Secours Rouge

Le Secours Rouge de Belgique est un collectif anti-répression qui agit à Bruxelles et alentours depuis l’an 2000. Il comprend l’activité anti-répression comme un front essentiel de la lutte révolutionnaire. Ses campagnes d’action comprennent notamment la solidarité internationale avec les prisonnier·e·s de différents courants révolutionnaire, l’étude des techniques de répression et des moyens de s’en protéger, etc.

Le Secours Rouge de Belgique est l’une des sections fondatrices du Secours Rouge International. Depuis 2019, le Secours Rouge fait partie de l’organisation révolutionnaire Classe Contre Classe

La Légal-team du Secours Rouge fournit une ligne téléphonique (l’utilisation de Signal est encouragée) contre la répression.
Info ici.

Coordonnées :
https://secoursrouge.org
info@secoursrouge.org (Protonmail)

Contrôle social / Répression

Android : Possibilité de protection contre les IMSI Catcher

Google a déployé une option sur Android permettant aux utilisateurs de désactiver les connexions 2G, qui comportent des failles exploitées par les IMSI Catcher (photo). Aussi appelés « stingray »ces appareils se font passer pour une tour de téléphonie cellulaire, forçant les téléphones portables à leur portée à s’y connecter. Cela permet aux opérateurs de ces appareils d’intercepter des informations telles que l’IMSI de l’appareil (identité internationale de l’abonné mobile), les métadonnées d’appel (numéro composé et la durée), le contenu des SMS et des appels vocaux, l’utilisation des données et l’historique de navigation Web. Comme les communication interceptées sont instantanément renvoyées à la tour (attaques de type « man-in-the-middle »), la cible ne se rend compte de rien. La plupart des vulnérabilités ont été corrigées en 4G, mais les IMSI Catcher ont un moyen de rétrograder les connexions vers la 2G, permettant d’exploiter les anciennes failles. Google a donc donné aux utilisateurs d’Android la possibilité de ne pas autoriser les connexions cellulaires 2G. Comme ce paramètre est activé par défaut, il faut le désactiver, vous pouvez aller dans « Paramètres → Réseau et Internet → SIMs → Autoriser 2G ». Selon le fabricant de votre appareil et le skin Android utilisé, le chemin d’accès à ce paramètre peut être différent. Ce paramètre n’est disponible que sur Android 12 pour le moment et sur les appareils plus récents. Bien que l’arrêt des connexions 2G ne traite pas l’ensemble des problèmes de sécurité, un bon pas. Il est important de préciser que la 2G reste active en tant que sauvegarde pour les appels d’urgence, quelle que soit la position sur laquelle la bascule est réglée, il n’y a donc aucun moyen de la désactiver complètement. Enfin, Apple n’a pas donné aux utilisateurs d’iPhone le choix de verrouiller leurs appareils sur la connectivité 4G/5G uniquement, mais maintenant que Google a franchi cette étape, il est probable que la concurrence suive.

Partout Partout |
Contrôle social / Répression

[Italie] Dix arrestations dans une opération policière contre un journal anarchiste

Samedi, 8 août, à l’aube, le parquet de Gênes et la DIGOS de La Spezia, ont mené une énième opération de répression contre le mouvement anarchiste. Dix militants anarchistes sont accusés dans cette enquête, dont cinq camarades de Carrare, pour lesquels le procureur avait initialement demandé la mise en détention. Outre les perquisitions dans les domiciles, le Cercle culturel anarchiste « Gogliardo Fiaschi », le centre historique des anarchistes à Carrare, a fait l’objet d’une descente. Des magazines, des livres, des tracts, des affiches et des supports informatiques ont été saisis. Le juge des enquêtes préliminaires a décidé de quatre assignations à résidence avec toutes les restrictions, de cinq assignations à résidence avec retour en prison de nuit. Un camarade ne fait l’objet d’aucune restriction. Luigi, un des quatre camarades assignés à résidence n’avait pas de résidence officielle : il a donc été transféré à la prison de La Spezia. Les camarades sont accusés d’association subversive à des fins de terrorisme (art. 270 bis du code pénal) et d’incitation à commettre un crime (article 424 du code pénal) aggravée par l’objectif de terrorisme, en ce qui concerne la publication, la diffusion et l’utilisation d’informations sur le terrorisme, en relation avec la publication, à partir de 2020, du bimensuel anarchiste internationaliste « Bezmotivny », ainsi qu’atteinte à l’honneur et au prestige du Président de la République et impression clandestine. Pour écrire à Luigi : Luigi Palli / Casa circondariale di La Spezia / Piazza G. Falcone e P. Borsellino n. 1 / 19125 La Spezia (SP) / Italie

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

[France] Procès contre quatre manifestants de Saint-Soline

Quatre hommes âgés de 25 à 27 ans doivent comparaître, ce jeudi 27 juillet, devant le tribunal correctionnel de Niort suite à la manifestation contre les méga-bassines de Sainte-Soline. Ils ont été interpellés le 20 juin dernier dans un déploiement de forces absurdes (commandos anti-terroristes cagoulés forçant portes et fenêtre à l’aube, braquant des armes de guerre sur la tempe des présent, personnes à demi-nues projetées au sol et menottées). Le premier, Loïc, âgé de 27 ans, est accusé d’avoir « fait partie des groupes actifs de la manifestation ayant pour objectif de dégrader la réserve de substitution (…) et de commettre des violences sur les militaires de la gendarmerie ». Il lui est reproché d’avoir inscrit « ACAB » sur un des camions qui a brûlé ainsi que d’avoir « sciemment recelé une veste de gendarmerie volée dans un des camions » (en fait, il a brandit un gilet pare-balle et puis l’a reposé au sol…). Les autres personnes sont accusés de « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens » pour l’un, et « de recel de vol aggravé en deux circonstances », pour les deux autres. Hormis ces quatre personnes, un autre homme, âgé lui de 42 ans, a été condamné le 28 juin dernier à dix mois de prison et écroué suite à manifestation du samedi 25 mars. Par ailleurs, sept autres personnes seront jugées en septembre en correctionnelle à Niort pour l’organisation des manifestations des 29 octobre et 25 mars. Six d’entre elles ont été placées en garde à vue le 28 juin dernier. Pour rappel, 200 manifestants avaient été blessés, dont au moins 40 gravement dont deux qui avaient été placés dans le coma. Plus d’infos : Procès des inculpés de Sainte-Soline à Niort : récit d’audience (Contre-Attaque.net)

Ailleurs Ailleurs |
Racismes / Colonialismes

[Grande-Bretagne] Quatre militants pro-palestiniens condamnés

À la Mold Crown Court, le juge Rowlands a condamné trois militants de Palestine Action à une peine de 23 mois, et un autre à 27 mois, après que les quatre ont été reconnus coupables de « conspiration en vue de commettre des dommages criminels » contre une usine d’armement américaine basée au Pays de Galles, Teledyne Labtech. Lors de l’action qui s’est déroulée le 9 décembre 2022 (voir nos articles), deux des quatre personnes ont démantelé des équipements militaires à l’intérieur de l’usine, tandis que les autres occupaient le toit. Au total, il y aurait eu pour 1,2 million de livres sterling de dégâts, perturbant la production d’armes. La moitié de leur peine devrait être purgée en prison, et ils ont déjà purgé près de 7 mois, puisqu’ils ont été placés en détention provisoire depuis que l’action a eu lieu. Le verdict est intervenu après que la majorité de leurs moyens de défense ont été rejetés par le juge, notamment le fait d’avoir empêché un crime plus grave et d’avoir agi par nécessité pour sauver des vies. Bien que le juge n’ait pas permis que les preuves des crimes de guerre commis par Israël soient entendues au tribunal, le directrice de Teledyne a été entendue et a admis que leurs produits étaient notamment utilisés pour des missiles. Teledyne fournit des drones armés à Israël depuis au moins 1973 et est le plus grand exportateur d’armes de Grande-Bretagne vers l’État d’apartheid d’Israël.

Ailleurs Ailleurs |
Racismes / Colonialismes

[France] Nouveaux déploiements d’effectifs et de moyens

Dans de samedi à dimanche en France. 10 commissariats, 10 casernes de gendarmerie et 6 postes de police municipale ont été pris pour cible lors de la cinquième nuit de violences consécutives à la mort de Nahel, tué mardi par un policier. Pour la deuxième nuit consécutive, le ministre de l’Intérieur avait reconduit un dispositif de 45.000 policiers et gendarmes, mais de nouveaux moyens (ou de nouvelles possibilités d’utilisation de moyens) sont apparu. C’est ainsi qu’un arrêté préfectoral a autorisé la captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen de drones par la police dans Paris, dans certaines communes du 92 et toutes les communes du 93, de dimanche à lundi 3 juillet. Par congre, contrairement aux rumeurs, l’accès à Internet n’a nulle part été réduit. A Marseille la police a reçu non seulement des renforts de CRS mais aussi l’engagement de blindés, du Raid et du GIGN, de deux hélicoptères et d’un avion de la gendarmerie. En Belgique, un trentaine d’arrestation préventive a eu lieu à Bruxelles, ce qui porte le total à une centaine. À Tournai, qui est à 30 kilomètres de Lille, où les magasins de feux d’artifices ont vu leur chiffre d’affaires exploser, le bourgmestre a pris un arrêté interdisant la vente de matériel pyrotechnique aux particuliers du 1er au 3 juillet. Une décision similaire a été prise à Mouscron, ville voisine de Tourcoing. Il s’agit de s’aligner avec la préfecture du Nord, de l’autre côté de la frontière, qui a interdit la détention et l’utilisation de tous les artifices de divertissements dès le 29 juin.

Ailleurs Ailleurs |
Contrôle social / Répression

[France] Les réseaux sociaux dans le collimateur, l’état d’urgence envisagé

Après trois nuits d’émeutes urbaines, TikTok, Snapchat et consorts sont dans le collimateur du gouvernement français, qui dénonce « une forme de mimétisme de la violence » et demande aux plateformes « d’organiser le retrait des contenus les plus sensibles ». « Incendies et tensions après la mort de Nahel », #Nahel, #Nanterre, #police, #GuerreCivile… Les mots-clés ou tendances suggérés par les algorithmes des réseaux sociaux renvoient en grande majorité vers les vidéos chroniquant la flambée de violence qui touche la France depuis l’assassinat du jeune Nahel par un policier à Nanterre mardi. Snapchat propose notamment une carte interactive permettant d’indiquer en temps réel les lieux où sont concentrées les publications, les vidéos d’affrontements avec les forces de l’ordre. « Nous prendrons dans les prochaines heures plusieurs dispositions […] d’abord en lien avec ces plateformes« , a encore annoncé Macron. Une réunion entre le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, celui du Numérique Jean-Noël Barrot et les plateformes numériques a été convoquée ce vendredi afin de demander leur « appui » notamment pour « identifier les utilisateurs de réseaux sociaux qui participent à la commission d’infractions« . Le Parlement français a voté jeudi l’obligation pour les plateformes comme TikTok, Snapchat ou Instagram de vérifier l’âge de leurs utilisateurs et le consentement des parents quand ils ont moins de 15 ans. Le gouvernement réfléchit aussi à déclencher l’état d’urgence. Ce régime d’exception peut être déclenché par une décision prise par décret en Conseil des ministres. Celle-ci concerne tout ou partie du territoire et elle peut être déclenchée en cas de « péril imminent d’atteintes graves à l’ordre public » ou en cas d’événements présentant le caractère de « calamité publique », comme lors d’une catastrophe naturelle par exemple. Lorsqu’il est déclenché, l’état d’urgence dure initialement 12 jours mais il peut être prolongé par le Parlement. Il permet de restreindre certaines libertés. Le ministre de l’Intérieur et les préfets peuvent ainsi instaurer un couvre-feu, fermer certains lieux publics ou encore interdire la circulation de personnes ou de véhicules. La justice peut également être dessaisie de prérogatives essentielles. Les autorités administratives obtiennent alors le droit de pratiquer des perquisitions, de jour comme de nuit. L’état d’urgence est donc un régime d’exception qui n’a été déclaré que six fois depuis 1955 : trois fois pendant la guerre d’Algérie, notamment après le putsch des généraux du 21 avril 1961, en 1984 lors de la révolte des Kanaks en Nouvelle-Calédonie puis lors des émeutes en 2005. La dernière fois, c’était dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, lors des attentats islamistes à Paris et à Saint-Denis.

Ailleurs Ailleurs |

| 1 | ... | 40 | 41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | 49 |

Suivre tous les articles "Secours Rouge"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info