Classisme / Lutte des classes

[Inde] 18 maoïstes tués dont 1 commandant
Ce vendredi 2 mai, un commandant maoïste portant une prime de 8 lakh de roupies a été tué lors d’un affrontement dans le district de Gariaband à Chhattisgarh. Une équipe conjointe de CRPF, E-30 et d’une unité de police de district étaientt dans la forêt près du village de Motipani lorsque les maoïstes ont ouvert le feu. Après un bref affrontement d’environ une demi-heure, les forces de sécurité ont récupéré une cache d’explosifs sur le site. Le corps d’un maoïste a été identifié comme étant le commandant Yogesh, membre du comité de division. Plus tôt, 17 guérilleros avaient été tués dans le district de Gariaband dans la même aire de forêt de Bhaludiggi.

[Colombie] La dissidence des FARC entre combats et négociations
Six soldats ont été tués et un autre porté disparu après une attaque menée dilanche passé par le groupe dissident des FARC, l’EMBF (État-Major des blocs et fronts des FARC). Cette guérilla, dirigée par Alexander Diaz, alias « Calarca », a assumé la responsabilité de l’attaque et produit une vidéo montrant des guérilleros soignant cinq soldats capturés après l’attaque survenue dans la province de Guaviare. L’EMBF a ajouté qu’elle avait agi en légitime défense et qu’elle était constamment attaquée par l’armée, malgré les négociations de paix en cours avec le gouvernement du président Gustavo Petro. L’EMBF est une scission de la plus grande organisation dissidente des FARC, l’EMC (État-majoir central des FARC). La divergence portait sur les pourparlers de paix, et notamment sur un cessez-le-feu avec les forces de sécurité. Pour sa part, les commandants du 33e Front du Catatumbo de l’EMBF ont convenu de concentrer leurs guérilleros du nord-est de la Colombie dans le cadre des négociations de paix avec le gouvernement (photo). L’accord de concentration de ces combattants dans une Zone de Regroupement Temporaire (ZRT) à l’extérieur de la ville de Tibu a été rendu public par le président Gustavo Petro hier samedi, Une fois établie, la ZRT sera protégée par les forces de sécurité et les institutions participeront aux transformations territoriales convenues. Les habitants de la région de Catatumbo participeront également au processus de paix, conformément à l’accord. Les discussions avec les guérilleros de l’EMBF du Catatumbo se sont apparemment accélérées après l’offensive de l’ELN lancée contre eux depuis janvier.

[Philippines] Sept maoïstes tués par l’armée
Sept membres de la Nouvelle Armée du Peuple (NPA) ont été tués 5 h 30 le 27 avril à Purok Maghiropay par les forces conjointes des 47e, 15e, 11e et 94e bataillons de l’armée philippine. Les maoïstes tués ont été identifiés comme étant Jhonrey Mejares, alias Jai/JR, instructeur politique ; Glendel Tinio Mejares, alias Ayin, médecin ; et Charity Amacan, alias Cha/Leah, chef d’escouade. Tous trois étaient membres du Front Sud-Est du Komiteng Rehiyon — Negros, Cebu, Bohol et Siquijor. Reniel Locsin Cellon, alias Kumpol/Adie, chef d’escouade a également été tué, ainsi queMary Jane Maguilat, alias Shonie/Chinchin/Shedi, vice-chef d’équipe ; Jhon Isidor Supelanas, alias Dalia, instructeur politique ; et une personne connue sous le nom de Pitong, médecin militaire – tous faisant partie du front sud-ouest de la NPA sur l’île. Les troupes gouvernementales ont récupéré six fusils M16, dont l’un était équipé d’un lance-grenades M203, ainsi qu’un pistolet-mitrailleur KG9 et des effets personnels. image : Combattants de la NPA

[Inde] La plus grande opération anti-maoïste de l’histoire du pays
Les opérations anti-maoïstes dans la région de la frontière entre le Chhattisgarh et le Telangana prennent de plus en plus d’ampleur (photo). Ce sont maintenant 24 000 policiers et paramilitaires qui ratissent une zone de 700 km² – ce qui en fait la plus grande opération anti-guérilla de l’histoire du pays. Des escouades de chiens, des drones sans pilote et des hélicoptères de l’armée de l’air indienne interviennent en appui. À ce jour, six maoïstes auraient été tués lors de divers accrochages (voir notre article ). Un paramilitaire de la Special Task Force a été blessé par l’explosion d’IED le 24 avril (voir notre article ) et un autre (de la District Reserve Guard, DRG) le 26. Un des objectifs de l’opération est de capturer d’importants dirigeants maoïstes tels que Madvi Hidma Damodar, Bandi Prakash, Azad, Chandranaje, Sujata, Kattaram Chandra Reddy, Vikalp, Vijjo, Urmila, Ganga, Mangdoo, Abhay et Paparao, tous membres clés des comités maoïstes central.

[France] répression antisyndicale chez Magellium Artal
Une salariée et syndiquée CGT de l’entreprise Magellium Artal est menacée de licenciement par une direction qui lui reproche une « insuffisance professionnelle » sur base d’un dossier sans fondement, « Ce que la direction vise réellement, c’est une salariée engagée, qui a osé parler, résister, s’organiser » dénonce le communiqué de la CGT Magellium-Artal. Pour justifier sa menace de licenciement, la direction s’appuie sur des témoignages que la travailleuse avait donnés en tant que victime lors d’une enquête interne menée suite à l’alerte donnée par les salariés sur des conditions de travail extrêmement dégradées : surcharge chronique de travail, altercations répétées avec le responsable d’unité, humiliations, encadrement défaillant, etc. Six mois auparavant, la direction avait aussi tenté, en vain, de licencier un membre de cette même unité qui avait lancé l’alerte avec elle et 14 autres salariés. Ainsi, la CGT dénonce une répression qui vise « à faire un exemple, à briser un syndicat combatif, et à dissuader toute dynamique collective ». Face à cette situation, une soixantaine de travailleurs se sont réunis en assemblée générale solidaire avant l’entretien disciplinaire. Cette répression antisyndicale se comprend à la lumière du rachat de l’entreprise par le fonds d’investissement Eiréné de Weinberg Capital Partners, lié à l’industrie de défense. Un rassemblement solidaire aura lieu mercredi 30 avril à 12 h 30 devant le site de Magellium Artal à Ramonville Saint-Agne (1 rue Ariane).

Tous·te·s au 1er Mai Révolutionnaire 2025 !
Combien de pas encore ? Combien faudra-t-il encore de pas vers le fascisme pour décréter que, cette fois, on y est ? Et finalement, est-ce bien ce qui importe ? La question qui devrait nous préoccuper serait plutôt comment chacun de ces pas ces dernières années a été fait dans cette direction. Comment chaque crise — économique, climatique, sanitaire — et chaque “solution” portée par la bourgeoisie a permis de converger vers un repli réactionnaire. La précarisation des populations, la répression qui s’abat sur les militant·e·s et sur les jeunes dans les quartiers, la normalisation des idées d’extrême droite et leur implantation dans les politiques gouvernementales sont autant de conséquences des mesures prises en réponse à des crises que le capitalisme a lui-même créées. Tout cela ne vise en réalité qu’à diviser notre classe pour mieux régner et les solutions proposées par les réformistes ne servent qu’a refouler temporairement l’arrivée de la prochaine crise. En Europe et au-delà, le fascisme et la guerre semblent être, à nouveau, le seul salut pour un système capitaliste en crise. L’augmentation de ces violences nous laisse dans un état de sidération. Nous sommes tristes, en colère et effrayé·e·s. Mais cela ne doit pas pour autant nous mettre à terre. Face à l’accélération de ces attaques, nous n’avons plus le temps pour l’indignation : il est temps de passer à l’action. L’État mène une guerre de classes permanente sur son territoire contre les travailleur·euse·s, contre les chômeur·euse·s, les personnes précaires, les minorités de genre, les jeunes, les vieux, les personnes racisées, les sans-papiers. Mais aussi hors de ces frontières, par ses politiques imperialistes-coloniales contre les migrant·e·s, contre les peuples palestinien, kurde, soudanais, congolais, et même contre la biosphère en général… Là où le mythe du “camp de la démocratie” est de moins en moins crédible, l’impérialisme montre son vrai visage. Le capitalisme entre dans une phase de guerre totale et nous n’avons plus vraiment le choix : la seule question qui importe aujourd’hui est de savoir comment nous allons résister, ensemble, contre lui. De fortes mobilisations ont vu le jour ces derniers temps, avec la démonstration de force du 13 février, le mouvement pour la libération totale de la Palestine, l’organisation de fronts antifascistes, les piquets de grève (Audi, Delhaize, 8 mars, etc.) les comités contre les violences policières, etc. Nous devons investir ces espaces de résistance, renforcer la solidarité entre eux et coordonner nos actions. Refusons de céder à cette injonction à nous replier sur nous-mêmes, restons uni·e·s face à la violence de l’État, organisons-nous, luttons, ne reculons pas. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre pour ne faire qu’un contre les attaques de l’État capitaliste. Plus de temps pour l’indignation, passons à l’organisation. 1ER MAI TOUTE L’ANNÉE.

Le 1er mai, fais ce qu’il te plait. Adresse à tous, pour un 1er mai politiquement offensif.
Rejoignons-nous, parlons-nous même, organisons en amont, partout où c’est possible, des assemblées. Tenons-nous au courant, ou pas, à l’occasion. Pour un minimum de cohésion, pour les mots d’ordre qui nous conviennent, pour la banderole, pour nous prémunir de la répression et des provocations de la police (et de leurs nervis fascistes), pour virer les flics et les journalistes (et leurs nervis…) infiltrés dans nos cortèges festifs (et nos assemblées). La farine et les œufs pour les imposteurs ! Pour ne pas juste marcher 500m et puis rentrer chez soi, sans même avoir aucun réel moment d’échange collectif. Marchons plutôt sur la tête des rois ! Soyons là, faisons du bruit, ou du son, avec nos paillettes, nos couleurs, nos feux d’artifices, sifflets, cotillons… Sortons nos masquards de clown et nos habits de gueux. Buvons à l’indépendance du monde et à la disparition de celui-ci ! A bas le capitalisme, l’impérialisme et le militarisme. Vive l’égalité et la fraternité/sororité entre tous les peuples de la terre ! Pour éviter les sempiternelles récupérations politiciennes et la vacuité des manifs syndicales qui se profilent comme un éternel retour du même, formons le peuple à la tête de la journée de lutte internationale des exploité-e-s. Pour en finir avec ce maudit capitalisme, qui pue la mort et le fascisme. Le carnaval n’est pas terminé. Le grand jour de fête et de révolte approche, d’affirmation d’une autre vie, une vie non entièrement vouée à la survie et à l’angoisse de la mort sociale, ou même à un bonheur parfaitement factice. Ni officiel, ni reconnu, le 1er Mai est aussi une journée d’affranchissement provisoire de l’ordre existant, dévastateur, inégalitaire et oppressif. Une journée de célébration et d’hommage à celles et ceux qui nous ont précédés, aux enfermé-e-s d’aujourd’hui, et à l’avenir pressant du communisme déjà là. C’est le printemps, sortons un moment de la nuit sécuritaire, de cette démocratie de marché, fondée sur la guerre, le racisme, le contrôle, les expulsions, les lois scélérates, la justice de classe et son système pénitentiaire… Une parodie de liberté universelle au profit d’une minorité d’accapareurs et d’héritiers, usant des pires moyens pour prolonger leur petit règne. Sans ouvrir l’horizon d’un dépassement du capitalisme le combat contre le fascisme et pour la démocratie est une escroquerie, l’instrumentalisation habituelle de l’antifascisme par la gauche bourgeoise, à des fins électoralistes. Il ne peut pas non plus y avoir de véritable « rupture » avec le capitalisme, ni de réelle « démocratie », sans s’affranchir du chantage de la dette et de l’emploi, sans que chacun puisse avoir prise sur les moyens et les fins de son activité, afin au moins qu’elle ait du sens. L’ « unité populaire » est à ce prix. Cela suppose, sinon d’abolir l’économie, certaines transformations radicales (comme sortir de la valeur travail, socialiser un certain nombre de secteurs clés…). L’économie...

25-27 avril : RÉQUISITIONS PUBLIQUES (liège)
25-27 avril : RÉQUISITIONS PUBLIQUES 🔥 Au programme : des ateliers, des discussions, des émissions radio-live, des concerts et des repas miam-miam à prix libre ☀️ 🚨 REJOIGNEZ-NOUS 64, Rue d’Amercoeur 🚨 Ce week-end, une occupation des logements vides de la maison liégeoise est organisé pour mettre en lumière l’abandon de 64 logements sociaux ainsi que la volonté de la maison liégeoise de vendre le terrain et les batiments 😡 Le programme arrive ☀️ ❌️ NON A LA LIQUIDATION DU PATRIMOINE COMMUN ❌️

GEORGES-LOUIS BOUCHEZ ASPERGÉ DE BIÈRE ET PROVOQUE DES TENSIONS À GEMBLOUX
À l’occasion de sa venue à Gembloux dans le cadre des conférences AZUR (qui visent à expliquer les nouvelles réformes du gouvernement wallon) , Georges-Louis Bouchez a été accueilli par un comité antifasciste et syndicaliste mobilisé contre la politique menée par le MR. Dès sa sortie de voiture, le président du MR a été aspergé de bière auquel il a réagi avec agressivité. Plutôt que de garder son calme, Georges-Louis Bouchez a immédiatement cherché la confrontation, allant jusqu’à bousculer manifestant·es et policiers. Sur les images diffusées, on le voit s’emporter, tentant de forcer le passage en se débattant contre les forces de l’ordre, qui doivent intervenir pour le retenir. Ce comportement n’est pas un dérapage isolé. Il s’inscrit dans une stratégie politique assumée par Georges-Louis Bouchez et le MR : multiplier les provocations, forcer l’affrontement (comme ce fut le cas le 8 mars dernier), et instrumentaliser ensuite les réactions pour accuser la gauche de « violence » et de censure. Une manœuvre médiatique bien rodée, qui vise à détourner l’attention des véritables violences dénoncées par les manifestant·es : celles des politiques antisociales et racistes menées par le gouvernement Arizona, auquel le MR participe pleinement. Your browser does not support the video tag.

[Inde] Six maoïstes tués dans les forêts de Karregutta
Le nombre de maoïstes tués pourrait augmenter alors que les forces de sécurité ont lancé une offensive massive contre la guérilla dans le cadre de « l’opération Kagar ». Plus de 10 000 forces paramilitaires, y compris les lévriers de Telangana, les combattants Bastar de Chhattisgarh et la force C-60 du Maharashtra, ont été impliquées dans les opérations anti-maoïstes. Des camps de base ont été mis en place près des collines de Karregutta pour un soutien logistique aux forces de sécurité. Des escouades de chiens, des drones sans pilote et des hélicoptères de l’armée de l’air indienne ont été utilisés pour la surveillance de la zone. Un grand nombre de guérilleros se seraient abrités sur les collines de Karregutta considérées comme une zone sûre pour les maoïstes. Compte tenu des conditions géographiques difficiles dans les forêts de Karregutta, les forces de sécurité pourraient avoir du mal à mener à bien leur opération.

Ars Pacifica - À bas les armes !
Ce jeudi 24 avril, à 18h, au moment du vernissage de l’exposition, nous nous rassemblerons devant le musée de La Boverie pour dénoncer ce qui selon nous est inadmissible, les armes toujours plus nombreuses ne ramèneront ni la sécurité ni la paix. A la violence des armes nous opposerons la force de notre message non-violent. Rejoignez-nous. En effet, ce vendredi 25 avril s’ouvrira l’exposition "Ars Mechanica - La force d’innover" au musée de la Boverie à Liège. Cette exposition mettra en lumière l’héritage industriel et artistique du Groupe FN Browning. Que signifie ce partenariat entre un musée subsidié par de l’argent public et la FN, entreprise d’armement ? La FN se voit ainsi offrir une vitrine unique et ce pour une durée de trois mois, en ces temps où, de tout côté, les informations se limitent à vanter et expliquer l’utilité de l’indispensable « réarmement » ; au niveau belge comme européen. Les armes sont destinées à tuer et à détruire sans pour autant rapprocher une solution. Les seuls à en profiter sont les fabricants d’armes comme la FN, alors que ce sont les enfants des populations civiles qui risquent d’être envoyés au front. Les armes sont faites pour tuer ; habillées ou non de l’écrin de velours d’un musée. À bas les armes ! Contact : abaslesarmes@riseup.net https://www.facebook.com/events/679503637819809/

[Inde] Arrestations de quatre maoïstes recherchés
Quatre maoïstes, dont deux femmes, dont la tête était mise à prix, ont été arrêtés samedi dans le district de Gadchiroli, dans l’état du Maharashtra. Sailu Muddela, alias Raghu (55 ans), son épouse Jaini Kharatam, alias Akhila (41 ans), ainsi que Zansi Talandi, alias Gangu, et Manila Gawade, alias Sarita (21 ans), ont été arrêtés par des policiers de Tadgaon et du 9e bataillon de paramilitaires de la CRPF. Muddela recherché avec une prime de 2 000 000 roupies, pour1 600 000 roupies pour Kharatam et 200 000 roupies pour Talandi et Gawade. Ces quatre personnes étaient directement impliqués dans la mort d’un commando C-60 lors d’un affrontement survenu le 11 février dernier dans la zone forestière de Dirangi-Fulnar Sailu Muddela, alias Raghu, faisait partie de la division sud de Gadchiroli, un parti communiste indien (maoïste) ; Jaini Kharatam, alias Akhila, faisait partie du comité de zone de Bhamragad, tandis que Zansi Talandi, alias Gangu, et Manila Gawade faisaient partie de la section locale de Bhamragad. Sailu Muddela était recherché pour 77 dossiers, dont 34 fusillades, sept incendies et 23 homicides, tandis que Kharatam est cité dans 29 dossiers, dont 18 fusillades, trois incendies criminels et quatre homicides. Zansi Talandi est accusé dans un total de 14 dossier, dont 12 fusillades et un homicide. Manille a été impliquée dans 10 dossiers, dont quatre homicides, cinq fusillades et d’autres. Guérilleros maoïstes

[Grèce] Message de Dimitris Chatzivasileiadis pour le procès de Daniela Klette
Agissons pour la liberté maintenant ! Tout le jeu de l’État allemand contre les camarades Daniela Klette, Ernst Volker Staub et Burkhard Garweg est une opération de guerre psychologique, ce qu’ils appellent, selon leur terminologie, des « psy ops ». Outre la tentative toujours vaine de la contre-insurrection d’isoler la lutte révolutionnaire, elle cherche dans cette traque à torturer l’histoire vivante, à l’enterrer sous le béton, afin de répandre l’idée que toute résistance est finalement anéantie, et d’instiller la terreur parmi les nouvelles générations révolutionnaires. Se soustraire aux filets de la contre-insurrection constitue une résistance importante : elle prive l’État de la possibilité d’accomplir le rituel de « l’acte final ». C’est pourquoi sa vengeance contre l’histoire rebelle, désormais manifestée sur le corps et la personne de la camarade Daniela, est omniprésente. Les fugitifs prouvent que le chemin vers la liberté est inéluctable. Malgré la capitulation de l’organisation révolutionnaire, les trois camarades luttent depuis des décennies pour l’auto-organisation de la vie prolétarienne contre les chaînes de la discipline de classe et de la civilisation bourgeoise qui tue pour l’argent. Il nous appartient désormais à tous de transmettre l’histoire de ces camarades aux résistances actuelles. Les cœurs qui refusent de vivre en esclavage ne laissent aucun maître décider de l’acte final. Et parce que chaque « dernier mot » de l’État, politique, judiciaire, économique, scientifique, signifie l’écrasement du corps commun, nous ferons tout pour mettre fin à la captivité de Daniela Klette. L’héritage politique le plus important du mouvement révolutionnaire allemand est l’internationalisme stratégique et organique. Burkhard, aujourd’hui encore, ne se cache pas, il chante pour le corps ensanglanté de la Palestine, du Kurdistan, du prolétariat polyethnique et de la Terre. La vieille Europe, familière de la guerre coloniale, du nationalisme et de l’impérialisme, veut faire le procès de Daniela. Que les vampires comprennent que notre peuple n’est pas fait pour leurs dents. Dimitris Chatzivasileiadis , 20-03-2025, Prison de Domokos Collage à Bruxelles

[Philippines] Les militaires abattent un maoïste
Des soldats ont abattu un membre de la Nouvelle Armée du Peuple à Barangay Banali, dans l’arrière-pays de la ville du Senator Ninoy Aquino, à Sultan Kudarat, hier jeudi 18 avril. C’est une équipe du 7e bataillon d’infanterie qui a abattu le maoïste. Elle prétend avoir récupéré une arme sur sa dépouille.