Luttes paysannes / Agriculture

Rassemblement contre l’extension du Zoning de Mariembourg !
À Mariembourg, 38 hectares de terres agricoles sont menacés par le BEP - Bureau économique de la Province de Namur qui souhaite étendre le zoning. Le RESAP - Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne, Occupons le terrain, Les Brigades d’Actions Paysannes et le Comité Bruxelles des Soulèvements de la terre appellent à un rassemblement de soutien ! À Mariembourg, 38 hectares de terres agricoles sont menacés par le BEP - Bureau économique de la Province de Namur qui souhaite étendre le zoning. Le RESAP - Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne, Occupons le terrain, Les Brigades d’Actions Paysannes et le Comité Bruxelles des Soulèvements de la terre appellent à un rassemblement de soutien ! Nous nous tenons aux cotés de la famille Buyck, et sommes fermement opposés à ce projet inutile qui place le profit avant l’environnement et la sauvegarde d’une activité économique agricole locale. Après un soutien important de plus de 1400 avis défavorables au projet lors de l’enquête publique et une pétition qui a remporté plus de 1000 signatures, la mobilisation populaire s’agrandit et le soutien local est rejoint par de nombreux.se.s citoyen.ne.s et organisations militantes de toute la Wallonie et Bruxelles. On peut vivre sans zoning, pas sans l’agriculture ! Argument fallacieux de l’emploi, biodiversité menacée, agriculture locale en péril, risque d’inondations, intercommunales en concurrence, ce projet ne dispose d’aucuns arguments sérieux qui justifierait la destruction de sols vivants. Les agriculteurs belges sont en difficulté. En moyenne, depuis 30 ans, ce sont 43 fermes qui disparaissent chaque semaine. Les amputer d’une partie de leurs terres ne les aidera certainement pas à avoir des conditions de travail dignes. Le RéSAP rappelle que l’agriculture n’est pas seulement productrice de nourriture et d’emplois, elle crée aussi des paysages, de la culture et du lien social. Convertir une zone agricole en routes et en zoning n’a donc pas que des impacts négatifs irréversibles sur l’environnement et la production alimentaire, mais également sur le social, la ruralité et le paysages. Appel à l’action et à la solidarité ! En soutien à la famille agricole Buyck et à toutes les terres agricoles menacées par le béton en Wallonie ; nous empêcherons ensemble l’extension du Zoning industriel de Mariembourg ! Par notre action, nous rappellerons la détermination d’une part croissante de la population à repenser nos modes de vie et à construire notre souveraineté alimentaire avec ceux qui font vivre l’agriculture familiale et paysanne. Plutôt que des routes et des zonings, nous avons besoin de mesures structurelles construites collectivement avec le monde agricole, la société civile et les mouvements sociaux, protégeant les terres agricoles et la biodiversité, privilégiant une agriculture familiale et paysanne rémunératrice, pour la défense de la souveraineté alimentaire. À bientôt sur le terrain ! 👉 INFOS PRATIQUES RDV à 11h devant...

[Palestine] Des prisonniers du FPLP soumis à des mauvais traitements
Dimanche 18 mai, l’occupation israélienne a transféré le prisonnier Zaher Al-Shashtri à la clinique de l’hôpital pénitentiaire de Ramla. Dirigeant du FPLP à Naplouse et arrêté plus de 30 fois, son état de santé s’est gravement détérioré en raison de la situation sanitaire dans les prisons. De la même manière, le responsable de la branche pénitentiaire du FPLP, Ahed Abu Ghoulmeh (à droite sur la photo), est la cible d’agressions par les autorités pénitentiaires qui ont provoqué plusieurs blessures. Cela intervient alors que les plus de 10000 prisonniers palestiniens subissent continuellement une dégradation de leurs conditions de détention.

Tous·te·s au 1er Mai Révolutionnaire 2025 !
Combien de pas encore ? Combien faudra-t-il encore de pas vers le fascisme pour décréter que, cette fois, on y est ? Et finalement, est-ce bien ce qui importe ? La question qui devrait nous préoccuper serait plutôt comment chacun de ces pas ces dernières années a été fait dans cette direction. Comment chaque crise — économique, climatique, sanitaire — et chaque “solution” portée par la bourgeoisie a permis de converger vers un repli réactionnaire. La précarisation des populations, la répression qui s’abat sur les militant·e·s et sur les jeunes dans les quartiers, la normalisation des idées d’extrême droite et leur implantation dans les politiques gouvernementales sont autant de conséquences des mesures prises en réponse à des crises que le capitalisme a lui-même créées. Tout cela ne vise en réalité qu’à diviser notre classe pour mieux régner et les solutions proposées par les réformistes ne servent qu’a refouler temporairement l’arrivée de la prochaine crise. En Europe et au-delà, le fascisme et la guerre semblent être, à nouveau, le seul salut pour un système capitaliste en crise. L’augmentation de ces violences nous laisse dans un état de sidération. Nous sommes tristes, en colère et effrayé·e·s. Mais cela ne doit pas pour autant nous mettre à terre. Face à l’accélération de ces attaques, nous n’avons plus le temps pour l’indignation : il est temps de passer à l’action. L’État mène une guerre de classes permanente sur son territoire contre les travailleur·euse·s, contre les chômeur·euse·s, les personnes précaires, les minorités de genre, les jeunes, les vieux, les personnes racisées, les sans-papiers. Mais aussi hors de ces frontières, par ses politiques imperialistes-coloniales contre les migrant·e·s, contre les peuples palestinien, kurde, soudanais, congolais, et même contre la biosphère en général… Là où le mythe du “camp de la démocratie” est de moins en moins crédible, l’impérialisme montre son vrai visage. Le capitalisme entre dans une phase de guerre totale et nous n’avons plus vraiment le choix : la seule question qui importe aujourd’hui est de savoir comment nous allons résister, ensemble, contre lui. De fortes mobilisations ont vu le jour ces derniers temps, avec la démonstration de force du 13 février, le mouvement pour la libération totale de la Palestine, l’organisation de fronts antifascistes, les piquets de grève (Audi, Delhaize, 8 mars, etc.) les comités contre les violences policières, etc. Nous devons investir ces espaces de résistance, renforcer la solidarité entre eux et coordonner nos actions. Refusons de céder à cette injonction à nous replier sur nous-mêmes, restons uni·e·s face à la violence de l’État, organisons-nous, luttons, ne reculons pas. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre pour ne faire qu’un contre les attaques de l’État capitaliste. Plus de temps pour l’indignation, passons à l’organisation. 1ER MAI TOUTE L’ANNÉE.

25-27 avril : RÉQUISITIONS PUBLIQUES (liège)
25-27 avril : RÉQUISITIONS PUBLIQUES 🔥 Au programme : des ateliers, des discussions, des émissions radio-live, des concerts et des repas miam-miam à prix libre ☀️ 🚨 REJOIGNEZ-NOUS 64, Rue d’Amercoeur 🚨 Ce week-end, une occupation des logements vides de la maison liégeoise est organisé pour mettre en lumière l’abandon de 64 logements sociaux ainsi que la volonté de la maison liégeoise de vendre le terrain et les batiments 😡 Le programme arrive ☀️ ❌️ NON A LA LIQUIDATION DU PATRIMOINE COMMUN ❌️
[France/Corse] Assassinat d’un syndicaliste
Lundi 17 mars au soir, sur son exploitation près d’Ajaccio, Pierre Alessandri, syndicaliste agricole engagé, figure incontournable du monde paysan corse, a été abattu. Victime de plusieurs tirs dans le dos, il est mort dans la nuit à l’hôpital d’Ajaccio. Membre depuis plus de 20 ans du syndicat « Via Campagnola », Il en avait été le secrétaire général pour la Corse-du-Sud. En avril 2019, sa distillerie avait été détruite par un incendie criminel en réaction à ces positions syndicales. Passé par le Rinnovu (Renouveau de la Corse), il était de tous les combats du mouvement nationaliste. Une enquête est ouverte pour déterminer les causes et trouver les auteurs du meurtre du syndicaliste.

Que la solidarité ici et ailleurs vivent contre nos oppresseurs !
Ce 8 mars à Namur, lors de la grève féministe contre le patriarcat une paysanne a pris la parole. Nous nous permettons de donner écho à ses mots ! Le monde agricole, comme tous les secteurs de notre société est patriarcal et capitaliste. Encore et toujours, les femmes sont discriminées, utilisées, rabaissées, discréditées. Les Etats et dirigeants occidentaux ont créé de toute pièce une agriculture puissante et destructrice, de spéculations, chiffres et technologies. Le patriarcat est une culture qui a pourri nos identités en y intégrant la division, la propriété et l’aliénation. L’homme est autant un esclave que nous. Nous ne pouvons pas nous libérer de ce système esclavagiste sans le combattre tous ensemble. Ce sont les grands oppresseurs qui doivent périr avec les ruines de l’Europe dont ils font partie. Je sais que les hommes libres nous accompagnent, que les autres se démerdent ! Nous n’avons pas le temps ! Nous sommes entrain de vivre l’élimination de tous les travailleureuses de la terre, les êtres humains du monde rural qui en sont a leurs derniers souffles. Le nettoyage culturel commencé depuis l’après guerre donne son coup final. Le capitalisme et le patriarcat marchent main dans la main en se saisissant de nos avenirs, nous imposant toujours les même outils que sont l’exploitation, la possession et la violence comme moyens soi-disant constructifs ! Les dernières fermes humaines, les dernières paysannes et paysans doivent répondre à l’injonction de devenir des gestionnaires, des entrepreneurs d’exploitation ; rentabilisées, ultra mécanisées, industrielles. Les rares nouveaux qui y arrivent c’est la même chose ! Nous vivons l’accaparement de chaque mètre carré de terre jour après jour par les industries agroalimentaires, les producteurs d’énergies, les promoteurs immobilier, la bourgeoisie. Ces m2, c’est notre vie à tous, nos savoirs faire, notre émancipation, notre milieu, tout le monde vivant non humain, notre nourriture et notre futur qui en dépend ! Il y a parfois encore des brèches, des chemins de coté possibles et nous ne sommes plus dupe à force de connaître cette révolution industrielle néfaste depuis si longtemps et cette farce de l’austérité pragmatique sur nos dos depuis 40 ans ! Nous n’avons pas le choix que de refuser ce nouveau tournant et d’urgemment relire notre histoire ! Nous ne pouvons pas ignorer que les même oppresseurs imposent un model agricole morbide partout sur la terre. M’exprimer ici aujourd’hui, c’est le devoir de rappeler que l’on doit nos acquis sociaux aux résistants et aux luttes des travailleurs pour la liberté. Mais aussi que cette période de brèche économique dégelasse ici en Belgique a été possible grâce aux milliers d’immigrés déportés et à la colonisation ! Cette période de repli sur soit en occultant le reste du monde laisse dans la misère des milliers de personnes exploités, des millions de vies éteintes et a enrichit des monstres. Comble ! Le fascisme...

[Mobilisation] Luttes Paysannes
Le samedi 12 avril, à l’occasion de la Journée Internationale des Luttes Paysannes, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne appelle à se rassembler pour défendre nos terres nourricières et notre souveraineté alimentaire. Les sociétés de gestion : une arme féodale au service du capital En Belgique, la terre est devenue un bien rentable, attirant les spéculateurs, tandis que les grands propriétaires en veulent toujours plus. Ils font alors appel à des sociétés de gestion, comme la SOGESA, qui utilisent des montages financiers et juridiques pour maximiser leurs profits : contournement du bail à ferme (un contrat de location de terres prévu pour protéger les agriculteurs·rices), captation des subsides de la PAC,... Rien n’est trop pour eux. Ce système moyenâgeux renforce les inégalités d’accès à la terre, privant ainsi les paysan·ne·s des protections essentielles pour exercer leur métier, déjà mis à mal par l’agrobusiness. Ils se prennent pour des seigneurs, nous répondrons par une révolte digne du Moyen-âge en assiégeant leur château ! PROGRAMME : 11h > 12h30 : cortège (départ depuis la gare de Floreffe) : prises de parole et actions symboliques 12h30 > 16h : assiègement de la SOGESA : buffet médiéval, ateliers, discussions, contes, concerts,... INFOS PRATIQUES : rdv à 11h à la gare de Floreffe (105 rue Céléstin Hastir, 5150 Floreffe) rdv dès 12h30 devant le siège de la SOGESA (1, rue du Chenet 5150 Floreffe) Paysan·ne·s, citoyen·ne·s, défenseurs·euses de la terre nourricière,... affûtez vos fourches et préparez-vous pour la révolte Envie d’en savoir + sur le sujet ? Participez à la conférence « Société de gestion : l’arme des grands propriétaires terriens contre les agriculteur·ice·s » le jeudi 18 mars à 19h30 à l’UNamur (Faculté de Droit - auditoire D02). Échanges prévu avec Tchak, Terre-en-vue, PDG et la FUGEA. Info et inscription (gratuit) → 5827 Envie de donner un coup de main ? Devenez bénévoles le jour-j (steward·e·s, (dé)montage,...). Inscription via ce formulaire → https://urlr.me/csW3K8

L’Actu des Oublié.es • Saison V • Episode 9 • Serbie : Odgovornost
Tous les mois, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. En mars, cap sur la Serbie ! Quatre mois désormais que la Serbie s’est levée et que toutes les tentatives du pouvoir pour faire retomber la vague ont échoué. Depuis la fin des années 90 et la chute de Milosevic, le pays n’avait plus connu tel soulèvement. Un ras-le-bol qui naît d’une accumulation des luttes et des ressentiments envers un régime dépassé, corrompu, et prêt à vendre le pays aux investisseurs et multinationales au détriment des Serbes. Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici ! MEDIAS Radio 021 Télévision N1 Balkan Insight Left East Masina European Western Balkans Le Courrier des Balkans L’Humanité, interview de Aleksandar Matković Mediapart Carte interactive des protestations : Kundana Protest .rs DOUBLAGE Théo et Marylou MUSIQUE 1’15 Legend Sayz x Goldie – Ulica 18’37 Lil Plane – Boje 26’37 Pretty Loud – Ravnopravno VISUEL La Paume ensanglantée, symbole du mouvement

[Discussion] Sociétés de gestion : l’arme des grands propriétaires terriens contre les agriculteurices
Pour maximiser les rendements financiers de leurs terres, les propriétaires terriens recourent à des sociétés de gestion pour contourner le bail à ferme et capter les aides publiques de la PAC... Pour en savoir plus sur ces acteurs qui précarisent les agriculteurs·rices, le RéSAP t’invite à sa conférence « Sociétés de gestion : l’arme des grands propriétaires terriens contre les agriculteurs·rices » le mardi 18 mars à Namur. Difficultés de transmission des fermes, impossibilité de se lancer en agriculture, spéculation dérégulée : le prix des terres est au carrefour des problèmes de l’agriculture paysanne et familiale en Belgique. Pour limiter les dégâts, le bail à ferme garantit aux agriculteurs·rices une location long terme et abordable des terres… ...MAIS ce système est également mis en péril par de puissants appétits financiers. Par l’intermédiaire de sociétés de gestion, les grands propriétaires terriens contournent le bail à ferme, pour maximiser les rendements financiers, tout en captant les aides de la PAC, pourtant destinée aux producteurs·rices. Ces acteurs sont rarement dénoncés, car la situation de dépendance dans laquelle se trouvent les agriculteurs·rices les empêche de parler. Dans le cadre de la Journée Internationale des Luttes Paysannes, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RéSAP) t’invite à un moment d’échange afin de mettre en lumière cette problématique. Mieux comprendre les sociétés de gestion, leurs impacts et les alternatives avec l’apport d’intervenant·e·s. PROGRAMME : 19h30 : accueil et introduction 20h : intervention de Yves Raisière (rédacteur en chef de Tchack), Zoé Gallez (coordinatrice de Terre en vue), Yesha Ramos (activiste de défense des droits communautés rurales aux Philippines), un·e membre de la FUGEA 21h : questions-réponses MODALITÉS : mardi 18 mars à 19h30 UNamur - Faculté de Droit - auditoire D02 (rue Grandgagnage 6, 5000 Namur) gratuit, réservation via https://forms.gle/VZASXs8wBjSJHpPr5 Conférence organisée en amont de la Journée Internationale des Luttes Paysannes qui se déroulera le 12 avril à Floreffe. Plus d’info sur cette journée de mobilisation à venir sur https://luttespaysannes.be

Comprendre l’accord du gouvernement Arizona
Après sept mois de négociations, le gouvernement Arizona (N-VA, MR, Engagés, CD&V et Vooruit) a conclu un accord ce vendredi 31 janvier 2025. La Ligue des droits humains dénonce un « recul alarmant des droits fondamentaux » et un « tournant sécuritaire inquiétant ». L’accord est signé, cela signifie qu’il sert de guide et d’objectif pour le gouvernement durant les 5 prochaines années ; les mesures ne sont pas encore votées au parlement. Tour d’horizon des mesures fascisantes qui traversent l’accord. Tournant sécuritaire • Plus de moyens pour la police : fusion et refinancement des polices locales, y compris les six zones de Bruxelles, avec une présence accrue dans certains lieux comme les gares. • Déploiement de la reconnaissance faciale, malgré son inefficacité contre la criminalité et son impact sur les inégalités sociales. • Renforcement des pouvoirs répressifs : fouilles préventives, facilitation et augmentation des SAC (amendes qui ne passent pas par la justice), transactions pénales immédiates : les policiers peuvent proposer à des voleurs de vélos, des détenteurs de drogues ou d’armes, d’échapper à la justice moyennant le paiement immédiat d’une amende. Ces transactions, décidées sans base légale claire, inquiètent les défenseurs des droits humains, et des avocat·es qui y voient une nouvelle attaque contre l’État de droit. • Restriction du droit de grève : la protection juridique des syndicats ne s’appliquera qu’aux manifestations et grèves annoncées à l’avance. • Loi anti-manifestation : possibilité pour un juge d’interdire à une personne de participer à des actions collectives pendant plusieurs années. Cette idée reflète la loi anti-casseur qui avait poussé le monde syndical a une forte mobilisation. • Augmentation des places en prison : en en construisant des nouvelles, ou en louant des prisons à l’étranger pour les détenu·es sans titre de séjour. Augmentation du budget consacré à l’armement : en 2025, 1,39 % du PIB (7,34 milliards d’euros) sera consacré à l’armement, avec un objectif de 2 % en 2029 (11,57 milliards). Cela signifie 4,23 milliards supplémentaires pour des tanks et des obus, au détriment des pensions et de la sécurité sociale. Aucune mesure concrète n’est prévue contre les violences policières et le profilage racial, malgré de nombreux décès liés aux interventions d’agent·es. La priorité reste le maintien de l’ordre, au détriment des droits humains. Une lettre ouverte de l’Observatoire International des Prisons dénonce les violations des droits fondamentaux des détenus avec ces mesures, violations déjà en cours notamment à cause d’une surpopulation carcérale critique. Il a été démontré que l’augmentation du nombre de prisonnier·ères découle de l’insécurité économique et de politiques répressives, et non d’une hausse de la criminalité qui, elle, est en baisse ces dernières années. L’État belge fait le choix d’investir massivement dans la construction de nouvelles prisons, ultime maillon de (...)

[France] LGV Bordeaux-Toulouse, ZAD évacuée
Les forces de l’ordre ont débarqué ce matin pour évacuer une nouvelle fois les militants écologistes opposés à la LGV ( Ligne à Grande Vitesse ) Bordeaux-Toulouse. C’est la deuxième évacuation en moins de 15 jours, la « guinguette vaillante » avait déjà été démantelée le 22 janvier, une douzaine de militants avaient alors été placés en garde à vue. Ce matin, la police, accompagnés de la CNAMO (cellule nationale d’appui à la mobilité) brigade spécialisée dans l’expulsion des ZAD et dans le dégagement d’obstacles complexes, sont intervenus pour enlever les installations au sol et en hauteur, dans les arbres. Ils ont délogé ceux qui s’étaient réfugiés dans des cabanes et tenté de dénicher « les écureuils », militants perchés. Depuis le 30 août 2024, cette ZAD résiste sur un triangle boisé coincé entre le canal latéral de la Garonne, les voies ferrées et les travaux préparatoires. Les militants dénoncent un projet absurde, destructeur de terres agricoles et de biodiversité. Trois personnes ont été interpellées lors de l’intervention de la gendarmerie.