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Extrême-droite / Antifascisme

Arpentage : « Palestine – Un peuple qui ne veut pas mourir », d’Alain Gresh

A l’occasion du Focus Palestine, rejoignez-nous pour l’arpentage du dernier livre d’Alain Gresh, « Palestine – Un peuple qui ne veut pas mourir ». Ce qui se joue dans la guerre contre Gaza dépasse largement le cadre étroit de ce petit territoire qui connaît une des guerres les plus destructrices de l’époque contemporaine – une guerre dont la Cour internationale de justice a souligné le « risque génocidaire ». Si elle condense d’abord le calvaire centenaire du peuple palestinien, son enjeu déborde ces frontières, avec le risque d’un embrasement régional et surtout d’un approfondissement de la fracture entre le reste du monde et l’Occident. Celui-ci, mobilisé aux côtés d’Israël, adopte une vision manichéenne de l’histoire comme d’un affrontement sans cesse recommencé entre Barbares et Civilisés. Dans cette guerre, le droit international dont se réclame l’Europe n’est plus qu’un faux-semblant. Les choix entérinés par la France ont élargi le fossé qui la sépare du sud de la Méditerranée. 🔸Qui est Alain Gresh ? Alain Gresh directeur du journal en ligne Orient XXI, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » ( Les liens qui libèrent, mai 2024) et « Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française » (Libertalia 2023). - 📍 𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́𝗲 𝘃𝗶𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 : https://miniurl.be/r-64nr ✅ Activité gratuite, incluant le prêt du livre, proposée dans le cadre du « Focus Palestine ». 👉 Cette activité est organisée par l’ARC La Louvière et le PAC. - 🗓️L’événement sera suivi à partir de 18h, par l’apéro-expo dédié aux photographies de Véronique Vercheval et de Frédéric Moreau de Bellaing, ainsi que de la lecture des extraits de « Je vous écris de Gaza sous les bombes » par le Collectif Hossam’s diary. ▶️Plus d’infos : https://fb.me/e/3hPibJGit 🗓️En clôture du Focus Palestine, Central propose également le dimanche 8 juin à 13h un repas solidaire au Grain de Sel et, à 16h, un concert “Musiques pour Gaza”. ▶️Plus d’infos : https://fb.me/e/3bNGOX0ep

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Extrême-droite / Antifascisme

Avril Antifasciste 2025

Mémoire, débat, action : ensemble contre le fascisme [FR] 🔥 AVRIL ANTIFASCISTE 2025 🔥 Pour sa troisième édition, Avril Antifasciste rassemblera une fois encore collectifs et militant·es autour d’une journée de mémoire, de réflexion et de lutte. Un moment pour partager nos histoires, tisser des liens et affirmer, ensemble, que l’antifascisme est plus nécessaire que jamais. On fêtera aussi des anniversaires importants : 80 ans de la Libération du nazifascisme en Italie et en Europe, 51 ans de la Révolution des Œillets au Portugal et 81 ans du soulèvement du ghetto de Varsovie contre l’occupation nazie. Trois événements différents, un même fil rouge : celui de la résistance populaire face à l’oppression. Cette journée sera l’occasion de raviver la mémoire des luttes passées, de questionner les formes actuelles du fascisme et de renforcer nos engagements pour y faire face, aujourd’hui et demain. NO PASARAN !!! ✊🏽🍉 [IT] 🔥 APRILE ANTIFASCISTA 2025 🔥 Per la sua terza edizione, Aprile Antifascista riunirà ancora una volta collettivi e militanti* per una giornata di memoria, riflessione e lotta. Un momento per condividere le nostre storie, intrecciare legami e affermare insieme che l’antifascismo è più necessario che mai. Celebreremo anche anniversari importanti : 80 anni dalla Liberazione dal nazifascismo in Italia e in Europa, 51 anni dalla Rivoluzione dei Garofani in Portogallo e 81 anni dalla rivolta del ghetto di Varsavia contro l’occupazione nazista. Tre ricorrenze diverse, un unico filo rosso : quello della resistenza popolare contro l’oppressione. Questa giornata sarà l’occasione per ravvivare la memoria delle lotte passate, interrogarsi sulle forme attuali del fascismo e rafforzare i nostri impegni per contrastarlo, oggi e domani. NO PASARAN !!! ✊🏽🍉

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Féminismes / Antipatriarcat

Annulé [atelier théâtre] EMPOWERMENT QUEER

Envie de créer à plusieur, de rire, d’explorer la scène, d’acquérir encore plus de confiance et de fierté entre des paillettes et de la joie ? Bienvenue à l’atelier théâtre-danse queer ! Do you want to create with others, laugh, explore the stage, and gain even more confidence and pride in the midst of glitter and joy ? Welcome to the queer theater-dance workshop ! Il s’agit d’un atelier pour débutant·e·s, adressé aux personnes LGBTQIA+, inclusif et adaptable selon les envies et les besoins des participant·e·s. Cet atelier cî portera sur le corps, une demande des participant.es.x. L’explorer, l’habiter, le kiffer (hihi) et s’amuser avec ! Si tu as des envies, besoins, demandes spécifiques, n’hésite pas ! L’animateurice, absolème, explore les univers du théâtre, du cirque et de la danse. Iel aspire à attraper du beau, du rêve et de la douceur. Iel proposera de créer en collectif et de fabriquer des bulles à plusieurs où tout est possible. Cela grâce à de la danse « libre », du drag, des jeux joyeux, des supers exercices de théâtre, des musiques magiques et grâce aux fleurs ! Cet atelier est très flexible et fait pour répondre à vos envie besoins. Par exemple : travailler sur l’expression orale, la voix, l’aisance dans son corps, explorer les passings de genre, le travail de confiance et de présence, la joie et la fluidité... Iel se réjouis déjà fort de créer avec vous ! Quand ? Chaque 1er jeudi du mois, de 18h à 19h30, pendant la permanence bruxelloise de Genres Pluriels (8 mai, 5 juin), d’autres dates à venir ! Où ? Au Centre Communautaire LGBTQIA+ des Grands Carmes, rue des Grands Carmes 22 - 1000 Bruxelles Combien ? À prix libre ! Inscription par mail à absoleme.loroch@outlook.com Theatre/dance workshop - Empowerment through performance This is a workshop for beginners, for LGBTQIA+ people, inclusive and adaptable according to the desires and needs of the participants. This workshop will focus on the body, as asked by the participants. We will try to explore it, enjoy it, be in it and have fun with it ! If you have any special need or wish, do not hesitate ! The facilitator, absolème, explores the worlds of theatre, circus and dance. They aims to capture the beautiful, the dreamy and the gentle. They will propose collective creation and to create together some spaces where anything is possible. This will be achieved through free dance, drag, joyful games, theater exercises, magical music and flowers ! This workshop is very flexible and designed to meet your needs. For example : working on oral expression, voice, feeling at ease in your body, exploring gender passings, working on confidence and presence, joy and fluidity... They is already excited to create with you ! When ? Every 1st Thursday of the month, 6-7.30pm, during Genres Pluriels’ Brussels office hours (8th of mai, 5th of June), other dates to come ! Where ? Grands Carmes LGBTQIA+ Community Centre, rue des Grands Carmes 22 - 1000 Brussels How...

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Migrations / Frontières

Migrantes Valientes journées d’information et activités culturelles sur les migrations latino-américaines et autres.

Week-End 10 et 11 MAI 2025 Nous souhaitons décliner le Week-End sur deux axes : “Pedir protecion es un derecho - Demander une protection est un droit”, le samedi. Nous mettrons en avant des groupes, associations, ateliers en lien avec la demande de protection internationale : découvrir le parcours et le pourquoi de ce parcours avec les expositions photos. Connaitre ses droits avec notre atelier sur la DPI : – s’identifier et s’inspirer avec la table ronde des personnes qui sont passées par ces procédures ; – alimenter sa réflexion sur la condition de demandeur.euse de protection internationale grâce à un documentaire. Le dimanche se veut un jour encore plus ouvert pour des familles et des personnes sans papiers car c’est un jour de repos pour une majorité de personnes : “Existir aqui, sin olvidar alla – Exister ici, sans oublier là-bas” se veut une journée pour : Reprendre confiance en soi Refaire lien avec le groupe (Ma.Mi.Lab) Connaitre ses droits et ses devoirs avec notre atelier sur la situation des personnes sans papiers Connaitre mieux la régularisation avec la pièce de théâtre “Question pour une régularisation” et savoir si les personnes peuvent ou non en lancer une. Notre volonté est donc de rassembler en un seul lieu tout ce que peut chercher une personne migrant en séjour précaire : information, soutien, compréhension, convivialité, valorisation de l’estime de soi. Souligner le courage, la résilience et l’espoir des migrant·es latino-américain·es tout en démystifiant les préjugés sur la “culture latino-américaine”, qui l’associe souvent à l’exacerbation de la fête, la sexualisation, la criminalité, entre autres. Bien que notre évènement sera majoritairement adressé à des personnes en séjour précaire d’Amérique latine, nous espérons aussi pouvoir toucher un public plus large. Travaillant chaque jour avec ce public, nous sommes les témoins des clichés et préjugés dont il est victime. Nous souhaitons mettre en lumière la réalité des migrations latino-américaines dans le continent européen et plus spécifiquement en Belgique. Nous voulons rendre visibles les histoires de vie, les parcours des migrant·es, leurs traversées, leurs passages frontaliers, ainsi que leurs espoirs et les tragédies.

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Médias

Des drones pour surveiller la ville ?

Ce jeudi 24 avril, la commune d’Ixelles votera l’usage de drones policiers équipés de caméras mobiles. Une mesure supposément testée déjà depuis le 15 avril, en toute discrétion, qui interroge sur l’avenir de nos libertés dans l’espace public. Ces drones pourraient être utilisés dans le cas de crimes et délits, mais aussi pour de simples contraventions, infractions ou encore desdites « incivilités ». Une notion floue, sujette à interprétation : qu’est-ce qui est jugé « incivil » ? Et par qui ? Qu’adviendra-t-il des données recueillies par ces caméras mobiles ? Qui y a accès ? Un rassemblement ? Une prise de parole publique ? Un drapeau palestinien trop visible ? Les possibilités d’intervention sont nombreuses, et les critères, flous. Qui protège-t-on ? La zone de police Bruxelles Capitale Ixelles justifie l’usage de drones avec caméras par plusieurs objectifs : Enregistrer les conditions de déroulement des interventions de police ; Améliorer la traçabilité et le compte rendu des opérations aux autorités de police administrative et judiciaire ; Accroître la sécurité des fonctionnaires de police ; Réduire le nombre de faits de violence ainsi que les plaintes infondées à l’encontre des agents ; Renforcer le professionnalisme des interventions policières. Derrière ces objectifs, a priori présentés comme neutres ou techniques, se décèle une logique orientée : des drones pour la sécurité des agent·es, pour montrer la réalité du terrain. En effet, ces dispositifs ne capturent qu’un angle, une perspective de cette prétendue réalité : celle des forces de l’ordre. Les caméras restent par contre aveugles lorsqu’il s’agit de remettre en question le point de vue policier. En effet, jusqu’ici, les images de vidéosurveillance recueillies par la police n’ont que très peu servi à l’incrimination des policier·es dans des affaires de violences. Les caméras ne fonctionnent pas : non branchées, hors service, ou avec des images « écrasées ». En 2014, Soulaïmane Archich Jimili, 15 ans, est mort écrasé par le métro à Bruxelles après un contrôle policier. Les 11 minutes de vidéo précédant sa mort, lorsqu’il est intercepté par la police, ont disparu. La STIB a simplement répondu que les images avaient été « écrasées » sans aucune autre explication. Parmi les objectifs annoncés pour le déploiement des drones, figure également la volonté de réduire les « plaintes infondées contre des agents ». Cette rhétorique contribue à discréditer la parole des plaignant·es et perpétue une culture du doute systématique envers les victimes de violences policières. Elle détourne l’attention des violences réelles, documentées depuis des années par des instances internationales et nationales comme le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), Médecins du Monde, Amnesty International, ou encore la Ligue des droits humains. Pour les victimes de violences policières, l’accès à la justice est semé d’embûches, dans une « jungle judiciaire et...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Week-end de formation autour de l’auto-defense numérique

Le collectif de formation anti-rep techno-critique Escadron de mobylettes vous invite à participer à son week-end de formation autour de l’auto-defense numérique qui aura lieu le 17 et 18 mai 2025 à Bruxelles. Le collectif de formation anti-rep techno-critique Escadron de mobylettes vous invite à participer à son week-end de formation autour de l’auto-defense numérique qui aura lieu le 17 et 18 mai 2025 à Bruxelles. Lieu : Fourni aux inscrites (Bruxelles) Dates : samedi 17 mai et dimanche 18 mai 2025 de 9h30 à 18h Viens passer le week-end à te former sur comment te défendre face aux multiples menaces informatiques auxquelles tu es exposé.e lorsque tu fais ou organises du militantisme. Pourquoi faire un week-end entier et pas seulement 2-3h ? D’un point de vue de lutte pour une décentralisation des savoirs, nous n’apprécions pas que certaines personnes dans des collectifs puissent définir les comportements sécuritaires à adopter de tout le monde sans que personne d’autre dans le collectif ne puisse en discuter par manque de connaissances de leur part. Avec une formation de 2 jours, vous aurez des connaissances solides sur beaucoup de domaines sécuritaires, cela vous permettra aussi de partager ce savoir à votre tour. Plus de temps pour une meilleure qualité de formation et une formation plus approfondie Cette formation est proposée avec une vision techno-critique et non techno-solutioniste, cela veut dire que nous ne considérons pas qu’utiliser des outils numériques soit la réponse à tout les problèmes de sécurité, nous parlerons aussi de comment on peut s’en passer. Cette formation est accessible à tout le monde, que vous soyez novice ou beaucoup plus expérimenté.e. Pour participer à ce week-end de formation, vous devez être disponible tout le long du week-end, il est impossible de ne participer qu’à une partie. Plus d’informations sur le programme : https://escadrondemobylettes.noblogs.org/ateliers-proposes/securite/formation-auto-defense-2-jours/ Hébergement possible (dans la limite des places disponibles) Prix : dons libres Pour s’inscrire, cliquez ici : https://cryptpad.extinctionrebellion.fr/form/#/2/form/view/J5U39jAJhzwP-+pchzDN5hHHbdV3BwYbZe2lehEU-k8/ ou envoyez nous un mail : contact-escadrondemobylettes@riseup.net Qui organise ça ? Ce week-end de formation est organisé par Escadron de mobylettes : EscadronDeMobylettes.noblogs.org Escadron de mobylettes est un collectif d’activistes qui organise depuis plusieurs années des formations autour de l’auto-défense numérique. Nous travaillons avec de nombreuses organisations dans de nombreux pays européens, dont la France.

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Médias

Mohammed Khatib arrêté à la Bourse

Le lundi soir 21 avril, lors de la manifestation quotidienne pour la Palestine à Bourse, Mohammed Khatib a été arrêté par la police. L’arrestation est survenue à la fin de la manifestation quotidienne près de la Bourse. Mohammed Khatib est un militant palestinien bruxellois qui est menacé de perdre son statut de réfugié pour ses positions politiques. Il est coordinateur de Samidoun, une organisation de solidarité avec les prisonniers palestinien·nes. Nicole de Moore anciennement secrétaire d’état avait initié une procédure pour lui retirer son statut de réfugié. Le gouvernement Arizona s’en prend aussi à Samidoun en voulant mettre en place une loi pour permettre de dissoudre des organisations dont cette dernière. Vers 20h20, alors qu’il rentrait chez lui, Mohammed a été contrôlé par plusieurs agent·es qui l’ont privé de liberté Arrêté administrativement, il a ensuite été transféré dans un commissariat du centre de Bruxelles. La police aurait justifié son arrestation car la Sûreté de l’Etat identifie Mohammed comme “une menace pour la sécurité intérieure”. Ce, en raison de ses positions politiques en particulier son soutien à la résistance palestinienne. A la suite de son arrestation, une mobilisation spontanée s’est organisée afin de réclamer la libération de Mohammed. Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées en face du commissariat Amigo, près de la Grand Place. Elles ont été violemment expulsées par des policiers anti-émeutes. Selon des témoins de la scène, les forces de l’ordre auraient également insulté les manifestant·es en les chargeant. Plusieurs coups de matraque ont été donnés et la police a fait usage de gazeuse. Le rassemblement de soutien s’est vite transformé en une course poursuite dans le centre de Bruxelles. Malgré l’important dispositif policier, aucune arrestation supplémentaire aurait eu lieu. Mohammed a finalement été libéré tard dans la nuit vers 5h du matin et plusieurs organisations ont dénoncé son arrestation. Depuis le 18 mars on constate une augmentation des violences envers les manifestations quotidiennes pour la Palestine. Les manifestant·es des rassemblements quotidiens appellent à les rejoindre tous les jours à 19h à la Bourse.

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Médias

Job étudiant dès 15 ans : vers un retour du travail des enfants ?

L’abaissement de l’âge légal pour les jobs étudiants à 15 ans fait débat en Belgique et ailleurs. Alors que le ministre de l’Emploi David Clarinval (MR) se prépare à introduire cette mesure dès l’été 2025, elle est loin d’être la bienvenue. Derrière les discours de façade de modernisation et d’émancipation, cette réforme suscite l’indignation de nombreux·ses acteur·rices sociaux et politiques. David Clarinval tente de justifier ce choix en vantant l’autonomie financière des jeunes et la flexibilité du marché du travail. Mais derrière ces arguments se cache une réalité bien plus sombre : celle d’une précarisation accrue des jeunes, au profit des employeurs qui bénéficieront d’une main-d’œuvre bon marché et corvéable à merci. En augmentant le plafond des heures de travail à 650 par an et en abaissant l’âge minimum à 15 ans, on transforme insidieusement les jobs étudiants en emplois de substitution, menaçant les droits et les conditions de travail des jeunes. Les syndicats, notamment la FGTB, dénoncent fermement cette réforme qu’ils qualifient de « mise en concurrence déloyale ». Pourquoi favoriser le travail des adolescents alors que des centaines de milliers de chômeur·euses restent sur le carreau ? Plutôt que de s’attaquer aux causes profondes du chômage et de la précarité, le MR choisit de sacrifier les jeunes sur l’autel de la flexibilité. Une politique court-termiste qui occulte délibérément les risques de décrochage scolaire et de détérioration de la santé mentale des jeunes, pris dans un engrenage travail-études difficile à concilier. Cette mesure risque d’accentuer la précarité des jeunes issus de milieux modestes, contraints de travailler pour subvenir aux besoins familiaux. Cela pourrait renforcer les inégalités sociales plutôt que de les atténuer. Par ailleurs, un rapport de l’UCLouvain souligne que dès 10 heures de travail par semaine, le risque de décrochage scolaire augmente de 10 %. En effet, les associations étudiantes s’inquiètent également de l’impact psychologique sur les jeunes. Travailler dès 15 ans pourrait les priver d’un temps essentiel de développement personnel et scolaire, d’autant que ces emplois offrent peu de protection sociale. En cas de maladie, par exemple, les étudiant·es n’ont droit au salaire garanti que s’ils travaillent depuis un mois minimum chez le même employeur, une condition rarement remplie. Derrière ces politiques libérales se cache l’idéal d’un modèle économique national qui continu de favoriser la mise en place d’une main d’œuvre étudiante à la fois précaire et extrêmement bon marché. L’emploi d’étudiant·e arrange considérablement le patronat belge étant donné qu’employer une étudiant·e ne coute presque aucune taxe et qu’aucune sécurité d’emploi n’est allouée au jobeur·euse. Ainsi un·e patron·ne a le libre choix de licencier un·e étudiant·e sans le moindre préavis et les étudiant·es ne bénéficient pas de congés payés en cas de maladie. De plus, rappelons que les heures travaillées avec...

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Racismes / Colonialismes

Plusieurs manifestations pro-palestiniennes réprimées violemment par la police à Bruxelles

Mardi 8 avril, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en face de l’ambassade israélienne, située à Uccle, contre le génocide que l’Etat colonial commet en Palestine. Propos racistes, répression brutale et violence policière : un combi fonce dans la foule et laisse une personne blessée, transférée d’urgence à l’hôpital. Le rassemblement avait réuni de jeunes réfugiés palestiniens, des familles et leurs enfants, des étudiant·es et jeunes travailleur·ses. Depuis la reprise des bombardements à Gaza, les manifestations se multiplient en face de l’ambassade israélienne. Le 18 mars, jour de cette reprise, la police avait déjà violemment réprimé les manifestant·es contre le génocide, notamment dans des bus STIB. Boris Dilliès, le bourgmestre d’Uccle (MR), était auprès de ses policiers anti-émeutes, comme à son habitude. Durant le rassemblement en face de l’ambassade, un drapeau israélien a été brûlé et le bourgmestre d’Uccle a été visé par un jet d’oeuf. Après plus d’une heure de manifestation, un cortège spontané est parti vers la Chaussée de Waterloo. Il s’est retrouvé confronté à un important dispositif policier, autopompe et policiers anti-émeutes, qui lui barrait la route. La tension est alors montée entre manifestant·es et forces de l’ordre. Pourtant, des familles et des enfants étaient encore présents, la police a durement fait usage de la force : gaz lacrymogène, canon à eau … Des légers affrontements entre manifestant·es et policiers ont eu lieu, et la police a fini par faire dévier la manifestation vers le Bois de la Cambre. Plusieurs manifestant·es affirment aussi avoir entendu des propos racistes de la part des policiers, notamment, « On va se faire tous ces Arabes » ou encore « Ils ne tiendraient pas cinq minutes à Gaza » avant de charger le cortège au niveau du croisement entre la chaussée de Waterloo et le Bois de la Cambre. Les forces de l’ordre ont par la suite poursuivi en nombre les manifestant·es à travers le Bois de la Cambre. La manifestation s’est divisée en plusieurs petits cortèges dans le quartier du Solbosch à Ixelles, près de l’ULB. La police a procédé alors à des arrestations en arrêtant notamment les transports en commun, afin d’y arrêter des personnes. Selon le témoignage de personnes dans ces bus : les policiers en rentrant criaient « Si vous avez vu des manifestant·es, dénoncez-les !« . Des arrestations ont eu lieu dans ces bus et différents témoignages rapportent qu’elles étaient au faciès. Sur des images que nous avons consultées, la police expulse violemment une jeune d’un bus, rappelant les scènes du 18 mars, où des personnes avaient déjà été agressées de la même manière. Alors que la police poursuivait un petit groupe de manifestant·es près du cimetière d’Ixelles, un combi de la police a foncé sur un groupe de manifestant·es et a renversé une personne, lui causant une blessure à la jambe. Cette conduite dangereuse s’est répétée à plusieurs reprises durant la soirée : dans...

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Extrême-droite / Antifascisme

Palestine : La manifestation de samedi 12 avril attaquée

Ce samedi 12 avril, une centaine de personnes se sont rassemblées place de la Bourse à 19h, en soutien à la Palestine. Plusieurs collectifs appellent à se rassembler quotidiennement à 19h à la Bourse. Assez rapidement, un groupe d’ultras du Wydad AC (club de foot de Casablanca, au Maroc) ont rejoint le rassemblement pour craquer des fumigènes et entamer des chants en soutien à la Palestine. La manifestation s’est ensuite mise en mouvement. Au croisement entre la Bourse et le Boulevard Anspach, un groupe de personnes extérieur au cortège a volé un drapeau palestinien. Des insultes auraient fusé en anglais. La situation s’est alors tendue et une bagarre a éclaté. Des chaises, des bâtons, des bières et des bouteilles en verre ont été lancés en direction de la manifestation, qui s’est défendue. Des enfants ont reçu des projectiles, des femmes portant le hijab se sont fait bousculer et insulter, au moins quatre personnes présentes dans le cortège de la manifestation ont été légèrement blessées. Des passant·es se seraient mêlé·es à l’altercation, puisque des insultes en français se sont fait entendre (alors que les premiers agresseurs parlaient en anglais). La police est arrivée quelques minutes après le début de la bagarre. Elle s’est placé devant les agresseurs, boucliers et matraques vers les manifestants, et a ordonné à la manifestation de se disperser. Par son attitude, elle a de fait protégé les auteurs des violences, tout en intimidant les membres de la manifestation. L’un des agresseurs a été mis dans un fourgon par la police ; il semblerait qu’il se soit fait relâcher après que la manifestation ait quitté la Bourse. Le cortège s’est alors dirigé vers Lemonnier, suivi par un autopompe, des combis et des policiers en civil. La manifestation a ensuite bifurqué vers la porte de Hal et la place Bethléem, pour finir au Parvis de Saint-Gilles aux alentours de 21h30. Si le motif de l’agression n’est pas connu, l’attaque est indéniablement islamophobe et pro sioniste, comme en témoignent les vols de drapeaux palestiniens et les insultes islamophobes. L’attaque a été d’une rare violence dans le contexte politique bruxellois, bien que la manifestation ait réussi à se défendre et limiter les dégâts. Le lendemain, dimanche, environ 400 personnes se sont rassemblées et ont spontanément manifesté jusqu’au Parvis de Saint-Gilles, sans encombre cette fois. Les rassemblements spontanés organisés chaque soir par la communauté palestinienne de Bruxelles sont de plus en plus ciblés par une répression croissante, marquée par des actes d’intimidation et de violences systématiques. Si le mouvement de soutien à la Palestine semble déterminé à maintenir ces mobilisations quotidiennes, il est évident que ces violences visent à briser cette dynamique et à décourager les personnes mobilisées. Sources : Témoignages

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Décès de Sourour : la zone de police bientôt inculpée ? Une déresponsabilisation des policier·ères

Le 12 janvier 2023, Sourour Abouda, Belgo-Tunisienne de 46 ans, décédait dans la cellule du commissariat de la rue Royale à Bruxelles. Début avril 2025, le Procureur du roi*, a affirmé qu’il existait « des charges suffisantes contre la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles en ce qui concerne l’inculpation d’homicide involontaire »2. Le Procureur du roi demande donc que la zone de police soit renvoyée devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire. Une première dans la justice belge. En revanche, le Procureur du roi demande qu’aucun·e policier·ère ne soit inculpé·e en tant qu’individu·e. Ainsi, si la zone de police en venait à être inculpée dans son entièreté, la justice belge reconnaîtrait, en quelques sortes, un problème de fonctionnement dans cette partie de l’institution policière, puisqu’elle ne tiendrait pas pour responsable les individu·es, malgré leurs fautes. C’est un problème de structure qui est pointé ici, dans le réquisitoire du Procureur du roi. D’un côté, après trois décès en cellule dans le même commissariat entre 2021 et 2023, l’annonce d’un problème structurel au sein de la zone de police a de quoi marquer les esprits. D’un autre côté, ce réquisitoire ôte la responsabilité aux policier·ères en charge ce soir-là, puisqu’il ne charge aucun·e policier·ère en particulier. Selma Benkalifa, avocate de la famille, explique : « Depuis le temps qu’on réclame que soit pris en compte le problème structurel à la police, on est très content d’un renvoi au pénal de la Zone, parce que ça signifie bien que le problème n’est pas seulement un problème d’individu, mais aussi un problème structurel. Selon moi, c’est la première fois que ça arrive, et donc c’est une avancée pour le droit des victimes. Cela dit, le fait que le problème soit structurel n’enlève rien au fait qu’il y ait des responsabilités individuelles ». Cependant, le Procureur semble passer outre ces responsabilités individuelles : malgré des mensonges policiers répétés (notamment concernant un pseudo-suicide de Sourour), la présence de coups sur le corps de Sourour, des années de pressions policières, … aucun·e policier·ère ne sera poursuivi·e si le réquisitoire du Procureur est accepté. En somme, le Procureur refuse de se poser la question : « la faute à qui ? ». Et la famille de Sourour s’indigne. Soumaya, sa sœur, explique : « Moi je veux que les policiers (certains gens) se rendent compte du tort qu’ils ont fait, que leur responsabilité soit reconnue ». Par ailleurs, le avocat·es sont dans un flou : puisque la situation n’est jamais arrivée en Belgique, difficile d’y voir clair, de savoir qui va être accusé derrière cette « Zone de police ». Son chef ? Philippe Close, le Bourgmestre en charge ? Personne ? » Le 13 juin se déroulera l’audience devant la chambre du conseil, qui décidera de la charge retenue et des personnes inculpées. Elle devrait amener certaines réponses aux proches de Sourour et aux personnes qui s’intéressent de...

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Extrême-droite / Antifascisme

[Atelier d’écriture] Imaginons des lendemains qui chantent

🔎Après avoir décrypté comment le langage façonne nos manières de penser, nous réfléchirons collectivement à créer de nouveaux discours émancipateurs dans le cadre d’un atelier joyeux et participatif. 👉Au cours d’une après-midi destinée à décrypter les stratégies de communication utilisées par les dominant·es, nous analyserons quelques points théoriques afin de nous outiller pour mieux comprendre comment se construisent les idées réactionnaires. 👉Au travers d’un atelier d’écriture ludique et réflexif, nous élaborerons des discours destinés à imposer notre vision progressiste et riposter. 𝗥𝗲𝗷𝗼𝗶𝗴𝗻𝗲𝘇-𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗻𝗮𝗿𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗮𝗹𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀. 𝘊𝘦𝘵 𝘦́𝘷𝘦̀𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦́ 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦 𝘔𝘰𝘶𝘷𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘗𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘵 𝘈𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘊𝘶𝘭𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘭𝘦 𝘊𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘓𝘪𝘣𝘳𝘦𝘹. - 𝗜𝗻𝗳𝗼𝘀 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : 🟪Une garderie est prévue durant toute la durée de l’atelier, contactez-nous pour toute information complémentaire. 🟦Inscription recommandée via formulaire : https://miniurl.be/r-63qs 🟪Atelier gratuit

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Éducation populaire / Partage de savoirs

[Formation] La puissance de l’agir collectif

2 jours, 2 outils et 1 fil rouge pour renforcer les initiatives citoyennes de transition 2 journées de formation pour mieux comprendre les enjeux de la mondialisation, tenter d’ouvrir des perspectives d’actions solidaires/citoyennes et insuffler une vision politique cohérente à nos processus pédagogiques ! La mondialisation est caractérisée par des interdépendances de plus en plus complexes. Les crises se superposent faisant apparaître des tensions entre les solutions à apporter à chacune d’elles… Comment résoudre la crise écologique sans aggraver la crise économique, sociale et vice et versa ? Quelles stratégies d’actions mobiliser ? Quel rôle pouvons-nous jouer, ici et maintenant, pour un monde socialement plus juste et écologiquement soutenable ? Comment aborder tout cela avec nos publics ? Quelle posture politico-pédagogique adopter ? PROGRAMME : JOUR 1 : Dans quel monde vivons-nous ? (Mieux comprendre les enjeux de la mondialisation, les crises actuelles et les liens avec le modèle néolibéral) + La puissance de l’agir collectif (Ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel, tant au niveau individuel que collectif) JOUR 2 : la posture de l’animateur·trice (Mieux s’approprier l’approche systémique comme méthode de réflexion et d’action) MODALITÉS : les jeudi 12 et vendredi 13 juin de 9h30 à 17h chez Relie-F (127 avenue Henri Jaspar 1060 Saint-Gilles) prix : frais d’inscription adaptés : 75€ (soutien à Quinoa) ; 50€ (standard) ; 20€ (réduit). Le prix ne doit en aucun cas être un obstacle, si c’est le cas, contactez-nous. plus d’info et inscription via https://quinoa.be/evenement/formation-%c2%b7-la-puissance-de-lagir-collectif/

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Santé / Soins

Marche contre les exclusions du chômage ! BXL -St Gilles

Ce jeudi 24 avril, marchons contre les exclusions du chômage ! Op donderdag 24 april : mars tegen de uitsluiting van werklozen ! (In NL hieronder) 📢 Quel impact entraînera la mesure-phare du gouvernement Arizona ? Venez écouter les personnes concernées et les échos du terrain ce 24 avril. Le gouvernement fédéral souhaite limiter les allocations de chômage dans le temps avec un maximum de deux ans et ce, seulement pour ceux et celles qui ont déjà au moins travaillé cinq ans. Selon l’ONEM, 100.000 personnes au minimum sont concernées. ❔Résultats ? Une perte de droit à l’assurance chômage pour de nombreuses personnes qui ont pourtant cotisé et se retrouvant avec un grand risque d’appauvrissement. En effet, beaucoup devront compter sur la solidarité familiale, n’ayant plus assez de ressources. 🌊Pour celles et ceux qui sont dans les conditions, on s’attend à une arrivée massive de personnes qui émargeront aux CPAS, déjà exsangues. Or, l’accompagnement des demandeur·euses d’emploi n’est pas leur mission première. Le 24 avril sera d’ailleurs un jour de grève nationale pour les CPAS de Belgique. Cette mesure aura aussi des conséquences importantes sur les services publics d’accompagnement des personnes en recherche d’emploi (ONEM, Actiris, VDAB, Forem) et associatifs (missions locales, alphabétisation, formation). Et cela touchera autant les personnes bénéficiaires de ces services que celles qui y sont employées. Enfin, on peut aussi imaginer qu’une bonne partie des personnes ciblées par cette mesure disparaîtront des radars… 📧 Contact : desc@liguedh.be 📍Infos pratiques : 10h45 : rendez-vous Place de l’Albertine 1000 bxl 11h : administration centrale de l’ONEM (Boulevard de l’Empereur 7, 1000 Bruxelles) 11h30 : Antenne Marolles du CPAS de Bruxelles – Place de l’Épée (ascenseur) 13h00 : Actiris Saint-Gilles – Rue de la Source 15 14h30 : CPAS Saint-Gilles Rue Fernand Bernier 40 16h30 : CPAS Forest – Vorst Rue du Curé 35 À l’initiative de la Ligue des droits humains, du Collectif Solidarité Contre les Exclusions et des syndicats. - Laten we deze donderdag 24 april een mars houden tegen de uitsluiting van werklozen ! 📢 Welke gevolgen zullen de voornaamste beperkende maatregelen van de Arizonaregering hebben ? Kom op 24 april luisteren naar getroffenen en mensen op de grond. De federale regering wil de werkloosheidsuitkering beperken tot maximaal twee jaar, en alleen voor mensen die al minstens vijf jaar hebben gewerkt. Volgens de RVA zal dit minstens 100.000 mensen treffen. ❔ Wat zijn de gevolgen ? Met het verlies van het recht op werkloosheidsuitkering lopen talrijke mensen, die al premies hebben betaald, een groot risico op verarming. Zonder middelen genoeg zullen velen moeten neerkomen op solidariteit binnen het gezin. 🌊 Voor diegenen die in aanmerking komen, verwachten we een massale toestroom (van mensen die zullen afhangen van ??) naar de toch al overbelaste OCMW’s. Werkzoekenden ondersteunen is niet...

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Santé / Soins

Mantidae propose des ateliers d’écriture

Mantidae est une collective qui recueille des témoignages contre les violences sexistes et sexuelles dans les milieux de musique alternative à Bruxelles. Cette année, elle met en place des ateliers d’écritures dans l’optique de créer des espaces d’expressions et de réparations. / FR / Mantidae est une collective qui recueille des témoignages contre les violences sexistes et sexuelles dans les milieux de musique alternative à Bruxelles. Cette année, elle met en place des ateliers d’écritures dans l’optique de créer des espaces d’expressions et de réparations. Ces ateliers s’adressent aux personnes FINTA, qui désirent par le biais de l’écriture transformer et soigner des vécus de vss.* La collective proposera aux participant·es qui le désirent de déposer anonymement ou non les matériaux produits lors de l’atelier afin de concevoir un fanzine autour de l’écriture intuitive et transformative. La deuxième session d’écriture aura lieu le samedi 3 mars et le dimanche 4 mars de 13h à 17h au Steki situé près de la place de Bethléem. L’inscription se fait via ce formulaire en lien ici https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScT0vznhnuGFydHA-goQi6Gf2srUMdefSAqYav3qDta9DFmzQ/viewform Il est possible de s’inscrire à un seul jour ou les deux selon les disponibilités, ce choix est à indiquer dans le formulaire. Aucune compensation financière ne sera demandée. L’espace sera aménagé pour pouvoir écrire, échanger et se reposer. Une collation sera mise à disposition des participant·es. Le nombre de places est limité à 12 personnes. Nous nous réjouissons de partager ces espaces avec vous et n’hésitez pas à nous contacter par mail pour toutes questions à mantidaebxl@riseup.net. *violences sexistes et sexuelles / EN / Mantidae is a collective that gathers testimonies against gender-based and sexual violence in alternative music scenes in Brussels. This year, it is organizing writing workshops with the aim of creating spaces for expression and healing. These workshops are intended for FINTA (Female, Intersex, Non-binary, Trans, and Agender) individuals who wish to use writing as a means to transform and heal experiences of gender-based and sexual violence (GBSV). The collective will offer participants the possibility, (if they wish) to anonymously or openly share the resources created during the workshop in order to develop a zine centered on intuitive and transformative writing. The second writing session will take place on Saturday, May 3, and Sunday, May 4, from 1 PM to 5 PM. The workshop will be held in Brussels at the Steki, located near Bethleem’s place. Registration is done via this form https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScT0vznhnuGFydHA-goQi6Gf2srUMdefSAqYav3qDta9DFmzQ/viewform It is possible to register for one or both days depending on availability. This choice should be indicated in the form. No financial compensation will be required. The space will be set up to allow writing, discussion, and rest....

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Extrême-droite / Antifascisme

« Pop Fascisme » – Arpentage et rencontre avec les auteurs

Le Mouvement Présence et Action Culturelles, Stand Up – Coalition contre l’extrême-droite et le fascisme, le CIEPBruxelles et la formation Fernand Lesoil vous proposent une journée de lecture collective et de rencontre autour de l’ouvrage 𝑃𝑜𝑝 𝑓𝑎𝑠𝑐𝑖𝑠𝑚𝑒 : 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙’𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑎 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒́ 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑡 de Pierre Plottu et Maxime Macé. 🟧𝗗𝗲 𝟭𝟬𝗵 𝗮̀ 𝟭𝟯𝗵 : 𝗔𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗱’𝗮𝗿𝗽𝗲𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲 « Grand remplacement », « immigrationnisme », « bataille de civilisation »… Les mots de l’extrême droite, et par là ses obsessions racistes, ont envahi les débats politique et médiatique grâce à un intense combat mené par la fachosphère et ses influenceurs sur Internet. Cet écosystème coordonné, pensé et interconnecté a permis à ces « idées » de se répandre jusque dans les médias, avec l’appui de Bolloré et de ses sbires en croisade permanente. Combien de vues se transforment en voix pour le Rassemblement national ? Comment en est-on arrivé là ? Plongée dans le « pop fascisme », cette extrême-droitisation des esprits qui joue avec les codes de la culture populaire en ligne et infiltre l’époque. - 🟧𝗗𝗲 𝟭𝟰𝗵 𝗮̀ 𝟭𝟲𝗵𝟯𝟬 : 𝗥𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗠𝗮𝘅𝗶𝗺𝗲 𝗠𝗮𝗰𝗲́ 𝗲𝘁 𝗣𝗶𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗣𝗹𝗼𝘁𝘁𝘂. Maxime Macé et Pierre Plottu sont journalistes spécialisés dans la couverture de l’extrême droite et de sa marge radicale. Après plusieurs années en tant qu’indépendants, ils œuvrent désormais à Libération où ils animent notamment la newsletter hebdomadaire dédiée Frontal. Ce livre est leur premier ouvrage. - ✅Rencontre gratuite, incluant les sandwichs, le thé et le café 📝𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́𝗲 via notre formulaire : https://miniurl.be/r-63qi - 📙𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒑𝒆𝒏𝒕𝒂𝒈𝒆 ? Un arpentage est une lecture collective d’une œuvre. Cette technique issue de l’éducation populaire rend un livre plus accessible et permet à un groupe de s’approprier l’œuvre en développant, ensemble, une analyse critique. Il n’est pas nécessaire de lire le livre à l’avance ni de l’acheter pour venir à un arpentage.

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Extrême-droite / Antifascisme

Matin de PAC – Pourquoi le 08 mai doit redevenir un jour férié ?

Le 08 mai 1945, l’Allemagne Nazie est vaincue et un nouveau vent de liberté conduit à la Déclaration Universelle des Droits Humains et donne du souffle aux projets de sécurité sociale qui ont émergé durant la guerre. Cette journée est depuis lors un jour férié dans de nombreux pays européens, comme chez nos voisins Français et Hollandais, qui en profitent pour célébrer la résistance contre les idées d’extrême droites. 𝗘𝗻 𝗕𝗲𝗹𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗹𝗲 𝟬𝟴 𝗺𝗮𝗶 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗼𝗳𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘂𝗻 𝗷𝗼𝘂𝗿 𝗳𝗲́𝗿𝗶𝗲́ 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝟭𝟵𝟳𝟰. Avec la suppression de ce congé, c’est la mémoire des enjeux que porte cette journée qui s’est estompée au sein de la population Belge. Dans un contexte, où l’on observe une montée en puissance des idées et des politiques d’extrême droite, un peu partout dans le monde et plus particulièrement en Europe, il est plus que jamais temps de raviver la flamme de la mémoire du 08 mai pour la célébrer comme ce qu’elle devrait être en Belgique : 𝗨𝗻𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗻𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹’𝗲𝘅𝘁𝗿𝗲̂𝗺𝗲 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗶𝗱𝗲́𝗲𝘀 𝗻𝗮𝘂𝘀𝗲́𝗮𝗯𝗼𝗻𝗱𝗲𝘀, 𝘂𝗻𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲́𝗹𝗲́𝗯𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝘀𝗶𝘀𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗼𝘂𝗶 𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́𝘀. Pour en parler nous recevrons : 🔹Ellen de Soete – Enfant née de parents résistants et coordinatrice de la Coalition 8 mai, engagé dans l’éducation à la mémoire afin que les jeunes, en particulier, connaissent leur histoire pour adopter un regard critique sur l’avenir. 🔹Miguel Schelck – Animateur Jeunes FGTB, militant dans le groupe syndical antifasciste Bruxelles et membre de la Coalition 8 mai 🟩Entrée libre 🟩Inscription souhaitée via formulaire : https://miniurl.be/r-63g4 👉Si vous souhaitez participer à l’Aprem de PAC (à 14h) – Arpentage « Résister » de Salomé Saqué, un sandwich et une soupe vous seront proposés : https://miniurl.be/r-63g3

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Extrême-droite / Antifascisme

Aprem de PAC – Arpentage du livre « Résister », de Salomé Saqué

Dans la continuité de la matinée intitulée : « Pourquoi le 8 mai doit redevenir un jour férié ? » les équipes du PAC vous proposent de poursuivre les réflexions autour de la notion de résistance par l’arpentage du livre « Résister » de Salomé Saqué. Dans ce court essai publié au mois d’octobre 2024, la journaliste et autrice française, engagée à gauche, décrit de manière brillante les mécanismes et les dangers de la montée de l’extrême droite et propose des pistes de solutions pour y résister collectivement. Parce que comme le dit l’autrice, « Cultiver son esprit critique c’est faire preuve de résistance » nous vous invitons à nous rejoindre de 13h30 à 16h00, pour 𝗱𝗶𝘀𝗰𝘂𝘁𝗲𝗿, 𝗲́𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝗯𝗮𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗻𝗲́𝗰𝗲𝘀𝘀𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹’𝗲𝘅𝘁𝗿𝗲̂𝗺𝗲 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗶𝗱𝗲́𝗲𝘀. 📗𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝘂𝗻 𝗮𝗿𝗽𝗲𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲 ? 𝘜𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 œ𝘶𝘷𝘳𝘦. 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘥𝘶𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘱𝘶𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘥 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘥𝘦 𝘴’𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘪𝘦𝘳 𝘭’œ𝘶𝘷𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘢𝘯𝘵, 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦, 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘯𝘢𝘭𝘺𝘴𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘐𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭’𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘯𝘪 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦. 🟩Entrée libre 🟩Inscription souhaitée via formulaire ➡️ https://miniurl.be/r-63g3 👉En matinée, nous organisons un Matin de PAC autour de la question “Pourquoi le 08 mai doit redevenir un jour férié ?” ➡️ https://miniurl.be/r-63g4

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Écologie

[Soirée de présentation] Le fond de la terre est rouge

Après 3 mois d’existence, l’assemblée de lutte en soutien au Congo, sort un fanzine sur la guerre du sous-sol qui ravage le cœur de l’Afrique depuis plus de 30 ans. Rejoignez-nous pour une soirée de présentation dès 18h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1) ! Né d’une volonté de concrétiser les liens entre les horreurs du Congo et l’économie capitaliste globale, « Le fond de la terre est rouge » nous plonge dans la sanglante machine à extraire qui produit guerres, exploitation et destructions. Plus qu’un texte de contre-information, ce fanzine se veut être un appel à la solidarité et à la lutte aux cotés des exploité.es au Congo et ailleurs. Car le malheur du Congo nous concerne directement. Dénoncer et transformer la réalité congolaise, c’est bousculer la réalité mondiale présente ! Programme de la soirée : 18h : Ouverture des portes & bar. 18h30 : Présentation du fanzine & lectures 19h15 : Discussion sur les perspectives de luttes 20h : Repas, sérigraphie (ramène tes textiles) et d’autres surprises ! 22h : Clôture Le fanzine sera disponible gratuitement tout au long de la soirée ! Si tu veux diffuser le « Le fond de la terre est rouge » dans ton collectif, ton squat, ta famille, PARTOUT ce sera possible de repartir avec pleiiiins d’exemplaires ! Le bar, la bouffe et la sérigraphie seront à prix libre ! Bienvenue à toustes !

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