Classisme / Lutte des classes

Médias

[RADIO] Marche contre les exclusions du chômage ! Acte 1 et 2 et la grêve nationale du 29 avril 2025

Ce mercredisoir 4 juin à 20h30 émission Tranche d’Anar avec la diffusion du son des prises de paroles et slogans pendant la marche contre les exclusions du chômage, Acte 1 qui a eu lieu le jeudi 24 avril avec un passage devant l’onem, actiris, cpas de saint gilles et fgtb et cpas de forest, ... et l’acte 2 qui a eu lieu le mardi 3 juin vers le cpas d’ixelles et etterbeek. L’acte 3 et 4 suivront. Ensuite on vous passera quelques prises de paroles à la fin de la manif du grêve nationale du 29 avril 2025. Et on terminera avec l’agenda militante de stuut.info Musiques : « Job seeker » de sleaford mods Prochaines dates actions contre l’Arizona : et la 2e loi-programme : mardi 10 juin action « et nos 170000 offres d’emploi utlimes, MM. les Engagé.es ? », faisons la file devant le cabinet Coppieters 8h30, derrière la gare de Namur mercredi 25 Juin grève et Manif nationale. La 2e « loi-programme » est en examen au parlement, c’est LE moment de mettre une pression en désaccord ! 10h, gare du nord, Bruxelles lundi 30 juin un débat avec 3 président.es de CPAS (PS, Ecolo, MR) et l’association des commues Brulocalis. réfléchir à l’insoutenabilité de ce choc qui touchera en premier lieu les 19 communes de Bruxelles, et notre 1e ligne de lutte contre la pauvreté. 11h-13h, 19 rue Pletinckx, 1000 Bruxelles le 1 er juillet et le 3 juillet examen et vote de la 2 ième loi-programme au parlement fédérale pour plus d’info regardez sur la page facebook « Exclusions du chômage 2025 Uitsluiting van de werkloosheid »

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Racismes / Colonialismes

RADIO | La brique & le pavé #12

12e épisode : Le droit au logement à l’épreuve avec Véronique van der Plancke, avocate La brique et le pavé, c’est une émission radio mensuelle sur le logement et la fabrique de la ville, qu’on a conçue pour outiller les luttes. Retour ligne automatique Elle est réalisée dans les studios de Radio Panik et désormais diffusée chaque 1er jeudi du mois à 17h sur le 105.4 FM (à Bruxelles). Elle est ensuite disponible à l’écoute sur le site de Radio Panik, sur Antenna Pod, et sur une plateforme vachement connue de podcast. Dans chaque épisode, on s’attache avec notre invité.e à rendre des sujets - parfois complexes - compréhensibles et appropriables. Parce que La Brique et le Pavé se donne un objectif de transmission de savoir, d’autodéfense intellectuelle, partant du postulat que comprendre aide à s’organiser, à lutter et à se défendre. L’épisode #12 est consacré au droit, à la justice, aux lois et leur application (ou pas). On y passe une heure avec l’avocate et chercheuse bruxelloise, Véronique Vande Plancke. A écouter sur le site de Radio Panik. PRECEDENTS EPISODES* #10 : A quoi servent les loyers ?, avec Margot Dior-Peleman #9 : La rénovation énergétique des logements, avec Guillaume Joly Retour ligne automatique #8 : La financiarisation du logement (bilingue FR/EN), avec Raquel Rolnik Retour ligne automatique #7 : Habiter sans papiers, avec Henriette Essami-Khaulot Retour ligne automatique #6 : Le MIPIM, salon international de l’immobilier, avec Antoine Guironnet Retour ligne automatique #5 : Les expulsions locatives (2/2), avec Camille François et Pernelle Godart Retour ligne automatique #4 : Les expulsions locatives (1/2), avec Camille François et Pernelle Godart Retour ligne automatique #3 : La gentrification, avec Mathieu Van Criekingen Retour ligne automatique #2 : La rente locative, avec Hugo Périlleux Retour ligne automatique #1 : Le coliving, avec Charlotte Casier Pour nous écrire, faire des retours et des suggestions, c’est par ici : labriqueetlepave@bruxxel.org * Oui, il manque l’épisode #11, il sera publié en même que le #13 :)

Médias

LE CRI #7 - une émission des personnes privées de libertés

Le CRI #7 - La vie sociale et les relations en prison. Dans cette nouvelle émission les participants parlent des relations sociales et de leur vie quotidienne en prison. Réalisation : Jamal, Faouzi, Serhat, Taoufik, Sayour, Gaetan, Djibril, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Jean-Noël Boissé Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

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Contrôle social / Répression

[Russie] Deux camarades comdamnés pour terrorisme.

Le 19 mai 2025, le tribunal militaire du district central de Yekaterinburg a condamné Alexey Rozhkov à passer 16 ans derrière les barreaux. Alexey n’accepte pas le verdict et son avocat a fait appel. Le 23 mai, Ruslan Sidiki a été condamné à 29 ans d’emprisonnement, dont 9 en prison et 20 en colonie pénitentiaire (conditions moins dures que la prison car possibilité de sortir un peu dehors). Le 19 mai 2025, le tribunal militaire du district central de Yekaterinburg a condamné Alexey Rozhkov à passer 16 ans derrière les barreaux. Alexey n’accepte pas le verdict et son avocat a fait appel. Alexey Rozhkov, un anarchiste de la ville de Beryozovsky dans la région de Sverdlovsk, a été l’un des premiers à protester contre la guerre en Ukraine en mettant le feu à un bureau d’enrôlement militaire. Plus tard, alors qu’il se trouvait au Kirghizstan, il a ouvertement condamné l’invasion dans une interview accordée à Khodorkovsky Live. En raison de ses actions et de ses prises de position publiques, Alexey est devenu la cible de poursuites pénales : il a été secrètement emmené de Kirghizstan en Russie, où il a été torturé et placé en détention provisoire. Il est aujourd’hui accusé de « commettre un acte terroriste » , de « justifier le terrorisme » et de « diffuser des fausses nouvelles » sur les forces armées russes. Le 27 septembre 2024, le projet de droits de l’homme « Support for Political Prisoners Memorial » a reconnu qu’Alexey comme un prisonnier politique et a demandé sa libération immédiate. Le 23 mai, Ruslan Sidiki a été condamné à 29 ans d’emprisonnement, dont 9 en prison et 20 en colonie pénitentiaire (conditions moins dures que la prison car possibilité de sortir un peu dehors). Ruslan Sidiki est un anarchiste russo-italien, il est accusé d’avoir saboté une voie ferrée utilisée par les militaires faisant dérailler un train de marchandises de 19 wagons. Il a également attaqué un aérodrome militaire avec un drone à Riazan. La préparation d’un autre acte de sabotage lui a été reproché. Il a assumé ses actions et s’est revendiqué partisan (faisant une analogie avec les partisans de la seconde guerre mondiale) devant le tribunal, mais a refusé d’être associé à un terroriste, ayant planifié ses actions pour que personne ne soit blessée et que son objectif était de causer des dommages à l’infrastructure militaire. Fin août 2024, Ruslan Sidiki a déclaré publiquement qu’il avait été torturé par les forces de l’ordre pendant sa détention et a déposé une plainte pénale auprès du comité d’enquête. Contrairement aux exigences de la loi, les autorités d’enquête n’ont pas encore pris de décision. Il est important de préciser que la torture en Russie pour les personnes emprisonnées est systématique, allant du simple tabassage à l’électrochoc et tortures sexuelles. Des camarades en Russie résistent encore à Poutine et luttent pour que la guerre en Ukraine soit perdue par Poutine, seule option actuellement pour affaiblir son pouvoir et...

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Santé / Soins

Marche Explusion chômage Ixelles-Etterbeek Werkloosheid uitsluiting mars

ACTE 2 Ce mardi 3 juin, marchons contre les exclusions du chômage ! Op dinsdag 3 juni : mars tegen de uitsluiting van werklozen ! Toutes et tous concerné⸱es ! De 17 à 77 ans ! Alle betrokkenen ! Van 17 tot 77 jaar oud ! Quel impact entraînera la mesure-phare du gouvernement Arizona ? Venez écouter les personnes concernées et les échos du terrain ce 3 juin. Le gouvernement fédéral souhaite limiter les allocations de chômage dans le temps avec un maximum de deux ans et ce, seulement pour ceux et celles qui ont déjà au moins travaillé cinq ans. Selon l’ONEM, 100.000 à 320.000 personnes au minimum sont concernées. Résultats ? Une perte de droit à l’assurance chômage pour de nombreuses personnes qui ont pourtant cotisé et se retrouvant avec un grand risque d’appauvrissement. En effet, beaucoup devront compter sur la solidarité familiale, n’ayant plus assez de ressources. Pour celles et ceux qui sont dans les conditions, on s’attend à une arrivée massive de personnes qui émargeront aux CPAS, déjà exsangues. Or, l’accompagnement des demandeur·euses d’emploi n’est pas leur mission première. Cette mesure aura aussi des conséquences importantes sur les services publics d’accompagnement des personnes en recherche d’emploi (ONEM, Actiris, VDAB, Forem) et associatifs (missions locales, alphabétisation, formation). Et cela touchera autant les personnes bénéficiaires de ces services que celles qui y sont employées. Enfin, on peut aussi imaginer qu’une bonne partie des personnes ciblées par cette mesure disparaîtront des radars… Contact : desc@liguedh.be Infos pratiques (Nous sommes en attente d’un accord de la police pour trajet) : 9:30 : Place Fernand Cocq 11:30 CPAS Ixelles 13:00 CPAS Etterbeek À l’initiative de la Ligue des droits humains, du Collectif Solidarité Contre l’Exclusion et des syndicats avec... : SAAMO Brussel, Fédération des Services Sociaux, Lire et Écrire Bruxelles, FeBISP (Fédération bruxelloise des Organismes d’Insertion Socioprofessionnelle), les réseaux francophone et néerlandophone de lutte contre la pauvreté Brussels Platform Armoede & Forum - Bruxelles contre les inégalités, CBCS, Commune colère, Actrices et Acteurs des Temps Présents, FEWASC (Fédération Wallonne des Assistants Sociaux des Cpas), CGSP ALR Ixelles et Etterbeek, CGSP ACOD ALR LRB, FGTB ABVV Bxl, CSC Bruxelles - ACV Brussel, Comité des Travailleurs.es Sans-Emploi de la CSC Bruxelles, CSC Ixelles, FGTB Etterbeek, CSC culture, MOC Bruxelles…Laten we deze dinsdag 3 juni een mars houden tegen de uitsluiting van werklozen ! Welke gevolgen zullen de voornaamste beperkende maatregelen van de Arizonaregering hebben ? Kom op 3 juni luisteren naar getroffenen en mensen op de grond. De federale regering wil de werkloosheidsuitkering beperken tot maximaal twee jaar, en alleen voor mensen die al minstens vijf jaar hebben gewerkt. Volgens de RVA zal dit minstens 100.000 tot 320.000 mensen treffen. Wat zijn de gevolgen ? Met het verlies...

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Santé / Soins

Des prisonniers sont toujours incarcérés à Saint-Gilles malgré des conditions de détention inhumaines

En avril dernier, le gouvernement fédéral faisait le choix de continuer à incarcérer des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles afin de faire face à la surpopulation carcérale des prisons belges. Pourtant, le site carcéral saint-gillois est fréquemment pointé du doigt pour ses conditions de vie jugées inhumaines. Malgré d’innombrables alertes à ce sujet et le fait que la date de fermeture de la prison de Saint-Gilles soit repoussée chaque année depuis dix ans, l’incarcération de prisonniers sur ce site carcéral n’est donc pas près de se finir. Cet énième prolongement de l’activité de la prison de Saint-Gilles a été mis en place par la ministre de la Justice Annelies Verlinden, qui avait présenté le 15 avril dernier une note pour faire face à la surpopulation carcérale. Notons que la population carcérale moyenne en Belgique est estimée à 116,6 %, soit 16,6 % de plus que la capacité maximale des sites carcéraux. Cette note, une fois validée par le gouvernement fédéral, a permis à l’activité du site carcéral saint-gillois d’être une nouvelle fois prolongée. Pourtant, deux mois plus tôt, la Cour d’appel de Bruxelles condamnait encore une fois l’Etat belge pour traitement inhumain et dégradant des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles. Statistiques surpopulation carcérale Voici un tableau qui dresse l’état de surpopulation des prisons belges les plus touchées par ce phénomène. L’indice de « 100 % » signifie que la totalité de la capacité d’une prison est occupée. Ainsi, avec un indice de 153,1% , un site carcéral comme celui de dinant dépasse de moitié sa capacité maximale. La surpopulation de sites carcéraux est une problématique grave étant donné qu’elle réduit drastiquement la qualité vie ainsi que le suivi personnel et psychologique des prisonniers concernés. Les mesures d’urgence de cette note sont valables pendant une période de maximum 5 ans. Bien que cette période de 5 ans puisse être raccourcie par un arrêté royal délibéré en Conseil des ministres dans le cas où une évaluation que le taux de surpopulation aurait suffisamment diminué, il serait d’un autre côté probable que la prison de Saint-Gilles soit encore en activité durant l’entièreté de cette période. Pourtant, le site carcéral saint-gillois est en état d’insalubrité très avancée et nécessite d’importants travaux de rénovation. Ce n’est pas la première fois que cette prison est pointée du doigt pour ses conditions de vie particulièrement inhumaines. En décembre dernier, le chanteur Jonas Gomes lançait l’alerte sur son compte Instagram. Après avoir donné un concert à des prisonniers dans la prison de Saint-Gilles, il a observé les conditions de vie atroces dans lesquelles les prisonniers y sont incarcérés. Dans une tribune publiée sur Instagram, le chanteur fait référence à des cellules sans fenêtres qui sont à la fois étouffantes en été et glacées en hivers, à une hygiène désastreuse : « Les prisonniers n’ont accès qu’à une ou deux douches par semaine et (...)

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Racismes / Colonialismes

Expulsion à Ganshoren : Le communiqué du collectif

Expulsion sans négociations ni solution de relogement à Ganshoren pour plus de 40 enfants et femmes dont certaines enceintes, tous et toutes traumatisés. l’Etat belge et sa politique de non accueil continue d’abandonner les sans-papiers, les demandeurs d’asile et toutes les personnes précarisées par un système sans foi ni droits. Hier soir, la commune dite hospitalière de Ganshoren a connu uns scène choquante : un déploiement policier massif chiens, flashballs (lanceurs de balles de « défense », sirènes hurlantes et autres pratiques d’intimidation et d’humiliation) pour expulser une quantaine de personnes occupant pacifiquement un bâtiment vide. Un home Parmi qui accueillait des personnes en fin de vie repris il y a quelques jours par des personnes cherchent une vie digne. Des enfants en bas âges, des femmes enceintes,.des familles entières remises à la rue, ou vers des conditions de violences et d’exploitation. Leur seul crime ? ne pas avoir les « bons » papiers dans un pays où la simplification administrative prive des milliers de gens avec et sans papiers à avoir recours aux droits fondamentaux. Ce spectacle d’intimidation digne d’un scénario de guerre a profondément marqué les plus vulnérables. Des enfants terrorisés.Des femmes enceintes paniquées. Des nuits d’ angoisse suivront encore longtemps. A quel moment les Belges avec papiers, qu’ils soient nés en belgique ou ailleurs, ont accepté que la peur remplace l accueil qui est un droit international bafoué en belgique. L expulsion brutale ET immédiate est elle une réponse aux détresses ? La politique de déni dans cette expulsion menée hier par le bourgmestre « engagé » et son corps de pomice armé à Ganshoren s’inscrit dans une longue série d’ épreuves et de déshumanisation et criminalisation des personnes sans-papiers renforcée par le nouveau Gouvernement fédéral Arizona, nom d’un état des États-Unis dont la peine de mort et le désert sont les symboles. Hier les sans-papiers ont perdu la bataille mais pas la guerre nous resterons debout et nous nous battrons jusqu’au bout pour l’acquisition de nos droits élémentaires que tout être humain a droit : à savoir se loger, se nourrir, travailler, se soigner, s éduquer et protéger ses enfants et sa famille et circuler librement. Nous demandons aux autorités communales, de la majorité et de l’opposition à engager une réflexion et une action concrète en vue de mériter son label hospitalier et de rappeler au bourgmestre sa parole lors de son investiture : ne laisser personne de côté, encore moins les personnes en détresse. Il est temps d’user des mots avec les actes. Fait à Bruxelles par les responsables des collectifs organisés sans papiers

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Médias

Mort d’un homme dans les Marolles : récit médiatique à sens unique

Dans la nuit de dimanche à lundi 12 mai, Christophe Amine Chollet est mort à Bruxelles, dans les Marolles, après avoir été percuté par une camionnette de police. Les secours sont arrivés mais n’ont pas pu le réanimer. Un autre passager a été blessé. Dès le lendemain, la plupart des médias ont publié plusieurs articles en reprenant principalement les informations du parquet. On y lit que le » scooter » aurait « refusé la priorité de droite » et que le véhicule de police ne roulait « pas à une vitesse excessive« . Le mot « malencontreusement » est utilisé pour qualifier la collision. On précise aussi que le scooter pourrait avoir été « volé » et « débridé« . On parle de « scootériste » pour désigner la victime, on ne cite pas son nom … Le vendredi 23 mai, on apprend que le conducteur de la camionnette de police roulait sans permis depuis deux ans. Malgré cela, la majorité des articles continue d’orienter le récit vers une mise en cause de la victime, insistant sur le supposé caractère « suspect » du véhicule, et minimisant la responsabilité policière. Le fait qu’un agent de l’État, au volant sans permis, ait percuté un homme qui ne représentait aucun danger, est relégué à l’arrière-plan. La victime est déjà désignée responsable, avant même que l’enquête ne soit menée à son terme. Qui raconte les morts que l’État provoque ? La manière dont les médias ont repris quasiment mot pour mot le communiqué du parquet, sans aucune distance critique avec le narratif policier, sans même essayer de donner une voix aux proches, aux témoins, aux habitant·es du quartier est frappante … Dans ces médias, l’homme décédé n’a pas de nom, pas de visage, pas d’histoire. Il est réduit à un engin motorisé. Le fait qu’il ait été tué par un véhicule de police, qui plus est conduit par un agent sans permis, est omis ou relégué au second plan, présenté comme un détail technique. Et pourtant, on parle ici d’un drame, de la mort de Christophe Amine Chollet, père de famille, percuté par un véhicule de l’État. D’après les médias et pour le parquet : il n’y avait pas de poursuite, pas d’excès de vitesse, juste une « collision malheureuse« . Pourtant, des riverain·es habitant la rue ou s’est produit l’accident témoignent d’une voiture qui roulait à grande vitesse sans sirène au moment des faits. Comment, alors, a-t-il été possible pour les médias de ne pas évoquer la responsabilité policière dans ce drame ? Ce n’est pas la première fois que cela se produit. À chaque mort impliquant la police, un récit politico-médiatique se mets systématiquement en place. On commence par parler de la responsabilité de la victime : délinquance potentielle, véhicule suspect, comportement dangereux. La victime n’est jamais totalement victime, surtout quand elle est racisée, issue d’un quartier populaire. Ce type de traitement médiatique n’est pas seulement froid et déshumanisant, il est aussi complice des crimes commis par la police. Il participe à une culture de l’impunité (...)

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Contrôle social / Répression

[Inde] Les autorités font disparaître le corps de Nambala Keshava Rao

Mercredi 21 mai, les forces de sécurité indiennes tuaient le secrétaire général du Parti Communiste d’Inde (Maoiste), Nambala Keshava Rao, le « camarade Basavaraju », et 26 autres guérilleros dans la forêt d’Abujhmad, au Chhattisgarh (voir notre article ). La famille de Keshava Rao a immédiatement quitté sa ville natale de Jiyyannapet, dans l’Andhra Pradesh, contre l’avis du commissaire de police, pour réclamer le corp. Le frère cadet de Rao, Nambala Ramprasad a été arrêté par la police qui voulait l’empêcher de faire le voyage vers Narayanpur. La famille de Keshava Rao, ainsi que celle Sajja Venkata Nageshwara Rao, ont fini par arriver à l’hôpital et ont saisi la Haute Cour de l’Andhra Pradesh le 24 mai, qui a ordonné la remise des corps aux familles afin que les funérailles puissent avoir lieu dans leurs villes natales. Les gouvernements de l’Andhra Pradesh et du Chhattisgarh ont dit accepter cette décision après l’autopsie. Cependant, deux jours après l’ordonnance du tribunal, la police a décidé d’incinérer les corps des deux dirigeants en tant que « corps non réclamés », alléguant que les familles, qui attendaient depuis trois jours à l’hôpital, n’étaient pas en mesure de prouver leurs liens familiaux ! La police avait demandé à la famille de produire une « photo de famille récente » du dirigeant maoïste qui vivait dans le clandestinité depuis 50 ans… Les autorités du Chhattisgarh et de l’Andhra Pradesh ont ainsi fait disparaitre les corps, craignant que la commémoration et la célébration des dirigeants maoïstes ne donnent lieu à des manifestations de sympathie. Lal Salam au Martyr Camarade Basavraj

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Extrême-droite / Antifascisme

PRIDE VNR 14H place de l’Albertine

LGBTQIA++ and allies, come protest on Saturday 31/05 for an anticapitalist, antiracist and antifascist pride ! Let us take the space and be loud : we are fighting for our rights like our elders did before us, proud and united ! Adelphes et allié-es, retrouvons-nous samedi 31/05 pour un rassemblement des fiertés anticapitaliste, antiraciste et antifasciste ! Prenons la place et parlons fort : mobilisons nous pour nos droits comme nos aîné-es l’ont fait avant nous, fièr-es, solidaires et en colère ! Queers and allies, kom protesteren op zaterdag 31/05 voor een antikapitalistische, antiracistische en antifascistische pride ! THIS IS NOT OUR PRIDE Confronted to the official Pride programmed by the touristic organisation of the city visit.brussels, we queer antifascist assembly of Brussels call out the recuperation of what is historically a riot as well as the lack of transparency of the event. Every year the participation of the police and of political parties including far right parties makes us question the objectives of the Brussels Pride because they clearly concern merchandising and pink washing more than the struggle of the LGBTQIA+ community. REACT IN THE FACE OF EMERGENCY We must unite in the current rise of transphobic moral panic crafted by the far-right and of withdrawal of queer rights in the global North. Between the UK where the supreme court recently passed a transmisogynistic bill defining what it means to be a woman and Hungary where the Pride has simply been banned this year, the ambushes being lead through Grindr and the murders of our trans sisters throughout the globe it is time we raise our voices above the party which the Pride has been reduced to. JOINING FORCE IN OUR STRUGGLES The capitalistic, patriarcal and colonial system divides us, opposes us and seeks to control our bodies to maintain its power. The genocide happening in Palestine, like the violence perpetrated in East Congo are nothing but the result of a society model based off the theft of life and ressources. We demand the self-determination of the people on their land and of individuals on their bodies. We refuse instrumentalisation of our struggles to justify racism and imperialism and we condemn the xenophobic policies of Europe and Belgium which impact LGBTQIA+ migrants among others. We also refuse the antisocial program of the Belgian government which only profits the most wealthy by targeting all the workers and particularly the most precarious ones who are often already victim of oppression. LGBTQIA++ and allies, come protest on Saturday 31/05 for an anticapitalist, antiracist and antifascist pride ! Let us take the space and be loud : we are fighting for our rights like our elders did before us, proud and united ! CETTE PRIDE QUI N’EST PLUS LA NÔTRE Face à la Pride officielle programmée par l’organisme de tourisme visit.brussels, nous AG...

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Guerre / Antimilitarisme

[Inde] Nambala Keshav Rao, secrétaire général du CPI (Maoist) parmi les 27 maoïstes tués au Chhattisgarh

Le mercredi 21 mai, au lendemain de l’élimination de 15 commandos C-60 par des naxalites dans le district de Gadchiroli, Maharashtra, le Communist Party of India (Maoist) a subi une perte profonde lorsque son secrétaire général, Nambala Keshava Rao, et 26 autres guérilleros ont été tués lors d’un affrontement avec les forces de sécurité indennes dans la forêt d’Abujhmad, au Chhattisgarh. L’opération a été menée conjointement par la District Reserve Guard (DRG), la Central Reserve Police Force (CRPF) et le Commando Battalion for Resolute Action (CoBRA), après 70 heures de randonnée dans la jungle, une zone connue des guérilleros sous le nom de « Mad ». Au cours de l’affrontement, un policier a été tué et un soldat a été blessé par les guérilleros. Au total, 214 cachettes et bunkers des Naxalites ont été détruits au cours de l’opération. Parmi les objets saisis figurent 450 engins explosifs improvisés, 818 obus BGL, 899 paquets Codex, plusieurs détonateurs et d’autres matériaux explosifs. En outre, environ 12 000 kilogrammes de nourriture ont également été récupérés. Cette opération a eu lieu après la conclusion de « l’Opération Kagaar » (Opération Forêt Noire), qui a été revendiquée comme une victoire par le gouvernement indien, et fait partie d’un plan plus large du parti BJP au pouvoir visant à « éliminer le naxalisme » en Inde d’ici le 31 mars 2026. Ces opérations ont été largement condamnées en raison de la militarisation intense des communautés adivasi et des assassinats extrajudiciaires d’adivasis et de communistes qui ont amené le CPI (Maoist) à déclarer un cessez-le-feu unilatéral dans le Telangana le 5 mai. Nambala Keshava Rao (alias Basavaraj) a rejoint le mouvement naxalite dans les années 1970, et a commencé à s’entraîner à la guérilla dans l’Andhra Pradesh pendant cette période, devenant rapidement un commandant d’une cellule de l’ancien Communist Party of India (Marxist-Leninist) People’s War en 1980. En 1987, il a formé des combattants des Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE) au Sri Lanka et s’est ensuite fait connaître comme un maître des engins explosifs improvisés. Après la formation du CPI (Maoist), il a été responsable d’un certain nombre d’attaques de grande envergure contre l’armée indienne, notamment l’embuscade de Dantewada en avril 2010, au cours de laquelle 76 policiers indiens ont été tués par les maoïstes. L’embuscade de mardi le 20 mai à Gadchiroli serait la dernière action qu’il a organisée. Basavraj est devenu secrétaire général du CPI (Maoist), en novembre 2018 lorsque le premier secrétaire général du parti Muppala Lakshmana Rao (alias Ganapathy) s’est retiré en raison de son âge avancé. Il a vécu dans la clandestinité de 1986 jusqu’à la fin de sa vie. Au moment de son martyre, il avait 68 ans et faisait l’objet d’une prime de 18 500 000 roupies. Lal Salam au Martyr Camarade Basavraj

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Contrôle social / Répression

[Pakistan] Répression de l’opposition populaire et ouvrière

Des dirigeants du Comité d’Action Awaami du Gilgit Baltistan (AAC-GB) et du Parti Communiste Inqalabi (RCP) ont été arrêtés par la police pakistanaise. Le mouvement visé par la répression a débuté il y a plusieurs années, pour protester contre la fin des subventions du prix de la farine dans le Gilgit Baltistan, une région du nord du Pakistan. Des milliers de personnes y ont participé à travers toute la région. Cette mobilisation fut victorieuse et le gouvernement du Gilgit Baltistan dut satisfaire ses revendications. Ce mouvement s’est poursuivi et étendu dans tout le Gilgit Baltistan. La répression a alors commencé par des mesures de surveillances et par des premières arrestations. La semaine dernière, la perspective d’un grand meeting de l’AAC-GB prévu pour les 24 et 25 mai, a précipité la répression. Des mesures d’interdictions ont été prises, ce qui a provoqué une manifestation de protestation qui est à l’origine des areestations pour « trouble à l’ordre public ». Le 15 mai, des manifestations pour réclamer la libération des prisonniers se sont tenues à Gilgit et Hunza. La police a arrêté d’autres militants. Parmi les personnes arrêtées se trouvent le président du AAC-GB, Ehsan Ali, son responsable des relations avec la presse, Mehboob Wali, le président des jeunes du AAC-GB, Asghar Shah, ainsi que Masood Ur Rehman et d’autres dirigeants du AAC-GB. Ehsan Ali est aussi le dirigeant du Parti Communiste Inqalabi dans le Gilgit Baltistan, tandis que Waheed Hassan et Asghar Shah sont aussi des membres dirigeants du parti. pour en savoir plus sur cette répression et sur l’appel à la solidarité

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Médias

[Concert] ButterFlai : ácrata folk contra la represión

« Buterflai » présente un concert musical, didactique et artistique qui s’inscrit dans le courant du ácrata folk. Ses paroles abordent des thèmes comme la résistance, la liberté et la critique sociale, en se focalisant sur la lutte contre la répression et l’injustice. Le direct se caractérise par son focus sur la narration et l’utilisation d’instruments acoustiques, créant une ambiance qui invite à la réflexion sur les problèmes sociaux. 3 disques autoédités sont disponibles, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » et des chansons inédites incorporées pour des compilations caritatives. Avec 20 ans de parcours, il vient depuis l’Euskadi [le pays basque] avec un nouveau format accompagné de vidéos avec explications en français et sous-titres en anglais, générant une facilitation de la compréhension du contenu ou de la signification de chaque chanson. « Buterflai » presenta un concierto didáctico, musical y artístico que se identifica con la corriente del folk ácrata. Sus letras suelen abordar temas de resistencia, libertad y crítica social, enfocándose en la lucha contra la represión y la injusticia. El directo se caracteriza por su enfoque en la narrativa y el uso de instrumentos acústicos, creando un ambiente que invita a la reflexión sobre problemas sociales. Tienes 3 discos autoeditados en la calle, « aprenderé », « refranero agrícola », « Sen Esquencer » y canciones inéditas incorporadas para recopilaciones benéficas. Con 20 años de andadura, llega desde Euskadi con un nuevo formato, acompañado de vídeo con explicaciones en Francés y subtítulos en Inglés, generando una facilitación y comprensión del contenido o significado de cada canción.

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