Bruxelles

16 juin - 19h00 - L’Antenne Noire

[Projection] One. Two. Three - avec Vincent Meessen

Ce lundi 16 juin, l’assemblée de lutte en solidarité avec le Congo vous invite à une projection de One.Two.Three, un incroyable film qui explore la participation méconnue de révolutionnaires congolais au mouvement de l’Internationale situationniste en mai 68. Le film sera suivi d’une discussion avec son réalisateur Vincent Meessen. Rendez-vous à 19h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1, 1000 BXL) ! « Un spectre hante le monde : l’Internationale situationniste ». C’est par cette allusion à la première phrase du Manifeste du parti communiste que l’Internationale situationniste, mouvement révolutionnaire et dernier mouvement international d’avant-garde de la modernité occidentale, s’est inscrite de manière provocante dans l’histoire à venir. L’Internationale situationniste a laissé une empreinte aussi radicale qu’indélébile sur le monde des idées et des formes. Elle a fondamentalement changé la compréhension de la relation entre l’art, la politique et la vie quotidienne, par son rôle instrumental et décisif lors des événements de mai 68, et par sa critique et son détournement des formes du spectacle marchand. Honni, l’art a été sa première cible, et nous savons que depuis lors, les artistes ont continué à débattre et à se battre avec cet héritage critique. Dans One.Two.Three, Vincent Meessen commence par contourner le piège de la mythologie situationniste, qui consacre Guy Debord comme héros et épicentre d’une révolution. Au contraire, l’ouvrage revisite une partie de l’histoire de ce mouvement qui avait été ignorée jusqu’alors. Le point de départ est la découverte, dans les archives du situationniste belge Raoul Vaneigem, des paroles d’un chant contestataire que le situationniste congolais Joseph Mbelolo Ya Mpiku avait composée en mai 1968. En collaboration avec Mbelolo et de jeunes musiciennes de Kinshasa, du producteur musical Vincent Kenis (Congotronics), Meessen a produit une nouvelle interprétation de la chanson. La représentation cinématographique fragmentée de l’œuvre offre une traduction spatiale de cet arrangement collectif de subjectivités. Le labyrinthe multicolore d’Un Deux Trois, le club de rumba qui a abrité le célèbre orchestre OK Jazz de Franco Luambo, figure emblématique de la modernité artistique au Congo, offre un cadre idéal pour une dérive musicale. Sur fond de rumba congolaise, genre populaire et hybride par excellence, d’architecture vernaculaire menacée et de rhétorique révolutionnaire du passé, le film met en musique le récit de rencontres inattendues et l’une des formes qui en est issue : la chanson de Mbelolo. Transformé en espace expérimental par des musiciennes qui, au fil de leurs pérégrinations, tentent de s’accorder les unes aux autres, le club devient une chambre d’écho des impasses de l’histoire et des promesses inachevées de la théorie révolutionnaire. Et tandis que Mbelolo Ya Mpiku redécouvre la chanson qu’il avait perdue, des soulèvements populaires éclatent à Kinshasa juste à l’extérieur des murs...

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Arts / Créations

Rivière De Feu – Soirée De Soutien À L’association Chardons Bleus

“Rivière de Feu” est une performance artistique et militante née du vécu de Rosa Yeshe et Ricardo Mendes, demi-frère et demi-sœur, tous deux survivants de la dérive sectaire belge Ogyen Kunzang Choling (OKC), fondée par le pédocriminel Robert Spatz. Rosa Yeshe est née au sein de la communauté Ogyen Kunzang Choling (OKC), une dérive sectaire bouddhiste tibétaine fondée par le belge Robert Spatz alias Lama Kunzang. Élevée dans le Château de Soleil, au cœur des Alpes de Haute Provence, elle grandit dans un monde clos, bercée par les dogmes et l’endoctrinement. Physiquement sortie de l’OKC en 2016, elle comprend que la véritable libération est intérieure. Anxiété, dissociation, douleurs diffuses : les séquelles d’un traumatisme complexe de développement s’expriment dans son corps. Rosa entame alors un long chemin de reconstruction, explore les théories du traumatisme, et trouve dans l’art-thérapie une voie de transformation. RIVIÈRE DE FEU est le fruit de ce processus : une performance poétique et sensorielle où mots, images et sons tissent le récit d’une guérison en cours, d’une psyché qui recolle ses morceaux. C’est un acte de mémoire, un cri intime devenu acte artistique et politique. Une invitation à écouter, comprendre et réparer. En ouverture, Ricardo Mendes, demi-frère de Rosa et figure centrale de la lutte pour la justice des victimes de l’OKC, apporte un éclairage essentiel. Son témoignage revient sur l’enfance brisée, les procédures judiciaires en Belgique (condamnation de Spatz en 2022) et l’instruction ouverte en France. Cofondateur de l’initiative de Justice OKCinfo et de l’association Chardons Bleus, il agit pour que plus jamais l’impunité ne triomphe du silence des victimes. Contexte : Video, Podcast, Documentaire sur le site de l’association des parties civiles https://chardonsbleus.org/actualites/ Programme 19h30 – Ouverture des portes 20h – Projection & témoignage : OKC, dérives sectaires et justice – avec Ricardo Mendes 21h – Performance de Rosa Yéshé et musique live de Banal Entrée : prix libre et conscient L’entièreté des fonds seront versés à l’association pour aider les victimes dans leur quête de justice Lieu aux Ateliers MOMMEN Rue de la Charité 37, 1210 Saint-Josse-ten-Noode

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Santé / Soins

Marche Explusion chômage Ixelles-Etterbeek Werkloosheid uitsluiting mars

ACTE 2 Ce mardi 3 juin, marchons contre les exclusions du chômage ! Op dinsdag 3 juni : mars tegen de uitsluiting van werklozen ! Toutes et tous concerné⸱es ! De 17 à 77 ans ! Alle betrokkenen ! Van 17 tot 77 jaar oud ! Quel impact entraînera la mesure-phare du gouvernement Arizona ? Venez écouter les personnes concernées et les échos du terrain ce 3 juin. Le gouvernement fédéral souhaite limiter les allocations de chômage dans le temps avec un maximum de deux ans et ce, seulement pour ceux et celles qui ont déjà au moins travaillé cinq ans. Selon l’ONEM, 100.000 à 320.000 personnes au minimum sont concernées. Résultats ? Une perte de droit à l’assurance chômage pour de nombreuses personnes qui ont pourtant cotisé et se retrouvant avec un grand risque d’appauvrissement. En effet, beaucoup devront compter sur la solidarité familiale, n’ayant plus assez de ressources. Pour celles et ceux qui sont dans les conditions, on s’attend à une arrivée massive de personnes qui émargeront aux CPAS, déjà exsangues. Or, l’accompagnement des demandeur·euses d’emploi n’est pas leur mission première. Cette mesure aura aussi des conséquences importantes sur les services publics d’accompagnement des personnes en recherche d’emploi (ONEM, Actiris, VDAB, Forem) et associatifs (missions locales, alphabétisation, formation). Et cela touchera autant les personnes bénéficiaires de ces services que celles qui y sont employées. Enfin, on peut aussi imaginer qu’une bonne partie des personnes ciblées par cette mesure disparaîtront des radars… Contact : desc@liguedh.be Infos pratiques (Nous sommes en attente d’un accord de la police pour trajet) : 9:30 : Place Fernand Cocq 11:30 CPAS Ixelles 13:00 CPAS Etterbeek À l’initiative de la Ligue des droits humains, du Collectif Solidarité Contre l’Exclusion et des syndicats avec... : SAAMO Brussel, Fédération des Services Sociaux, Lire et Écrire Bruxelles, FeBISP (Fédération bruxelloise des Organismes d’Insertion Socioprofessionnelle), les réseaux francophone et néerlandophone de lutte contre la pauvreté Brussels Platform Armoede & Forum - Bruxelles contre les inégalités, CBCS, Commune colère, Actrices et Acteurs des Temps Présents, FEWASC (Fédération Wallonne des Assistants Sociaux des Cpas), CGSP ALR Ixelles et Etterbeek, CGSP ACOD ALR LRB, FGTB ABVV Bxl, CSC Bruxelles - ACV Brussel, Comité des Travailleurs.es Sans-Emploi de la CSC Bruxelles, CSC Ixelles, FGTB Etterbeek, CSC culture, MOC Bruxelles…Laten we deze dinsdag 3 juni een mars houden tegen de uitsluiting van werklozen ! Welke gevolgen zullen de voornaamste beperkende maatregelen van de Arizonaregering hebben ? Kom op 3 juni luisteren naar getroffenen en mensen op de grond. De federale regering wil de werkloosheidsuitkering beperken tot maximaal twee jaar, en alleen voor mensen die al minstens vijf jaar hebben gewerkt. Volgens de RVA zal dit minstens 100.000 tot 320.000 mensen treffen. Wat zijn de gevolgen ? Met het verlies...

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Santé / Soins

Des prisonniers sont toujours incarcérés à Saint-Gilles malgré des conditions de détention inhumaines

En avril dernier, le gouvernement fédéral faisait le choix de continuer à incarcérer des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles afin de faire face à la surpopulation carcérale des prisons belges. Pourtant, le site carcéral saint-gillois est fréquemment pointé du doigt pour ses conditions de vie jugées inhumaines. Malgré d’innombrables alertes à ce sujet et le fait que la date de fermeture de la prison de Saint-Gilles soit repoussée chaque année depuis dix ans, l’incarcération de prisonniers sur ce site carcéral n’est donc pas près de se finir. Cet énième prolongement de l’activité de la prison de Saint-Gilles a été mis en place par la ministre de la Justice Annelies Verlinden, qui avait présenté le 15 avril dernier une note pour faire face à la surpopulation carcérale. Notons que la population carcérale moyenne en Belgique est estimée à 116,6 %, soit 16,6 % de plus que la capacité maximale des sites carcéraux. Cette note, une fois validée par le gouvernement fédéral, a permis à l’activité du site carcéral saint-gillois d’être une nouvelle fois prolongée. Pourtant, deux mois plus tôt, la Cour d’appel de Bruxelles condamnait encore une fois l’Etat belge pour traitement inhumain et dégradant des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles. Statistiques surpopulation carcérale Voici un tableau qui dresse l’état de surpopulation des prisons belges les plus touchées par ce phénomène. L’indice de « 100 % » signifie que la totalité de la capacité d’une prison est occupée. Ainsi, avec un indice de 153,1% , un site carcéral comme celui de dinant dépasse de moitié sa capacité maximale. La surpopulation de sites carcéraux est une problématique grave étant donné qu’elle réduit drastiquement la qualité vie ainsi que le suivi personnel et psychologique des prisonniers concernés. Les mesures d’urgence de cette note sont valables pendant une période de maximum 5 ans. Bien que cette période de 5 ans puisse être raccourcie par un arrêté royal délibéré en Conseil des ministres dans le cas où une évaluation que le taux de surpopulation aurait suffisamment diminué, il serait d’un autre côté probable que la prison de Saint-Gilles soit encore en activité durant l’entièreté de cette période. Pourtant, le site carcéral saint-gillois est en état d’insalubrité très avancée et nécessite d’importants travaux de rénovation. Ce n’est pas la première fois que cette prison est pointée du doigt pour ses conditions de vie particulièrement inhumaines. En décembre dernier, le chanteur Jonas Gomes lançait l’alerte sur son compte Instagram. Après avoir donné un concert à des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles, il a observé les conditions de vie atroces dans lesquelles les prisonniers y sont incarcérés. Dans une tribune publiée sur Instagram, le chanteur fait référence à des cellules sans fenêtres qui sont à la fois étouffantes en été et glacées en hivers, à une hygiène désastreuse : « Les prisonniers n’ont accès qu’à une ou deux douches par semaine et (...)

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Guerre / Antimilitarisme

L’industrie de la surveillance israélienne, les flics et nous

À travers l’Europe, en particulier en Allemagne et en France, la répression s’est intensifiée depuis le 7 octobre : interdictions de manifestation, dissolution de collectifs ou encore perquisitions anti-terroristes. Si la situation est moins critique en Belgique, la pression s’intensifie contre certains collectifs, avec notamment des perquisitions et une procédure pour retirer les droits de séjour de militant·es propalestinien·nes. N’attendons pas que la répression s’abatte de plein fouet avant de prendre des mesures. Un point souvent mis sur le côté par les collectifs en lutte est la sécurité numérique, par manque de temps, d’énergie ou de connaissances. Une culture de la sécurité et une compréhension des outils informatiques peuvent contribuer à empêcher les forces de répression de connaître nos activités, mais aussi nos vies, nos relations, etc. Ces connaissances constituent un avantage considérable qu’auront nos adversaires pour identifier les suspects et mener une surveillance ciblée. De plus, nous avons vu émerger ces dix dernières années un marché mondial de logiciels espions prêts à l’emploi (Pegasus, Predator, etc.) qui permettent aux gouvernements de surveiller leurs citoyen·nes et leurs adversaires étrangers, et ce plus facilement qu’à l’époque où ce travail nécessitait des compétences techniques poussées. Les entreprises israéliennes occupent une place prédominante dans ce marché. Nous proposons donc d’explorer les liens entre ces entreprises, les universités, l’armée et les services de renseignements israéliens (Unité 8200). Cette conférence abordera les enjeux liés aux smartphones et à la surveillance. Nous aborderons également différentes stratégies de réduction des risques qui permettent de complexifier le travail de la police et ainsi de mieux nous protéger. En espérant vous voir nombreux et nombreuses ! Conférence co-organisée par JOC Bruxelles et TechnopoliceBXL Mercredi 4 juin, à 19h Rue d’Anderlecht 4, 1000 Bruxelles

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Racismes / Colonialismes

Expulsion à Ganshoren : Le communiqué du collectif

Expulsion sans négociations ni solution de relogement à Ganshoren pour plus de 40 enfants et femmes dont certaines enceintes, tous et toutes traumatisés. l’Etat belge et sa politique de non accueil continue d’abandonner les sans-papiers, les demandeurs d’asile et toutes les personnes précarisées par un système sans foi ni droits. Hier soir, la commune dite hospitalière de Ganshoren a connu uns scène choquante : un déploiement policier massif chiens, flashballs (lanceurs de balles de « défense », sirènes hurlantes et autres pratiques d’intimidation et d’humiliation) pour expulser une quantaine de personnes occupant pacifiquement un bâtiment vide. Un home Parmi qui accueillait des personnes en fin de vie repris il y a quelques jours par des personnes cherchent une vie digne. Des enfants en bas âges, des femmes enceintes,.des familles entières remises à la rue, ou vers des conditions de violences et d’exploitation. Leur seul crime ? ne pas avoir les « bons » papiers dans un pays où la simplification administrative prive des milliers de gens avec et sans papiers à avoir recours aux droits fondamentaux. Ce spectacle d’intimidation digne d’un scénario de guerre a profondément marqué les plus vulnérables. Des enfants terrorisés.Des femmes enceintes paniquées. Des nuits d’ angoisse suivront encore longtemps. A quel moment les Belges avec papiers, qu’ils soient nés en belgique ou ailleurs, ont accepté que la peur remplace l accueil qui est un droit international bafoué en belgique. L expulsion brutale ET immédiate est elle une réponse aux détresses ? La politique de déni dans cette expulsion menée hier par le bourgmestre « engagé » et son corps de pomice armé à Ganshoren s’inscrit dans une longue série d’ épreuves et de déshumanisation et criminalisation des personnes sans-papiers renforcée par le nouveau Gouvernement fédéral Arizona, nom d’un état des États-Unis dont la peine de mort et le désert sont les symboles. Hier les sans-papiers ont perdu la bataille mais pas la guerre nous resterons debout et nous nous battrons jusqu’au bout pour l’acquisition de nos droits élémentaires que tout être humain a droit : à savoir se loger, se nourrir, travailler, se soigner, s éduquer et protéger ses enfants et sa famille et circuler librement. Nous demandons aux autorités communales, de la majorité et de l’opposition à engager une réflexion et une action concrète en vue de mériter son label hospitalier et de rappeler au bourgmestre sa parole lors de son investiture : ne laisser personne de côté, encore moins les personnes en détresse. Il est temps d’user des mots avec les actes. Fait à Bruxelles par les responsables des collectifs organisés sans papiers

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Histoire / Archives

Cinémardi Collectives Screenings - Coconut Head Generation

SE RÉUNIR, DÉPLACER SON REGARD, SE RENCONTRER Coconut Head Generation de Alain Kassanda, 2023, Nigeria, 89min La prochaine séance Cinémardi aura lieu mercredi 4 juin à 19h30 à BOSCH Tanneurs (116 rue des Tanneurs, 1000 Bruxelles) Au programme : Coconut Head Generation de Alain Kassanda, 2023, Nigeria, 89min : Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne université du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique  Alors que les étudiants regardent des films de Med Hondo, de Mahamat Saleh Haroun ou de John Akomfrah, ils deviennent les personnages d’un film de lutte. Le film les regarde s’ouvrir au réel et devenir les acteurs et les actrices d’un changement. Face au monde qui se transforme trop lentement, face à son histoire et ses violences - Clemence Arrivé Alain Kassanda est un réalisateur d’origine congolaise qui à vécu à Ibadan au sud-ouest du Nigéria, de 2015 à 2019. Il a réalisé Trouble Sleep et Colette et Justin avant Coconut Head Génération Nous tenons à remercier chaleureusement l’équipe du ciné-club La Jetée pour nous avoir fait découvrir ce beau film ! La projection sera suivie d’une discussion et d’un repas préparé par Emily ! L’entrée est à prix libre pour supporter les prochains films ! Nous vous attendons nombreux.ses  Merci de partager, À mercredi !

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Extrême-droite / Antifascisme

Soft Errors // Tiny Frictions

NL // We wilden deze actie niet delen. Onze eerste reactie was : hij is mislukt. We hadden te weinig verf. Stonden daarboven bijna een uur te wachten, terwijl er politiepaarden hun pauze namen onder onze neuzen. De walkie-talkies pikten alleen flikken op en niet de anderen van onze affiniteitsgroep die beneden op de uitkijk stonden. Ergens bleef de fles water die diende als gewicht steken en we waren al beneden toen we het doorhadden. Zwart en groen op blauw zijn toch niet zo zichtbaar als we dachten. We vergaten ook een zaklamp en liepen in het donker over de trappen tot de zevende verdieping. Hoe ga je zo’n gigantisch object te lijf, dat letterlijk zo enorm is dat alles erin lijkt te verdwijnen in het niets ? Tegelijkertijd bracht het ons als affiniteitsgroep dichter bij elkaar. Hadden we lol, zeker gemengd met alle gifgassen van de spuitbussen. Vervulde het ons met verlangen naar meer, nog meer directe acties samen. Lukte het ons een barrière door te zagen. Onze stress te co-reguleren. Strategieën uit te proberen en verder te trainen. Elkaar te vertrouwen, ook al konden we niet communiceren. Weten we nu dat wit op blauw een super idee is en je beter spuitverf gebruikt dan lak. Wat zou ‘niet gelukt’ in deze context dan meten ? Inderdaad, voor de voorbereidingstijd die het ons kostte en de zichtbaarheid van de actie is een gevoel van mislukking in een logica van productiviteit toepasselijk. Het bracht ons dichter bij elkaar en het enthousiasme voor deze actie voedde ons verlangen naar meer. Vandaar dat we het hier schrijven. Maar zeker ook omdat deze draak, dit gigantische object, dat de openbare ruimte symbolisch bezet en onze mentale ruimtes inneemt, door anderen aangevallen kan worden. Het jachtseizoen is geopend ! We willen er graag over lezen, welke fantasieën ze met ons willen delen. Omdat het bedenken, delen en inbeelden van directe acties hot is. <3 1312 FR// Nous ne voulions pas partager cette action. Notre première réaction a été : elle etait raté. Nous avions trop peu de peinture. Nous avons attendu là-haut presque une heure, tandis que des chevaux de police prenaient leur pause sous nos yeux. Les talkies-walkies ne captaient que les flics et pas les autres de notre groupe d’affinité qui étaient en bas en guet. Quelque part, la bouteille d’eau qui servait de poids s’est coincée et nous étions déjà en bas quand nous nous en sommes rendu compte. Le noir et le vert sur le bleu ne sont pas si visibles que nous le pensions. Nous avons aussi oublié une lampe de poche et avons descendu les escaliers dans l’obscurité jusqu’au septième étage. Comment s’attaquer à un objet aussi gigantesque, qui est littéralement si énorme que tout semble disparaître dans le néant ? En même temps, cela nous a rapprochés en tant que groupe d’affinité. Nous avons eu du plaisir, certainement mélangé avec tous les gaz toxiques des bombes de peinture. Cela nous a remplis de désirs de plus, encore plus d’actions directes ensemble....

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Médias

Mort d’un homme dans les Marolles : récit médiatique à sens unique

Dans la nuit de dimanche à lundi 12 mai, Christophe Amine Chollet est mort à Bruxelles, dans les Marolles, après avoir été percuté par une camionnette de police. Les secours sont arrivés mais n’ont pas pu le réanimer. Un autre passager a été blessé. Dès le lendemain, la plupart des médias ont publié plusieurs articles en reprenant principalement les informations du parquet. On y lit que le » scooter » aurait « refusé la priorité de droite » et que le véhicule de police ne roulait « pas à une vitesse excessive« . Le mot « malencontreusement » est utilisé pour qualifier la collision. On précise aussi que le scooter pourrait avoir été « volé » et « débridé« . On parle de « scootériste » pour désigner la victime, on ne cite pas son nom … Le vendredi 23 mai, on apprend que le conducteur de la camionnette de police roulait sans permis depuis deux ans. Malgré cela, la majorité des articles continue d’orienter le récit vers une mise en cause de la victime, insistant sur le supposé caractère « suspect » du véhicule, et minimisant la responsabilité policière. Le fait qu’un agent de l’État, au volant sans permis, ait percuté un homme qui ne représentait aucun danger, est relégué à l’arrière-plan. La victime est déjà désignée responsable, avant même que l’enquête ne soit menée à son terme. Qui raconte les morts que l’État provoque ? La manière dont les médias ont repris quasiment mot pour mot le communiqué du parquet, sans aucune distance critique avec le narratif policier, sans même essayer de donner une voix aux proches, aux témoins, aux habitant·es du quartier est frappante … Dans ces médias, l’homme décédé n’a pas de nom, pas de visage, pas d’histoire. Il est réduit à un engin motorisé. Le fait qu’il ait été tué par un véhicule de police, qui plus est conduit par un agent sans permis, est omis ou relégué au second plan, présenté comme un détail technique. Et pourtant, on parle ici d’un drame, de la mort de Christophe Amine Chollet, père de famille, percuté par un véhicule de l’État. D’après les médias et pour le parquet : il n’y avait pas de poursuite, pas d’excès de vitesse, juste une « collision malheureuse« . Pourtant, des riverain·es habitant la rue ou s’est produit l’accident témoignent d’une voiture qui roulait à grande vitesse sans sirène au moment des faits. Comment, alors, a-t-il été possible pour les médias de ne pas évoquer la responsabilité policière dans ce drame ? Ce n’est pas la première fois que cela se produit. À chaque mort impliquant la police, un récit politico-médiatique se mets systématiquement en place. On commence par parler de la responsabilité de la victime : délinquance potentielle, véhicule suspect, comportement dangereux. La victime n’est jamais totalement victime, surtout quand elle est racisée, issue d’un quartier populaire. Ce type de traitement médiatique n’est pas seulement froid et déshumanisant, il est aussi complice des crimes commis par la police. Il participe à une culture de l’impunité (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Des milliardaires d’extrême-droite pour le bien commun ?

Ce 4 juin se tient un événement caritatif à Bruxelles : la Nuit du Bien Commun. Concept importé de France, il s’agit d’une soirée où de riches philanthropes se rassemblent pour faire des dons aux associations de leur choix, via le Fonds du Bien Commun. Si l’idée peut paraître louable et innocente, derrière ce Fonds et cette soirée se cachent un projet politique et un rejet du financement public qui posent question. Pierre-Édouard Stérin : milliardaire au service de l’extrême-droite En France, le Fonds du Bien Commun a été créé par le milliardaire cofondateur du groupe Smartbox : Pierre-Édouard Stérin. Exilé fiscal en Belgique, il explique et assume ne pas vouloir donner d’argent à l’État français. En effet, il considère que l’État fait “n’importe quoi” avec ses finances et préfère éviter les impôts, ainsi que consacrer sa fortune et organiser des soirées caritatives pour récolter de l’argent afin de contribuer “au redressement de la France et à la promotion du Christ”. Pour ce faire, Stérin a créé le plan Périclès, avec lequel il veut permettre la victoire politique de la droite et de l’extrême-droite. Il veut moins d’argent pour l’État, mais des centaines de millions d’euros pour son projet réactionnaire. D’autres milliardaires en Belgique La Nuit du Bien Commun qui se tiendra à Bruxelles n’est pas directement organisée par Stérin, mais par quatre riches philanthropes belges qui affirment que le comité bruxellois est “souverain dans la sélection des associations lauréates de la soirée ». Ce comité n’en est pas moins lié au Fonds du Bien Commun français, par son nom et par la reprise directe du concept, sans distance clairement revendiquée par rapport au projet politique réactionnaire de Pierre-Édouard Stérin. L’année dernière, après les révélations des liens du Fonds avec l’extrême-droite, en France et en Belgique, des grands acteurs historiques de la philantropie se sont retirés du comité de la Nuit du Bien Commun, notamment la Fondation Roi Baudoin. La charité au lieu de la solidarité ? Par-delà le projet politique que porte Pierre-Édouard Stérin avec son plan Périclès, le concept-même d’événements comme les Nuits du Bien Commun interroge. En effet, il s’agit de réunions de grandes fortunes qui décident de ce dont la société aurait le plus besoin, en finançant telle ou telle association et pas une autre. En France, les associations financées par le Fonds du Bien Commun sont proches des milieux catholiques intégristes, parfois même de mouvements identitaires. Cela se traduit par exemple par le financement de la lutte contre le droit à l’avortement ou les droits des minorités LGBTQIA+. En Belgique, les liens avec un projet politique réactionnaire de type Périclès sont moins évident mais pourquoi s’associer avec le projet de Stérin ? Plus largement, laisser le financement de luttes sociales aux mains de milliardaires s’inscrit dans le définancement des missions sociales des pouvoirs publics. On ne s’attaque pas aux causes...

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Extrême-droite / Antifascisme

Pétition face à la censure du Brussels Jazz Week-End

Lettre ouverte, en anglais à l’adresse du Lotto Brussels Jazz Weekend et de Philippe Close Open Letter to the Lotto Brussels Jazz Weekend direction and Philippe Close, Bourgmestre of Brussels Last Saturday, May 24th, I was censored for the frst time. Directly by the festival. Indirectly by Mayor Philippe Close. I’m still reeling from the experience, not only because of what happened to me and my band, but because of what it reveals about the state of our cultural sector and our democracies. Let me walk you through what happened. My band bodies was scheduled to play at 18:30 on the Place de la Bourse stage as part of the Lotto Brussels Jazz Weekend. Every day for the past month, people have gathered at Place de la Bourse at 19:00 to protest the ongoing genocide in Palestine, part of a daily movement that’s been happening citywide for over a year and eight months, now centered at Bourse. On the evening before our concert, the activists were invited on stage during another band’s set, with full consent from the musicians, to speak for about ten minutes. According to what I was told by colleagues and the activists themselves, it was peaceful. The only visible stress came from the festival staff backstage. Aware of this context, and of the police violence those same activists had faced during Pride just a week earlier, I decided to invite two of them to participate in our set as guests. We wanted to share the space, which had been temporarily claimed by the festival, in a peaceful, respectful, and transparent way. They reached out to us as well. We shared music they could speak over. The idea was simple : a moment of empathy and humanity. It was important for me to frame their presence as part of my artistic proposition, grant them access to the backstage, to avoid having them labeled as criminal trespassers, as they had been portrayed the evening before. But I was naïve. Naïve to think that City Hall and the police wouldn’t once again frame peaceful presence as a threat to public safety. When I arrived backstage, I requested three extra wristbands : one for a photographer, which was granted, and two for the activists. I said clearly : “I’d like to invite two Palestinian activists to say a few words during our set, as part of my artistic performance.” Within minutes, the festival director arrived, visibly panicked, flanked by two other members of the direction team. Suddenly, me and my band were surrounded by six or seven people, direction, stage managers, and security ; in a small backstage area. The message was clear : if I went through with this, our concert would be canceled. They spoke of “avoiding disruption,” “losing control,” and preventing a “protest.” I was told, I quote : “if you give them a finger, they take your arm.” “Doing this could ruin your career.” “Yesterday’s artist had a terrible time, the activists took over the stage.” I later learned from that artist that this was false. The festival twisted his...

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Racismes / Colonialismes

Islamophobie : l’État veut cartographier les femmes voilées dans le service public

Ces derniers mois, l’islamophobie s’est banalisée jusque dans les plus hautes sphères politiques en Belgique, alors même que des actes violents d’extrême droite se multiplient. À Bruxelles, une ratonnade menée par des néo-nazis brugeois a failli tourner à l’assassinat raciste. En janvier, un militant d’extrême droite a été condamné pour avoir planifié des attentats contre des mosquées. Il y a quelques mois, le président du 1er parti francophone, le MR, expliquait que l’islamophobie ne devait pas être un délit, que c’était « comme l’arachnophobie« . Dans la foulée, Valérie Glatigny ( MR), ministre de l’Éducation, relançait une polémique raciste montée de toute pièce autour d’un prétendu « radicalisme islamique » qui infiltrerait l’école, en s’appuyant sur des chiffres complètement biaisés. Ces propos ont été dénoncés par les syndicats enseignant·es et contredits par des enquêtes journalistiques, notamment un long article du Soir qui démonte ce fantasme. Mais la dernière offensive islamophobe d’État en date franchit un nouveau cap : fin avril, Vanessa Matz, ministre de l’Action et de la Modernisation publiques (Les Engagé·es), a adressé un courrier aux administrations fédérales leur demandant de recenser « les pratiques actuellement en vigueur […] en matière de port d’uniforme ou de code vestimentaire ». Dans le climat islamophobe actuel, ce langage codé ne trompe personne : il s’agit de cibler, de manière insidieuse, les femmes portant le hijab* dans la fonction publique. Cette démarche s’inscrit dans une logique de fichage, de surveillance, et de mise à l’écart, danger typique d’un racisme institutionnel qui cible les personnes musulmanes ou assimilées comme telles. Face à cette mesure islamophobe, plusieurs collectifs antiracistes ont pris la parole pour dénoncer fermement cette nouvelle attaque contre les droits et libertés des femmes musulmanes : « Nous n’avons pas encore repris notre souffle après les récentes actualités concernant les violences islamophobes à Molenbeek, que nous voilà face à une nouvelle qui glace le sang. » « Une note ministérielle, adressée à différentes instances fédérales, demande de cartographier la présence de femmes musulmanes portant un foulard au sein de la fonction publique. Ce document a été transmis aux hauts fonctionnaires de plusieurs services publics, après plusieurs mois de tentatives pernicieuses mais avortées de mettre les travailleuses concernées à l’écart. » « Cette information est particulièrement inquiétante et confirme le constat dressé par de nombreux expert.e.s et organisations de défense des droits humains : la haine qui resurgit est alimentée par l’action même de nos autorités. » « En octobre 1940, une ordonnance similaire, appliquée au service public belge, imposait le fichage des Juifs sous prétexte qu’ils seraient racialement incompatibles avec les intérêts de l’État et l’exercice des fonctions publiques, qu’ils influenceraient négativement la vie publique et...

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Urbanisme / Transports

Watermael-Boitsfort validera-t-elle aussi les drones de Citymesh ?

Après Bruxelles-Ville, Ixelles et Uccle, c’est ce soir au tour du conseil communal de Watermael-Boitsfort de se prononcer sur l’usage de drones fournis et pilotés par la société Citymesh pour le compte de la police locale. Suite à la lettre adressée par la Ligue des droits humains au conseil d’Ixelles, la proposition a été légèrement modifiée pour limiter l’usage des drones à des “interventions d’urgence, imprévisibles et à caractère exceptionnel”. Cette apparente restriction n’est que de la poudre aux yeux. La police bruxelloise peut en réalité déjà faire appel aux drones de la Police Fédérale pour les situations prévisibles. Par contre, en plus de largement s’asseoir sur le cadre légal minimal, la proposition prévoit toujours que les drones puissent être utilisés pour “prévenir, constater et déceler des infractions ou incivilités” et “rechercher et documenter les crimes, délits et contraventions”. En l’absence de définition claire de ce que seraient des “interventions d’urgence, imprévisibles et à caractère exceptionnel”, on peut se demander si la police n’enverra pas un drone dresser une contravention à une personne prise d’une “urgence”, de nature “imprévisible” qu’elle serait susceptible de vouloir “exceptionnellement” soulager sur la voie publique… Au final, la police locale s’arroge donc le droit de d’utiliser des drones en toutes circonstances. Il faut refuser cette dystopie !

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Arts / Créations

Les mains vides

Lundi 26 mai à 20h, nous accueillons Elio Possoz pour une présentation d’un récit d’anticipation Les mains vides publié aux éditions la Volte, dans la collection EUTOPIA, dédiée aux nouvelles utopies . Dans la seconde moitié du XXIe siècle, le climat s’est déréglé, le pétrole est un souvenir et pourtant, parfois, quand un membre d’un village anarchiste subit une séparation amoureuse, il lui faut bien partir, chercher un autre endroit où passer l’été caniculaire, traverser des lieux où tout le monde ne roule pas tout à fait pareil. Les vagues de canicule arrivent et tu dois quitter ton foyer. Tu as besoin de partir, d’aller voir de l’ailleurs pour réparer ton corazon brisé. Enfourche ton vélo et va, enchaine les kilomètres, quitte tes montagnes à la recherche d’une belle communa pour passer la Torpeur. Rencontre, explore, discute et prends soin. Des autres, du vivant, de toi surtout. Le fol Horhizome est fort et fragile, il relie les anarchies entre elles, qui fleurissent différentes sur leur fondement commun : l’ordre, sans le pouvoir. Roule et traverse, prends garde aux Verticaux, mais nourris-toi de la friction, elle remplira ta carte et tes dessins. Mets l’eau à chauffer, fais tes infusions d’encre. Alors que les utopies s’enclosent souvent dans des îles (des planètes, des tours, des souterrains), les sociétés sont ici pleines de trous, composent avec le voisin, bricolent et font avec. Hommage à Ursula Le Guin, cette eutopie se fait fiction-sacoche, journal de voyage qui tente de se saisir de la crise climatique pour en exprimer un possible désirable, dans une échappée à la fois politique et intime.

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Racismes / Colonialismes

[Spectacle/Discussion] Ouragan, suivi du vis-à-vis « livreurs en lutte »

Théâtre, danse, journalisme et lutte syndicale seront au programme ce vendredi 13 juin au Théâtre des Martyrs pour aborder la thématique des livreurs·euses à vélo. Le vendredi 13 juin à partir de 20h15... Le Théâtre des Martyrs vous invite à vous plonger dans la thématique des livreur·euses à vélo, le temps d’une soirée, au travers d’un spectacle de théâtre-danse et d’une discussion après la représentation. Ouragan Le spectacle nous raconte la nuit d’insomnie d’Abdeslam, livreur de nouilles à vélo. Seul dans son appartement, ce travailleur jetable se confronte à une forme de violence sournoise, celle de la jungle urbaine… Mêlant théâtre et danse, ce personnage se démultiplie en cinq performeurs issus de différents univers artistiques pour aborder avec intelligence et simplicité, les thématiques de racisme, de genre et de consommation sur fond d’injustice sociale. À l’occasion du spectacle Ouragan , nous vous invitons à rester en salle, à l’issue de la représentation, pour discuter de la thématique des livreur·euses à vélo, leurs conditions de travail, leurs vécus et leur lutte avec Ilyas Mettioui (metteur en scène du spectacle), Maxime Kouvaras, réalisateur du documentaire Livrer Bataille (ZIN TV) et un·e représentant·e de La Maison des Livreurs. Livrer Bataille A Bruxelles, Paris, ou Londres, les coursier·ères sont de plus en plus nombreux·ses à livrer des plats à domicile au profit de plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats dans des conditions pourtant de plus en plus précaires et dangereuses. Depuis 2017, des collectifs et des syndicats se mobilisent pour défendre leurs droits, tenir tête à ces multinationales et remettre en question le modèle qu’elles tentent d’imposer. Mais comment s’organiser face au capitalisme de plateformes ? Film disponible ici : https://zintv.org/video/livrer-bataille/ La Maison des Livreurs La Maison des Livreurs est un espace organisé par les livreurs, pour les livreurs. Elle est ouverte pour fournir tous les services utiles aux livreurs·euses et là pour donner tous les conseils et soutiens dont les livreurs·euses ont besoin. Un endroit pour que les livreurs·euses se posent, trouvent des infos, et s’organisent ! Comment y assister ? Le spectacle est en vente au Théâtre des Martyrs. Il y a des réductions pour les seniors, moins de 30 ans, chercheur·euses d’emploi, Tickets article 27... shop.utick.be La rencontre qui suit est gratuite.

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Féminismes / Antipatriarcat

Journée « Faire famille autrement »

La famille se décline sous mille formes ! Venez découvrir, questionner et célébrer la diversité des modèles familiaux. Un moment d’échange et de partage pour mieux comprendre les réalités LGBTQIA+ et les nouvelles configurations familiales. Le 7 juin au DK à Saint-Gilles, nous organisons une journée autour du Faire famille autrement – nous serions ravi·es de vous accueillir pour cette journée qui célèbre les multiples façons de faire famille ! 👉 Bonne nouvelle : la journée sera 100% kids friendly et 100% gratuite 🎉 Voici le programme de la journée : 🕙 10h00 : Accueil 🎬 10h30 - 12h00 Pour les adultes : Projection du documentaire « Ce qui nous lie » de Sonam Larcin Un film touchant sur la parentalité, les liens familiaux et les réalités des couples de même sexe. En parallèle, pour les enfants : 🎞 Projection du film d’animation “Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary” Une belle aventure d’émancipation et de courage, adaptée aux plus jeunes. 🥗 12h00 - 13h30 : Lunch offert Un moment convivial pour se retrouver autour d’un repas. 📚 13h30 - 15h30 : Lectures en famille Animation parents/enfants autour de la littérature jeunesse : Quels modèles familiaux dans les albums jeunesse ? Venez découvrir des histoires qui reflètent et célèbrent la diversité familiale. 💬 16h00 - 17h45 : “La traversée des genres” – Conférence gesticulée de Priscilla Un récit de vie puissant et éclairant sur les genres, les normes et les chemins d’émancipation, suivi d’un moment d’échange. En parallèle, pour les enfants : 🎨 Atelier créatif : “Des familles de toutes les couleurs, je fais mon diorama” Animé par Alejandra Bedon, artiste équatorienne passionnée, cet atelier propose aux enfants de 4 à 11 ans de créer leur propre diorama en utilisant dessin, collage, aquarelle et pop-up. Une activité artistique pleine de couleurs, d’imagination et d’inclusion ! 🌈 Attention, les places sont limitées à 10 enfants. 👉 Inscription - https://forms.office.com/e/w3FwuB4QBj N’hésitez pas à venir en famille – tout a été pensé pour que petits et grands passent une journée inspirante, inclusive et chaleureuse. 💡 Et ce n’est pas tout ! Sofélia, la Fédé militante des Centres de Planning Familial solidaires, viendra présenter un nouvel outil pédagogique autour de la transidentité. Une belle opportunité d’explorer ensemble les enjeux liés aux identités de genre et à l’inclusion. Et le collectif féministe les Sous-Entendu·e·s sera également présent pour vous faire part de leurs projets. Ce collectif engagé milite pour la visibilité des femmes, des personnes non-binaires, trans et agenres à travers des actions, outils et échanges féministes.

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Extrême-droite / Antifascisme

PRIDE VNR 14H place de l’Albertine

LGBTQIA++ and allies, come protest on Saturday 31/05 for an anticapitalist, antiracist and antifascist pride ! Let us take the space and be loud : we are fighting for our rights like our elders did before us, proud and united ! Adelphes et allié-es, retrouvons-nous samedi 31/05 pour un rassemblement des fiertés anticapitaliste, antiraciste et antifasciste ! Prenons la place et parlons fort : mobilisons nous pour nos droits comme nos aîné-es l’ont fait avant nous, fièr-es, solidaires et en colère ! Queers and allies, kom protesteren op zaterdag 31/05 voor een antikapitalistische, antiracistische en antifascistische pride ! THIS IS NOT OUR PRIDE Confronted to the official Pride programmed by the touristic organisation of the city visit.brussels, we queer antifascist assembly of Brussels call out the recuperation of what is historically a riot as well as the lack of transparency of the event. Every year the participation of the police and of political parties including far right parties makes us question the objectives of the Brussels Pride because they clearly concern merchandising and pink washing more than the struggle of the LGBTQIA+ community. REACT IN THE FACE OF EMERGENCY We must unite in the current rise of transphobic moral panic crafted by the far-right and of withdrawal of queer rights in the global North. Between the UK where the supreme court recently passed a transmisogynistic bill defining what it means to be a woman and Hungary where the Pride has simply been banned this year, the ambushes being lead through Grindr and the murders of our trans sisters throughout the globe it is time we raise our voices above the party which the Pride has been reduced to. JOINING FORCE IN OUR STRUGGLES The capitalistic, patriarcal and colonial system divides us, opposes us and seeks to control our bodies to maintain its power. The genocide happening in Palestine, like the violence perpetrated in East Congo are nothing but the result of a society model based off the theft of life and ressources. We demand the self-determination of the people on their land and of individuals on their bodies. We refuse instrumentalisation of our struggles to justify racism and imperialism and we condemn the xenophobic policies of Europe and Belgium which impact LGBTQIA+ migrants among others. We also refuse the antisocial program of the Belgian government which only profits the most wealthy by targeting all the workers and particularly the most precarious ones who are often already victim of oppression. LGBTQIA++ and allies, come protest on Saturday 31/05 for an anticapitalist, antiracist and antifascist pride ! Let us take the space and be loud : we are fighting for our rights like our elders did before us, proud and united ! CETTE PRIDE QUI N’EST PLUS LA NÔTRE Face à la Pride officielle programmée par l’organisme de tourisme visit.brussels, nous AG...

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Santé / Soins

HYPERINSTINCT PRÉSENTE ZAATARIC LIVE + DJ AU GESÙ

HYPERINSTINCT à l’honneur de vous présenter ZAATARIC en live set au Gesù pour une soirée dédiée à la Palestine et la music du moyen orient. La soirée permettra de récolter de l’argent pour la Palestine afin d’y faire rentrer de l’eau et de la nourriture à Gaza. HYPERINSTINCT à l’honneur de vous présenter ZAATARIC en live set au Gesù pour une soirée dédiée à la Palestine et la music du moyen orient. + Soirée avec DJ jusqu’ à 05H La soirée permettra de récolter de l’argent pour la Palestine afin d’y faire rentrer de l’eau et de la nourriture à Gaza. ZAATARIC - oud techno (23H) - Palestine RAFAEL ARAGON - electro syncrétisme (01H30) - Belgique SÃO MUSTAPHA - ELECTRO DABKÉ (03H30) - France Où : Le Gesù - rue Brialmont 11 saint josse Quand : 14/06 Heure : 23H-05H00 Prix : 5euro Présentation « Zaataric est un artiste de musique techno d’origine palestinienne, influencé par son passé chargé d’émotions et de résilience. Formé en musicologie et guitare classique au Conservatoire, il a développé sa maîtrise de la musique électronique en Europe. Son projet artistique fusionne musique traditionnelle et techno, en mettant en avant le oud palestinien. À travers sa musique, il raconte l’histoire de sa terre natale et cherche à redonner une voix à la Palestine sur la scène musicale. Son nom de scène, inspiré du zaatar, symbolise la résistance et la persévérance. » « Zaataric is a techno music artist of Palestinian origin, inspired by a past filled with emotion and resilience. Trained in musicology and classical guitar at the Conservatory, he later deepened his understanding of electronic music in Europe. His artistic project blends traditional and contemporary sounds, fusing the iconic Palestinian oud with hypnotic techno beats. Through his music, he tells the story of his homeland and aims to restore Palestine’s presence in the global music scene. His stage name, inspired by zaatar—wild thyme that grows defiantly in the Palestinian mountains—symbolizes resistance and perseverance. » Chill zone  Expo for Palestine (sur 2 étage) Reconnexion à l’ancestrale  FROM BXL TO GAZA RÉSISTANCE

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28 juin - 09h30 -

Y EN A MARRE !!! - Formation initiale à l’accompagnement administratif avec des personnes sans papiers

Le contexte politique en Belgique inflige aux personnes sans papiers une multitude de conditions administratives et de violences institutionnelles. Le projet Y EN A MARRE (YEAM) est né du constat de la mécanique de découragement et de la nécessité pour les personnes sans papiers de s’organiser elles-mêmes. YEAM propose de mettre en lien un.e membre de la Voix des Sans Papiers de Bruxelles avec une personne soutien pour accompagner et renforcer la personne « sans papiers » dans ses démarches juridiques et administratives ainsi que dans sa trajectoire personnelle vers de meilleures conditions de vie et de réappropriation de ses droits. Dans le cadre de ce projet, la Voix des Sans Papiers de Bruxelles propose une journée et demie de formation initiale basée sur les enjeux suivants : Quelle est l’histoire de la lutte politique des sans-papiers en Belgique ? Qu’est-ce que la Voix des Sans-Papiers ? Le projet YEAM ? Sur quels principes reposent la demande d’asile et de régularisation et comment fonctionnent-elles ? Qu’est qu’un accompagnement YEAM ? Cette formation proposera une méthodologie participative. Les connaissances seront co-construites à partir des pratiques, expériences et témoignages des formateur.rices (sans et avec papiers) et participant.es. Elle entend apporter des outils en termes de savoir-faire et savoir-être et une réflexion sur l’éthique de la relation de soutien aux sans papiers.Objectifs A la fin de la formation, les participant·es auront : une meilleure connaissance de la lutte des personnes sans-papiers, de la Voix des Sans-Papiers et du projet Y EN A MARRE !!! une meilleure connaissance des procédures juridiques en lien avec la demande d’asile et la demande de régularisation ; une meilleure connaissance de ce qu’est un accompagnement et des différentes étapes qui le compose ; pu travailler sur leurs attentes en lien avec le projet Y EN A MARRE et l’accompagnement. Public Cette formation s’adresse à toute personne intéressée par le projet Y EN A MARRE et désireuse d’entamer un accompagnement d’une personne sans-papiers, membre de la Voix des Sans-Papiers. Le groupe est limité à 20 participant.es, sans et avec papiers. Informations pratiques Quand ? Le samedi 28 juin 2025 de 9h30 à 16h30 Le samedi 5 juillet de 10h à 14h30 Où ? Habituellement, elle se déroule à l’occupation de la Voix des sans papiers de Bruxelles à Ixelles - Rue Fritz Toussaint 47, Ixelles - Elle peut également être animée dans l’une des occupations des collectifs sans papiers auto-organisés bruxellois P.A.F : La formation est gratuite, y compris pour le repas et catering proposés par des membres de la Voix des Sans Papiers. Des objets politiques et artistiques créés par des membres du collectif seront présentés et proposés à la vente. Un prix libre et solidaire de participation peut être versé sur le compte du collectif, de manière ponctuelle et/ou récurrente. Si vous n’êtes pas libre à ces dates de formation,...

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