Éducation populaire / Partage de savoirs

[Brochure] Technologie et prison
Emission audio disponible ici . Introduction Une des caractéristiques des prisons modernes c’est d’être équipées de toujours plus de technologies. Ces avancées technologiques sont présentées comme des améliorations pour les prisonnier·es et, par opposition aux vieux cachots vétustes, ce serait carrément humanisant. En réalité les technologies servent globalement à augmenter la sécurité de la prison, synonyme de plus d’isolement pour les prisonnier·es, en limitant les contacts humains et en tentant de ne laisser plus aucun angle mort, en mettant chaque endroit et chaque interaction sous contrôle. Que ce soit la protection des murs d’enceinte, le contrôle des visiteur·euses, le contrôle des mouvements dans la détention et des communications des détenu·es entre elleux et avec l’extérieur, les outils technologiques visent à restreindre au max le peu de marge de manoeuvre qui existent dans les prisons et empêcher la débrouille. Pour cela on va voir que les dispositifs de brouillage d’ondes et les caméras se multiplient, les détecteurs d’objets sur les personnes se perfectionnent, l’utilisation de la biométrie se banalise, le traitement des données se numérise, se centralise, s’automatise. On parlera aussi de l’accès des détenu·es aux technologies, car comme à l’extérieur la soi-disant émancipation par la technologie aide à faire passer la pillule de la société sécuritaire que nous promet le tout numérique. Après cet état des lieux de l’usage de la technologie dans les prisons françaises on ira voir ce qui se passe du côté des entreprises privées et de certaines prisons étrangères, car les deux ont une influence sur le futur d’ici. Pour finir on parlera de luttes et résistances à l’intérieur des prisons contre les avancées technologiques. Panorama de l’usage de la technologie dans les taules françaises La détection des téléphones À partir des années 2000, la présence de portables dans les taules s’est multipliée et jusqu’à aujourd’hui l’administration pénitentaire (AP) tente au maximum de limiter leur nombre. En 2023, par exemple, c’est 53 000 portables qui ont été saisis dans les taules en France. Mais les portables introduits étant pour certains très petits, il est difficile d’empêcher leur entrée, les détecteurs de masse métallique ne détectant les métaux qu’à partir d’un certain poids. Il est donc facile de trouver des portables miniatures dans le commerce et de les faire entrer. Une nouvelle génération de portiques plus efficaces, similaires à ceux des aéroports, a été mise en place depuis 2011 dans les maisons centrales, à Lannemezan, Saint Maur, Moulins, Clairvaux, Condé-sur-Sarthe, Arles, Réau, Vendin-le-Vieil, Lille-Annoeullin, Valence et Fresnes. Ces POM, portiques à ondes millimétriques, détectent les surfaces et permettent de voir à l’écran la présence d’objets métalliques, plastiques, liquides, semi-liquides, et en papier, y compris lorsqu’ils sont dissimulés entre les vêtements et la peau de la personne contrôlée....

Foire du livre anarchiste à Gand le 17 et 18 mai
Bienvenue à toutses pour cette 21e édition de la foire du livre anarchiste à Gand ! Retrouvez des stands d’ici et d’ailleurs - en français aussi ! Le programme des discussions sera bientot dispo à abgent.noblogs.org (english below) De zon schijnt opnieuw en de anarchistische boekenbeurs is terug ! De 21ste editie al weer. We willen nog steeds het papier in onze handen vieren, ver weg van de digitale nachtmerrie die in onze intiemste kringen kruipt. Op de boekenbeurs vind je naast boeken tal van andere publicaties, brochures, pamfletten, posters en stickers. Van oude romans en revolutionaire klassiekers, over filosofie en poëzie tot hedendaagse sociale kritiek of de nieuwste oproepen tot strijd : ze vertrekken vanuit de wil om de wereld ingrijpend te veranderen. Ze delen ideeën en proberen die te verdiepen. Ideeën : geen vermarktbare, like-bare, brave opinies zonder inzet. Maar de boekenbeurs is nog veel meer ! De anarchistische boekenbeurs is ook een internationale bijeenkomst van anarchisten en anti-autoritairen, met discussies, workshops en informele uitwisseling. We willen met de boekenbeurs bijdragen aan het versterken van de anarchistische beweging in de lage landen. We zien het als een instrument om ideeën te verdiepen, een gelegenheid om voorstellen te lanceren en om banden te smeden tussen individuen en groepen. We willen onze passies met elkaar delen en een context creëren waar woorden en daden met elkaar dansen en elkaar versterken. Onze anarchie draagt een offensieve positie tegenover de macht en een wil tot subversie in zich. Oorlog en militarisering zijn overal rondom ons. De regering smeedt plannen om oorlogsfabrieken te bouwen, voert opnieuw de militaire dienst in en wil van het land de logistieke draaischijf van oorlogsvoorbereiding maken. Besparingen op alle fronten gaan rechtstreeks naar de oorlogskas. Oorlogsretoriek wordt het nieuwe normaal. Om het militair-industrieel complex vorm te geven, hebben de staten en het kapitalisme niet enkel kanonnenvlees en werkmensen nodig, maar moeten ze ook de aarde alsmaar diepgaander plunderen. Overal in de wereld worden mijnen uitgebreid of heropend, op zoek naar grondstoffen om hun economie te voeden. Het zijn sombere tijden, waar angst en wanhoop nooit ver zijn. Overal ter wereld vechten mensen tegen deze mechanismen van macht en geld. Voor ons is de boekenbeurs een plek om deze strijden te delen, te verdiepen, te versterken. Welkom op 17 en 18 mei 2025 op de boekenbeurs ! Hou je oren en ogen open voor het volledige programma op abgent.noblogs.org Tot dan en leve de anarchie ! The sun is shining again and the anarchist book fair is back ! The 21st edition already. We still want to celebrate the paper in our hands, far away from the digital nightmare that creeps into our most intimate circles. At the book fair, you will find plenty of other publications besides books, brochures,...

[Grèce] Message de Dimitris Chatzivasileiadis pour le procès de Daniela Klette
Agissons pour la liberté maintenant ! Tout le jeu de l’État allemand contre les camarades Daniela Klette, Ernst Volker Staub et Burkhard Garweg est une opération de guerre psychologique, ce qu’ils appellent, selon leur terminologie, des « psy ops ». Outre la tentative toujours vaine de la contre-insurrection d’isoler la lutte révolutionnaire, elle cherche dans cette traque à torturer l’histoire vivante, à l’enterrer sous le béton, afin de répandre l’idée que toute résistance est finalement anéantie, et d’instiller la terreur parmi les nouvelles générations révolutionnaires. Se soustraire aux filets de la contre-insurrection constitue une résistance importante : elle prive l’État de la possibilité d’accomplir le rituel de « l’acte final ». C’est pourquoi sa vengeance contre l’histoire rebelle, désormais manifestée sur le corps et la personne de la camarade Daniela, est omniprésente. Les fugitifs prouvent que le chemin vers la liberté est inéluctable. Malgré la capitulation de l’organisation révolutionnaire, les trois camarades luttent depuis des décennies pour l’auto-organisation de la vie prolétarienne contre les chaînes de la discipline de classe et de la civilisation bourgeoise qui tue pour l’argent. Il nous appartient désormais à tous de transmettre l’histoire de ces camarades aux résistances actuelles. Les cœurs qui refusent de vivre en esclavage ne laissent aucun maître décider de l’acte final. Et parce que chaque « dernier mot » de l’État, politique, judiciaire, économique, scientifique, signifie l’écrasement du corps commun, nous ferons tout pour mettre fin à la captivité de Daniela Klette. L’héritage politique le plus important du mouvement révolutionnaire allemand est l’internationalisme stratégique et organique. Burkhard, aujourd’hui encore, ne se cache pas, il chante pour le corps ensanglanté de la Palestine, du Kurdistan, du prolétariat polyethnique et de la Terre. La vieille Europe, familière de la guerre coloniale, du nationalisme et de l’impérialisme, veut faire le procès de Daniela. Que les vampires comprennent que notre peuple n’est pas fait pour leurs dents. Dimitris Chatzivasileiadis , 20-03-2025, Prison de Domokos Collage à Bruxelles

LE CRI une émission des personnes privées de libertés
Le CRI - #6 - Les détenus parlent du blocage de la prison Dans cette nouvelle émission, les participants parlent des conséquences sur leur quotidien du blocage de la prison. Réalisation : Jamal, Serhat, Ghost, Sayour, Faouzi, Gaetan, Djibril, Taoufik, avec l’aide de Ben et Despina. Arrangement sonore et Mixage : Maxime Thomas L’émission est diffusée sur : . Radio Air Libre 87.7 MHz - Dernier jeudi du mois - 19:30 Retour ligne automatiqueRetour ligne automatique . Radio Campus 92.1 FM - Premier mardi du mois - 10:00Retour ligne automatiqueRetour ligne automatique . Radio Panik 105.4 FM - Premier jeudi du mois - 11:00 Si vous avez envie de nous contacter : lecri@gsara.be Bonnes écoutes à tout.e.s. LE CRI est une émission réalisée et animée par des personnes privées de liberté. Chaque jeudi soir, un atelier d’expression radiophonique est organisé par le GSARA asbl et La Fondation pour l’Assistance Morale aux Détenus à la prison de Haren. Les participants décident ensemble d’une question ou d’une problématique sur la vie quotidienne et les difficultés de l’enfermement carcéral, puis ils préparent l’enregistrement qui se réalise dans les conditions du direct. C’est une émission de débat entre les détenus sur leur condition de vie et l’univers carcéral. L’atelier à lieu une fois par semaine et nous enregistrons une émission par mois dans les conditions d’un direct (les contraintes de la prison ne permettent pas d’enregistrer en direct). Les participants, avec l’accompagnement de l’animateur décident ensemble d’un sujet ou d’une thématique à aborder, préparent l’émission, le contenu, la conduite, l’organisation puis enregistrent. La partie technique est aux mains de l’animateur (parfois avec le soutien d’un des participants). L’émission est donc un échange d’idées et de points de vue des participants sur un sujet particulier, choisi et décidé par eux-mêmes. Il y a des parties musicales. Souvent, un ou plusieurs participants souhaitent chanter, lire un texte ou proposer un choix musical. Ces éléments viennent ponctuer les différentes parties de l’émission. Les génériques (début et fin), les virgules sonores sont réalisées et enregistrées par les participants.

[Brochure] La Maison du Peuple, Toulouse, mai 2023
La Maison du Peuple (MDP) du 1er Mai, c’est la quatrième MDP ouverte sur Toulouse. La précédente date de 2020-2021, elle avait fermé le cycle Gilets Jaunes. La MDP du 1er Mai 2023, c’est le squat du mouvement social contre la réforme des retraites. Pas n’importe où, à deux pas de la gare, dans l’épicentre. La MDP a été expulsée le 6 juin 2023 après des tirs de mortier sur les gendarmes qui rentraient de manif. 36 jours d’occup’, c’est court et intense. On va vous en raconter quelques moments. Préface Pour certain.es, l’histoire commence à la gare. Il y a plein de gens qui attendent leur train et entendent parler de l’ouverture du lieu, et qui viennent voir. Certain.es repartent prendre leur train et pour d’autres, il y un gros dilemme : il y a une méga-ambiance ici. Alors ils vont rester avec nous parce qu’ils ont ce sentiment qu’ici il va se passer des dingueries, il est temps de changer ses plans et de vivre ici et maintenant. On veut pas d’un texte lisse où tout va dans le même sens. Parce que construire ce récit nous fait comprendre, nous rencontrer, revenir sur les moments les plus difficiles et se soutenir, faire perdurer les liens, pour continuer à s’organiser. Parce qu’on ne veut pas oublier. Communiqué 1 À la suite de la manifestation du 1er mai 2023 [à Toulouse], rien ne s’arrête, une maison du peuple est ouverte 62 boulevard Pierre Semard ! À quelques pas de la gare sur un des sites pressentis pour la Tour Occitanie. Des infos contradictoires tournent : « suivre le bruit des casseroles ! » et des rdv sont donnés pour après la manif. Mais il y a des casseroles de partout et il n’y a pas de fin à la manif. Les affrontements sur le boulevard sont intenses, un camion de police est nassé et chahuté, les flics reçoivent des émulsions joyeuses, cacatovs et autres réjouissances. Le cortège est coupé en deux par la police, les lacrymos ne font pas peur, les gens sont équipés et les renvoient. Une barricade enflammée bloque la direction du bâtiment qu’on veut ouvrir, on est dépassés par la spontanéité, les gens appellent à rester à Jean Jaurès. Des rassemblements annexes à la manif réussissent à se composer et à converger en direction du bâtiment. Par hasard, la manifestation sauvage remonte les allées Jean Jaurès dans la même direction. Un cordon de CRS se retrouve sur le trottoir en face du bâtiment qu’on veut ouvrir, leur but peut être d’empêcher la sauvage de Jean Jau d’atteindre la gare. Mais la 2e sauvage arrive par un autre angle. Les CRS, pris en étau, ne savent plus où gazer parce que toute action peut se retourner contre eux. Et là, un culot de ouf, on avance malgré leur présence, la porte du bâtiment est ouverte de l’intérieur et tout le monde rentre dans l’ancien local des cheminots. Victoire, la maison du peuple est à nous ! Curieux.ses, les manifestant.es visitent un bâtiment labyrinthique et se l’approprient spontanément. Un drapeau rouge est planté sur le toit. Des tags et banderoles ornent déjà les murs du...

[Brochure] Comment la police interroge et comment s’en défendre
Privilégier le texte en format pdf à lire sur l’écran : Comment la police interroge et comment s’en défendre - version page par page 96 pages A5 à lire sur l’écran ou à imprimer en format livret. Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux et égalitaire entre deux individus. C’est un conflit. Introduction Comprendre pour se défendre Notre ignorance fait leur force. Cette phrase résume parfaitement ce sur quoi se base un interrogatoire de police : sur notre ignorance. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense. Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux entre deux individus se plaçant dans un rapport d’égalité. C’est un conflit. Contrairement à un conflit physique où une personne utilise sa force pour attaquer l’autre, dans un interrogatoire la police exploite tes propres faiblesses pour les retourner contre toi et t’attaquer avec. Ce sont les informations livrées par la personne elle-même qui permettront à la police et à la Justice de la frapper – en aiguisant leurs stratégies et manipulations pour des futurs interrogatoires ou sous forme de preuves et d’indices devant un tribunal. On touche ici à un point central pour comprendre comment se défendre : pour mener à bien son travail, la police a besoin de la participation de la personne interrogée. Avec le temps, j’ai fait un constat ; la majorité des personnes qui livrent des informations permettant à la police de faire son travail ne se considèrent pas elles-mêmes comme des « balances ». Bien plus, ils·elles pensent n’avoir rien dit d’important, avoir parlé uniquement d’elles·eux-mêmes, n’avoir eu rien à se reprocher ou même avoir réussi à berner la police en mentant. C’est là tout le propos de cet ouvrage : la meilleure défense lors d’un interrogatoire de police est de refuser d’y participer en gardant le silence. C’est un propos que je vais répéter souvent dans les pages qui suivent, mais c’est un propos qui a besoin d’être répété encore et encore. Car en face, la police dispose de tout un arsenal de techniques et de stratégies de manipulation pour exploiter tes faiblesses, de possibilités d’enfermement à travers les gardes à vue et détentions provisoires pour t’épuiser et te fragiliser. À cela s’ajoute une culture populaire où l’on intériorise que l’on DOIT répondre quand la police, figure d’autorité, pose des questions. « Pour mener à bien son travail lors de l’interrogatoire, la police a besoin de la participation de la personne interrogée. » Avant de continuer, un avertissement Ce livre n’est pas pensé pour être un guide juridique. Il s’adresse à un public de différents pays où les législations ne sont pas toujours les mêmes. Toutefois, ces différences juridiques n’affectent que très peu le contenu que je transmets et n’influencent en rien son propos. Les mécanismes et stratégies d’interrogatoire développés par...

[France] Enquête inter-collective sur l’UNI : une organisation fasciste !
À partir d’un retour sur l’histoire de l’UNI et d’enquêtes sur plusieurs sections locales de cette organisation étudiante, voici le bilan réalisé par 10 groupes antifascistes. Multiples saluts nazis, actions avec des organisations fascistes et membres en commun, organe de formation de cadres pour les partis d’extrême-droite, l’UNI est bien une organisation fasciste. À nous d’éradiquer l’épidémie : rejoignons les initiatives anti-fascistes ou créons-en ! L’UNI : qu’est-ce que c’est ? L’UNI (Union Nationale Inter-universitaire) naît en 1969 pour contrer la subversion émancipatrice de mai 68, en se définissant idéologiquement comme gaulliste d’ordre, une position conservatrice et antimarxiste. Financée par Pompidou, soutenue par Charles Pasqua, et appuyée par le Service d’Action Civique (SAC, milice gaulliste responsable de plusieurs dizaines d’assassinats politiques), l’UNI compense ses débuts difficiles par des actions violentes dans les facs aux côtés des néonazis du GUD (Groupe Union Défense). Dans les années qui suivent, l’UNI se lie toujours plus avec l’Extrême-Droite (ED) en se rapprochant du Parti des Forces Nouvelles (néofasciste) ainsi que du Front National. L’UNI tient des positions réactionnaires, s’opposant notamment à la légalisation de l’avortement, au pacte civil de solidarité (PACS) pour les homosexuel·les et en soutenant la réforme des retraites de 2003 et 2010. Plus récemment, des militant·es de l’UNI quittent l’orga car trop modérée et fondent la Cocarde étudiante, association d’extrême-droite. L’UNI se mobilise aussi contre le mariage pour toustes aux côtés de l’Action Française (AF, parti royaliste antisémite), Civitas (parti catholique intégriste), du GUD et des Jeunesses Nationalistes (pétainistes). Malgré ses origines gaullistes revendiquées, l’UNI n’a cessé de militer aux côtés de l’ED, leur cédant parfois même des adhérent·es frustré·es par la vitrine de droite libérale que l’organisation tente de conserver. Par ses revendications éloignées des problèmes étudiants et véhiculant des messages racistes, islamophobes, anti-féministes et élitistes/classistes, ou par son rôle dans la formation des cadres des partis d’ED, son positionnement et les liens qu’elle entretient en font une organisation fasciste à combattre à l’intérieur comme à l’extérieur du milieu étudiant. Ce texte est un bilan réalisé par dix groupes antifascistes qui ont fait un travail d’enquête sur leur section locale de l’UNI. Pour plus de détails, voir les enquêtes plus approfondies et les comptes instagram de chaque collectif, qui sont indiqué·es à la fin. Angers : UNI et Ultime Rempart A Angers, les « syndicalistes » autoproclamé·es de l’UNI ont organisée leur réunion de rentrée au bar Les Variétés, qui accueille aussi le RN, le RNJ, SOS Calvaire (cathos nationalistes), Chantons (Ex-Canto) et Ultime Rempart (UR, fafs défenseurs du patrimoine). En ce qui concerne leur communication officielle : collages islamophobes et (...)