Résistances et solidarités internationales

Rassemblement de soutien à Julian Assange / acte 158. TROIS ANS A BELMARSH
Un rassemblement particulier ! Depuis trois ans, Julian Assange est incarcéré à la prison de Belmarsh. L’injustice de cette incarcération n’a pas changé. Julian Assange est innocent mais emprisonné, torturé et menacé de 175 années de prison pour avoir fait son travail de journaliste, c’est-à-dire nous informer ! En ce jour, soyons présents pour réclamer sa libération et refuser son extradition. A Bruxelles, sur la place de la Monnaie, Marc Molitor et Lode Vanoost, deux journalistes prendront la parole. La chorale sera présente. A Bruxelles et à Namur, sur la place de l’Ange, grâce à vous tous, nous constituerons un album photos rappelant qu’enfermer un journaliste pour avoir dit la vérité n’est pas acceptable. US-UK Shame on you ! Free Julian Assange Le journalisme n’est pas un crime

Résistances Féministes Anti-Guerre en Russie
Depuis le 25 février 2022 (deuxième jour de l’invasion russe en Ukraine), un mouvement de Résistance Féministe Anti-Guerre s’organise en Russie sous le nom de Феминистское Антивоенное Сопротивление (Feminist Anti-War Resistance - FAR). Le FAR est une organisation horizontale : il n’y a pas de hiérarchie à proprement parler, tout le monde peut rejoindre le mouvement et utiliser ses symboles. La seule exigence est de partager les valeurs de l’organisation. À leur actif : diffusion d’informations précises sur ce qu’il se passe en Ukraine pour contrer la propagande du gouvernement russe, présence active sur les réseaux sociaux, distribution d’affiches, d’autocollants et de tracts anti-guerre, piquets de grève, actions et performances artistiques dans l’espace public, marches de femmes (déjà dans une centaine de villes russes), lancement d’un fond de soutien aux manifestant-e-s... et un canal Telegram avec plus de 30.000 personnes inscrit-e-s. Ci-dessous, leur manifeste, diffusé en anglais puis traduit dans des dizaines de langues, dont en français, appelle les féministes du monde entier à la solidarité internationale, afin de s’opposer à l’agression militaire déclenchée par le gouvernement de Poutine : "Le 24 février, vers 5h30 du matin, heure de Moscou, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une « opération spéciale » sur le territoire de l’Ukraine visant à « dénazifier » et « démilitariser » cet État souverain. Cette opération était préparée depuis longtemps. Depuis plusieurs mois, les troupes russes se rapprochaient de la frontière avec l’Ukraine. Dans le même temps, les dirigeants de notre pays ont nié toute possibilité d’attaque militaire. Maintenant, nous savons qu’il s’agissait d’un mensonge. La Russie a déclaré la guerre à son voisin. Elle n’a pas laissé à l’Ukraine le droit à l’autodétermination ni l’espoir de mener une vie en paix. Nous déclarons – et ce n’est pas la première fois – que la guerre est menée depuis huit ans à l’initiative du gouvernement russe. La guerre dans le Donbass est une conséquence de l’annexion illégale de la Crimée. Nous pensons que la Russie et son président ne sont pas et n’ont jamais été préoccupés par le sort des habitants de Louhansk et de Donetsk, et que la reconnaissance des républiques huit ans après leur proclamation n’était qu’un prétexte pour envahir l’Ukraine sous couvert de libération. En tant que citoyennes russes et féministes, nous condamnons cette guerre. Le féminisme, en tant que force politique, ne peut être du côté d’une guerre d’agression et d’une occupation militaire. Le mouvement féministe en Russie lutte en faveur des groupes vulnérables et pour le développement d’une société juste offrant l’égalité des chances et des perspectives, et dans laquelle il ne peut y avoir de place pour la violence et les conflits militaires. La guerre est synonyme de violence, de pauvreté, de déplacements forcés, de vies brisées, d’insécurité et d’absence d’avenir. Elle est...

Flambée de colère et semaine de deuil en Corse
Après deux semaines d’agitation populaire suite à l’agression d’Yvan Colonna à la prison d’Arles le 2 mars, son décès, le 21 mars, ouvre une semaine de deuil qui se termine par son enterrement avant une reprise des hostilités provoquée par l’imbécilité crasse des CRS. Voici deux articles parus sur Dijonter.info pour mieux comprendre le contexte et les événements en cours. Flambée de colère YVAN COLONNA Yvan Colonna, le « berger de Cargèse », est une figure de la lutte indépendantiste corse. Il est éleveur de chèvres à Cargèse, membre d’A Cuncolta Naziunalista dès 1983 puis du FLNC dès 1990. Il prend ses distances avec le mouvement en 1993 suite à l’assassinat d’un militant par d’autres nationalistes. On n’entend plus parler de lui, pour la police il s’est rangé et partage son temps entre son travail de berger et l’équipe de foot de Cargèse qu’il entraîne. Pourtant c’est son nom qui ressort suite à l’assassinat du préfet de Corse Claude Érignac le 6 février 1998 à Ajaccio. « Dénoncé » comme l’assassin du préfet, il fait une conférence de presse le 22 mai 1999 pour affirmer « n’avoir aucune responsabilité » dans la mort du préfet et prend le maquis le lendemain. Il réaffirme son innocence dans une lettre manuscrite fin décembre 2000, tout en précisant qu’il ne se rendra pas à la justice en qui il n’a aucune confiance. Yvan est condamné le 20 juillet 2001 pour avoir été guetteur lors de l’attaque à l’explosif de la gendarmerie de Pietrosella en 1997. Il finit par être arrêté près d’Olmeto le 4 juillet 2003 et incarcéré à la prison de la Santé à Paris. Son arrestation est dénoncée par les indépendantistes comme un coup de com’ de Nicolas Sarkozy et provoque des manifestations, comme à Ajaccio où 15 000 personnes marchent derrière le slogan « On a tous hébergé Yvan Colonna ». Yvan Colonna est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité le 13 décembre 2007 par la cour d’assises spéciale de Paris. Le 27 mars 2009, lors de son procès en appel, il est condamné à la perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans par la même cour. Yvan Colonna accuse violemment Nicolas Sarkozy d’avoir fait pression sur la procédure en le présentant comme le coupable. La défense appelle le peuple à se pencher sur les conditions dans lesquelles l’enquête s’est déroulée.La décision de justice déclenche des émeutes dans toute la Corse.. Le 30 juin 2010, la cour de cassation annule la condamnation pour vice de procédure. Il est condamné à un an de prison ferme pour transport d’arme de première catégorie et relaxé des autres chefs d’inculpation le 8 juillet 2010. Un troisième procès s’ouvre le 2 mai 2011 à la cour d’assises spéciale de Paris suite à l’appel du parquet. Yvan Colonna sera finalement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité sans période de sûreté le 20 juin 2011. Signalons au passage qu’il est défendu par Éric Dupond-Moretti à ce moment là. Il sera détenu à Fresnes pendant 8 ans, puis 1 an à Toulon et enfin à Arles, sous le...

Comment la police interroge - et comment s’en défendre
Appel à financement d’un projet de livre sur les techniques utilisées par la police pour mener des interrogatoires Nous nous situons à une époque où les luttes sociales sont bien présentes et où la violence policière, ainsi que sa fonction de maintien de l’ordre, sont de plus en plus thématisées et critiquées. Dans ce contexte, voilà une année que nous travaillons à la réalisation d’un livre détaillant de manière complète le catalogue des stratégies et techniques utilisées par la police pour mener des interrogatoires. Nous cherchons à présent à rassembler 10.000 CHF (francs suisses) / +- 9.500 Euros pour l’impression de 3.000 exemplaires de ce livre. Soutenez ce projet et partagez cet appel dans vos réseaux. Contenu Notre ignorance fait leur force. Cette phrase résume parfaitement ce sur quoi se base un interrogatoire de police : sur notre ignorance. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense. Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux entre deux individus se plaçant dans un rapport d’égalité. C’est un conflit dans lequel ce sont les informations livrées par la personne interrogée elle-même qui constitueront la force qui permettra à la police et à la Justice de la frapper – en aiguisant leurs stratégies et manipulations pour des futurs interrogatoires ou sous forme de preuves et d’indices devant un tribunal. Pour mener à bien son travail, la police a besoin de la participation à l’interrogatoire de la personne interrogée. C’est là tout le propos de cet ouvrage : la meilleure défense lors d’un interrogatoire de police est de refuser d’y participer en gardant le silence. C’est un propos tout simple mais qui a besoin d’être répété encore et encore. Car en face, la police dispose de tout un arsenal de techniques et de stratégies de manipulation pour exploiter les faiblesses de la personne interrogée, de possibilités d’enfermement à travers les gardes à vue et détentions provisoires pour l’épuiser et la fragiliser. À cela s’ajoute une culture populaire où l’on intériorise que l’on DOIT répondre quand la police, figure d’autorité, pose des questions. Le livre détaille le fonctionnement de la police au sein du processus de justice, les différentes stratégies d’interrogatoire utilisées, la manière dont la détention est exploitée pour fragiliser les personnes interrogées, le rôle des avocat.e.s et des interprètes, le langage non-verbal, et détaille finalement une liste de pistes pour se fortifier et se protéger de la manière la plus efficace. Il est écrit dans une perspective anarchiste, abolitionniste du système pénal, et un chapitre est consacré à une critique globale contre l’institution policière et des pistes pour la dépasser. L’ambition est de fournir un livre-outil dont la lecture permet de comprendre avec quelles méthodologies la police travaille et comment s’en défendre. Il s’adresse...

Ukraine : les origines de la guerre
Article d’origine sur Liège Antifascisme Avant propos Ce 24 février, les troupes russes stationnées depuis plusieurs semaines aux frontières de l’Ukraine ont pénétré sur le territoire de cette dernière dans le but clair de prendre le contrôle par la force du pays, en totalité ou en partie. Si cette invasion marque un tournant dramatique évident dans la guerre qui a lieu en Ukraine, elle n’en constitue cependant pas le début, contrairement à ce que laissent parfois entendre certains médias et élu·es politiques. Nous avons décidé de tenter un résumé chronologique des événements qui ont mené à cette agression russe, afin que chacun·e puisse avoir en main des éléments de compréhension de base du conflit qui se joue et puisse aborder les discours qui circulent avec les outils critiques nécessaires. Dans la situation actuelle, dont la complexité est impossible à approcher entièrement, nous devons garder en tête les possibles biais de lecture que nous avons en tant que personnes vivant dans des régions occidentales et actuellement « en paix » (nos États exportent leurs violences militaires mais nous ne les vivons pas nous-mêmes dans les territoires que nous habitons). Nous invitons à s’intéresser aux sources locales proches idéologiquement (comme par exemple la campagne de solidarité « Operation Solidarity ») ainsi qu’à organiser des échanges, des débats, sur ce sujet difficile que l’article ci-dessous vient nourrir modestement. « No War But Class War » ou (plus lourdement) en français : « La seule guerre que nous voulons est la lutte des classes » – Graffiti à Saint-Pétersbourg, pris dans l’excellent appel du collectif LeftEast. Aujourd’hui, nous assistons à une résistance nationale énorme – exceptionnelle même, selon des reporters sur place – de la population ukrainienne pour faire face à l’invasion militaire impérialiste russe. L’ampleur de cette résistance populaire n’est pas anecdotique et nous pensons que la lecture historique de l’ingérence de la Russie dans la vie du peuple ukrainien peut nous aider à comprendre les motivations d’une telle mobilisation. Ces rapports impérialistes évoluent en se confrontant notamment à l’impérialisme occidental sur lequel nous devons aussi nous pencher. En outre, celui-ci n’a, lui non-plus, jamais mis les intérêts et la sécurité de la population ukrainienne au centre de ses préoccupations ou de ses choix stratégiques et n’a pas forcément et pas toujours eu les faveurs de celle-ci, pas plus que l’impérialisme russe. Cette mise en perspective des jeux impérialistes nous a semblé d’autant plus utile à faire au vu des nombreuses positions que nous avons lues suite à cette invasion et qui s’écrasent régulièrement dans le mur du « campisme ». Or, une analyse étape par étape des origines de cette guerre démontre que, comme pour de nombreuses autres, elle s’articule sur différentes échelles où des « élites » locales rivales s’affrontent en s’appuyant de part et d’autres sur des puissances (...)

Guerre en Ukraine : causes, conséquences, solidarité
La guerre fait rage en Ukraine. Villes encerclées, populations civiles bombardées. Deux millions de réfugié.e.s, et on en annonce jusqu’à cinq millions. Bien que plus puissante, l’armée d’invasion russe se heurte a une résistance farouche. Quelles sont les causes du conflit ? Quelles sont les conséquences pour les populations, pour l’environnement ? Que veut Vladimir Poutine ? Comment expliquer la résistance ukrainienne ? Où en est le mouvement anti-guerre en Russie ? Risquons-nous une nouvelle guerre mondiale ? Que pouvons-nous faire ? Nous discuterons ces questions avec Hanna Perekhoda, doctorante en Histoire à l’Université de Lausanne, originaire de Donetsk, militante du comité suisse de solidarité Ukraine. Conférence en ligne organisée par la Gauche anticapitaliste et la Formation Léon Lesoil, en collaboration avec le NPA, L’Anticapitaliste (France) et solidaritéS (Suisse). Live facebook

Expo Exilés 1936-2022
De 5 mars au 22 mai 2022, La Cité Miroir (Liège) accueille l’exposition "Exilés 1936-2022 - Des résistants de la Retirada à aujourd’hui" et un cycle d’activités autour de ces thèmes. Une plongée dans un pan de l’histoire méconnu et une opportunité de réflexion sur les liens, les similitudes et les différences avec les exils et les résistances passées et présentes. Lors de l’hiver 1938-1939, des milliers de Républicains espagnols fuient le coup d’État de Francisco Franco et la guerre civile. Des soldats, des civils, des hommes, des femmes et des enfants prennent le chemin de l’exil et rejoignent la France par les Pyrénées. Cet épisode de l’histoire est appelé la Retirada. Les exilés espagnols arrivent dans le sud de l’Hexagone, sur des plages où aucun dispositif n’avait été mis en place pour les accueillir. Ils sont forcés de dormir à même le sable et sont amenés à construire eux-mêmes des baraquements, des « camps de concentration », surveillés par des gendarmes français qui ne seront pas tendres. L’évenement accueille : Une expo d’une centaine de photos d’époque, prises par Philippe Gaussot, un militant humanitaire français, nous font voyager dans les camps de la Retirada à partir de février 1939 : des cantonnements établis sur les plages du sud de la France et des structures d’accueil d’enfants basques et catalans échappant aux bombardements. Les conditions de vie des hommes, des femmes et des enfants exilés en France sous la menace franquiste de leur pays, transpercent l’objectif et ramènent les visiteurs à des images de camps de réfugiés actuels partout dans le monde. Une deuxième expo du projet photographique de Pierre Gonnord dont chacune présente un portrait d’un protagoniste de l’exil, un texte retranscrivant le témoignage de la personne photographiée ou d’un de ses descendants et un document d’archive ou objet de mémoire, le visiteur découvre l’histoire de l’exil espagnol de 1939. Des visites animées avec l’association 24 août 1944 : Pour répondre au mieux à vos interrogations et comprendre ce que sont devenus ces exilés en résistance, L’association 24 Août 1944, co-organisatrice des expositions Chemins de l’Exil et Le sang n’est pas eau vous propose une visite commentée de ces expositions. Cette visite devrait établir un véritable échange sur la transmission de la mémoire historique et son utilité pour aujourd’hui. Des expositions temporaires (Vive la commune !, Femmes résistantes 1936-1945 et No Pasaran !). Des projections de films (Josep de Aurel et Federica Montseny l’indomptable (1936-2016) de Jean-Michel Rodrigo et Marina Paugam). Horaire de l’expo permanente : Du lundi au vendredi : 9h - 18h Samedi et dimanche : 10h - 18h Fermeture le 18/04 et le 01/05 Adresse : La Cité Miroir Place Xavier Neujean 22 4000 Liège +32 (0) 4 230 70 50 reservation@citemiroir.be www.citemiroir.be

Semaine de défense DTR au Quartier des Lentillères
Invitation à la Semaine de Défense Déter’ des Terres au Quartier Libre des Lentillères à Dijon (France), du 28 Mars au 3 avril Le lundi 28 mars, c’est l’anniversaire des 12 ans du Quartier Libre des Lentillères (qu’on fêtera en grande pompe fin mai). Ce même 28 mars, ça fera aussi 3 semaines que la Maison de l’Angle (la dernière maison du quartier à avoir été occupée) est expulsable. Cette maison se situe à l’angle du quartier, sur la première bande de terrain qui sera construite si la mairie et les promoteurs s’acharnent. Cet espace d’habitation et d’activité participe à la vie du quartier et à la défense des terres maraîchères qui l’entourent. Son expulsabilité sans délai nous a donné envie de montrer combien on était fort-es et de s’entraîner pour être prêt-es quand ça chauffera, tout en continuant à réfléchir de plus belle aux questions qui nous traversent toute l’année autour des territoires qui s’urbanisent à grande vitesse, de la manière de défendre des terres, de la vie collective, des manières d’habiter et du droit au logement. Alors viens nous voir ! On a prévu une semaine de festivités déterminées ! Au programme, faire se rencontrer différents modes d’actions et histoires de luttes, échanger des savoir-faire de marlou et des recettes de loubard, discuter, bricoler et cuisiner dans l’amour et l’enfer de l’autogestion, construire une forteresse imprenable et accueillante dans les esprits comme dans la rue. Tu vois le topo ? Ramène ta fraise, tes outils, tes instruments, tes brochures, ta tente, ta récup’ ou tes légumes du jardin... Un programme est en cours de préparation, mais tu peux proposer tes activités. Pour ça, écris-nous à semainedesterres2022@riseup.net Pour t’inscrire, avoir un aperçu du programme et t’organiser pour venir, c’est ici : https://mensuel.framapad.org/p/semainedesterres-9t3i?lang=en Le week-end, les activités continuent aux Lentillères mais on invite aussi à rejoindre Besançon pour la journée d’occupation de terres aux Vaîtes le samedi et la première assemblée des jardins en lutte le dimanche. Alors rendez-vous aux Lentillères : dès le jeudi 24 mars pour aider à organiser la semaine, ou dimanche 27 au soir pour le repas d’accueil. Aussi, si vous avez envie de rester quelques jours en plus pour aider à ranger c’est bienvenu ! Si vous voulez plus d’info, vous pouvez envoyer un mail à semainedesterres2022@riseup.net N’hésite pas à partager l’info à tes camarades ! Plus d’infos sur le tiek -> https://lentilleres.potager.org/ Il reste un truc important qu’on a pas dit : par chez nous on se sent concerné.e.s par toutes les luttes contre les oppressions systémiques et on veut rester attentives sur le quartier à ne pas reproduire les comportements qui pourraient renforcer ces oppressions, tout en essayant un « vivre ensemble » bigarré. À toi de voir si ça va coller !

Lutter contre la propagande russe
La propagande n’est puissante que parce que nous sommes faibles et n’avons pas de liens entre nous. Nous n’avons toujours pas appris à analyser les sources. Les réseaux sociaux à but lucratif deviennent de plus en plus nos principaux canaux de communication et ne sont pas ou peu adaptés au partage horizontal de l’information, tant ils créent des bulles informationnelles qui nous éloignent les uns des autres. Les anciens médias sont centralisés et partiaux, éliminant nos voix, et nous avons perdu le contrôle des nouvelles plateformes médiatiques. Cependant, si nous comprenons cette réalité, il y a peut-être une voie à suivre. La propagande n’est puissante que parce que nous sommes faibles et n’avons pas de liens entre nous. Nous n’avons toujours pas appris à analyser les sources. Les réseaux sociaux à but lucratif deviennent de plus en plus nos principaux canaux de communication et ne sont pas ou peu adaptés au partage horizontal de l’information, tant ils créent des bulles informationnelles qui nous éloignent les uns des autres. Les anciens médias sont centralisés et partiaux, éliminant nos voix, et nous avons perdu le contrôle des nouvelles plateformes médiatiques. Cependant, si nous comprenons cette réalité, il y a peut-être une voie à suivre. Nous ne devrions pas accorder trop de crédit aux idéologues ou aux idiots utiles ; ils ne sont pas assez intelligents pour transformer les gens en zombies médiatiques. Les gens se transforment eux-mêmes en zombies. Les acteurs étatiques russes sont pratiquement incapables de créer de nouvelles idées. Heureusement pour eux, les anciennes idées sont suffisantes pour atteindre leurs objectifs. Cet article traite des récits de propagande russes les plus couramment reproduits sur le thème des affaires étrangères et notamment de l’Ukraine au cours de la dernière décennie. « Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe, alors je ne vais pas m’impliquer ». Depuis 2014 au moins, la propagande russe ne vise plus nécessairement à convaincre le public de soutenir directement la Russie. Ce n’est pas une tâche facile et il est ardu de créer un récit universel à cette fin. Il est toutefois beaucoup plus aisé de neutraliser ceux qui ne sont pas au courant ou qui sont indécis - dans un tel brouillard, il est plus facile de propager des récits favorables au gouvernement russe. C’est pourquoi le terrain est à ce point saturé de fake news : plus c’est fou et plus c’est passionnel, mieux c’est. Cela crée un sentiment de chaos. Ce manque de clarté dissout intentionnellement les frontières entre faits réels et fiction totale. Dans ce contexte, les acteurs ayant la capacité de spammer rapidement tout l’espace accessible à partir du plus grand nombre de bots sont les plus performants. « Ce que je fais n’a pas d’importance ». Nous connaissons tous ce sentiment, car il reflète quelque peu nos réalités. Nous nous sentons comme étrangers aux processus de décision qui influencent notre propre destin. Si nous (...)

Guerre en Ukraine : 10 enseignements syriens
De la Syrie à l’Ukraine : Pistes de Réflexion pour Résister à l’Invasion Russe Article paru sur CrimethInc.com En mars 2011, des manifestations se sont déroulées (à Deera) en Syrie, contre le dictateur Bachar Al-Assad. Pour réprimer le mouvement révolutionnaire qui prenait de l’ampleur, Al-Assad a déployé l’armée régulière ; pendant quelques jours, il semblait possible que le gouvernement soit renversé. C’est à ce moment-là que Vladimir Poutine est intervenu, ce qui a permis à Al-Assad de rester au pouvoir dans le sang, mais aussi à la Russie d’obtenir un point d’appui stratégique dans la région. Le texte ci-dessous est le produit du travail d’un collectif d’exilé.e.s syrien.nes et de leurs camarades. Iels utilisent leurs expériences de la Révolution Syrienne pour réfléchir aux meilleures façons de soutenir la résistance à l’invasion en Ukraine et le mouvement contre la guerre qui s’organise en Russie. Ces dernières semaines, l’attention du monde occidental était presque exclusivement concentrée sur l’Ukraine et la Russie, tout en faisant l’impasse sur le contexte mondial qui a rendu cette situation possible. Le texte qui suit propose une réflexion précieuse sur l’impérialisme, la solidarité internationale, et met en avant l’importance de l’analyse nuancée des luttes, qui sont complexes et contradictoires. Les forces russes et syriennes près des affiches d’Assad et Poutine à l’est de la province d’Idlib 10 enseignements syriens Nous savons que cela peut sembler difficile de se positionner dans un moment comme celui-ci. Entre l’unanimité idéologique des médias dominants et les voix qui relaient sans scrupule la propagande du Kremlin, on ne sait plus qui écouter. Entre une OTAN aux mains sales et un régime Russe criminel on ne sait plus qui combattre, qui soutenir. Nous participant.e.s et ami.e.s de la révolution syrienne souhaitons défendre une troisième voie et proposer un point de vue basé sur les apprentissages de plus de 10 ans de soulèvement et de guerre en Syrie. Clarifions tout de suite : nous défendons aujourd’hui encore la révolte en Syrie dans sa dimension de soulèvement populaire, démocratique et émancipateur, notamment incarnée par l’expérience des comités de coordination et des conseils locaux de la révolution. Si beaucoup l’ont oublié, nous affirmons que ni les crimes et la propagande de Bachar al-Assad ni ceux des djihadistes ne sauraient faire taire cette voix. Dans ce qui suit, nous n’entendons pas comparer ce qui se passe dans les deux pays. Si ces deux guerres ont débuté par une révolte et si l’un des agresseurs est le même, les situations restent bien différentes. Nous comptons plutôt, à partir de nos apprentissages de la révolution et puis de la guerre en Syrie, proposer quelques pistes afin d’aider ceux et celles qui défendent sincèrement des principes émancipateurs à prendre position. “Aux militants anti-guerre ! SVP soutenez l’intervention, nous sommes anti-guerre, nous sommes contre Assad...

Début de la Grève de la Faim de Libre Flot, à l’isolement depuis 14 mois
Ce Dimanche 27 Février, Libre Flot a décidé d’entamer une grève de la faim alors qu’il est toujours enfermé et à l’isolement dans la prison de Bois d’Arcy (78), France. Voici un communiqué de sa part, à diffuser largement, transmis par les Comités de Soutien aux inculpé·e·s du 8 décembre. POURQUOI JE FAIS LA GRÈVE DE LA FAIM Cela fait plus de 14 mois que je réfute cette infâmante et diffamatoire accusation d’association de malfaiteurs terroriste. Cela fait plus de 14 mois que la DGSI m’a expliqué que je n’étais pas arrêté pour ce qu’elle voulait me faire croire, à savoir mon engagement auprès des forces kurdes contre Daech au Rojava. Cela fait plus de 14 mois que rien ne valide la thèse élaborée de toutes pièces par la DGSI alors même que pendant au moins 10 mois j’ai été suivi, tracé, sous écoute 24 heures sur 24 dans mon véhicule, mon lieu de vie, espionné jusque dans mon lit. Cela fait plus de 14 mois que je comprends que ce sont mes opinions politiques et ma participation aux forces kurdes des YPG dans la lutte contre Daech qu’on essaie de criminaliser. Cela fait plus de 14 mois qu’on reproche une association de malfaiteurs à 7 personnes qui ne se connaissent pas toutes les unes les autres. Cela fait plus de 14 mois à répondre aux questions d’un juge d’instruction utilisant les mêmes techniques tortueuses que la DGSI : la manipulation, la décontextualisation, l’omission et l’invention de propos et de faits afin de tenter d’influencer les réponses. Cela fait plus de 14 mois que je subis les provocations de ce même juge d’instruction qui, alors que je croupis dans les geôles de la République, se permet de me dire que cette affaire lui fait perdre son temps dans la lutte contre le terrorisme. Pire encore, il se permet la plus inacceptable des insultes en se référant aux barbares de l’État islamique comme étant mes« amis de chez Daech ». Bien que verbal, cela reste un acte inouï de violence. C’est inadmissible que ce juge s’octroie le droit de m’injurier au plus haut point, tente de me salir, et crache ainsi sur la mémoire de mes amis et camarades kurdes, arabes, assyrien.ne.s, turkmènes, arménien.ne.s, turc.que.s et internationaux.les tombé.es dans la lutte contre cette organisation. J’en reste encore aujourd’hui scandalisé. Cela fait plus de 14 mois d’une instruction partiale où contrairement à son rôle le juge d’instruction instruit uniquement à charge et jamais à décharge. Il ne prend pas en considération ce qui sort du scénario préétabli et ne sert qu’à valider une personnalité factice façonnée de A à Z par la DGSI, qui loin de me représenter ne reflète que les fantasmes paranoïaques de cette police politique. Ainsi, je suis sans cesse présenté comme « leader charismatique » alors même que tout mode de fonctionnement non horizontal est contraire à mes valeurs égalitaires. Cela fait plus de 14 mois que sans jugement on m’impose la détention dite provisoire que je subis dans les plus terribles conditions...

Anarchistes et guerre : Perspectives anti-autoritaires en Ukraine
Ce texte a été composé collectivement par plusieurs activistes anti-autoritaires d’Ukraine. Nous ne représentons aucune organisation, mais nous nous sommes réuni·es pour écrire ce texte et nous préparer à une éventuelle guerre. En plus de nous, ce texte a été édité par plus d’une dizaine de personnes, dont des participant·es aux événements qui y sont décrits, des journalistes qui ont vérifié l’exactitude de nos affirmations, et des anarchistes de Russie, de Biélorussie et d’Europe. Nous avons bénéficié de nombreuses corrections et clarifications afin d’écrire le texte le plus objectif possible. Si la guerre éclate, nous ne savons pas si le mouvement anti-autoritaire survivra, mais nous ferons notre possible pour que ce soit le cas. En attendant, ce texte est une tentative de déposer en ligne l’expérience que nous avons accumulée. En ce moment, le monde discute activement d’une possible guerre entre la Russie et l’Ukraine. Nous devons préciser que cette guerre est déjà en cours depuis 2014. Mais chaque chose en son temps. Les manifestations de Maïdan à Kiev En 2013, des manifestations de masse débutent en Ukraine, déclenchées par le passage à tabac par les Berkout (forces spéciales de la police) d’étudiants manifestant contre le président de l’époque, Viktor Ianoukovitch, et son refus de signer l’accord d’association avec l’Union Européenne. Ce tabassage a été un déclencheur pour de nombreux secteurs de la société. Il est devenu évident pour tout le monde que Ianoukovitch avait dépassé les bornes. Les manifestations ont finalement conduit à la fuite du président. En Ukraine, on parle pour qualifier ces événements de la « Révolution de la Dignité ». Le gouvernement russe la présente comme un coup d’État nazi, un plan du département d’État étasunien, etc. Les manifestant·es formaient une foule hétéroclite : militants d’extrême-droite et leurs symboles, dirigeant libéraux discourant à propos des valeurs et de l’intégration européennes ; ukrainien·nes ordinaires sorti·es pour s’opposer au gouvernement, quelques militant·es de gauche. C’est le sentiment anti-oligarchique qui dominait parmi les manifestant·es, tandis que certains oligarques qui n’appréciaient pas Ianoukovitch finançaient la contestation. Ianoukovitch ayant, avec son cercle restreint, tenté de contrôler les grandes entreprises pendant son mandat, la contestation représentait pour certains oligarques une chance de sauver leurs affaires. De même, de nombreux·ses dirigeant·es de petites et moyennes entreprises ont participé au mouvement car les proches de Ianoukovitch ne leur permettaient pas de travailler librement, et leur extorquaient de l’argent. Les gens ordinaires étaient mécontents du haut niveau de corruption et du comportement arbitraire de la police. Les nationalistes qui s’opposaient à Ianoukovitch au prétexte qu’il était un politicien pro-russe se sont réaffirmés de manière significative. Des expatrié·es biélorusses et russes se sont joint au mouvement...

Réaction du réseau Mutu à la menace de dissolution de Nantes Révoltée
Le 25 janvier le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, un ancien militant d’extrême-droite accusé d’agression sexuelle, faisait connaître son intention d’ouvrir la voie à une dissolution du média local d’information Nantes révoltée.

Toutes aux frontières !
// Appel traduit en : English, Spanish, Italian, Basque, Mandarin, Russian and Arabic sur le site : https://toutesauxfrontieresfr.wordpress.com/ Appel à soutien : UNE ACTION FÉMINISTE EUROPÉENNE POUR UNE EUROPE SANS MURAILLE ! Depuis 2015, l’Union européenne ne cesse de durcir ses politiques frontalières tant intérieures qu’extérieures, rendant la migration d’autant plus criminalisée. L’Espace Schengen ne cesse de renforcer un arsenal répressif à l’égard des personnes contraintes à l’exil. Cette situation ne fait que développer les économies mafieuses dans lesquelles s’articulent toutes formes de violence faîtes aux exilé·e·s. Ces politiques de criminalisation de la mobilité pèsent particulièrement sur les femmes qui représentent 54% des migrant·e·s en Europe, notamment sur les lesbiennes et les personnes trans. Durant sa trajectoire migratoire, toute personne non conforme à l’ordre patriarcal est cible de violences. Il est grand temps de déployer nos forces pour rendre visible ce qui ne l’est pas. Nous appelons à : REFUSER LE DURCISSEMENT DES POLITIQUES MIGRATOIRES QUI MENACE LES DROITS FONDAMENTAUX DES INDIVIDUS ! REFUSER LE RENFORCEMENT DES CONTRÔLES AUX FRONTIÈRES ! REFUSER LES PRATIQUES ADMINISTRATIVES INHUMAINES ET L’ABSENCE DE PROTECTION JURIDIQUE POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE MIGRATION ! REFUSER L’ACCUEIL INDIGNE ET CONDITIONNEL RÉSERVÉ AUX PERSONNES EN SITUATION DE MIGRATION ! REFUSER LES VIOLENCES FAITES A TOUTES LES FEMMES, LESBIENNES, PERSONNES TRANSGENRES SUR LA ROUTE DE L’EXIL ! NOUS, FÉMINISTES HABITANT·E·S DE L’EUROPE, DE TOUTES LES CLASSES SOCIALES ET DE TOUS LES ÂGES, QUELS QUE SOIENT NOS PROVENANCES, NOS CHOIX, NOS MONDES... NOUS ÉLEVONS LA VOIX POUR DIRE : NON ! CES POLITIQUES EUROPÉENNES NE PEUVENT PAS ÊTRE MENÉES EN NOTRE NOM ! Rejoignez l’action Toutes aux frontières : POUR ROMPRE AVEC L’HISTOIRE PATRIARCALE ET MILITARISTE ! POUR LA LIBERTÉ DE CIRCULATION SUR LA PLANÈTE ! POUR UNE EUROPE SANS MURAILLE ! POUR UN ACCUEIL DIGNE ET LA RECONNAISSANCE DES MOTIFS D’ASILE SPÉCIFIQUES AUX FEMMES, AUX LESBIENNES, À TOUTES PERSONNES NON-CONFORMES À L’ORDRE PATRIARCAL ! POUR CRÉER DES ESPACES DE RÉSISTANCE ET DE SOLIDARITÉ DANS LES LUTTES ! Pour toutes ces raisons, rendez-vous le 5 JUIN 2021 à NICE. Soyons 10 000 féministes pour dire NON à la politique migratoire européenne ! OUI, à une Europe sans murailles ! Venez avec votre cerf-volant, c’est le symbole de l’action Toutes aux frontières ! Plus d’infos sur l’action et le programme de la journée sur le site https://toutesauxfrontieresfr.wordpress.com/

Après la perquisition illégale, le KTS récupère ses scellés
Communiqué du 25 avril 2021 Il y a maintenant trois ans et demi, la police a fait une razzia au KTS. Le 25 août 2017, à 5:30 heures du matin, la police criminelle de Stuttgart a perquisitionné toutes les pièces du KTS et pris tout ce qui avait de la valeur. Des documents, des ordinateurs et de l‘argent, beaucoup d‘argent. Ils défoncèrent les portes, arrachèrent des coffres-forts des murs et embarquèrent même les caisses à dons. La cour supérieure administrative du Bade-Wurtemberg décida en octobre 2020 : la perquisition était illégale. L’argent et les scellés ont finalement été restitués en avril 2021. L‘argent avait été déposé sur le compte de la banque fédérale à Trèves après la perquisition. Plus de trente-mille euros sont beaucoup d‘argent pour un espace autogéré dans lequel tout se passe de manière aussi peu commerciale que possible. Au lieu de ramasser des dons pour des projets politiques, le KTS devait d‘abord boucher les trous dans sa propre poche. Tout l‘argent avait été confisqué comme le soi-disant „capital associatif“ du site d‘information radical linksunten.indymedia.org. Bien sûr une telle association n‘a jamais existée. Un projet de média de la gauche radical est à peu près le contraire de la culture associative teutonne et le KTS est quelque chose comme une antithèse au siège d‘une asso. Pour être décryptés, les ordinateurs ont été remis à un groupe de travail commun des renseignements et de la police. Les polices régionales et fédérales ainsi que le département des renseignements intérieurs (office de la protection de la constitution/‘Verfassungsschutz‘) se sont cassé les dents sur un simple cryptage Linux trois ans durant. Le jour des perquisitions, la police régionale devait rapporter une liste des membres aux renseignements, afin que le ’Verfassungsschutz’ leur nomme de nouvelles cibles. Ce groupe de travail est une violation flagrante de la séparation obligatoire des renseignements et de la police, imposée après le troisième Reich. Les documents ont fait leur chemin jusqu‘à la centrale des renseignements fédéraux (BfV) à Cologne. Justement cette même institution qui, selon les dossiers d‘enquête, avait anvoyé l‘indic Reinhold Kapteina à plusieurs rencontres publiques d‘Indymedia Linksunten : „Le service du BfV dispose d‘informations renseignant aux propos de la douzième rencontre de ‚linksunten.indymedia.org‘ qui se tenait du 1 au 3 février 2013 à "l‘espace de rencontres culturelles en autogestion (KTS)" à Freiburg/Breisgau.“ Hans-Georg Maaßen, chef des renseignements à cette époque, a dû quitter son poste en novembre 2018, car il avait nié les attaques nazis de Chemnitz. Son service a pu fouiner trois années durant dans nos documents, alors que l‘acquisitions de ces derniers était illégale au préalable. Les renseignements ont tenté de recruter des personnes dans l‘entourage du KTS à plusieurs reprises depuis les perquisitions. Il est toujours scandaleux quand des institutions de l‘etat essaient de recruter...