dans le but de maintenir leurs exploitations en Syrie et son inculpation pour crimes contre l’humanité, le groupe adore se vanter de ses engagements écolo. Jusqu’à récemment, on pouvait lire sur une banderole accrochée sur le site d’Overijse « Building progress for people and the planet ». Son greenwashing va même plus loin : la filiale belge du groupe s’est récemment associée à Total pour plancher sur un grand plan de transition énergétique, en développant la première cimenterie « zéro-carbone » grâce à l’hydrogène, nouveau leurre de l’écologie. Nous ne sommes pas dupes. Les terres continuent d’être avalées, bitumées par ces monstres écocidaires. Holcim achète des terres, y détruit la biodiversité pour y construire de nouvelles carrières d’extractions, comme à Dinant. Holcim s’associe à Fluxys pour son projet abominable de gazéoduc de transport de CO2 sous la mer du nord. Holcim se targue de participer à de grands projets inutiles comme la construction de parkings géants pour un Casino à Middelkerke. Nous ne voulons plus que les dernières terres existantes deviennent empire du béton. Nous ne voulons pas que nos villes continuent à en être les capitales. Pour toutes ces raisons et plus encore, face aux entreprises capitalistes qui ravagent nos environnements, nous avons considéré qu’il était temps de passer à l’action. De cibler matériellement les coupables. Leur faire comprendre que s’ils considèrent ne pas être en guerre nous y sommes quand même. Nous appelons chaque groupe politique organisé, chaque groupe d’ami.e.s non organisé à se réunir comme nous l’avons fait, et agir comme nous l’avons fait, comme d’autres le feront. SOUTIEN À NOS CAMARADES INCULPES POUR L’AFFAIRE DE LA CIMENTERIE LAFARGE À BOUC-BEL-AIR IL Y A UN AN. https://videos.domainepublic.net/w/kBzXzzvZ43NsQMGuzLGHwT

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Elle est où l’endurance ?

où l’on se demande comment tenir dans le temps, parce que la vie c’est long On crée des lieux, on ouvre des chemins. C’est la vie qui avance. Quand ça nous plaît, on fonce, on plante, on arrose, on donne tout. Tout ? Mais du coup, il reste quoi ? Ce jeudi 7 décembre à partir de 18H30, on se pose la question de l’endurance. Comment se laisser passionner sans que la passion nous vide ? Est-ce qu’on peut tout donner et tout garder en même temps ? Sur nos chemins, elle est où l’endurance ? A l’origine de cette soirée, la venue d’un ami, Roger des Prés Il a fait et fait beaucoup pour la Ferme du Bonheur. Construite sur une friche issue de la démolition d’une école, au cœur des cités, au bord de l’échangeur A14/A86, la Ferme du Bonheur se veut un lieu d’éducation populaire pour tous les publics, un laboratoire de recherches, d’expérimentations et d’actions, qui éprouve au quotidien les liens entre agriculture, culture et vie sociale de la cité. Voici plus d’infos ici : http://www.lafermedubonheur.fr/le-projet Sont invités des gens impliqués dans différents lieux à Bruxelles et alentours. C’est-à-dire tout le monde finalement. Vous pouvez faire tourner. 18H : Accueil en musique 19H : qui veut présenter un endroit le présente 20H : Une courte pause : musique et buffet (apportez ce que vous voulez) 20H30 : sur nos chemins, elle est où l’endurance ? comment on fait pour tenir ? c’est quoi nos secrets, nos conseils, notre dope ? Discussion facilitée par Balthazar 22H : projection (film/documentaire à déterminer) CONTACT/ 0490460362 Si vous voulez présenter un lieu, dites le, qu’on sache comment répartir le temps. En tout cas prière d’annoncer votre venue, pour qu’on sache si le salon suffira. A la Clef, 118 rue Fransman, 1020 Laken

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Santé / Soins

Action de perturbation des lobbys de l’agro-business

🔴 Le lundi 6 et mardi 7 octobre, une quinzaine d’activistes ont déployé une bannière « Pesticides are toxic, so is this lobby - Stop Blocking F2F » devant les bureaux de Bayer, Fertilizers Europe et FoodDrink Europe. Les activistes ont souhaité rappeler la responsabilité de ces organismes dans le blocage de la mise en œuvre de la stratégie européenne « Farm to Fork » (F2F) et ont distribué des flyers aux passant·es et employé·es pour sensibiliser aux impacts des activités de Fertilizers Europe et FoodDrink Europe. Les activistes ont mené cette action pour dénoncer le rôle de BAYER, Fertilizers Europe et FoodDrink Europe dans le blocage des politiques de transition agricoles européennes, prévues dans la Stratégie « Farm to Fork ». En mai 2020, la Commission Européenne a publié sa feuille de route dans laquelle elle s’engage à transitionner vers des systèmes agro-alimentaires préservant le climat, la santé et la biodiversité, et tenant compte des agriculteur·ices et des consommateur·ices. Si la F2F présente des lacunes, elle a entre autres pour objectifs de réduire de 50% l’usage des pesticides, de 20% le recours aux engrais chimiques, et d’atteindre 25% d’agriculture biologique d’ici 2030. Or, pour défendre leurs intérêts, des acteurs de l’agrobusiness bloquent ces politiques, pourtant soutenues par la majorité des citoyen·nes et servant l’intérêt général et celui des agriculteur·ices. Le collectif, composé de citoyennes et de citoyens, a décidé de mener cette action suite aux alertes lancées concernant l’influence négative des lobbies agroindustriels sur la mise en place des politiques européennes de transition. Le collectif annonce qu’il mènera des actions similaires contre d’autres lobbies de l’agrobusiness tant que la F2F ne sera pas mise en œuvre. Il participera également au rassemblement « Good Food Good Farming » le mercredi 8 novembre dès 16h30 à la Place du Luxembourg à Bruxelles. Action de perturbation des lobbys de l’agro-business Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Santé / Soins

ACTION. NOUS NE POUVONS PAS MANGER DE PROMESSES !

Mobilisation devant le Parlement européen pour exiger une transition juste des systèmes alimentaires. Prenez vos casseroles, vos tracteurs et vos fourches. Des systèmes alimentaires pour les gens, la nature et le climat ! Nous ne pouvons pas manger de promesses ! Les paroles creuses au niveau politique menacent notre avenir. Notre système alimentaire est brisé, nous exigeons de l’action de la part de nos décideurs ! La précarité alimentaire est en augmentation : 20 % des personnes en Europe n’ont pas les moyens d’avoir une alimentation saine. Les prix des supermarchés augmentent, mais pas les revenus des agriculteurs. Entre 2005 et 2020, 37 % des exploitations agricoles en Europe ont dû fermer tandis que les géants de l’agro-industrie les remplacent. Les pesticides dégradent les sols et menacent la santé des travailleur.euse.s agricoles, qui nécessitent plus de soutien pour sortir du piège industriel. Les fermes usines provoquent des souffrances animales inutiles et alimentent les crises climatiques. Nous voulons un avenir où : Tout le monde a accès à de la nourriture saine et de qualité Produire avec la nature est un choix facile Les régimes alimentaires sont locaux, bénéfiques pour le climat et respectent les droits des animaux Les agriculteurs.trices reçoivent des prix équitables pour des aliments durables Les responsables politiques placent les intérêts des agriculteurs.trices et des citoyen.ne.s avant les intérêts des grandes industries Faites du bruit avec nous ! Le 8 novembre, nous marcherons devant les institutions de l’UE pour remettre les systèmes alimentaires durables sur la table. Nous en avons assez : il est temps de changer ! 16:30 Discussions 17:00 Marche de protestation 18:30 Disco Soupe Prenez vos casseroles, vos tracteurs et vos fourches. Des systèmes alimentaires pour les gens, la nature et le climat !

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Économie / Anticapitalisme

RDV de la pleine lune -Sigils et luttes de territoires

On vous donne rendez-vous à la pleine lune du samedi 28 octobre pour un moment de convergences sorcières de diverses lutte de territoires : en quoi les rituels peuvent-ils être des outils de militance ? Toutexs ensemble, nous échangerons autour des problématiques et revendications qui traversent et habitent Notre-Dame-des-Landes, l’espace public pour les personnes sexiséexs, les parcours migratoires des personnes exiléexs la financiarisation du logements à Bruxelles, et l’alliance entre zones humides résurgentes. Puis, nous fabriquerons des sigils, figures graphiques magiques chargées par une intention, afin de soutenir les actions indépendantes de chaque groupe et de faire action commune. Enfin, nous activerons ensemble l’un de ces sceaux, en soutiens avec la lutte de nos hôtes : la régularisation de tous les sans papier. Avec des membres de Désorceler la Finance, laboratoire sauvage basé à Bruxelles ; Jay Jordan de la Cellule d’Actions Rituelles (C.A.R.) de Notre-Dame-des-Landes qui travaille à l’organisation de rituels de soins, pour célébrer le commun et les cycles des saisons ; Corinne Luxembourg, professeuse des universités en géographie et aménagement à l’université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) et contributrice du Journal de Culture & Démocratie n°56 sur les rituels ; la Voix des sans papiers (V.S.P.) un réseau autonome de collectifs de personnes sans papiers en lutte actuellement en Belgique ; et Valeria Cirillo, philosophe, qui travaille sur des rituels d’alliances entre les zones urbaines humides du Marais Wiels (Bruxelles) et du Lago Bullicante (Rome). Les Rendez-vous de la pleine lune sont des moments informels de rencontre, discussion, partage d’expériences, expérimentations à l’initiative du labo Désorceler la Finance ou de ses amis et ouverts à tous·tes. Informations pratiques ►Samedi 28 octobre 2023 ► 17h – 20h ► Lieu précisé par message le jour même au plus tard à midi ► Sur réservation : par email à marcelline@cultureetdemocratie.be ou en messages privés sur nos réseaux ou par sms au +32 0470 63 20 02, merci de renseigner : votre prénom/pseudo + moyen de vous contacter pour vous préciser le lieu (ces données ne seront conservées que dans le cadre de cette rencontre). ► Si vous avez réservé mais que vous ne pouvez finalement pas venir, prévenez-nous au plus tard le samedi à 10h afin que d’autres personnes puissent bénéficier des places disponibles. ► À tout bientôt !

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Écologie

Au DK : 1re Journée de la DKommune !

Carrefour des luttes ! Une 1re journée à la fin du Festival Coucou Puissant pour rencontrer et croiser les luttes, collectifs et groupes qui habitent et font vivre le DK ! Évènement Facebook PROGRAMME (qui se précise un peu plus tout les jours 😉) ⏰ 11:00 — BALADE DES LUTTES DANS LE QUARTIER ⚠️ !!! Attention !!! Départ : Hôpital Saint-Pierre, croisement blvd de Waterloo/rue Breughel !!! 🚶‍♂️Une (première) balade pour découvrir les enjeux du quartier et les luttes qui s’articulent autour de ceux-ci. La Santé en lutte abordera le manque d’effectifs, le surcharge de travail, le management inhumain… à Saint-Pierre et dans le secteur de la santé en général. Theo et d’autres camarades nous parleront de la surenchère sécuritaire et du nettoyage social à la gare du Midi. Le collectif Midi Moins Une ! nous parlera des projets immobiliers qui menacent le quartier Midi. Devant un logement, duquel une habitante a récemment été expulsée, une militante du Front anti-expulsion parlera du scandale des expulsions domiciliaires à Bruxelles, et de l’action menée par le collectif. D’autres haltes et intervenant·es possibles, à confirmer sous peu… 👋 13:00 — OUVERTURE DES PORTES DU DK Pause repas et échanges informels pour celles·ceux qui reviennent de la balade et ceux·celles qui les rejoindront. 🦁 14:00 — MÊME SI LE LION NE VEUT PAS Évènement Facebook Ciné-rencontre avec ZIN TV (Projection puis débat « Anatomie d’une lutte, quels moyens d’action, quelles convergences possibles ? », en présence de travailleur·euses de chez Delhaize et du Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne 👊 Piquets de grève, blocages des dépôts, appel au boycott, création d’un comité de soutien, les travailleuses et travailleurs de chez Ahold Delhaize luttent depuis 6 mois avec imagination et détermination contre la franchisation de leur enseigne qui vise à détricoter leurs droits. Face à eux, une direction inflexible qui peut compter sur le soutien des juges, des huissiers et de la police pour imposer leur plan. PRIX LIBRE dont les recettes iront à la caisse de solidarité du comité de soutien aux travailleur·euse.s de chez Delhaize 🏠⚡️✊ 16:30 – RENCONTRE DES LUTTES Discussion autour des enjeux croisés de logement, d’énergie et de migration, à partir d’expériences menées pendant l’année écoulée. Avec On ne paiera pas, Zone neutre, et d’autres collectifs impliqués dans ces luttes. 🗣️ 18:30 – ASSEMBLÉE OUVERTE DU DK Présentation du lieu, du DKavenir qui se prépare, des manières de s’impliquer, et discussion à bâtons rompus autour de plusieurs idées à casser. 🍽️ 19:00-… — TABLE D’HÔTES SOLIDAIRE 💃 20:00-22:00 – BAL DU DK avec DJ À la bonne tambouille If I can’t dance to it, it’s not my revolution. - +++ TOUTE LA JOURNÉE : 📚 TABLE D’INFO DE LA DKOMMUNE L’occasion de découvrir et de rencontrer les groupes/collectifs/luttes qui habitent et font vivre le DK. Avec la Distro-Lapinothèque, IEB, la Santé en lutte, Bruxelles sans pub, le Front...

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Projection "Bis" du film « Une île et une nuit » - au DK

Pour cette première participation du DK au Festival Coucou Puissant, nous avons le plaisir en tant que lieu autogéré "allié" des occupations, de vous inviter à la 2e projection du film fiction « Une île et une nuit », après celle qui aura lieu la veille à la Cheminée. Le film sera suivi d’une discussion informelle avec des membres de l’équipe de tournage. Ce sera également l’occasion d’en apprendre plus sur le programme d’octobre du DK et de la tentative de faire exister ce lieu au croisement des luttes sociales, écologiques et migratoires ! 19h : Accueil 19h40 : Présentation du DK et de la programmation d’octobre 19h45 : Projection (1h40) suivi d’une discussion jusqu’à 22h 22h00 - 22h30 : Papote informelle au Bar Adresse : 70b rue de Danemark à 1060 Saint-Gilles Une île et une nuit est un film de fiction réalisé collectivement au cours des deux dernières années par les habitant-es et usagèr-es du Quartier Libre des Lentillères, lieu autogéré s’étendant sur les dernières terres maraîchères de la ville de Dijon. Ces 8 hectares ont été occupés et remis en culture depuis 13 ans, en résistance à un projet d’« écocité » en béton qui les menace encore aujourd’hui. Au milieu de la ville, ces espaces en friche et ces maisons abandonnées se sont transformées en un quartier autogéré aux multiples usages, faisant s’entremêler habitat collectif, maraîchage, jardinage, auto-construction, événements festifs et culturels, etc. C’est un lieu de luttes et de solidarités en tous genres ainsi qu’une véritable réserve de biodiversité. site web des Lentillères Dans ce film nous utilisons le prisme de l’imaginaire pour parler du réel, de ce que nous vivons ici, de comment nous y sommes arrivé-es, de ce que nous y cherchons et de contre quoi nous nous battons chaque jour. C’est une fiction musicale et dansée, sans héros ni héroïne, avec des maisons qui sont des bateaux (et inversement), des pirates de toutes sortes et tout plein de langages différents... Bref, le Quartier Libre des Lentillères c’est une île aux trésors à travers le regard du cinéma ! Auto-produit, auto-diffusé, basé sur la participation bénévole, ce film tourné sur pellicule argentique 16mm s’est construit au fil de la vie du lieu, en corrélation avec celle-ci, au rythme des événements et des saisons. De l’écriture au montage en passant par le tournage, chaque étape a été collective et participative, dans une démarche de partage de savoir-faire ouverte à tou-tes. La musique du film est constituée de morceaux originaux composés pendant la réalisation du film ainsi que de morceaux pré-existants provenant de groupes qui nous soutiennent et qui ont joué au Quartier par le passé. Certaines projections du film pourront d’ailleurs être précédées ou suivies d’un concert d’un des groupes apparaissant dans le film. La diffusion d’Une île et une nuit se fera en plusieurs étapes et de différentes manières. Projeté à prix libre ou gratuit – dans cette continuité non-marchande...

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Logement / Squat

Projection du film « Une île et une nuit » à la Cheminée

Pour cette première soirée du Coucou Puissant, nous avons le plaisir de vous inviter à la projection du film fiction « Une île et une nuit », voir contexte ci-dessous. Le film sera suivi d’une soirée pizza et discussions informelles avec des membres de l’équipe. Ce sera également l’occasion d’en apprendre plus sur le programme du coucou puissant 2023. 18h30 : accueil 19h : Début de la projection + questions-réponses avec une équipe du film 21h : pizza et micro-boum 23h00 : Fin Ca sera également l’occasion d’en apprendre plus sur le festival du Coucou Puissant et le programme des prochaines semaines. Event prix libre, Q/A en Français, jauge de max 100 personnes confortablement assises, pensez à prendre un petit coussin ou siège si vous arrivez tard ! Adresse : La Cheminée, Bembtlaan 39 1180 Forest/Vorst Une île et une nuit est un film de fiction réalisé collectivement au cours des deux dernières années par les habitant-es et usagèr-es du Quartier Libre des Lentillères, lieu autogéré s’étendant sur les dernières terres maraîchères de la ville de Dijon. Ces 8 hectares ont été occupés et remis en culture depuis 13 ans, en résistance à un projet d’« écocité » en béton qui les menace encore aujourd’hui. Au milieu de la ville, ces espaces en friche et ces maisons abandonnées se sont transformées en un quartier autogéré aux multiples usages, faisant s’entremêler habitat collectif, maraîchage, jardinage, auto-construction, événements festifs et culturels, etc. C’est un lieu de luttes et de solidarités en tous genres ainsi qu’une véritable réserve de biodiversité. [>> site web des Lentillères] Dans ce film nous utilisons le prisme de l’imaginaire pour parler du réel, de ce que nous vivons ici, de comment nous y sommes arrivé-es, de ce que nous y cherchons et de contre quoi nous nous battons chaque jour. C’est une fiction musicale et dansée, sans héros ni héroïne, avec des maisons qui sont des bateaux (et inversement), des pirates de toutes sortes et tout plein de langages différents... Bref, le Quartier Libre des Lentillères c’est une île aux trésors à travers le regard du cinéma ! Auto-produit, auto-diffusé, basé sur la participation bénévole, ce film tourné sur pellicule argentique 16mm s’est construit au fil de la vie du lieu, en corrélation avec celle-ci, au rythme des événements et des saisons. De l’écriture au montage en passant par le tournage, chaque étape a été collective et participative, dans une démarche de partage de savoir-faire ouverte à tou-tes. La musique du film est constituée de morceaux originaux composés pendant la réalisation du film ainsi que de morceaux pré-existants provenant de groupes qui nous soutiennent et qui ont joué au Quartier par le passé. Certaines projections du film pourront d’ailleurs être précédées ou suivies d’un concert d’un des groupes apparaissant dans le film. La diffusion d’Une île et une nuit se fera en plusieurs étapes et de différentes manières. Projeté à prix libre ou...

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Écologie

Appel à l’action : 10 septembre 2023 – Journée internationale d’action contre l’OMC et les accords de libre-échange

20 ANS DEPUIS CANCUN : LEE CONTINUE À VIVRE ! NOUS SOMMES TOUS LEE, DANS CETTE LUTTE CONTRE L’OMC ET LES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ! Cela fait vingt ans que les politiques impérialistes, néolibérales et néocoloniales de libre-échange de l’Organisation Mondiale du Commerce ont conduit au sacrifice de l’un de nos dirigeants paysans aux portes de la réunion ministérielle à Cancun, au Mexique. Lee Kyung Hae, un petit agriculteur coréen, a pris la décision radicale de se sacrifier pour protester contre la situation désastreuse dans laquelle se sont retrouvés des milliers de paysans et paysannes après que leur pays a adopté les politiques de libre-échange de l’OMC. Dans ses derniers instants, il portait une bannière autour du cou avec les mots “WTO Kills Farmers” (L’OMC tue les agriculteurs.). Le sacrifice de Lee a transcendé le sort de tous les paysans et paysannes du monde entier ; l’hyper-mondialisation des années 80 et 90 a eu un impact dévastateur sur les communautés rurales du monde entier, les dépouillant de leurs terres, de leurs moyens de subsistance et de leurs marchés locaux. Lee Kyung Hae a donné sa vie pour exprimer les inquiétudes de millions de paysans et paysannes qui, comme lui, ont vu leur vie bouleversée par l’ouverture de leur pays, sous la bannière des réformes du marché, pour être ensuite submergés par la féroce concurrence internationale des pays riches inondant leurs marchés de produits bon marché, souvent produits dans des usines massives et des fermes industrielles à grande échelle. L’OMC a été le fer de lance de ces efforts visant à développer et à trouver de nouveaux marchés pour les sociétés transnationales et les agro-industries centrées dans les villes riches du nord global. Deux décennies se sont écoulées depuis ce jour tragique à Cancun, et les choses n’ont fait qu’empirer tant pour les personnes que pour la planète. L’Accord sur l’agriculture (AsA), qui constitue le cœur des politiques commerciales de l’OMC en matière d’alimentation et d’agriculture, continue de faire des ravages dans la vie des personnes. Au cours de ces 30 dernières années, La Via Campesina a constamment souligné les effets négatifs et dévastateurs des politiques de l’OMC sur la population et la planète. Chaque fois que l’OMC a convoquée ses réunions ministérielles pour faire avancer ces politiques néfastes, les groupes paysans organisés de La Via Campesina sont descendus dans la rue pour dénoncer les mensonges et les tromperies de l’OMC. Alors que l’Organisation Mondiale du Commerce entrait par la suite dans un état d’incertitude, de nombreux accords de libre-échange régionaux et bilatéraux ont commencé à proliférer, nombre d’entre eux ressemblant à l’Accord sur l’Agriculture, très nuisible. Ainsi, que ce soit avec ou sans l’OMC, le commerce mondial reste empêtré dans ces accords opaques, souvent négociés à huis clos sans consultation ni débats publics. Lors de la dernière réunion ministérielle à Genève en 2022, La Via...

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Guerre / Antimilitarisme

[Niger] LA CONFÉDÉRATION PAYSANNENONCE LE RISQUE D’ INTERVENTION MILITAIRE

La Confédération paysanne, syndicats pour une agriculture paysanne et la défense de ses travailleurs, dénonce dans un communiqué de presse paru le 17 août 2023, à Bagnolet, le risque d’intervention militaire au Niger. Elle condamne l’ingérence, l’arrogance et l’impérialisme de la politique française et affirme son soutien aux populations et paysans du Sahel. à Bagnolet, le 17 août 2023, la Confédération paysanne, syndicats pour une agriculture paysanne et la défense de ses travailleurs, publie le communiqué de presse suivant : "La Confédération paysanne dénonce le risque d’intervention militaire au Niger et soutient les populations et paysans du Sahel. Les communautés paysannes, pastorales et de pêcheurs qui représentent la très grande majorité de la population du Niger seraient les premières victimes de la guerre. Nous, paysannes et paysans de la Confédération paysanne, en tant qu’organisation syndicale représentative, demandons au gouvernement français : de ne pas intervenir militairement au Niger, ni directement ni par le biais de la CEDEAO, de retirer l’armée française du pays, de payer à leur juste prix les matières premières qu’il importe de ce pays depuis des dizaines d’années. Nous dénonçons les sanctions économiques imposées au peuple nigérien, à savoir la fermeture des frontières, la suspension des transactions commerciales et le gel des avoirs à la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’ouest. Nous sommes solidaires de nos camarades paysannes et paysans et du peuple du Niger, nous comprenons leur colère et leur rejet de la politique coloniale de la France qu’ils subissent depuis trop longtemps. Nous demandons à nos dirigeants de cesser toutes manœuvres politiques, économiques et militaires dans le Sahel. Nous demandons que stoppent toute ingérence et toute posture arrogante et donneuse de leçons envers les populations d’Afrique de l’Ouest. Nous revendiquons avec nos alliés de La Via Campesina, la souveraineté des peuples et la fin des impérialismes. La souveraineté alimentaire, le soutien aux exploitations familiales agricoles et le respect des droits paysans à travers la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Paysans et des autres personnes travaillant en zone rurale (UNDROP) sont des éléments clés pour construire la prospérité et la paix". Contacts : Laurence Marandola, porte-parole nationale Confédération paysanne, 0033 6 31 66 10 83 Sylvie Colas, secrétaire nationale en charge de l’international, 0033 6 70 31 90 71 Fanny Metrat, commission internationale, 04 75 37 95 85

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Écologie

[France] Le Convoi de l’eau contre les méga-bassines, c’est dans un mois !

Communiqué de Presse commun Bassines Non Merci - Confédération paysanne 18 juillet 2023 Le 18 août prochain, dans un mois jour pour jour, la méga tracto-vélo pour la défense de l’eau s’élancera de Sainte Soline direction Orléans puis Paris pour aller demander des comptes aux décideurs et financeurs qui imposent les méga-bassines. Face à l’état dégradé de la ressource en eau dans le Poitou et plus généralement dans l’hexagone, accentué par une double sécheresse hivernale et une politique irresponsable du gouvernement, nous devons nous mettre en route ! Le Plan Eau du gouvernement, présenté le 30 mars dernier, quelques jours après la mobilisation à Sainte Soline, ne répond pas aux enjeux agricoles, alimentaires et environnementaux. Les méga-bassines ne constituent en rien un levier d’action pour restaurer le bon état et un partage équitable de la ressource en eau dans nos bassins versants. Comme l’affirme de plus en plus de voix scientifiques et citoyennes, ces cratères bâchés remplis par pompage dans les nappes phréatiques sont une maladaptation au réchauffement climatique. S’accrocher à ces projets, c’est retarder la nécessaire et urgente transition agro-écologique paysanne. Malgré ces constats et en dépit des demandes répétées de moratoire, les projets et les travaux de méga-bassines n’ont toujours pas été mis à l’arrêt. Fin août, nous irons donc à Orléans demander des comptes à l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, instance qui finance les bassines à 80 % avec de l’argent public et qui porte de fait une lourde responsabilité dans ce scandale et l’escalade subséqente des tensions autour de l’eau. L’arrêt immédiat et total du financement des méga-bassines est la seule solution pour mettre fin aux violences et permettre la réouverture du dialogue. Le Comité de Bassin Loire Bretagne a envoyé un signal fort en ce sens mais sur le terrain les chantiers et les projets se poursuivent. Un moratoire est la condition sine qua non pour aboutir à l’élaboration d’un véritable plan territorial d’actions pour restaurer la qualité des eaux, l’alimentation et la biodiversité. Nous irons à Paris demander des comptes au gouvernement dont la politique est plus que jamais au service des intérêts de l’agro-industrie avec pour conséquence la dégradation de nos conditions de vie et des cadres démocratiques, la surveillance et des violences à l’égard des défenseurs.ses de l’eau. Les attaques et intimidations répétées contre le mouvement social, écologiste et paysan ne nous arrêterons pas ! Nous, collectifs Bassines Non Merci et Condédération paysanne, nous appelons avec le soutien de plus de 50 syndicats, associations, collectifs, à nous retrouver le 18 août prochain à Sainte Soline pour une grande épopée en vélos et en tracteurs jusqu’à Orléans et Paris, pour nous assurer que ni un centime, ni une goutte de sang de plus ne soient versés pour des bassines. La décision des Soulèvements de la Terre de suspendre leur implication dans...

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Écologie

[Neufchâteau] Préparation de La Petite Foire paysanne : chantier festif à la ferme Bufflardenne

La Petite Foire paysanne se rapproche à grands pas ! Nous prévoyons deux weekends pour faire du rangement autour de la ferme afin qu’on puisse s’installer en toute tranquillité en juillet ! Chères amies, chers amis La Petite Foire Paysanne est de retour ! La thématique de cette année est la “Souveraineté technologique”. Elle se tiendra à Semel (Ferme Buffl’Ardenne) près de Libramont, le dernier week-end de juillet (samedi 29 et dimanche 30 juillet). Pour cela, nous avons besoin de vous pour un petit (ou grand) coup de main entre le mardi 25 juillet et le mardi 1er août à Semel (près de Neufchâteau en Belgique). Rejoignez nous pour donner un coup de main bénévole pendant un ou plusieurs jours ! Tenir le bar, cuisiner, accueillir les visiteurs et visiteuses, monter et démonter l’événement et tout cela dans la joie et la bonne humeur ! Mais aussi et surtout, vous serez plongé.e.s dans une ambiance de folie, permettant le rassemblement de paysan.ne.s, d’artisan.e.s, d’associations et de citoyen.ne.s désireux et désireuses d’avancer ensemble ! Vous avez déjà notre plus grande reconnaissance ! Pendant La Petite Foire aussi bien que durant son montage, n’hésitez pas à venir camper sur place. Un espace “bénévoles” sera tout spécialement aménagé pour vous détendre, souffler un peu, vous rafraîchir, … mais aussi pour reprendre des forces avec les mets préparés par l’équipe MIAM ! Pour votre enthousiasme, vous recevrez 1 ticket boisson pour 2h de labeur ou 2 tickets boissons et 1 ticket repas pour 4h de transpiration ou 2 tickets repas et 4 tickets boisson pour une journée entière. Inscrivez-vous ici avant le 30/06. Et n’oubliez pas de cliquer sur “envoyer” après avoir rempli ce formulaire... Voici également le lien de l’évènement facebook : et le site web. Si vous avez des questions vous pouvez contacter Marie-Aline ou Alvaro par mail à l’adresse : BenevoleLPF [chez] LeMAP.be ou par téléphone 0474 03 59 15 (Alvaro). La Petite Foire paysanne, c’est LA vitrine de l’agroécologie paysanne. LE rendez-vous des paysanNEs qui la pratiquent et des personnes qui les soutiennent. De celles et ceux qui agissent concrètement pour une société solidaire, respectueuse des droits des paysanNEs et travailleurs de la terre, d’une nourriture saine accessible aux mangeurs et mangeuses et d’une meilleure santé pour notre terre. Le thème de cette année est la Souveraineté technologique paysanne. Nous souhaitons promouvoir la transition en décidant de nos outils et de notre technologie ! Outils partagés, outils adaptés, transformés, créés grâce à la transmission des savoirs et savoir-faire paysans et de la merveilleuse créativité des paysan.ne.s. Ce sera aussi l’occasion de découvrir des associations impliquées dans le soutien à la paysannerie, dans la protection de l’environnement, dans la justice sociale, etc. ainsi que des producteurs, productrices et artisanNEs fiers de présenter leurs divers produits ! Outre les ateliers et...

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Écologie

Prise de paroles lors de la manifestation de soutien aux SDLT

 Introduction Les Soulèvements de la Terre est un mouvement né dans le sillage de la ZAD (de Notre-Dames-des-Landes) après une période infructueuse de marches climats. Depuis deux ans et demi, le mouvement a su constituer un réel rapport de force et mobiliser massivement, comme jamais auparavant, sur les enjeux économiques. De la sauvegarde d’un jardin partagé à Rennes il y a deux ans, au désarmement d’usine de béton à la lutte contre les bassines ou pour l’arrêt du chantier de la ligne TGV de Lyon-Turin, les Soulèvements ont réussi à assister des alliances sur tous les territoires français et à l’étranger. Et maintenant, c’est concocté par une série de collectifs engagés sur différents points cruciaux d’enjeux environnementaux, d’accès à la Terre et à l’eau. On y retrouve la Confédération paysane, ATTAC, Bassines Non-Merci, une série de collectifs locaux. La récente dissolution a montré la peur qu’inspire les Sulèvements au gouvernement français. Des centaines de milliers de personnes ont signé l’appel à soutenir les Soulèvements de la Terre. Des centaines d’intellectuels et personnalités publiques soutiennent ouvertement le mouvement. Cette semaine, un appel international a été traduit et diffusé dans une quinzaine de langues et de pays. L’appel est disponible d’ailleurs au niveau de la table de presse, vous ne voulez pas nous enfermer. Dans de nombreux pays, autre que la France, des rassemblements de soutien émergent. L’appel est lu sur des radios au bout du monde et les solidarités se renforcent plus que jamais. Chasse à la dissolution, la Suisse, l’Italie et nous, la Belgique, ont ouvert les bras aux besoins du mouvement et se font le relais d’un certain nombre d’initiatives. L’existence du comité Bruxellois des soulèvements de la Terre découle de la première annonce de dissolution du 19 avril, où nous nous étions réunis au marais Wiells. Nous étions un certain nombre de belges à nous être déplacés à St-Soline et avoir assisté et vécu l’ultraviolence étatique. Pour certains, c’était la première fois, pour d’autres la centième. Ce comité qui n’était né que d’une volonté de soutien face à un mouvement a perduré dans le temps, au travers d’assemblées, de réunions informelles, et a permis de créer une toile d’affinités entre des lieux, des personnes et des territoires. Entre-temps, des vagues d’arrestation et perquisitions se sont abattues sur nos camarades français. La répression se met en marche. Les premières condamnations pour St-Soline tombent. Les Italiens restent bloqués à la frontière lors du week-end contre la ligne de TGV Lyon-Turin. Les médias à la botte du gouvernement répètant en boucle les mots « terrorisme vert » « eco-terrorisme » « black block » « ultra-gauche », alors que les camarades sont eux-mêmes terrorisés et ultra-blessés. Le débat tourne autour de la violence des manifestants. Mais plus personne n’est dupe. Aujourd’hui, le mouvement des Soulèvements de la Terre est soutenu par une grande partie...

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Dissoudre les Soulèvements de la Terre concrètement : qu’est ce que ça veut dire ?

Alors que le décret officiel vient d’être publié pour enterriner la dissolution, voici quelques clarifications sur ce que ça implique concrètement. Devant la justice : Nous allons attaquer cette décision en justice, de plusieurs manières : Nous déposerons un recours au fond qui prendra au minimum 1 an pour être jugé (et probablement plus). Nous déposerons rapidement un référé afin d’obtenir l’annulation ou la suspension de la décision en l’attente d’un recours au fond Si nous perdons ces recours, nous irons jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour contester cette décision liberticide. Vous pouvez comme plus de 2 000 personnes et de nombreuses organisations vous associer à ce recours. Rdv par ici : https://tinyurl.com/recoursdissolution ! Sur la communication : D’un point de vue administratif, notre site ne sera pas bloqué, ni nos réseaux sociaux. Mais à partir de ce vendredi 23 juin, les utiliser constituerait un délit, comme répondre à un mail ou se réunir. Nous pouvons en revanche continuer de communiquer sur la procédure de dissolution. On vous invite donc à vous tenir informé-es via : Un blog Mediapart d’ami-es des Soulèvements de la Terre : https://blogs.mediapart.fr/les-ami-es-des-soulevements-de-la-terre/blog/ Un canal telegram inter-orga à rejoindre : https://t.me/infoline_25mars Une adresse mail d’ami-es du mouvement qui se sont engagé-es à relayer les suites de la dynamique : lesamiesdessoulevements@cryptomail.ch En solidarité face à la mesure de dissolution, différents médias s’engagent à proposer des espaces pour relayer les informations sur les déclinaisons du mouvement à travers le pays dans les semaines et mois à venir. Voici les premiers : basta !, Cerveaux Non Disponibles, la Relève et la peste, Contre-attaque, Le Média, Partager c’est sympa, Lundi Matin, Dijoncter.info, Terrestres, Politis, Fakir ... Des équipes juridiques en soutien qui continueront à suivre les procédures engagées : antirep-bassines@riseup.net, legal-lutteslocales@riseup.netSur les risques juridiques Sur le chef de reconstitution ou maintien il y a très peu de jurisprudences, nous sommes dans le flou. Le fait de participer au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée d’un groupement dissout est un délit puni d’au maximum 3 ans de prisons et 45 000€ d’amende (article 431-15 du CPP). Bien évidement, il s’agit des peines maximales telles que posées par le code pénal et il est rare que celles-ci soient prononcées ainsi. Est-ce que dissoudre les Soulèvements de la Terre pourrait toucher les comités locaux ? Le risque pesant sur les comités locaux existe, étant passés de comités de soutien à comités actifs et ayant leur propre agenda, il est probable qu’ils soient considérés comme reprenant le flambeau. Il y a plusieurs manières de s’exposer à ce risque, il faut les distinguer : Nom, logo, éléments matériels reliant aux SDLT Les modalités d’actions et leur dégré de « détermination » Ce qu’il faut retenir,...

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