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Santé / Soins

Quelles perspectives pour le 1er mai

Comme chaque année, plusieurs manifestations auront lieu à Bruxelles à l’occasion du 1er mai. À 12h, place Poelaert, débutera le 1er Mai de Lutte, suivi à 14h du départ du 1er Mai Révolutionnaire depuis la place Marie Janson (Carré de Moscou). L’an dernier, plus de 2 000 personnes ont participé à la manifestation du 1er Mai Révolutionnaire. Le 1er mai est la journée internationale de lutte pour les travailleur·ses et non pas la « fête du travail« , comme on l’entend parfois. Historiquement, cette date commémore le massacre de Haymarket Square à Chicago, aux Etats-Unis, où plusieurs personnes( manifestant·es et policier·es ) sont mortes lors des mobilisations pour la journée de 8 heures. Huit anarchistes, alors influents dans les mobilisations ouvrières massives, avaient été arrêtés et condamnés pour « complot » accusés à tord d’avoir confectionné et jeté une bombe artisanale sur la police. L’évènement avait fait rapidement le tour des Etats-Unis, puis s’était répandu à l’international, devenant un élément important de l’histoire des luttes ouvrières. Deux cortèges traverserons Bruxelles donc ce 1er Mai. Le 1er Mai de Lutte et l’Alliance du 1er Mai Révolutionnaire ont cependant publier un communiqué commun « Marcher séparément frapper ensemble« . Alors que les offensives militaires à Gaza se poursuivent, la solidarité avec la Palestine s’impose plus que jamais comme une priorité dans les manifestations du 1er mai. Cette année encore, des voix s’élèveront pour dénoncer non seulement les bombardements, les déplacements forcés et le génocide commis par Israël, mais aussi le soutien logistique, politique et économique que lui apportent de nombreuses puissances occidentales, dont la Belgique. Historiquement, le 1er mai a toujours été un moment fort pour la cause palestinienne, tant en raison de sa portée internationaliste que de sa résonance symbolique auprès de tous les peuples en lutte. Cette journée de mobilisation mondiale rappelle que les luttes sociales, anticapitalistes et anticoloniales sont profondément liées. Les organisateurs du 1er Mai Révolutionnaire rappellent que la cause palestinienne, comme l’ensemble des luttes anticoloniales, s’inscrit pleinement dans les combats contre le capitalisme, l’impérialisme et le fascisme. Un cortège internationaliste portera ainsi les voix des Palestinien·nes, des Congolais·es, des Kurdes, des Iranien·nes, et bien d’autres encore au sein de la manifestation du 1er mai révolutionnaire. La manifestation du 1er Mai Révolutionnaire s’organise autour de la lutte contre le fascisme et la solidarité internationale comme l’explique l’appel à manifester : « Combien de pas encore ? Combien faudra-t-il encore de pas vers le fascisme pour décréter que, cette fois, on y est ? Et finalement, est-ce bien ce qui importe ? » « La question qui devrait nous préoccuper serait plutôt comment chacun de ces pas ces dernières années a été fait dans cette direction. Comment chaque crise — (...)

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Queer / LGBTQIA+

Spectacle Familles Rainbow

Dans le cadre de sa première édition du Festival Familles Arc-en-ciel, La Ligue des familles et la Compagnie qui pétille vous invitent au spectacle « Familles Rainbow » à 20h30 au théâtre Mercelis. S’emparer de la magie de l’impro théâtrale pour questionner notre société : se poser la question de la parentalité, de « faire famille », des chemins de nos vie en tant que personnes LGBTQIA+. Spectacle d’impro à propos - « Familles Rainbow » Créer des histoires, drôles, dramatiques, tendres, pétillantes qui nous interpellent. Partager un moment d’échange fort avec le public sur ces questions de famille et parentalité, et s’en inspirer pour improviser un spectacle, avec sincérité, humour et émotion. Passer ensemble une soirée de théâtre improvisé aux couleurs de l’Arc-en-ciel. C’est le programme de cette soirée unique à laquelle vous invitent La Ligue des Familles et La compagnie qui pétille ! 🔥 L’impro à propos, matière inflammable et enflammée L’impro s’avère tout public et particulièrement engageante grâce à son aspect interactif et modulable. Lorsqu’elle mêle créativité, humour et engagement, comme dans les spectacles Pride ou Freaks de La compagnie qui pétille, elle devient un véritable vecteur de changement social. Une belle occasion d’intégrer nos valeurs dans notre pratique artistique et de s’emparer de sujets de société qui nous tiennent à cœur. Distribution : Maïder Dechamps, Peggy Pexy Green, Laurent Franchi, Laura Matthys, Amélie Verreydt Toutes les infos : https://liguedesfamilles.be/agenda/familles-arc-en-ciel/festival-familles-arc-en-ciel-les-familles-sous-les-projecteurs-252 👶 Spectacle à partir de 12 ans Avec le soutien du Bourgmestre, de l’Echevin de la culture, et des membres du Collège du Bourgmestre et des Echevins de la Commune d’Ixelles et avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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Extrême-droite / Antifascisme

Contrôles policiers abusifs au Parc Roi Baudoin

La colère monte chez les habitant·es des communes de Jette, Ganshoren et Laeken, surtout chez les parents de jeunes non- blancs. Ils dénoncent des contrôles policiers abusifs et discriminatoires au parc Roi Baudouin, un endroit qui ressemble de plus en plus à une zone de surveillance pour certains jeunes selon les témoignages. Un·e parent·e a décidé de prendre la parole publiquement pour dénoncer ce qu’iel voit comme un acharnement de la police de Jette contre les jeunes racisés qui fréquentent le parc. « Mon fils, il sort jouer au foot, il rigole avec ses amis. Il ne vend pas de drogue. Il ne traîne pas avec des armes. Il ne vole rien. Il est juste là, comme n’importe quel gosse. Pourtant, il revient marqué, silencieux, fatigué », raconte-t-iel sur Instagram. « Contrôlé deux fois en une heure, insulté à demi-mot, intimidé pour rien » Selon plusieurs habitant·es, ce sont des humiliations répétées et injustifiées, qui ciblent systématiquement les jeunes non-blancs fréquentant ce parc. Ce témoignage n’est pas le seul. D’autres parents parlent de contrôles du même genre, qui durent depuis des années et qui ciblent toujours les populations racisées. Certain·es accusent la police de faire preuve de « zèle » lors de ces contrôles. Ces contrôles policiers représentent par ailleurs une forme d’exclusion d’un espace vert, pourtant précieux dans des quartiers denses où les espaces verts sont rares en comparaison avec d’autres communes. Les parcs sont des jardins communalisés pour des personnes vivant en appartement, souvent plus précaires. Priver ces jeunes d’un accès serein au parc, c’est aussi leur retirer un droit à la ville, à l’usage des espaces publics. Les parents appellent donc à réagir pour mettre fin à ce qu’ils voient comme une injustice évidente. « On ne peut plus se taire. On ne peut plus laisser passer », dit l’un d’eux. « Le parc, un lieu de loisirs, ne devrait pas devenir un espace d’humiliation. » Ces témoignages rappellent la persistance de contrôles policiers au faciès, dans un pays qui se distingue par la violence de son appareil policier. En effet, la Belgique est le deuxième pays où il y a le plus de morts causées par des violences policières. Sources : Témoignages Le Temps. « En graphiques : dans quels pays la police tue-t-elle le plus ? » https://www.letemps.ch/data/en-graphiques-dans-quels-pays-la-police-tue-t-elle-le-plus . Mediapart. « En Belgique aussi, des citoyens dénoncent sans relâche les violences policières. » 8 juill. 2023, https://www.mediapart.fr/journal/international/080723/en-belgique-aussi-des-citoyens-denoncent-sans-relache-les-violences-policieres .

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Médias

Un syndicat de police dénonce les violences des forces de l’ordre, et condamne » la protection par la hiérarchie »

Les syndicats CGSP Police et CGSP Pompiers ont décidé de déposer une plainte officielle contre certains membres du service d’intervention (INT) de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles, accusés de violences répétées lors de diverses manifestations. Selon les syndicats, ces comportements excessifs, parfois brutaux, émanent toujours des mêmes agents et ne sont pas isolés. Les syndicats dénoncent également le manque de réaction de la hiérarchie, qui semblerait couvrir ces agissements. Depuis plusieurs semaines, les dénonciations de violences policières à Bruxelles se multiplient. Cette fois ci, elles émanent de l’institution policière elle même, alors que des syndicats de police dénoncent des agissements abusifs. La CGSP Police, en collaboration avec la CGSP Pompiers, a récemment tiré la sonnette d’alarme en dénonçant « un problème récurrent de violences policières » dans la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles. Ces accusations visent principalement certains membres du service d’intervention (INT), régulièrement impliqués dans des incidents lors de manifestations comme le rapporte la CGSP dans son communiqué. Crédit photo Hbaash Awaad Les faits rapportés concernent plusieurs interventions violentes largement médiatisées, notamment lors de la manifestation nationale du 13 janvier 2025, première grande mobilisation contre le gouvernement Arizona et pour les pensions. Ce jour-là, des tensions entre policiers et pompiers ont dégénéré en affrontements physiques alors que les pompiers manifestaient. Selon le communiqué syndical, les faits ce seraient déroulés après que les pompiers se soient pacifiquement déviés de la route du cortège. Ce serait la police qui aurait initié l’escalade en faisant un usage excessif de la force contre des pompiers, en effectuent des prises très violentes sur les manifestants, notamment au sol. Crédit photo Hbaash Awaad Plus récemment, lors de la grève du 31 mars, des militants syndicaux ont également été victimes de brutalités policières. Le 31 mars 2025, un nouvel épisode de violences policières est signalé lors d’une grève menée rue Neuve à Bruxelles. Des membres du syndicat chrétien, la CNE Commerce accuse la police d’avoir employé une force injustifiée pour disperser des piquets de grève. Selon le syndicat, des agents auraient tenté de forcer deux piquets de grève sans motif légal, allant jusqu’à bousculer et saisir des militants par la gorge. Manifestation contre la venue de Bardella Crédit photo Hbaash Awaad. Quelques mois plus tôt, le 13 novembre 2024, un autre incident impliquant les mêmes agents avait déjà fait polémique lors de la manifestation contre la venue de Jordan Bardella, président du Rassemblement National français. Les forces de l’ordre avaient été accusées de violence envers les manifestants, notamment une vidéaste de Zin TV qui avait été malmenée et privée de son matériel. À cela s’ajoute la condamnation récente de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles par la justice...

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Racismes / Colonialismes

Évènement artistique : Les Invisibles

Évènement artistique ayant pour but la *Promotion d’artistes sexisé.x.es* Ce samedi 24/05/25 à la Fleur en Papier Doré C’est avec grande joie et excitation que “Les Invisibles” vous invite à sa première édition le SAMEDI 24 MAI 2025 ! Nous consacrerons une après midi et soirée pour rendre visibles celleux encore trop souvent invisibles dans la sphère artistique : les minorités de genre ! En effet, il nous semble indispensable de continuer à représenter ces artistes invisibilisé. es afin que leur place ne soit plus revendicative ! 🔥🔥 Au programme 🔥🔥 PROJECTION DÉBAT en présence de la réalisatrice STAND-UP en collaboration avec la Fleur Comedy CONCERTS DJ SET et nous vous réservons quelques surprises… ✨Line-Up Ouverture des portes : 15h30 16h : Projection débat “Suspendue” par Toni diffusé par Deep&Cheap Media Ce documentaire, réalisé en tant que travailleuse du sexe, aborde les conséquences du stigmate lié à la prostitution. Il explore le graffiti comme exutoire et action possible face à cette stigmatisation. 18h : Siham Bouzerda / Anissa Boulghalegh / Mathilde Retout (Stand-up en collaboration avec la Fleur Comedy) 19h30 : Shelby Ouattara (Soul-pop) 20h30 : Antheaa (Rap) 21h15 : Z&T (Duo Slam/Rap) 22h : DJ SET Le Caméléon ✨Où ? LA FLEUR EN PAPIER DORE Rue des Alexiens 55, 1000 BRUXELLES ✨Prix libre (pensez au cash svp) : Les bénéfices seront entièrement reversés aux artistes. ✨Nous portons une attention particulière au respect d’autrui. De ce fait, aucune forme de violence ne sera tolérée. NO RACISM / NO SEXISM / NO TRANSPHOBIA / NO QUEERPHOBIA / NO AGISME / NO FATPHOBIA / NO PSYCHOPHOBIA  !!!! HÂTE DE VOUS VOIR DÉBARQUER EN MASSE !!!! Amour et paillettes Lisa & Elena

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Santé / Soins

Festival RECYCLART - l’échec des rhizomes/spiritualités radicales

Notre prochain évènement L’échec des rhizomes, prendra racines à RECYCLART les vendredi 9 et samedi 10 mai 2025. Ce festival réunira des espaces théoriques et pratiques explorant des questions touchant à la gestion de conflit, aux spiritualités radicales ainsi qu’aux pratiques de deuil et de réparation communautaire. We are so excited to see you there !! 💚💦 insta : rhizomes_collectif Facebook : Rhizomes festival RECYCLART 13-15 rue Manchester 1080 Molenbeek Notre prochain évènement L’échec des rhizomes, prendra racines à RECYCLART les vendredi 9 et samedi 10 mai 2025. Ce festival réunira des espaces théoriques et pratiques explorant des questions touchant à la gestion de conflit, aux spiritualités radicales ainsi qu’aux pratiques de deuil et de réparation communautaire. Détail du programme : VENDREDI 9 16h /There_is_NO_MORE_space_between_inside_and_outside Maé Di Leo @mae_di_leo Workshop (Fr) - sur inscription ( https://tr.ee/2e4HUQ5A59 ) 20h / restes Alphonse Eklou Uwantege @alphonseeklouuwantege Performance (Fr) - sur inscription ( https://tr.ee/kzeT9u6WKl ) SAMEDI 10 13h / Wishes need to ferment Loréleï Nelle @leaurelei et Nell Lechevalier @nellchv_ Repas collectif vegan et micro-ateliers (Fr) 15h / Collectif Matrisses Atelier-conférence autour de la justice transformatrice (Fr) 18h / Alphonse Eklou Uwantege @alphonseeklouuwantege, Hoda Siahtiri @siahtiri.hoda, Yuna Visentin Table ronde autour des spiritualités radicales, des pratiques de deuil et de réparation (Fr/Eng) Un espace ressource sera présent tout au long du festival ; des livres, fanzines, articles, ainsi qu’un site internet seront accessibles en libre consultation. L’événement sera à prix libre à partir de 3 euros Curation du festival : collectif Rhizomes @nellchv_ @leaurelei @mae_di_leo <3 Nous remercions sincèrement Mycélium de nous avoir accordé la bourse Racines et Pollens qui permet à ce festival de voir le jour. We are so excited to see you there !! 💚💦 Recyclart 13-15 rue Manchester 1080 Molenbeek Le site est accessible aux personnes en fauteuil roulant. En entrant, il faut traverser une cour pour accéder au centre d’art ou au Bar Resto. La cour est en pente et constituée de gros pavés (en général, cela ne pose pas de problème, mais si vous avez besoin d’une aide supplémentaire, n’hésitez-pas à demander à quelqu’un•e sur place ou à nous prévenir à l’avance). insta : rhizomes_collectif Facebook : Rhizomes festival

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Extrême-droite / Antifascisme

Arpentage : « Palestine – Un peuple qui ne veut pas mourir », d’Alain Gresh

A l’occasion du Focus Palestine, rejoignez-nous pour l’arpentage du dernier livre d’Alain Gresh, « Palestine – Un peuple qui ne veut pas mourir ». Ce qui se joue dans la guerre contre Gaza dépasse largement le cadre étroit de ce petit territoire qui connaît une des guerres les plus destructrices de l’époque contemporaine – une guerre dont la Cour internationale de justice a souligné le « risque génocidaire ». Si elle condense d’abord le calvaire centenaire du peuple palestinien, son enjeu déborde ces frontières, avec le risque d’un embrasement régional et surtout d’un approfondissement de la fracture entre le reste du monde et l’Occident. Celui-ci, mobilisé aux côtés d’Israël, adopte une vision manichéenne de l’histoire comme d’un affrontement sans cesse recommencé entre Barbares et Civilisés. Dans cette guerre, le droit international dont se réclame l’Europe n’est plus qu’un faux-semblant. Les choix entérinés par la France ont élargi le fossé qui la sépare du sud de la Méditerranée. 🔸Qui est Alain Gresh ? Alain Gresh directeur du journal en ligne Orient XXI, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » ( Les liens qui libèrent, mai 2024) et « Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française » (Libertalia 2023). - 📍 𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́𝗲 𝘃𝗶𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 : https://miniurl.be/r-64nr ✅ Activité gratuite, incluant le prêt du livre, proposée dans le cadre du « Focus Palestine ». 👉 Cette activité est organisée par l’ARC La Louvière et le PAC. - 🗓️L’événement sera suivi à partir de 18h, par l’apéro-expo dédié aux photographies de Véronique Vercheval et de Frédéric Moreau de Bellaing, ainsi que de la lecture des extraits de « Je vous écris de Gaza sous les bombes » par le Collectif Hossam’s diary. ▶️Plus d’infos : https://fb.me/e/3hPibJGit 🗓️En clôture du Focus Palestine, Central propose également le dimanche 8 juin à 13h un repas solidaire au Grain de Sel et, à 16h, un concert “Musiques pour Gaza”. ▶️Plus d’infos : https://fb.me/e/3bNGOX0ep

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Extrême-droite / Antifascisme

Avril Antifasciste 2025

Mémoire, débat, action : ensemble contre le fascisme [FR] 🔥 AVRIL ANTIFASCISTE 2025 🔥 Pour sa troisième édition, Avril Antifasciste rassemblera une fois encore collectifs et militant·es autour d’une journée de mémoire, de réflexion et de lutte. Un moment pour partager nos histoires, tisser des liens et affirmer, ensemble, que l’antifascisme est plus nécessaire que jamais. On fêtera aussi des anniversaires importants : 80 ans de la Libération du nazifascisme en Italie et en Europe, 51 ans de la Révolution des Œillets au Portugal et 81 ans du soulèvement du ghetto de Varsovie contre l’occupation nazie. Trois événements différents, un même fil rouge : celui de la résistance populaire face à l’oppression. Cette journée sera l’occasion de raviver la mémoire des luttes passées, de questionner les formes actuelles du fascisme et de renforcer nos engagements pour y faire face, aujourd’hui et demain. NO PASARAN !!! ✊🏽🍉 [IT] 🔥 APRILE ANTIFASCISTA 2025 🔥 Per la sua terza edizione, Aprile Antifascista riunirà ancora una volta collettivi e militanti* per una giornata di memoria, riflessione e lotta. Un momento per condividere le nostre storie, intrecciare legami e affermare insieme che l’antifascismo è più necessario che mai. Celebreremo anche anniversari importanti : 80 anni dalla Liberazione dal nazifascismo in Italia e in Europa, 51 anni dalla Rivoluzione dei Garofani in Portogallo e 81 anni dalla rivolta del ghetto di Varsavia contro l’occupazione nazista. Tre ricorrenze diverse, un unico filo rosso : quello della resistenza popolare contro l’oppressione. Questa giornata sarà l’occasione per ravvivare la memoria delle lotte passate, interrogarsi sulle forme attuali del fascismo e rafforzare i nostri impegni per contrastarlo, oggi e domani. NO PASARAN !!! ✊🏽🍉

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Féminismes / Antipatriarcat

Annulé [atelier théâtre] EMPOWERMENT QUEER

Envie de créer à plusieur, de rire, d’explorer la scène, d’acquérir encore plus de confiance et de fierté entre des paillettes et de la joie ? Bienvenue à l’atelier théâtre-danse queer ! Do you want to create with others, laugh, explore the stage, and gain even more confidence and pride in the midst of glitter and joy ? Welcome to the queer theater-dance workshop ! Il s’agit d’un atelier pour débutant·e·s, adressé aux personnes LGBTQIA+, inclusif et adaptable selon les envies et les besoins des participant·e·s. Cet atelier cî portera sur le corps, une demande des participant.es.x. L’explorer, l’habiter, le kiffer (hihi) et s’amuser avec ! Si tu as des envies, besoins, demandes spécifiques, n’hésite pas ! L’animateurice, absolème, explore les univers du théâtre, du cirque et de la danse. Iel aspire à attraper du beau, du rêve et de la douceur. Iel proposera de créer en collectif et de fabriquer des bulles à plusieurs où tout est possible. Cela grâce à de la danse « libre », du drag, des jeux joyeux, des supers exercices de théâtre, des musiques magiques et grâce aux fleurs ! Cet atelier est très flexible et fait pour répondre à vos envie besoins. Par exemple : travailler sur l’expression orale, la voix, l’aisance dans son corps, explorer les passings de genre, le travail de confiance et de présence, la joie et la fluidité... Iel se réjouis déjà fort de créer avec vous ! Quand ? Chaque 1er jeudi du mois, de 18h à 19h30, pendant la permanence bruxelloise de Genres Pluriels (8 mai, 5 juin), d’autres dates à venir ! Où ? Au Centre Communautaire LGBTQIA+ des Grands Carmes, rue des Grands Carmes 22 - 1000 Bruxelles Combien ? À prix libre ! Inscription par mail à absoleme.loroch@outlook.com Theatre/dance workshop - Empowerment through performance This is a workshop for beginners, for LGBTQIA+ people, inclusive and adaptable according to the desires and needs of the participants. This workshop will focus on the body, as asked by the participants. We will try to explore it, enjoy it, be in it and have fun with it ! If you have any special need or wish, do not hesitate ! The facilitator, absolème, explores the worlds of theatre, circus and dance. They aims to capture the beautiful, the dreamy and the gentle. They will propose collective creation and to create together some spaces where anything is possible. This will be achieved through free dance, drag, joyful games, theater exercises, magical music and flowers ! This workshop is very flexible and designed to meet your needs. For example : working on oral expression, voice, feeling at ease in your body, exploring gender passings, working on confidence and presence, joy and fluidity... They is already excited to create with you ! When ? Every 1st Thursday of the month, 6-7.30pm, during Genres Pluriels’ Brussels office hours (8th of mai, 5th of June), other dates to come ! Where ? Grands Carmes LGBTQIA+ Community Centre, rue des Grands Carmes 22 - 1000 Brussels How...

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Migrations / Frontières

Migrantes Valientes journées d’information et activités culturelles sur les migrations latino-américaines et autres.

Week-End 10 et 11 MAI 2025 Nous souhaitons décliner le Week-End sur deux axes : “Pedir protecion es un derecho - Demander une protection est un droit”, le samedi. Nous mettrons en avant des groupes, associations, ateliers en lien avec la demande de protection internationale : découvrir le parcours et le pourquoi de ce parcours avec les expositions photos. Connaitre ses droits avec notre atelier sur la DPI : – s’identifier et s’inspirer avec la table ronde des personnes qui sont passées par ces procédures ; – alimenter sa réflexion sur la condition de demandeur.euse de protection internationale grâce à un documentaire. Le dimanche se veut un jour encore plus ouvert pour des familles et des personnes sans papiers car c’est un jour de repos pour une majorité de personnes : “Existir aqui, sin olvidar alla – Exister ici, sans oublier là-bas” se veut une journée pour : Reprendre confiance en soi Refaire lien avec le groupe (Ma.Mi.Lab) Connaitre ses droits et ses devoirs avec notre atelier sur la situation des personnes sans papiers Connaitre mieux la régularisation avec la pièce de théâtre “Question pour une régularisation” et savoir si les personnes peuvent ou non en lancer une. Notre volonté est donc de rassembler en un seul lieu tout ce que peut chercher une personne migrant en séjour précaire : information, soutien, compréhension, convivialité, valorisation de l’estime de soi. Souligner le courage, la résilience et l’espoir des migrant·es latino-américain·es tout en démystifiant les préjugés sur la “culture latino-américaine”, qui l’associe souvent à l’exacerbation de la fête, la sexualisation, la criminalité, entre autres. Bien que notre évènement sera majoritairement adressé à des personnes en séjour précaire d’Amérique latine, nous espérons aussi pouvoir toucher un public plus large. Travaillant chaque jour avec ce public, nous sommes les témoins des clichés et préjugés dont il est victime. Nous souhaitons mettre en lumière la réalité des migrations latino-américaines dans le continent européen et plus spécifiquement en Belgique. Nous voulons rendre visibles les histoires de vie, les parcours des migrant·es, leurs traversées, leurs passages frontaliers, ainsi que leurs espoirs et les tragédies.

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Médias

Des drones pour surveiller la ville ?

Ce jeudi 24 avril, la commune d’Ixelles votera l’usage de drones policiers équipés de caméras mobiles. Une mesure supposément testée déjà depuis le 15 avril, en toute discrétion, qui interroge sur l’avenir de nos libertés dans l’espace public. Ces drones pourraient être utilisés dans le cas de crimes et délits, mais aussi pour de simples contraventions, infractions ou encore desdites « incivilités ». Une notion floue, sujette à interprétation : qu’est-ce qui est jugé « incivil » ? Et par qui ? Qu’adviendra-t-il des données recueillies par ces caméras mobiles ? Qui y a accès ? Un rassemblement ? Une prise de parole publique ? Un drapeau palestinien trop visible ? Les possibilités d’intervention sont nombreuses, et les critères, flous. Qui protège-t-on ? La zone de police Bruxelles Capitale Ixelles justifie l’usage de drones avec caméras par plusieurs objectifs : Enregistrer les conditions de déroulement des interventions de police ; Améliorer la traçabilité et le compte rendu des opérations aux autorités de police administrative et judiciaire ; Accroître la sécurité des fonctionnaires de police ; Réduire le nombre de faits de violence ainsi que les plaintes infondées à l’encontre des agents ; Renforcer le professionnalisme des interventions policières. Derrière ces objectifs, a priori présentés comme neutres ou techniques, se décèle une logique orientée : des drones pour la sécurité des agent·es, pour montrer la réalité du terrain. En effet, ces dispositifs ne capturent qu’un angle, une perspective de cette prétendue réalité : celle des forces de l’ordre. Les caméras restent par contre aveugles lorsqu’il s’agit de remettre en question le point de vue policier. En effet, jusqu’ici, les images de vidéosurveillance recueillies par la police n’ont que très peu servi à l’incrimination des policier·es dans des affaires de violences. Les caméras ne fonctionnent pas : non branchées, hors service, ou avec des images « écrasées ». En 2014, Soulaïmane Archich Jimili, 15 ans, est mort écrasé par le métro à Bruxelles après un contrôle policier. Les 11 minutes de vidéo précédant sa mort, lorsqu’il est intercepté par la police, ont disparu. La STIB a simplement répondu que les images avaient été « écrasées » sans aucune autre explication. Parmi les objectifs annoncés pour le déploiement des drones, figure également la volonté de réduire les « plaintes infondées contre des agents ». Cette rhétorique contribue à discréditer la parole des plaignant·es et perpétue une culture du doute systématique envers les victimes de violences policières. Elle détourne l’attention des violences réelles, documentées depuis des années par des instances internationales et nationales comme le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), Médecins du Monde, Amnesty International, ou encore la Ligue des droits humains. Pour les victimes de violences policières, l’accès à la justice est semé d’embûches, dans une « jungle judiciaire et...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Week-end de formation autour de l’auto-defense numérique

Le collectif de formation anti-rep techno-critique Escadron de mobylettes vous invite à participer à son week-end de formation autour de l’auto-defense numérique qui aura lieu le 17 et 18 mai 2025 à Bruxelles. Le collectif de formation anti-rep techno-critique Escadron de mobylettes vous invite à participer à son week-end de formation autour de l’auto-defense numérique qui aura lieu le 17 et 18 mai 2025 à Bruxelles. Lieu : Fourni aux inscrites (Bruxelles) Dates : samedi 17 mai et dimanche 18 mai 2025 de 9h30 à 18h Viens passer le week-end à te former sur comment te défendre face aux multiples menaces informatiques auxquelles tu es exposé.e lorsque tu fais ou organises du militantisme. Pourquoi faire un week-end entier et pas seulement 2-3h ? D’un point de vue de lutte pour une décentralisation des savoirs, nous n’apprécions pas que certaines personnes dans des collectifs puissent définir les comportements sécuritaires à adopter de tout le monde sans que personne d’autre dans le collectif ne puisse en discuter par manque de connaissances de leur part. Avec une formation de 2 jours, vous aurez des connaissances solides sur beaucoup de domaines sécuritaires, cela vous permettra aussi de partager ce savoir à votre tour. Plus de temps pour une meilleure qualité de formation et une formation plus approfondie Cette formation est proposée avec une vision techno-critique et non techno-solutioniste, cela veut dire que nous ne considérons pas qu’utiliser des outils numériques soit la réponse à tout les problèmes de sécurité, nous parlerons aussi de comment on peut s’en passer. Cette formation est accessible à tout le monde, que vous soyez novice ou beaucoup plus expérimenté.e. Pour participer à ce week-end de formation, vous devez être disponible tout le long du week-end, il est impossible de ne participer qu’à une partie. Plus d’informations sur le programme : https://escadrondemobylettes.noblogs.org/ateliers-proposes/securite/formation-auto-defense-2-jours/ Hébergement possible (dans la limite des places disponibles) Prix : dons libres Pour s’inscrire, cliquez ici : https://cryptpad.extinctionrebellion.fr/form/#/2/form/view/J5U39jAJhzwP-+pchzDN5hHHbdV3BwYbZe2lehEU-k8/ ou envoyez nous un mail : contact-escadrondemobylettes@riseup.net Qui organise ça ? Ce week-end de formation est organisé par Escadron de mobylettes : EscadronDeMobylettes.noblogs.org Escadron de mobylettes est un collectif d’activistes qui organise depuis plusieurs années des formations autour de l’auto-défense numérique. Nous travaillons avec de nombreuses organisations dans de nombreux pays européens, dont la France.

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Médias

Mohammed Khatib arrêté à la Bourse

Le lundi soir 21 avril, lors de la manifestation quotidienne pour la Palestine à Bourse, Mohammed Khatib a été arrêté par la police. L’arrestation est survenue à la fin de la manifestation quotidienne près de la Bourse. Mohammed Khatib est un militant palestinien bruxellois qui est menacé de perdre son statut de réfugié pour ses positions politiques. Il est coordinateur de Samidoun, une organisation de solidarité avec les prisonniers palestinien·nes. Nicole de Moore anciennement secrétaire d’état avait initié une procédure pour lui retirer son statut de réfugié. Le gouvernement Arizona s’en prend aussi à Samidoun en voulant mettre en place une loi pour permettre de dissoudre des organisations dont cette dernière. Vers 20h20, alors qu’il rentrait chez lui, Mohammed a été contrôlé par plusieurs agent·es qui l’ont privé de liberté Arrêté administrativement, il a ensuite été transféré dans un commissariat du centre de Bruxelles. La police aurait justifié son arrestation car la Sûreté de l’Etat identifie Mohammed comme “une menace pour la sécurité intérieure”. Ce, en raison de ses positions politiques en particulier son soutien à la résistance palestinienne. A la suite de son arrestation, une mobilisation spontanée s’est organisée afin de réclamer la libération de Mohammed. Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées en face du commissariat Amigo, près de la Grand Place. Elles ont été violemment expulsées par des policiers anti-émeutes. Selon des témoins de la scène, les forces de l’ordre auraient également insulté les manifestant·es en les chargeant. Plusieurs coups de matraque ont été donnés et la police a fait usage de gazeuse. Le rassemblement de soutien s’est vite transformé en une course poursuite dans le centre de Bruxelles. Malgré l’important dispositif policier, aucune arrestation supplémentaire aurait eu lieu. Mohammed a finalement été libéré tard dans la nuit vers 5h du matin et plusieurs organisations ont dénoncé son arrestation. Depuis le 18 mars on constate une augmentation des violences envers les manifestations quotidiennes pour la Palestine. Les manifestant·es des rassemblements quotidiens appellent à les rejoindre tous les jours à 19h à la Bourse.

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Job étudiant dès 15 ans : vers un retour du travail des enfants ?

L’abaissement de l’âge légal pour les jobs étudiants à 15 ans fait débat en Belgique et ailleurs. Alors que le ministre de l’Emploi David Clarinval (MR) se prépare à introduire cette mesure dès l’été 2025, elle est loin d’être la bienvenue. Derrière les discours de façade de modernisation et d’émancipation, cette réforme suscite l’indignation de nombreux·ses acteur·rices sociaux et politiques. David Clarinval tente de justifier ce choix en vantant l’autonomie financière des jeunes et la flexibilité du marché du travail. Mais derrière ces arguments se cache une réalité bien plus sombre : celle d’une précarisation accrue des jeunes, au profit des employeurs qui bénéficieront d’une main-d’œuvre bon marché et corvéable à merci. En augmentant le plafond des heures de travail à 650 par an et en abaissant l’âge minimum à 15 ans, on transforme insidieusement les jobs étudiants en emplois de substitution, menaçant les droits et les conditions de travail des jeunes. Les syndicats, notamment la FGTB, dénoncent fermement cette réforme qu’ils qualifient de « mise en concurrence déloyale ». Pourquoi favoriser le travail des adolescents alors que des centaines de milliers de chômeur·euses restent sur le carreau ? Plutôt que de s’attaquer aux causes profondes du chômage et de la précarité, le MR choisit de sacrifier les jeunes sur l’autel de la flexibilité. Une politique court-termiste qui occulte délibérément les risques de décrochage scolaire et de détérioration de la santé mentale des jeunes, pris dans un engrenage travail-études difficile à concilier. Cette mesure risque d’accentuer la précarité des jeunes issus de milieux modestes, contraints de travailler pour subvenir aux besoins familiaux. Cela pourrait renforcer les inégalités sociales plutôt que de les atténuer. Par ailleurs, un rapport de l’UCLouvain souligne que dès 10 heures de travail par semaine, le risque de décrochage scolaire augmente de 10 %. En effet, les associations étudiantes s’inquiètent également de l’impact psychologique sur les jeunes. Travailler dès 15 ans pourrait les priver d’un temps essentiel de développement personnel et scolaire, d’autant que ces emplois offrent peu de protection sociale. En cas de maladie, par exemple, les étudiant·es n’ont droit au salaire garanti que s’ils travaillent depuis un mois minimum chez le même employeur, une condition rarement remplie. Derrière ces politiques libérales se cache l’idéal d’un modèle économique national qui continu de favoriser la mise en place d’une main d’œuvre étudiante à la fois précaire et extrêmement bon marché. L’emploi d’étudiant·e arrange considérablement le patronat belge étant donné qu’employer une étudiant·e ne coute presque aucune taxe et qu’aucune sécurité d’emploi n’est allouée au jobeur·euse. Ainsi un·e patron·ne a le libre choix de licencier un·e étudiant·e sans le moindre préavis et les étudiant·es ne bénéficient pas de congés payés en cas de maladie. De plus, rappelons que les heures travaillées avec...

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Racismes / Colonialismes

Plusieurs manifestations pro-palestiniennes réprimées violemment par la police à Bruxelles

Mardi 8 avril, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en face de l’ambassade israélienne, située à Uccle, contre le génocide que l’Etat colonial commet en Palestine. Propos racistes, répression brutale et violence policière : un combi fonce dans la foule et laisse une personne blessée, transférée d’urgence à l’hôpital. Le rassemblement avait réuni de jeunes réfugiés palestiniens, des familles et leurs enfants, des étudiant·es et jeunes travailleur·ses. Depuis la reprise des bombardements à Gaza, les manifestations se multiplient en face de l’ambassade israélienne. Le 18 mars, jour de cette reprise, la police avait déjà violemment réprimé les manifestant·es contre le génocide, notamment dans des bus STIB. Boris Dilliès, le bourgmestre d’Uccle (MR), était auprès de ses policiers anti-émeutes, comme à son habitude. Durant le rassemblement en face de l’ambassade, un drapeau israélien a été brûlé et le bourgmestre d’Uccle a été visé par un jet d’oeuf. Après plus d’une heure de manifestation, un cortège spontané est parti vers la Chaussée de Waterloo. Il s’est retrouvé confronté à un important dispositif policier, autopompe et policiers anti-émeutes, qui lui barrait la route. La tension est alors montée entre manifestant·es et forces de l’ordre. Pourtant, des familles et des enfants étaient encore présents, la police a durement fait usage de la force : gaz lacrymogène, canon à eau … Des légers affrontements entre manifestant·es et policiers ont eu lieu, et la police a fini par faire dévier la manifestation vers le Bois de la Cambre. Plusieurs manifestant·es affirment aussi avoir entendu des propos racistes de la part des policiers, notamment, « On va se faire tous ces Arabes » ou encore « Ils ne tiendraient pas cinq minutes à Gaza » avant de charger le cortège au niveau du croisement entre la chaussée de Waterloo et le Bois de la Cambre. Les forces de l’ordre ont par la suite poursuivi en nombre les manifestant·es à travers le Bois de la Cambre. La manifestation s’est divisée en plusieurs petits cortèges dans le quartier du Solbosch à Ixelles, près de l’ULB. La police a procédé alors à des arrestations en arrêtant notamment les transports en commun, afin d’y arrêter des personnes. Selon le témoignage de personnes dans ces bus : les policiers en rentrant criaient « Si vous avez vu des manifestant·es, dénoncez-les !« . Des arrestations ont eu lieu dans ces bus et différents témoignages rapportent qu’elles étaient au faciès. Sur des images que nous avons consultées, la police expulse violemment une jeune d’un bus, rappelant les scènes du 18 mars, où des personnes avaient déjà été agressées de la même manière. Alors que la police poursuivait un petit groupe de manifestant·es près du cimetière d’Ixelles, un combi de la police a foncé sur un groupe de manifestant·es et a renversé une personne, lui causant une blessure à la jambe. Cette conduite dangereuse s’est répétée à plusieurs reprises durant la soirée : dans...

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