Classisme / Lutte des classes

Écologie

[Conférence gesticulée] Manger les riches, et des petits pois

Alimentation de qualité difficilement accessible, normalisation genrée des pratiques alimentaires, disparition des paysan·nes et industrialisation à outrance, alimentation comme vecteur d’engagement et de rencontres culturelles... Que racontent nos histoires personnelles (savoirs chauds) de tous ces sujets ? Quels décodages systémiques et politiques pouvons-nous en faire collectivement ? N’y aurait-il pas matière à s’indigner et à agir collectivement ?! > Conférence gesticulée participative & collective < spéciale alimentation Venez expérimenter un outil d’éducation populaire Co-animé par RdC & Sarah de Laet (Conférencière gesticulante, géographe, et formatrice en éducation populaire) Vendredi 23 mai 18h30 - 21h30 (accueil à partir de 18h) A la Turbean Campus du Solbosch Il ne sagit pas exactement du même format que celui de la conférence gesticulée classique. Le dispositif proposé ici s’inspire de celui élaboré par l’Ardeur : Les Incultes. L’après-midi, des participant·es prépareront des anecdotes et des atterrissages politiques à raconter au public en soirée (vous) qui pourra aussi participer. En passant à la fois par le récit d’expériences vécues et par le décodage politique de ces expériences, c’est tout un système (alimentaire) qui sera dépeint : phénomènes de pouvoir, de dominations, les sources de joies et d’énergies collectives pour se mobiliser etc. >> Inscriptions souhaitées << https://framaforms.org/conference-gesticulee-collective-23052025-18h30-21h30-1743094390

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Racismes / Colonialismes

[France-Paris] Manifestation nationale pour exiger la libération de Georges Abdallah

Samedi 14 juin 2025 à 14h00, place de la République - Paris - Libérons Georges Abdallah ! Le 12 mars dernier, nous apprenions que le parquet général avait formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 20 février dernier. Celle-ci, sans remettre en cause la libération de notre camarade obtenue en première instance le 15 novembre 2024, a inventé de l’ajourner à une nouvelle audience, fixée au 19 juin prochain, afin qu’il « justifie d’un effort conséquent d’indemnisation des parties civiles », une « mesquinerie juridique » inédite selon l’avocat de Georges Abdallah. En lançant cette nouvelle offensive, le parquet - dépendant et aux ordres du pouvoir - est dans son rôle pour tout faire afin de maintenir Georges Abdallah en prison. La seule chose qui pour nous est certaine, c’est que cet événement exige de tous les soutiens de Georges Abdallah d’intensifier toujours plus la mobilisation pour contrer cette nouvelle attaque du pouvoir et de sa justice. Le pouvoir et son appareil répressif s’acharne à perpétuité contre Georges Abdallah ? À nous de lui démontrer sur tous les terrains et par tous les moyens nécessaires que, tous unis pour la cause juste de notre camarade, nous allons continuer de nous acharner à obtenir sa libération ! En ce sens pour le nouveau plan de bataille lancé par la Campagne Unitaire, saisissons-nous de toutes les initiatives locales pour faire de la libération de Georges Abdallah un impératif de chaque instant et de toutes nos luttes jusqu’à la victoire et mettons-nous en ordre de marche pour le prochain grand temps fort national et international du 14 juin prochain - jour de la prochaine grande manifestation nationale à Paris, à 5 jours de la nouvelle audience de la Cour d’appel de Paris car le 19 juin, Georges Abdallah doit être libéré ! Soyons à l’offensive pour contrer les attaques du pouvoir ! La Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah ! Continuons le combat jusqu’à sa libération ! La solidarité est notre arme ! Nous vaincrons ! 41ans de prison ! Toute une vie de combat ! Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com Facebook : pour la libération de Georges Abdallah Instagram : cuplgia – Tweeter : CUpLGIA

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Extrême-droite / Antifascisme

Provocations racistes, arrestations violentes et nasse contre les rassemblements quotidiens à Bourse

Depuis le début du génocide en Palestine, des Palestinien·nes organisent quotidiennement des rassemblements à Bruxelles. Majoritairement originaires de Gaza, ces jeunes portent haut la mémoire et le combat de leur peuple et dénoncent, jour après jour, l’horreur qui frappe leur terre d’origine. Face à elles et eux : la violence policière, les arrestations arbitraires et les intimidations s’intensifient. Leur présence se heurte à la répression d’un droit fondamental : celui de manifester. D’abord organisés à la Gare Centrale, les rassemblements ont été déplacés depuis plusieurs mois à la Bourse, en plein centre de Bruxelles. Mais cette occupation pacifique de l’espace public dérange. Ces dernières semaines, la répression s’intensifie. Le bourgmestre de la Ville, Philippe Close (PS), semble déterminé à empêcher ces manifestations quotidiennes. À plusieurs reprises, la police est intervenue avec une violence injustifiée. Le jeudi 8 mai, un jeune homme palestinien, H., a été violemment interpellé alors qu’il était simplement assis sur les marches de la Bourse. Il a été mis au sol par plusieurs agents de police qui ont utilisé une prise d’étranglement pour l’immobiliser. Il a également reçu plusieurs coups à la tête, et des coups de pied sur les mains. Il a été libéré le samedi 10 au soir. Selon les autorités de la Ville de Bruxelles, le rassemblement ne serait plus autorisé à déborder sur les marches du bâtiment de la Bourse, pour des « raisons d’accès à un bâtiment privé ». Une justification étonnante, quand on sait que les marches sont quotidiennement occupées par les touristes, des passant·es assis·es pour se reposer, ou regarder des spectacles de danse de rue qui ont lieu à ces mêmes endroits. Plusieurs semaines auparavant, le 6 avril, un autre homme palestinien T., avait été arrêté et tabassé par les forces de l’ordre, puis emmené dans un centre fermé, où il a à nouveau subi des violences. Son incarcération en centre fermé s’est révélée être « une erreur« , car il avait une procédure d’asile en cours pour être reconnu comme réfugié. Il a été libéré deux jours plus tard, le 8 avril. Cette situation est symptomatique d’un fonctionnement global de répression envers les personnes que l’État considère comme « illégales », plus particulièrement celles ayant des activités politiques : l’État utilise ses outils de contrôle et de défiance pour criminaliser et enfermer les personnes non blanches et sans titre de séjour, comme si elles n’avaient aucun droit. La répression ne s’arrête pas à la violence physique exercée lors des rassemblements. En amont même des manifestations, les forces de l’ordre mettent en place des contrôles visant les personnes perçues comme palestiniennes ou solidaires. En effet, T. depuis son arrestation du 6 avril est « interdit de manifester préventivement« . Cette interdiction préventive a été prononcée par un juge d’instruction dans le cadre de sa libération conditionnelle. Le 9 mai, toujours lors d’un (...)

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Médias

Le collectif anti-expulsion : Combattre la mécanique de l’expulsion en France dans les années 1990

Dans le récit qui suit, l’auteur raconte des scènes issues du Mouvement contre les expulsions, en France, à la fin des années 1990. A l’heure où Donald Trump, Elon Musk et leurs laquais s’en prennent aux sans-papiers et kidnappent des immigrés qui s’opposent au génocide, même quand ils sont porteurs de Green Card,1 c’est un bon moment pour étudier comment des gens se sont opposés à la violence d’état dans d’autres lieux et d’autres temps. Ceci est une adaptation du mémoire à venir Another war is possible, qui relate les expériences vécues par le mouvement mondial contre le fascisme et le capitalisme au tournant du siècle. Si vous souhaitez lire le reste du livre, vous pouvez le commander sur PM Press. Gare de Lyon : Paris, 5 mai 1998 C’est le début de soirée, Sophie et moi sommes assis dans la zone d’attente des trains longue distance de la Gare de Lyon à Paris, l’une des gares les plus fréquentées d’Europe. Tout autour de nous, des voyageurs se précipitent dans tous les sens. Une caméra toujours autour du cou de papa, des familles de touristes stressés précipitant leurs enfants à travers la station se mêlent aux hommes d’affaires fatigués qui attendent de rentrer chez eux. « Tu as fait du bon travail avec ta tenue », me dit-elle en me regardant de la tête aux pieds. J’ai rencontré Sophie lors d’une action (ou bien une manifestation, un concert, quelque chose du genre) il y a environ un an et nous sommes devenus inséparables pour toutes les actions politiques. Elle a mon âge, est étudiante au Lycée Autogéré de Paris 1 et si je ne connaissais pas très bien le contexte dans lequel elle fait ce commentaire, je pourrais penser qu’elle flirte avec moi. « Tu as l’air plutôt bien toi-même », réponds-je. Elle a réussi à se transformer en figure craquante de l’adolescente française moyenne parfaitement insignifiante. Fondamentalement, elle ressemble à une jeune Spice Girl dans son survêtement Adidas et ses baskets. Moi, par contre, j’ai opté pour un look nettement plus précurseur : pantalon kaki, polo, veste non-définie et mocassins. Elle me regarde de nouveau, fait une pause et retire légèrement son compliment : « Ce n’est pas la garde-robe la plus fonctionnelle, cependant. Les pantalons kaki se démarquent et les mocassins ne sont probablement pas parfaits pour courir. » Je hausse les épaules. « J’ai fait ce que j’ai pu. Ce qui m’importait le plus, c’était d’arriver jusqu’ici. » Nous sommes assis parmi les touristes et les hommes d’affaires, faisant de notre mieux pour ressembler à un jeune couple adolescent quelque peu dépareillé qui attend un train pour rentrer dans leur ville ; nous ne sommes en fait pas des voyageurs, et le terme correct pour notre tenue serait plutôt un déguisement. Nous ne sommes pas ici pour prendre un train, mais pour en arrêter un. Un train qui transporte des êtres humains emprisonnés contre leur volonté chaque nuit. Le 21:03 à Marseille, autrement connu pour nous comme le train de la déportation. Notre...

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Santé / Soins

[Zine] CrashTest#5 : SPORT + prépa #6

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #5 52 petites pages en Noir et Blanc Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. Participe à Crash-Test#6 On propose pas de thème pour le n°6 mais pour le n°7 ce serra « Drogue » (au cas où ça te donne des idées) Et tout ce qui est envoyez en retard sera publié en retard. DEADLINE de la recolte du contenu le 1er MAI PARTICIPER ? C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Print It Yourself (cf plus haut) Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyer vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Contrôle social / Répression

[France] Perquisition et garde-à-vue pour un mail syndical

Une section syndicale de Solidaires Informatique est créée à Solutec en janvier 2019. Les difficultés commencent dès la nomination d’un représentant. À plusieurs reprises, Solidaires Informatique a demandé à la direction une liste des adresses e-mail professionnelles des salarié·es afin de pouvoir communiquer et remplir son rôle de représentation et d’information. Cette demande s’est heurtée à un refus catégorique de l’entreprise. Depuis septembre 2022, la pression s’accentue sur les élu·es du personnel. Yanis C., délégué syndical Solidaires Informatique, est accusé d’avoir « préparé des post-its sur lesquels était inscrit son numéro de téléphone qu’il a distribué aux salariés (…) en indiquant qu’en cas de problèmes, ils pouvaient l’appeler ». Ce prétexte sert de base à 4 tentatives de licenciement. Le 20 novembre 2023, Solutec porte plainte, l’entreprise reproche à Solidaires Informatique l’envoi d’un mail aux salarié·es dans le cadre des élections professionnelles fin 2023. Le 8 août 2024, à 8h du matin, Yanis C. est interpellé chez ses parents par 8 policiers avec armes et gilets pare-balles, mis en garde à vue, son domicile est perquisitionné, les données de son ordinateur et téléphone contrôlées. Il a été interrogé durant plusieurs heures avant d’être libéré en fin de journée. Solutec s’entête et ne veut pas clore l’affaire, le délégué syndical Solidaires Informatique est toujours inquiété et sera traduit en justice au mois de juin. Le syndicat et les salarié·es restent mobilisé·es malgré les multiples pressions. Solidaires Informatique réclame l’abandon des poursuites judiciaires et que cesse l’acharnement contre les représentants et les salarié·es de Solutec. En soutien à Yanis C., Solidaire lance un appel à la grève le 20 juin et à un rassemblement dès 12h devant le tribunal judiciaire de Lyon avant l’audience à 14h.

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Extrême-droite / Antifascisme

Pride in the parc

Pride alternative chill dans le parc du cinquantenaire le 17/05 pour se retrouver et boycotter la Pride mainstream de la ville de Bruxelles. Moment en non-mixité choisie QUEER à partir de 15h parc du Cinquentennaire ( 50,8389524, 4,3947123 ) ( côté Merode ) Op 17/05 vindt er in het Jubelpark een alternatieve Pride plaats om elkaar te ontmoeten en de mainstream Pride in Brussel te boycotten. Dit event is voor en door QUEER personen 15u Jubelpark (zijde merode) ( 50,8389524, 4,3947123 ) NL / EN below Pendant que l’extrême-droite se sent pousser des ailes partout et agresse jusque dans les rues de Molenbeek, la Brussels Pride sort un slogan bidon tout en restant silencieuse sur les agressions racistes du dimanche 4 mai, silencieuse sur les politiques anti-sociales et migratoires de l’Arizona, silencieuse quand la cour suprême du Royaume-Uni crache sa transphobie, silencieuse à propos de l’interdiction de la Pride en Hongrie, à propos de Trump, des guerres, des massacres et bien sûr toujours aussi silencieuse à propos du génocide en cours en Palestine. ’Unite, time to protect our rights" nous dit la Pride de Bruxelles. Nous hurlons à l’hypocrisie de cette grande fête vidée de tout sens politique, en étroite alliance avec la police pour réprimer tout discours s’opposant à leur parade gênante. Nous dénonçons l’absence de revendications précises et de radicalité dans un pays ou l’extrême-droite est normalisée et la lutte contre le ‘wokisme à la flamande’ ainsi que la banalisation de la queerphobie sont grandissantes. Nous refusons que nos vécus soient instrumentalisés dans le but de nourrir des rhétoriques sexistes, transphobes et racistes qui nous nuisent et nuisent à nos adelphes, que ce soit dans nos milieux ou en dehors. S’unir, oui, mais pas avec les Rainbow Cops, ni avec la ville de Bruxelles qui se remplit les poches sur le dos de notre souffrance. La Pride mainstream est l’événement le plus lucratif de l’année, plus de 200 000 personnes sont attendues, et Bruxelles se met en avant comme la ville ’inclusive’. Pourtant, le personnel médical et social manque, on compte plus de 10 000 sans-abris, le racisme se normalise et l’extrême-droite se sent de plus en plus à l’aise. On voit que la Pride de Bruxelles ne ’soutient’ que l’idéal blanc de ce que devrait être un bon homo et ignore la réalité de nos multiples identités. Nous refusons l’instrumentalisation de la lutte, la fausse idée de « sécurisation des espaces » qui sert de prétexte à encore plus de racisme, de toxicophobie, de judiciarisation des personnes sans-papiers, de la part de la même police qui refuse les dépôts de plainte quand un.e adelphe TDS et/ou queer subi une agression. Nous refusons la complaisance des institutions, associations, et autres nouveaux riches qui viennent dicter leurs lois dans les quartiers qu’ils gentrifient. S’unir est impossible sans une lutte contre le capitalisme et le racisme d’Etat. Ce n’est qu’à travers une totale autonomie de nos...

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Extrême-droite / Antifascisme

[RADIO] 1 er mai revolutionnaire et la manif housing action day et la marche contre les exclusions de chomâge

Ce mercredi soir 30 avril à l’émission Tranche d’Anar à la veille du premier mai, on aura des invités en studio qui nous parleront de l’alliance 1 er mai révolutionnaire et la manif premier mai révolutionnaire, ensuite on vous passera 2 reportages sonores, une de la manif du housing action day qui a eu lieu le dimanche 6 avril 2025 à Bruxelles et l’autre de la marche contre l’exclusion de chômage qui a eu lieu pendant toute une journée jeudi 24 avril à Bruxelles. Nous avons pris que quelques prises de paroles ce qui ne veut pas dire que les autres étaient moins valable, mais c’est pour donner une impression globale. Ensuite, on vous lira des communiquées autour des arrestations et les 14 mandats d’arrêts européens des militantes antifascistes par la police hongroise depuis le 11 février 2023 pour leur lutte contre des néo-nazis et les militantes pro-palestiniennes ressortissants de l’EU menacés d’expulsion et d’interdiction de territoire par un pays européen. On terminera avec l’agenda militant de stuut.info. Bonne écoute ! Si vous voulez entendre toutes les prises de paroles, nous les avons enregistrez toutes, alors envoyez nous un mail à tranchedanar@riseup.net et on vous les envoie. Musiques : Achilles « Bruxelles à Bethléem » « La semaine sanglante » « Gaza » de Keny arkana « Sacco et Vanzetti » Joan Baez Pour plus d’info : 1er mai révolutionnaire Housing action day Marche contre les exclusions de chômage Article dans Révolution permanente concernant antifascistes enfermés et audioblog de parole errante Jin, jiyan, azadi ... en Belgique aussi ! : interdiction territoire pour Marie Gilow

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Guerre / Antimilitarisme

Critères d’entrée élargis pour le recrutement militaire

« Il nous faut plus de monde » a déclaré le ministre de La Défense Théo Francken ( N-VA), l’armée belge va revoir complètement ses critères d’entrée pour élargir son vivier de recrutement. Elle s’apprête à réviser en profondeur ses critères d’admission : relèvement de l’âge limite de recrutement, assouplissement des exigences de santé et ouverture à des profils atypiques. L’armée veut recruter massivement pour atteindre un effectif de plus de 40.000 militaires et civils à l’horizon 2029 : 29.000 soldats, 5.700 civils et quelques milliers de réservistes. À partir du 21 juillet, « Les Composantes » de La Défense seront à nouveau appelées « Forces », une appellation en phase avec un état de préparation accru et une croissance accélérée de l’armée, déclare Théo Francken. Frederik Vansina, chef de la Défense, estime que le gouvernement doit décréter l’état de crise pour ne plus devoir respecter des marchés publics trop longs, mais aussi pouvoir engager des militaires. S’ajoute à cela, la cessation de la vente des anciens bâtiments militaires, un plan de mobilité qui identifiera les investissements à réaliser dans les infrastructures civiles (routes, ports, etc.) pour faciliter les transports militaires, les mouvements de grande ampleur. Cette année, la Défense a l’ambition de recruter 4500 personnes : 2.500 militaires en service actif, 960 civils et 1.050 réservistes ( notre article ici ).

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Extrême-droite / Antifascisme

Blablaclasse Atelier 8 : « Alternatives dans le logement : habitats (dé)coloniaux. »

🔶 15/05 BlablaClasses n°8 : Alternatives dans le logement : habitats (dé)coloniaux avec le Front de Mères.🔶 Né en 2016, le Front de mères est un syndicat de parents qui lutte contre les discriminations et les violences que subissent les enfants. C’est un projet d’auto-organisation dans les quartiers populaires, pour que nos enfants grandissent heureux et respectés dans leur dignité. Dans cet atelier on va aborder avec le Front de Mères Belgique, les questions de colonialité et décolonisation des logements et de ce qui les entourent. Montrer comment une approche décoloniale de l’habitat pourrait rendre le logement et la ville plus inclusifs. Au cours de la discussion on pourra se demander comment s’articule le colonialisme dans l’accès aux logements, dans l’organisation de la ville et de l’habitat, les discriminations liées aux 📣 D’octobre 2024 à juin 2025, les BlaBlaClasses auront pour thème la crise du logement à Bruxelles et les luttes pour un droit à un logement accessible et adapté à toustes. 🗣️ Les BlaBlaClasses sont des ATELIERS MENSUELS DE DISCUSSION ET DE RÉFLEXION en groupe sur le thème des oppressions et des privilèges liés à la classe sociale. On abordera ici l’impact du mal-logement sur les trajectoires de vie, on s’intéressera aux profits que réalisent les classes dominantes sur le dos des plus précaires. On se demandera en gros : A qui profite la crise ? Comment est-ce qu’on peut habiter dans tout ça ? Quelles sont les alternatives au modèle du logement tel qu’il est pensé aujourd’hui ? Ces ateliers ont lieu tous les deuxièmes jeudis du mois (ou presque) au Steki, à Saint-Gilles. L’OBJECTIF de ces rencontres est d’apprendre, comprendre, et s’éduquer ensemble. Des intervenant·es externes sont régulièrement invité·es aux ateliers pour partager leurs connaissances d’un enjeu ou d’une lutte en particulier. Pas besoin de connaître le sujet pour venir ! Nous demandons aux participant‧es de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité, ouverte à la remise en question de leurs potentiels privilèges. La thématique “Logement” est abordée en 3 cycles d’ateliers : La crise du logement Les luttes pour le droit aux logements Les alternatives au logement normatif Informations pratiques : 📅 Jeudi 15 mai 2025 de 18h à 21h (accueil de 18h à 18h30) 📍 Buvette associative Le Steki (rue Gustave Defnet, 4-6 – 1060 Saint-Gilles) 🚊 Arrêt Bethléem à 170 m (tram 81), arrêt Porte de Hal à 750 m (tram 3 et 4, bus 48 et 52) 💲 Événement gratuit, inscription recommandée ♿ Accès PMR via une rampe de 20% et assises sans accoudoir, toilettes non accessibles PMR. Pas de parking. 🍿 Quelques boissons (non alcoolisées) disponibles sur place (en cash uniquement) et vous pouvez également apporter de quoi grignoter. 💬 Pour tout besoin spécifique, contactez-nous.

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Santé / Soins

VOLTES À BRUXELLES À LA SUITE D’AGRESSIONS RACISTES DES SUPPORTERS DE BRUGES

Lundi 5 mai, le lendemain du match Anderlecht – Bruges marqué par des agressions racistes, une manifestation spontanée est partie du rassemblement propalestinien à la Bourse. Plusieurs centaines de personnes ont afflué au rassemblement quotidien pour la Palestine à Bourse pour dénoncer les attaques racistes commises la veille par des hooligans brugeois à l’encontre de Bruxellois·es non-blanc·hes, ainsi que les menaces de nouvelles agressions planant sur le rassemblement. Après une heure de rassemblement où la libération de la Palestine et l’antifascisme ont été liés et revendiqués au travers de slogans, une manifestation sauvage est partie en direction de Lemonnier. Rapidement, la colère face aux événements de la veille et à l’inaction des autorités politiques et policières face aux agressions racistes du 4 mai s’est exprimée le long de la manifestation. Des affrontements entre policiers et manifestant.es ont eu lieu, des barricades ont été dressées et enflammées, des panneaux publicitaires et des caméras ont été endommagées. Le cortège spontané a emprunté le boulevard du Midi avant de retourner vers le centre-ville, suivi de près par un important dispositif policier. Une véritable chasse à l’homme s’est alors engagée dans les rues adjacentes au centre de Bruxelles. Plusieurs arrestations violentes ont eu lieu et plusieurs mineur.es auraient été arrêté.es. « Une douzaine d’arrestations administratives ont été effectuées. Un procès-verbal sera rédigé à charge de chaque personne interpellée », selon la police. Belga rapporte aussi qu’une vingtaine de mineurs ont été interpellés aux alentours de la rue Neuve plus tôt dans la journée. La colère ne semble tout de même pas retomber. Les habitant·es visé·es par les violences racistes du 4 mai dénoncent l’impunité dont ont bénéficié les fascistes du club de Bruges, en contraste flagrant avec la brutalité déployée contre les jeunes le soir même et le lendemain. #bruxelles #palestine #manifestation

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