Éducation populaire / Partage de savoirs

Médias

Podcast Tranche d’Anar « Retour sur plusieurs manifestations et rassemblements mois de mai 2023 à Bruxelles »

Salut ! Ce mercredi soir 7 juin à 20h30 à l’émission Tranche d’Anar de Radio Air Libre nous avons prévu un reportage sonore “ retour sur plusieurs rassemblements et manifestations du mois de mai 2023 à Bruxelles” à laquelle l’équipe Tranche d’Anar a assisté et enregistré du son. Dans ce reportage on commencera avec la manif Antifa organisé par la coalition Stand Up contre le racisme le lundi 29 mai àpd 12h à la place Poellaert à Bruxelles au même moment que le meeting du Vlaams Belang, parti flamand d’extrême droite, qui se tenait sur la place de l’Albertine. Ensuite on passera une prise de parole du rassemblement "toutes pour la régularisation des personnes sans papiers" du vendredi 26 mai à 14h devant l’office des étrangers organisé par la coordination des sans papiers et leurs soutiens. Et on est aussi passé à la casserolade Toc Toc Nicole le mercredi 24 mai à 17h sur le pont d’art loi organisé par des demandeurs.euses d’asile de l’occupation #Toc Toc Nicole de rue de la loi à Bruxelles également. On terminera avec plusieurs prises de paroles du rassemblement “Justice pour Sourour du dimanche 14 mai, le jour de la fête des mères” à 14h place Poellaert” et à la fin Nicole passera l’agenda militante pour la semaine qui suit. Et tout ceci sera diffusé avec des pauses musicales des chansons engagées (Booster shot "nous sommes libres",Mc Pounz ’le monde est circulable, La chorale Strike Sisters de Bxl "à bas l’état" et Mc Pounz ’soif de vie’) . Bonne écoute !

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Écologie

Empuissanter les luttes avec la Communication Nonviolente ?

La Communication Nonviolente (CNV) peut-elle être radicale, transformative et collective ? La CNV peut-elle vraiment servir à changer le système et plus précisément à transformer les dynamiques de pouvoir ? Peut-elle être au service d’une transition écologique et d’une justice sociale ? Pour moi, la vision de la CNV peut être un facteur décisif dans des luttes contre ce vieux monde raciste, capitaliste, hétéro-partriacalo-sexiste, validiste, normatif, consumériste, bref mortifère. La CNV peut aussi être à mon avis une aide précieuse dans nos luttes pour : pour construire les mondes de demain, plus libres, plus désirables, plus soutenables. Je m’identifie comme une personne blanche, valide, trans* , militante et queer* ; je suis issu∙e de la classe moyenne supérieure (ma famille avait peu de réseau, peu de culture mais a accumulé du capital). J’écris avec beaucoup d’amour et de rage. J’ai particulièrement beaucoup d’amour pour la Communication NonViolente. Dans cette brochure, je parle d’oppressions systémiques, de pouvoir et de privilèges, de muscler nos imaginaires. J’explore diverses façons d’incarner la non violence (Gandhi, l’Action Directe, la CNV -beaucoup !-) et notamment leurs limites et leurs forces respectives que je perçois. Je m’intéresse aussi à la puissance de la colère, aux différents usages de la force (répressif, protecteur), etc. D’un côté bloquer, enrayer, endiguer ; de l’autre penser autrement, construire, essayer, respirer. La toile de fond reste toujours l’empuissantement et la lutte contre le système de dominations. Licence CC-NC-SA - Vous pouvez tout à fait imprimer, photocopier, faire circuler ou transformer librement le présent document, dès lors que c’est pour un usage non commercial. Les images et dessins sont sous licence CC0 Public Domain, sauf mention contraire. Brochure à télécharger ci-dessous.

Écologie

[Documentaire radio] Sainte Soline, La guerre de l’eau

Bonjour, Nous avons le plaisir de vous inviter mardi 13 juin à 20h à venir écouter le documentaire radiophonique Sainte-Soline, la guerre de l’eau, en présence du réalisateur Jacques Lemaire. L’écoute sera suivie d’une discussion. Le 25 mars 2023, plus de vingt mille personnes se sont rendues dans le Marais poitevin pour lutter contre l’accaparement de l’eau et le projet de mégabassines à Sainte-Soline. Le documentaire radiophonique traverse ces trois jours de mobilisation au gré des rencontres, le micro tendu vers des militants d’un jour ou de toujours. De la Confédération Paysanne, aux Soulèvements de la Terre en passant par Bassines Non Merci, ces associations se sont serrées les coudes pour orchestrer l’action de milliers de personnes. Tenter d’atteindre le site de la mégabassine malgré les blocages policiers. Chanter Paul Éluard sous la pluie, dans la boue. S’organiser et marcher en plusieurs cortèges jusqu’à la bassine. Affronter trois mille cinq cents CRS, pleurer dans les nuages de lacrymogènes et subir une grande violence d’Etat. Echouer, mais fêter la lutte ensemble, partager les expériences, envisager les suites et se sentir vivant. Ce documentaire met en lumière la grande ferveur solidaire, sociale et écologique qui a eu lieu durant ces trois jours de mobilisation, la continuité d’un soulèvement qui ne cesse de grandir.

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Éducation populaire / Partage de savoirs

L’organisation ce n’est pas convaincre des personnes à adopter des idées radicales

Il existe une idée fausse en matière d’organisation, notamment sur le lieu de travail, qui est responsable de plus de confusion et d’impasses que toute autre. Elle se manifeste de plusieurs façons, mais elle se résume à ceci : « La façon dont je me suis radicalisé et dont je me suis impliqué dans le syndicalisme [ou la militance] est la façon dont tout le monde se radicalise et s’implique dans le syndicalisme [ou la militance] ». Cet article fait partie d’une série « les conversations en tête-à-tête » initialement publiée en anglais sur le blog firewithfire.blog d’un membre de l’IWW (Industrial Workers of the World) et traduit par les IWW Bruxelles. Le plus souvent, les personnes qui découvrent l’organisation et la politique radicale essaient de montrer aux autres leurs propres idées nouvelles, alors qu’en réalité ces mêmes idées se manifestent très différemment selon les expériences très diverses de chacun·e. Le plus souvent, les gens n’adhèrent pas immédiatement aux idées auxquelles vous adhérez. Cela conduit souvent les nouvelleaux organisateur·ices à être exaspéré·es et confus·e : « Pourquoi personne d’autre ne se radicalise lorsque je leur montre les choses qui m’ont radicalisées ? » L’organisation ne consiste pas seulement à montrer vos idées à d’autres personnes. Il s’agit d’établir des relations et une compréhension commune des conditions partagées qui constituent le terreau fertile à partir duquel les idées radicales peuvent se développer. Plus que de montrer, il s’agit d’écouter et de poser des questions. Bien sûr, les organisateur·ices ne sont pas seulement passif·ves dans ce processus, mais iels s’assurent d’introduire tous ces différents éléments dans la conversation et, ce faisant, de créer un espace pour que les gens puissent explorer et changer. Dans cet article, je montre comment les idées, les relations et les conditions sont liées à l’organisation. Je raconte comment j’ai été politisé sur chacune de ces lignes au fil des années, y compris comment j’ai fait toutes les erreurs que la plupart des organisateur·ices font, et comment cela m’a aidé à voir plus clairement comment tout cela fonctionne. Le rôle des idées dans l’organisation Lorsque les gens me demandent comment je me suis politisé, la réponse la plus courte est que j’ai commencé à regarder des vidéos de Noam Chomsky sur YouTube en 2008. Je n’avais jamais eu d’ami·e ou de membre de ma famille qui se soit identifié·e comme socialiste, anticapitaliste ou radical·e, et c’est donc la première fois que j’ai été exposé à ces idées de manière exhaustive. J’ai eu un déclic presque immédiat et j’ai dévoré tout ce que je pouvais. Pendant longtemps, j’ai supposé que tout le monde était radicalisé·e comme je l’ai été, c’est-à-dire par l’exposition à des idées abstraites sur la façon dont la société pourrait être structurée. J’ai passé beaucoup de temps à parler avec mes ami·s de ces idées nouvelles pour moi, et j’ai essayé de faire du militantisme en...

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Racismes / Colonialismes

Grand succès pour le Festival Résistance organisé par Samidoun Bruxelles !

En quelques semaines, Samidoun Bruxelles a réussi son pari : organiser un Festival en soutien à la résistance palestinienne à l’occasion du 75e anniversaire de la Nakba. « La solidarité avec la Palestine, une cause antiraciste et anticolonialiste, est plus que jamais vivante à Bruxelles », écrivait Samidoun Bruxelles dans ses flyers. Le Festival l’a démontré. Un message politique clair, la libération de la Palestine de la mer au Jourdain et le soutien à la résistance palestinienne sous toutes ses formes, a mobilisé des centaines et des centaines de personnes. C’était un Festival populaire, jeune, festif et combatif et solidaire également avec les travailleurs de Delhaize. Voilà quelques-uns des messages qu’on pouvait lire sur les réseaux sociaux : « La Place Bethléem se trouvait samedi en Palestine », « Un événement impressionnant pour la libération de la Palestine, organisé par Samidoun, le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens », « Quelle force de mobilisation et pouvoir d’organisation ! Décidé il y a à peine trois semaines et un si grand succès », « Aujourd’hui, au cœur de Bruxelles, beaucoup de monde au Festival Résistance pour célébrer la résistance palestinienne, soutenir les prisonniers palestiniens, exiger la libération de Georges Abdallah et appeler au boycott d’Israël ! ». Voilà donc un événement culturel qui a donné du punch pour continuer la lutte. Merci à Samidoun ! Le Festival était soutenu par le Collectif Palestine Vaincra, Zin-TV, Europalestine, Revolutionaire eenheid, Masar Badil, Classe contre Classe, le DK, Bruxelles Panthères, la Plate-forme Charleroi-Palestine, la Fronde, De-Colonizer, Front d’Action révolutionnaire, Secours Rouge et ILPS. Une vingtaine de bénévoles, mobilisés par Samidoun, super-disponibles, assuraient la bonne organisation. Les concerts de Lowkey, rappeur britannique engagé, OslooB & Issa Mourad, des Palestiniens originaires du camp de Chatila au Liban, d’Achille, jeune rappeur bruxellois et la debke palestinienne ont alterné avec les interventions de Samidoun, Masar Badil et le Collectif Palestine Vaincra et ont créé une super-ambiance. Une activité était prévue pour les enfants, de très nombreux stands proposaient de la lecture et des pistes pour continuer les mobilisations, une magnifique expo de Johan Depoortere, photographe et ancien journaliste de la VRT, présentait sur les grilles entourant la place plusieurs photos des villages détruits lors de la Nakba.

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Contrôle social / Répression

Rencontres estivales Concertina n°3 (autour de l’enfermement)

La troisième édition aborde les enfermements au regard du monde sonore et notamment du silence. Entre le silence lumineux, et celui plus sombre, qui dit paradoxalement quelque chose de nos enfermements et du silence qui l’enveloppe. L’édition 2023 des rencontres estivales Concertina, qui aura lieu du 29 juin au 2 juillet à Dieulefit (Drôme, France), propose : 15 ateliers et tables rondes 5 fabriques 11 conférences 3 grands entretiens 1 parloir libre 1 tribune libre 4 rencontres philosophiques 7 spectacles et écoutes sonores 3 films et 2 expositions 1 tournoi de football Tout le Programme consultable ici Silence. Silences. La dimension sonore est constitutive du monde humain. Le monde sonore a son histoire qui inclut celle du silence. La qualité, la richesse, l’esthétique des mondes sonores sont des biens à part entière, des biens existentiels, tout à la fois individuels et collectifs, et le silence en participe comme le nécessaire contrepoint. Ce que savent bien les musiciens qui nous rappellent que le silence, en musique, … est encore de la musique. Voilà la face lumineuse du silence : celle qui apaise, qui répare et guérit, qui accomplit. On le recherche pour être au plus près de l’essentiel, qu’on le trouve en soi ou au-dessus de soi, comme dans l’ascèse spirituelle. Mais le silence a aussi sa face d’ombre, celle des enfermements totalitaires. Ceux-ci ont pour fin et devise : réduire au silence. Faire taire l’être parlant que nous sommes, et défaire les corps et les pensées. Des héroïsmes du silence leur résistent, et en meurent. Le mot silence dit quelque chose des paradoxes de nos enfermements. Le silence, en prison, aujourd’hui n’existe pas, elle n’est que bruits, cage sonore. Dites « prison », bien vite c’est une enveloppe sonore envahissante, obsédante, qui se dessine. Oui, l’univers carcéral c’est aussi cela : un monde sonore réduit à cette unique dimension. Il y a aussi les silences de la parole empêchée, par la maladie, la déficience, le handicap, qui n’en parlent pas moins. Et voilà qu’aujourd’hui la parole humaine est confrontée à une frontière longtemps refoulée : celle du silence des bêtes, ces autres enfermés de nos civilisations. Et que nous disent aussi les arbres, les plantes, et ceux et celles qui « parlent » avec eux, rompant avec le silence de la nature ? Autant d’échappées belles « par le bas », qui font le pendant de l’échappée « par le haut » de ces espaces infinis au-dessus de nos têtes. L’équipe de Concertina

Partout Partout |
Économie / Anticapitalisme

[WE-Formation] Pour une révolution sans frontière

❗️Confédéralisme démocratique et révolution des femmes au Kurdistan : formation à Liège le 24/25 juin❗️ 🔥Tu veux mieux comprendre les fondements théoriques de la révolution du Rojava et notamment de la révolution des femmes ? Alors rejoins nous au weekend de formation qui se déroulera à Liège, le 24/25 juin 2023. Des camarades kurdes et internationalistes viendront nous présenter, d’une part, les bases du confédéralisme démocratique, un système politique communal et démocratique qui est expérimenté au nord et à l’est de la Syrie depuis le début de la révolution en 2012. D’autre part, nous parlerons des femmes au Kurdistan, qui continuent de lutter pour leur libération ainsi que pour celle de leur peuple. 📩Préviens-nous de ta venue par mail : serhildan_bel@protonmail.com, ainsi que de ces petites informations : As-tu un régime alimentaire particulier ? Les repas seront par défaut végétariens. As-tu un endroit pour dormir samedi ? Si tu habites à Liège, peux-tu loger des participant.e.s ? Quelle langue parles-tu ? La formation sera donnée en français, mais on peut toujours s’arranger 😉 ⏰Voici le programme de la formation : 📌Samedi : Le confédéralisme démocratique. 8h30-9h30 : accueil et petit déjeuner 9h30 : formation 12h30-14h : pause midi 14h-18h : formation 20h-22h : soirée ensemble youpi 📌Dimanche : La révolution des femmes 8h30-9h30 : petit déjeuner 9h30 : formation 12h30-14h : pause midi 14h-17h : formation 17h : c’est fini ➡️Nous organiserons un hébergement pour les personnes venant hors de Liège. Les repas seront à prix libre, et nous ferons une petite collecte pour rembourser les trajets des camarades qui animeront la formation. La question financière ne doit pas être un frein à participer à cette formation. Au plaisir de te retrouver/rencontrer bientôt ! Serhildan Belgique✌🏽

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Écologie

[Arpentage] « La puissance des mères » (Fatima Ouassak)

La ligue des familles organise un arpentage de “La puissance des mères” de Fatima Ouassak à la librairie. L’atelier se déroulera les mardis 20 et 27 juin de 10h à 12h30. Il est ouvert à tou.te.s, gratuit et les livres seront prêtés. Il faut s’inscrire pour participer et s’engager à venir aux deux séances, qui forment un atelier en deux volets. Historiquement utilisé dans les cercles ouvriers anarchistes du 19e siècle, l’arpentage est une méthode de lecture collective d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie. C’est une méthode qui vise à dés-élitiser la connaissance, se (ré)-approprier un savoir tout en partageant les idées et vécus du groupe. La lecture est singulière dans la mesure où elle restera partielle car chaque membre du groupe n’aura lu qu’une partie de l’ouvrage (pendant l’atelier du moins). Une animatrice de la Ligue viendra avec une dizaine d’exemplaires de l’ouvrage ou photocopies de l’ouvrage pour les participant.e.s. Le livre sera analysé par découpage / carottage, c’est-à-dire que chacun.e recevra à lire quelques pages ou un chapitre du livre. La pensée de l’auteur sera synthétisée et augmentée des réflexions, savoirs et moments de vie des participant.e.s. Nous aurons le plaisir de découvrir ensemble le premier livre de Fatima Ouassak, qui montre et soutient la puissance politique des mères de jeunes de quartiers défavorisés. “En s’appuyant sur les luttes menées par les Folles de la place Vendôme, dans les années 1980, comme sur les combats du Front de mères aujourd’hui, Fatima Ouassak montre, dans ce livre combatif et plein d’espoir, le potentiel politique stratégique des mères. En se solidarisant systématiquement avec leurs enfants, en refusant de jouer un rôle de tampon entre eux et la violence des institutions, bref, en cessant d’être une force d’apaisement social et des relais du système inégalitaire, elles se feront à leur tour menaces pour l’ordre établi.” (La Découverte) Inscription : madodebacker (at) outlook.com

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Racismes / Colonialismes

Communiqué de Presse P.L.A.D.E

❤️🖤🤍Bonjour à toutes et à tous, Ci-joint le bilan de la rencontre avec le secrétariat d’État à l’asile et l’immigration. L’Union fait la force ✊🏾 LE JEUDI 25 MAI 2023, ENTRE 16H50 ET 17H40, S’EST TENUE AU SECRÉTARIAT D’ ETAT À L’ASILE ET, À LA MIGRATION, UNE RENCONTRE ENTRE, D’UNE PART, LE DIT SECRÉTARIAT REPRÉSENTÉ PAR PETER ROBBERECHT, CHEF DE CABINET, ET ASTRID VAN DE VELDE, CONSEILLÈRE ; ET D’AUTRE PART, DES REPRÉSENTANTS DE LA PLADE (La Plateforme de Lutte pour l’Amélioration des Droits des Étudiants Étrangers) ACCOMPAGNÉS DE LA PRÉSIDENTE DE LA FEF (La Fédération des Etudiant·e·s Francophones), EMILA HOXHAI. L’ordre du jour portait respectivement sur les points suivants : le cas des étudiants ayant reçu un ordre de quitter le territoire (OQT) pour motif d’annexe 32 non authentique ; l’augmentation du revenu des garants ; Les lenteurs administratives et durée du titre de séjour ; et les limites de l’annexe 15 ; Sur la question des OQT, alors que les représentants de la PLADE et de la FEF réclamaient non seulement l’arrêt des transferts et détentions des étudiants dans les centres fermés mais aussi leur régularisation sous le fondement de l’article 9 bis de la loi des étrangers en vigueur, le Secrétariat d’Etat, quant à lui, faisait valoir que lesdits étudiants s’étaient rendus coupables de faux et d’usage de faux. Face à cette position, les représentants de la PLADE et de la FEF ont démontré que ces étudiants étaient plutôt les victimes des pratiques malsaines des personnes véreuses et du système oppressif de la politique migratoire belge. Ce qui a amené le Secrétariat à recommander aux étudiants d’introduire un recours auprès du Conseil du contentieux des étrangers. S’agissant de la question des garants, alors que les représentants de la PLADE et de la FEF demandaient la réduction des exigences salariales et la suppression du lien de parenté, le Secrétariat opposait que le garant n’était pas la seule option et que l’ouverture des comptes bloqués au sein des universités avec lesquelles il en avait d’ailleurs déjà profondément discuté, était une alternative. Cependant, les représentants de la PLADE et de la FEF, ont soutenu que l’ouverture desdits comptes exigeait un minimum de 10000 euros, montant difficilement accessible aux étudiant.e.s. D’où la nécessité de revoir à la baisse les exigences de la preuve des moyens de subsistance. Sur ce dernier argument, le Secrétariat laissera entendre que les mesures actuelles sont Un « choix politique » sur lequel « il ne reviendrait pas ». Concernant les lenteurs administratives, alors que les représentants de la PLADE et de la FEF réclamaient la réduction du temps de traitement des dossiers de demande de titre de séjour à 2 mois maximum, le secrétariat a certes reconnu les lenteurs et annoncé que « des mesures ont été prises depuis fin 2022 » pour résoudre ces lenteurs, mais il reste qu’il a affirmé que « l’effectivité de ces mesures n’entrera pour autant pas en (...)

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Racismes / Colonialismes

Justice pour mineur·es : cheval de Troie de l’abolition pénale ?

A l’heure où la Belgique s’intéresse à l’instauration d’une justice scolaire, telle que mise en place en France – calquée sur le fonctionnement de la justice d’État plutôt que sur le travail des liens inter-individuels et communautaires –, l’enjeu est de faire exister d’autres perspectives, et de déceler les alliances possibles, afin de contrer cette fuite en avant sécuritaire. avec des travailleuses de services d’aide à la jeunesse et des chercheuses en criminologie : Sarah et Mélodie du service spécialisé du Tamaris, Alice de l’AMO de NOH du quartier Versailles à Neder, Jenneke Christiaens, de la VUB, spécialisée dans la Justice pour mineurs. Avec cette rencontre, nous proposons à nos invitées de mettre à l’épreuve cette hypothèse : est-ce que la justice pour mineurs pourrait être le « cheval de Troie » de l’abolition pénale, ou du moins d’une réduction de l’emprise des logiques pénales, en Belgique ? Quant nous nous sommes risquées à cette hypothèse, nous pensions à l’autonomisation juridique de peuples autochtones de Nouvelle-Zélande et du Canada (autonomisation qui a commencé par la justice pour mineurs), tout en gardant en tête que les situations sont incomparables. Au fur et à mesure de nos recherches, nous avons quelque peu déchanté, mais il nous semble tout de même important d’y voir plus clair sur l’impact du pénal (police, justice, placements en IPPJ ou autre), sur les familles et sur le secteur de l’aide à la jeunesse en Belgique, de recueillir une cartographie et une histoire des rapports de force qui animent ces champs-là, et d’avoir une idée des alternatives existantes, manquantes ou à venir dans la prise en charge des mineur·es, qu’ils et elles soient ou non auteur·es de faits qualifiés infractions. Nous cherchons aussi à compiler des exemples de ressources, personnelles ou institutionnelles, utiles au quotidien ou dans des situations d’urgences, qui permettent d’éviter le recours aux logiques sécuritaires. Quelles forces et influences ont transformé progressivement la prise en charge des mineurs, dans et en-dehors des logiques pénales ? Quelles sont les différentes revendications qui traversent ce secteur ? Quels liens entre la logique protectionnelle officielle, la volonté éducatrice, la punition et la privation de liberté ? A l’heure où la Belgique s’intéresse à l’instauration d’une justice scolaire, telle que mise en place en France – calquée sur le fonctionnement de la justice d’État plutôt que sur le travail des liens inter-individuels et communautaires –, l’enjeu est de faire exister d’autres perspectives, et de déceler les alliances possibles, afin de contrer cette fuite en avant sécuritaire. 18h30 – Accueil 19h – Prises de paroles des invitées 20h – Débat Organisé par NLP et des membres de la CLAC dans le cadre du cycle de programmation « Abolition pénale ? » Vous trouverez un bref historique sur le site du Steki à la page de l’évènement.

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Racismes / Colonialismes

YEAM - Formation initiale à l’accompagnement admin & juridique d’une personne sans papiers

Le projet Y EN A MARRE (YEAM) est né du constat de la mécanique de découragement et de la nécessité pour les personnes sans papiers de s’organiser elles-mêmes. Il est à l’initiative des membres de la Voix des sans papiers de Bruxelles. Cette formation proposera une méthodologie participative. Les connaissances seront co-construites à partir des pratiques, expériences et témoignages des formateur.rices (sans et avec papiers) et participant.es. Elle entend apporter des outils en termes de savoir-faire et savoir-être et une réflexion sur l’éthique de la relation de soutien aux sans papiers. Le contexte politique en Belgique inflige aux personnes sans papiers une multitude de conditions administratives et de violences institutionnelles. Le projet Y EN A MARRE (YEAM) est né du constat de la mécanique de découragement et de la nécessité pour les personnes sans papiers de s’organiser elles-mêmes. YEAM propose de mettre en lien un.e membre de la Voix des Sans Papiers de Bruxelles avec une personne soutien pour accompagner et renforcer la personne « sans papiers » dans ses démarches juridiques et administratives ainsi que dans sa trajectoire personnelle vers de meilleures conditions de vie et de réappropriation de ses droits. Dans le cadre de ce projet, la Voix des Sans Papiers de Bruxelles propose une journée et demie de formation initiale basée sur les enjeux suivants : Quelle est l’histoire de la lutte politique des sans-papiers en Belgique ? Qu’est-ce que la Voix des Sans-Papiers ? Le projet YEAM ? Sur quels principes reposent la demande d’asile et de régularisation et comment fonctionnent-elles ? Qu’est qu’un accompagnement YEAM ? Cette formation proposera une méthodologie participative. Les connaissances seront co-construites à partir des pratiques, expériences et témoignages des formateur.rices (sans et avec papiers) et participant.es. Elle entend apporter des outils en termes de savoir-faire et savoir-être et une réflexion sur l’éthique de la relation de soutien aux sans papiers. Objectifs A la fin de la formation, les participant·es auront : une meilleure connaissance de la lutte des personnes sans-papiers, de la Voix des Sans-Papiers et du projet Y EN A MARRE !!! une meilleure connaissance des procédures juridiques en lien avec la demande d’asile et la demande de régularisation ; une meilleure connaissance de ce qu’est un accompagnement et des différentes étapes qui le compose ; pu travailler sur leurs attentes en lien avec le projet Y EN A MARRE et l’accompagnement. Public Cette formation s’adresse à toute personne intéressée par le projet Y EN A MARRE et désireuse d’entamer un accompagnement d’une personne sans-papiers, membre de la Voix des Sans-Papiers. Le groupe est limité à 20 participant.es Informations pratiques Quand ? Le samedi 27 mai de 9h30 à 16h30 Le dimanche 28 mai de 10h à 14h Où ? à la Voix des Sans Papiers (VSP Ixelles), 47 rue Fritz Toussaint à 1050 Ixelles - proche gare...

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Contrôle social / Répression

[Formation] Numérique de terrain

Reprendre la main face à la digitalisation du monde - Collectif PUNCH vendredi 2 juin 2023 (de 9h30 à 16h30) Nouvelle journée de formation « Numérique de terrain » organisé par le collectif PUNCH. Suite à la journée de formation du 3 février dernier "Numérique de terrain - Reprendre la main face à la digitalisation du monde" proposée dans le cadre du cycle « Pour un numérique humain et critique », le collectif PUNCH (Pointculture, Action Cinéma Média Jeunes, Centre Librex, Cesep, Culture & Démocratie, Gsara, La Concertation ASBL - Action Culturelle Bruxelloise, La Maison du Livre, CFS-ep asbl, PAC et La Revue Nouvelle) vous propose une nouvelle journée de formation. Nous continuerons notre travail d’enquête sur les effets sociaux de la numérisation. Lors de cette nouvelle journée de formation nous reviendrons sur des expérimentations en cours : Les journées de travail social sur la place publique, organisées par la Coordination sociale de Laeken. L’ écriture collective d’un code du numérique, organisée par les Habitants des images. La contestation de la nouvelle ordonnance sur le numérique, coordonnée par Lire et Ecrire. Prendre le temps de penser ensemble ces expériences, ce qu’elles nous apprennent, les possibilités qu’elles ouvrent. Nous travaillerons sur l’impact des algorithmes dans l’automatisation des droits et plus particulièrement dans le cas du Statut BIM (Bénéficiaires de l’Intervention Majorée). Jérôme Vrancken et Jean-Paul Dembiermont de Solidaris nous présenterons concrètement comment l’automatisation est mise en place au sein de leur organisme. L’après-midi, nous travaillerons en sous-groupes sur une série de questions pratiques autour de l’implémentation de dispositifs numériques. L’un des aspects les plus problématiques de la numérisation actuelle est la dévalorisation de tous les savoirs de terrain, seuls des savoirs formalisés, généraux, quantifiables, sont pris en compte. À l’inverse, nous parions que le chemin à envisager, pour l’appréhender enfin autrement qu’en la subissant, est de produire des savoirs sur le numérique depuis le terrain. Infos pratiques Quand ? vendredi 2 juin 2023 (de 9h30 à 16h30) Où ? Au CFSasbl, rue de la Victoire 26, 1060 Saint-Gilles Prix ? Gratuit. Inscription souhaitée (pause-café et lunch inclus) Infos et inscriptions ? info[@]cfsasbl.be

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L’Actu des Oublié.es • SIIIEP17 • A qui profite le crime ? L’enseignement en lutte

Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. Cette semaine, focus sur les luttes dans le monde de l’enseignement. « Les écoles publiques sont en train de mourir, et ce n’est pas de la faute des profs ; c’est de la faut des politiques qui n’ont aucune considération pour nous. » Cette phrase, prononcée par une professeure portugaise en février dernier, pourrait résumer l’une des problématiques majeures du monde enseignant en lutte. Pour alimenter une réflexion de lutte face aux grandes transformations que nos systèmes éducatifs sont en train de subir, nous partons en Argentine, puis en Hongrie, où la lutte des profs fait face depuis plus de 400 jours à des attaques répétées et violentes du gouvernement. Si le player ne s’affiche pas, écoutez ici !! SOURCES Argentine : Pagina Siete, La Prensa, HoyDia Hongrie : Nepzsava, Slate ou les articles d’Ivan Bajomi disponibles sur Open Editions Sur la réforme des lycées pro en France : Rapports de Force ; sur le SNU : Politis et Médiapart MUSIQUE 1’22 Gran OM PROTESTA 16’43 Lili Pankotai – Slam contre Victor Orban 27’24 Rap Libertario – Para los politicos de mierda VISUEL Manifestation syndicale de l’éducation à Chicago, 2019 Auteur : Charles Edward Miller Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es ici !!

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Médias

ATELIER DE PRODUCTION ZIN TV 2023

Récemment reconnu comme atelier de production par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour une période de deux ans, nous avons l’opportunité d’offrir deux types d’aide : AIDE À LA CRÉATION ET À LA RÉALISATION : L’aide à la création et à la réalisation est organisée sous forme d’un atelier-résidence de création documentaire qui accueillera un maximum de 4 projets sur une durée de 3 mois. Durant ces 3 mois, trois sessions collectives seront proposées en plus d’un suivi de production individuel. AIDE À LA FINITION : ZIN TV propose une aide en service et/ou en matériel : au montage, à l’étalonnage et au mixage. L’ATELIER DE PRODUCTION DE ZIN TV L’atelier de production de ZIN TV a pour vocation de soutenir la production et la diffusion de projets de films documentaires engagés, sans exigence de durée et de moyens. Des films qui mettent en lumière des regards singuliers, des expertises de terrain, des expressions de l’urgence sociale. Les projets peuvent être portés individuellement ou collectivement. Au travers de l’atelier de production, nous voulons promouvoir le regard des collectivités, d’organisations sociales, du monde militant, d’acteurs culturels qui ne sont pas nécessairement (re)connus et participer à populariser l’écriture documentaire. PHILOSOPHIE DE L’ATELIER : Engagement des projets : Quelle est la nécessité de faire ce film ? Les films soutenus par ZIN TV répondent à un besoin identifié. Ils sont ancrés dans une réalité sociale et font écho à des expériences peu entendues et/ou qui rendent visibles nos luttes sociales. Une démarche collective : Les films sont réalisés dans le partage et l’échange avec les protagonistes, ils valorisent leur regard critique sur des problématiques qui les concernent. Les porteur·euse·s de projets connaissent bien la réalité et ont des contacts fiables et accessibles. Les collectifs de réalisation sont les bienvenus. Décloisonner les formats : Le fond comme la forme portent une empreinte politique et doivent être questionnés lors de la fabrication des films. Les candidat.e.s proposent un regard singulier et ont l’envie de développer une approche cinématographique avec le soutien de l’atelier de production. Faisabilité : Nous valorisons une pratique cinématographique artisanale et sans démonstration de moyens. Territoire : L’atelier de production de ZIN TV est soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’adresse donc prioritairement à des projets ayant un ancrage avec le territoire de la fédération Wallonie-Bruxelles. AIDE À LA CRÉATION ET À LA RÉALISATION : L’aide à la création et à la réalisation est organisée sous forme d’un atelier-résidence de création documentaire qui accueillera un maximum de 4 projets sur une durée de 3 mois. Durant ces 3 mois, trois sessions collectives seront proposées en plus d’un suivi de production individuel. DÉPOSER UNE CANDIDATURE : Pour accompagner vos projets de film, nous...

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Féminismes / Antipatriarcat

Portes ouvertes de la bibliothèque Wallada et rencontre avec Fatiha Saidi

Portes ouvertes de la bibliothèque Wallada et rencontre avec l’autrice Fatiha Saidi ! Portes ouvertes de la bibliothèque Wallada et rencontre avec l’autrice Fatiha Saidi ! Vendredi 26 mai 2023 ▪️ De 13h30 à 17h30, à tout moment : 📚 Portes-ouvertes de la bibliothèque Wallada. Notre bibliothèque, située au 4e étage de HuisVandeMens au bord du canal, regorge de près de 1000 ouvrages sur les femmes, les féminismes et le monde arabe, en français, anglais, néerlandais et arabe. L’emprunt est totalement gratuit. ▪️ 18h-20h30 : ✒️ Rencontre avec l’autrice Fatiha Saidi autour de son livre « Échos de la mémoire sur les montagnes du Rif ». Fatiha Saidi, de formation psychopédagogue, a occupé durant de nombreuses années des fonctions dans les domaines du social, de la communication et de la politique. Sénatrice Honoraire, elle fut députée, membre du Conseil de l’Europe et adjointe au Maire d’une commune bruxelloise. Investie depuis des décennies dans les dossiers liés à l’égalité, aux droits humains et au devoir de mémoire, elle se consacre depuis quelques années à l’écriture. "Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif" dresse le portrait de 9 femmes du Rif, originaires, pour la plupart, de la région d’Al Hoceima. Dans des témoignages profonds, elles se livrent sur une série de thématiques passant des rituels des cérémonies, par le quotidien familial et conjugal... faisant ainsi connaître de larges pans de leur vie. Leur récit donne à voir des femmes actives, parfois révoltées et rebelles, menant la gestion de la famille de main de maîtresse en tentant de sortir des rôles subalternes dans lesquels on tentait de les enfermer. Au-delà du récit, Fatiha Saidi a questionné leur histoire pour décoder la nôtre. Elle a recueilli, avec respect et empathie, les bribes de la mémoire qui lui revenaient, comme en écho, des montagnes rifaines. ▪️ Entrée gratuite ! ▪️ Réservation conseillée : https://miniurl.be/r-4km5 Merci à HuisVandeMens. Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles.

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Santé / Soins

[EN ACCES LIMITE ?] Accessibilité des milieux culturels et militants

Le 16 juin, nous vous invitons à notre événement public pour le lancement des brochures que nous avons réalisées dans le cadre de notre projet “En accès limité”. Durant un an, nous nous sommes questionné·es sur l’accessibilité des milieux culturels et militants : nos espaces sont-ils vraiment adaptés pour les personnes dont les corps et comportements sortent des normes valides, grossophobes, classistes... ? Que peut-on mettre en place pour rendre nos espaces plus accessibles, accueillants et adaptés pour toustes ? Grâce à 6 tables-rondes - composées de personnes concernées et expertes de ces enjeux - et nos propres recherches, nous avons enrichi notre réflexion et interrogé nos pratiques. Les résultats de ces réflexions ont été rassemblés dans 2 brochures que vous pourrez découvrir dès le 16 juin, en format papier et en ligne. 👉 Pour en savoir plus : https://lepoissonsansbicyclette.be/repenser-laccessibilite-des-espaces-mili Infos Pratiques : 📆 16 juin de 17h à 20h. Accès libre, vous pouvez venir et repartir quand vous voulez durant ce laps de temps. 📍 A l’Abeille Blanche - Quai de Mariemont 57, 1080 Bruxelles. Programme : 17h : ouverture des portes 17h30-17h45 : présentation du projet (interprété en LSFB) Chorale KaféOlé (heure à confirmer) 19h-19h15 : présentation du projet (interprété en LSFB) 20h : clôture ➡️ En continu : * stand brochures avec quizz/animation : venez découvrir nos brochures et en discuter avec nous ! * coin Ressources au calme : nous mettons à votre disposition des livres, fanzines et podcasts sur les thématiques de l’accessibilité, du handicap, de la grosseur, etc. * fresque créative et collaborative : Représentez votre utopie accessible… * buffet vegan offert, préparé avec amour par les membres du Poisson sans bicyclette ❤ * bar tenu par l’Abeille Blanche - premier verre offert (jus pétillant sans alcool) ! Accesibilité ♿️🎧🦻 Toutes les infos ici : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1SZbpIMyLGFsekdSO3uUSiVVjgFlSx-Txl3fPSGZRnTY/edit Photos des lieux : https://docs.google.com/document/d/1n5VMHEo_IfN06UtkAjPidMpGs9f8qbY1-_LhqxuqJb4/edit Comment accéder au lieu ? 🚍 Transports en commun : Métro lignes 2 et 6 - arrêt Delacroix (3’ de marche) Métro lignes 1 et 5 - arrêt Gare de l’Ouest (7’ de marche) Tram 82 - arrêts Duchesse de Brabant ou Quatre-Vents (7’ de marche) Bus 89 - arrêt Delacroix (5’ de marche) Bus 86 - arrêts Duchesse de Brabant ou Quatre-Vents (7-8’ de marche) 🚲 Vélo : arceaux disponibles au début de la rue de Bonne ♿️ Parking PMR : Au moins 5 places de parking PMR dans la rue de Birmingham (devant les numéros 74, 82-84, 91 et 109), à environ 200-300 mètres de l’Abeille Blanche.

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Racismes / Colonialismes

75 ANS DE NAKBA, 75 ANS DE RESISTANCES

L’année 2023 marque les 75 ans de la Nakba (la « catastrophe » en arabe), c’est-à-dire la période d’expulsions, de dépossessions, de destructions et de massacres ayant aboutit à l’exode de 750 000 Palestiniens de leurs terres lors de la création d’Israël en 1948. À cette occasion, nous organisons une journée dédiée à l’actualité de la lutte des Palestiniens, un peuple qui lutte pour sa liberté. Au programme : conférences - forum de débats - échanges avec de jeunes Palestiniens - concerts - expositions - animations - buffet palestinien - stands de solidarité avec la Palestine... Avec la participation exceptionnelle de : Ilan Pappé, historien israélien, auteur de Le nettoyage ethnique de la Palestine ; Sandrine Mansour, historienne palestinienne, autrice de L’histoire occultée des Palestiniens (1947-1953) ; Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, expulsé de Jérusalem-Est par Israël. Quand ? Le dimanche 21 mai de 10 à 18h Où ? LaVallée, rue A. Lavallée 39, 1080 Bruxelles Inscription à l’événement souhaitée (obligatoire pour le buffet du midi) à : info@abp-wb.be. Objet : inscription Nakba75 Une traduction simultanée sera disponible en français, en néerlandais et en anglais. LA NAKBA, QU’EST-CE QUE C’EST ? La Nakba désigne l’expulsion violente des Palestiniens et la destruction de leurs villages et de leurs communautés par les milices sionistes avant 1948, puis par les forces israéliennes après la création de l’État d’Israël en 1948. Au moins 80% des 1 200 000 Palestiniens qui vivaient dans ce qui est devenu Israël furent expulsés et interdits de retour dans leurs villages, en dépit d’une résolution de l’ONU qui le prévoit expressément. Ce sont 600 villes et villages palestiniens qui furent détruits ou renommés et repeuplés par des Juifs israéliens. LA NAKBA CONTINUE Aujourd’hui, le processus structurel et systémique de dépossession, d’aliénation, de négation de ses droits et de son identité se poursuit pour le peuple palestinien. Israël persiste à refuser le droit au retour aux réfugiés de 1948 et à leurs descendants, dont le nombre s’élève aujourd’hui à plus de 5,2 millions. Le nettoyage ethnique continue à travers les expulsions et les destructions, notamment dans Jérusalem-Est occupée. Les citoyens palestiniens d’Israël, qui représentent 20% de la population, subissent une politique d’apartheid et sont discriminés sur tous les plans (ainsi, ils occupent seulement 3% des terres). Une loi de 2009 leur interdit même de commémorer la Nakba. VERS UNE NOUVELLE NAKBA ? La dérive d’Israël vers un suprémacisme racial désormais décomplexé fait planer le risque d’une nouvelle Nakba pour les Palestiniens. Des membres de la coalition au pouvoir en Israël évoquent en effet ouvertement leur souhait d’une nouvelle expulsion de masse des Palestiniens qui résident entre la Méditerranée et le Jourdain. Le ministre israélien actuellement en charge de la Cisjordanie, Bezalel Smotrich, expliquait déjà en 2017 vouloir régler la question...

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Économie / Anticapitalisme

[Balade] Ce Plat Pays qui est le nôtre

Balade anti-spéculative le long du canal #3 Le canal entre ressources et spéculation Langue employée FR avec traduction en IT si nécessaire Le Casi-Uo propose une série de visites pour de (re)découvrir Bruxelles, son histoire, l’histoire de sa population, pour déconstruire certains clichés, pour que chacun(e) puisse s’approprier son espace de vie et aborder l’espace public de manière critique. En collaboration avec Inter-Environnement Bruxelles (IEB), le CASI-UO vous invite à continuer la balade anti-spéculative le long du canal en découvrant cette fois-ci le tronçon Porte de Ninove-Sainctelette. Le canal de Bruxelles est une terre d’accueil historique des activités économiques utilisant la voie d’eau et des migrants en quête de ressources. On assiste aujourd’hui à un mouvement de transformation des terrains qui le bordent pour accueillir des activités culturelles et des logements peu abordables. La balade partira de la Porte de Ninove jusqu’à Sainctelette pour mettre en avant le versant anti-spéculatif du canal, celui des habitants et des travailleurs, comme lieu de vie et de ressources. Ce versant se heurte aujourd’hui au canal vu d’en haut, celui des promoteurs et des convoitises qui en font de plus en plus un lieu de rente, de spéculation ou de consommation. INFORMATIONS/RÉSERVATION sur casiuo1970@gmail.com LIEU de DEPART : Porte de Ninove, à partir de la nouvelle guinguette qui est dans le parc LA BALADE EST GRATUITE

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Racismes / Colonialismes

Retour sur la manifestation pour l’amélioration des droits des étudiant.e.s étranger.e.s

✊ Ce jeudi 11 Mai, a été une journée historique et une première dans l’histoire, qui marque le début de nos actions. Notre détermination et notre engagement pour l’amélioration des droits des étudiant.e.s étranger.e.s ont véritablement été admirables. En nous rassemblant et en faisant entendre nos voix, nous avons démontré la force et l’importance de la solidarité étudiante. Restons mobilisés, maintenons la pression et persistons jusqu’à ce que les mesures concrètes que nous méritons soient mises en place : ➡️La fin des lenteurs et lourdeurs administratives. ➡️La diminution du montant minimal pour le garant. ➡️La grâce aux étudiants ayant eu des OQT sur le motif des prises en charge non-authentifiées. Nous ne lâcherons rien tant que des progrès concrets n’auront pas été réalisés par les décideurs. P.L.A.D.E( Plateforme de Lutte pour l’Amélioration des Droits des Étudiant.e.s étranger.e.s) https://linktr.ee/plade plade2022@gmail.com Cagnotte de soutien au mouvement Non à la précarisation des étudiant.e.s étrangers Paypal : https://www.paypal.com/donate?campaign_id=47LELL23NGKKE Bancontact : https://www.cotizup.com/plade Merci de soutenir financièrement les actions de la PLADE, la plateforme de lutte pour l’amélioration des droits des étudiants étrangers. La PLADE est une organisation à but non lucratif qui travaille pour faire avancer les droits et les intérêts des étudiants étrangers qui étudient en Belgique. Nous faisons face à une non -sérénité du parcours estudiantin des étudiant.e.s étranger.ère.s . Aujourd’hui, nous avons plusieurs étudiant.es en ordre de quitter le territoire, plusieurs étudiant.es sans papiers, plusieurs étudiant.es en situation de précarités ou en dépression continue ! Cette situation est totalement intolérable pour l’ensemble des étudiant.es de Belgique Cette situation est totalement intolérable pour les organisations et les associations ayant accepté d’accompagner les étudiants et étudiantes dans cette approche de sensibilisation et d’interpellations. Malheureusement, les étudiant.e.s étranger.e.s font souvent face à de nombreux défis et obstacles dans leur parcours universitaire, tels que des difficultés administratives, des renouvellements des titres de séjour, des prises en charge, ainsi que des discriminations. La PLADE travaille pour sensibiliser l’opinion publique, les institutions et les décideurs politiques à ces problèmes, afin de promouvoir des politiques publiques plus favorables aux étudiants étrangers. Cependant, la PLADE a besoin de votre soutien financier pour continuer à mener à bien ses actions et atteindre ses objectifs. Tout don, même le plus petit, peut contribuer à faire une différence significative dans la vie des étudiants étrangers en Belgique. Votre soutien financier aide la PLADE à organiser des événements, à fournir des conseils et une assistance juridique aux étudiants étrangers, à mener des campagnes de...

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Racismes / Colonialismes

Séance d´infos : Personnes sans-papiers & la police

Vous avez des questions sur les contrôles de police, sur le contrôle à domicile, sur les interpellations ou arrestations ; nous vous invitons à vous joindre à nous. En français, traduction prévue en anglais et en arabe Vous avez des questions sur les contrôles de police, sur le contrôle à domicile, sur les interpellations ou arrestations ; nous vous invitons à vous joindre à nous. LIEU : Dans le local de Globe Aroma - Rue de la Braie 26 à 1000 Bruxelles LANGUE : En français, traduction prévue en anglais et en arabe POINTS D´ATTENTION : Merci de venir à l’heure Cette séance est destinée aux personnes sans-papiers même ! INFOS : Ellen 0490/460.344 et ellen@pigmentvzw.be Les personnes en séjour irrégulier sont toujours les bienvenues pour poser des questions sur leurs droits et leur séjour à notre accueil ouvert les lundis de 9h30 à 16h30 (Rue de la Braie 26 à 1000 Bruxelles). [NL] Heb je vragen over politiecontroles, woonstcontroles, interpellaties of zelfs arrestaties ; kom dan zeker luisteren. Plaats : in het gebouw van Globe Aroma - Moutstraat 26 te 1000 Brussel TAAL : In het Frans, vertaling voorzien in het Engels en Arabisch. AANDACHTSPUNTEN : Gelieve op tijd te komen Deze infosessie is uitsluitend voor mensen zonder papieren zelf ! INFO : Ellen 0490/460.344 en ellen@pigmentvzw.be Mensen zonder wettig verblijf zijn altijd welkom met vragen over hun rechten en verblijf op ons open onthaal op maandag van 9u30 tot 16u30 (Moutstraat 26 te 1000 Brussel) [ENG] If you have questions about police checks, housing controls, interpellations or even arrests ; please join us. PLACE : In the building of Globe Aroma - Rue de la Braie 26 at 1000 Brussels. LANGUE : In French, translation provided in English and Arabic POINTS OF ATTENTION : Please arrive on time This info session is exclusively for undocumented migrants themselves ! INFO : Ellen 0490/460.344 and ellen@pigmentvzw.be Undocumented migrants are always welcome to ask questions about their rights and legal stay at our open reception on Mondays from 9.30 a.m. to 4.30 p.m. (Rue de la Braie 26 – 1000 Bruxelles).

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