Éducation populaire / Partage de savoirs

Éducation populaire / Partage de savoirs

Festival Nourrir Bruxelles/ Brusselse Kost

Du 17 au 25 avril prochain, Nourrir Bruxelles, le festival bruxellois sur la transition alimentaire, écologique et sociale revient pour présenter sa cinquième édition. Retrouvez aux quatre coins de la région bruxelloise des activités ludiques, réflexives et festives pour des systèmes alimentaires sains, résilients et solidaires Au programme : pièces de théâtre, visites, balades, ateliers, conférences, débats, repas solidaires, etc, mis en place par des dizaines d’acteurs.ices de la transition dans les quartiers bruxellois. Des thématiques dépliées pendant 9 jours Cette année, Nourrir Bruxelles met une fois de plus l’accent sur la précarité alimentaire et les actions concrètes pour garantir le droit à l’alimentation. Nous ouvrirons le festival avec un banquet solidaire ou encore le ciné-débat « la part des autres » pour rappeler qu’il n’y aura pas de transition alimentaire sans les personnes les plus précaires et que les liens entre mangeurs.euses et producteurs.ices se tissent pour des prix et des rémunérations justes. L’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les pays du Mercosur a soulevé la colère du monde agricole puisqu’il engendre une concurrence déloyale pour les agriculteurs.ices européens.nes et de graves impacts écologiques et sociaux. Au cours d’une balade dans le quartier européen, nous nous pencherons sur le rôle des lobbies dans les négociations de ces accords commerciaux. Un cyclo-tour « de la terre à la fourchette », nous amènera aussi à la découverte d’acteurs de l’industrie agroalimentaire qui captent la valeur et dérèglent notre système alimentaire. Nous parlerons aussi accès à la terre et la gestion des communs avec la pièce de théâtre « Larzac ! », ou encore des luttes féministes et de l’agroécologie, … Découvrez la programmation foisonnante du festival Nourrir Bruxelles et sans plus tarder, inscrivez-vous aux diverses activités !

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Racismes / Colonialismes

LE CRI une émission des personnes privées de libertés

LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. L’émission est diffusée sur : . Radio Air Libre 87.7 MHz - Dernier jeudi du mois - 19:30 Retour ligne automatique . Radio Campus 92.1 FM - Premier mardi du mois - 10:00Retour ligne automatique . Radio Panik 105.4 FM - Premier jeudi du mois - 11:00 Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be Bonnes écoutes à tout.e.s. Le Cri est une émission mensuelle réalisée par des détenus de la prison de Haren, dans le cadre d’un atelier d’éducation permanente organisé par le GSARA asbl et la FAMD (Fondation d’Assistance Morale aux Détenues) au sein de la prison de Haren. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants. Contact : lecri@gsara.be Réalisation : Faouzi, Jamal, Mehdi, Taoufik, Dylan, Serhat, Frédéric, Karim Arrangement sonore et Mixage : Jean-Noël Boissé Un atelier mené par Benjamin Durand (GSARA asbl) et Despina Psimarnou (FAMD). Une production du GSARA asbl en partenariat avec la FAMD.

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Écologie

Arpentage – « Brouillards toxiques ». Comment l’air est devenu mortel ?

𝗔 𝗹’𝗼𝗰𝗰𝗮𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗙𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗡𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗿 𝗕𝗿𝘂𝘅𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀, 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗴𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗣𝗔𝗖 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗖𝗙𝗦 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝗿𝗽𝗲𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗱’𝗔𝗹𝗲𝘅𝗶𝘀 𝗭𝗶𝗺𝗺𝗲𝗿, « 𝗕𝗿𝗼𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝗿𝗱𝘀 𝗧𝗼𝘅𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 ». 𝘉𝘳𝘰𝘶𝘪𝘭𝘭𝘢𝘳𝘥𝘴 𝘵𝘰𝘹𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 retrace les luttes écologistes dans la vallée de la Meuse entre le milieu du XIX e et le milieu du XX e siècle : la production de savoirs sur la pollution par des ouvriers, des paysans, un pharmacien ; les différents types de mobilisations qu’ils organisent. Mais aussi la manière dont l’État, les commissions scientifiques, des syndicats fascinés par les progrès techniques, étouffent la question. L’auteur revient sur un événement historique qui analyse la manière dont l’altération de l’air– par les gaz de l’industrie – a semé la mort dans la Vallée de la Meuse. Entre le 1 et le 5 décembre 1930,un brouillard épais se répand de Seraing à Huy. Lorsqu’il se dissipe, on prend l’ampleur de la tragédie : plus de soixante décès foudroyants, des milliers de malades et de personnes en détresse respiratoire, du bétail décimé, des paysans ruinés par la perte de leurs récoltes. Une onde de choc parcourt les villages, la population meurtrie se mobilise, la presse belge et même internationale s’émeut, le récit de la catastrophe dépasse les frontières de la Belgique… Et l’affaire est pliée et rangée dans un placard verrouillé à double tour : aucun lien ne sera fait entre les traumatismes des corps et les pollutions industrielles. L’approche d’Alexis Zimmer pose la question d’une réflexion politique sur la technologie et fait de la santé un enjeu central de l’écologie. L’auteur ouvre une porte sur une réflexion plus large sur les possibilités d’action. Alexis Zimmer nous exhorte à politiser les questions technologiques et à élaborer une écologie populaire, capable d’offrir à la lutte contre la destruction du vivant une dimension stratégique. 👉𝑸𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝑨𝒍𝒆𝒙𝒊𝒔 𝒁𝒊𝒎𝒎𝒆𝒓 ? Alexis Zimmer est maître de conférences en Histoire et politique de la santé et de l’environnement aux 19e et 20e siècles à la faculté de médecine de Strasbourg. Son travail étudie l’anthropologie et l’histoire des relations santé/environnement, l’anthropologie des microbes, la santé et la pollution, ainsi que les enseignements des sciences humaines et sociales en études médicales. 📘𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒑𝒆𝒏𝒕𝒂𝒈𝒆 ? 𝘜𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 œ𝘶𝘷𝘳𝘦. 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘥𝘶𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘱𝘶𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘥 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘥𝘦 𝘴’𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘪𝘦𝘳 𝘭’œ𝘶𝘷𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘢𝘯𝘵, 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦, 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘯𝘢𝘭𝘺𝘴𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘐𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭’𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘯𝘪 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦

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Logement / Squat

Matin de PAC – Arpentage « Intervenir dans les quartiers »

Présence et Action Culturelles et la Fédération des Services Sociaux vous proposent un moment de lecture et de discussion autour du dossier « Intervenir dans les quartiers » publié par La Revue Nouvelle. Ce dossier s’intéresse au travail « en train de se faire » sur le terrain, à ses atouts et ses limites, ses difficultés et ses succès. Ce moment est proposé en amont d’une rencontre avec les personnes ayant participé à l’écriture de ce dossier. 📕C’est quoi un arpentage ? 𝘜𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 œ𝘶𝘷𝘳𝘦. 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘥𝘶𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘱𝘶𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘥 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘥𝘦 𝘴’𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘪𝘦𝘳 𝘭’œ𝘶𝘷𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘢𝘯𝘵, 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦, 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘯𝘢𝘭𝘺𝘴𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘐𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭’𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘯𝘪 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦. 🔸Entrée gratuite 🔸Inscription souhaitée ➡️ https://miniurl.be/r-61cg 🔸Si vous souhaitez participer à l’Aprem de PAC – Rencontre « Nos quartiers : ZAD des politiques sociales », un sandwich vous sera proposé les équipes de PAC et FdSS ➡️ https://miniurl.be/r-61cf

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Logement / Squat

Aprem de PAC – Rencontre « Nos quartiers : ZAD des politiques sociales »

Discussion organisée par PAC et la Fédération des Service Sociaux et animée par July Robert en présence de 🔹Charlotte Maisin – membre de la cellule recherch’action de la Fédération des Services Sociaux 🔹Robin Susswein – sociologue, chargé de recherche à la Ligue Bruxelloise pour la santé mentale 🔹Justine Vleminckx – Chargée de recherche et d’intervention à la FdSS 🔹Joaquin Santos do Barbosa – politologue et chargé de recherche et d’intervention à la FdSS Agir au départ des quartiers, dans une logique de proximité, c’est un levier de l’action publique pour rapprocher les habitant·es des structures sociales formalisées et combattre la défiance entre la population et les institutions. Agents de quartier, comités de quartier, services de quartier, contrats de quartier,… toute une gamme de dispositifs agissent au départ des quartiers et inscrivent leur action sur leurs particularités (ses différents types de population, sa situation urbaine ou rurale, son histoire, etc.). Pourtant, les quartiers sont le réceptacle de problématiques souvent larges, parfois globales : logement, politique migratoire, aménagement du territoire, etc. Alors, la connaissance et le quadrillage des quartiers par l’action publique (souvent les plus précaires) parle-t-elle d’une réelle politique de proximité ou d’une politique de surveillance et de contrôle ? Les quartiers pensés par l’action publique coïncident-ils avec les quartiers habitants ? Qu’en est-il du travail, notamment social, dans les quartiers et les territoires ? Quels sont atouts et ses limites, ses difficultés et ses succès ? Quelles sont les limites et logiques d’action des services de première ligne qui construisent, et parfois bricolent, des pratiques qui vont dans le sens d’une approche territorialisée de leurs actions ? Grâce aux expériences et aux regards des professionnel·les des services de l’action sociale-santé décrits et analysés dans ce dossier de la Revue Nouvelle, nous verrons que le travail associatif de quartier (ou de territoire) se pense et se déploie souvent hors des cadres définis par les autorités publiques. Et qu’il implique des méthodologies (comme l’aller-vers, le travail de rue, etc.) et des postures (en termes d’accessibilité) de travail parfois peu encouragées et valorisées par les décideurs politiques. 🔸Entrée gratuite 🔸Inscription souhaitée ➡️ https://miniurl.be/r-61cf 🔸Un arpentage du dossier « Intervenir dans les quartiers » publié par La Revue Nouvelle, est proposé en amont de cet atelier ➡️ https://miniurl.be/r-61cg

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Extrême-droite / Antifascisme

Arpentage du livre « Fascisme tardif. Généalogies des extrêmes droites contemporaines. » de Alberto TOSCANO

Comment nommer, cartographier et répondre à la progression de l’extrême droite contemporaine ? Dans Fascisme tardif, Alberto Toscano déconstruit l’opposition entre fascisme et démocratie libérale, révélant que le fascisme est un processus en perpétuelle mutation. Plutôt que de chercher des analogies historiques, il nous invite à comprendre le fascisme à partir de son ancrage dans le capitalisme racial et colonial, qui précède et survit à sa cristallisation européenne des années 1940. En mobilisant un large éventail de pensées antifascistes, d’Ernst Bloch à Angela Davis, de Furio Jesi à George Jackson, ce livre fournit des outils essentiels pour une contre-attaque antifasciste au présent. Présentation du livre issue du site de l’édition Un arpentage, c’est quoi ? Il s’agit d’une lecture collective d’une œuvre. Cette technique issue des milieux ouvriers facilite l’accès à un ouvrage ; permettant de se l’approprier en développant collectivement son analyse critique. Nous alternerons entre « temps de lecture individuel » (au rythme de chacun·e) et « discussion collective » Il s’agit d’une mise au travail collectif Il n’y aura pas de spécialiste, ni de l’auteur, ni du fascisme. L’idée est de se donner un temps collectif, pour aborder une thématique en douceur et de manière conviviale INFOS PRATIQUES * Quand ? Mercredi 09 avril 2025 * Où ? Au Centre Librex : 66 rue Coenraets – 1060 Bruxelles * Quelle heure ? De 10h00 à 16h30 (accueil à partir de 09h45) * Pour qui ? Tout le monde, aucun de prérequis nécessaire excepté un bon niveau de français (lire et parler) * PAF ? Gratuit * Inscriptions indispensables https://centrelibrex.be/rendez-vous/09-04-2025-arpentage-du-livre-fascisme-tardif-genealogies-des-extremes-droites-contemporaines-de-alberto-toscano/ Max 12 personnes ! => en cas d’annulation, merci de nous le faire savoir dès que possible afin de libérer votre place * Infos/Contacts Marie François, animatrice socioculturelle pour le Centre Librex mfrancois@centrelibrex.be Morgane Borensztejn, formatrice à la Ligue de Droits Humains mborensztejn@liguedh.be

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Logement / Squat

WORKSHOP : AUTONOMIE COMMUNAUTAIRE À LONG TERME

INVITATION : WORKSHOP - ÉVÉNEMENT « PROSFYGIKA » : UNE PROPOSITION POUR UNE AUTONOMIE COMMUNAUTAIRE À LONG TERME [eng below] A une époque où le capitalisme gronde et apporte la destruction comme jamais auparavant, nous voulons nous réunir et apprendre des pratiques de chacun pour atteindre l’autonomie anticapitaliste. Nous vous invitons à nous rejoindre dans un atelier d’échange de connaissances sur un exemple vivant de pratiques de vie autonomes par la Communauté de Prosfygika Squattée. Nous sommes le collectif Borderless, un groupe internationaliste actif dans la lutte contre les frontières et pour une vie libre pour tous. En tant que collectif, nous faisons partie de la communauté des squats Prosfygika à Athènes depuis trois ans. Pour cet événement, nous voulons partager avec vous ce que nous avons appris pendant notre séjour à Prosfygika sur l’organisation et la lutte collective pour l’autonomie. Prosfygika est une communauté squattée qui accueille 400 personnes dans le centre d’Athènes. C’est un exemple vivant du type de vie libre différente que l’on peut atteindre en s’organisant soi-même. Au fil des ans, des solutions pratiques ont été trouvées pour répondre aux besoins des personnes de la communauté et par la communauté. Nous organisons la vie en développant différentes structures. Imaginez des structures telles qu’une boulangerie communautaire pour s’organiser autour de la nourriture, une structure pour les enfants, une structure de santé avec une vision holistique de la santé, une structure technique pour la rénovation de la communauté, une structure pour les femmes se concentrant sur la communauté et la camaraderie comme base de la culture révolutionnaire, ... Des structures qui ne viennent pas de l’esprit, mais des besoins directs émanant de la communauté. Au cours de l’événement, nous parlerons de l’histoire de Prosfygika, de la manière dont les différentes structures travaillent à ce que la communauté appelle « l’autodéfense sociale », et nous regarderons un court documentaire de 15 minutes sur la communauté. Nous vous invitons à participer ensuite à une discussion sur l’autonomie communautaire. In a time where capitalism is roaring and bringing destruction like never before, we want to get together and learn from each others practices of reaching anti-capitalistic autonomy. We invite you to join us in a knowledge – exchanging workshop on a living example of autonomous life practices by Community of Squatted Prosfygika We are Borderless Collective, an internationalist group active in the struggle against borders and for a free life for all. As a collective we have been part of the community of squatted Prosfygika in Athens for three years. For this event we want to share with you what we learned during our time in Prosfygika about organizing and struggling in a collective way towards autonomy. Prosfygika is a squatted community that hosts 400 people located in the center of Athens. It is a living example...

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Racismes / Colonialismes

LA CONFÉRENCE DES AUTRICES DECOLONIALES HOURIA BOUTELDJA ET LOUISA YOUSFI PRISE À PARTIE

Vendredi 14 février, l’autrice décoloniale Houria Bouteldja et la journaliste Louisa Yousfi donnaient une conférence croisée au Théâtre de la Parole à Bruxelles. Lors de celle-ci, des individu•es se sont introduits sur le site du théâtre et ont à la fois cassé une vitre et mis de la colle sur une serrure. Des tags avaient aussi été faits la veille de la conférence. Si cette attaque apparaît comme une tentative d’intimidation, les autrices ont rappelé sur les réseaux sociaux à quel point ces attaques leurs étaient coutumières et que cela ne les inquiétait en rien. Ces individu•es qui s’opposent donc aux discours décoloniaux prônés par les deux autrices ont inscrit sur les murs du théâtre de la parole « Bouteldja et Yousfi, que la peur change de camp » et « la révolution ne s’écrit pas au nom de la race, le fascisme oui ». Bien que ces deux phrases puissent initialement semer le doute sur leurs intentions politiques, il apparaît néanmoins qu’elles s’inscrivent à la fois dans une logique raciste et relèvent une islamophobie manifeste chez les détracteurs des deux autrices. En effet, régulièrement, des conférences ou rencontres avec Houria Bouteldja sont annulées à cause de telles menaces. En octobre 2023 déjà, des affiches menaçantes avaient été collées sur la devanture de la librairie Terra Nova à Toulouse, où Bouteldja devait tenir une conférence. En inscrivant sur ce mur « Bouteldja et Yousfi, que la peur change de camp », les auteurs de cet acte font entendre que les discours décoloniaux prônés par les autrices mettraient en danger les intérêts d’une partie de la population. Mais à quelle partie de la population ces personnes font-elles allusion ? Dans ses écrits Houria Bouteldja parle du racisme d’un point de vue structurel et matériel et met en lumière les oppressions que le suprématisme blanc fait subir à l’ensemble des personnes non-blanches. Si ces personnes inscrivent que « la peur doit changer de camp », c’est certainement parce qu’elles ont beaucoup à gagner en conservant leurs propres privilèges. La seconde inscription « la révolution ne s’écrit pas au nom de la race, le fascisme oui », fait entendre que la question raciale n’a rien à faire dans quelconque visée révolutionnaire. Pourtant, les questions de race et de classes sont au cœur de la pensée décoloniale, qui sont vues comme des cadres de lecture complémentaires plutôt que compétitifs. Comment imaginer une révolution totale sans remise en question des rapports de race issus des colonialismes historiques et actuels ? Houria Bouteldja est régulièrement attaquée pour son usage du concept de « race » dans l’analyse des rapports sociaux. Pourtant, comme l’autrice l’explique dans plusieurs ouvrages, la race n’est pas une donnée biologique, mais une construction sociale et politique, produite par le racisme, de la même manière que les matérialistes considèrent que le capitalisme produit la classe et que le patriarcat produit le...

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Économie / Anticapitalisme

BlablaClasse N°7 : « Alternatives dans le logement. Les initiatives du mouvement MietsHäuser Syndikat : l’habitat accessible et auto-géré par celleux qui l’occupent. »

🔶 10/04 BlablaClasses n°7 : Alternatives dans le logement : s’inspirer des initiatives du Miets Häuser Syndikat en Allemagne, animé par le groupe bruxellois CLAP 🔶 La CLAP est un groupe à Bruxelles qui se propose de transposer, dans la situation (sociale, culturelle, juridique...) belge, des modèles* de fédération solidaire de lieux autonomes placés en propriété dite « d’usage », et soustraits à la spéculation immobilière par des mécanismes de verrouillage qui les retirent du marché en les rendant invendables. Baisse des loyers, accompagnement des démarches d’achat, soutien financier, solidarité matérielle, pérennisation des lieux... Nous faisons l’hypothèse que la constitution d’un tel réseau peut s’avérer déterminante à différents égards sur le terrain du logement et d’autres lieux d’activités, et ce au-delà des milieux privilégiés. * Le Mietshäuser Syndikat, en Allemagne ; le CLIP, en France ; et d’autres initiatives en Europe et ailleurs. 📣 D’octobre 2024 à juin 2025, les BlaBlaClasses auront pour thème la crise du logement à Bruxelles et les luttes pour un droit à un logement accessible et adapté à toustes. 🗣️ Les BlaBlaClasses sont des ATELIERS MENSUELS DE DISCUSSION ET DE RÉFLEXION en groupe sur le thème des oppressions et des privilèges liés à la classe sociale. On abordera ici l’impact du mal-logement sur les trajectoires de vie, on s’intéressera aux profits que réalisent les classes dominantes sur le dos des plus précaires. On se demandera en gros : A qui profite la crise ? Comment est-ce qu’on peut habiter dans tout ça ? Quelles sont les alternatives au modèle du logement tel qu’il est pensé aujourd’hui ? Ces ateliers ont lieu tous les deuxièmes jeudis du mois (ou presque) au Steki, à Saint-Gilles. L’OBJECTIF de ces rencontres est d’apprendre, comprendre, et s’éduquer ensemble. Des intervenant·es externes sont régulièrement invité·es aux ateliers pour partager leurs connaissances d’un enjeu ou d’une lutte en particulier. Pas besoin de connaître le sujet pour venir ! Nous demandons aux participant‧es de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité, ouverte à la remise en question de leurs potentiels privilèges. La thématique “Logement” sera abordée en 3 cycles d’ateliers : La crise du logement Les luttes pour le droit aux logements Les alternatives au logement normatif Informations pratiques : 📅 Jeudi 13 mars 2025 de 18h à 21h (accueil de 18h à 18h30) 📍 Buvette associative Le Steki (rue Gustave Defnet, 4-6 – 1060 Saint-Gilles) 🚊 Arrêt Bethléem à 170 m (tram 81), arrêt Porte de Hal à 750 m (tram 3 et 4, bus 48 et 52) 💲 Événement gratuit, inscription recommandée ♿ Accès PMR via une rampe de 20% et assises sans accoudoir, toilettes non accessibles PMR. Pas de parking. 🍿 Quelques boissons (non alcoolisées) disponibles sur place (en cash uniquement) et vous pouvez également apporter de quoi grignoter. 💬 Pour tout besoin spécifique, contactez-nous.

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Extrême-droite / Antifascisme

Histoire de l’antisémitisme en Belgique - Chapitre I : côté flamand

Pour l’Université Populaire de Bruxelles, la lutte contre l’antisémitisme mérite une réflexion plus sérieuse que les instrumentalisations politiques ou médiatiques qui en sont faites. Après avoir étudié l’histoire, il est temps de décrypter les formes d’expression actuelles de l’antisémitisme en Belgique. Au vu de l’actualité défrayée par l’arrivée au pouvoir de Bart de Wever, le procès en appel contre Schild & Vrienden, et la manifestation du NSV à Gand le 27 Mars, nous commencerons par retracer l’histoire des mouvements nationalistes de Flandre pour comprendre le danger qu’ils représentent aujourd’hui. De la collaboration avec l’occupant nazi jusqu’à leurs incarnations présentes dans la NVA et le Vlaams Belang, les mouvements nationalistes flamands ont structuré leur identité moderne autour de l’antisémitisme et du racisme plus globalement. Photographie d’une manifestation du Vlaams Belang en 2020 A l’origine, le mouvement flamand ( Vlaamse Beweging ) est né au 19e siècle sous une forme démocratique et progressiste, visant à défendre les droits linguistiques de la moitié nord du pays contre une bourgeoisie belge adepte du français comme langue unique. Mais la première guerre mondiale divise le mouvement en deux. Les "minimalistes" rejettent la collaboration avec l’Allemagne, tandis que les "activistes" y voient une opportunité d’alliance avec ce pays également de langue germanique. Par conséquent, des mouvements nationalistes anti-allemands comme pro-allemands émergent, et l’antisémitisme devient un facteur d’unité des différentes tendances. Responsabilité des nationalistes flamands dans la Shoah : La ville d’Anvers est un centre idéologique de l’antisémitisme flamand. En 1930 s’y crée la Vlaamsche Militie, milice d’environ quarante hommes vêtus d’un uniforme kaki et d’une casquette et bottes de couleur noire. En Décembre 1931, la Milice Flamande deviendra le premier noyau de la Verdinaso, organisation fasciste dirigée par Joris Van Severen qui formera l’essentiel des futurs Vlaamse-SS pendant l’occupation. Proche de l’idéologie nazie et profondément antisémites, ils visent cependant une nation Thioise séparée de l’Allemagne, c’est-à-dire l’union des Flamands et Néerlandais. Pour éviter les tensions avec les nationalistes belges (comme le parti Rex francophone fondé en 1936 par Léon Degrelle ) ou les pan-germaniques, l’antisémitisme est mis en avant comme la priorité. A l’époque, la Belgique et Anvers en particulier étaient une terre d’asile pour les juifves fuyant l’Europe de l’Est, ainsi qu’un port de départ vers le Royaume-Uni ou l’Amérique. Fabriquant une panique de submersion migratoire, les journaux et discours du parti affirment que « là où le Juif s’installe, l’air devient irrespirable » ou encore que « le danger juif croît chaque jour ». Cette xénophobie s’exprime aussi envers les autres immigrés de l’époque, tels que les italiens ou les polonais non-juifs. On retrouve également les complots classiques du (...)

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Racismes / Colonialismes

[RADIO] Manifestation contre la violence policière à BXL

Reportage sonore A l’émission Tranche d’Anar de ce mercredisoir 19 mars 2025 sur Radio Air Libre et 87.7 FM à Bruxelles, nous diffusons les prises de paroles de la manif contre les violences et répressions policières qui a eu lieu le samedi 15 mars 2025 à Bruxelles et on terminera en lisant le tract pour Ramy en Italie et l’agenda militante de stuut.info ! Vous allez entendre des prises de paroles suivantes : Justice pour Sourour, Sabrina et Ouassim et discours des madres et le front des mères à la place du Luxembourg, Justice pour Imad, Domenico et discours de la ligue des droits humaines à la place Poellaert. Justice pour Medhi et Ibrahima devant la gare centrale et discours du collectif gettingthevoiceout concernant les décès dans les centres fermés et du collectif Samidoun pour les décès au Gaza à la place de Congrès à Bruxelles. Notez déjà dans votre agenda ! “justice pour Imad et pour toutes” rendez vous ce dimanche 23 mars 17h à Seneffe au clos des Lilas. Audience pour justice pour sabrina et Ouassim aura lieu le mercredi 26 mars au cours de cassation avec petit rassemblement, info suivra Le dimanche 30 mars à 14h30 manifestation Justice pour Medhi à la place Medhi Bouda (nouveau marché aux graines) à Bruxelles. Dernière audience au tribunal palais de justice lundi 1 avril à 16h30. Soutien financier pour les procès demandé ! soutien financier pour les procès demandé ! voici les différentes pages Facebook, Instagram Justice pour... et sur osvp Ecoutez sur radioairlibre.net ou 87.7 FM à Bruxelles ou ici :

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Logement / Squat

« Des quais à la scène », spectacle d’Elina Dumont

Elina Dumont (marraine de DoucheFLUX), sans-chez-soi durant quinze ans, est sortie de la rue notamment grâce au théâtre. Dans son spectacle, cette reine de la débrouille, qui sait jouer de son charme à l’occasion et n’est pas sans rappeler parfois Edith Piaf, raconte sa vie, amuse, vilipende, émeut, raille et, ce faisant, change notre regard sur l’exclusion. Dans le sillage de son livre « Longtemps j’ai habité dehors » paru chez Flammarion en 2013, la Française raconte dans son one-woman-show quinze ans d’une vie de sans-chez-soi. Un spectacle salué unanimement par la critique et exceptionnel de drôlerie malgré l’aridité du sujet. « Si le spectacle d’Elina Dumont ne ressemble à aucun autre, c’est que la vie d’Elina Dumont ne ressemble à aucune autre. Comédienne, elle puise, dans son existence extrêmement chahutée, les histoires effarantes, désespérantes, truculentes qui composent son show. Mais plus encore que la matière de sa vie, c’est son regard qui fait la différence. Tour à tour éberlué, attendri, moqueur, critique, il amuse et émeut. Il fera changer le vôtre. Ce mot familier d’“exclus”, vous ne l’entendrez plus jamais comme vous l’entendiez avant… » (Marie Desplechin) Exceptionnellement, la représentation sera suivie d’un débat avec le public, animé par Elina Dumont et des immenses. Réservations (prix libre) : https://shop.utick.net/?module=QUANTITY&amp ;q=917BCD77-B53D-7EA1-5A6E-44966 À propos du Bruegel : Le centre culturel Bruegel est un organisme lié à la Ville de Bruxelles, situé dans la rue des Renards, en plein cœur du quartier des Marolles. Ce quartier, animé par une diversité culturelle très dense, regroupe des populations d’origines et de générations très variées. Le centre culturel Bruegel cherche à favoriser la rencontre entre ces habitant·es et à promouvoir l’accès et la participation à la culture. Le Bruegel est un lieu d’émergence, accueillant et vivant, multidisciplinaire et ancré dans son quartier. On y retrouve aussi bien du théâtre que du cinéma, des concerts, des ateliers et stages pour tous les âges, du conte et du stand-up — c’est un lieu où on vit la culture sous toutes ses formes.

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Médias

Anecdotes gesticulées & théâtre action des immenses

Anecdotes gesticulées par 3 immenses Les anecdotes gesticulées offrent un espace d’expression libre et inclusif, à mi-chemin entre le théâtre et la conférence, permettant à chacun·e de porter une parole militante, ancrée dans son propre vécu et sa propre analyse. Chaque voix, quelle qu’elle soit, tisse une parole politique forte, capable de transformer nos perceptions et d’inspirer des actions concrètes. Pour cette édition spéciale, Sarah Ben Brahim, Violette Ouassa et Yldiss, du Syndicat des immenses, interviendront sur scène. Immense t’ai attraction ! Une création collective étincelante du Syndicats des immenses et des immantes (pas religieuses) qui vous emmènera dans les hauteurs des caniveaux célestes. Du théâtre sincère, avec des vrais morceaux de clochards dedans. Du théâtre documentaire, avec des grosses tranches de vécu dedans. Du théâtre contemporain et néanmoins inclusif, sensoriel, et odorant. A propos du Senghor : Depuis trente ans, le Centre culturel d’Etterbeek porte sa mission en référence à Léopold Sédar Senghor, ce grand chantre du métissage culturel et défenseur d’une culture plurielle, en étant le lieu bruxellois par excellence de l’expression de la multiculturalité. Le Senghor, ce sont des concerts (musique du monde, Jazz métissé, musique classique, contemporaine et de création), des spectacles ( danse contemporaine, théâtre et jeune public) et un ciné-club. Le Senghor c’est aussi des expositions, des ateliers et stages pour enfants, et activités de Cohésion sociale ( école des Devoirs, cours d’Alpha et des activités de « lien social »).

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Conférence « Rethinking Poverty #6 : Les fillecibles* sont-elles des Travailleuses Du Sexe (TDS) ? »

* « Fillecible : n.f. Femme ayant intégré le fait que des faveurs sexuelles, consenties ou non, font (ou feront) partie de son parcours de vie sans chez-soi. » (SDI, Thésaurus de l’immensité) Un évènement réalisé par ARC et DoucheFLUX. Intervenant : Daan Bauwens, project facilitator chez Utsopi (Union des Travailleur·euses du Sexe) Inscription nécessaire pour recevoir un sandwich : préciser votre commande de sandwich en écrivant à syndicatdesimmenses@gmail.com. Argument Les 20 dernières années furent le théâtre d’activismes importants autour de la « prostitution », soutenant sa requalification sous l’appellation « travail du sexe » et, conséquemment, la reconnaissance de droits encadrant le travail spécifique des « travailleurs·euses du sexe ». Ce mouvement, fortement ancré dans l’expérience des communautés concernées, met en lumière au moins deux aspects très importants s’appliquant aussi bien au TDS qu’à d’autres réalités : d’abord, bien nommer les choses participe fondamentalement du combat ; ensuite, la reconnaissance de toute pratique comme forme de travail est capitale pour la reconnaissance de l’ensemble des droits des personnes impliquées par ces pratiques. Sur le premier aspect, on peut lire dans le guide de terminologie du NSWP[1] : Pourquoi le langage est important ? Les mots revêtent une importance capitale, car ils façonnent la manière dont les individus perçoivent et interprètent le monde ainsi que les personnes qui les entourent. En modifiant le vocabulaire que nous employons pour parler du travail du sexe, nous pouvons commencer à transformer la perception qu’a la société dans son ensemble des travailleurs et travailleuses du sexe, ainsi que du travail du sexe lui-même.[2] Sur le second aspect, le même guide donne une définition importante du travail du sexe et du travailleur·euse du sexe : Le travail du sexe désigne la fourniture consensuelle de services sexuels entre adultes, prenant de nombreuses formes et variant selon les pays et les communautés. Le travail du sexe constitue une activité professionnelle, permettant de subsister à des millions de personnes à travers le monde. Ce travail peut se manifester de manière plus ou moins « formelle » ou organisée. Il englobe l’échange de services sexuels contre de l’argent, des biens ou d’autres formes de récompense, que ce soit de manière régulière ou occasionnelle. Le terme « prostitution » n’est utilisé qu’entre guillemets ou lors de la citation de textes législatifs. […] Les travailleurs et travailleuses du sexe incluent des adultes de sexe féminin, masculin, trans et de genres divers, ainsi que des jeunes (âgés de plus de 18 ans) qui reçoivent de l’argent ou des biens en échange de services sexuels, de manière régulière ou occasionnelle. Les termes « prostituée / femmes prostituées » sont souvent employés par les opposants au travail du sexe pour nier la capacité des travailleurs et travailleuses du sexe à agir, penser et décider par eux-mêmes, les...

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Racismes / Colonialismes

ARPENTAGE EN BRUNCHANT « La charge raciale » de Douce Dibondo

Nouvel arpentage ! Du livre de Douce Dibondo (2024) sur la charge raciale. Pas besoin de préparation ! Amenez un petit truc à manger et on s’y met ensemble. Un arpenquoi ? Un arpentage est une lecture collective d’un livre, un concept issu des cercles ouvriers du 19e. On se retrouve un matin, on déchire le livre en nombre de participant.es, chacun.e lit dans sa tête, puis partage et discussion sur chacune des parties. Pas besoin de bien savoir lire le français, on est là pour s’aider. Apprendre ensemble sans jugement. Celui de ce samedi aborde la question de la charge raciale, silencieuse. « Le racisme aurait-il deux têtes ? Celle de la violence explicite, brutale, cyclique des morts et des agressions qui s’accumulent de la Méditerranée aux quartiers populaires. Puis celle d’une violence banale, plus taiseuse, qui se niche dans les relations quotidiennes et entrave la construction de son identité. Douce Dibondo fait le constat d’un silence autour d’une blessure cachée dont la plaie brûle vive la peau des personnes noires et racisées : la charge raciale. » Je meurs d’envie de le lire avec pleins de personnes, de partager, de changer mille fois d’avis en fonction des vôtres. Cela se passe samedi 22 mars 10h15-13h30 à La Chasse Etterbeek. Envoyez-moi un petit SMS ou mail pour confirmer votre présence, et invitez qui vous voulez ! Limitez un maximum les annulations de dernière minute, cela joue sur la tenue de l’atelier ! 0473192298 - Maumaulafrite@proton.me

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28 juin - journée - Rhône-Alpes

Semaine de formation autour de l’auto-défense numérique

Viens passer une semaine de formation du 28/29 juin au 5/6 juillet dans un cadre convivial et agréable à la campagne en Auvergne-Rhône-Alpes ! Plus de temps pour une meilleure qualité de formation et une formation plus approfondie. Pas de trace, pas de procès. Viens passer une semaine de formation du 28/29 juin au 5/6 juillet dans un cadre convivial et agréable à la campagne en Auvergne-Rhône-Alpes ! Cette semaine te permettra de te perfectionner en auto-défense numérique et en sécurité, tout en ayant du temps pour digérer tout ça, du temps pour trouver les solutions ensemble aux problématiques, du temps pour te reposer, du temps pour visiter la région, du temps pour débattre des meilleures solutions à un problème technique, du temps pour rencontrer d’autres militantes... bref, plus de temps pour une meilleure qualité de formation et une formation plus approfondie. Plus d’informations ici : https://escadrondemobylettes.noblogs.org/calendrier/semaine-de-formation-autour-de-lauto-defense-numerique-juin-2025/ Pour accéder aux informations concernant la procédure de candidature et candidater en ligne : https://cryptpad.extinctionrebellion.fr/form/#/2/form/view/IzsxPIUFgE58jD3lrTS47TOlecfJh4yugM5-E1jH+tU/ 10 places disponibles. Qui organise ça ? Cette semaine de formation est organisée par Escadron de mobylettes : EscadronDeMobylettes.noblogs.org Escadron de mobylettes est un collectif d’activistes qui organise depuis plusieurs années des formations autour de l’auto-défense numérique, nous travaillons avec de nombreuses organisations dans plusieurs pays européens, dont la France. Pour toute question, contactez-nous : contact-escadrondemobylettes@riseup.net

Santé / Soins

[brochure] Qu’est-ce qu’on fout ? (2e partie)

Le texte L’un-e d’entre nous est tombé-e par hasard sur ce texte dans la revue en ligne Période . Son auteure, c’est Chi-Chi Shi, qui est diplômée en théorie politique de l’université d’Oxford. Le texte original est un article universitaire paru en 2018 dans le n°26 de la revue Historical Materialism sous le titre « Defining my Own Oppression : Neoliberalism and the demands of Victimhood ». Il est disponible en texte sur historicalmaterialism.org et en audio sur Youtube . Cette brochure est la 2e partie du projet. C’est mieux d’avoir lu la 1re pour comprendre celle-là. C’est aussi là qu’on a expliqué notre démarche. Si tu n’as pas le premier numéro, tu peux écrire à souffrance-politique@@@riseup.net ou regarder sur infokiosques.net . Tous les mots suivi d’une * sont définis dans le lexique publié dans la brochure n°1 , sauf deux qui se trouvent en fin de brochure. Sommaire : 4) La politique qui part du ressentiment et du trauma On parle de l’importance du ressentiment causé par l’oppression. Il donne l’impression de pouvoir agir politiquement mais qu’en fait il empêche de penser la fin du système. On voit aussi que l’intérêt accru pour le trauma est en même temps une conséquence et une réponse au néolibéralisme. 5) Soigner les symptômes, négliger les causes Comment on se concentre sur les effets et symptômes du système plutôt que sur son fonctionnement. On verra que ça construit le capitalisme et le néolibéralisme comme des faits nécessaires et incontestables. 6) Souffrir = savoir ? Est-ce que la connaissance, la légitimité et la vérité c’est la même chose que l’expérience de la souffrance ? 7) Reconnaître les obstacles à la résistance collective Comment tout ça empêche de créer du collectif autour d’objectifs communs ? 8) Conclusion Annexes Ici, y a des tableaux récapitulatifs, des outils de luttes et des liens pour mettre tout le savoir dans cette brochure en pratique !

Partout Partout |
Extrême-droite / Antifascisme

Régularisation des sans-papiers : retour sur 40 ans de mobilisation. Entretien avec Youri Lou Vertongen

À l’heure d’une nécessité absolue de déployer des contre-discours (et des contre-conduites !) à même d’ébranler l’offensive réactionnaire de #Arizona, Pascal De Gendt a eu le courage d’écouter longuement Youri Lou Vertongen, membre de la commission Migrations et Solidarités de l’UPJB, et de synthétiser son propos dans un entretien de 16 pages pour le Sireas-Sasb-Fae asbls. Plus j’avance dans mes travaux, plus je me rends compte que l’exclusion des sans-papiers résulte de la rencontre entre une logique d’exploitation capitaliste, qui nécessite de maintenir ces personnes dans un système d’exploitation économique, et une logique xénophobe, qui vise à rejeter celles et ceux qui n’ont pas la même culture que le corps dominant en Belgique hors du corps social. L’objectif est de les reléguer dans une sorte de sous-catégorie : idéalement à l’extérieur des frontières, ou, s’ils les ont déjà franchies, dans des espaces où ils n’ont pas voix au chapitre. (…) Or, les partisan·e·s de la régularisation ne trouvent jamais la bonne parade. Ils et elles choisissent de se concentrer sur l’un de ces discours alors qu’il faudrait parvenir à la fois à déjouer le système d’exploitation socio-économique dont ces personnes sont victimes et à contredire le logiciel xénophobe qui tend à maintenir les étranger·ère·s en dehors de nos frontières. Papiers pour tous ! A lire en ligne : google.drive

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