Éducation populaire / Partage de savoirs

[brochure] Qu’est-ce qu’on fout ? (2e partie)
Le texte L’un-e d’entre nous est tombé-e par hasard sur ce texte dans la revue en ligne Période . Son auteure, c’est Chi-Chi Shi, qui est diplômée en théorie politique de l’université d’Oxford. Le texte original est un article universitaire paru en 2018 dans le n°26 de la revue Historical Materialism sous le titre « Defining my Own Oppression : Neoliberalism and the demands of Victimhood ». Il est disponible en texte sur historicalmaterialism.org et en audio sur Youtube . Cette brochure est la 2e partie du projet. C’est mieux d’avoir lu la 1re pour comprendre celle-là. C’est aussi là qu’on a expliqué notre démarche. Si tu n’as pas le premier numéro, tu peux écrire à souffrance-politique@@@riseup.net ou regarder sur infokiosques.net . Tous les mots suivi d’une * sont définis dans le lexique publié dans la brochure n°1 , sauf deux qui se trouvent en fin de brochure. Sommaire : 4) La politique qui part du ressentiment et du trauma On parle de l’importance du ressentiment causé par l’oppression. Il donne l’impression de pouvoir agir politiquement mais qu’en fait il empêche de penser la fin du système. On voit aussi que l’intérêt accru pour le trauma est en même temps une conséquence et une réponse au néolibéralisme. 5) Soigner les symptômes, négliger les causes Comment on se concentre sur les effets et symptômes du système plutôt que sur son fonctionnement. On verra que ça construit le capitalisme et le néolibéralisme comme des faits nécessaires et incontestables. 6) Souffrir = savoir ? Est-ce que la connaissance, la légitimité et la vérité c’est la même chose que l’expérience de la souffrance ? 7) Reconnaître les obstacles à la résistance collective Comment tout ça empêche de créer du collectif autour d’objectifs communs ? 8) Conclusion Annexes Ici, y a des tableaux récapitulatifs, des outils de luttes et des liens pour mettre tout le savoir dans cette brochure en pratique !

Régularisation des sans-papiers : retour sur 40 ans de mobilisation. Entretien avec Youri Lou Vertongen
À l’heure d’une nécessité absolue de déployer des contre-discours (et des contre-conduites !) à même d’ébranler l’offensive réactionnaire de #Arizona, Pascal De Gendt a eu le courage d’écouter longuement Youri Lou Vertongen, membre de la commission Migrations et Solidarités de l’UPJB, et de synthétiser son propos dans un entretien de 16 pages pour le Sireas-Sasb-Fae asbls. Plus j’avance dans mes travaux, plus je me rends compte que l’exclusion des sans-papiers résulte de la rencontre entre une logique d’exploitation capitaliste, qui nécessite de maintenir ces personnes dans un système d’exploitation économique, et une logique xénophobe, qui vise à rejeter celles et ceux qui n’ont pas la même culture que le corps dominant en Belgique hors du corps social. L’objectif est de les reléguer dans une sorte de sous-catégorie : idéalement à l’extérieur des frontières, ou, s’ils les ont déjà franchies, dans des espaces où ils n’ont pas voix au chapitre. (…) Or, les partisan·e·s de la régularisation ne trouvent jamais la bonne parade. Ils et elles choisissent de se concentrer sur l’un de ces discours alors qu’il faudrait parvenir à la fois à déjouer le système d’exploitation socio-économique dont ces personnes sont victimes et à contredire le logiciel xénophobe qui tend à maintenir les étranger·ère·s en dehors de nos frontières. Papiers pour tous ! A lire en ligne : google.drive