Éducation populaire / Partage de savoirs

Contrôle social / Répression

[Projo/Conférence] Rien à déclarer ! Techniques d’interrogatoire de police

« Rien à déclarer ». Depuis des années, ce sont les seuls mots que le Secours Rouge conseille aux militant·e·s interrogé·e·s par la police de répondre. Mais la curiosité à l’égard des techniques de l’adversaire est une bonne chose et la militance doit naviguer au plus serré entre ces deux erreurs classiques face à la répression : la sur-estimer ou la sous-estimer. Comment la police envisage-t’elle les interrogatoires de son côté ? Comment les prépare-t’elle ? Pourquoi y a t’il un « bon » et un « méchant » flic dans les salles d’interrogatoire ? Ce sont à toutes ces questions que ce petit film doit répondre. À l’origine, cette conférence du Secours Rouge devait avoir lieu en avril 2020 lors des activités d’agitation pour le 1er mai révolutionnaire. Annulée par l’émergence de la pandémie de Covid, elle a finalement été transformée en une vidéo avec l’aide du « Collectif des Stagiaires ». Repoussée par la reprise des activités militantes, c’est finalement deux ans plus tard que cette vidéo sera projetée pour la première fois dans le cadre de la première édition du Festival Autonome de Bruxelles. À l’aube de nouvelles mobilisations une chose est sûre : les mois et les années qui arrivent seront remplis d’initiatives subversives et révolutionnaires, et donc de répression et de contre-insurrection. Ce document se veut donc être un outil de plus pour les militant·e·s et les collectifs qui s’organisent et se préparent contre la répression. Projection : Jeudi 14 juillet (ouverture 19h, projection 20h) Au Sacco-Vanzetti, 54 Chaussée de Forest, 1060 Saint-Gilles

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Santé / Soins

Comment rendre votre milieu militant plus inclusif des personnes neurodivergentes ?

traduction d’un texte de Liz Kessler Version audio Récemment des ami.e.s et moi avons discuté de la manière dont les personnes avec des handicaps d’apprentissage, des handicaps de développement et des personnes avec des problèmes de santé mentale sont exclues des milieux militants. Même dans les milieux et les collectifs autogérés qui veulent réfléchir au validisme et nous inclure les gen.te.s ne savent pas quelles mesure concrètes ielles peuvent mettre en place. Voici quelques idées pour bien démarrer. (Quelques notes sur la terminologie : j’utilise le terme personnes handicapées plutôt que personnes avec des handicaps parce que c’est comme ça que je préfère parler de moi et qu’un nombre grandissant de personnes parlent d’elles-même de cette manière. Ceci [tous les liens sont en anglais] est une bonne explication de pourquoi. Neurodivergent est un terme général pour des personnes dont le cerveau fonctionne de manière différente que ce qui est considéré comme « normal » ou socialement acceptable. Cela désigne des personnes qui sont dépressives, qui ont de l’anxiété, des handicaps de développement ou d’apprentissage, mais ça peut inclure d’autres choses aussi. C’est le contraire de neurotypique, qui veut simplement dire que le cerveau d’une personne fonctionne « normalement ».) 1. Ne vous attendez pas à ce que tout le monde fournisse la même quantité de travail Trop souvent la légitimité des gen.te.s en tant que militant.e.s est mesurée par le nombre d’heures qu’ielles consacrent à leur militantisme. Rappelez vous qu’on a tou.te.s des capacités différentes. Parfois c’est parce que nous devons nous occuper de membres de notre famille ou qu’on doit travailler plus pour payer nos factures, mais certain.e.s d’entre nous avons besoin de temps juste pour prendre soin de nous-mêmes. Personne ne devrait être exclu.e à cause de cette réalité. Être ouvert à propos de nos limites est une bonne manière de commencer ; un groupe qui a des discussions régulières sur ses limites a plus de chance de les respecter. Mettre en place les conditions pour que chacun.e puisse donner son consentement de manière active et enthousiaste est une bonne règle à suivre, et pas seulement pour le sexe : quand on demande à une personne de s’occuper d’une tâche, il est important d’être sur.e qu’on est pas en train de mettre la pression pour que cette personne fasse quelque chose qui va dépasser ses limites ou sa zone de confort. Parler de ses limites signifie que certaines personnes auront plus de chance de dire non à court terme, mais ça fera des militants qui seront plus actifs dans le long terme. 2. Acceptez les personnes qui ne sont pas fiables, et trouver des moyens de les inclure Au delà du respect des limites des personnes, on doit respecter les personnes qui se retirent d’un engagement à la dernière minute. Si une personne appelle et dit « désolé.e, je ne peux pas venir aujourd’hui », dites leur que c’est ok, demandez leur ce dont ils ont...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Numérique de terrain - Reprendre la main face à la digitalisation du monde

Dans le cadre du cycle "Pour un numérique humain et critique" et de la campagne du GSARA, le collectif PUNCH (Pointculture, Action Média Jeunes, Centre Librex, Cesep, Culture & Démocratie, La maison du livre, La Concertation ASBL, PAC, La Revue Nouvelle et CFS-ep) vous propose 1 journée pour comprendre, parfois décortiquer ou même découvrir, comment le numérique modifie nos vies. Mais aussi proposer des pistes de travail pour que le numérique ne colonise pas nos vies. Parmi les différents effets de la numérisation du social qui s’est accélérée autour des confinements liés au covid, un changement important s’opère dans ce qu’on pourrait appeler « la première ligne ». Beaucoup de guichets ont été réduits ou simplement fermés. C’est ainsi que toute une série d’acteurs, EPN (espaces publics numériques), ateliers numériques, écrivains publics numériques, bénévoles en tout genre, etc. se sont retrouvés en première ligne du travail social. Ils sont, depuis, confrontés à un public qui ne peut plus s’occuper de ses démarches administratives : contacter la mutuelle, le CPAS, remplir sa fiche d’impôts, demander un document. Cette numérisation a aussi un impact sur d’autres acteurs, notamment les assistants sociaux, qui étaient déjà en première ligne, mais qui deviennent maintenant le point d’accès indispensable pour les services nouvellement digitalisés. Gérer des boîtes mails, jongler avec des répondeurs téléphoniques (si… tapez 1, si … tapez 2…), tenter de joindre un interlocuteur, remplir des questionnaires automatiques qui se bloquent dès qu’il manque une information… Cet aspect qui constitue pourtant le quotidien de la digitalisation n’est jamais évalué ni pris en compte. Aucun responsable ne voit autre chose qu’un désagrément minime et passager. Peu d’actions vont au-delà du financement de l’achat d’ordinateurs. À ce constat qui existe depuis plus d’un an s’ajoute un autre, bien plus intéressant : un peu partout sur le terrain, il est question d’initiatives pour reprendre la main. Actions, réflexions, revendications en tout genre foisonnent. Ce sont ces initiatives qui occuperont notre journée. Connaître ces initiatives souvent très locales, tirer les enseignements qu’elles offrent, les développer, fabriquer des liens entre elles.

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Racismes / Colonialismes

Formation · RESET THE SYSTEM

Quinoa te propose 5 journées de formation pour décrypter notre système-monde et explorer les pistes d’engagement citoyen et solidaire. À travers différents outils pédagogiques (ateliers, jeux, échanges, modules théoriques, supports multi-médias…), les participant·e·s mobilisent leurs connaissances et leurs expériences. Autant de leviers d’analyse et de prises de conscience pour aborder les réalités du monde actuel et passer à l’action ! Tu es étudiant·e ? Enseignant·e ? (Futur·e) animateur·trice ? Ou citoyen·ne intéressé·e par les questions du système-monde ? Alors viens construire un regard optimiste sur le monde et t’inspirer pour mieux t’engager, individuellement et collectivement, au sein de processus qui visent la transformation sociale. 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 : JOUR 1 : dominant·e/dominé·e, quels mécanismes ? JOUR 2 : aide, dette et colonialisme JOUR 3 : l’approche interculturelle JOUR 4 : la puissance de l’agir collectif JOUR 5 : s’engager, complémentarités des luttes 𝗠𝗢𝗗𝗔𝗟𝗜𝗧𝗘́𝗦 : 50€ pour les 5 jours (vivement conseillé de suivre les 5 jours) ou 12€ par jour. Le prix ne doit pas être un frein, contactez-nous. Du 24 au 28 juin - 9h30 >17h (accueil à 9h15). Adresse : Relie-F (127 avenue Henri Jaspar 1060 Saint-Gilles). Plus d’info et inscription via https://quinoa.be/formation/reset-the-system/ #réfléchirdéconstruireagir #comprendrepourchanger #seformerpourrésister #resetthesystem

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Médias

Conférence gesticulée « Chroniques d’une ex-banquière »

1h30 pour retrouver notre légitimité à parler finance « La finance et les banques, c’est complexe, très complexe – une affaire d’experts. Alors circulez, et laissez ces messieurs faire leur travail. » Nous n’aurions donc rien à dire sur ces banques, qui nous explosent à la figure, nous méprisent, mettent les gouvernements au pas – et qu’on ne parvient pourtant pas à contourner tant leurs services nous sont essentiels ? Les banques, la finance, nécessitent une pensée qui va bien au-delà du discours de l’expertise. Et c’est peut-être même par là qu’il faudrait commencer : se poser la question de la place que nous voulons bien leur laisser ; la question de qui peut légitimement maîtriser ces super-pouvoirs qui permettent aux banques de décider, par le crédit, quelles idées verront le jour ou pas. N’est-ce pas un enjeu majeur dans un monde où tout ou presque est passé à la moulinette financière, et où les catastrophes politiques, sociales et environnementales s’accumulent ? Cette conférence gesticulée propose – à travers la narration du parcours atypique de l’auteure et interprète – un point de vue sur nos leviers d’action face à la finance, aux banques et à leurs crises, ainsi que des explications sur les banques et leur fonctionnement, les marchés financiers et leur logique, les réponses réglementaires et leurs limites. Dans le cadre du festival "Trop chère la vie" - une programmation d’une semaine sur les dettes privées autour de la pièce de théâtre "Apnée" (Rémi Pons). RESERVATIONS & INFORMATIONS : Centre Culturel Bruegel mediation.ccbruegel@gmail.com – 02/503.42.68 Pour plus d’infos sur le festival Pour plus d’infos sur la conférence gesticulée

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Racismes / Colonialismes

La décolonisation de nos écoles, c’est pour quand ?

Depuis la fin des années 1990, les questions soulevées par le passé colonial de la Belgique ont fait un retour fracassant dans les débats politiques et médiatiques. Des controverses autour des violences du régime léopoldien aux révélations sur l’assassinat de Patrice Lumumba, en passant par la polémique concernant la propagande raciste véhiculée par Tintin au Congo, l’histoire de la colonisation est source de tensions qui n’épargnent pas les salles de classe. Plus récemment, les manifestations de la communauté belgo-congolaise lors de l’hiver 2011-2012 à Bruxelles ont révélé l’urgence de lutter contre les discriminations dont étaient victimes les Afro-descendant.e.s en Belgique au regard du passé colonial. Suite à l’interpellation de Cécile Djunga en juin 2020, la Ministre de l’Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est engagée à revoir de manière globale les référentiels concernant l’apprentissage de la colonisation belge, engagement qui figure dans la Déclaration de politique communautaire 2019-2024. Bientôt trois ans après les manifestations du mouvement Black Lives Matter du 7 juin 2020, les enseignant.e.s se retrouvent trop souvent peu outillé.e.s pour aborder ce sujet complexe ou méconnu. Les référentiels ad hoc sont toujours en cours de révision. Une commission composée de professeurs d’histoire belge et congolais travaille sur ce nouveau référentiel. En principe, ils seront prêts pour les élèves de deuxième secondaire général… en 2027. Et d’ici là ? Pourtant, ceux pour les filières techniques et professionnelles existent depuis 1999 ! Pourquoi est-il si difficile de parler de colonisation, d’esclavagisme et d’histoire du racisme dans nos écoles ? Nous en discuterons avec : Romain Landmeters (doctorant FNRS en histoire et professeur invité à l’Université Saint-Louis. Spécialiste de l’histoire de la colonisation belge) ; Stella Nyanchama Okemwa (Chama) (chargée de projet chez Hand in Hand tegen racisme pour la campagne « Decoloniseer de (lokale) samenleving ») ; France Arets, prof d’histoire dans le secondaire technique, puis dans le général, syndicaliste et membre de la Gauche anticapitaliste Liège ; Marta Bernardino, prof de géographie à Bruxelles et au Congo, chargée de projet au Mons Mémorial Museum où elle a soutenu la création d’une exposition avec des élèves de rhéto ; (sous réserve) Témoignages d’élèves du secondaire. 🔴 Cette conférence-débat aura lieu le mercredi 18 mai à Maxima, 144, rue du Montenegro, 1190 Forest (salle Polyvalente). Monténégro LAB Formation Léon Lesoil Gauche anticapitaliste

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Médias

Conférence « Figurer le communisme »

[Conférence]🗣 "𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞" [𝘌𝘯 𝘫𝘢𝘯𝘷𝘪𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘦𝘳, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭’𝘰𝘣𝘭𝘪𝘨𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘢𝘯𝘯𝘶𝘭𝘦𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘦́𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘵𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘮𝘦𝘴𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘷𝘪𝘥 𝘪𝘮𝘱𝘰𝘴𝘦́𝘦𝘴. 𝘊𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘪𝘴𝘦, 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘥𝘶𝘦, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘢 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘰𝘯𝘴 𝘭𝘦 3 𝘮𝘢𝘪.] La pandémie actuelle vient rappeler que la destruction de la nature, des corps, des esprits, de la démocratie ne prendra pas fin sans une rupture consciente et collective avec le mode de production capitaliste. Si cette nécessité de rupture est partagée dans les mouvements sociaux, elle n’a pas la même signification pour tous les militants et militantes. C’est une des raisons qui expliquent les difficultés à articuler un contre-discours hégémonique. La catégorie « anticapitalisme » est loin de faire l’unanimité parmi les anticapitalistes ! En outre, lutter contre le capitalisme signifie aussi désigner des horizons, des ambitions d’émancipation radicale. Il est toujours bon de se munir d’une boussole avant de prendre la route. C’est pourquoi le 𝐆𝐫𝐞𝐬𝐞𝐚 lance un cycle de conférences sur le thème « 𝐃𝐞́𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 ». La première séance, « 𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 » se déroulera en présence de 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐅𝐫𝐢𝐨𝐭 𝐞𝐭 𝐅𝐫𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐜 𝐋𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧, auteurs de « 𝐸𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. 𝐶𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 ». 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐅𝐫𝐢𝐨𝐭 est sociologue et économiste. Professeur émérite à l’université Paris-Nanterre, et fondateur de l’Institut européen du salariat et de la Revue salariat. Il est notamment l’auteur de 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡 (1998), 𝐿’𝑒𝑛𝑗𝑒𝑢 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 (2012), et 𝑈𝑛 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 (2020). Il a théorisé le salaire à la qualification personnelle, un concept popularisé par le Réseau Salariat. 𝐅𝐫𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐜 𝐋𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧 est économiste et philosophe. Directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de Sociologie Européenne. Il est notamment l’auteur de 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 : 𝑀𝑎𝑟𝑥 𝑒𝑡 𝑆𝑝𝑖𝑛𝑜𝑧𝑎 (2010), 𝑉𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 ? 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑐𝑒, 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑎𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡 (2019) et 𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 (2021) aux éditions de La fabrique. 🔴 Inscriptions obligatoires à l’adresse info@gresea.be 🔴 Nombre de places limité !!

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Santé / Soins

[Bure] Semaine formation médic tout terrain (deuxième édition)

[Fr] Du 25 avril au 30 avril 2022, nous invitons toustes celleux qui souhaitent se familiariser avec la pratique de la medic dans des manifestations en milieu urbain et rural, à l’ancienne gare de Luméville, dans le sud de la Meuse. Nous aimerions inviter tout particulièrement celleux qui n’ont pas ou peu d’expérience sur le sujet. À une époque où les luttes sociales s’intensifient dans le monde entier et où les réactions des appareils d’oppression sont très dures, on peut percevoir le role des medics comme l’un de ceux qui a une importance particulière. Un rôle qui peut augmenter la sécurité des personnes lors de manifestations dans les rues et en milieu rural, et donc accroître l’efficacité de ces tactiques et réduire l’impact de la répression sur elles. Notre capacité d’organisation nous permet d’inviter un maximum de 50 personnes. Si vous souhaitez participer, veuillez nous en informer au préalable par mail. Nous disposons de 30 places en maison collective dont 8 en salle non cismec. Certaines personnes devront donc dormir dans une tente (mais on a de nombreuses places pour camper). Informations que nous aimerions avoir avant votre arrivée : si vous arrivez seul ou en groupe et si votre groupe est important. si vous pouvez dormir dans une tente ou si vous avez besoin d’une place dans une maison collective. Si vous choisissez la deuxième option, vous pouvez dormir dans une chambre mixte ou dans une chambre non mixte. Avez-vous des besoins particuliers dont nous devrions nous occuper en avance (conditions d’hébergement, allergies, etc.) Nourriture : La nourriture sera végan et abondante, vous n’aurez donc pas besoin de l’apporter avec vous. Il y aura également de la place pour la cuisine non-végan. Il y aura un petit groupe de cuisine sur place, mais nous voulons aussi compter sur l’auto-organisation, et l’aide des participants sera nécessaire. Les formation seront bilingues (français et anglais) Si vous souhaitez participer, veuillez nous en informer sur streetmedicbure@riseup.net. Organisation de la semaine (modifiable selon le nombre de personnes et les envies des participants) : Lundi Acceuil et présentation de la semaine et du lieu Mardi Journée théorie (présentation des forces de l’ordre, leurs armes, les blessures qu’elles produisent et comment les prendrent en charge) Mercredi Pratique pansements et bandages Discution sur la politique de la street-médic Jeudi Discution sur le matériel et l’organisation en manifestation Cas pratiques Vendredi Discution sur l’impact des manifestations sur le mental Simulation de pratique en manif Samedi Jour des départs [En] From April 25 to April 30, 2022, we invite all those who wish to become familiar with the practice of medic in urban and rural events, to the old station of Luméville, in the south of the Meuse. We would like to invite especially those who have little or no experience in this field. At a time when...

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Extrême-droite / Antifascisme

Résistance : attaque et évasion des déportés du 20e convoi (1943).

Contexte : En avril 1943, la Belgique est occupée par l’Allemagne nazie depuis quasiment 3 ans. Dès 1940, les autorités allemandes mettent en place des mesures visant les populations de confession juive (ordonnances réduisant les droits des personnes juives, port de l’étoile jaune à partir de 1942, …). En Juillet 1942, la caserne Dossin à Malines est transformée en camp de transit pour les juifs de Belgique et en août de la même année, les premières déportations vers les camps de concentration situés à l’est de l’Europe débutent. Déroulé des évènements : Le 19 avril 1943, le vingtième convoi (n° 1233) quitte la caserne Dossin pour une « destination inconnue ». Il s’agit en fait du vingtième convoi quittant la Belgique à destination d’Auschwitz, avec à son bord 1 631 déportés juifs. Dans le même temps, trois jeunes bruxellois, Youra Livchitz (25 ans), Jean Franklemon (25 ans) et Robert Maistriau (22 ans) s’apprêtent à mener une action inédite dans l’histoire de la déportation des juifs au sein de l’Europe nazie. Armés d’un seul pistolet, de sept cartouches, d’une lampe-tempête posée sur les rails et recouverte d’un papier rouge, les trois résistants parviennent à immobiliser le train dans le virage de Boortmeerbeek. Une fois le train arrêté, l’escorte allemande postée en tête du train et à l’arrière ouvre le feu. Malgré la fusillade, les trois hommes parviennent à ouvrir un premier wagon, dont s’échappent 17 personnes. Un peu plus loin, d’autres déportés réussissent à ouvrir la porte de l’intérieur du wagon et, profitant de la faible allure du train suite à l’attaque, réussissent à s’enfuir. Finalement, 231 déportés prennent la fuite : 23 sont tués et 95 sont repris par la suite et déportés à Auschwitz. Au total, 113 personnes échappent à la mort. À noter le rôle majeur du conducteur Albert Dumon qui, comprenant que des déportés tentent de recouvrer la liberté, applique à la lettre le règlement ferroviaire et met au pas le train sur de nombreux kilomètres. Cette attitude, punissable de l’exécution immédiate par les nazis, permet aux déportés de ne pas se briser le cou en sautant du train. Impact : Cet acte de résistance unique en Europe permet de sauver la vie à 113 personnes. Sur les trois résistants, Youra Livchitz est arrêté par les Allemands et fusillé en février 1944, tandis que Robert Maistriau et Jean Franklemon survivent à la guerre. Simon Gronowski, 11 ans à l’époque et qui, poussé par sa maman, sauta de son wagon, devint docteur en droit, pianiste de jazz reconnu, Docteur honoris Causa de l’ULB et vit toujours aujourd’hui à Bruxelles. Il accompagne plusieurs fois des jeunes se rendant à Auschwitz, accomplissant par là “son devoir de mise en garde des jeunes contre le mépris, la haine et l’exclusion. Plus positivement, il veut leur transmettre mon amour de la tolérance”. Sources : Démocratie ou barbarie. (2022). L’ATTAQUE DU XXÈME CONVOI. Wikipedia. (2022). Convoi n° 20 du 19 avril 1943. Le Soir. (2021). Carte...

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Histoire / Archives

Rencontre avec Oreste Scalzone

Ce dimanche 10 avril à 17h, nous avons le plaisir d’accueillir notre inénarrable ami Oreste Scalzone, qui viendra conter ses considérations (in)actuelles. Bienvenue. Oreste Scalzone est un des cofondateurs du mouvement Potere Operaio avec Toni Negri, Franco Piperno et un millier d’autres activistes partisans d’une critique radicale du capitalisme, du travail, de l’État et de la société actuelle. En 1981, accusé dans le cadre de l’instruction contre les « arrêtés du 7 avril 1979 », il est mis en liberté provisoire, à la suite d’une forte campagne de soutien, du fait de son grave état de santé. Il fuit alors l’Italie, et quelques mois après il se réfugie, comme beaucoup d’autres en France. Il sera condamné par contumace en première instance à 20 ans de réclusion dans le procès des « mauvais maîtres », au cours duquel les dirigeants de Potere Operaio et de la nébuleuse de l’Autonomie ouvrière qui lui a succédé, étaient accusés de « tentative d’insurrection armée contre les pouvoirs de l’État », et à 16 ans dans le cadre du procès contre les Comités communistes révolutionnaires. En 1988 est prononcée la condamnation finale, définitive, à 10 ans de réclusion pour constitution d’« association subversive et de bande armée ». Le 4 février 2007, une fois la peine prescrite, il entame son retour en Italie. « …voilà, disons la chose suivante : au vu du Zeit-Geist, du « Spirito del Tempo », ou encore de l’Esprit du Temps – et peut-être mieux encore des fantômes fantômatiques de la fin des temps qui nous soufflent…ou souffleraient un I’ld prefer not to, à partir de maintenant, et d’ici, et de n’importe où, n’importe quand, à notre « mesure » pourrait-on dire, en l’accompagnant de gestes infimement adéquats : l’Amnistie, comme minimum ! Tant que la mort n’est « rien », ou presque, en comparaison de l’agonie, Tant que la condamnation à mort comme moyen de torture de cette descente encore vive dans le sépulcre est l’horreur absolue, Tant que cette peine est une condamnation à une mort lente, agonie atroce et sans fin, dont seul la mort advient, certifiée, et putride, Tant que ceci est destiné à des êtres vivants, de « race humaine », tout comme il en est pour d’autres espèces S’évader du cauchemar, et persister dans la révolte : Contre l’Agonie Absurde Ambigue Angoissante, Amore, Amour-Passion, Autodéfense, Anamnèse, Amnésie, Amnistie, Amnisitia… ! » Oreste Scalzone

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Aide à la rédaction de compte-rendu

Un article pour aider les personnes qui assistent à des événements, participent à des manifs ou des actions, ont des procès à raconter et à écrire. Il est important de pouvoir décrire et relayer ce qu’il se passe dans la ville, au delà des appels et annonces qui sont faites sur stuut.info. Cela dans l’espoir que ça aidera à agir et à comprendre ce monde pour mieux le défaire. Parce que stuut.info n’est pas le journal d’une équipe mais un outil collaboratif pour publier nos luttes. Article repris d’IAATA.info Nous avons structuré cet article comme un guide d’écriture, des questions auxquelles répondre pour rédiger un article seul.e ou à plusieurs. Il y a certainement d’autres méthodes et tout apport, conseil, astuce est bienvenue. Avant d’écrire, cela peut aider de penser la question de « qui » raconte. Est-ce que l’on écrit en disant « JE » en parlant de ses ressentis (ou pas) en disant ce que l’on fait et pourquoi. Est-ce qu’au contraire on cherche à garder de la distance en cherchant plutôt le « ON », le « ILS », « ELLES », « IELS »... La façon dont on se positionne est importante, tant sur la forme que sur le fond. Il est aussi important de se poser la question de l’impact de nos écrits sur les personnes ou sur leurs situations. Vos écrits peuvent avoir des conséquences sur les personnes qui organisent ou participent à ces actions, manifestations, etc. Un peu dans le même état d’esprit, c’est bien de distinguer les faits, les descriptions, de l’avis que l’on peut avoir dessus. Compte-rendu de manifestation : Pourquoi cette manif ? Lien de l’appel, contexte, est-ce qu’il y en a eu d’autres avant ? Description de la manif ? Combien de personnes, quel groupes/partis/tendances... Qu’est-ce qu’il y a sur les banderoles ? Quels sont les slogans ? Le parcours de la manif ? L’ambiance générale ? Le temps qu’il fait ? Le dispositif policier ? Evénement(s) particulier(s) ? Est-ce qu’il y a eu un moment qui t’a marqué-e ? Des prises de parole ? Des interactions avec des passant-e-s ? Des actions ? Documents pour illustrer ? Photos (visages floutés, pas d’action pouvant donner lieu à inculpation en cours, métadonnées effacées), tracts, affiches... Est-ce qu’il y aura une suite ? Une prochaine date donnée, un avis sur la question...Compte-rendu d’action Pourquoi cette action ? Lien de l’appel, contexte, est-ce qu’il y en a eu d’autres avant ? Description de l’action ? Combien de personnes ? Quels sont les slogans ? Pourquoi cette cible ? L’ambiance générale ? Le dispositif policier ? Evénement(s) particulier(s) ? Est-ce qu’il y a eu un moment qui t’a marqué-e ? Des prises de paroles ? Des interactions ? Documents pour illustrer ? Photos (visages floutés, pas d’action pouvant donner lieu à inculpation en cours, méta données effacées), tracts, affiches... Est-ce qu’il y aura une suite ? Une prochaine date donnée, un avis sur la question...Compte rendu d’un procès Des exemples de compte rendus sur Rebellyon Assister à l’audience :...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Aide à la rédaction d’auto-entretien

Une lutte, une grève, un collectif qui se réunit depuis quelques temps, un squat... Bref, il se passe quelque chose et tu y prends/vous y prenez part. Seul-e ou à plusieurs, réalisez vous-même votre entretien pour une future publication. Article repris d’IAATA.info Nous avons réalisé une série de questions afin de vous aider à rédiger un entretien. Vous pourrez, en y répondant, vous nourrir des réponses pour rédiger un texte plus détaillé, ou simplement publier les réponses telles quelles, ou mélanger les deux... En vous relisant, réécrivant, en vous faisant lire par d’autres personnes, vous verrez bien ce que vous appréciez le plus. Si vous vous pensez plus à l’aise à l’oral, vous pouvez aussi vous enregistrer, afin de pouvoir discuter plus librement, seul-e ou à plusieurs, écouter et réécouter l’enregistrement et le retranscrire ensuite. Qui êtes vous ? Ce n’est pas une fiche de police, donc l’idée n’est pas de donner une identité, mais de se situer, de savoir qui parle par rapport au contexte. L’inscription sociale (âge, genre, profession...) prend une certaine importance pour faire connaître votre point de vue. Parfois les positionnements politiques sont aussi importants... À vous de voir. Qu’est-ce qui se passe très concrètement ? Luttes, occupations, manifs, actions, grève... Où ? quand ? Comment ? Pourquoi ? Décrivez un peu les différentes personnes, forces, acteur-rices de cette lutte. Contre qui ou contre quoi ? Décrire l’ennemi, ses stratégies etc... Comment en est-on arrivé là ? Les choses n’arrivent pas toujours de manière inopinée. Ici la question est double : . Comment est-ce que cet événement collectif est arrivé ? . Et comment avez-vous été amené-e à y prendre part ? Pourquoi pas une petite chronologie ? Une compil’ de tracts/photos/vidéos/captures de réseaux sociaux...? (Visages floutés, pas d’action pouvant donner lieu à inculpation en cours, métadonnées effacées). Est-ce qu’il y a différentes manières d’agir, différentes pratiques en jeu ? Est-ce qu’il y a une diversité dans le groupe de ceux et celles qui luttent ? Quels sont les enjeux ? Une question qui semble compliquée et pour les spécialistes, mais pas forcément si on la découpe en plusieurs bouts : C’est quoi qui vous fait bouger ? Qu’est-ce qui vous remue à l’intérieur ? C’est quoi le sentiment qui domine : colère, dégoût, tristesse, peur, joie, espoir... Est-ce qu’il y a eu des événements déclencheurs ? Vous attendez quoi de ce moment ? Vous pariez sur quelle issue ? Pourquoi ? Est-ce qu’il y a des échéances à venir ? Des dates de rassemblements, manifs, négociations etc...

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Résistances et solidarités internationales

Comment la police interroge - et comment s’en défendre

Appel à financement d’un projet de livre sur les techniques utilisées par la police pour mener des interrogatoires Nous nous situons à une époque où les luttes sociales sont bien présentes et où la violence policière, ainsi que sa fonction de maintien de l’ordre, sont de plus en plus thématisées et critiquées. Dans ce contexte, voilà une année que nous travaillons à la réalisation d’un livre détaillant de manière complète le catalogue des stratégies et techniques utilisées par la police pour mener des interrogatoires. Nous cherchons à présent à rassembler 10.000 CHF (francs suisses) / +- 9.500 Euros pour l’impression de 3.000 exemplaires de ce livre. Soutenez ce projet et partagez cet appel dans vos réseaux. Contenu Notre ignorance fait leur force. Cette phrase résume parfaitement ce sur quoi se base un interrogatoire de police : sur notre ignorance. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense. Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux entre deux individus se plaçant dans un rapport d’égalité. C’est un conflit dans lequel ce sont les informations livrées par la personne interrogée elle-même qui constitueront la force qui permettra à la police et à la Justice de la frapper – en aiguisant leurs stratégies et manipulations pour des futurs interrogatoires ou sous forme de preuves et d’indices devant un tribunal. Pour mener à bien son travail, la police a besoin de la participation à l’interrogatoire de la personne interrogée. C’est là tout le propos de cet ouvrage : la meilleure défense lors d’un interrogatoire de police est de refuser d’y participer en gardant le silence. C’est un propos tout simple mais qui a besoin d’être répété encore et encore. Car en face, la police dispose de tout un arsenal de techniques et de stratégies de manipulation pour exploiter les faiblesses de la personne interrogée, de possibilités d’enfermement à travers les gardes à vue et détentions provisoires pour l’épuiser et la fragiliser. À cela s’ajoute une culture populaire où l’on intériorise que l’on DOIT répondre quand la police, figure d’autorité, pose des questions. Le livre détaille le fonctionnement de la police au sein du processus de justice, les différentes stratégies d’interrogatoire utilisées, la manière dont la détention est exploitée pour fragiliser les personnes interrogées, le rôle des avocat.e.s et des interprètes, le langage non-verbal, et détaille finalement une liste de pistes pour se fortifier et se protéger de la manière la plus efficace. Il est écrit dans une perspective anarchiste, abolitionniste du système pénal, et un chapitre est consacré à une critique globale contre l’institution policière et des pistes pour la dépasser. L’ambition est de fournir un livre-outil dont la lecture permet de comprendre avec quelles méthodologies la police travaille et comment s’en défendre. Il s’adresse...

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Médias

OFFDEM 2022 (OFfline Free software Developer European Meeting)

OFFDEM (OFfline Free software Developer European Meeting) L’OFFDEM invite à une assemblée des personnes promouvant et développant des systèmes pair à pair pour aborder ensemble les points communs et les questions partagées par les différents projets, cultiver les différences et explorer les moyens de croiser les chemins. L’édition de 2022 se concentrera sur les technologies minimalistes pour un usage collectif (décentralisé et P2P, collaboration de groupe hors ligne, Internet post-DNS, fabrication et approvisionnement d’un noyau unique, protocoles légers et informatique à faibles ressources, production technologique éthique, médias militants, biohack, algorithmes utilisés par les administrations, etc.) Nous appelons, en cette période de crise, à aborder les technologies féministes et décoloniales, à travailler ensemble à la périphérie des systèmes existants. Dans l’esprit des pratiques syndicalistes, nous aborderons les questions de l’organisation et des Biens Communs, et accueillerons des ateliers de médias de résistance. L’OFFDEM, organisé par les petites singularités, sera accueilli les 5 et 6 mars par le collectif de sans-papiers dans l’occupation « Zone Neutre » sur l’ancien site de la KBC, avenue du Port n°14 à Bruxelles. En tant que militants du logiciel libre et producteurs de technologies libres, nous nous souvenons que d’autres ne partagent pas notre privilège, et prêterons attention au partage de nos ressources. Programme et détails FR : https://ps.zoethical.org/pub/offdem-o2-programme-fr EN : https://ps.zoethical.org/pub/offdem-activities Nous espérons des rencontres venant de toute l’Europe et de Belgique, et de belles contributions créatives exposition ateliers sur la désinformation dans le cadre du Glassroom project : https://theglassroom.org/fr/desinformation Performances en soirée, repas partagés et Vegan. Sérigraphie avec Hashët. Émission de radio en direct avec Source. Les enfants sont bienvenus un espace leur est dédié. La fabrique de la violence technique Aux origines matérielles de l’impuissance Le changement n’arrive que par l’action, mais l’action la plus simple semble inatteignable. Les producteurs de technologies restons pris dans les modèles de fonctionnement dominants, malgré notre conscience de la réalité de la situation : nos actes continuent de porter la destruction au-delà des frontières. Les infrastructures qui organisent nos communications et la production industrielle sont aux mains d’acteurs qui semblent hors d’atteinte. Si les activistes contemporains n’ont jamais eu autant de moyens pour s’organiser, les échelles de destruction et la violence du complexe militaro-industriel est, elle, exponentielle, laissant à peine quelques interstices pour notre action. Nous savons aussi par expérience que les réappropriations récurrentes de tous nos modèles communautaires par un système insatiable montrent la puissance de nos capacités associatives. Ce schéma de la cooptation...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? (brochure)

Version PDF : « Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? Introduction Nous avons un tas de représentations sur les prisons, au moins quelques idées et un avis. Ces représentations répondent à un besoin humain : comprendre ce qui se passe autour de nous, y compris concernant les institutions. On a donc toutes et tous un avis sur la prison. Pourtant sa réalité est assez méconnue et, assurément, plus le flou sur une situation est grand, plus des préjugés lui collent à la peau. Ces idées préconçues nous servent à comprendre, ou en tout cas à faire comme si on comprenait, comme si on avait des réponses à toutes les questions. Car en effet, chacun.e se pose des questions sur la prison : que s’y passe- t-il ? Quelle est son utilité ? Qui va en prison ? Nous protège-t- elle ? Rien de plus naturel que le questionnement. Le problème est que les réponses que l’on nous sert aujourd’hui sont en fait très éloignées de la réalité carcérale. Un exemple est l’idée que « la prison nous protège ». Si tel était le cas, quoi de plus naturel que d’adhérer au système carcéral ? En effet, le besoin de protection est capital pour tout le monde. Mais si la prison ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment nous protéger pour vivre en collectivité ? C’est parce que les auteur.e.s de cette brochure se sont posé.e.s ces questions qu’iels [1] se sont rassemblé.e.s pour la rédiger. Si les préjugés servent à comprendre la réalité et s’y repérer, ils la construisent aussi et maintiennent donc le système carcéral en place. La démarche vise donc la déconstruction des préjugés farouches sur cette institution opaque qu’est la prison tout en tenant compte des besoins de protection et de justice sociale. Ce qui est écrit est issu de nombreuses réflexions et discussions, d’échanges avec des détenu.e.s et des proches de détenu.e.s. À cela s’ajoute l’expérimentation de luttes anti-carcérales, où les réactions des autorités révèlent les réelles lignes politiques gestionnaires de l’Etat tant dans son aspect répressif que dans son attitude déniant la réalité. Beaucoup ont du mal à s’imaginer un monde sans prison. On nous donne l’impression que ce châtiment a toujours existé, qu’il va de soi. Ce n’est cependant pas le cas : il y a bien eu un « avant » prison et il y aura un « après ». Car cette institution n’est ni indispensable, ni même utile et participe aux inégali- tés des sociétés actuelles. Il est temps de déconstruire toutes nos idées préconçues sur les prisons pour ensuite pouvoir les décon- struire brique par brique. Table des matières Introduction Est-ce si dur que ça la prison ? Alors que les détenu.e.s sont logé.e.s, nourri.e.s et qu’iels ont même la télévision ? Mais la prison est indispensable pour notre sécurité ? Mais il faut bien punir les criminel.le.s ! Et les grand.e.s criminel.le.s dangereux.ses alors ? Qu’est-ce qu’on ferait de Marc Dutroux ? Si la prison ne marche pas, pourquoi on l’a inventée ? N’a-t-elle vraiment aucun sens...

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Féminismes / Antipatriarcat

Lectures de textes et discussions autour de la pensée anarcha-féministe

Vous vous sentez proches des idées anarcha-féministe et/ ou vous voudriez en savoir plus, approfondir vos connaissances, discuter et partager avec d’autres personnes sur le sujet ? Ces soirées sont faites pour vous. L’idée est de se donner un temps collectif pour échanger sur nos connaissances, nos ressources, nos idées… INFOS PRATIQUES Quoi ? Lectures de textes et discussions autour de la pensée anarcha-féministe. Quand ? Trois soirées en 2021 Jeudi 21 octobre : Rencontre et introduction à la pensée anarcha-féministe et planning des soirées suivantes selon les envies des participantes. Jeudi 18 novembre : Lecture du texte « De l’Action directe » écrit par Voltairine de Cleyre en 1912. => https://fr.theanarchistlibrary.org/.../voltairine-de...) Jeudi 09 décembre : Lecture de l’article « Vers la plus queer des insurrections » Dans : Fray Baroque & Tegan Eanelli, « Vers la plus queer des insurrections », Éditions Libertalia, 2016-2020. => Envoie de l’article (10 pages) en PDF à la suite de votre inscription. Pour Qui ? Toute personne intéressée par la pensée anarcha-féministe. Pas de prérequis nécessaire. Paf : Prix libre en soutien au lieu (bibliothèque La Foudre) et à celleux qui l’organisent. Inscription souhaitée : mfrancois@centrelibrex.be (max 12 personnes). Ou ? A Naast Monique – Quai de l’Industrie 230, 1070 Anderlecht. Au sein de la bibliothèque Queer « La Foudre » (premier étage)

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