Éducation populaire / Partage de savoirs

[Outil de réflexion critique] Bodycams en Belgique, une fausse bonne idée
Une vidéo accompagnée d’une fiche pour saisir l’enjeu de l’utilisation des bodycams lors d’interpellations policières. Depuis plusieurs années, de nombreuses villes et communes de Belgique s’équipent massivement en bodycams. Cet outil est présenté comme “La” solution aux nombreux problèmes dénoncés notamment lors des interpellations policières. Mais quel est la prétendue neutralité de cet outil technologique ? Dans cette vidéo, nous vous proposons de déconstruire 6 mécanismes qui doivent être questionnés et pris en compte. Un autre point de vue est nécessaire. Pour voir la vidéo et accéder à la fiche d’accompagnement

Comment rendre votre milieu militant plus inclusif des personnes neurodivergentes ?
traduction d’un texte de Liz Kessler Version audio Récemment des ami.e.s et moi avons discuté de la manière dont les personnes avec des handicaps d’apprentissage, des handicaps de développement et des personnes avec des problèmes de santé mentale sont exclues des milieux militants. Même dans les milieux et les collectifs autogérés qui veulent réfléchir au validisme et nous inclure les gen.te.s ne savent pas quelles mesure concrètes ielles peuvent mettre en place. Voici quelques idées pour bien démarrer. (Quelques notes sur la terminologie : j’utilise le terme personnes handicapées plutôt que personnes avec des handicaps parce que c’est comme ça que je préfère parler de moi et qu’un nombre grandissant de personnes parlent d’elles-même de cette manière. Ceci [tous les liens sont en anglais] est une bonne explication de pourquoi. Neurodivergent est un terme général pour des personnes dont le cerveau fonctionne de manière différente que ce qui est considéré comme « normal » ou socialement acceptable. Cela désigne des personnes qui sont dépressives, qui ont de l’anxiété, des handicaps de développement ou d’apprentissage, mais ça peut inclure d’autres choses aussi. C’est le contraire de neurotypique, qui veut simplement dire que le cerveau d’une personne fonctionne « normalement ».) 1. Ne vous attendez pas à ce que tout le monde fournisse la même quantité de travail Trop souvent la légitimité des gen.te.s en tant que militant.e.s est mesurée par le nombre d’heures qu’ielles consacrent à leur militantisme. Rappelez vous qu’on a tou.te.s des capacités différentes. Parfois c’est parce que nous devons nous occuper de membres de notre famille ou qu’on doit travailler plus pour payer nos factures, mais certain.e.s d’entre nous avons besoin de temps juste pour prendre soin de nous-mêmes. Personne ne devrait être exclu.e à cause de cette réalité. Être ouvert à propos de nos limites est une bonne manière de commencer ; un groupe qui a des discussions régulières sur ses limites a plus de chance de les respecter. Mettre en place les conditions pour que chacun.e puisse donner son consentement de manière active et enthousiaste est une bonne règle à suivre, et pas seulement pour le sexe : quand on demande à une personne de s’occuper d’une tâche, il est important d’être sur.e qu’on est pas en train de mettre la pression pour que cette personne fasse quelque chose qui va dépasser ses limites ou sa zone de confort. Parler de ses limites signifie que certaines personnes auront plus de chance de dire non à court terme, mais ça fera des militants qui seront plus actifs dans le long terme. 2. Acceptez les personnes qui ne sont pas fiables, et trouver des moyens de les inclure Au delà du respect des limites des personnes, on doit respecter les personnes qui se retirent d’un engagement à la dernière minute. Si une personne appelle et dit « désolé.e, je ne peux pas venir aujourd’hui », dites leur que c’est ok, demandez leur ce dont ils ont...

[Bure] Semaine formation médic tout terrain (deuxième édition)
[Fr] Du 25 avril au 30 avril 2022, nous invitons toustes celleux qui souhaitent se familiariser avec la pratique de la medic dans des manifestations en milieu urbain et rural, à l’ancienne gare de Luméville, dans le sud de la Meuse. Nous aimerions inviter tout particulièrement celleux qui n’ont pas ou peu d’expérience sur le sujet. À une époque où les luttes sociales s’intensifient dans le monde entier et où les réactions des appareils d’oppression sont très dures, on peut percevoir le role des medics comme l’un de ceux qui a une importance particulière. Un rôle qui peut augmenter la sécurité des personnes lors de manifestations dans les rues et en milieu rural, et donc accroître l’efficacité de ces tactiques et réduire l’impact de la répression sur elles. Notre capacité d’organisation nous permet d’inviter un maximum de 50 personnes. Si vous souhaitez participer, veuillez nous en informer au préalable par mail. Nous disposons de 30 places en maison collective dont 8 en salle non cismec. Certaines personnes devront donc dormir dans une tente (mais on a de nombreuses places pour camper). Informations que nous aimerions avoir avant votre arrivée : si vous arrivez seul ou en groupe et si votre groupe est important. si vous pouvez dormir dans une tente ou si vous avez besoin d’une place dans une maison collective. Si vous choisissez la deuxième option, vous pouvez dormir dans une chambre mixte ou dans une chambre non mixte. Avez-vous des besoins particuliers dont nous devrions nous occuper en avance (conditions d’hébergement, allergies, etc.) Nourriture : La nourriture sera végan et abondante, vous n’aurez donc pas besoin de l’apporter avec vous. Il y aura également de la place pour la cuisine non-végan. Il y aura un petit groupe de cuisine sur place, mais nous voulons aussi compter sur l’auto-organisation, et l’aide des participants sera nécessaire. Les formation seront bilingues (français et anglais) Si vous souhaitez participer, veuillez nous en informer sur streetmedicbure@riseup.net. Organisation de la semaine (modifiable selon le nombre de personnes et les envies des participants) : Lundi Acceuil et présentation de la semaine et du lieu Mardi Journée théorie (présentation des forces de l’ordre, leurs armes, les blessures qu’elles produisent et comment les prendrent en charge) Mercredi Pratique pansements et bandages Discution sur la politique de la street-médic Jeudi Discution sur le matériel et l’organisation en manifestation Cas pratiques Vendredi Discution sur l’impact des manifestations sur le mental Simulation de pratique en manif Samedi Jour des départs [En] From April 25 to April 30, 2022, we invite all those who wish to become familiar with the practice of medic in urban and rural events, to the old station of Luméville, in the south of the Meuse. We would like to invite especially those who have little or no experience in this field. At a time when...

Rassemblement de soutien à Julian Assange / acte 158. TROIS ANS A BELMARSH
Un rassemblement particulier ! Depuis trois ans, Julian Assange est incarcéré à la prison de Belmarsh. L’injustice de cette incarcération n’a pas changé. Julian Assange est innocent mais emprisonné, torturé et menacé de 175 années de prison pour avoir fait son travail de journaliste, c’est-à-dire nous informer ! En ce jour, soyons présents pour réclamer sa libération et refuser son extradition. A Bruxelles, sur la place de la Monnaie, Marc Molitor et Lode Vanoost, deux journalistes prendront la parole. La chorale sera présente. A Bruxelles et à Namur, sur la place de l’Ange, grâce à vous tous, nous constituerons un album photos rappelant qu’enfermer un journaliste pour avoir dit la vérité n’est pas acceptable. US-UK Shame on you ! Free Julian Assange Le journalisme n’est pas un crime

Aide à la rédaction de compte-rendu
Un article pour aider les personnes qui assistent à des événements, participent à des manifs ou des actions, ont des procès à raconter et à écrire. Il est important de pouvoir décrire et relayer ce qu’il se passe dans la ville, au delà des appels et annonces qui sont faites sur stuut.info. Cela dans l’espoir que ça aidera à agir et à comprendre ce monde pour mieux le défaire. Parce que stuut.info n’est pas le journal d’une équipe mais un outil collaboratif pour publier nos luttes. Article repris d’IAATA.info Nous avons structuré cet article comme un guide d’écriture, des questions auxquelles répondre pour rédiger un article seul.e ou à plusieurs. Il y a certainement d’autres méthodes et tout apport, conseil, astuce est bienvenue. Avant d’écrire, cela peut aider de penser la question de « qui » raconte. Est-ce que l’on écrit en disant « JE » en parlant de ses ressentis (ou pas) en disant ce que l’on fait et pourquoi. Est-ce qu’au contraire on cherche à garder de la distance en cherchant plutôt le « ON », le « ILS », « ELLES », « IELS »... La façon dont on se positionne est importante, tant sur la forme que sur le fond. Il est aussi important de se poser la question de l’impact de nos écrits sur les personnes ou sur leurs situations. Vos écrits peuvent avoir des conséquences sur les personnes qui organisent ou participent à ces actions, manifestations, etc. Un peu dans le même état d’esprit, c’est bien de distinguer les faits, les descriptions, de l’avis que l’on peut avoir dessus. Compte-rendu de manifestation : Pourquoi cette manif ? Lien de l’appel, contexte, est-ce qu’il y en a eu d’autres avant ? Description de la manif ? Combien de personnes, quel groupes/partis/tendances... Qu’est-ce qu’il y a sur les banderoles ? Quels sont les slogans ? Le parcours de la manif ? L’ambiance générale ? Le temps qu’il fait ? Le dispositif policier ? Evénement(s) particulier(s) ? Est-ce qu’il y a eu un moment qui t’a marqué-e ? Des prises de parole ? Des interactions avec des passant-e-s ? Des actions ? Documents pour illustrer ? Photos (visages floutés, pas d’action pouvant donner lieu à inculpation en cours, métadonnées effacées), tracts, affiches... Est-ce qu’il y aura une suite ? Une prochaine date donnée, un avis sur la question...Compte-rendu d’action Pourquoi cette action ? Lien de l’appel, contexte, est-ce qu’il y en a eu d’autres avant ? Description de l’action ? Combien de personnes ? Quels sont les slogans ? Pourquoi cette cible ? L’ambiance générale ? Le dispositif policier ? Evénement(s) particulier(s) ? Est-ce qu’il y a eu un moment qui t’a marqué-e ? Des prises de paroles ? Des interactions ? Documents pour illustrer ? Photos (visages floutés, pas d’action pouvant donner lieu à inculpation en cours, méta données effacées), tracts, affiches... Est-ce qu’il y aura une suite ? Une prochaine date donnée, un avis sur la question...Compte rendu d’un procès Des exemples de compte rendus sur Rebellyon Assister à l’audience :...

Aide à la rédaction d’auto-entretien
Une lutte, une grève, un collectif qui se réunit depuis quelques temps, un squat... Bref, il se passe quelque chose et tu y prends/vous y prenez part. Seul-e ou à plusieurs, réalisez vous-même votre entretien pour une future publication. Article repris d’IAATA.info Nous avons réalisé une série de questions afin de vous aider à rédiger un entretien. Vous pourrez, en y répondant, vous nourrir des réponses pour rédiger un texte plus détaillé, ou simplement publier les réponses telles quelles, ou mélanger les deux... En vous relisant, réécrivant, en vous faisant lire par d’autres personnes, vous verrez bien ce que vous appréciez le plus. Si vous vous pensez plus à l’aise à l’oral, vous pouvez aussi vous enregistrer, afin de pouvoir discuter plus librement, seul-e ou à plusieurs, écouter et réécouter l’enregistrement et le retranscrire ensuite. Qui êtes vous ? Ce n’est pas une fiche de police, donc l’idée n’est pas de donner une identité, mais de se situer, de savoir qui parle par rapport au contexte. L’inscription sociale (âge, genre, profession...) prend une certaine importance pour faire connaître votre point de vue. Parfois les positionnements politiques sont aussi importants... À vous de voir. Qu’est-ce qui se passe très concrètement ? Luttes, occupations, manifs, actions, grève... Où ? quand ? Comment ? Pourquoi ? Décrivez un peu les différentes personnes, forces, acteur-rices de cette lutte. Contre qui ou contre quoi ? Décrire l’ennemi, ses stratégies etc... Comment en est-on arrivé là ? Les choses n’arrivent pas toujours de manière inopinée. Ici la question est double : . Comment est-ce que cet événement collectif est arrivé ? . Et comment avez-vous été amené-e à y prendre part ? Pourquoi pas une petite chronologie ? Une compil’ de tracts/photos/vidéos/captures de réseaux sociaux...? (Visages floutés, pas d’action pouvant donner lieu à inculpation en cours, métadonnées effacées). Est-ce qu’il y a différentes manières d’agir, différentes pratiques en jeu ? Est-ce qu’il y a une diversité dans le groupe de ceux et celles qui luttent ? Quels sont les enjeux ? Une question qui semble compliquée et pour les spécialistes, mais pas forcément si on la découpe en plusieurs bouts : C’est quoi qui vous fait bouger ? Qu’est-ce qui vous remue à l’intérieur ? C’est quoi le sentiment qui domine : colère, dégoût, tristesse, peur, joie, espoir... Est-ce qu’il y a eu des événements déclencheurs ? Vous attendez quoi de ce moment ? Vous pariez sur quelle issue ? Pourquoi ? Est-ce qu’il y a des échéances à venir ? Des dates de rassemblements, manifs, négociations etc...

Comment la police interroge - et comment s’en défendre
Appel à financement d’un projet de livre sur les techniques utilisées par la police pour mener des interrogatoires Nous nous situons à une époque où les luttes sociales sont bien présentes et où la violence policière, ainsi que sa fonction de maintien de l’ordre, sont de plus en plus thématisées et critiquées. Dans ce contexte, voilà une année que nous travaillons à la réalisation d’un livre détaillant de manière complète le catalogue des stratégies et techniques utilisées par la police pour mener des interrogatoires. Nous cherchons à présent à rassembler 10.000 CHF (francs suisses) / +- 9.500 Euros pour l’impression de 3.000 exemplaires de ce livre. Soutenez ce projet et partagez cet appel dans vos réseaux. Contenu Notre ignorance fait leur force. Cette phrase résume parfaitement ce sur quoi se base un interrogatoire de police : sur notre ignorance. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense. Un interrogatoire n’est pas un échange harmonieux entre deux individus se plaçant dans un rapport d’égalité. C’est un conflit dans lequel ce sont les informations livrées par la personne interrogée elle-même qui constitueront la force qui permettra à la police et à la Justice de la frapper – en aiguisant leurs stratégies et manipulations pour des futurs interrogatoires ou sous forme de preuves et d’indices devant un tribunal. Pour mener à bien son travail, la police a besoin de la participation à l’interrogatoire de la personne interrogée. C’est là tout le propos de cet ouvrage : la meilleure défense lors d’un interrogatoire de police est de refuser d’y participer en gardant le silence. C’est un propos tout simple mais qui a besoin d’être répété encore et encore. Car en face, la police dispose de tout un arsenal de techniques et de stratégies de manipulation pour exploiter les faiblesses de la personne interrogée, de possibilités d’enfermement à travers les gardes à vue et détentions provisoires pour l’épuiser et la fragiliser. À cela s’ajoute une culture populaire où l’on intériorise que l’on DOIT répondre quand la police, figure d’autorité, pose des questions. Le livre détaille le fonctionnement de la police au sein du processus de justice, les différentes stratégies d’interrogatoire utilisées, la manière dont la détention est exploitée pour fragiliser les personnes interrogées, le rôle des avocat.e.s et des interprètes, le langage non-verbal, et détaille finalement une liste de pistes pour se fortifier et se protéger de la manière la plus efficace. Il est écrit dans une perspective anarchiste, abolitionniste du système pénal, et un chapitre est consacré à une critique globale contre l’institution policière et des pistes pour la dépasser. L’ambition est de fournir un livre-outil dont la lecture permet de comprendre avec quelles méthodologies la police travaille et comment s’en défendre. Il s’adresse...

Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? (brochure)
Version PDF : « Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? Introduction Nous avons un tas de représentations sur les prisons, au moins quelques idées et un avis. Ces représentations répondent à un besoin humain : comprendre ce qui se passe autour de nous, y compris concernant les institutions. On a donc toutes et tous un avis sur la prison. Pourtant sa réalité est assez méconnue et, assurément, plus le flou sur une situation est grand, plus des préjugés lui collent à la peau. Ces idées préconçues nous servent à comprendre, ou en tout cas à faire comme si on comprenait, comme si on avait des réponses à toutes les questions. Car en effet, chacun.e se pose des questions sur la prison : que s’y passe- t-il ? Quelle est son utilité ? Qui va en prison ? Nous protège-t- elle ? Rien de plus naturel que le questionnement. Le problème est que les réponses que l’on nous sert aujourd’hui sont en fait très éloignées de la réalité carcérale. Un exemple est l’idée que « la prison nous protège ». Si tel était le cas, quoi de plus naturel que d’adhérer au système carcéral ? En effet, le besoin de protection est capital pour tout le monde. Mais si la prison ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment nous protéger pour vivre en collectivité ? C’est parce que les auteur.e.s de cette brochure se sont posé.e.s ces questions qu’iels [1] se sont rassemblé.e.s pour la rédiger. Si les préjugés servent à comprendre la réalité et s’y repérer, ils la construisent aussi et maintiennent donc le système carcéral en place. La démarche vise donc la déconstruction des préjugés farouches sur cette institution opaque qu’est la prison tout en tenant compte des besoins de protection et de justice sociale. Ce qui est écrit est issu de nombreuses réflexions et discussions, d’échanges avec des détenu.e.s et des proches de détenu.e.s. À cela s’ajoute l’expérimentation de luttes anti-carcérales, où les réactions des autorités révèlent les réelles lignes politiques gestionnaires de l’Etat tant dans son aspect répressif que dans son attitude déniant la réalité. Beaucoup ont du mal à s’imaginer un monde sans prison. On nous donne l’impression que ce châtiment a toujours existé, qu’il va de soi. Ce n’est cependant pas le cas : il y a bien eu un « avant » prison et il y aura un « après ». Car cette institution n’est ni indispensable, ni même utile et participe aux inégali- tés des sociétés actuelles. Il est temps de déconstruire toutes nos idées préconçues sur les prisons pour ensuite pouvoir les décon- struire brique par brique. Table des matières Introduction Est-ce si dur que ça la prison ? Alors que les détenu.e.s sont logé.e.s, nourri.e.s et qu’iels ont même la télévision ? Mais la prison est indispensable pour notre sécurité ? Mais il faut bien punir les criminel.le.s ! Et les grand.e.s criminel.le.s dangereux.ses alors ? Qu’est-ce qu’on ferait de Marc Dutroux ? Si la prison ne marche pas, pourquoi on l’a inventée ? N’a-t-elle vraiment aucun sens...