Bruxelles

Racismes / Colonialismes

Exil.s & Création.s - évènement autour de l’éthique de la relation dans les projets arts, socio-culturels avec les Sans papiers

Exil.s & Création.s 2025 invite les Fruits du Baobab au K1 - Kanal-Pompidou, Avenue du Port 1 - 1000 Bruxelles Exil.s & Création.s 2025 invite les Fruits du Baobab au K1 - Kanal-Pompidou, Avenue du Port 1 - 1000 Bruxelles Vendredi 13 juin de 13h30 à 17h30 : demie journée professionnelle autour de la médiation culturelle avec les personnes sans papiers : Pour qui ? Pourquoi ? Par qui ? A quel titre ? Au nom de quoi ? Vendredi 13 juin de 18h à 20h : Vernissage et visite guidée de l’exposition Nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger par la Voix des sans papiers de Bruxelles Samedi 14 juin de 9h15 à 18h : Journée publique Exil.s et Création.s en 2 séquences complémentaires : Panel de la matinée : Sculpter le Droit, de l’interprétation à la réappropriation des droits fondamentaux, quelles marges imaginer, quelles perspectives engager ? Des interventions de juristes et expert·es des droits (de l’image, d’auteurice, culturels, du travail, des étrangers, international) en miroir aux organisations des sans papiers. Panel de l’après-midi : Who cares ? Pratiques de solidarités et d’Ethique de la relation au service de la lutte des sans papiers dans les projets artistiques et socio-culturels. Clôture : Concert dessiné avec les membres de Studio Baraka Grafika et des Voix des Djembés. Les interventions parlent et partent des terrains d’actions et des expériences, l’expertise et les revendications de collectifs sans papiers auto-organisés. Exil.s & Création.s est une plateforme de réflexions, de formations et d’interventions autour de l’éthique de la relation et des bonnes pratiques dans les projets artistiques et socio-culturels avec les personnes sans papiers. Son comité de pilotage comprend des membres de la Voix des sans papiers de Bruxelles, de Liège, du Comité des femmes sans papiers, avec des alliances formalisées avec artistes associé·es, des chercheur·es, des membres d’Ecoles Supérieurs d’Arts (St Luc, Erg, …), de collectifs et d’associations. Avec : Aïsta Bah, Taslim Mamadou Diallo, Thierno Dia, Halidou Ouandaogo, Alberto Tchama, Modou Ndiaye, Henriette Essami-Khaullot, Leticia Assemien, Bintou Touré, Mohammed Traoré, Rosy Maffo, Apollinaire Lessomo, Crecha Gomez, Abdourahmane Pap’ Dieng, Milady Renoir, Aliette Griz, Florence Delhaye, Thisou Dartois, Cécile Thuillier, Cécile Dujardin, Coline Fouquet, Asma Soulista, Hélène Bernard, Romane Armand, Laurence Rassel, Thierry Vanhasselt, Studio Baraka Grafika, Emmanuelle Nizou, la Voix des Djembés, Barbara Mourin, Adèle Belenger, Espace Sémaphore, Et Camille Louis, Léo Manac’h, Marie Moreau, le Bureau des Dépositions, Anna Rispoli, La Candidate, Amoureux Vos Papiers, Y EN A MARRE !!!, Faïza Hirach, IWW Belgium, Virginie Quoidbach, Morgane Degrijse, CESEP, Khalid Chatar, CFS-EP, Hyphen-Ated, Désorceler Frontex, CEC Le Chant des Rues, Rafael Salgado, ITECO, Maaika Santana, Zinneke, Pacôme Béru, Pierre Marchand, Atelier Cartographique, Christel...

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Extrême-droite / Antifascisme

La Belgique autorise à nouveau la livraison d’armes à Israël – Une action de masse organisée !

Alors que ; le génocide du peuple palestinien s’intensifie, que l’armée de l’état coloniale israélien s’applique à détruire toute forme de vie, et toutes les infrastructures permettant la vie à Gaza, que des discussions diplomatiques sont menées par Israël et les Etats-Unis pour déporter un million de palestinien·nes et qu’Israël entend « conquérir toute la bande de Gaza et y rester » : le Conseil d’Etat a autorisé à nouveau le transit d’armes par Belgique pour aller vers Israël. En mai 2024, un arrêté ministériel pris par Elio Di Rupo (PS), interdisait tout transit de matériel militaire par les aéroports wallons (Liège et Charleroi Bruxelles-Sud) à destination d’Israël. Si un génocide est aujourd’hui possible en Palestine, c’est car Israël est soutenu militairement, diplomatiquement, économiquement et logistiquement dans son entreprise d’extermination du peuple palestinien. Par les États-Unis, puis par l’Europe. En effet, les Etats-Unis représentent près de 80% des importations militaires israéliennes.[1] Depuis le début du génocide en octobre 2023, les Etats-Unis ont dépensé 17,9 milliards (d’autres estimations sont un peu plus basses) de dollars en matériel militaire destiné à Israël. [2] Source graphique : https://www.cfr.org/article/us-aid-israel-four-charts#chapter-title-0-4 En ce sens, les états européens – qui eux, acheminent également des armes et possèdent un partenariat économique bilatéral fort avec Israël (l’accord d’association EU – Israël) – et les Etats-Unis sont directement complices du génocide, car ils fournissent les armes dont Israël a besoin. Ces armes transitent majoritairement par voie maritime (avec les compagnies ZIM et Maersk). Mais également via le transport aérien, où Challenge Airlines, un groupe d’entreprises notamment lié à Israël, opérant à Liège, joue un rôle considérable. Challenge Airlines, transporte notamment des pièces et équipements pour les avions (F-16, F-35) qui bombardent en permanence la bande de Gaza. Mais aussi du matériel hautement explosif, des roquettes ainsi que des technologies permettant d’enclencher des bombes sont également acheminés par la compagnie. Selon Vredesactie*, qui a enquêté en profondeur sur Challenge Airlines, les tribunaux belges sont compétents pour poursuivre l’entreprise pour complicité de crime de guerre et contre l’humanité, puisque le matériel militaire qu’elle se charge de livrer à Israël est certainement utilisé dans le génocide à l’heure actuelle. Au moins, 62 vols de Challenge Airlines, ont transporté directement du matériel militaire d’une base américaine à la base Nevatim en Israël. Malgré les mobilisations massives depuis un an et demi partout dans le monde et en particulier en Occident pour rompre tout lien (économique, militaire, diplomatique …) avec Israël, le mouvement propalestinien n’a pas encore réussi à arriver à ses objectifs. Au-delà des déclarations des politiques, le soutien matériel et concret à Israël continue. Le génocide continu....

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Médias

Manifestation du 29 avril contre l’Arizona

Retour sur le bloc Commune Colère à la manifestation du 29 avril à Bruxelles contre l’Arizona et son monde. Lors de cette manifestation, de nombreux collages ont été effectués dans les rues de Bruxelles. Le siège de Vooruit, membre de la coalition Arizona a également été pris pour cible. Commune Colère appelle à se mobiliser en bloc le 22 mai pour la manifestation nationale du secteur non-marchand, voici leur communiqué : « Le 22 mai, les travailleur·euses du non-marchand sont en grève. Et nous serons dans la rue, en bloc, pour dire haut et fort : la vie n’est pas une marchandise ! Pour la première fois, les militant.e.s de Commune Colère de toute la Belgique se regroupent pour former un seul bloc national ! Commune Colère Bruxelles sera donc rejoint par Commune Colère de Liège, Charleroi, Namur et Mons. Un front commun contre la destruction sociale orchestrée par le gouvernement Arizona ! Pourquoi on sera là ? Parce que ce gouvernement prétend qu’il n’a “plus les moyens” de financer les secteurs essentiels… tout en offrant des milliards aux grandes entreprises et en organisant la traque aux malades, aux chômeur·euses, aux précaires, aux migrant.e.s. et aux sans papier. C’est un choix politique. Et nous disons non à cette logique. NON aux politiques antisociales et antiécologiques ! NON à l’austérité, à la flexibilité, à la répression sociale ! OUI à une société du soin, de la solidarité, du commun ! » Manifestation du 29 avril contre l’Arizona Lecture

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Décès de Christophe Amine Chollet dans les Marolles : le policier qui l’a renversé n’avait pas de permis de conduire

Ce matin, l’avocate de la famille de Christophe Amine Chollet nous a révélé que le policier qui l’a mortellement percuté dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 mai roulait sans permis de conduire. Nous avons également reçu des témoignages de riverain.es de la rue Blaes qui confirment le fait que la camionnette de police qui l’a renversé au croisement entre la rue Blaes et la rue des Capucins n’avait pas ses gyrophares allumés. Ces deux éléments mis ensemble renforcent la culpabilité policière dans le cadre de cet énième décès d’une personne au contact de la police à Bruxelles et en Belgique. Le permis de conduire du policier lui avait été retiré après un excès de vitesse en 2023. Le policier, qui avait pourtant l’obligation de repasser son examen de conduite ne l’a jamais fait. Cela fait donc deux ans que cet agent des forces de l’ordre roulait sans permis de conduire en toute impunité. Pourtant, quelques heures après le drame, le parquet assurait que « Selon les premiers éléments de l’enquête, le scooter – refusant la priorité de droite – aurait malencontreusement heurté le véhicule de police »*. Il s’agissait alors de présenter les événements comme un accident maladroit, alors même que l’agent de police roulait sans permis. Comment est-il imaginable qu’un policier, censé représenter « l’ordre et la sécurité », puisse conduire librement sans permis de conduire et percuter une personne innocente jusqu’à la tuer ? Le parquet mène actuellement deux enquêtes distinctes sur cet incident : l’une sur les circonstances précises de l’accident et l’autre sur l’infraction de conduite sans permis commise par l’agent impliqué. Pour les faits de conduite sans permis, l’agent en question a été arrêté et déféré* au parquet. Il devra répondre de ses actes devant le tribunal de police. Suite au décès de Christophe Amine Chollet, Juliette Moreau, l’avocate de sa famille avec qui nous sommes en contact, a adressé un courrier au bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close (PS), ainsi qu’à Michel Goovaerts, chef de corps de la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles, tous deux responsables des forces de l’ordre dans le secteur où le décès s’est produit. Plus d’une semaine après leur avoir écrit, celle-ci n’a toujours pas reçu la moindre réponse ou accusé de réception de leur part. Ce silence prouve encore une fois la déshumanisation politique des victimes de violences policières. Une fois encore, il nous est extrêmement difficile d’imaginer qu’un responsable politique de l’envergure de Philippe Close (PS) ne témoigne pas de l’attention nécessaire envers les proches d’une personne décédée lors d’un contact avec les forces de l’ordre, dont il a la responsabilité politique en tant que bourgmestre de Bruxelles. Une cagnotte a été ouverte pour soutenir financièrement la famille et les proches de la victime après les funérailles qui ont eu lieu mardi dernier et qui ont représenté un coût important pour ses proches. Voici le compte bancaire : BE18...

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Extrême-droite / Antifascisme

[RADIO] Son des prises de paroles et chansons de la manifestation nationale de solidarité avec la Palestine du 11 mai à BXL

"Stop Naqba, stop Génocide" A l’émission Tranche d’anar du mercredi soir 21 mai 2025, on diffusera l’enregistrement son fait par Nicole des prises de paroles et quelques chansons pendant la manifestation « Stop Nakba, Stop Genocide ! » : Manifestation nationale de solidarité avec la Palestine” du dimanche 11 mai 2025 à Bruxelles avec 80.000 manifestantes. Le génocide en cours dans la bande de Gaza depuis plus de 18 mois constitue l’effroyable aboutissement du long processus de dépossession du peuple palestinien. Cette guerre d’extermination que conduit Israël s’inscrit en effet dans la continuité de la Nakba (« catastrophe » en arabe ), lorsqu’en 1948, près de 800 000 Palestinien·es, ont été déplacé·es de force, leurs descendant·es étant encore aujourd’hui privé·es de leur droit au retour. S’en sont suivies 77 années marquées par le colonialisme, l’apartheid, les annexions, la déshumanisation, les privations (dont le blocus de la bande de Gaza) et l’oppression systématique de toutes les composantes du peuple palestinien. Et on terminera avec l’agenda militante de stuut.info. Cette « Nakba continue » et son cortège d’injustices et d’atrocités doit cesser. Alors qu’Israël conduit cette guerre génocidaire en recourant aux méthodes les plus inhumaines, avec notamment le retour de l’usage de la famine contre des populations civiles depuis le rétablissement du blocus humanitaire total depuis le 2 mars dernier, la Belgique ne peut plus se défausser de ses responsabilités. Elle doit contribuer à accroître la pression pour contraindre Israël à se plier à ses obligations internationales et humanitaires ! Depuis le début du génocide en Palestine, des Palestinien·nes organisent quotidiennement des rassemblements à Bruxelles. Majoritairement originaires de Gaza, ces jeunes portent haut la mémoire et le combat de leur peuple et dénoncent, jour après jour, l’horreur qui frappe leur terre d’origine. Face à elles et eux : la violence policière, les arrestations arbitraires et les intimidations s’intensifient. Leur présence se heurte à la répression d’un droit fondamental : celui de manifester. Lors du rassemblement quotidien propalestinien à 19h à la Bourse qui avait lieu en même temps que des concerts dans le cadre de la pride ce samedi passé 17 mai, la police est violemment intervenue. Plusieurs personnes ont été arrêtées pour l’unique motif qu’elles protestaient contre le génocide à Gaza. Parmi elles, des palestiniens qui sont fréquemment sujets à des violences et des intimidations de la part de la de la police. Il y a un appel à venir soutenir les rassemblements qui se tiennent chaque jour à la Bourse de Bruxelles à 19h ! Musiques : "ACAB" Zillakami "Gaza" Keny Arkana Pour plus d’info luttes pour la Palestine : https://stuut.info/+-Palestine-+

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Médias

[Concert] ButterFlai : ácrata folk contra la represión

« Buterflai » présente un concert musical, didactique et artistique qui s’inscrit dans le courant du ácrata folk. Ses paroles abordent des thèmes comme la résistance, la liberté et la critique sociale, en se focalisant sur la lutte contre la répression et l’injustice. Le direct se caractérise par son focus sur la narration et l’utilisation d’instruments acoustiques, créant une ambiance qui invite à la réflexion sur les problèmes sociaux. 3 disques autoédités sont disponibles, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » et des chansons inédites incorporées pour des compilations caritatives. Avec 20 ans de parcours, il vient depuis l’Euskadi [le pays basque] avec un nouveau format accompagné de vidéos avec explications en français et sous-titres en anglais, générant une facilitation de la compréhension du contenu ou de la signification de chaque chanson. « Buterflai » presenta un concierto didáctico, musical y artístico que se identifica con la corriente del folk ácrata. Sus letras suelen abordar temas de resistencia, libertad y crítica social, enfocándose en la lucha contra la represión y la injusticia. El directo se caracteriza por su enfoque en la narrativa y el uso de instrumentos acústicos, creando un ambiente que invita a la reflexión sobre problemas sociales. Tienes 3 discos autoeditados en la calle, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » y canciones inéditas incorporadas para recopilaciones benéficas. Con 20 años de andadura, llega desde Euskadi con un nuevo formato, acompañado de vídeo con explicaciones en Francés y subtítulos en Inglés, generando una facilitación y comprensión del contenido o significado de cada canción.

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Féminismes / Antipatriarcat

[atelier théâtre] EMPOWERMENT QUEER

Envie de créer à plusieur, de rire, d’explorer la scène, d’acquérir encore plus de confiance et de fierté entre des paillettes et de la joie ? Bienvenue à l’atelier théâtre queer ! Do you want to create with others, laugh, explore the stage, and gain even more confidence and pride in the midst of glitter and joy ? Welcome to the queer theater workshop ! Atelier théâtre - S’émanciper par la scène Il s’agit d’un atelier pour débutant·e·s, adressé aux personnes LGBTQIA+, inclusif et adaptable selon les envies et les besoins des participant·e·s. L’animateurice, absolème, explore les univers du théâtre, du cirque et de la danse. Iel aspire à attraper du beau, du rêve et de la douceur. Iel proposera de créer en collectif et de fabriquer des bulles à plusieurs où tout est possible. Cela grâce à de la danse « libre », du drag, des jeux joyeux, des supers exercices de théâtre, des musiques magiques et grâce aux fleurs ! Cet atelier est très flexible et fait pour répondre à vos envie besoins. Par exemple : travailler sur l’expression orale, la voix, l’aisance dans son corps, explorer les passings de genre, le travail de confiance et de présence, la joie et la fluidité... Iel se réjouis déjà fort de créer avec vous ! L’atelier du 5 juin portera sur le corps, se le réapropirer, y être présent.e, et s’y sentir en joie ! Quand ? le jeudi 5 juin, de 18h à 19h30, pendant la permanence bruxelloise de Genres Pluriels ! Où ? Au Centre Communautaire LGBTQIA+ des Grands Carmes, rue des Grands Carmes 22 - 1000 Bruxelles Combien ? À prix libre ! Inscription par mail à absoleme.loroch@outlook.com Theatre workshop - Empowerment through performance This is a workshop for beginners, for LGBTQIA+ people, inclusive and adaptable according to the desires and needs of the participants. The facilitator, absolème, explores the worlds of theatre, circus and dance. They aims to capture the beautiful, the dreamy and the gentle. They will propose collective creation and to create together some spaces where anything is possible. This will be achieved through free dance, drag, joyful games, theater exercises, magical music and flowers ! This workshop is very flexible and designed to meet your needs. For example : working on oral expression, voice, feeling at ease in your body, exploring gender passings, working on confidence and presence, joy and fluidity... They is already excited to create with you ! This workshop will focus on the body, we will explore it, be in it, and have joy with it. When ? thursday 5th of june, 6-7.30pm, during Genres Pluriels’ Brussels office hours ! Where ? Grands Carmes LGBTQIA+ Community Centre, rue des Grands Carmes 22 - 1000 Brussels How much ? Free price ! To register, email absoleme.loroch@outlook.com

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Écologie

[Conférence gesticulée] Manger les riches, et des petits pois

Alimentation de qualité difficilement accessible, normalisation genrée des pratiques alimentaires, disparition des paysan·nes et industrialisation à outrance, alimentation comme vecteur d’engagement et de rencontres culturelles... Que racontent nos histoires personnelles (savoirs chauds) de tous ces sujets ? Quels décodages systémiques et politiques pouvons-nous en faire collectivement ? N’y aurait-il pas matière à s’indigner et à agir collectivement ?! > Conférence gesticulée participative & collective < spéciale alimentation Venez expérimenter un outil d’éducation populaire Co-animé par RdC & Sarah de Laet (Conférencière gesticulante, géographe, et formatrice en éducation populaire) Vendredi 23 mai 18h30 - 21h30 (accueil à partir de 18h) A la Turbean Campus du Solbosch Il ne sagit pas exactement du même format que celui de la conférence gesticulée classique. Le dispositif proposé ici s’inspire de celui élaboré par l’Ardeur : Les Incultes. L’après-midi, des participant·es prépareront des anecdotes et des atterrissages politiques à raconter au public en soirée (vous) qui pourra aussi participer. En passant à la fois par le récit d’expériences vécues et par le décodage politique de ces expériences, c’est tout un système (alimentaire) qui sera dépeint : phénomènes de pouvoir, de dominations, les sources de joies et d’énergies collectives pour se mobiliser etc. >> Inscriptions souhaitées << https://framaforms.org/conference-gesticulee-collective-23052025-18h30-21h30-1743094390

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Extrême-droite / Antifascisme

Une banderole « Stop Arming Israel » déployée sur le musée de l’armée à Bruxelles

Ce jeudi 15 mai, en commémoration de la Nakba, une banderole « Stop Arming Israel » a été déployée sur le musée de l’armée au Cinquantenaire à Bruxelles. https://www.irruption.be/wp-content/uploads/2025/05/250515-irruption-palestine15mai-v1-1080p.mp4 Dans leur communiqué, les activistes écrivent : « Le génocide en cours dans la bande de Gaza depuis plus de 18 mois constitue l’effroyable aboutissement du long processus de dépossession du peuple palestinien. Ce 15 mai commémore les 77 ans de la Nakba, « catastrophe » en arabe, le massacre de 15 palestinien.nes et l’expulsion de 800.000 autres de leurs villes et villages par Israël en 1948. Le même processus se déroule aujourd’hui contre la population de Gaza et de Cisjordanie. Plus de 62 000 personnes ont été assassinées, 85 % de Gaza est en ruine et 2,2 millions de personnes sont affamées. Seule une augmentation massive de la solidarité mondiale avec la lutte du peuple palestinien peut enrayer la machine de mort israélienne ! » « De genocide in Gaza, die al meer dan 18 maanden duurt, past binnen een gruwelijke, langetermijnstrategie van onteigening van de Palestijnse bevolking. Op 15 mei wordt het 77ste jaar sinds de Nakba herdacht, waarbij Israël 15.000 Palestijnen vermoordde en 800.000 Palestijnen verdreef uit hun steden en dorpen. Dit vond plaats in 1948. Dezelfde strategie van onteigening en verdrijving vindt ook vandaag plaats. Zowel in Gaza als in de Westelijke Jordaanoever. Meer dan 62.000 mensen zijn vermoord, 85% van Gaza ligt in puin en 2.2 miljoen mensen in Gaza zijn geconfronteerd met honger. Er is nooit een einde geweest aan de Nakba, maar ook het verzet is nooit verdwenen ! Toch is er dringend behoefte aan een krachtige toename van wereldwijde solidariteit met de strijd van de Palestijnse bevolking. Stop the Israeli death machine ! »

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15 juin - 16h30 - Bruxelles centre

Les inscriptions pour nos balades des statues de juin sont ouvertes !

Elles auront lieu dimanche 15/06 à 16h30 et mercredi 18/06 à 14h30. Les places sont limitées pour assurer un déplacement fluide et une bonne qualité d’écoute, ne tardez pas à vous inscrire ! Ces balades se déroulent à vélo (ou en trottinette), mais pas besoin d’être cycliste quotidien·ne pour nous rejoindre. Le parcours a été pensé pour être accessible, et nous nous adaptons au rythme des participant·es au plaisir de vous retrouver pour ces dernières balades avant l’été ! Suite au succès des années précédentes, la collective Noms Peut-être vous repropose sa balade féministe sur les statues de femmes à Bruxelles pour deux dates C’est à vélo que nous vous amenons découvrir des statues de Bruxelles pour mieux dévoiler les stéréotypes sexistes et les différences de traitement femmes*/hommes qui peuplent les représentations dans l’espace public. Au fur et à mesure de la balade, les statues deviennent autant d’occasions d’aborder des thèmes comme : le rôle des femmes dans la Révolution belge de 1830 ou la 1re guerre mondiale, la représentation de la nudité féminine dans l’art et le male gaze, le travail des femmes des classes populaires, les femmes puissantes à l’époque de Charles-Quint … Lors de cette balade à vélo nous roulerons à une vitesse modérée et nous nous adapterons au rythme des participant·es. Le trajet est facile, les distances courtes et principalement en descente modérée. Pas besoin d’être cycliste au quotidien pour nous rejoindre ! Préviens tes copaines et rejoins-nous avec ton vélo t’approprier différemment la ville et les histoires qu’elle contient ! Rendez-vous le dimanche 15 juin à 16h30 et le mercredi 18 juin à 14h30. Le parcours durera environ 2h. Les balades sont gratuites pour être accessible à toustes, grâce à un subside d’@Equals.Brussels Inscris-toi vite, elles sont rapidement complètes : dimanche 15 juin à 16h30 - inscriptions ici https://forms.gle/GDqRELKvCDNmtdQa7 mercredi 18 juin à 14h30 - inscriptions ici https://forms.gle/hmmsFeV1aXbc9T5p6 Noms Peut-être est une organisation féministe sans but lucratif visant, en Région bruxelloise, à mettre en avant des femmes* d’ici et d’ailleurs, dénoncer l’invisibilité des femmes dans l’espace public et dans l’Histoire et proposer des modèles inspirants à toustes. En plus de la balade des statues, Noms Peut-être a créé et anime une balade féministe à Ixelles, une dans le centre ville et une dans le quartier des Marolles ainsi qu’une balade thématique sur les violences économiques.

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Extrême-droite / Antifascisme

Pride : promesses politiques, climat transphobe et homonationalisme

À l’occasion de la Pride, la question se pose : où en sont vraiment les droits des personnes LGBTQIA+ en Belgique ? Derrière les discours rassurants et les drapeaux arc-en-ciel, analysons les prétendues avancées pour les personnes LGBTQIA+, notamment celles de la nouvelle coalition fédérale signée le 31 janvier 2025 entre la N-VA, le MR, Les Engagés, Vooruit et le CD&V. Un vernis progressiste, mais dans les faits, les droits défendus sont ceux d’une minorité privilégiée : les personnes blanches, belges, cisgenres, de classe moyenne ou supérieure. Pendant ce temps, les autres personnes LGBTQIA+, racisées, trans, non-binaires, migrantes, précaires, restent en marge. Invisibilisées. Ou pire : directement ciblées. Des allures progressistes Certaines mesures de l’accord sont saluées par les associations. L’interdiction des interventions médicales non-urgentes sur les enfants intersexués sans leur consentement est considérée comme une avancée historique en faveur de l’intégrité corporelle. La clarification du cadre légal autour de la gestation pour autrui (GPA), avec un accent sur la protection des personnes porteuses et des enfants, répond à une demande de longue date de la communauté. L’accès à la santé pour les personnes LGBTQIA+ connaît également quelques progrès, notamment avec l’élargissement de la disponibilité de la PrEP, traitement préventif du VIH, et le renforcement de l’accompagnement médical pour les personnes trans, via un meilleur accès aux traitements hormonaux et chirurgicaux, ainsi qu’un soutien psychologique plus adapté. Des oublis révélateurs Mais ces avancées ne sauraient masquer les limites de cet accord. Le texte ne prévoit toujours pas de reconnaissance légale pour les personnes non binaires. Aucune mesure spécifique ne concerne les personnes LGBTQIA+ en situation de demande d’asile et leurs besoins, pourtant particulièrement exposées aux violences, même dans leur parcours administratifs, de demande de personnes réfugiées. La Belgique a déjà été critiquée pour ses procédures d’asile, qui ne prennent pas toujours en compte les besoins spécifiques des personnes réfugiées LGBTQIA+. Les conditions du don de sang restent discriminatoires pour les hommes homosexuels et bisexuels. Par ailleurs, l’intention du gouvernement de réévaluer scientifiquement l’utilisation des bloqueurs hormonaux chez les adolescent·es trans suscite l’inquiétude : les associations rappellent que ces jeunes ont besoin d’un accès rapide à des soins adaptés pour préserver leur santé mentale, et non d’un nouveau délai bureaucratique. La question des moyens financiers alloués à la lutte contre les discriminations alourdit encore le bilan. L’Unia, l’institution interfédérale pour l’égalité, a vu son budget amputé de 25 %, dès l’entrée en vigueur de l’accord de l’Arizona, ce qui affaiblit les mécanismes de protection des personnes LGBTQIA+. Dans le même temps, Unia et l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) tirent la (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Provocations racistes, arrestations violentes et nasse contre les rassemblements quotidiens à Bourse

Depuis le début du génocide en Palestine, des Palestinien·nes organisent quotidiennement des rassemblements à Bruxelles. Majoritairement originaires de Gaza, ces jeunes portent haut la mémoire et le combat de leur peuple et dénoncent, jour après jour, l’horreur qui frappe leur terre d’origine. Face à elles et eux : la violence policière, les arrestations arbitraires et les intimidations s’intensifient. Leur présence se heurte à la répression d’un droit fondamental : celui de manifester. D’abord organisés à la Gare Centrale, les rassemblements ont été déplacés depuis plusieurs mois à la Bourse, en plein centre de Bruxelles. Mais cette occupation pacifique de l’espace public dérange. Ces dernières semaines, la répression s’intensifie. Le bourgmestre de la Ville, Philippe Close (PS), semble déterminé à empêcher ces manifestations quotidiennes. À plusieurs reprises, la police est intervenue avec une violence injustifiée. Le jeudi 8 mai, un jeune homme palestinien, H., a été violemment interpellé alors qu’il était simplement assis sur les marches de la Bourse. Il a été mis au sol par plusieurs agents de police qui ont utilisé une prise d’étranglement pour l’immobiliser. Il a également reçu plusieurs coups à la tête, et des coups de pied sur les mains. Il a été libéré le samedi 10 au soir. Selon les autorités de la Ville de Bruxelles, le rassemblement ne serait plus autorisé à déborder sur les marches du bâtiment de la Bourse, pour des « raisons d’accès à un bâtiment privé ». Une justification étonnante, quand on sait que les marches sont quotidiennement occupées par les touristes, des passant·es assis·es pour se reposer, ou regarder des spectacles de danse de rue qui ont lieu à ces mêmes endroits. Plusieurs semaines auparavant, le 6 avril, un autre homme palestinien T., avait été arrêté et tabassé par les forces de l’ordre, puis emmené dans un centre fermé, où il a à nouveau subi des violences. Son incarcération en centre fermé s’est révélée être « une erreur« , car il avait une procédure d’asile en cours pour être reconnu comme réfugié. Il a été libéré deux jours plus tard, le 8 avril. Cette situation est symptomatique d’un fonctionnement global de répression envers les personnes que l’État considère comme « illégales », plus particulièrement celles ayant des activités politiques : l’État utilise ses outils de contrôle et de défiance pour criminaliser et enfermer les personnes non blanches et sans titre de séjour, comme si elles n’avaient aucun droit. La répression ne s’arrête pas à la violence physique exercée lors des rassemblements. En amont même des manifestations, les forces de l’ordre mettent en place des contrôles visant les personnes perçues comme palestiniennes ou solidaires. En effet, T. depuis son arrestation du 6 avril est « interdit de manifester préventivement« . Cette interdiction préventive a été prononcée par un juge d’instruction dans le cadre de sa libération conditionnelle. Le 9 mai, toujours lors d’un (...)

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