Résistances et solidarités internationales

Racismes / Colonialismes

Samedi 29 octobre, toustes à la Marche pour le retour et la libération de la Palestine

Rejoignez la marche populaire internationale palestinienne au cœur de l’Europe. Ensemble sur la route du retour et de la libération, vers la victoire de la Palestine ! Le mouvement palestinien, arabe et international Masar Badil organise une Marche pour le retour et la libération de la Palestine le samedi 29 octobre à Bruxelles en Belgique. Cette manifestation défilera dans les rues de la capitale européenne afin de renforcer la solidarité avec le peuple palestinien et sa résistance, une cause anticolonialiste et antiraciste qui a plus que jamais besoin de la solidarité de tous. Le Mouvement Citoyen Palestine, Bruxelles Panthères et de nombreuses organisations de France, de Belgique et d’ailleurs soutiennent cette initiative et appellent à y participer en portant ses revendications : Pour une Palestine libre et démocratique de la mer au Jourdain ; Légitimité et soutien à la résistance palestinienne sous toutes ses formes ; Défense du droit au retour de tous les réfugiés palestiniens sur leur terre ; Liberté pour tous les prisonniers palestiniens, dont le communiste libanais Georges Abdallah emprisonné en France depuis 1984 ; Dénoncer la complicité des puissances occidentales, des régimes réactionnaires arabes et de l’Autorité palestinienne ; Boycott d’Israël et lutte pour son isolement au niveau international. Samedi 29 octobre, au départ de la Place Lumumba à 14h, cette marche se terminera devant le Parlement européen afin de dénoncer la complicité des pays de l’Union Européenne. Une large place sera faite à la dénonciation du blocus de Gaza grâce au cortège organisé par CAPJPO-Europalestine sur ce sujet. Le « Mouvement palestinien de la voie alternative révolutionnaire » appelle les masses de notre peuple palestinien à l’intérieur de la Palestine et partout en diaspora et en exil, les masses de notre nation arabe et toutes les forces progressistes et démocratiques dans le monde, en particulier nos communautés en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs, à se joindre à nous pour organiser la marche populaire palestinienne internationale à Bruxelles le samedi 29 octobre 2022. Cette marche descendra dans les rues de la capitale de l’Union européenne avec un rassemblement historique au Parlement européen pour souligner les points suivants : 1/ Nous affirmons l’insistance du peuple arabe palestinien à poursuivre sa lutte historique, son mouvement de libération nationale, et sa résistance vaillante et légitime par tous les moyens possibles, y compris son droit naturel à la résistance armée, afin de se défendre et de réaliser pleinement ses droits et aspirations nationaux. Tout d’abord, cela signifie le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs maisons, leurs terres et leurs propriétés d’où ils ont été déplacés, et le droit et le devoir de libérer la terre de Palestine de la mer au Jourdain, de récupérer nos terres volées, de restaurer notre capitale historique Jérusalem, Al-Quds Al-Sharif, et d’exercer notre droit à (...)

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Interview avec un camarade de l’UPC-Manidem/Cameroun

L’UPML a pu interviewer un camarade de l’UPC-Manidem concernant la situation de le jeunesse au Cameroun et leurs activités militants. Nous devons gagner la jeunesse ! L’UPML a pu interviewer un camarade de l’UPC-Manidem concernant la situation de le jeunesse au Cameroun et leurs activités militants. Les deux organisations sont membres et coopèrent dans la Coordination internationale des organisations révolutionnaires (ICOR). La conférence continentale de l’ICOR Afrique a décidé d’organiser une conférence de la jeunesse africaine en 2023 à Nairobi au Kenya. UPML : Quelle est la situation de la jeunesse au Cameroun ? Samuel : Le Cameroun a 25 millions d’habitants et les trois quarts de cette population sont jeunes cet à dire l’âge varie entre 15 et 40 ans. Comme dans beaucoup de pays, la jeunesse supporte des problèmes les plus dures de la société. Elle est au premier rang pour affronter les problèmes de précarité, de chômage, d’exploitation et surtout de chair à canon dans les différentes guerres que nous impose la dictature de Yaoundé (la capitale du Cameroun) car elle est en avant des belligérants. Comme beaucoup de pays, le Cameroun subi ce que l’on appelle la « mondialisation ». Notre pays doit faire face à deux adversaires : l’impérialisme Français, sa volonté de dominer les Africains d’une manière générale et les camerounais en particulier n’existe pas du fait d’une sorte de déséquilibre mental dont seraient frappés les représentants de l’État français et des élus français. La volonté de dominer naît du seul fait des intérêts français à préserver en Afrique et au Cameroun. Or ces intérêts sont AVANT TOUT ET EN GRANDE PARTIE ceux des grands groupes qui opèrent dans les secteurs miniers, financiers, industriels. Ces groupes exigent de l’État français, pourtant « garant des grands principes de la République » (Egalite, Liberté, Fraternité, Droits de l’Homme, etc.), qu’il veille à leur règne en Afrique, afin que leurs affaires prospèrent indéfiniment. Deuxièmement les serviteurs des néo-colons qui ont remplacé les anciens colonisateurs. Ce sont des individus qui ne sont venus à la politique que pour le pouvoir et la fortune – comme cela se trouve aussi ailleurs dans le monde –, et qui par leur faible implantation populaire font d’emblée le choix de se mettre sous la protection de certains États impérialistes plus précisément l’État français. En vertu de quoi de tels dirigeants africains s’engagent à servir les intérêts prétendument de ces États-là qui ne sont pourtant que ceux des groupes monopolistes ; même si ces intérêts sont contraires à ceux de leurs propres populations. Plusieurs puissances y sont impliquées, dont toujours la France avec ses partenaires. C’est le grand capital qui agit à travers les néo-colons et qui travaille pour pouvoir perpétuer sa domination. La jeunesse se bat et résiste. Une partie de la jeunesse malgré toutes les difficultés pense que les choses vont bouger un jour. Elle y travaille au...

Ailleurs Ailleurs |
Résistances et solidarités internationales

Ces tribunes qui n’ont pas oublié le Rojava

Au mois d’août, nous avions relayé un appel aux supporters en solidarité avec le Rojava, visant à ne pas oublier la résistance menée dans cette région kurde située à la frontière turque, côté syrien. Si l’appel, traduit en six langues, n’a pas encore eu le retentissement escompté, certaines tribunes ont répondu présent. Les menaces et agressions persistantes de la Turquie qui pèsent sur le Rojava ne laissent pas insensibles une partie des supporters. Depuis la fin de l’été, plusieurs tribunes ont en effet réitéré leur soutien au Rojava. Notamment en Allemagne où la diaspora kurde est en nombre, et où le solidarité avec le Rojava fait partie des combats de la gauche antifasciste et anti-impérialiste. A leur niveau, les supporters peuvent permettre d’alerter sur la situation dans cette région prise en tenaille entre la Syrie de Bachar el-Assad et la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan. Les tribunes allemandes lancent la campagne En Allemagne, les supporters n’ont pas attendu bien longtemps pour répondre à l’appel lancé. Dès le week-end du 20 août, plusieurs tribunes du pays, de diverses divisions, ont été à pied d’œuvre. “Rise Up for Rojava !” et “Bijî Rojava !”, en Bundesliga, des banderoles solidaires ont été sorties par la Schikeria du Bayern Munich et par les Ultras Mainz de Mayence. En déplacement à Dortmund, les ultras du Werder Brême (Caillera et Infamous Youth) ont eux affiché un simple et efficace “Ultras support Rojava !”. En 3.Liga, les ultras du FC Sarrebruck et ceux du SV Wehen Wiesbaden ont également affiché leur soutien. En Regionalliga (4e échelon), on dénombre également plusieurs manifestations de soutien. De la Nordkurve du SV Babelsberg 03, club de Potsdam, au Block 385 du FSV Frankfurt, en passant par la Sudkurve du FC C Carl Zeiss Jena et les antifascistes du Viola 161 du TB Berlin avec leur banderole “Stop à l’agression militaire turque, Défendons la liberté du Rojava !” [Suite du texte...]

Ailleurs Ailleurs | Partout Partout |
Médias

[Video] QATAR 2022 : TOUTE LA VERITÉ

Du 20 Novembre au 18 Décembre aura lieu la Coupe du Monde 2022. Et vous n’imaginez pas combien j’adore le foot mais il y a des moments où les choses vont trop loin... Alors préparez votre cerveau car il pourrait bien se barrer avant la fin de cette vidéo. Corruption + Esclavagisme Moderne + Décès + Greenwashing + absurdité = Boycott ? QATAR 2022 : TOUTE LA VERITÉ | LIMIT Lecture CHAPITRES : 0:00 - Prélude ! 0:20 - L’attribution et la corruption 1:01 - Esclavagisme moderne 2:21 - Les 6500 morts 4:36 - Greenwashiiiiiiiiiiiiiing ! 7:24 - Pas de Boycott ? 8:14 - La Puissance du Qatar. 8:38 - Oui il y a boycott ! 9:53 - La lutte continue !!!! Si tu veux en savoir plus, c’est une bonne chose et tout est ici : LE DOSSIER AMNESTY INTERNATIONAL L’ARTICLE QUI A RÉVÉLÉ LES 6500 MORTS AU QATAR PAS DE GREVE AU QATAR ESCLAVAGISME MODERNE L’attribution de la coupe du monde, la corruption etc Pourquoi être aussi corrompu ????? (Voix de Moundir Koh-Lanta) FIFA : « Préserver nos valeurs » LES JUSTIFICATIONS DU QATAAAAAAR GREENWASHIIIIIIING ENVIRONNEMENT : https://www.businessfrance.fr/l-envir... https://www.tresor.economie.gouv.fr/P... L’ENERGIE (Leur centrale solaire c’est de la poussière !) : https://ourworldindata.org/grapher/en... https://ourworldindata.org/grapher/sh... 0,02 % ça varie jusqu’à 0,08% en énergie solaire. https://ourworldindata.org/energy/cou...- TRAITEMENT DES DÉCHETS : https://oec.world/en/profile/bilatera... https://www.trademap.org/Product_SelC... AGNES RUNACHER, MINISTRE DE LA TRANSITION ENERGETIQUE : https://twitter.com/LeGrandJury/statu... IINVESTISSEMENT DU QATAR EN EUROPE : https://www.sudouest.fr/france/la-fra... https://www.boursier.com/actualites/e... https://www.economieetsociete.com/Pou... LA BELGIQUE PREPARE UN COUP MARKETING ? https://bx1.be/categories/news/faut-i... UNE PETITION ? https://www.change.org/p/m-le-pr%C3%A...

Partout Partout |
Racismes / Colonialismes

[Conférence-Débat] Palestine, internationalisme et anti-impéralisme

Une conférence-débat organisée par le Secours Rouge International dans le cadre de la Semaine pour la libération de la Palestine, et la veille de la grande "Marche pour le Retour et la Libération" Au début des années ‘70 et pendant quelques années, la lutte pour la libération de la Palestine va devenir une point d’intérêt particulier pour les révolutionnaires du monde entier. Prenant le relais de la résistance vietnamienne comme point focal de l’internationalisme, la révolution palestinienne va jouer un rôle crucial dans la détermination de la lutte révolutionnaire internationale. Des révolutionnaires viendront du monde entier, du Maroc, du Japon, d’Iran, de Suisse, de dizaines et de dizaines de pays, pour lutter aux côtés des Palestiniens. Les organisations palestiniennes, à commencer par le FPLP, serviront de modèle à de nombreuses autres forces, et des révolutionnaires de tout le Moyen-Orient viendront se mettre à cette école. Le premier sujet de cette soirée sera d’exposer la richesse et l’intensité de cette expérience. Mais au-delà, il s’agit aussi de la comprendre. Quels sont les caractères de la lutte des Palestiniens qui ont produit une telle focalisation ? Le rapport des organisations palestiniennes à l’anti-impérialisme et à l’internationalisme a été novateur. Ce n’est qu’en analysant ce rapport que l’on peut comprendre cette focalisation sur la Palestine, à une époque ; traversée de nombreuses luttes importantes : contre l’Apartheid, contre les derniers vestiges (mais combien criminels) du colonialisme en Afrique, contre le fascisme de Franco et de Pinochet. Car comprendre ce moment exceptionnel de l’internationalisme anti-impérialiste, mais aussi les raisons de son déclin, c’est aussi se donner les moyens de penser notre engagement aujourd’hui. Avec Ron Augustin, ancien membres de la Fraction Armée Rouge et le “camarade Ahmad”, ancien membre des moudjahidine du peuple (ML) d’Iran et d’autres intervenants à confirmer en présentiel et par témoignages vidéos. Au DK, 70b rue de Danemark, 1060 Bruxelles, Le vendredi 28 octobre à 19H. Possibilité de se restaurer à un prix démocratique après l’activité.

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Une autre réponse “La joie armée noire”

Dans la continuité d’Une réponse enthousiaste à “La Joie Armée Noire”, Une autre réponse à “La joie armée noire” réagit à la publication de La Joie Armée Noire, un texte d’anarchistes insurrectionnel.le.s noir.e.s qui réfléchissent à la situation et aux potentialités insurrectionnelles noires après les manifestations et émeutes liées à la mort de George Floyd à partir de 2020 aux États-Unis. Ce texte a aussi été publié par Haters Cafe. Merci à toutes celleux qui ont participé à cette traduction.Introduction de Haters Cafe : Voici une autre réponse à La joie armée noire qui nous a été envoyée par mail. Nous espérons qu’elle permettra de poursuivre les conversations suscitées par l’article original. Une fois encore, nous tenons à souligner que cette réponse ne correspond pas nécessairement aux vues du “Haters Cafe”, que nous ne sommes pas les auteur.rice.s et que nous n’avons pas l’intention de parler au nom de l’auteur.rice. J’ai été très excité.e lorsque je suis tombé.e sur La joie armée noire ! J’ai envie de textes et d’actions anarchistes noires, et j’étais particulièrement heureux.se de voir quelque chose de nouveau qui venait d’une perspective insurrectionnelle au lieu du même vieux socialisme déguisé en anarchie. Personnellement, je suis un.e anarchiste insurrectionnel.le, même si je pense que mes idées sur l’insurrection sont plus antisociales que celles des auteur.rice.s. Pour moi, l’insurrection commence au niveau individuel avec la décision de ne pas se laisser gérer. Il ne s’agit pas nécessairement de révolution pour moi, je suis assez pessimiste quant à cette possibilité, mais si une révolution se produit et qu’elle est anarchiste, cela pourrait être intéressant. J’ai inclus mon opinion politique pour donner un peu contexte sur l’origine de mes idées. Je pense que mes opinions sont assez différentes de celles des auteur.rice.s de La joie armée noire, alors prenez ma critique avec un grain de sel. Les auteur.rice.s mentionnent les masses, et spécifiquement les masses noires, ainsi que le peuple, et même l’humanité toute entière. Pour moi, ces groupes sont trop grands pour être considérés comme uniformes. Je ne pense pas que cela ait un sens de dire que “les masses noires ont prouvé qu’elles n’étaient pas intéressées par le “définancement” [Defund] ou le “contrôle communautaire” [Community Control] de la police ou de parler de “l’ensemble de l’humanité dans une conflictualité constante avec des forces d’oppression”. Ces discours aplatissent de grands groupes de personnes, et c’est une préparation à la déception quand ces groupes sont plus mélangés et compliqués que cela. Certain.e.s Noir.e.s sont flics, ou libéraux.les, ou possèdent des entreprises, ou s’en moquent. L’humanité entière ne va pas se soulever, tous ensemble, si c’était le cas, il n’y aurait même pas besoin d’une insurrection ou d’une révolution puisque tout le monde serait déjà sur la même longueur d’onde dans ce scénario. Certaines personnes se soulèveront (...)

Ailleurs Ailleurs |
Écologie

TotalEnergies devant le tribunal pour son mégraprojet en Ouganda et Tanzanie

Accusé de mener un mégaprojet pétrolier en Ouganda et en Tanzanie au mépris des droits humains et de l’environnement, TotalEnergies a rendez-vous mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris. Le géant pétrolier et gazier est sommé par six ONG de respecter la loi qui lui impose un « devoir de vigilance » sur ses activités dans le monde entier. L’audience sur le fond de cette affaire, la première portée devant la justice depuis une loi pionnière de 2017, se tient avec trois ans de retard. Et ce en raison d’une bataille procédurale finalement perdue par TotalEnergies. Le groupe a été assigné en octobre 2019 par les Amis de la Terre, Survie et quatre associations ougandaises. Elles l’accusent de ne pas respecter la loi française dite du « Rana Plaza », du nom de l’immeuble qui s’est effondré en 2013 au Bangladesh [1]. Cette loi oblige les multinationales à « prévenir les atteintes graves envers les droits humains, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement » chez leurs sous-traitants et fournisseurs étrangers, par l’intermédiaire d’un « plan de vigilance ». Ce plan doit cartographier des risques et établir les mesures pour les prévenir. Mais son contenu est souvent jugé insuffisant par le monde associatif, qui fustige une application déficiente de la loi, faute de sanctions. Saisi par les ONG, le juge civil peut condamner l’entreprise fautive à une astreinte financière jusqu’au respect de ses obligations. « Vive résistance » locale Dans le cas de TotalEnergies, les six ONG ont dans leur viseur deux chantiers colossaux intrinsèquement liés : le projet « Tilenga », un forage de 419 puits en Ouganda, dont un tiers dans le parc naturel des Murchison Falls. Le second concerne le projet EACOP (East African Crude Oil Pipeline), le plus long oléoduc chauffé au monde, destiné à transporter les hydrocarbures de Tilenga jusqu’à l’Océan indien en traversant la Tanzanie sur 1.445 km. Ces projets sont entrés en pleine phase de construction en février. TotalEnergies avait alors annoncé un accord d’investissement de 10 milliards de dollars avec l’Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC, pour produire dès 2025. Découvertes en 2006, les réserves de l’Ouganda ont suscité l’espoir de transformer la région en Eldorado pétrolier. Elles peuvent durer entre 25 et 30 ans avec un pic de production estimé à 230.000 barils par jour. Mais ces programmes, condamnés par le Parlement européen, le Vatican et quatre rapporteurs spéciaux de l’ONU, « font l’objet d’une vive résistance de la part des populations locales ». C’est du moins ce qu’affirment les ONG, à l’origine d’un nouveau rapport d’enquête dévoilé début octobre. « Le plan de vigilance de Total est totalement défaillant. Et même quand des mesures existent, les engagements sont beaux sur le papier mais nous constatons un écart complet sur le terrain », dénonce Juliette Renaud, des Amis de la Terre. Opposants arrêtés « Les personnes expropriées...

Ailleurs Ailleurs |
Racismes / Colonialismes

Vous voulez passer une ou deux nuits dans une colonie israélienne ?

Rien de plus simple. Rendez-vous sur le site de réservation Booking.com, sélectionnez la colonie de votre choix et les dates qui vous conviennent. Scandaleux ? Depuis le 30 septembre dernier, suite à des interpellations sur sa participation à l’entreprise israélienne de colonisation, Booking.com a décidé d’adopter une politique particulière pour ses offres de logements dans les colonies israéliennes. L’entreprise avait annoncé vouloir avertir de « un risque accru pour la sécurité et les droits humains ». Mais suite à des pressions israéliennes, elle s’est contentée d’indiquer pour tous les logements dans les territoires occupés, qu’ils s’agissent de colonies israéliennes ou d’habitations palestiniennes, « Veuillez consulter toutes les recommandations fournies aux voyageurs par votre gouvernement pour prendre une décision en connaissance de cause sur votre séjour dans cette région, qui peut être considérée comme touchée par un conflit ». Pour plus d’infos 👉 https://bit.ly/3fWzYyr 🤔 Vous trouvez cela suffisant ? Selon vous, cette offre de logements ne devrait-elle pas être simplement exclue ? ❌ Pour interdire la commercialisation en Europe et en Belgique de services liés à des terres illégalement accaparées dans des territoires occupés, signez maintenant la pétition européenne 👉 https://bit.ly/3fTmgfC

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

Révolte en Iran : la résurrection féministe et le début de la fin du Régime

Le 16 septembre 2022, la police des mœurs de Téhéran a assassiné une femme de 22 ans ; soi-disant car elle ne portait pas le hijab comme l’exige la politique de l’État iranien. En réponse, des iranien.ne.s descendent dans la rue depuis près de deux semaines, affrontant la police et ouvrant des espaces ingouvernables de liberté. Pour beaucoup en Iran, il semble qu’un processus révolutionnaire soit en cours. [Article initialement publié en anglais le 28/09/22 sur le site de CrimethInc.] En collaboration avec le Collectif 98, un groupe anticapitaliste et antiautoritaire couvrant les luttes en Iran, nous avons pu interviewer des féministes iraniennes et kurdes sur la situation. Le collectif 98 tire son nom de « Aban » 98, le soulèvement qui s’est propagé à travers l’Iran en novembre 2019, l’année 1398 selon le calendrier iranien. Dans le texte qui suit, ils explorent la signification historique de cette vague de révolte et les forces qui l’ont déclenchée. La femme dont la mort a déclenché ce mouvement est plus connue sous le nom de Mahsa Amini, grâce aux reportages et aux hashtags des réseaux sociaux. Pourtant, son nom kurde est Jina ; c’est le nom sous lequel elle est connue de sa famille, de ses amis et de tout le Kurdistan d’Iran. Les Kurdes d’Iran, étant une minorité ethnique, choisissent souvent un « deuxième nom » persan pour dissimuler leur identité kurde. En kurde, Jina signifie la vie, une conception politique apparue dans ce slogan que les femmes kurdes ont popularisé au sein des régions kurdes de Turquie et du Rojava depuis 2013 et devenu le refrain central de ce cycle de luttes : Jin, Jian, Azadî [“ les femmes, la vie, la liberté »]. De la révolte en Iran aux manifestations anti-guerre en Russie, de la défense d’Exarchia aux débrayages étudiants pour protester contre les politiques anti-trans aux États-Unis, résister au patriarcat est fondamental pour affronter le capitalisme et l’État. Une victoire en Iran galvaniserait une foule de luttes similaires ailleurs dans le monde. Pour suivre les développements en Iran, nous recommandons SarKhatism et Blackfishvoice sur Telegram (tous deux en farsi) et les sites Web du Slingers Collective et du Kurdistan Human Rights Network (tous deux en anglais). Jina signifie la vie : Jina Mahsa Amini. « Le début de la fin » est l’expression utilisée dans un communiqué publié le 25 septembre 2022 par « The Teachers Who Seek Justice » [Les professeurs en quête de justice] sur le cycle actuel de luttes en Iran, une semaine après l’assassinat de Mahsa/Jina Amini. Cette phrase saisit les enjeux de ce moment historique. Cela implique que les prolétaires de la rue, en particulier les femmes et les minorités ethniques, voient la fin des 44 ans de dictature islamique comme très proche. Ils.elles sont entré.e.s dans une phase explicitement révolutionnaire où il n’y a d’autre solution que la révolution. Le soulèvement de décembre 2017-janvier 2018 a représenté un moment décisif dans...

Ailleurs Ailleurs |
Résistances et solidarités internationales

L’Actu des Oublié.e.s • Saison III • Episode 2 - Royaume-Uni : Mouvement syndical, limites et perspectives

Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.e.s évoque les luttes dans le monde. Cette semaine, nous partons au Royaume-uni. Cette semaine, nous partons au Royaume-uni où des grèves d’une ampleur inédite parcourent le pays depuis la mi-juin. Malgré des victoires significatives dans certains secteurs, une puissance et une longévité inégalées depuis cinquante ans, le mouvement syndical touche ses limites quant à transporter la contestation à l’ensemble de la société britannique. Au sein des syndicats comme en dehors, on cherche alors à former d’autres organes à même de combattre efficacement les politiques outrageusement néo-libérales des gouvernements conservateurs qui s’enchainent depuis douze ans. Si le player ne marche pas, écoutez ici AVEC : Sarah Pickard – Maître de conférences en civilisation britannique à la Sorbonne nouvelle Et Marc Lenormand – Spécialiste du syndicalisme et des mouvements sociaux au Royaume-Uni et maître de conférences à l’Université Paul Valéry de Montpellier. MEDIAS : Révolution Permanente, The World Socialist Web Site, The Guardian Sur la lutte contre la Poll Tax : Dossier « La taxe qui a fait tomber Thatcher » sur solidaire.org wesayenough.co.uk dontpay.uk MUSIQUE : Sun Rise above – Every day I wake up on the wrong side of capitalism, Icykal – It’s that time Laayie et Icykal - Fake Dictators Flohio – 10 More Rounds VISUEL : Affiche de Don’t Pay UK, Juin 2022. Manifestation contre la vie chère, Londres, Avril 2022. Autrice : Alisdare Hickson

Ailleurs Ailleurs |
Résistances et solidarités internationales

Iran : 18e jour de soulèvement

Dans le prolongement des manifestations des universités durant toute la journée du lundi 3 octobre, pour la 18e nuit du soulèvement, des affrontements et des manifestations nocturnes ont eu lieu dans de nombreux quartiers de Téhéran, notamment à Pounak, Amirabad Chomali, Ashrafi Isfahani, Tajrish, Shahrara et Shahryar. Des accrochages ont éclaté entre les forces répressives et la jeunesse insurgée qui manifestait de nuit en scandant « à bas Khamenei » et « à bas le dictateur ». À Tajrish, les gens ont répondu aux menaces et aux propos de Khamenei sur le soulèvement le jour-même avec le slogan « ce dingue de guide est une honte ». À Sanandaj, des manifestants ont mis le feu aux banderoles du régime au carrefour Sharif Abad et du 6-Bahman. Des manifestants et des jeunes rebelles ont manifesté dans le quartier de Nayssar où ils ont affronté des agents à moto. A Chiraz, rue Chamran, les gens ont manifesté de nuit soutenus par un concert de klaxons contre le déploiement massif des forces répressives. Hier, en plus des manifestations de grande ampleur dans des dizaines d’universités, des étudiants ont brûlé l’exposition des miliciens du Bassidj à l’entrée de l’Université d’Ispahan. La cérémonie funéraire d’une jeune insurgée nommée Nika Shakarami, dans la ville de Khorramabad, a tourné à la manifestation. Les forces répressives ont tenté d’y mettre fin en tirant sur les gens et en lançant des gaz lacrymogènes.

Ailleurs Ailleurs |
Féminismes / Antipatriarcat

« Femme, vie, liberté », l’ambassade iranienne attaquée à Bruxelles en solidarité avec la révolte en Iran

Le 13 septembre 2022, Mahsa Amini, une jeune femme kurde de 22 ans était arrêtée par la police des mœurs à Téhéran en Iran, car son hijab "couvrait mal ses cheveux". Trois jours plus tard, elle décèdera à l’hôpital à cause des coups de la police. Depuis cet assassinat, une révolte populaire et féministe embrase la République Islamiste d’Iran : des manifestations dans plusieurs dizaines de villes différentes, des émeutes ainsi qu’une série d’action symboliques et directes contre l’état dictatoriale et sa police des mœurs ont eu lieu. La répression de l’État iranien face à la révolte qui embrase le pays est terrible : elle aurait déjà fait au moins 100 mort.es (selon l’ONG Iran Human Rights). La connexion internet et certains réseaux sociaux ont été coupés le 23 septembre par l’État iranien afin d’empêcher les flux d’informations de la révolte de circuler et se propager au sein du pays ainsi que d’en sortir, à l’heure où la répression semblait s’intensifier. La révolte populaire iranienne s’est fédérée sur un mot d’ordre "A bas la dictature" (théocratique iranienne) et sur l’offensive féministe. La mobilisation a également gagné certaines villes du Kurdistan irakien, qui accueille des groupes kurdes persécutés par le régime iranien et soutient la révolte populaire en Iran. L’armée iranienne a attaqué avec des drones et des frappes de missile le Kurdistan irakien, notamment sa capitale Erbil. En soutien, de nombreuses manifestations ont été organisées partout dans le monde, notamment une première à Bruxelles qui a rassemblé plus de 300 personnes le 23 septembre. Un manifestant aurait été interpellé par la police. Une seconde manifestation organisée le samedi 1er octobre à Bruxelles a réuni cette fois plus de 2000 personnes. Une action a également eu lieu contre l’ambassade d’Iran à Bruxelles : plusieurs personnes ont attaqué au cocktail Molotov dans la nuit de jeudi à vendredi 23 septembre. On peut lire dans la vidéo de l’action « Les Femmes, la Vie, la Liberté ». Lien vers la vidéo de l’attaque au cocktail molotv : https://twitter.com/doyourweb/status/1573603846651346946?t=017boLJhwUhGTuumuLvB0g&s=09 Sources : https://www.rtbf.be/article/iran-au-moins-76-morts-depuis-le-debut-des-manifestations-selon-une-ong-en-exil-11074373 https://www.lalibre.be/international/moyen-orient/2022/10/02/manifestations-en-iran-au-moins-92-personnes-tuees-au-total-dans-les-manifestations-KOUPRW3HVNCGFL2DUISRQTMAXI/ https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/2022/10/01/manifestations-en-iran-deux-mille-personnes-manifestent-a-bruxelles-contre-le-regime-iranien-GLLDTIWKDNA63OBN7CYV6EJUN4/ Iran : géographie d’une révolte ? - Le Dessous des cartes - L’Essentiel | ARTE Lecture

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

Coalition Code Rouge-Rood

Code Rouge est une coalition de citoyen·ne·s, d’organisations et de groupes d’action qui lance un appel à la désobéissance civile et a besoin de vous. Catastrophes climatiques, factures d’énergies qui explosent, violations des droits humains et néocolonialisme, guerres et conflits … Le moins que l’on puisse dire c’est que notre dépendance aux énergies fossiles se paye au prix fort. Malgré cela, les grands pollueurs de cette industrie font toujours ce qu’ils veulent. Et des politiques climatiques et sociales équitables se font encore et encore attendre pour les citoyen·ne·s et les travailleur·ses. Ces dernières années, nous avons été des millions à nous mobiliser pour demander un changement systémique et profond. Mais rien ne bouge vraiment. Soyons nombreux·ses à faire ensemble le prochain pas, car il est urgent d’agir ! La première grande action de Code Rouge vise le géant pétrolier et gazier TotalEnergies. Pourquoi ? Avec la troisième plus grande raffinerie d’Europe et le plus grand réseau de stations-service de Belgique, ce géant fossile continue de faire des milliards de bénéfice sur fond de crise climatique et sociale dont les ménages subissent les violentes conséquences. Ignorant sciemment la réalité et le consensus scientifique, TotalEnergies continue d’investir aveuglément dans l’extraction et la commercialisation des énergies fossiles. Pourtant, depuis plus de 50 ans, l’entreprise sait pertinemment que ses activités préparent un monde invivable. TotalEnergies est bien plus qu’un symbole. C’est une entreprise dont l’histoire est directement liée à celle du (néo)colonialisme, à l’accaparement des richesses, à la désinformation et au greenwashing, aux projets dévastateurs pour l’environnement et le climat… Une histoire loin d’être finie, qui montre l’emprise des grands pollueurs fossiles sur notre avenir. Un avenir que nous pouvons reprendre en main. Ensemble ! Qui sommes-nous ? Code Rouge est une nouvelle plateforme d’action initiée par des citoyen·ne·s, des étudiant·e·s, des élèves, des grands-parents. Cette coalition est soutenue par :

Extrême-droite / Antifascisme

[Manifestation] Stop Italie-Libye Mémorandum !

Stop à l’accord Italie-Libye, une honte pour toute l’UE Rond-Point Robert Schuman, 1040 Bruxelles, Belgique 🔸 FRANÇAIS 🔸 15/10 Stop à l’accord Italie-Libye, une honte pour toute l’UE Rejoignez-nous pour une action contre le renouvellement de l’accord qui, depuis 2017, permet à l’Union européenne de déléguer au gouvernement de Libye la « protection des frontières européennes », en alimentant le chaos dans un pays où les autorités, les milices et les trafiquants emprisonnent, torturent, violent, expulsent et tuent des milliers de personnes chaque année. Signé par le gouvernement italien, cet accord reflète les priorités de l’UE tout entière, qui finance et forme les garde-côtes et les milices en Libye afin qu’ils deviennent ses gendarmes, avec le soutien de l’agence européenne Frontex et l’aval humanitaire de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis octobre 2021, les réfugié.e.s bloqué.e.s en Libye protestent quotidiennement contre cette coopération et l’enfer auquel elle les condamne. Si rien ne change avant le 2 novembre 2022, le Mémorandum Italie-Libye sera automatiquement renouvelé jusqu’en 2025. En solidarité avec ces femmes et ces hommes, le 15 octobre manifestons nous aussi contre tous les responsables et les acteurs de cette coopération. 📍Programme : 15h00 : rendez-vous au rond-point Schuman pour dénoncer l’implication de l’UE, de Frontex, du HCR et de l’OIM dans cet accord honteux 15h30 : marche 16h00 : rassemblement devant l’ambassade d’Italie (rue Joseph II 22-24), prises de parole, témoignages 📢 L’appel complet sur Abolishfrontex.org Le site du mouvement Refugees in Libya Pour lire le mémorandum (en anglais) Contact : AbolishFrontexBelgium@riseup.net Pour signer l’appel de l’assemblée permanente italienne Diritto di migrare : https://tinyurl.com/sign-up-righttomigrate #EvacuatesRefugeesFromLibya MIGRER N’EST PAS UN CRIME. CETTE COOPÉRATION EST CRIMINELLE. STOP ACCORD ITALIE-LIBYE Lien IT https://www.dirittodimigrare.it/ Info : AbolishFrontexBelgium@riseup.net 🔸ENGLISH 🔸 15/10 Stop the Italy-Libya agreement, it’s a shame for the whole European Union Join us for an action against the renewal of the agreement that, since 2017, allows the European Union to delegate to the government of Libya the « protection of European borders », fueling chaos in a country where the authorities, militias and traffickers imprison, torture, rape, deport and kill thousands of people every year. Signed by the Italian government, the agreement reflects the priorities of the entire EU, which is funding and training coast guards and militias in Libya to become its police, with the support of the European agency Frontex and the humanitarian endorsement of the United Nations Refugee Agency (UNHCR) and the International Organization for Migration (IOM). Since October 2021, refugees stranded in Libya have been protesting daily against this cooperation...

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

UE & Israël : reprise du Conseil d’Association

L’hypocrisie démocratique se poursuit... Ce lundi 03/10/2022 a eu lieu une réunion du conseil d’association entre l’Union Européenne et Israël. Ce rendez-vous entre technocrates n’avait pas eu lieu depuis une décennie, suite à la pression de certains États membres, faute d’avancée dans toute forme de "processus de paix". Cette rencontre marque et souligne la continuité des échanges entre ces deux puissances. Ce Conseil d’Association s’était arrêté faute de respect des droits humains, et le voilà qui reprend de plus belle tandis qu’Israël frappe toujours plus fort. En effet, la situation sur place n’a pas changé mais a bel et bien empiré : des associations de la société civile palestinienne, désignées de façon mensongère par Israël comme « terroristes », sont soumises à une violence institutionnelle aggravée (raids, arrestations arbitraires, détentions administratives,…), les colonies ne cessent de pulluler sur le territoire palestinien, le nombre de victimes ne cesse de croître, tant en Cisjordanie, qu’à Jérusalem-Est et à Gaza où la situation est proprement inhumaine… Début mai, la Cour suprême d’Israël a autorisé l’expulsion de 1300 palestinien.ne.s à Masafer Yatta. C’est le plus grand déplacement de population depuis le début de l’occupation israélienne en Palestine. Voilà dans quel contexte l’Union Européenne décide de réintégrer Israël au sein de son plus haut corps diplomatique. Malgré les nombreuses et constantes violations aux droits humains commises par Israël, l’Union Européenne, à l’inverse de ce qui a été fait pour certains autres États criminels, continue d’entretenir des relations privilégiées avec l’État d’Israël. Ce, dans un mépris total du régime d’apartheid qu’Israël met en place depuis des décennies et des nombreuses et constantes violations aux droits humains qu’il commet. Le fait d’accueillir et de continuer d’entretenir des relations diplomatiques et économiques avec cet État démontre le soutien inconditionnel de l’Union à son égard et révèle un double standard parfaitement honteux en matière de sanctions contre les crimes. Quand la Russie viole la souveraineté d’un autre pays, l’Union Européenne décide de ne plus lui acheter son gaz et se tourne vers... Israël. Un accord sur le gaz a été signé en juin, notamment dans un mouvement de boycott contre la Russie. Taxer l’Union Européenne de nous plonger dans l’hypocrisie démocratique est ici un euphémisme. Afin de marquer son désaccord avec cette venue et cette reprise des échanges, comme si de rien n’était, des militants en soutien à la cause palestinienne ont décidé d’aller embellir les murs des institutions européennes en inscrivant "UE backs israeli apartheid" suivi d’un BDS, ce qui signifie en français : l’union européenne soutient l’apartheid israélien. Hadja Lahbib a twitté au sortir de la réunion ce lundi : [...] Occupation et violation du droit international doivent cesser. Nous sommes d’accord, maintenant stop les paroles, place aux actes. L’UE...

Bruxelles Bruxelles |
Résistances et solidarités internationales

[Rassemblement] Contre le sommet UE-Israël. Pas d’association avec l’occupation !

Rassemblement en opposition à la rencontre au sommet entre Israël et l’UE prévue ce lundi 3 octobre. Rassemblement en opposition à la rencontre au sommet entre Israël et l’UE prévue ce lundi 3 octobre. Où ? Rond-point Schumann Quand ? Lundi 3/10 de 16h à 17h Ce lundi 3 octobre se tiendra pour la première fois depuis une décennie une réunion du conseil d’association UE- Israël. La reprise de cet important forum de discussion avait jusqu’alors été écartée à la demande de plusieurs États membres faute de progrès dans le processus de paix israélo- palestinien. Cette reprise intervient alors même que la situation des Palestiniens ne s’est pas amélioré sous le prétendu « gouvernement du changement » israélien censé tourner la page des années Netanyahou, au contraire ! Une guerre sans précédent a été déclenchée contre leurs organisations de défense des droits humains. Sept d’entre elles ont été qualifiées de terroristes, interdites et ont vu leurs locaux perquisitionnés, vandalisés et fermés. Principal obstacle à la paix, les constructions dans les colonies se poursuivent à un rythme effréné, de même que les expulsions à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, notamment à Masafer Yatta. Gaza reste, quant à elle, soumise à un blocus inhumain, et a été victime d’une nouvelle attaque israélienne meurtrière début août. Dans tout le territoire occupé, les civils payent le prix fort de la violence de l’armée. Ré-hausser les relations avec Israël dans ce contexte revient à le récompenser pour ses crimes. PAS D’ASSOCIATION AVEC L’OCCUPATION !

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

Boycott Axa : solidarité avec le Kurdistan et la Palestine

A travers la Belgique, des collectif de solidarité internationaliste se sont emparés des surfaces de publicité pour dénoncer la guerre au Kurdistan. A Bruxelles, Louvain-la-Neuve, Liège et Namur, différents groupes ont répondu à l’appel de la campagne « Rise Up For Rojava » par une campagne d’affichage pour mettre en lumière la complicité d’Axa avec le militaire turc. Pendant une semaine d’action – commençant le 21 septembre, journée internationale de la paix – « Rise up For Rojava » appelait à cibler Axa pour son partenariat de longue date avec Oyak, le fond de pension du militaire turc, acteur économique majeur en Turquie. Surnommé le « holding du militaire turc », Oyak a été créé en 1961 par la junte militaire suite au coup d’état en Turquie. C’est grâce à une joint-venture avec ce fond de pension (« Axa Oyak », 1994-2008) que Axa a pu s’établir sur le marché turc, et maintient, en tant qu’ « Axa Sigorta », un partenariat avec Oyak, notamment en assurant les militaires. Axa est également connue pour ses investissements de longue date dans des entreprises de l’armement turques, comme Aselsa, et sponsorise des projets de développement de technologies militaires. Cette semaine d’action internationale dépasse la seule solidarité avec le Kurdistan. Elle fait aussi écho à la campagne de boycott ciblant Axa pour ses investissements dans des entreprises israéliennes activement impliquées dans la colonisation de terres palestiniennes.

Bruxelles Bruxelles |
Féminismes / Antipatriarcat

Arpentage · Révolutionnaires : récits pour une approche féministe de l’engagement

« Comment vos convictions, vos engagements révolutionnaires ont-ils modelé votre vie ? » Pour cette nouvelle saison de « À l’Arrache », Quinoa te propose une lecture collective de « Révolutionnaires · récits pour une approche féministe de l’engagement » de l’Atelier des passages (2022- éditions du commun). Cet ouvrage réunit six témoignages de femmes qui se sont engagées pleinement dans des luttes dans la seconde moitié du vingtième siècle. Elles se disent révolutionnaires ou ont participé à des mouvement qui s’y apparentent. Elles viennent d’Allemagne, d’Uruguay, de Suisse, d’Italie ou de France, ce sont des anonymes qui ont pourtant participé à l’histoire des mouvements sociaux et des luttes. Elles sont autant de figures inspirantes qui soutiennent nos propres engagements. Elles nous aident à reconstituer la généalogie de nos convictions féministes et révolutionnaires en fouillant dans un passé très récent, encore vivant. À travers leurs récits c’est une histoire intime et féministe de l’engagement qui se raconte. PROGRAMME : 18h00 : intro thématique et pratique, présentation des participant·e·s 18h30 -19h30 : lecture 19h30-21h : restitution MODALITÉS : jeudi 6 octobre au DK (70b rue de Danemark 1060 Saint-Gilles) évènement gratuit, inscription obligatoire via https://quinoa.be/evenement/a-larrache-revolutionnaires/

Racismes / Colonialismes

[Communiqué] Juifs et en colère

Juifs et en colère. Een Andere Joodse Stem - Another Jewish Voice et Union des Progressistes Juifs de Belgique - UPJB répondent aux attaques contre le collectif palestinien basé à Bruxelles Subversive Film. Nous sommes Juifs et Juives, Nous sommes en colère, Nous sommes solidaires de Subversive Film EAJS – Een Andere Joodse Stem / Another Jewish Voice UPJB – Union des Progressistes Juifs de Belgique Nous, Juif·ves vivant en Belgique, sommes solidaires du collectif palestinien Subversive Film, basé à Bruxelles, et de l’ensemble de la communauté lumbung, contre les suspicions et les attaques injustes dont ils font l’objet depuis le lancement du projet documenta fifteen. En particulier, les accusations injustes et trompeuses d’antisémitisme. La contribution inspirante de Subversive Film à l’exposition avec Tokyo Reels (parmi d’autres contributions) est précieuse pour sa valeur historiographique et artistique, et revêt une grande importance. Nous souhaitons préciser que l’antisionisme, ainsi que les critiques de l’expansion coloniale et de la violence militariste israéliennes en violation du droit international, ne sont pas antisémites. Nous rejetons l’utilisation de l’antisémitisme comme un outil cynique pour faire taire toute critique légitime de l’injustice qui se produit quotidiennement en Israël / Palestine. Nous refusons l’instrumentalisation de l’antisémitisme par les forces conservatrices européennes qui tentent de faire taire et/ou de discipliner les voix et les actions des collectifs et des individus du Sud global, et de saper le mouvement croissant des communautés racialisées en Europe et dans le Sud global qui demande la décolonisation et la justice. Certain·es d’entre nous sont né·es et ont grandi en Belgique ou ailleurs en Europe et ont fait l’expérience directe de l’antisémitisme. Certain·es d’entre nous ont émigré d’Israël vers la Belgique, où nous avons été les témoins directs de la violence de l’État israélien contre les Palestinien·nes. Ensemble, nous déclarons que nous ne soutenons pas les organisations juives conservatrices ou les "experts en antisémitisme" autoproclamés qui ont pris part à cet exercice d’instrumentalisation - pas en notre nom ! Nous condamnons les tentatives européennes, et en particulier allemandes, de détourner la culpabilité de leurs propres crimes historiques en projetant la responsabilité de l’antisémitisme sur les personnes du Sud et les personnes de couleur en général. Cette dynamique racialisée insidieuse présente les personnes de couleur et celles du Sud comme la cause première de l’antisémitisme, et l’État allemand, aux côtés des Européens blancs, comme les protecteurs bien intentionnés et innocents des Juifs face au “migrant antisémite”. Ce récit encourage commodément une forme d’amnésie collective quant à l’origine réelle de l’antisémitisme et de la Shoah et sert à masquer notre véritable ennemi commun : la montée en flèche de l’extrême droite et du nationalisme blanc sur...

Bruxelles Bruxelles |

| 1 | ... | 70 | 71 | 72 | 73 | 74 | 75 | 76 | 77 | 78 | 79 |

Suivre tous les articles "Résistances et solidarités internationales"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info