Classisme / Lutte des classes

Écologie

[Soirée de présentation] Le fond de la terre est rouge

Après 3 mois d’existence, l’assemblée de lutte en soutien au Congo, sort un fanzine sur la guerre du sous-sol qui ravage le cœur de l’Afrique depuis plus de 30 ans. Rejoignez-nous pour une soirée de présentation dès 18h à l’Antenne Noire (rue du Marais 1) ! Né d’une volonté de concrétiser les liens entre les horreurs du Congo et l’économie capitaliste globale, « Le fond de la terre est rouge » nous plonge dans la sanglante machine à extraire qui produit guerres, exploitation et destructions. Plus qu’un texte de contre-information, ce fanzine se veut être un appel à la solidarité et à la lutte aux cotés des exploité.es au Congo et ailleurs. Car le malheur du Congo nous concerne directement. Dénoncer et transformer la réalité congolaise, c’est bousculer la réalité mondiale présente ! Programme de la soirée : 18h : Ouverture des portes & bar. 18h30 : Présentation du fanzine & lectures 19h15 : Discussion sur les perspectives de luttes 20h : Repas, sérigraphie (ramène tes textiles) et d’autres surprises ! 22h : Clôture Le fanzine sera disponible gratuitement tout au long de la soirée ! Si tu veux diffuser le « Le fond de la terre est rouge » dans ton collectif, ton squat, ta famille, PARTOUT ce sera possible de repartir avec pleiiiins d’exemplaires ! Le bar, la bouffe et la sérigraphie seront à prix libre ! Bienvenue à toustes !

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Écologie

Festival de soutien au 1er Mai Revolutionnaire 2025

Dans le cadre du mois d’Avril Agitation, l’alliance du 1er Mai Révolutionnaire a le plaisir de vous dévoiler le programme du festival de soutien au 1er Mai Révolutionnaire 2025, qui se tiendra le 26 avril à partir de 15h au Garcia Lorca. Ce sera une journée riche en rencontres, en échanges et en énergie collective. L’occasion parfaite de se retrouver, de s’organiser et de célébrer nos luttes dans une ambiance festive et combative. Venez nombreu·x·ses, ça va être le feu Rejoins-nous au festival de soutien au 1er Mai Révutionnaire 2025 ! Rendez-vous le samedi 26 avril, au Garcia Lorca ; dès 14h, des tables rondes, des projections et des débats viendront nourrir nos réflexions collectives sur les luttes en cours et les perspectives révolutionnaires. Puis, à partir de 21h, place aux concerts pour faire vibrer nos colères et renforcer nos solidarités. Une journée pour s’organiser, se retrouver, et faire front ensemble dans un esprit de résistance ! TABLES RONDES - PROJECTIONS 15h Palestine - Evolution du mouvement en Europe Avec Samidoun, Popular Comitée for Palestine, Anti-Zionist Jewish Alliance Belgium et Tom Martin (Militant anti-imperialiste) 16h15 Documentaire “La lutte AUDI” Produit par ZinTV (Média d’action collective engagé) 17h Militarisation et rearmement de l’Europe Avec D.Brosteaux (autrice du livre "Les désirs gerriers de la modernité"), C.Wasinski (politologue à l’ULB), OCR (Organisation Communiste Révolutionnaire, AACW (Anarchist Against Capitalist Wars) 18h Plateau Radio - Collective Tuba x Korendrari Émission live 19h30 Réformisme et réformistes Avec Classe Contre Classe (organisation révolutionnaire Bruxelles) CONCERTS 21h ROBIN BONENFANT + NADJAD + JOHARA + RAISSA YOWALI (SLAM) 22h SAUVAGES (HARDCORE) 23h BETON PLAGE (CINEMATIC PUNK) 24H DJ de FEU

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Extrême-droite / Antifascisme

Chronique d’une occupation : 1 an après

Réflexion autour de nos luttes à travers l’article « Intifada étudiante de mai 2024 » Au Kodacafebar Rue du Monténégro 44 à Saint-Gilles 1060. Un an après le début de l’occupation du bâtiment Walid Daqqa sur le campus de l’ULB et de la création de l’Université Populaire de Bruxelles dans un contexte d’intensification du génocide mené en Palestine ... et à une semaine du premier mai révolutionnaire, un atelier de réflexion autour des moyens de résistance à notre échelle est hébergé à Koda. On réfléchira à dire quelle place la créativité a dans nos luttes pour échapper à la capture idéologique ? Comment contextualiser à travers des territorialités l’action politique et quels sont les enjeux sous-jacents ? Créer et penser la résistance à partir de nouveaux agencements collectifs d’énonciation. Ces concepts et problématiques sont des points de départ ouverts, des lieux que l’on quitte ou que l’on retrouve pour mieux amorcer un échange commun autour des questionnements qui animent nos luttes et afin d’ouvrir des multiplicités politiques subversives. Nous prendrons appui sur un article paru dans LundiMatin (lien plus bas). Les auteurs sont présents pour exposer les principaux concepts du texte et lancer la réflexion. Si ça te dit, tu peux venir avec un texte, des images susceptibles d’alimenter la réflexion (à envoyer avant la date de l’événement à rhizomechimerique@proton.me pour pouvoir l’exposer en veillant à l’anonymisation). La librairie et maison d’édition Météores sera présente à l’événement et un exemplaire actualisé et augmenté de l’article sera fourni à chaque participant•es à l’entrée. L’entrée est à prix libre (l’argent collecté sera reversé au fond de soutien de l’UPB, auquel tu peux aussi faire un virement sur le compte hébergé par la fondation Marius Jacob : BE65 5230 8110 3896 avec la communication : FONDS SOLIDAIRE). L’événement ne sera ni filmé, ni enregistré, ni photographié pour garantir la sécurité de tous•tes. Lien vers l’article : https://lundi.am/Zerrouky-Madjid-Mas-Liselotte-A-Gaza-les-cimetieres-ne-sont-pas-epargnes-Le

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Écologie

[Zine] CrashTest#4 ! + prépa #5

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde.Automatic word wrap Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #4 44 petites pages en Noir et Blanc Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. Crash-Test#5 : SPORT On propose un thème et c’est « Sport ». Mais pas obligé d’être dans le thème non plus. Mais c’est plus marrant. Et tout ce qui est envoyez en retard sera publié en retard. DEADLINE de la recolte du contenu le 1er MAI PARTICIPER ? C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Print It Yourself (cf plus haut) Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyer vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Féminismes / Antipatriarcat

Dialogues sur la justice transitionnelle et la mémoire en Colombie et au Pérou dans la perspective de la recherche engagée

Diana Gómez Correal et Goya Wilson Vásquez discutent, à partir de leurs livres « De l’amour, du sang et de l’utérus : la politisation des liens familiaux et la gestation d’une paix transformatrice en Colombie » (2024) et « Apprendre à travers le travail de mémoire collective : problématiser le témoignage dans le Pérou d’après-guerre » (2025), du déploiement de la justice transitionnelle dans les deux pays et des luttes des mouvements sociaux pour rendre visibles les formes de violence pasées sous silence et contribuer, de manière particulière à chaque contexte, à des projets de changement par le travail de mémoire. Ce dialogue s’inscrit dans le cadre de la campagne Avril en mémoire, un effort des groupes latino-américains visant à mettre en lumière la violence d’État au XXe siècle dans la région et à réfléchir à ses spécificités et à sa persistance. En avril, dans Mémoire, nous discutons des possibilités du présent en Colombie et au Pérou, à partir de l’expérience située des chercheurs. Jimena Reyes, directrice de la FIDH pour les Amériques et avocate au Barreau de Paris, et Rafael Salgado, membre de HIJXS au Pérou et auteur de « Des silences et autres bruits, mémoires d’un enfant de la guerre », seront présents pour commenter. Diana Gómez Correal est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Caroline du Nord aux États-Unis et est une féministe décoloniale. Elle a mené des recherches sur la justice transitionnelle, les mouvements sociaux et le genre. Elle a été nommée première femme vice-ministre des Femmes en Colombie. Depuis 2006, elle fait partie de Fils et Filles pour la Mémoire et Contre l’Impunité. Goya Wilson Vásquez est péruvien-nicaraguayen et titulaire d’un doctorat en éducation de l’Université de Bristol. Elle étudie les luttes de mémoire et les méthodologies créatives/radicales en Amérique latine, les intersections entre la recherche et l’activisme, et les utilisations de la créativité/imagination dans le travail de mémoire. Il est membre du collectif HIJXS du Pérou.

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Extrême-droite / Antifascisme

[Antimilitarisme] Atelier et musique / Workshop and music

Nous vous invitons à une soirée dédiée à la tradition antimilitariste, et aux perspectives actuelles d’opposition concrète à cette logique de promotion des guerres capitalistes qui s’emballe sous nos yeux. We invite you to an evening dedicated to the antimilitarist tradition, and to the current perspectives of concrete opposition to this logic of promoting capitalist wars that is roaring before our eyes. [English below] Durant la première partie de la soirée, un camarade viendra nous parler de son travail sur Bart de Ligt et proposera un atelier pratique de réflexion autour de ce que pourrait être un plan de bataille pour un mouvement antimilitariste (voir ci-dessous). Le reste de la soirée sera l’occasion de poursuivre les discussions sur un fond musical varié de chansons antiguerre. Si vous en connaissez déjà, envoyez-nous vos suggestions. La buvette sera ouverte dès 17h, et une sélection de textes sur le sujet (dont les vôtres, si vous souhaitez en proposer) sera mise à disposition. À bientôt. Anarchistes Contre les Guerres Capitalistes ancontreguerre@riseup.net ANTIMILITARISME : MAIS COMMENT ? J/M a travaillé pendant plus de 2 ans sur une traduction de textes de l’anarchiste, syndicaliste et antimilitariste néerlandais Bart de Ligt. La publication de deux volumes est en préparation : « Conquête de la violence » et « Plan de bataille contre la guerre et la préparation à la guerre », avec toute une série de textes jamais traduits qui apportent contexte et profondeur. Bart de Ligt était à la fois un érudit avec un intérêt très large et un activiste qui a développé de nombreuses propositions pratiques durant ses décennies consacrées à l’organisation, aux discours, à l’écriture et à l’étude. Venez discuter des causes de la guerre et de ce que nous pouvons faire pour l’arrêter. La paix est-elle simplement l’absence de guerre ? La paix est-elle possible sans justice ? Que sont le « Plan de bataille » et le « 100 Minutes Speech » ? Que faut-il faire et que pouvons-nous faire ? Venez voir si vous pouvez commencer à élaborer vos propres Plans de bataille ! During the first part of the evening, a comrade will come to talk about his work on Bart de Ligt and propose a practical workshop of reflection around what could be a battle plan for an antimilitarist movement (see below). The rest of the evening will be an opportunity to continue the discussions on a varied musical background of anti-war songs. If you already know some, send us your suggestions. The bar will be open from 5pm, and a selection of texts on the subject (including yours, if you wish to propose) will be made available. See you soon. Anarchists Against Capitalist Wars ancontreguerre@riseup.net ANTIMILITARISM : BUT HOW ? J/M has worked for over 2 years on a translation of texts by Dutch anarchist, syndicalist and antimilitarist scholar and activist Bart de Ligt. Publication of two volumes are in the making : ’Conquest of...

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Médias

Des travaux d’intérêt généraux et des amendes pour avoir critiqué la police en ligne ?

Des nouvelles de la cellule radicalisme #4 Depuis plusieurs mois, Bruxelles dévie, publie une série d’articles sur des censures d’opinions politiques sur internet car elles critiquent la police. Pour rappel : des Sanctions Administratives Communales (SAC) pouvant aller jusqu’à 500 euros ont été dressées par l’Officier de Police Judiciaire de la cellule radicalisme de la Ville de Bruxelles à l’encontre d’au moins 5 personnes. Deux d’entre elles ont également été convoquées au commissariat et interrogées pour avoir critiqué ou dénoncé des violences policières sur Instagram. Une de ces SAC a abouti à une peine de 1 jour de travaux forcés (Peine de Travail Autonome) et une autre à 270 euros d’amende. Ces deux personnes ont été sanctionnées par l’administration, car elles avaient partagé dans une de leurs stories éphémères sur Instagram l’expression populaire « ACAB » pour « All Cops Are Bastards », notamment à la suite d’une expulsion violente de sans-papiers palestiniens par la police. Pour mieux comprendre les enjeux derrière ces SAC nous avons interrogé Alexis Deswaef, ancien président de la Ligue des Droits l’Homme belge (LDH) et avocat défenseur des droits sociaux. « Historiquement, les SAC ont été inventées pour lutter contre les incivilités que le Parquet n’avait pas le temps de poursuivre, afin d’éviter une impunité de fait face à ces incivilités. Au fil des années, l’usage des SAC comme outil de répression a été élargi, au point qu’il y a maintenant visiblement même une cellule de veille au sein de la police qui passe ses journées à scroller sur les réseaux sociaux, non pas pour voir si des infractions s’y commettent (racisme, discrimination, appel à la haine ou à la violence de l’extrême droite par exemple) mais pour débusquer la moindre critique de la police ou de son action (par exemple quand l’action de la police est disproportionnée ou qu’elle réprime une manifestation avec violence). » Alexis Deswaef « On arrive à une situation inacceptable où la police est ainsi juge et parti, avec les fonctionnaires sanctionnateurs des communes qui suivent aveuglément ce que demande la police. Or, il est important de rappeler que ce sont les bourgmestres qui sont les chefs de la police et pas l’inverse. Le résultat de tout cela ? C’est la liberté d’expression qui est attaquée par la police qui tente d’étouffer toute critique à son égard, pourtant autorisée en démocratie.​ La police semble oublier la jurisprudence de la CEDH qui rappelle que la liberté d’expression protège les propos qui heurtent, qui choquent et qui blessent. On arrive à une situation paradoxale : au plus la police fait mal son travail, au moins on peut la critiquer. » Alexis Deswaef Il est important de souligner que c’est la cellule radicalisme de la Ville de Bruxelles qui est à l’initiative de ces SAC et de ces intimidations. Cette dernière est un maillon de la lutte anti-terroriste en Belgique. Mises en place dans le cadre du Plan R (R pour Radicalisme), puis...

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Histoire / Archives

Partout la fête et la révolte. Pour un 1er mai révolutionnaire !

En écho à l’appel pour un 1er mai politiquement offensif, voici un appel à l’action pour le 1er mai en provenance des USA. Descendons dans la rue. Organisons la résistance ! Le 1er mai est synonyme de résistance Un appel à l’action le 1er mai En ce premier mai, rassemblez-vous pour défier la tyrannie et l’oppression. Rassemblez-vous pour créer des communautés fondées sur la solidarité et l’entraide. Rassemblez-vous avec tous ceux qui veulent une vie meilleure. Rassemblez-vous pour honorer ceux qui se sont battus avant nous. Rassemblez-vous pour montrer qu’un autre monde est possible. À l’approche du 1er mai 2025, nous sommes confrontés à une situation de plus en plus sombre. Donald Trump et ses laquais restructurent l’État, réorientent encore plus de ressources vers la répression et se remplissent les poches au passage. Ils expulsent déjà des étudiants en raison de leurs opinions politiques et ont clairement fait savoir qu’ils avaient l’intention de passer à l’expulsion des citoyens américains. Pendant ce temps, les dégâts écologiques, les catastrophes climatiques, les guerres et les génocides déjà en cours ne font que s’intensifier. Si certains font profil bas, espérant que le vent tournera, c’est une terrible erreur. L’ampleur de ce cauchemar dépendra de ce que les gens font maintenant pour construire des mouvements de résistance. Plus le temps passe, plus l’emprise de Trump sur les institutions se renforcera, et plus il sera en mesure d’étendre et d’intensifier la répression. Même si les politiques mal pensées de Trump suffisent à retourner la majorité de la population contre lui, cela ne répondra pas à la question de savoir comment le pousser hors du pouvoir - il a déjà montré qu’il ne quitterait pas le pouvoir de son plein gré. Cela ne garantira pas non plus que la suite sera meilleure. N’oublions pas que nous en sommes arrivés à cette situation à cause du règne catastrophique de l’administration Biden. Il n’y a pas d’autre solution : nous devons construire des mouvements populaires puissants qui nous permettront de nous défaire les uns des autres et de populariser une analyse radicale de ce à quoi nous sommes confrontés. Le 1er mai est l’occasion idéale pour cela. Depuis près d’un siècle et demi, les anarchistes et autres révolutionnaires l’ont célébré comme un jour de fête et de résistance. En puisant dans cette longue tradition, nous disposons de nombreux points de référence sur ce que nous pouvons faire aujourd’hui. Où que vous soyez, vous pouvez faire quelque chose pour le 1er mai. Mieux encore, organisez une semaine d’événements comprenant des activités d’éducation, d’entraide, d’art et de divertissement, ainsi qu’une marche ou une manifestation. La suite ici : https://fr.crimethinc.com/2025/04/08/may-day-means-resistance-a-call-to-take-action-on-may-first

Partout Partout |

19 juin - 18h00 - Fédération des maisons médicales

Répétition chorale militante

Depuis septembre, une fois par mois (3e jeudi du mois), on se retrouve pour chanter en vue d’aller le faire dans la rue lors de diverses actions. On a déjà répété 3Bread and roses« »El Pueblo« , l’ »hymne des femmes", ... Après la répèt, on discute en partageant de la soupe. tu veux nous rejoindre ? Prochaine dates : 17 avril ; 15 mai et 19 juin 2025 de 18h à 21h Contact : emeline.goris@fmm.be Chanter pour militer, militer pour chanter… ça vous parle ? Retrouvez ici tous les rendez-vous de la chorale militante des maisons médicales. Objectif : créer un espace de rencontres et création autour du chant pour faire entendre nos voix dans l’espace public. Nous proposons des rencontres mensuelles avec une vraie cheffe de chœur. Rendez-vous Envie de nous rejoindre ? Les prochaines répétitions auront lieu les jeudis 17 avril ; 15 mai et 19 juin 2025, avec un moment d’organisation pratique et politique autour nos luttes. Accueil à 18h et clôture autour d’un bol de soupe et de pain vers 21h. ans les locaux de la Fédération : boulevard du Midi 25 bte 5 – 5e étage, 1000 Bruxelles. 💌 Pour confirmer votre participation, c’est auprès de Emeline (emeline.goris@fmm.be). Faites passer le mot à vos patient.e.s, collègues et proches ! Pour vous y aider, voici une affiche décrochable, à imprimer et à afficher partout où ça vous semble pertinent.

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Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation le 13 avril contre le centre fermé de Vottem

Viens manifester ce dimanche 13 avril à Liège contre le centre fermé de Vottem et l’enfermement des étranger·ères en Belgique. Parce qu’on ne peut pas normaliser l’idée de mettre des vies, des histoires, des familles derrière des barreaux, simplement parce qu’elles sont nées du “mauvais” côté des frontières. Parce qu’on ne peut pas justifier la déportation de personnes vers des terres qu’elles ont fui·es, au péril de leur vie. Parce qu’on sait trop bien ce qui se cache derrière les mots lisses de « régularisation des flux migratoires » : des lieux de rétention arbitraire, sans procès ni défense, des cellules surpeuplées, des déportations violentes. Parce qu’on sait que les centres fermés sont des angles morts de l’État de droit, où même les principes les plus basiques – comme le non-enfermement des enfants – ne sont pas respectés. Parce qu’on refuse de se taire face à un gouvernement qui, dans son propre accord, promet, entre deux atrocités, de réduire les places d’accueil, d’augmenter les expulsions, d’ouvrir de nouveaux centres fermés, de généraliser les visites domiciliaires. Parce qu’on ne peut rester de marbre face à un gouvernement qui attaque le droit à la famille, le droit à un recours effectif, l’accès à l’aide sociale, au mépris de notre dignité, de nos droits fondamentaux, et de l’État de droit. Parce qu’on ne peut pas mettre le feu au monde, puis tourner le dos à celles et ceux qui brûlent. Parce qu’on ne peut pas se retrancher derrière des murs et croire que notre dignité ne sera pas touchée. Viens. Fais battre ta voix contre les grilles. Fais vibrer ta colère sur l’asphalte. Fais entendre qu’on n’oublie pas. 📍 RDV à Liège ce dimanche 13 avril 🕜 13h30 – Place Saint-Lambert 🕒 15h – Enclos des Fusillés 🕓 16h – Centre fermé de Vottem

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Résistances et solidarités internationales

Arpentage « Les Peuples Veulent » Manifeste internationaliste – révolutions de notre temps

Quand ? le mardi 22 avril de 13h30 à 17h30 Où ? au Steki – rue Gustave Defnet 6, 1060 Saint-Gilles « Nous pourrions ne retenir de notre époque que les images de son effondrement en cours. […] Nous pourrions retenir de ce début du siècle que les peuples sont revenus frapper à la porte de l’Histoire. » Né de rencontres internationales débutées en 2019, Les Peuples Veulent réunit des collectifs, des organisations, des lieux et des personnes du monde entier qui se sont retrouvées pour construire une pratique internationaliste adaptée à notre temps. Un internationalisme pas le bas qui se concentre sur les intérêts des peuples et non ceux des Etats. Un internationalisme qui promeuve la solidarité et l’entraide entre celles et ceux qui sont en lutte, jusqu’au coeur des périodes de crise, de guerres ou de soulèvements. À l’occasion de la sortie de leur manifeste, Mycélium vous invite à l’arpentage de cet ouvrage collectif le mardi 22 avril, de 13h30 à 17h30 au Steki (Rue Gustave Defnet 6, 1060 Saint-Gilles). Venez parcourir ce livre et réfléchir ensemble à comment résister, construire et combattre sur nos territoires et nos quartiers, pour nous permettre d’apprendre de nos révoltes, de nos succès et de nos échecs, de nous relier et de nous organiser. Inscriptions : par ici : https://cloud.mycelium.cc/apps/forms/s/FNR4XMKCYajFS3nwE5dTHD3R Cet arpentage prend place la veille d’une rencontre publique de présentation du livre à la librairie Par Chemins, le 23 avril au soir, en présence de personnes des Peuples Veulent. En savoir plus sur les Peuples Veulent : https://thepeopleswant.org/fr

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Écologie

Révolutions de notre temps. Manifeste internationaliste.

Mercredi 23 avril à 20h, nous accueillons la coalition internationale de collectifs Les Peuples veulent qui présentera un ouvrage commun Révolutions de notre temps. Manifeste internationaliste . Participeront à cette rencontre, qui se veut un moment de liaison, à partir d’expériences locales, entre des enjeux partagés et des perspectives internationalistes à construire : * Sur Territoria, collectif écoféministe chilien , * le collectif Roja composé d’exilé.es iranien.nes, afghan.es en France, * le collectif Ancrages qui anime notamment une librairie autogérée à Nancy, * le média révolutionnaire franco-soudanais Sudfa * le groupe international du syndicat de la Montagne Limousine . « Au Sri Lanka, au Chili ou en Ukraine, pour que le soulèvement aille plus loin, il aurait fallu affronter l’incertitude de savoir comment se nourrir, où se procurer du carburant ou des médicaments, mais aussi comment se défendre face à une agression militaire étrangère. Pour savoir comment survivre puis vivre, il aurait fallu répondre à des questions d’échelles qui pour l’heure dépassent les insurgé·es : que faire des institutions étatiques, des organisations internationales, de l’armée ou de la dette extérieure ? Comment surmonter les obstacles sans contracter de nouvelles dépendances ? Comment tenir sur le temps long malgré l’épuisement, malgré les besoins bien réels de se soigner, de reconstituer nos forces ? L’histoire nous a appris que les compromis conduisent souvent à des concessions, c’est-à-dire à des variations du même, et non à des alternatives. Mais alors, comment continuer à se battre sans tomber dans l’abîme ? » Les Peuples veulent, Révolutions de notre temps. Manifeste internationaliste, p.26

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Santé / Soins

Logement : Expulsions à Bruxelles, de quoi parle-t-on ?

À Bruxelles, chaque jour, 11 ménages reçoivent un ordre d’expulsion. Derrière ces chiffres, se cachent des vies bouleversées, pour des personnes souvent déjà précaires et des conséquences pour l’ensemble de la société. Ces expulsions ne sont donc pas aussi exceptionnelles qu’on pourrait le croire. Elles sont nombreuses et quotidiennes, symptôme d’une crise du logement dont de plus en plus de bruxellois·es font les frais. Pourquoi y a-t-il des expulsions ? Quelles en sont les conséquences ? Et quelles solutions existent pour aider ceux et celles qui en sont victimes ? Ce dimanche 6 avril, dans le cadre de l’Action Logement, une manifestation réunira citoyen·nes, associations et collectifs pour exiger un logement digne et abordable pour tou·tes. Une expulsion c’est quoi ? Une expulsion de logement désigne le processus par lequel un ménage est contraint de quitter son domicile à la suite d’une décision prise à son encontre, qu’elle soit judiciaire, administrative, informelle ou criminelle*. Ce n’est pas une fatalité, mais un processus encadré et facilité par des étapes légales précises, impliquant plusieurs acteurs et actrices institutionnel·les. À Bruxelles, une expulsion peut être administrative ou judiciaire. La première, plus rare, concerne les logements déclarés inhabitables pour raisons de sécurité ou de salubrité, sur décision communale. La seconde, bien plus courante, est ordonnée par un·e juge de paix à la demande d’un·e propriétaire, en cas d’impayés, de non-respect du bail ou d’occupation illégale. Les expulsions judiciaires restent la principale cause de perte de logement dans la capitale. Le front anti-expulsion, un collectif qui luttent à Bruxelles contre les expulsions, qui se mobilisent pour dénoncer ces pratiques et qui tissent un réseau de solidarité, témoigne : « Le nombre de 11 expulsions par jour correspond aux décisions prononcées par un juge de paix. Pourtant, tout au long de la procédure – et même avant qu’elle ne commence –, de nombreuses personnes quittent leur logement sous la pression des intimidations et d’un rapport de force profondément inégal, façonné par le cadre légal et institutionnel. J’ai accompagné une femme qui a reçu une lettre de l’avocat du propriétaire de son appartement. Elle y vivait depuis des années, mais l’immeuble avait été vendu à un promoteur immobilier. Elle avait pourtant le droit d’y rester encore six mois. Mais le stress causé par cette lettre a tellement détérioré sa santé mentale qu’elle en est venue à envisager le suicide. Finalement, elle s’est expulsée elle-même avant même qu’une procédure judiciaire ne soit entamée. Il est essentiel de prendre la mesure du nombre immense de personnes concernées par ces mécanismes, ainsi que de l’impact dévastateur qu’ils ont sur celles et ceux qui les subissent.«  11 ménages reçoivent un ordre d’expulsion chaque jour à Bruxelles. Conséquences : 29 % perdent leur emploi. 43 % des enfants rencontrent des difficultés scolaires....

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Santé / Soins

Le travail tue, Christophe décède sur un chantier

Jeudi 7 mars, un pont en chantier à la Louvière, sur l’autoroute E42, s’est effondré. 13 travailleur·ses étaient présent·es sur le site. Plusieurs ont été blessé·es et transporté·es à l’hôpital. Un travailleur, Christophe D., est tragiquement décédé sur le coup. Ce drame rappelle que le travail peut tuer, et qu’en Belgique, chaque année, un nombre trop élevé de décès survient à cause d’accident de travail ou de maladies liées aux conditions de travail. Le pont était en cours de démolition depuis fin février lorsqu’il s’est effondré vers 14h. La partie centrale de l’infrastructure est tombée dans l’eau. Plusieurs grues ont également été emportées dans l’écroulement de la structure. Les collègues de Christophe lui ont rendu hommage en observant une minute de silence, tandis que les habitant·es du quartier ont exprimé leur soutien à sa famille. Certain· es ont souligné : « Sur un lieu de travail, on ne sait jamais ce qui peut arriver », rappelant ainsi que le travail peut être fatal. En Belgique, en 2022, au moins 79 personnes ont perdu la vie sur leur lieu de travail ou lors d’un trajet professionnel. La même année, 130 000 accidents de travail ont eu lieu en Belgique. Près de la moitié de ces accidents ont engendré des incapacités de travail temporaire. 5 travailleur· ses sur 100 ont subit un accident sur leur lieu de travail en 2022, un chiffre revu probablement à la baisse. Toujours selon le même rapport, près d’un·e travailleur·se sur dix fait état d’un problème de santé lié au travail. 36% des travailleur·ses manipulent parfois ou constamment des charges lourdes au travail. Les postures de travail pénibles concernent 50% des travailleur· ses, en Belgique. En Europe, en 2017, 200 000 personnes sont mortes à cause d’un accident ou d’une maladie professionnelle. La même année, en Asie , c’est 1,5 millions de personnes tuées. Dans le monde en 2023, c’est près de 3 millions de personnes qui ont été tuées lors d’accident de travail ou à cause de maladies liées au travail. Cela signifie que toutes les 15 secondes, un· e travailleur· e meurt d’un accident ou d’une maladie liés au travail On pourrait croire que les avancées technologiques et scientifiques réduisent le nombre de décès liés au travail. Pourtant, la tendance est inverse : en 2000, on en dénombrait 2 millions, contre près de 3 millions en 2023, soit une augmentation significative. Comme des dizaines d’autres en Belgique, des centaines de milliers en Europe, et des millions dans le monde, Christophe a été tué à cause des conditions de son travail. Toutes nos pensées vont à la famille et aux proches de Christophe. Sources : https://www.rtl.be/actu/belgique/societe/christophe-d-est-decede-lors-de-leffondrement-du-pont-houdeng-lempruntait-tres/2025-03-07/article/741651 https://www.sudinfo.be/id963800/article/2025-03-07/des-collegues-de-louvrier-decede-dans-leffondrement-du-pont-la-louviere-ont (...)

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Guerre / Antimilitarisme

Tomber dans l’abîme de la guerre ou construire un avenir pour tous ? [+ English]

[English below] Nous vivons des temps étranges. Nous pourrions les appeler, encore une fois, « l’âge des monstres ». La bourgeoisie internationale s’unit contre les intérêts des classes subalternes pour échapper à la crise économique qu’elle a provoquée. Après la pandémie, les grands trusts des patrons occidentaux ont cherché un moyen de sortir du gel de la production. Leurs marionnettes, les politiciens, ont trouvé le moyen. Leur porte de sortie s’appelle « économie de guerre ». La classe ouvrière, pendant tant d’années, n’a pas prêté attention aux déclarations et mouvements des politiciens bourgeois de l’UE. Maintenant, les travailleurs s’étonnent que le nouveau gouvernement de coalition belge ait l’intention d’écraser ce qui reste de l’État-providence et de dépenser cet argent pour de l’armement militaire. Mais ce n’est pas une surprise. Depuis plus de dix ans maintenant, les puissances impérialistes sont engagées dans une "guerre par procuration" pour remodeler les sphères d’influence, les territoires, les ressources énergétiques, les matières premières et les filières de roduction. En Europe, le plus grand théâtre de ces guerres a été l’invasion des impérialistes russes en Ukraine. C’est dans ce contexte que la classe ouvrière doit comprendre ce qui se passe en Belgique. Dans un document envoyé aux États membres le 24 septembre et cité par Euronews, 28 entreprises européennes de la « défense » ont déclaré que le soutien financier de l’UE devrait cibler le secteur national. Le plan à court terme « devrait également servir de cas d’essai pour apprendre rapidement afin de suivre un programme plus ambitieux à long terme après 2028 », a déclaré la lettre, qui a été signée par des groupes monopolistiques tels que Leonardo, SAAB, Airbus, Rheinmetall et Indra. Dans le cadre de la stratégie industrielle européenne de défense, les 27 pays membres de l’UE – dont 23 sont également membres de l’OTAN – se sont fixé pour objectif de consacrer 50% de leur budget militaire à l’acquisition d’armes exclusivement auprès de groupes de l’UE d’ici 2030, objectif qui passera à 60% en 2035. C’était l’année dernière et très peu de gens y ont prêté attention. Piotr Kropotkin (1913) : « Nous savons que tous les grands États ont favorisé, outre leurs propres arsenaux, l’établissement d’énormes usines privées, où les fusils, les plaques de blindage pour les cuirassés de moindre taille, les obus, poudre à canon, cartouches, etc., sont fabriqués... Maintenant, il est parfaitement évident que l’avantage direct de ces capitalistes qui ont investi leur capital dans de telles préoccupations se trouvent à maintenir les rumeurs de guerre afin de nous persuader que les armements sont nécessaires, et même semer la panique s’il le faut. Et, de fait, c’est ce qu’ils font. » Avec la nouvelle année et la forme de la nouvelle Commission européenne, nous comprenons mieux ce que cela signifiait. Comme un refrain, nous pouvons entendre tous les jours des...

Contrôle social / Répression

[Allemagne] Daniela Klette, second jour de procès

Environ 70 personnes solidaires avec Daniela Klette et venus de différentes régions d’Allemagne se sont rassemblées au cours de la journée du 31 mars devant le tribunal de l’OLG (Haute Cours Régionale de Justice) à Celle. De nombreux discours ont été prononcés, des slogans ont été criés, un stand d’information avait été installé. Les contrôles d’admission, y compris pour la presse, étaient rigides, les chaussures ont dû être enlevées pour être contrôlées, seuls les stylos et les blocs-notes ont pu être emportés. Le public n’a pas été admis au sein du tribunal bien que ce dernier connaît l’intérêt du public pour cette affaire. Selon la défense, l’acte d’accusation ne se réfère pas uniquement aux vols dont est suspectée Daniela (voir article ici ) mais à plusieurs reprises font référence au prétendu passé de la RAF de l’accusée (notre dossier ici ), « il y a donc une condamnation préliminaire publique claire », explique Ulrich Klinggräff, un de ses avocats. Dans l’après-midi, Lukas Theune, son autre avocat, a mis en évidence un autre problème de l’accusation : les données numériques font 18 téraoctets, elles ont été copiées sur un disque dur juridique, mais n’ont pu être récupérées à la LKA (organisme d’application de la loi) de Basse-Saxe que la veille du procès. Pour la défense, il n’est pas humainement possible d’en prendre connaissance dans un laps de temps, aussi court. Lors du départ de Daniela Klette vers la prison, une quinzaine de personnes ont maintenu une banderole et scandé des slogans de soutien afin de rendre son retour en incarcération moins douloureux.

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