Éducation populaire / Partage de savoirs

Extrême-droite / Antifascisme

[Annulé] Projection du film « Route 181, fragments d’un voyage en Palestine - Israël » à l’Arka

📽️ Ce jeudi 08 mai, nous organisons une projection en plein air du film Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël - partie 1 : Sud (2004), co-réalisé par Michel Khleifi et Eyal Sivan. La route 181 suit les frontières de la résolution n•181 adoptée par les Nations Unies prévoyant la partition de la Palestine en 2 états. Cinquante cinq ans après, deux cinéastes, l’un israélien, et l’autre palestinien, ont donné la parole aux hommes et aux femmes israélien et palestiniens, jeunes ou anciens, civils ou militaires .. Des frontières qui se sont construites sur les collines et dans les vallées, sur les montagnes et dans les plaines, mais surtout dans les esprits des deux peuples et dans l’inconscient collectif des deux sociétés. 📚 La projection aura lieu après la permanence de la bibli de l’Arka (16h-20h), n’hésitez pas à passer avant ! Après le film on vous propose une petite discussion autour du film. 🍿 Il y aura de quoi manger (salé et sucré) et un bar soft à partir de 19h30 ! Infos pratiques ➡️ Jeudi 08 mai à partir de 19h30. La projection commence à 21h. ➡️ À l’Arka : 52 avenue Wielemans Ceuppens ➡️ Durée du film : 1h25 ➡️ Langue du film : Version originale, sous-titrée FR ➡️ Prix libre pour l’entrée et la nourriture

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Santé / Soins

Journée de formation à l’autodéfense pour personnes queer et TPGbi etc.

Faisant suite aux discussions entre transpédégouines et autres queeros entamées lors des PQ depuis l’été dernier, le Front Q s’est vu proposer par l’ASBL Garances et Feros, une journée de formation à l’autodéfense queer. Les personnes queer et l’espace public, c’est encore souvent une histoire compliquée. Contre les violences subies ou percues, comment et quand réagir ? 9 juin 2025 - Journée de formation à l’autodéfense pour personnes queer et TPGbi etc. (Prix libre* Détails pratiques en bas) Depuis plusieurs années désormais, on constate une recrudescence d’agressions homophobes meurtrières en Belgique. Chaque saison compte ses blessées, insultées, jusqu’à culminer par la mort des concernés, et maintenant de leurs proches. Mais ces évènements extrêmes cachent la diversité des interactions, au jour le jour, sur les réseaux ou les applis, certes entre queers aussi, puis surtout dans la rue, avec ces « gens normaux » qui nous saoulent souvent. S’il n’est pas nouveau, ce phénomène est actuellement à mettre en lien avec la recrudescence des attaques contre les femmes, les trans et les travailleureuses du sexe, pour qui celles-ci n’ont jamais cessé. La libération des paroles réactionnaires sexiste, transphobe, raciste et « antiwoke » d’une classe politique et médiatique sont autant de plaies que nous allons devoir prendre l’habitude de combattre avec toutes les forces présentes et prêtes à rejoindre la lutte contre le fascisme. C’est pourquoi nous vous invitons à cette journée de formation à l’autodéfense, lors de laquelle Feros et Garance nous inviteront à comprendre ce qui nous traverse lorsqu’on est emprunt à cette colère, qu’en faire, et comment se défendre, pour regagner du pouvoir devant des situations qui nous dépossèdent. Feros est un collectif de facilitateurices dédié à la promotion de la résilience émotionnelle, de l’inclusivité et de l’autodéfense féministe pour les personnes LGBTQIA+. Nous proposons des formations axées sur un apprentissage par l’expérience, englobant une approche non-hiérarchique et un féminisme intersectionnelle, visant à créer des cultures collectives centrées sur le soin et l’inclusivité. Garance est une asbl qui lutte contre les violences de genre au moyen de la prévention primaire : agir avant que les violences surviennent pour que ces violences ne se produisent pas ou n’escaladent pas. L’ouverture des portes se fera à 10h et la journée se conclura à 17h30. Il y aura une pause entre 13h30 et 14h30, et un espace pour manger ce que vous aurez apporté, ou des supermarchés aux alentours. Tout au long de la journée, il y aura du café, du thé et des biscuits . L’espace est accessible aux PMR, mais nous vous invitons à exprimer vos besoins spécifiques lors de l’inscription. Pour vous inscrire, nous vous invitons à vous enregistrer en envoyant un e-mail à Betel : garance.formations@gmail.com * Le prix libre sera reversé à Feros pour l’organisation de futurs ateliers...

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Contrôle social / Répression

Forum des Transformations Sociales !

Le Forum pour les Transformations Sociales se veut être un espace politique porteur d’une dynamique de renforcement des luttes en cours contre les mesures anti-sociales, réactionnaires et militaristes des gouvernements comme celui de l’Arizona en Belgique. Il puise ses racines dans les résultats des élections de juin 2024 et dans l’extrême-droitisation du paysage politique international. Créé par un premier cercle d’organisations et de collectifs militants, il cherche à construire et consolider les articulations entre les « acteur.rices en colère » pour renverser les rapports de force politique actuels et défendre d’autres possibles, le tout le temps d’une Assemblée. Il est donc ouvert à tous les personnes et groupes qui partagent le rejet de ces présents mortifères et qui sont prêtes à agir pour faire bouger les lignes ! Programme de la journée : 14h00 : Accueil 14h30 : Plénière - Les raisins de nos colères. Pourquoi sommes-nous là ? + expression de nos colères & utopies appliquées 15h15 : 4 ateliers : Politiques migratoires & accueil des sans papiers par CFSS Stratégies de l’engagement citoyen : avec, sans ou contre le pouvoir par Quinoa Le secteur associatif face à la droitisation extreme de nos sociétés par ITECO et Gresea Comment transformer notre systeme politique en une démocratie forte ? par RCR² Pause 17h30 : Assemblée des luttes, témoignages d’acteur.rices en lutte et de transformation sociale, état des lieux des luttes en cours et mise en lien de nos forces Quand et où ? Rendez-vous le samedi 14 juin 2025 à l’USquare de 14h à 20h. Avenue de la Couronne 227 à Ixelles. L’entrée y sera gratuite. Nous visons à construire un espace safer où aucun comportement problématique ou discriminant ne sera toléré (validisme, sexisme, classisme, racisme, queerphobie, grossophobie, âgisme…) ! Graphisme de l’incroyable Ninond Mazeaud >> https://ninonmazeaud.com/ Ps : Si tu ne peux pas/ne veux pas/ ne sait pas organiser d’atelier/activité etc mais que tu as envie d’aider, tu peux nous rejoindre en temps que militant.e/bénévole ! Contacte le forumtransformationsociale@proton.me

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7 juillet - 09h00 - Mouvement Présence et Action Culturelles

[Formation] Animer un atelier d’arpentage - Session 1

Cette formation de deux journées vise à transmettre la méthode d’arpentage à un public de professionnel·les du secteur associatif. L’arpentage ouvre un espace-temps de discussion politique et de partage d’expériences autour d’un sujet porté par un livre. 🟧𝗢𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 : Acquérir les outils méthodologiques d’animation d’un atelier d’arpentage, en vue de : Soutenir la construction de savoirs et références communes, en vue d’une analyse critique et émancipatrice des systèmes de domination sociale. Expérimenter une pratique de lecture collective qui articule les savoirs d’un·e auteur·ice et ceux des lecteur·ices Accompagner la découverte des pensées, des auteur·ices, des théories. Expérimenter un dispositif d’intelligence collective. 🟨𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰-𝗰𝗶𝗯𝗹𝗲 : Animateur·rices des secteurs socio-culturel, jeunesse, bibliothèque, éducation permanente,… 🖊️𝗜𝗡𝗙𝗢𝗦 𝗣𝗥𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦 Formation de deux jours organisée les 07 et 08 juillet 2025 (9h à 16h30) à Bruxelles. Si vous ne pouvez pas participer à cette formation, une autre session est prévue les 17 et 19 septembre à Bruxelles (plus d’infos)➡️ https://fb.me/e/5BmN4D9dX Inscription obligatoire via formulaire. 👉Retrouvez toutes les informations sur cette formation (descriptif détaillé, méthodologie, tarifs, formulaire d’inscription, etc..) sur notre site internet ➡️ https://www.pac-g.be/formation-animer-un-atelier.../ - 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘗𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘵 𝘈𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘊𝘶𝘭𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘍𝘦́𝘥𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘞𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯𝘪𝘦-𝘉𝘳𝘶𝘹𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴.

17 septembre - 09h00 - Mouvement Présence et Action Culturelles

[Formation] Animer un atelier d’arpentage - Session 2

Cette formation de deux journées vise à transmettre la méthode d’arpentage à un public de professionnel·les du secteur associatif. L’arpentage ouvre un espace-temps de discussion politique et de partage d’expériences autour d’un sujet porté par un livre. 🟧𝗢𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 : Acquérir les outils méthodologiques d’animation d’un atelier d’arpentage, en vue de : Soutenir la construction de savoirs et références communes, en vue d’une analyse critique et émancipatrice des systèmes de domination sociale. Expérimenter une pratique de lecture collective qui articule les savoirs d’un·e auteur·ice et ceux des lecteur·ices Accompagner la découverte des pensées, des auteur·ices, des théories. Expérimenter un dispositif d’intelligence collective. 🟨𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰-𝗰𝗶𝗯𝗹𝗲 : Animateur·rices des secteurs socio-culturel, jeunesse, bibliothèque, éducation permanente,… 🖊️𝗜𝗡𝗙𝗢𝗦 𝗣𝗥𝗔𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦 Formation de deux jours organisée les 17 et 19 septembre (9h à 16h30) à Bruxelles. Si vous ne pouvez pas participer à cette formation, une autre session est prévue les 07 et 08 juillet 2025 à Bruxelles (plus d’infos)➡️ https://fb.me/e/3eA2ueq7h Inscription obligatoire via formulaire. 👉Retrouvez toutes les informations sur cette formation (descriptif détaillé, méthodologie, tarifs, formulaire d’inscription, etc..) sur notre site internet ➡️ https://www.pac-g.be/formation-animer-un-atelier.../ - 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦́𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘗𝘳𝘦́𝘴𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘵 𝘈𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘊𝘶𝘭𝘵𝘶𝘳𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴, 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘍𝘦́𝘥𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘞𝘢𝘭𝘭𝘰𝘯𝘪𝘦-𝘉𝘳𝘶𝘹𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴.

Médias

[PDF] Réimpression du livre "Contre le Léviathan, contre son His-toire" de Fredy Perlman

Ces dernières semaines, on est plusieurs à avoir retravaillé et réimprimé le livre Contre le Léviathan, Contre son His-toire de Perlman, publié dans les années 1980 et dont les dernières éditions en français sont devenues plutôt galères à obtenir. L’analyse de l’auteur sur l’emprise des agents civilisateurs et les mécanismes de la domination techno-industrielle ont grandement contribué à nourrir les réflexions dans les espaces de luttes contre l’autorité, et plus spécifiquement les pensées anti-civilisationnelles et anarchistes. Aujourd’hui, elle nous sert encore de matière à penser nos tentatives de dévier des chemins tracés par le monstre du Léviathan, c’est pourquoi on souhaite le diffuser plus largement et à prix libre. Perlman conte une contre his-toire de l’avènement des États et de la Civilisation. Librement reprises aux historiens et anthropologues, l‘enchevêtrement des histoires tissent des liens entre la genèse des plus balbutiants aux plus génocidaires des émanations de la figure monstrueuse du Léviathan. Ce contre-récit redonne toute leur place aux résistances et fugues hors du monstre que les apologistes modernes, propagandistes du Capital et de la Technologie, qualifieront de Progrès et de Civilisation. Les histoires qui identifient l’ennemi sous toutes ses formes sont aussi de tristes leçons sur la cooptation et la pacification des révoltes et résistances – faisant souvent malheureusement un fort écho à l’époque actuelle. Malgré les défaites, les affrontements entre les êtres libres et les griffes du monstre nous rappellent qu’il est toujours possible et nécessaire de résister à l’écrasement de la domination, et qu’aucune nation ou armée ne permettra d’attaquer ce monde. Il ne tient qu’à nous d’explorer les voies possibles hors de la civilisation. La lutte contre le Léviathan ne connaît peut-être aucune finalité, mais son horizon inconnu est pour nous le signe des possibilités infinies de réjouissance et de vie libérée de l’étouffement du monstre. Le livre est à prix libre incluant la gratuité, dans toute une série de couvertures sérigraphiées en plusieurs couleurs ! Pour en obtenir, que ce soit pour un exemplaire, pour une distro ou une bibliothèque, envoie-nous un mail à contreleleviathan @ distruzione point org Il est déjà disponible dans de multiples distros et bibliothèques (à enrichir dans les prochaines semaines, n’hésitez pas à nous envoyer un mail !), dont : La bibliothèque anarchiste Libertad à Paris (19 rue Burnouf) La BARK, bibliothèque anarchiste transpédégouine à Montreuil (5 rue François Debergue) Le café-librairie Michèle Firk à Montreuil (9 rue François Debergue) La distro Lutines Seditions via Internet On a aussi l’envie complètement farfelue de cartographier les histoires qui sont racontées tout au long du livre, pour faciliter la compréhension du livre qui peut être assez complexe à suivre comme pour approfondir les recherches sur certaines résistances. Envoie-nous un mail si tu veux...

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Santé / Soins

Projection documentaire « Travail Soigné » Prima Nova

À Liège, au sein de la maison médicale des Houlpays, une vingtaine de soignant·es exercent en autogestion depuis plus de 20 ans. Entre la théorie militante et la pratique, les situations des patient·es les invitent à sortir des cadres formatés et des locaux de soins. À Liège, au sein de la maison médicale des Houlpays, une vingtaine de soignant·es exercent en autogestion depuis plus de 20 ans. Entre la théorie militante et la pratique, les situations des patient·es les invitent à sortir des cadres formatés et des locaux de soins. Pendant deux ans, Dorothée Bouillon a filmé leur quotidien et leurs réunions. Dans ces moments de discussions, c’est toute une pratique du soin qui se déploie. Celle d’une approche globale du patient, autour duquel l’équipe pluridisciplinaire se conseille et s’entraide ; celle aussi d’une construction et d’un questionnement constant des pratiques et du sens de leur travail, dans un contexte social qui se dégrade. En suivant le collectif dans ses réflexions, ses luttes et ses joies, et face à des problématiques humaines parfois insolubles, le film questionne les causes plus structurelles qui affectent le travail des soignant·es. Comment articuler l’action locale et la nécessaire convergence pour une transformation globale ? Séance suivie d’une discussion animée par Marinette Mormont, journaliste, avec des membres de structures autogérées, et en présence de la réalisatrice.

Médias

[Brochure] J’ai pas choisi d’être homo, mais je décide d’être pédé

Pour lire avec la belle mise en page, lire sur le pdf : J’ai pas choisi d’être homo, mais je décide d’être pédé - version page par page 44 pages A5 à imprimer en recto-verso ou à lire sur écran. " Les autres croyaient qu’ils étaient normaux Mais ils n’étaient qu’hétéros " – Nocif, dans Robert je t’aime J’ai d’abord écrit ce texte pour toi, ami·e, parent, collègue ou simple connaissance qui ne comprend pas bien ce que je fabrique depuis quelque temps, pourquoi je me dis « pédé », pourquoi c’est loin d’être un détail, et pourquoi certaines petites phrases ne passent plus. Il est accompagné d’un lexique pour éclairer au besoin certaines notions, repérées par un astérisque* lors de leur première apparition. Si j’ai pris la décision de le partager plus largement, en assumant de dévoiler au passage quelques bribes d’intime, c’est parce que j’ai réalisé au cours de son écriture que ce qui n’était au départ qu’une sorte de droit de réponse spontané devenait une occasion d’articuler ma réflexion, et prenait peu à peu une dimension plus politique. Il ne se veut pas pour autant être un manifeste, et n’est au fond qu’une tentative – sans doute maladroite – de mettre des mots là où ils m’ont manqué parfois. Il ne prétend parler au nom de personne d’autre que moi, à un instant donné de ma vie, mais tant mieux s’il fait écho un jour chez quelqu’un·e, quelque part… Il est dédié à toutes les personnes qui souffrent dans le placard*, dans la norme ou dans la marge, et à celles qui n’y ont pas survécu. T’aimes pas quand je dis que je suis pédé. Le mot te plaît pas, tu le trouves péjoratif. Il te dérange, et puis tu dis qu’il me va pas. Tu préfèrerais sans doute que j’utilise une option plus sage parmi celles que propose le dictionnaire… Homosexuel ? Je le suis par définition, mais c’est un mot qui me parle peu. Je le perçois comme un diagnostic détaché et très incomplet, qui ne dit rien de plus que mon attirance physique pour les hommes. Gay ? Voilà une étiquette à laquelle je ne me suis jamais vraiment identifié non plus, et qui m’évoque plus que jamais une normalisation et une dépolitisation bien éloignées de ma prise de conscience récente. Que ça te plaise ou non, je me sens bel et bien « pédé ». Là où tu ne vois que l’insulte, le gros mot, je vois désormais une libération, un acte politique. Le procédé à l’œuvre ici est loin d’être nouveau, et il porte un nom : le « retournement du stigmate ». D’après la définition qu’en donne le sociologue Antoine Idier [1] , il « désigne le fait, pour des individus et groupes minoritaires, de revendiquer l’insulte qui leur est adressée, de retourner comme une identité positive ce que les dominants leur reprochent d’être » [2]. Cette réappropriation est une manière de désactiver l’insulte, de signifier le refus de la honte qui lui est associée, et de transformer cette dernière en fierté. Me dire pédé, c’est dire que je ne veux plus me cacher ni me restreindre. Et tant pis si ça dérange. Et tant...

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Contrôle social / Répression

Technologie et prison (2) : La guerre aux drones

Voici le deuxième épisode de la série d’articles tirés de la remarquable brochure « Technologie et prison » (ici le pdf ) réalisée par Carapatage que nous livrons en feuillton. Aujourd’hui, la lutte anti-drone. Ces dernières années de plus en plus de gens utilisent des drones en les faisant voler jusqu’aux cours de promenade voire jusqu’aux fenêtres des cellules. Avec un drone dans les premiers prix, on peut déjà transporter un colis d’environ 500 grammes et le faire voler à plusieurs centaines de mètres de distance. Pour celui ou celle qui le commande, ça limite les risques de se faire arrêter en étant plus loin du mur d’enceinte. Les drones font entrer drogue, téléphone, carte sim. Ils peuvent aussi servir à préparer voire provoquer une évasion. Par exemple en faisant entrer des outils, des armes, ou en filmant la prison depuis les airs. En septembre dernier dans la prison de haute sécurité de Guayaquil en Équateur, un drone a fait exploser un toit et permis une évasion. Le 25 février, un puissant drone a survolé la cour de la prison de Nivelles avec corde et harnais dans le but d’aider à l’évasion d’un détenu. Dès 2019, les prisons françaises française commence à s’équiper de brouilleurs antidrones. Ces dispositifs brouillent les ondes radio qui relient le drone à sa télécommande. Une fois les ondes interceptées le drone revient là d’où il a décollé. Ce sont les entreprises Cerbair et Keas qui ont équipé les prisons françaises, avec une antenne capable de détecter les drones à 360 degrés dans un rayon de 2 km et d’un brouilleur qui neutralise les drones dans les gammes de radiofréquences 2,4 et 5,58 Ghz et la bande de fréquence L/433. 49 prisons françaises sont équipées de brouilleurs en novembre 2024, 90 devraient être équipées d’ici à 2025. En Belgique, plutôt qu’un brouilleur, c’est un système de détection qui a été installé sur la prison de Haren.

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Santé / Soins

Festival RECYCLART - l’échec des rhizomes/spiritualités radicales

Notre prochain évènement L’échec des rhizomes, prendra racines à RECYCLART les vendredi 9 et samedi 10 mai 2025. Ce festival réunira des espaces théoriques et pratiques explorant des questions touchant à la gestion de conflit, aux spiritualités radicales ainsi qu’aux pratiques de deuil et de réparation communautaire. We are so excited to see you there !! 💚💦 insta : rhizomes_collectif Facebook : Rhizomes festival RECYCLART 13-15 rue Manchester 1080 Molenbeek Notre prochain évènement L’échec des rhizomes, prendra racines à RECYCLART les vendredi 9 et samedi 10 mai 2025. Ce festival réunira des espaces théoriques et pratiques explorant des questions touchant à la gestion de conflit, aux spiritualités radicales ainsi qu’aux pratiques de deuil et de réparation communautaire. Détail du programme : VENDREDI 9 16h /There_is_NO_MORE_space_between_inside_and_outside Maé Di Leo @mae_di_leo Workshop (Fr) - sur inscription ( https://tr.ee/2e4HUQ5A59 ) 20h / restes Alphonse Eklou Uwantege @alphonseeklouuwantege Performance (Fr) - sur inscription ( https://tr.ee/kzeT9u6WKl ) SAMEDI 10 13h / Wishes need to ferment Loréleï Nelle @leaurelei et Nell Lechevalier @nellchv_ Repas collectif vegan et micro-ateliers (Fr) 15h / Collectif Matrisses Atelier-conférence autour de la justice transformatrice (Fr) 18h / Alphonse Eklou Uwantege @alphonseeklouuwantege, Hoda Siahtiri @siahtiri.hoda, Yuna Visentin Table ronde autour des spiritualités radicales, des pratiques de deuil et de réparation (Fr/Eng) Un espace ressource sera présent tout au long du festival ; des livres, fanzines, articles, ainsi qu’un site internet seront accessibles en libre consultation. L’événement sera à prix libre à partir de 3 euros Curation du festival : collectif Rhizomes @nellchv_ @leaurelei @mae_di_leo <3 Nous remercions sincèrement Mycélium de nous avoir accordé la bourse Racines et Pollens qui permet à ce festival de voir le jour. We are so excited to see you there !! 💚💦 Recyclart 13-15 rue Manchester 1080 Molenbeek Le site est accessible aux personnes en fauteuil roulant. En entrant, il faut traverser une cour pour accéder au centre d’art ou au Bar Resto. La cour est en pente et constituée de gros pavés (en général, cela ne pose pas de problème, mais si vous avez besoin d’une aide supplémentaire, n’hésitez-pas à demander à quelqu’un•e sur place ou à nous prévenir à l’avance). insta : rhizomes_collectif Facebook : Rhizomes festival

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Extrême-droite / Antifascisme

Arpentage : « Palestine – Un peuple qui ne veut pas mourir », d’Alain Gresh

A l’occasion du Focus Palestine, rejoignez-nous pour l’arpentage du dernier livre d’Alain Gresh, « Palestine – Un peuple qui ne veut pas mourir ». Ce qui se joue dans la guerre contre Gaza dépasse largement le cadre étroit de ce petit territoire qui connaît une des guerres les plus destructrices de l’époque contemporaine – une guerre dont la Cour internationale de justice a souligné le « risque génocidaire ». Si elle condense d’abord le calvaire centenaire du peuple palestinien, son enjeu déborde ces frontières, avec le risque d’un embrasement régional et surtout d’un approfondissement de la fracture entre le reste du monde et l’Occident. Celui-ci, mobilisé aux côtés d’Israël, adopte une vision manichéenne de l’histoire comme d’un affrontement sans cesse recommencé entre Barbares et Civilisés. Dans cette guerre, le droit international dont se réclame l’Europe n’est plus qu’un faux-semblant. Les choix entérinés par la France ont élargi le fossé qui la sépare du sud de la Méditerranée. 🔸Qui est Alain Gresh ? Alain Gresh directeur du journal en ligne Orient XXI, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » ( Les liens qui libèrent, mai 2024) et « Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française » (Libertalia 2023). - 📍 𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́𝗲 𝘃𝗶𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝘂𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 : https://miniurl.be/r-64nr ✅ Activité gratuite, incluant le prêt du livre, proposée dans le cadre du « Focus Palestine ». 👉 Cette activité est organisée par l’ARC La Louvière et le PAC. - 🗓️L’événement sera suivi à partir de 18h, par l’apéro-expo dédié aux photographies de Véronique Vercheval et de Frédéric Moreau de Bellaing, ainsi que de la lecture des extraits de « Je vous écris de Gaza sous les bombes » par le Collectif Hossam’s diary. ▶️Plus d’infos : https://fb.me/e/3hPibJGit 🗓️En clôture du Focus Palestine, Central propose également le dimanche 8 juin à 13h un repas solidaire au Grain de Sel et, à 16h, un concert “Musiques pour Gaza”. ▶️Plus d’infos : https://fb.me/e/3bNGOX0ep

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Migrations / Frontières

Migrantes Valientes journées d’information et activités culturelles sur les migrations latino-américaines et autres.

Week-End 10 et 11 MAI 2025 Nous souhaitons décliner le Week-End sur deux axes : “Pedir protecion es un derecho - Demander une protection est un droit”, le samedi. Nous mettrons en avant des groupes, associations, ateliers en lien avec la demande de protection internationale : découvrir le parcours et le pourquoi de ce parcours avec les expositions photos. Connaitre ses droits avec notre atelier sur la DPI : – s’identifier et s’inspirer avec la table ronde des personnes qui sont passées par ces procédures ; – alimenter sa réflexion sur la condition de demandeur.euse de protection internationale grâce à un documentaire. Le dimanche se veut un jour encore plus ouvert pour des familles et des personnes sans papiers car c’est un jour de repos pour une majorité de personnes : “Existir aqui, sin olvidar alla – Exister ici, sans oublier là-bas” se veut une journée pour : Reprendre confiance en soi Refaire lien avec le groupe (Ma.Mi.Lab) Connaitre ses droits et ses devoirs avec notre atelier sur la situation des personnes sans papiers Connaitre mieux la régularisation avec la pièce de théâtre “Question pour une régularisation” et savoir si les personnes peuvent ou non en lancer une. Notre volonté est donc de rassembler en un seul lieu tout ce que peut chercher une personne migrant en séjour précaire : information, soutien, compréhension, convivialité, valorisation de l’estime de soi. Souligner le courage, la résilience et l’espoir des migrant·es latino-américain·es tout en démystifiant les préjugés sur la “culture latino-américaine”, qui l’associe souvent à l’exacerbation de la fête, la sexualisation, la criminalité, entre autres. Bien que notre évènement sera majoritairement adressé à des personnes en séjour précaire d’Amérique latine, nous espérons aussi pouvoir toucher un public plus large. Travaillant chaque jour avec ce public, nous sommes les témoins des clichés et préjugés dont il est victime. Nous souhaitons mettre en lumière la réalité des migrations latino-américaines dans le continent européen et plus spécifiquement en Belgique. Nous voulons rendre visibles les histoires de vie, les parcours des migrant·es, leurs traversées, leurs passages frontaliers, ainsi que leurs espoirs et les tragédies.

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Extrême-droite / Antifascisme

24 Avril - Commémoration du génocide arménien

Le 24 avril est le jour de la commémoration du génocide arménien, en souvenir de la rafle des intellectuels arméniens à Constantinople le 24 avril 1915. A ce titre, nous reviendrons aujourd’hui sur cette histoire et ses ramifications modernes, ainsi que sur les liens émotionnels, culturels, et géopolitiques entre les expériences arméniennes et palestiniennes. English translation at the end of the article Village arménien de Sheyxalan en 1915 - photographie du Armenian Genocide Museum-Institute De 1915 à 1917, l’Empire ottoman a organisé de manière systématique le génocide de sa population arménienne et d’autres minorités chrétiennes. Plus d’un million d’Arméniens, ainsi que des centaines de milliers d’Assyriens et de Grecs, ont été massacrés par l’armée. Les déportations s’organisaient en marches traversant le désert, jusqu’à Deir-ez-zor en Syrie (pour celles et ceux qui avaient survécu à la soif, la faim, la maladie, ou aux attaques de brigands). Un grand nombre de réfugiés furent accueillis en Syrie, au Liban et en Palestine (qui comptait déjà une petite communauté arménienne depuis le IVe siècle). Des villages arméno-palestiniens ont même été fondés par ces réfugiés, tel que Sheikh Brak. Avant le génocide arménien, Theodor Herzl (fondateur du sionisme moderne) avait déjà tenté d’obtenir le soutien de l’Empire Ottoman. En proposant d’améliorer leur image en Europe après les « massacres hamidiens » d’Arméniens dans les années 1890, Herzl espérait que le sultan permettrait d’étendre la colonisation de la Palestine. Le projet sioniste ne tenait guère compte du sort des Arméniens, ce qui explique qu’ils aient été expulsés en même temps que les Palestiniens lors de la Nakba de 1948. Pour en lire davantage sur les expériences partagées des peuples arménien et palestinien, voici deux articles : « Where Scenes of Catastrophe Reappear : On Armenian and Palestinian Solidarities », par Mashinka Firunts Hakopian « The Armenian Genocide and Palestinian Nakba » par Armaan Mooradian La volonté génocidaire envers le peuple arménien reste présente dans les mouvements nationalistes turcs (comme les Loups Gris) mais aussi en tant que politique d’état de l’Azerbaïdjan, pays turcophone et voisin de l’Arménie. A l’époque soviétique, la région du Haut-Karabakh (à 80% arménienne) était placée par Staline dans les frontières azerbaïdjanaises, dans une logique de division ethnique. A la chute de l’URSS, la population voulait rejoindre l’Arménie. Le référendum d’indépendance est rejeté par l’Azerbaïdjan, et une guerre a éclaté. L’Arménie a alors pris le contrôle du Haut-Karabakh ainsi que des zones voisines, qui elles étaient en majorité peuplées d’azéris. Les 2 camps ont déploré des centaines de milliers de réfugiés, qui avaient pourtant vécu ensemble pendant des décennies dans l’URSS. Ce traumatisme pour la population azerbaïdjannaise est exploité par les régimes de Heydar Aliyev puis de son fils Ilham Aliyev, qui alimentent la haine des (...)

Extrême-droite / Antifascisme

[Débat] Tout le monde vire-t-il à l’extrême droite ? (Namur)

Débat de Contrastes >>> Les « débats de Contrastes » sont des événements organisés par les Équipes populaires, qui éditent le magazine d’analyse de société Contrastes. Vous ne le connaissez pas encore ? Découvrez-le sur 𝐰𝐰𝐰.𝐞𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐬𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬.𝐛𝐞 ! De l’Argentine à la Russie, des États-Unis à l’Inde en passant par l’Italie ou la Hongrie, l’extrême droite nationaliste accumule les victoires et semble s’imposer dans le monde entier. Dans les pays où elle n’est pas au pouvoir, elle ne cesse de gagner du terrain. Chez nous, en Europe, en Belgique, on voit monter depuis une dizaine d’années un sentiment de rejet de la classe politique et la tentation de pouvoirs autoritaires. C’est ce qu’a montré, entre autres, la dernière vague de l’enquête Noir-Jaune-Blues. Cette tendance est-elle inéluctable ? Comment l’expliquer ? Avons-nous encore des possibilités d’éviter le pire des scénarios, celui d’une sortie de route complète de la démocratie ? Ces questions seront abordées avec 𝐂𝐞́𝐝𝐫𝐢𝐜 𝐋𝐞𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞, du 𝐆𝐑𝐄𝐒𝐄𝐀, et 𝐉𝐞́𝐫𝐨̂𝐦𝐞 𝐕𝐚𝐧 𝐑𝐮𝐲𝐜𝐡𝐞𝐯𝐞𝐥𝐭 𝐄𝐛𝐬𝐭𝐞𝐢𝐧, de la 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐞𝐜𝐢 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐫𝐢𝐬𝐞. Rendez-vous le 16 mai à 15h au Quai 22 - inscriptions souhaitées mais pas obligatoires - gratuit. Besoin d’info supplémentaire ? secretariat@equipespopulaires.be ou 081/734086 Cet événement est organisé en lien avec le numéro Contrastes de début d’année des Equipes Populaires : L’extrême droite là où on ne l’attend pas. Numéro à découvrir ici : https://www.equipespopulaires.be/revue/lextreme-droite-la-ou-on-ne-lattend-pas/

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Week-end de formation autour de l’auto-defense numérique

Le collectif de formation anti-rep techno-critique Escadron de mobylettes vous invite à participer à son week-end de formation autour de l’auto-defense numérique qui aura lieu le 17 et 18 mai 2025 à Bruxelles. Le collectif de formation anti-rep techno-critique Escadron de mobylettes vous invite à participer à son week-end de formation autour de l’auto-defense numérique qui aura lieu le 17 et 18 mai 2025 à Bruxelles. Lieu : Fourni aux inscrites (Bruxelles) Dates : samedi 17 mai et dimanche 18 mai 2025 de 9h30 à 18h Viens passer le week-end à te former sur comment te défendre face aux multiples menaces informatiques auxquelles tu es exposé.e lorsque tu fais ou organises du militantisme. Pourquoi faire un week-end entier et pas seulement 2-3h ? D’un point de vue de lutte pour une décentralisation des savoirs, nous n’apprécions pas que certaines personnes dans des collectifs puissent définir les comportements sécuritaires à adopter de tout le monde sans que personne d’autre dans le collectif ne puisse en discuter par manque de connaissances de leur part. Avec une formation de 2 jours, vous aurez des connaissances solides sur beaucoup de domaines sécuritaires, cela vous permettra aussi de partager ce savoir à votre tour. Plus de temps pour une meilleure qualité de formation et une formation plus approfondie Cette formation est proposée avec une vision techno-critique et non techno-solutioniste, cela veut dire que nous ne considérons pas qu’utiliser des outils numériques soit la réponse à tout les problèmes de sécurité, nous parlerons aussi de comment on peut s’en passer. Cette formation est accessible à tout le monde, que vous soyez novice ou beaucoup plus expérimenté.e. Pour participer à ce week-end de formation, vous devez être disponible tout le long du week-end, il est impossible de ne participer qu’à une partie. Plus d’informations sur le programme : https://escadrondemobylettes.noblogs.org/ateliers-proposes/securite/formation-auto-defense-2-jours/ Hébergement possible (dans la limite des places disponibles) Prix : dons libres Pour s’inscrire, cliquez ici : https://cryptpad.extinctionrebellion.fr/form/#/2/form/view/J5U39jAJhzwP-+pchzDN5hHHbdV3BwYbZe2lehEU-k8/ ou envoyez nous un mail : contact-escadrondemobylettes@riseup.net Qui organise ça ? Ce week-end de formation est organisé par Escadron de mobylettes : EscadronDeMobylettes.noblogs.org Escadron de mobylettes est un collectif d’activistes qui organise depuis plusieurs années des formations autour de l’auto-défense numérique. Nous travaillons avec de nombreuses organisations dans de nombreux pays européens, dont la France.

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Médias

Job étudiant dès 15 ans : vers un retour du travail des enfants ?

L’abaissement de l’âge légal pour les jobs étudiants à 15 ans fait débat en Belgique et ailleurs. Alors que le ministre de l’Emploi David Clarinval (MR) se prépare à introduire cette mesure dès l’été 2025, elle est loin d’être la bienvenue. Derrière les discours de façade de modernisation et d’émancipation, cette réforme suscite l’indignation de nombreux·ses acteur·rices sociaux et politiques. David Clarinval tente de justifier ce choix en vantant l’autonomie financière des jeunes et la flexibilité du marché du travail. Mais derrière ces arguments se cache une réalité bien plus sombre : celle d’une précarisation accrue des jeunes, au profit des employeurs qui bénéficieront d’une main-d’œuvre bon marché et corvéable à merci. En augmentant le plafond des heures de travail à 650 par an et en abaissant l’âge minimum à 15 ans, on transforme insidieusement les jobs étudiants en emplois de substitution, menaçant les droits et les conditions de travail des jeunes. Les syndicats, notamment la FGTB, dénoncent fermement cette réforme qu’ils qualifient de « mise en concurrence déloyale ». Pourquoi favoriser le travail des adolescents alors que des centaines de milliers de chômeur·euses restent sur le carreau ? Plutôt que de s’attaquer aux causes profondes du chômage et de la précarité, le MR choisit de sacrifier les jeunes sur l’autel de la flexibilité. Une politique court-termiste qui occulte délibérément les risques de décrochage scolaire et de détérioration de la santé mentale des jeunes, pris dans un engrenage travail-études difficile à concilier. Cette mesure risque d’accentuer la précarité des jeunes issus de milieux modestes, contraints de travailler pour subvenir aux besoins familiaux. Cela pourrait renforcer les inégalités sociales plutôt que de les atténuer. Par ailleurs, un rapport de l’UCLouvain souligne que dès 10 heures de travail par semaine, le risque de décrochage scolaire augmente de 10 %. En effet, les associations étudiantes s’inquiètent également de l’impact psychologique sur les jeunes. Travailler dès 15 ans pourrait les priver d’un temps essentiel de développement personnel et scolaire, d’autant que ces emplois offrent peu de protection sociale. En cas de maladie, par exemple, les étudiant·es n’ont droit au salaire garanti que s’ils travaillent depuis un mois minimum chez le même employeur, une condition rarement remplie. Derrière ces politiques libérales se cache l’idéal d’un modèle économique national qui continu de favoriser la mise en place d’une main d’œuvre étudiante à la fois précaire et extrêmement bon marché. L’emploi d’étudiant·e arrange considérablement le patronat belge étant donné qu’employer une étudiant·e ne coute presque aucune taxe et qu’aucune sécurité d’emploi n’est allouée au jobeur·euse. Ainsi un·e patron·ne a le libre choix de licencier un·e étudiant·e sans le moindre préavis et les étudiant·es ne bénéficient pas de congés payés en cas de maladie. De plus, rappelons que les heures travaillées avec...

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