Luttes paysannes / Agriculture

Écologie

Création d’un comité local des soulèvements de la terre

19 avril - 18h - Marais Wiels Bonjour à toutes et à tous. Un comité local des soulèvements de la terre se met en place à bruxelles. Une adresse mail a été créée à ce sujet : sdt-bruxelles@proton.me Les soulèvements de la terre appellent à des manifestations de solidarité le 19 avril, en France et ailleurs. L’idée serait donc de se rassembler à 18h au marais wiels le 19 avril, où des prises de parole seront effectuées. Le marais wiels a été choisi de par les luttes écologistes qui entourent l’existence du lieu. Il faudrait y être présent en nombre ! L’appel des soulevements à la création de comités locaux sera lu, et une banderole sera potentiellement déployée. Il sera expliqué ce que sont les soulèvements de la terre, et les prises de paroles seront libres. C’est l’occasion de faire connaissance, de rencontrer les différents comités qui seraient intéressés pour faire partie du mouvement. Faites donc passer le mot à la fois aux collectifs militants et aux collectifs écolos, paysans, etc. Une page facebook va bientôt être mise en place, ainsi qu’un evenement facebook, et sera relayé sur stuut. Après mercredi, un autre moment sera organisé pour nous connaître, nous rencontrer, comprendre nos lignes communes et ce que nous pouvons et voulons faire ensemble. Il s’agira d’une discussion publique, nous ne parlerons donc pas de sujets sensibles, qui feront l’objets de temps à part. Venez nombreux, venez masqués ou non, invitez du monde ! A très vite Ci-dessous l’appel des soulevements de la terre : Des comités locaux des Soulèvements de la Terre : Cette année, des groupes d’organisation se sont formés localement pour se ressaisir collectivement de la dynamique des Soulèvements de la Terre. Ces groupes locaux répondent à un double objectif. D’un côté, ils participent à la montée en puissance du mouvement en mobilisant localement pour les actes du calendrier national. Ils organisent des réunions publiques, collent des affiches, louent des bus, viennent à nombreux ou encore aident aux différentes commissions qui rendent possibles les actes (cantines, logistiques, communication, etc.). De l’autre, ils permettent d’ancrer les Soulèvements de la Terre. Ils sont en lien avec les luttes locales autour de chez eux, ils font vivre la composition propre aux Soulèvements, ou encore, ils organisent des veilles écologiques. Cette dynamique est toute jeune, mais on compte déjà de nombreux comités locaux explicites ou non,répartis un peu partout en France (Cévènnes, Bretagne, Pyrénées Orientales, Manche...). Tout un maillage territorial peut ainsi se tisser, de proche en proche, permettant à la fois de construire des alliances, de soutenir les luttes, et de se donner de la force d’organisation pour les actes du calendrier national. Le lien de ces comités, mis à jour au fur et à mesure : See full screen

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Écologie

[MOBILISATION] Luttes Paysannes · Sous le béton, nos oignons !

Le 16 avril, à l’occasion de la Journée Internationale des Luttes Paysannes, on se mobilise pour défendre nos terres nourricières et de refuser la bétonisation à tout va. Car sous leur béton, c’est nos oignons ! Ce 16 avril à Bierset, on se mobilise contre l’extension de l’aéroport de Liège. Malgré l’opposition massive des riverain·e·s, l’appétit du géant ne s’arrête pas. Après avoir exproprié plus d’une dizaine de fermes et bétonné des terres fertiles, près de 280 hectares sont encore visés dans la région. Cela ne peut plus durer. Rappelons le pour celles et ceux qui l’auraient oublié : le béton, ça ne se mange pas ! Au programme : rassemblement et cortège, plantation de patates et d’oignons paysans sur des terres en danger, grand jeu et animations, ateliers et assemblée des luttes pour la défense des terres, musique et concert (line up à venir), à manger et à boire à prix libre (prévoir du cash) Chaque année, elle en grignote un peu plus. La bétonneuse avale tout sur son passage : nos choux, oignons, céréales, pommes de terres,... tout y passe. Ne restent que de grandes étendues grises à la place de nos champs nourriciers. Pas moins de 1560 hectares sont artificialisés en moyenne chaque année en Wallonie, ce qui représente 3 terrains de foot par jour. Conséquence : les terres se raréfient, les prix explosent et les agriculteurs·ices ont toujours plus de mal à accéder à la terre, particulièrement les jeunes dont le travail permettra pourtant de nous nourrir demain … Dans les pays dits du Sud, des terres sont retirées chaque jour aux communautés paysannes pour produire notre nourriture. Bétonner ici, c’est reprendre ailleurs. Cherchez l’erreur. Mobilisons-nous le dimanche 16 avril à Bierset Infos pratiques : Rendez-vous à Rue des communes (4460, Grace-Hollogne) à 10h30 Départ du cortège à 11h Des trajets en bus seront prévu depuis la gare de Bierset Une navette matinale partira du centre de Liège > Toutes les infos et inscription (bus, covoiturage) sur https://www.luttespaysannes.be/spip.php?article271 Et … prends un oignon avec toi !

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Santé / Soins

[Méga-bassines] Témoignage du Week-End fou à Sainte Soline

Témoignage anonyme du week-end de mobilisation anti-mégabassine à Sainte Soline, publié le 27/03/23 sur Indymédia Nantes. Témoignage anonyme de ce Week End complètement fou à Ste So. J’avais besoin de faire long, à la fois pour évacuer, mais aussi pour montrer que la mobilisation, ça n’était pas que le samedi, qu’elle a aussi eut de grandes réussites. La deuxième partie de Samedi comporte un récit de violences policières choquant, il y a un TW [NDLR : Trigger Warning]. Jeudi 23 Mars Jeudi midi : Départ pour Melle. Je suis partis Jeudi vers 14h d’une ville de l’Ouest, le pic-nique préparé dans le sac. Le hasard fait que sur le chemin du point de stop, je passe par le centre-ville, d’où je sens la lacrymogène de la manif, qui remonte lentement la rivière sur plus de 400m. Je souris, partout la France crame, le peuple est debout face à ses oppresseurs. La Police Nationale fait du zèle, loin de la manifestation, elle passe à toute berzingue, fourgon ouvert, prête à embarquer du manifestant. Un peu la flip vu ce que j’ai dans mon sac lorsqu’elle passe devant moi. Une minute plus tôt j’écrivais un ACAB pour la forme sur un panneau au marqueur. Timing heureux =). Les slogans n’étaient pas encore effacés, j’ai regretté le téléphone pour de chouettes photos. Rapidement prit en Stop, le WE s’annonçait bien. Jeudi soir : Arrivée à Melle =) Sur une petite aire en chemin, des gens proches de l’organisation du Festival de l’Eau et de Bassine Non Merci me prennent en stop. Iels vont non loin de Melle, je leur demande si iels sont au courant du WE qui arrive, s’ensuit de chouettes conversations =). Après de nombreuses bornes, iels m’invitent même à l’apéro avec un autre camarade de lutte du coin. Iels me racontent un peu leur histoire avec les bassines, la préparation du festival, Octobre dernier, le harcèlement policier – hélicoptères, contrôles permanents, les VP (violences policières), etc… Très gentils, iels m’emmènent jusqu’au camping de Melle en me faisant éviter de nombreux barrages policiers. Finalement, nous passons devant l’un-deux : mais les flics sont sous l’eau du flux de camions aménagés et voitures shlags qu’ils préfèrent fouiller au délit de faciès (apparamment la voiture de gauchos, ça se reconnait). On fait mine de continuer notre chemin après le camping, et finalement je suis lâché : j’évite à pied le barrage. Je suis surpris par le nombre de personnes déjà présentes sur place à Melle. Près de 200 personnes autour des barnums de la place des Halls de Melle, et au moins autant à vadrouiller dans la ville, entre les campings et la place. La cantine est folle : coeur sur l’intercantine des luttes : vous prouvez que l’auto-gestion, le prix libre, à grande échelle, ça marche. Votre folie heureuse est contagieuse. Je préfère garder le dwitch pour plus tard au cas où, et y mange leur cuisine vegét +++. J’ai bien fais vu la journée du lendemain :). J’assiste à l’AG bénévol et découvre concrètement l’orga de furieux derrière...

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[Méga-bassines] Un manifestant entre la vie et la mort

Communiqué au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline, publié le 26/03/2023 sur Indymedia Nantes. Samedi 26 mars à Sainte Soline, notre camarade S. a été atteint à la tête par une grenade explosive lors de la manifestation contre les bassines. Malgré son état d’urgence absolue, la préfecture a sciemment empêché les secours d’intervenir dans un premier temps et d’engager son transport dans une unité de soins adaptée dans un second temps. Il est actuellement en réanimation neurochirurgicale. Son pronostic vital est toujours engagé. Le déferlement de violences que les manifestants ont subi a fait des centaines de blessés, avec plusieurs atteintes graves à l’intégrité physique comme l’annoncent les différents bilans disponibles. Les 30 000 manifestants étaient venus dans l’objectif de bloquer le chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, un projet d’accaparement de l’eau par une minorité au profit d’un modèle capitaliste qui n’a plus rien à défendre sinon la mort. La violence du bras armé de l’État démocratique en est la traduction la plus saillante. Dans la séquence ouverte par le mouvement contre la réforme des retraites, la police mutile et tente d’assassiner pour empêcher le soulèvement, pour défendre la bourgeoisie et son monde. Rien n’entamera notre détermination à mettre fin à leur règne. Mardi 28 mars et les jours suivants, renforçons les grèves et les blocages, prenons les rues, pour S. et tous les blessés et les enfermés de nos mouvements. Vive la révolution. Des camarades du S. PS : Si vous disposez d’informations concernant les circonstances des blessures infligées à S., contactez-nous à : s.informations@proton.me Nous souhaitons que ce communiqué soit diffusé le plus massivement possible.

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[France] Retour d’une médic sur la mobilisation anti-mégabassine à Ste Soline le 25 mars 23

Hier j’étais à Sainte-Soline. Et depuis la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, je n’avais jamais vu un tel niveau de carnage. Déjà, on va arrêter de parler de simples gaz lacrymogène : ce qui était envoyé sur les manifestants et manifestantes étaient des grenades GM2L (qui on un souffle, une détonation et propulsent des éclats) et des tirs de lanceur balle défense (LBD). Ces armes ont fait de nombreux blessés. On en a dénombré plus de 200. Dès le début de la manifestation, j’ai pris en charge des personnes blessées, parmis elles une personne inconsciente. En quelques minutes le temps de l’évacuer plus à distance de la manifestation, j’ai vu une route entière de personnes allongées à même le sol, ramenées là pour être évacuées : des visages en sang, des plaies importantes, une fracture ouverte, un oeil explosé, un traumatisme rachidien, une fracture du rocher, des personne inconscientes, des gens qui pleurent… j’ai jamais vu ça, c’était un champ de bataille. Dans cette ambiance de guerre, on n’avait qu’un seul véhicule pour évacuer les gens vers le relais des ambulances qui ne pouvaient pas intervenir sur place. Par dessus tout, le 15 nous dit au téléphone ne pas pouvoir passer le barrage des forces de l’ordre, alors qu’on tentait d’évacuer une personne dans un état grave. On comptait notamment 5 personnes inconscientes et blessées à la tête. Il a fallu « trier » les personnes à évacuer. Au téléphone, l’opérateur du 15 était impuissant. Et à un moment, oui, j’ai fondu en larmes, dépassée par la situation. Aujourd’hui on sait que S., une des personnes blessée à la tête a été admis en réanimation et que son pronostic vital est toujours engagé. Je reste marquée par un tout jeune manifestant, indéniablement eborgné, qui me suppliait que je lui dise qu’il ne perdrait pas son oeil. Je reviens choquée, cassée de cette manifestation, où malgré tout la mobilisation massive contre la privatisation de l’eau par les méga bassines était une victoire. Images tirées de la vidéo de de "Bassine Non Merci" Plus de communiqués et de retours sur le site des Soulevements de la Terre et sur Bassine Non Merci

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Journée Internationale des Luttes Paysannes

📣 Le 16 avril, c’est la Journée Internationale des Luttes Paysannes, une occasion de défendre nos terres nourricières et de refuser la bétonisation à tout va ! 👩‍🌾🥔 Car sous leur béton, c’est nos oignons ! 🧅🧑‍🌾 ✊📍 Ce 16 avril à Bierset, on se mobilise contre l’extension de l’aéroport de Liège ! Malgré l’opposition massive des riverain·e·s, l’appétit du géant ne s’arrête pas. Après avoir exproprié plus d’une dizaine de fermes et bétonné des terres fertiles, près de 280 hectares sont encore visés dans la région. Cela ne peut plus durer ! ❌LE BÉTON NE SE MANGE PAS !🛫 ❌ 📍 Programme : rassemblement et cortège plantation de patates et d’oignons paysans sur des terres en danger grand jeu et animations ateliers et assemblée des luttes pour la défense des terres musique et concert (line up à venir) à manger et à boire à prix libre (prenez du cash) ! Chaque année, elle en grignote un peu plus. 🏗💀 La bétonneuse avale tout sur son passage : nos choux, oignons, céréales, pommes de terres ; tout y passe ! Ne restent que de grandes étendues grises à la place de nos champs nourriciers. Pas moins de 1560 hectares sont artificialisés en moyenne chaque année en Wallonie, ce qui représente 3 terrains de foot par jour ! Conséquence : les terres se raréfient, les prix explosent et les agriculteurs·ices ont toujours plus de mal à accéder à la terre, particulièrement les jeunes dont le travail permettra pourtant de nous nourrir demain … 🌱🌾 Dans le Sud, des terres sont retirées chaque jour aux communautés paysannes pour produire notre nourriture. Bétonner ici, c’est reprendre ailleurs. Cherchez l’erreur ! 🕵️‍♀️ 📢 Venez marcher avec nous le dimanche 16 avril à Bierset 🚶‍♂️🚶🏾‍♀️ 📍 Infos Pratiques : Rendez-vous Rue des communes (4460, Grace-Hollogne) à 10h30 Des trajets en bus seront prévu depuis la gare de Bierset 🚌 Une navette matinale partira du centre de Liège. Merci de t’inscrire bien à l’avance pour les créneaux horaires du car sur le site des luttes paysannes Si tu viens voiture via la E42 (parking facile rue Saint Exupéry à 15 min ) - propose un covoit’ si tu peux Toutes les infos et documents sont sur le site : www.luttespaysannes.be Et … prends un oignon avec toi ! 🙂

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France : 200 blessés à la mégabassine de Sainte-Soline

25.000 personnes ont répondu à l’appel du collectif d’associations « Bassines non merci », des « Soulèvements de la Terre » et la Confédération paysanne. La manifestation, interdite comme la dernière à l’automne, a convergé vers la « bassine » de Sainte-Soline, ce réservoir d’eau prélevée dans la nappe phréatique pour l’irrigation de l’agriculture industrielle en période de secheresse. 3.200 gendarmes et policiers et 9 hélicoptères avaient été mobilisés par les autorités pour défendre le site. Les manifestants ont réussi à encercler le chantier et un des cortèges a réussi à s’introduire brièvement dans le chantier, les affrontements ont éclaté à coups de jets de projectiles, de tirs de mortier et de cocktails Molotov d’un côté ; de gaz lacrymogènes, de grenades de désencerclement et de canon à eau de l’autre. Des binômes de policiers en quad ont massivement bombardé les manifestants de grenades de désencerclement. Plusieurs véhicules de gendarmerie ont été incendiés (photos) par les manifestants qui ont forcé le premier cercle de défense sans parvenir à forcer le deuxième. Au final, plus de 200 blessé.e.s sont recensé.es pour cette journée dont une quarantaine avec des plaies profondes (délabrantes) et des éclats surtout au niveau des jambes et du visage (dues aux grenades de désencerclement et aux tirs de LBD). Une dizaine de blessés graves ont été transférés au CHU. Un manifestant est dans le coma avec son pronostic vital engagé, deux autres ont leur pronostic fonctionnel engagé. Des équipes de medic ont été la cible de la police. La police ayant également bloqué la route aux secours et retardée la prise en charge des blessés. Le Samu a été interdit d’aller chercher les manifestants blessés. Certains ont du attendre plus d’une heure avant d’être évacué dans des voitures personnelles. 16 gendarmes ont également été blessés, dont six évacués vers les hôpitaux de la région et un grièvement touché qui a été héliporté. Avant de repartir du chantier, les manifestant.e.s ont excavé et désarmé une pompe et une canalisation centrale de la bassine de Sainte-Soline. La Confédération paysanne a planté 300 m de haies et également monté une serre maraîchère afin d’aider à l’installation d’un paysan sur une parcelle proche de la bassine.

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[Rassemblement] Sous le béton, nos oignons !

Journée internationale des luttes paysannes à l’aéroport de Liège Le 16 avril, c’est la Journée Internationale des Luttes Paysannes, une occasion de défendre nos terres nourricières et de refuser la bétonisation à outrance qui les menace au quotidien. Rappelons le à ceux qui l’auraient oublié : le béton ne se mange pas ! Consultez le programme du Festival Nourrir Liège Partagez le « Save the DATE » et invitez vos proches à cette journée festive ! Plus d’info (à venir) sur www.luttespaysannes.be En Wallonie, ce sont en moyenne pas moins de 1560 hectares qui sont artificialisés chaque année, soit plus de 3 terrains de foot par jour. Les terres se raréfient, les prix explosent et les agriculteur.ice.s ont toujours plus de mal à accéder à la terre, particulièrement les jeunes dont le travail permettra pourtant de nous nourrir demain. Dans le Sud, des terres sont retirées chaque jour aux communautés paysannes pour produire notre nourriture. Bétonner ici, c’est reprendre ailleurs. Cherchez l’erreur ! Ce 16 avril à Bierset, on se mobilise contre l’extension de l’aéroport de Liège ! Malgré l’opposition massive des riverains, l’appétit du géant ne s’arrête pas. Après avoir exproprié plus d’une dizaine de fermes et bétonné des terres fertiles, près de 280 hectares sont encore visés dans la région. De plus, si cette extension voit le jour, ce sont l’entièreté des efforts climatiques de la Wallonie qui seront réduit à néant. Cela ne peut plus durer ! Ensemble, on passe à l’action ! Journée Internationale des Luttes Paysannes 2022 - Aftermovie

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Plant Based Festival

Le PlantBased Festival a pour ambition de réunir des citoyen·nes oeuvrant pour les causes animale, écologique et sociale que ce soit par leur style de vie ou leur activisme. Le PlantBased Festival a pour ambition de réunir des citoyen·nes oeuvrant pour les causes animale, écologique et sociale que ce soit par leur style de vie ou leur activisme. Le PlantBased Festival, c’est : 🥦 des stands de restauration et lifestyle véganes pour nourrir, soigner et vêtir le corps sans souffrance animale 🐮 des associations, des activistes & des refuges pour nourrir la compassion & l’action ✨10 conférences inspirantes pour nourrir la réflexion et les échanges autour d’un futur végétal en Belgique 💗 1 exposition pour nourrir l’âme : sumi-e, aquarelle, acrylique... l’art animalier au service d’un avenir végétal 🙌 des ateliers démo culinaires pour nourrir le savoir-faire... et entrer dans la créativité végétale 🥳1 DJ - Set & et des animations musicales pour nourrir la joie d’être ensemble dans la vision d’un futur végétal Participez à une grande journée joyeuse et attractive au profit d’une grande campagne d’actions pour établir un moratoire sur les fermes-usines et la ratification du PlantBased Treaty par les communes belges. https://plantbasedtreaty.org/ 👉 Participez en vous inscrivant sur le site ! 🐥 Prix d’entrée : donnez ce que vous voulez ! Soutenez le festival et les campagnes d’actions XR Animal : https://xranimal.earth/donation/

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Avant-première « Moins & Mieux » au Quatre Quarts

Les Ami·es de la Terre, en partenariat avec le Quatre Quarts et la locale d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, vous invitent à l’avant-première du nouveau film documentaire de Rino Noviello, « Moins & Mieux. Vers une société post-croissance. », qui aborde avec lucidité, pertinence et engagement la dimension collective et politique d’une société décroissante. Comment une appropriation des enjeux globaux liés au pic des ressources est-elle possible collectivement ? Comment organiser un basculement dans une autre ère énergétique et économique post-croissance tout en garantissant le bien-être de toutes et tous ? Rino Noviello est parti à la rencontre de citoyen·nes d’horizons divers, qui, chacun·e à leur manière et avec des sensibilités différentes, remettent en question le dogme de la croissance et explorent l’imaginaire et la construction d’un projet de société basé sur la simplicité, la solidarité, la soutenabilité et le bien-être. La projection sera suivie d’un échange avec le réalisateur. Programme de la soirée : 19h30 : accueil 20h : projection du film documentaire « Moins & Mieux » 21h : échanges et débat avec le réalisateur Informations pratiques : Quand ? Jeudi 6 avril Où ? A la coopérative Quatre Quarts à Court-Saint-Étienne Prix d’entrée : Prix libre (conseillé 6€ – paiement en liquide) Inscription : obligatoire Contact : contact@amisdelaterre.be ou 081390639

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[France] Poitou – Pas une bassine de plus – Mobilisation Internationale pour la défense de l’eau

Depuis un an, le mouvement parti du marais poitevin pour arrêter les méga-bassines a pris une ampleur retentissante par le biais d’une série de manifestations populaires et d’actions de désobéissance destinées à arrêter les chantiers en cours. Ces cratères géants d’une dizaine d’hectares, remplis en puisant dans les nappes phréatiques sont devenus le symbole d’une maladaptation au changement climatique. Ils incarnent le maintien coûte que coûte d’une irrigation excessive et d’un modèle agro-industriel qui écrase les paysan.nes, détruit les milieux naturels et menace in fine les populations. A partir d’une série de nouvelles bassines projetées dans les Deux-Sèvres, ces infrastructures menacent de se répandre dans d’autres régions à grand renfort d’argent public. Avec la mobilisation historique de Sainte-Soline, c’est à l’ensemble du pays et bien au-delà que se sont vus révélés les enjeux de l’accaparement de l’eau par une minorité d’irrigants, en pleine sécheresse systémique. Face à la détermination et au nombre chaque fois croissant de manifestant•es, le gouvernement n’a pour l’instant pour seule réponse que d’interdire, réprimer et annoncer à l’arrachée 30 nouvelles méga-bassines dans la Vienne. Mais de toutes parts, le dispositif bassine et ses protocoles prennent l’eau, de nombreux•ses acteurs•trices clés des territoires concernés – tout comme une partie croissante du monde paysan ou scientifique – le rejettent de plus en plus ouvertement. Il faut maintenant faire en sorte que ce refus aboutisse. Tant que les chantiers continuent, tant que le gouvernement, inféodé aux lobbies et multinationales de l’agro-chimie se refuse à un moratoire, tant que la question du partage de l’eau ne sera pas remise au cœur du débat, le mouvement va devoir encore se renforcer. Nous appelons donc à une manifestation internationale anti-bassines le 25 mars prochain dans le Poitou-Charentes. Cette manifestation aura de nouveau pour enjeu d’impacter concrètement les projets de bassines et leur construction, à Sainte-Soline, Mauzé-sur-le-Mignon ou ailleurs… Elle pourra se déployer aussi vers les lieux de pouvoir où ces projets sont échafaudés. L’appel à cette mobilisation est porté par un ensemble d’associations, syndicats, partis, ONG, fermes et collectifs… Que ce soit face à la réforme des retraites ou aux méga-bassines, il nous faut désormais faire primer la mise en commun et la solidarité, et mettre fin à la mainmise croissante d’une minorité sur les ressources vitales et les richesses. Puisque le gouvernement passe en force, puisqu’il y a plus que jamais urgence à protéger l’eau, les terres nourricières et à faire obstacle à la fuite en avant du modèle agro-industriel, nous ne doutons pas un seul instant être encore beaucoup plus nombreux⋅ses et tout aussi déterminé⋅es à nous retrouver le 25 mars. Ce large rassemblement fera aussi la place à des temps de convergences pour construire d’autres projets de territoires ainsi qu’à de beaux moments...

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Racismes / Colonialismes

[Projection/échange] « Tu crois que la terre est chose morte »

Quinoa te convie à son prochain ciné-débat ! La formule ? Un thème de société qui nous interpelle + un film qui nous a enthousiasmé -car il questionne le système et propose des alternatives- +une animation ‘faite maison’ qui laisse la place au public + des échanges qui, sans être consensuels, offrent un espace de parole bienveillant ! Pour cette édition, nous mettons à l’honneur le documentaire « 𝗧𝘂 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗵𝗼𝘀𝗲 𝗺𝗼𝗿𝘁𝗲 » de 𝗙𝗹𝗼𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗟𝗮𝘇𝗮𝗿 (2019 - 70min.). Ce film construit un regard sur la crise écologique à partir du sol Martiniquais. Dans le film, la pensée autour de l’écologie ne se limite pas à la question de la nature et aux écosystèmes détériorés. Il explore les lieux de résistance à cette crise et met en scène des femmes et des hommes qui se pensent et qui agissent sur le terrain historique de la colonialité, où la lutte écologique est intriquée à celle de l’histoire coloniale. PROGRAMME : 18h30 : accueil, animation et petit bar → prévoir du cash 19h : projection 20h15 : échanges autour du film MODALITÉS : jeudi 23 mars à 18h30 à Mundo-b (26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles) à prix libre inscription via https://quinoa.be/evenement/projection-%c2%b7-tu-crois-que-la-terre-est-chose-morte/ Tu Crois Que La Terre Est Chose Morte - Bande-annonce 2 - Festival FIFAC Lecture

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Racismes / Colonialismes

[Rencontre] Résister pour exister · Rencontre avec 3 défenseurs·euses de la terre au Brésil

Quinoa et Entraide & Fraternité t’invite à une soirée exceptionnelle à la rencontre de 3 défenseurs·euses de la terre au Brésil Au Brésil, comme dans de nombreuses régions du monde, l’agro-industrie prive les populations de leurs ressources naturelles. Extractions minières, eau détournée, déforestation, écosystèmes détruits,…Mais la résistance s’organise et les défenseurs·euses de la terre ne cessent de se résilier et de se battre contre les conséquences désastreuses des projets d’extraction, malgré la répression violente. Ainsi, cette soirée met à l’honneur celles et ceux qui résistent. C’est avec un immense plaisir que nous te proposons de venir échanger avec : Barbara Dias do Nascimento : anthropologue et coordinatrice du projet Agro é Fogo, elle nous parlera des impacts sociaux et environnementaux des destructions massives. Saulo Reis : formé en philosophie, politiques publiques, et agro-industrie, membre de la coordination collégiale de la CPT Goias, pour aborder les conflits fonciers, la politique agraire et la vision de la terre. Maria Moreira Da Silva : agricultrice et militante du Mouvement des Sans Terre (MST) dans l’état de Goias, abordera la criminalisation, les modes de résistances, avec un focus sur le genre. Les échanges seront traduits du Portugais vers le Français. PROGRAMME : 19h30 : accueil et petit bar solidaire (nourriture et boisson) → prévoir du cash 20h00 : introduction à la soirée 20h20 - 21h20 : interventions de Saulo, Barbara et Maria 21h20 : échanges avec la salle 22h : clôture MODALITÉS : jeudi 30 mars Mundo-b (26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles) gratuit, inscription via https://quinoa.be/evenement/resister-pour-exister-%c2%b7-rencontre-avec-3-defenseureuses-de-la-terre-au-bresil/

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Écologie

¡Fraguas Libertad ! Parce que repeupler n’est pas un crime.

Des personnes qui se sont réinstallées dans un village exproprié par le régime franquiste sont condamnées par le gouvernement régional espagnol après 10 années de bataille juridique. Lien vers le crowdfunding https://www.goteo.org/project/fraguas-libertad Cet article est une traduction de la description sur la page du crowdfunding Informations générales En 2013, le projet Fraguas Revive est né dans un village abandonné depuis 1968, exproprié (de force et frauduleusement) par le régime franquiste et détruit par les pratiques militaires. Le projet visait à reconstruire le village de Fraguas autour de valeurs telles que l’autosuffisance, l’écologie, la récupération du patrimoine et la vie communautaire. Bien qu’il s’agisse d’un projet ayant un impact positif sur la démographie et l’économie locales, (car situé dans l’une des zones les plus dépeuplées d’Europe avec moins de 2 habitants au km²), bien qu’ayant le soutien et l’aide des anciens habitants et bien qu’étant fortement soutenu par la société civile, la Junta de Castilla la Mancha (ndlt : gouvernement de Castille-La Manche, une région du nord de l’Espagne), propriétaire du terrain, ne le voit pas d’un bon œil. En 2017, 6 d’entre nous ont été condamnés comme spéculateurs immobiliers alors que les conditions requises pour cela n’étaient pas remplies, nous n’avions pas construit de nouveaux bâtiments, il n’a pas été urbanisé et tout peut être autorisé. De plus, nous n’avons pas été autorisés à faire appel de la condamnation auprès de la Cour suprême, violant ainsi nos droits de la défense. La communauté scientifique, qui a alerté à plusieurs reprises l’administration et le juge sur l’illégalité de la sentence, qui vise à démolir Fraguas, entraînant une perte irrécupérable de patrimoine, n’a pas non plus été écoutée. La sentence impose le coût de la démolition du village, évalué à 110.000 euros, ou que 6 personnes aillent en prison pour 2 ans et 3 mois. C’est injuste et exorbitant, mais c’est désormais définitif. Aujourd’hui, après 10 ans de bataille juridique et après avoir épuisé toutes les voies possibles, le projet de Fraguas vise à éviter l’emprisonnement de 6 personnes et c’est pourquoi nous sommes obligés de faire ce crowdfunding. Il est inconcevable que nous allions en prison pour repeupler un village abandonné alors que de véritables attaques écologiques comme l’Algarrobico ou l’Isla Valdecañas sont toujours en cours. Pour éviter l’emprisonnement de Lxs 6 de Fraguas et faire face à cette lourde peine, nous appelons à la solidarité en lançant ce crowdfunding. Description du projet. Caractéristiques, points forts et différentiels. Il est impensable qu’un projet comme Fraguas Revive, récompensé par Ecologistas en Acción et ayant un impact positif dans toutes ses lectures, soit persécuté et condamné pour avoir repeuplé et valorisé le patrimoine. Pour lutter contre cette injustice et sauvegarder la liberté des 6 personnes condamnées, Fraguas...

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Économie / Anticapitalisme

[Projo/Rencontre] La sécurité sociale de l’alimentation, un projet en question

Quinoa et Présence et Action Culturelles t’invitent à une soirée de projection « La part des autres » (de Jean-Baptiste Delpias et Olivier Payage) suivi d’échanges et de réflexions. La part des autres pose un regard sur l’appauvrissement tant des producteurs·ices que des consommateurs·ices et interroge les conditions d’un accès digne pour toustes à une alimentation de qualité et durable Au-delà du constat d’un système alimentaire "réduit en miettes”, des pistes concrètes d’alternatives co-existent. Certaines, comme la sécurité sociale de l’alimentation (SSA), dépassent la responsabilité individuelle de nos choix de consommation. Elle permettrait à toustes d’accéder à une alimentation suffisante et adéquate, en quantité et en qualité. Focus sur cet outil pour repenser et réenchanter nos systèmes alimentaires. PROGRAMME : 18h30 : accueil 19h : projection 20h30 : rencontre et échanges avec Francesca Monteverdi (Entraide et Fraternité, autrice d’un mémoire sur la mise en place de projets ‘pilote’ inspiré de la SSA) et un·e intervenant·e du CEPAG (nom à confirmer). Echanges modérés par Zoé Maus (chargée de projets, suivi thématique alimentation au MOC). MODALITÉS : mardi 24 janvier au DK (70B rue de Danemark 1060 Saint-Gilles) gratuit, sur inscription via https://quinoa.be/evenement/ssa/

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Écologie

France : Procès de militants anti-bassine

Un procès s’est tenu le jeudi5 janvier à La Rochelle. Deux hommes comparaissaient pour des dégradations commises sur la réserve de Cram-Chaban (Charente-Maritime) le 6 novembre 2021. Le procureur de la République a requis à leur encontre des peines de cinq et six mois de prison avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré au 2 mars Un autre procès s’est tenu vendredi, cette fois à Niort. Cinq hommes étaient mis en cause pour leur participation à la manifestation survenue le 22 septembre 2021 à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres). Ce jour-là, en plein congrès de la FNSEA à Niort, le chantier de cette méga réserve d’eau pour l’irrigation, alors en construction, avait été envahi par des manifestants. Une bâche de protection et une pelleteuse avaient été endommagées (voir notre article). La salle du tribunal judiciaire de Niort était trop petite pour accueillir les quelque deux cents personnes du comité de soutien. La plupart d’entre elles, encadrées par un imposant dispositif de forces de l’ordre, sont restées devant le bâtiment. Les peines prononcées sont : Des peines de 2 mois de sursis simple à 6 mois avec sursis probatoire. Des interdictions diverses de territoire. Deux amendes pour refus de prise de signalétique ou d’ADN. Une relaxe. En novembre dernier, quatre autre manifestants avaient été condamnés à deux et trois mois de prison pour des dégradations (voir notre article). Le 25 mars, une nouvelle manifestation d’ampleur est annoncée par les anti-bassines qui promettent une mobilisation inédite.

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