Résistances et solidarités internationales

Extrême-droite / Antifascisme

Pétition face à la censure du Brussels Jazz Week-End

Lettre ouverte, en anglais à l’adresse du Lotto Brussels Jazz Weekend et de Philippe Close Open Letter to the Lotto Brussels Jazz Weekend direction and Philippe Close, Bourgmestre of Brussels Last Saturday, May 24th, I was censored for the frst time. Directly by the festival. Indirectly by Mayor Philippe Close. I’m still reeling from the experience, not only because of what happened to me and my band, but because of what it reveals about the state of our cultural sector and our democracies. Let me walk you through what happened. My band bodies was scheduled to play at 18:30 on the Place de la Bourse stage as part of the Lotto Brussels Jazz Weekend. Every day for the past month, people have gathered at Place de la Bourse at 19:00 to protest the ongoing genocide in Palestine, part of a daily movement that’s been happening citywide for over a year and eight months, now centered at Bourse. On the evening before our concert, the activists were invited on stage during another band’s set, with full consent from the musicians, to speak for about ten minutes. According to what I was told by colleagues and the activists themselves, it was peaceful. The only visible stress came from the festival staff backstage. Aware of this context, and of the police violence those same activists had faced during Pride just a week earlier, I decided to invite two of them to participate in our set as guests. We wanted to share the space, which had been temporarily claimed by the festival, in a peaceful, respectful, and transparent way. They reached out to us as well. We shared music they could speak over. The idea was simple : a moment of empathy and humanity. It was important for me to frame their presence as part of my artistic proposition, grant them access to the backstage, to avoid having them labeled as criminal trespassers, as they had been portrayed the evening before. But I was naïve. Naïve to think that City Hall and the police wouldn’t once again frame peaceful presence as a threat to public safety. When I arrived backstage, I requested three extra wristbands : one for a photographer, which was granted, and two for the activists. I said clearly : “I’d like to invite two Palestinian activists to say a few words during our set, as part of my artistic performance.” Within minutes, the festival director arrived, visibly panicked, flanked by two other members of the direction team. Suddenly, me and my band were surrounded by six or seven people, direction, stage managers, and security ; in a small backstage area. The message was clear : if I went through with this, our concert would be canceled. They spoke of “avoiding disruption,” “losing control,” and preventing a “protest.” I was told, I quote : “if you give them a finger, they take your arm.” “Doing this could ruin your career.” “Yesterday’s artist had a terrible time, the activists took over the stage.” I later learned from that artist that this was false. The festival twisted his...

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21 juin - 10h30 - Quartier européen, Bruxelles

Europe Forteresse : à qui profite le crime ? Balade sans frontières dans le quartier européen

À l’occasion de la Journée internationale des refugié·es (20 juin), alors que partout dans le monde la notion même de refugié·e est devenue suspecte, le droit d’asile est piétiné et la violence institutionnelle contre des personnes en quête de protection, en quête d’avenir, se banalise, nous posons une question : à qui tout cela profite ? Qui tire profit des frontières toujours plus sécurisées, militarisées, surveillées ? De la mort d’au moins 65.000 personnes tuées par le régime frontalier de l’UE depuis 1993 ? Qui bénéficie de la criminalisation des « étrangers » accusé·es de vouloir entrer « illégalement » en Europe ? Qui est complice des programmes de déportation (appelés hypocritement « retours volontaires et « programmes de réinsertion ») qui brisent les espoirs de personnes ayant tout risqué pour atteindre l’Europe ? Nous vous proposons de venir les découvrir, ces fossoyeurs d’humanité qui placent leurs intérêts au-dessus de tout : des principes, des lois, du droit à la vie. Ces criminels (institutions de l’UE et organisations internationales, gouvernements et groupes politiques, lobbies et multinationales), en grande partie réunis a Bruxelles, qui œuvrent à renforcer leur pouvoir et leurs profits, grâce aussi a des réformes comme le Pacte européen sur l’asile et la migration, approuvé en avril 2024 par le Parlement européen. Ces complices des crimes contre l’humanité commis en Libye (comme reconnu par l’ONU), mais aussi en Grèce et en Tunisie, en Pologne, dans la Manche et en Méditerranée, dans le Sahara et aux Iles Canaries, a Lampedusa, Vintimille, Calais, dans les Balkans et toutes nos capitales. Ceux et celles qui poussent aujourd’hui à l’adoption d’un nouveau règlement commun européen en matière de déportations qui, si approuvé, instaurera un régime massif d’expulsions, détentions et criminalisation de personnes exilées. Ce règlement permettrait aux pays européens de mettre en place des « centres de retour » en dehors du territoire européen, avec tous les risques de refoulement et d’expulsions collectives, mais aussi de prolonger les périodes de détention et de « punir » les personnes qui ne coopèrent pas avec les autorités. Il faut que cela cesse. L’Europe raciste des murs et des barbelés, des drones, des cameras infra-rouge, des détecteurs de battements de cœur, des patrouilles armées, du marquage biométrique, du traçage, des centres de détention génère des profits, mais elle a surtout un incommensurable coût humain. Le samedi 21 juin, nous vous donnons rendez-vous à 10h30 au rond-point Schuman pour une balade alliant colère et solidarité. Parcours, performances artistiques et interpellations, nous marcherons dans les rues de Bruxelles pour dénoncer celles et ceux qui exploitent la militarisation des frontières et pour exprimer notre soutien aux personnes qui, chaque jour, tentent de franchir les murs de l’Europe forteresse. Infos pratiques : Rendez-vous devant EXKI ( Rue de la Loi 232/234)...

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Contrôle social / Répression

[Chine] Le fisc comme outil de répression politique

Le fisc chinois vient de cibler huit médias indépendants ainsi qu’une vingtaine de journalistes (et leurs proches) mais aussi l’Association des journalistes de Hong Kong – le principal syndicat du secteur. Les autorités assurent qu’il s’agit de contrôles fiscaux aléatoires, mais personne n’est dupe. L’un des journalistes visés se voit, par exemple, sommé de payer l’impôt sur les bénéfices d’une société qu’il n’a jamais dirigée. L’un des médias ciblés fait, lui, l’objet d’un audit sur les bénéfices réalisés l’année précédant sa propre création. Rien ne tient, mais qu’importe, les autorités tentent par là de faire pression sur les quelques médias encore indépendants. Les médias sont sommés de s’aligner sur le discours officiel. La loi sur la sécurité nationale, élaborée par Pékin en 2020, s’est traduite par une censure accrue : fermetures de médias, licenciement de près d’un millier de journalistes, arrestations de certains d’entre eux pour soi-disant « sédition », retrait de subventions aux sites d’informations trop critiques… Ne manquait plus que le harcèlement fiscal pour mater les récalcitrants. Le harcèlement fiscal et une muselière discrète et efficace. Entre les frais d’avocat et le coût du redressement fiscal lui-même – certains médias, trop fragilisés financièrement, se voient contraints de fermer. Ce type de harcèlement se développe à Hong Kong, mais aussi en Hongrie, en Inde ou au Sénégal. Selina Cheng, présidente de l’Association des journalistes de Hong Kong

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Contrôle social / Répression

[Inde] Les autorités font disparaître le corps de Nambala Keshava Rao

Mercredi 21 mai, les forces de sécurité indiennes tuaient le secrétaire général du Parti Communiste d’Inde (Maoiste), Nambala Keshava Rao, le « camarade Basavaraju », et 26 autres guérilleros dans la forêt d’Abujhmad, au Chhattisgarh (voir notre article ). La famille de Keshava Rao a immédiatement quitté sa ville natale de Jiyyannapet, dans l’Andhra Pradesh, contre l’avis du commissaire de police, pour réclamer le corp. Le frère cadet de Rao, Nambala Ramprasad a été arrêté par la police qui voulait l’empêcher de faire le voyage vers Narayanpur. La famille de Keshava Rao, ainsi que celle Sajja Venkata Nageshwara Rao, ont fini par arriver à l’hôpital et ont saisi la Haute Cour de l’Andhra Pradesh le 24 mai, qui a ordonné la remise des corps aux familles afin que les funérailles puissent avoir lieu dans leurs villes natales. Les gouvernements de l’Andhra Pradesh et du Chhattisgarh ont dit accepter cette décision après l’autopsie. Cependant, deux jours après l’ordonnance du tribunal, la police a décidé d’incinérer les corps des deux dirigeants en tant que « corps non réclamés », alléguant que les familles, qui attendaient depuis trois jours à l’hôpital, n’étaient pas en mesure de prouver leurs liens familiaux ! La police avait demandé à la famille de produire une « photo de famille récente » du dirigeant maoïste qui vivait dans le clandestinité depuis 50 ans… Les autorités du Chhattisgarh et de l’Andhra Pradesh ont ainsi fait disparaitre les corps, craignant que la commémoration et la célébration des dirigeants maoïstes ne donnent lieu à des manifestations de sympathie. Lal Salam au Martyr Camarade Basavraj

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Extrême-droite / Antifascisme

PRIDE VNR 14H place de l’Albertine

LGBTQIA++ and allies, come protest on Saturday 31/05 for an anticapitalist, antiracist and antifascist pride ! Let us take the space and be loud : we are fighting for our rights like our elders did before us, proud and united ! Adelphes et allié-es, retrouvons-nous samedi 31/05 pour un rassemblement des fiertés anticapitaliste, antiraciste et antifasciste ! Prenons la place et parlons fort : mobilisons nous pour nos droits comme nos aîné-es l’ont fait avant nous, fièr-es, solidaires et en colère ! Queers and allies, kom protesteren op zaterdag 31/05 voor een antikapitalistische, antiracistische en antifascistische pride ! THIS IS NOT OUR PRIDE Confronted to the official Pride programmed by the touristic organisation of the city visit.brussels, we queer antifascist assembly of Brussels call out the recuperation of what is historically a riot as well as the lack of transparency of the event. Every year the participation of the police and of political parties including far right parties makes us question the objectives of the Brussels Pride because they clearly concern merchandising and pink washing more than the struggle of the LGBTQIA+ community. REACT IN THE FACE OF EMERGENCY We must unite in the current rise of transphobic moral panic crafted by the far-right and of withdrawal of queer rights in the global North. Between the UK where the supreme court recently passed a transmisogynistic bill defining what it means to be a woman and Hungary where the Pride has simply been banned this year, the ambushes being lead through Grindr and the murders of our trans sisters throughout the globe it is time we raise our voices above the party which the Pride has been reduced to. JOINING FORCE IN OUR STRUGGLES The capitalistic, patriarcal and colonial system divides us, opposes us and seeks to control our bodies to maintain its power. The genocide happening in Palestine, like the violence perpetrated in East Congo are nothing but the result of a society model based off the theft of life and ressources. We demand the self-determination of the people on their land and of individuals on their bodies. We refuse instrumentalisation of our struggles to justify racism and imperialism and we condemn the xenophobic policies of Europe and Belgium which impact LGBTQIA+ migrants among others. We also refuse the antisocial program of the Belgian government which only profits the most wealthy by targeting all the workers and particularly the most precarious ones who are often already victim of oppression. LGBTQIA++ and allies, come protest on Saturday 31/05 for an anticapitalist, antiracist and antifascist pride ! Let us take the space and be loud : we are fighting for our rights like our elders did before us, proud and united ! CETTE PRIDE QUI N’EST PLUS LA NÔTRE Face à la Pride officielle programmée par l’organisme de tourisme visit.brussels, nous AG...

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Contrôle social / Répression

[Russie] L’anarchiste Alexey Rozhkov condamné à seize ans de prison

Alexey Rozhkov avait mené la troisième attaque incendiaire connue contre un bureau de recrutement de l’armée, après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Il a réalisé ce geste le 11 mars 2022 : « J’ai juste compris que je ne pouvais pas rester indifférent. (…) Chaque guerre signifie la mort, pour les gens ordinaires et simples. La guerre, au 21e siècle, me semble quelque chose de complètement étranger. Surtout avec des raisons si absurdes [que celles qu’ils ont données. » Jusqu’à l’automne 2022, de tels incendies n’étaient pas toujours classés comme du terrorisme. C’est pourquoi, après six mois de détention préventive, Rozhkov a été libéré, avec une interdiction de sortir du pays, car au début il avait été accusé d’un délit de gravité moyenne, une dégradation de la propriété d’autrui. Alexey a réussi à s’échapper au Kirghizistan, espérant aller dans un pays de l’Union européenne. Mais après six mois, le FSB et les autorités kirghizes ont organisé une opération secrète pour enlever Rozhkov, le ramener en Russie, le torturer et le renvoyer en détention préventive. Le chef d’accusation a été re-classifié comme « terrorisme ». Rozhkov a été accusé aussi d’ »apologie de terrorisme » et de diffuser des « fausses informations » sur l’armée russe, en raison d’une interview qu’il a donnée. La sentence : seize ans. Alexey Rozhkov

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Santé / Soins

HYPERINSTINCT PRÉSENTE ZAATARIC LIVE + DJ AU GESÙ

HYPERINSTINCT à l’honneur de vous présenter ZAATARIC en live set au Gesù pour une soirée dédiée à la Palestine et la music du moyen orient. La soirée permettra de récolter de l’argent pour la Palestine afin d’y faire rentrer de l’eau et de la nourriture à Gaza. HYPERINSTINCT à l’honneur de vous présenter ZAATARIC en live set au Gesù pour une soirée dédiée à la Palestine et la music du moyen orient. + Soirée avec DJ jusqu’ à 05H La soirée permettra de récolter de l’argent pour la Palestine afin d’y faire rentrer de l’eau et de la nourriture à Gaza. ZAATARIC - oud techno (23H) - Palestine RAFAEL ARAGON - electro syncrétisme (01H30) - Belgique SÃO MUSTAPHA - ELECTRO DABKÉ (03H30) - France Où : Le Gesù - rue Brialmont 11 saint josse Quand : 14/06 Heure : 23H-05H00 Prix : 5euro Présentation « Zaataric est un artiste de musique techno d’origine palestinienne, influencé par son passé chargé d’émotions et de résilience. Formé en musicologie et guitare classique au Conservatoire, il a développé sa maîtrise de la musique électronique en Europe. Son projet artistique fusionne musique traditionnelle et techno, en mettant en avant le oud palestinien. À travers sa musique, il raconte l’histoire de sa terre natale et cherche à redonner une voix à la Palestine sur la scène musicale. Son nom de scène, inspiré du zaatar, symbolise la résistance et la persévérance. » « Zaataric is a techno music artist of Palestinian origin, inspired by a past filled with emotion and resilience. Trained in musicology and classical guitar at the Conservatory, he later deepened his understanding of electronic music in Europe. His artistic project blends traditional and contemporary sounds, fusing the iconic Palestinian oud with hypnotic techno beats. Through his music, he tells the story of his homeland and aims to restore Palestine’s presence in the global music scene. His stage name, inspired by zaatar—wild thyme that grows defiantly in the Palestinian mountains—symbolizes resistance and perseverance. » Chill zone  Expo for Palestine (sur 2 étage) Reconnexion à l’ancestrale  FROM BXL TO GAZA RÉSISTANCE

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