Résistances et solidarités internationales

Contrôle social / Répression

Pérou : L’état d’urgence est décrété face aux manifestations

Le gouvernement du Pérou annonce la mise en place de l’état d’urgence sur tout le territoire pour trente jours. Cette mesure suspend la liberté de circuler et de réunion et sera peut-être assortie d’un couvre-feu. La police, avec le soutien de l’armée, aura le contrôle de tout le territoire. Le gouvernement avait déjà décrété l’état d’urgence lundi dans plusieurs provinces, puis l’avait étendu mardi. Débordé par les manifestations qui se poursuivent. La répression policière est violente : depuis dimanche, sept personnes sont mortes et plus de 200 ont été blessées. Mais en parallèle, la présidente péruvienne Dina Boluarte – qui était la vice-présidente de Pedro Castillo jusqu’à sa tentative ratée de dissolution du Parlement et son incarcération – a promis une nouvelle fois mercredi des élections anticipées, espérant un scrutin en décembre 2023. La mobilisation restait forte mercredi avec de nombreuses routes bloquées. La police avait mardi soir comptabilisé des rassemblements dans quatorze des vingt-quatre régions du pays. La partie sud du pays et celle au nord restent les zones les plus touchées par les manifestations. Le 7 décembre, le président Castillo avait ordonné la dissolution du Parlement, qui avait peu après voté, à une large majorité, sa destitution pour « incapacité morale ». Il avait tenté de trouver refuge dans l’ambassade du Mexique avant d’être arrêté. Outre la libération de M. Castillo, les manifestations qui se poursuivaient mercredi exigent la démission de la présidente – issue du même parti radical de gauche que lui – et la dissolution du Parlement.

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Racismes / Colonialismes

Grande-Bretagne : Quatre activistes de Palestine Action emprisonnés

Quatre militants de Palestine Action ont été placés en détention provisoire après avoir mené une action directe contre l’usine Teledyne Labtech à Presteigne, au Pays de Galles. Selon la justice britannique, le groupe a causé plus de 500 000 £ de dommages à l’usine. Les manifestants ont envahi des bureaux, cassé des ordinateurs, brisé des machines, recouvert le bâtiment de peinture rouge et occupé le toit afin de forcer l’usine à suspendre ses activités. Teledyne Labtech, fabrique des technologies intégrées dans les systèmes radar, de guerre électronique, de guidage de de missiles, de communications militaires etc. Cette entreprise américaine exporte en Israël et en Inde des systèmes de surveillance et de ciblage sont utilisés pour réprimer et tuer les Palestiniens et les Cachemiris. Teledyne produit également des capteurs d’images pour des applications militaires, ainsi que des technologies radar autour des frontières de la Cisjordanie et de Gaza occupées. La flotte de drones armés d’Israël, déployée lors des assauts successifs sur Gaza depuis l’attaque de 51 jours en 2014, est également équipée de systèmes de ciblage Teledyne. Les produits de Teledyne Technologies sont donc directement imputables à la surveillance et au meurtre de milliers de Palestiniens. La détention provisoire des militants intervient après que la cible principale de Palestine Action, Elbit Systems, ait été contrainte de renoncer à un ensemble de contrats d’une valeur de 280 millions de livres sterling avec la Royal Navy. L’État britannique réagit à une série de victoires de Palestine Action, notamment la fermeture d’une usine d’armement d’Elbit à Oldham et de son siège social à Londres. Elbit Systems est confronté à une crise de confiance de la part du gouvernement britannique. Les activistes ont déclaré que ce n’est qu’une question de temps avant que l’entreprise ne soit forcée de quitter la Grande-Bretagne.

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Migrations / Frontières

Lancement de la campagne STOP CRISE DE L’ACCUEIL

🔥🔥🔥 Lancement de la campagne STOP CRISE DE L’ACCUEIL / STOP DE OPVANGCRISIS par differents collectifs militants. On a besoin de toi pour en faire parler et pour agir sur : stopcriseaccueil.be 👈 Face aux politiques migratoires racistes qui à tous les niveaux bafouent la dignité et les droits des personnes et alors que l’hiver se fait plus rude et que plus de 2000 personnes sont sans hébergement, nous appelons à se mobiliser : ➡️ Nous rejoindre au rassemblement ce dimanche 18 décembre afin de faire entendre au gouvernement notre solidarité avec tou.te.s les migrant.e.s et notre colère à l’égard de la politique d’asile actuelle ➡️ Soutenir une « saisie solidaire » : Si le gouvernement fédéral ne prend pas rapidement ses responsabilités, de nouveaux bâtiments pourraient être occupés pour loger les personnes demandeuses de protection. Il y aura besoin d’aide. Rejoins le groupe Telegram ou Whatsapp pour plus d’info ➡️ Interpeller directrement la secrétaire d’État à l’asile et la migration (par mail) QUELQUES INFOS SUR LA SITUATION En deux mots, cette campagne est née du constat d’une violence étatique qui se perpétue vis-à-vis des personnes demandeuses d’asile. Malgré les nombreuses condamnations de l’Etat belge par la Cour européenne des droits de l’Homme et les tribunaux belges, le gouvernement continue de bafouer les droits les plus élémentaires des demandeur.euse.s d’asile en n’investissant pas dans des solutions d’hébergement pour chacun.e d’entre elle.ux. Face à cette crise de l’accueil, une occupation d’une ampleur sans précédent s’est créée rue des Palais à Schaerbeek. Plus de 700 demandeur.euse.s d’asile y logent actuellement, dont des mineurs étrangers non-accompagnés (MENA). Les conditions de vie dans le bâtiment sont plus que précaires et le lieu représente maintenant un véritable danger sanitaire pour ses occupant.e.s. Avec la promiscuité et la surpopulation, des maladies comme la galle ou la diphtérie s’y répandent. Par ailleurs, de nombreuses personnes sont encore dans la rue alors qu’elles ont obtenu un jugement obligeant l’état belge à leur fournir un logement. 🤝🏼✊Face à cette situation, l’auto-organisation et la solidarité semble notre force !

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Contrôle social / Répression

Iran : 86e jour de soulèvement

Ce samedi 10 était le 86e jour du soulèvement Les étudiants en Sciences et Culture, de Melli et d’Allameh à Téhéran ont manifesté en scandant « s’il manque un étudiant, ici ça va éclater » ou « agents de sécurité, dégagez ». Des heurts ont eu lieu à l’université d’Allameh avec les agents de sécurité. Les étudiantes de l’université technique et professionnelle pour filles de Sanandaj ont protesté contre l’exécution de Mohsen Shekari et honoré la mémoire des filles tuées dans le soulèvement. Les agents de répression les ont brutalement agressées et matraquées, elles ont résisté en leur jetant des pierres et en leur criant « ordures, ordures ». Samedi après-midi jusqu’au soir, les Téhéranais sont drescendus dans la rue pour rendre hommage à Mohsen Shekari malgré la forte présence d’agents en civil et d’unités spéciales. Les forces de répression les ont attaqués et ont procédé à des arrestations. À Dareh-Chahr, dans la province d’Ilam, les jeunes ont attaqué le centre de diffusion de la télévision du régime avec des cocktails Molotov. A Sanandaj, les jeunes ont organisé une manifestation nocturne en bloquant la route. À Ahwaz, les jeunes ont attaqué la caserne Imam Hossein des pasdarans avec des produits incendiaires. À Yassoudj, le bureau du représentant de Khamenei a été attaqué avec des cocktails Molotov. La veille au soir, à minuit, le bureau de la milice du Bassidj à l’université Sharif de Téhéran a été incendié. Les séminaires Yasrebi à Kachan de Talesh et d’Izeh ainsi que la maison de l’imam du vendredi de Semirom ont été attaqués à coups de cocktails Molotov. Les habitants de Karadj, Tabriz, Racht, Roudsar, Sanandaj, Ispahan, Doroud, Ahwaz et d’autres villes ont protesté contre l’exécution de Mohsen Shekari et manifesté de nuit.

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Contrôle social / Répression

Appel à une journée d’action pour Alfredo Cospito

Le 20 octobre dernier, le prisonnier anarchiste Alfredo Cospito a entamé une grève de la faim contre le régime carcéral 41 bis, une lutte qu’il entend mener jusqu’au bout. Les prisonnierEs anarchistes Ivan Alocco et Anna Beniamino ont rejoint cette grève. Le 20 octobre dernier, le prisonnier anarchiste Alfredo Cospito a entamé une grève de la faim contre le régime carcéral 41 bis, une lutte qu’il entend mener jusqu’au bout. Les prisonnierEs anarchistes Ivan Alocco et Anna Beniamino ont rejoint cette grève. Le 41bis est le régime d’isolement carcéral le plus dur d’Europe. Créé en principe pour empêcher les membres de la mafia de poursuivre leurs activités à partir de la prison, il a vite été étendu aux prisonniers révolutionnaires pour leur interdire toute interaction avec l’extérieur. C’est ainsi que trois prisonniers des Brigades Rouges-PCC, Nadia Lioce, Roberto Morandi, Marco Mezzasalma, y sont soumis depuis 17 ans. Il faut mesurer la valeur de leur résistance en comprenant qu’il leur suffirait de faire acte de reddition politique pour sortir de ce régime. Ce n’est qu’en comprenant ces régimes d’isolement comme moyen de pression, comme torture, pour extorquer un repentir, que l’on peut donner sa vraie signification au suicide de la militante des Brigades Rouges PCC Diana Blefari en 2009, après quatre ans passées en 41bis. Diana ne pouvait plus supporter le 41bis mais refusait la trahison. Ce choix était aussi une forme de résistance, et il a un précédent, celui Luis Rodríguez Martínez, des Groupes de Résistance Antifasciste du Premier Octobre (GRAPO), qui s’est suicidé en 1983 après trois années d’isolement carcéral total. Ce n’est qu’en comprenant ces régimes d’isolement comme moyen de pression, comme torture, pour extorquer un repentir, que l’on peut comprendre le caractère politique des grèves de la faim jusqu’à la mort menée par des révolutionnaires. Quand on rejette l’hypothèse du reniement et de la collaboration, quand on refuse d’être enterré vivant, la grève de la faim se présente comme le seul moyen de lutte. C’est dans de telles grèves qu’ont sacrifié leur vie Holger Meins, de la Fraction Armée Rouge, en 1974 ; Kepa Crespo Galende, du Parti Communiste d’Espagne (reconstitué), en 1981 ; Sigurd Debus, dans une grève de la faim de la Fraction Armée Rouge, en 1981 et José Manuel Sevillano Martín, des Groupes de Résistance Antifasciste du Premier Octobre (GRAPO) en 1990. Ceci pour ne parler que de l’Europe occidentale, car en Turquie et au Kurdistan des dizaines de prisonniers et de prisonnières ont donné leur vie au cours de longues grèves contre l’installation des prisons d’isolement sur le modèle italo-allemand. L’application du 41bis à Alfredo Cospito survient alors qu’il est depuis déjà dix ans en prison, suite à sa condamnation pour la jambisation d’un patron de la société Ansaldo nucléaire. Cette mise au 41bis est liée à une requalification (dictée par la Cour de cassation) en « strage », en « attentat-massacre...

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Économie / Anticapitalisme

Guerre de Classe 14/2022 : Guerre & Révolution !?

Voici le nouveau bulletin “Guerre de Classe” Sommaire : * Parfois, tout doit changer pour que tout reste pareil… * Nous ne paierons pas pour votre crise ! * Il n’y a pas que la Colombie qui s’embrase ! * Rien ne va plus, les jeux (ne) sont (pas encore) faits… * Quelle perspective révolutionnaire !? Nous venons à peine de quitter enfin la « crise pandémique de Covid-19 » (bien que certains disent que nous ne la quitterons jamais) que déjà nous entrons dans une nouvelle « crise ». Selon le récit bourgeois dominant, la guerre en Ukraine est une nouvelle raison pour que le prolétariat mette de côté la satisfaction de ses besoins. Nous devrions plutôt adhérer au front unique, rejoindre les forces de « notre » bourgeoisie et nous sacrifier pour « l’intérêt supérieur », soit de la « défense de l’intégrité territoriale de l’Ukraine », soit de sa « dénazification » – selon l’endroit où nous vivons. Ils nous forcent à devenir de la chair à canon dans la « défense de la nation », ce qui signifie souffrir et mourir pour les intérêts de l’un ou l’autre camp bourgeois – comme c’est le cas actuellement pour les prolétaires « russes » et « ukrainiens ». Ou bien ils nous obligent à faire des sacrifices sur le « front intérieur » – à accepter l’augmentation des prix des produits de base qui permettent notre survie quotidienne comme la nourriture, le logement, la santé, l’énergie, les transports, etc. ; à accepter une répression et une surveillance accrues ; à accepter la militarisation du travail et l’augmentation brutale du taux de notre exploitation. La guerre fait bien sûr partie intégrante de la logique même sur laquelle fonctionne le capitalisme. Elle est l’expression du besoin de fractions concurrentes du Capital de conquérir d’autres marchés afin de réaliser des profits. En ce sens, la guerre capitaliste et la paix capitaliste ne sont que les deux faces d’une même pièce et toute guerre n’est qu’une continuation de cette compétition par des moyens militaires. La guerre de 2022 en Ukraine (qui est plutôt une nouvelle phase ouverte de la guerre qui a commencé en 2014) ne fait pas exception. Au cours des dernières décennies, ils nous ont entraînés dans d’autres guerres incroyablement sanglantes, dont certaines font encore rage : en Somalie, en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak, dans la région des Grands Lacs en Afrique, dans le Caucase, en Syrie, au Yémen… ou récemment en Éthiopie… Tous ces conflits sont nés de la compétition entre des fractions bourgeoises locales, mais représentent en même temps une guerre de gangs faite par procuration entre « les grandes puissances », et dans tous ces cas (comme toujours), ce sont les prolétaires qui ont été massacrés. Bien qu’elles aient été toutes aussi brutales que la guerre qui fait actuellement rage en Ukraine, ces guerres n’ont pas permis à la bourgeoisie de mobiliser le prolétariat pour soutenir les intérêts capitalistes à un niveau aussi mondial. La raison principale est que cette (...)

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Guerre / Antimilitarisme

Semaine d’action : 10 ans du « prix Nobel de la Paix » à l’UE

En 2012 l’UE recevait le prestigieux prix Nobel de la Paix pour avoir pendant 60 ans contribué à “pacifier” l’Europe. Dix ans plus tard… nous, citoyen(nes), nous, acteurs et actrices de luttes multiples, luttes des personnes sans-papier, luttes contre la détention et le refoulement, luttes pour le droit d’asile, luttes contre les crimes aux frontières, mais aussi luttes climatiques, luttes contre les inégalités sociales,…Nous décidons de destituer l’UE de son Prix Nobel. Du 10 au 18 décembre 2022, entre la Journée internationale des Droits Humains et la Journée Internationale des Personnes en Migration, nous vous appelons à rejoindre cette semaine d’action, qui se clôturera par une cérémonie de destitution du Prix Nobel à l’UE : Vous pouvez participer : En menant vos propres actions, et les inscrivants dans le programme de la semaine. Contactez-nous à AbolishFrontexBelgium@riseup.net pour être ajouté au programme En participant à une (ou plusieurs !) actions du programme. Nous vous invitons bien sûr à nous rejoindre le 18 décembre pour la cérémonie de destitution du Prix Nobel de la Paix à l’U.E.(voir dans le programme ci-dessous) La Paix, ce n’est pas juste l’absence de guerre, c’est la paix sociale, c’est l’éthique économique et financière, c’est l’accueil des personnes en migration, c’est le respect des droits humains pour tous et toutes. Plus que jamais, l’UE s’écarte de son projet de paix : les exportations d’armes qui alimentent les conflits et la répression. La militarisation croissante, la présence d’armes nucléaires , sa politique migratoire qui tue et réprime des milliers de personnes chaque année. Les relations commerciales inégales, l’accaparement des ressources, l’exploitation et l’exclusion qui entretiennent et exacerbent la pauvreté. Ses responsabilités dans le changement climatique. L’UE est bel et bien en guerre : en guerre contre un ennemi qu’elle s’invente, l’Autre venu d’ailleurs. Cet ennemi tout trouvé pour justifier ses politiques racistes et ses dépenses militaires visant à “assurer la sécurité des Européens” mais surtout, visant à protéger ses intérêts, en exploitant toujours plus ceux et celles qu’elle exclut, ici et ailleurs. Et pour nous détourner des vrais enjeux, ceux-là même à la base du projet de Paix européen. L’Europe est construite sur une histoire de violences et d’injustices qui se poursuivent aujourd’hui. Tout cela repose sur des siècles de colonialisme, d’impérialisme, d’esclavage, d’exploitation, d’oppression et d’exclusion. 🔖 Le programme (qui sera mis à jour au fur et à mesure) sur cette page 10.12.22 – Pièce de Théâtre “Mawda en cinq lettres” La Maison qui chante - Rue du Viaduc, 122 - 1050 Bruxelles La nuit du 16 au 17 mai 2018, une camionnette transportant des migrant.e.s tente d’échapper à un contrôle policier. Mawda Shawri, une enfant d’origine Kurde, âgée de 2 ans, est avec d’autres enfants dans le véhicule. Au terme d’une poursuite de plusieurs kilomètres sur...

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Racismes / Colonialismes

Coupe du monde de football, un moment palestinien

C’est le drapeau palestinien que l’équipe marocaine a brandi sur la pelouse et dans les vestiaires après sa victoire historique sur l’Espagne et sa qualification historique pour les quarts de finale. L’omniprésence de la solidarité avec le peuple palestinien est l’une des leçons du Mondial du Qatar. Le lundi 28 novembre 2022, lors de la rencontre du premier tour de la Coupe du monde de football entre le Portugal et l’Uruguay, un homme surgit des tribunes et galope quelques secondes sur la pelouse avant d’être plaqué au sol par le service d’ordre du stade de Lusail, à quinze kilomètres au nord de Doha, la capitale du Qatar. La Fédération internationale de football (FIFA) interdisant la diffusion d’images des irruptions de streakers (personnes qui perturbent les rencontres), les téléspectateurs qui suivaient le match en mondovision ne voient rien ou presque des messages délivrés par Mario Ferri, un habitué de ce genre de happening depuis 2009. Mais le soir même, les agences de presse diffusent les photographies détaillant sa cavalcade. D’abord, un drapeau arc-en-ciel avec dessus le mot « pace » (paix en italien) pour signifier sa solidarité avec les LGBTQ+ et son vœu de paix dans le monde. Ensuite, sur son tee-shirt de Superman, deux messages de soutien, l’un aux femmes iraniennes et l’autre à l’Ukraine. Banni des stades pour le reste de la compétition, Ferri explique à moult médias avoir voulu protester contre la censure imposée par les autorités du Qatar et la FIFA sur ces sujets. Si « Il Falco » (« le Faucon », surnom de Ferri) a eu droit à une belle couverture médiatique pour son acte de bravoure, tel n’a pas été le cas d’un autre streaker qui, lui, a choisi la rencontre Tunisie-France pour accomplir un beau numéro d’acrobate sur le gazon de l’Education City Stadium à Al-Rayyan. Sous les hourras d’une grande partie du public acquis à la Tunisie et scandant « Falastine ! Falastine ! », l’homme brandissait dans sa course un drapeau palestinien et plusieurs joueurs tunisiens ont même tenté d’intervenir en sa faveur quand le service d’ordre l’a raccompagné sans ménagement en dehors du terrain. On ne connaît pas le nom de ce streaker, et aucun grand média occidental n’a cherché à l’interroger… Quelques jours plus tard, le joueur marocain Jawad El-Yamiq a célébré la victoire de son équipe sur le Canada et sa qualification pour les huitièmes de finale avec un drapeau palestinien agité devant les photographes de presse, mais seuls quelques titres et sites arabes ont diffusé le cliché. Et c’est ce même drapeau que l’équipe marocaine a brandi sur la pelouse puis dans les vestiaires après sa victoire aux tirs au but contre l’Espagne et sa qualification historique pour les quarts de finale. Depuis le début du mondial, le thème de la Palestine est omniprésent. Il n’est pas une rencontre où keffiehs et drapeaux palestiniens n’ont été brandis dans les tribunes en signe de solidarité. C’est souvent le fait de supporteurs d’équipes arabes ou (...)

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Résistances et solidarités internationales

Brochures : textes d’Alfredo Cospito, prisonnier révolutionnaire en Italie

Parution des traductions des textes d’Alfredo Cospito, format brochure, dans le cadre de la mobilisation autour de sa grève de la faim illimitée contre le régime d’isolement 41bis et la prison à perpétuité. Depuis le 20 octobre 2022, Alfredo Cospito est en grève de la faim dans la prison de Bancali, en Sardaigne (Italie) contre le régime d’isolement 41bis et la prison à vie. Le 5 décembre, l’appel du procès Scripta Manent contre Alfredo Cospito et Anna Beniamino a eu lieu. Le procureur a demandé 27 ans et un mois pour Anna et la prison à vie avec 12 mois d’isolement de jour pour Alfredo. Ce dernier a réitéré qu’il poursuivra sa grève de la faim jusqu’à son dernier souffle contre 41 bis et la prison à vie. Dans le cadre de la mobilisation internationale qui soutien sa grève de la faim, certains de ses textes ont été traduits de l’italien vers le français et mis en brochure. Nous espérons que ces traductions pourront être le support de réflexions et de discussions autour de nos pratiques et de nos perspectives, et, encore mieux, suciteront toujours plus d’élan et d’imaginaire dans l’action ! Bonnes lectures, débats et actions ! Fuori Alfredo dal 41bis ! À télécharger : Aux origines de la victimisation, Alfredo Cospito, été 2015 Un point de vue. Une contribution individuelle au débat ouvert par les frères et sœurs de la Conspiration des Cellules de Feu- Guérilla urbaine / FAI , Alfredo Cospito 1er juillet 2016 Qui est là est là et qui n’est pas là n’est pas là, Alfredo Cospito, février 2017 L’autisme des insurgés, Alfredo Cospito, juin 2018 Quelle internationale ? Entretien avec Alfredo Cospito depuis la prison de Ferrara, par le journal Vetriolo, 2018/2020 Une contribution pour l’assemblée de Bologne du 9 juin, Alfredo Cospito, 21 juin 2019 Contribution à l’occasion des 3es journées anti-carcérales à Bure, du 2 au 8 mars 2020, Alfredo Cospito, février 2020 Intervention d’Alfredo Cospito au débat sur la lutte contre le nucléaire lors de la rencontre « Vous lui donnez vingt ans, nous lui donnons la parole », Alfredo Cospito, 20 mars 2021

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Guerre / Antimilitarisme

Contre toutes les guerres... sauf les guerres « justes » ?

Des ravages du moindre mal et de l’anti-impérialisme en milieu anarchiste (brochure 32 pages - PDF joint) Novembre 2022 waragainstwar@riseup.net CONTRE TOUTES LES GUERRES... SAUF LES GUERRES « JUSTES » ? En matière de guerre –et on le voit actuellement à propos de l’Ukraine–, les analyses dominantes portent en général sur les causes et conséquences géo-politiques ainsi que sur les stratégies politiques et militaires, avec selon les cas plus ou moins de profondeur ou de soumission aux récits officiels. Ça discute de paix et de guerre et des relations entre l’une et l’autre, dont même certains commentateurs acquis aux pouvoirs ont su rendre compte avec une certaine subtilité, depuis le « si vis pacem, para bellum » (« si tu veux la paix, prépare la guerre ») de la Rome antique remis au goût du jour en passant par la conception de la guerre comme « prolongement de la politique par d’autres moyens », selon le général Von Clausewitz. A destination des masses, y compris à prétention cultivée et intellectuelle, l’on continue à produire industriellement du storytelling binaire mettant en scène le Bien contre le Mal, la guerre juste contre l’ennemi fourbe et cruel, et la grande tragédie des civilisations humaines. L’apocalypse de Jean décrit le cavalier apportant le fléau de la guerre comme ayant reçu « le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée », et c’est sous belle reliure que ces pages ont été jointes il y a des siècles à celles des livres rebaptisés « ancien testament » et qui vantent ad nauseam les conquêtes militaires et massacres perpétrés avec l’aide de Yahvé pour accompagner le glorieux destin de son peuple élu et punir pécheurs et impies. La dimension géopolitique est évidemment digne d’intérêt, à deux conditions : d’abord la replacer dans la dynamique du capital –dynamique de crise sévère en l’occurrence– dont les Etats ne sont que les appendices et les bras armés ; ensuite ne pas perdre de vue que l’histoire demeure avant tout l’histoire de la lutte des classes. Aussi mondialement totalitaire et omnipotent soit-il, le capita-lisme ne durera que ce que nous serons mondialement disposés à supporter. De ce point de vue, la guerre est le paroxysme de la défaite des exploités, réduits au rôle de chair à canon, voués à s’étriper avec les exploités d’en face, pour le profit de leurs propres exploiteurs. Toute guerre capitaliste nécessite la constitution d’unions sacrées derrière tel Etat ou telle fraction bourgeoise, autrement dit la dissolution de notre classe dans le « peuple », uni (et soumis) derrière le drapeau. « Guerre et paix ont toujours été deux mots différents recouvrant une continuité de l’exploitation et de la domination. (…) Les anarchistes sont contre la guerre, contre toutes les guerres. Mais nous sommes aussi contre la paix. Nous sommes contre la paix des marchés, contre la paix de l’autorité, contre la paix de (...)

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Contrôle social / Répression

Répression et perspectives au Bélarus : interview avec l’Anarchist Black Cross

Interview avec l’ABC Bélarus sur la répression par le régime dictatorial, la lutte des anarchistes en exil et sur place, et les perspectives dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine. L’ABC Bélarus a fait une rapide tournée en France et en Allemagne cet Automne. En 2011 et 2014, nous les avions déjà accueillis ; le contexte était alors différent, car depuis, en 2020, le Bélarus a vu éclater - et se faire réprimer - sa plus grande révolte contre la dictature. Puis début 2022, l’invasion de l’Ukraine par l’armée Russe a changé la donne dans toute la région. Il y a donc beaucoup à discuter : quel est l’état des lieux de la répression au Bélarus suite au mouvement de 2020, contre lequel Loukashenko se venge encore ; comment luttent nos camarades Bélarusses, la plupart étant en exil ; quelles sont les perspectives dans cette région du globe, au vu du contexte actuel. Et bien évidemment, comment pouvons aider l’ABC Bélarus, car nos camarades sont actuellement débordés par la répression roulante de la dictature et ont besoin de notre soutien urgent. Les coordonnées pour leur envoyer de l’argent sont trouvables sur leur site. Une rapide présentation de l’Anarchist Black Cross (ABC) Bélarus ? L’ABC Bélarus a été créée en 2009 et s’est développée en tant que collectif après une vague de répression contre les anarchistes en 2010. Depuis, le groupe propose de l’assistance juridique, rassemble des fonds pour couvrir les frais de justice des militants et permettre à celles et ceux en prison de cantiner, écrit des textes sur l’anti-répression et les tactiques policières, et tente d’informer sur les prisonnières et prisonniers anarchistes d’autres pays. Actuellement, nous sommes débordés par la quantité de personnes que nous essayons d’aider (plus de trente), et nous nous concentrons sur la couverture de leurs frais de justice et l’aide financière aux familles des incarcérés. Pouvez-vous faire un point sur le contexte répressif suite au mouvement de 2020 ? La tactique répressive ainsi que les groupes visés ont changé du tout au tout. Auparavant, c’étaient les personnes qui militaient depuis longtemps qui étaient visés, incarcérés plusieurs semaines, licenciés de leur travail ou, rarement, emprisonnés pour crime lorsqu’il y avait des preuves qu’ils ou elles avaient commis quelque-chose. À l’heure actuelle, nous avons l’impression que la police se venge sur toutes celles et ceux qui ne soutiennent pas le régime, avec des méthodes allant de la torture à l’humiliation publique – par exemple en filmant des vidéos de repentir par la force –, le harcèlement, l’arrestation de proches si vous êtes introuvable, la mise à l’orphelinat des enfants des contestataires et le fichage comme « familles à risque » des familles dissidentes. À l’heure actuelle, plus de trente anarchistes et antifascistes sont poursuivis pénalement, et nous avons des échos d’autres prisonnières et prisonniers se revendiquant anarchistes, qui ont choisi l’action...

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Extrême-droite / Antifascisme

Le Rojava et le Kurdistan irakien sous les feux des missiles turcs

Depuis la nuit du 19 au 20 novembre 2022, les territoires du Rojava (Syrie du Nord) et du Başûrî (Kurdistan irakien) sont bombardés par les forces aériennes turques. Les attaques visent des villes et villages proches de la frontière. On déplore d’importantes pertes humaines et matérielles, à la date du 25 novembre, 125 morts ont été annoncées (à la date du 30 novembre). Des infrastructures de première nécessité ont été visées, comprenant une centrale électrique qui alimentait 65 villages, des installations pétrolières, une école et un hôpital mais aussi des habitations. Les frappes aériennes se poursuivent depuis lors et des attaques au sol ont été signalées. Ces attaques seraient une réponse à l’attentat qui a eu lieu à Istanbul le 13 novembre dernier. L’AKP-MHP, coalition de partis fascistes soutenant R. T. Erdoğan, a immédiatement voulu faire passer le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) comme responsable de cet attentat, malgré que le mouvement de libération Kurde et Le PKK ait réfuté toute implication dans cette attaque qui a fait d’importants dégâts civils (6 morts et 81 blessé·e·s). Le gouvernement turc n’a cependant plus besoin d’un scénario pour justifier ses attaques. Lors de la création de la Turquie moderne en 1923, l’Etat turc a mis en place une politique d’assimilation forcée basée sur le déni de l’existence d’une nation kurde au sein de ses frontières. Des mesures répressives ont été mises en place, comme l’interdiction de l’usage et de l’apprentissage de la langue kurde dans l’espace public. Erdoğan et son gouvernement fasciste n’ont cessé de poursuivre cette guerre contre le peuple kurde et les mouvements de libération présents sur ses territoires. En témoigne le ministère de la défense turc qui, dans la soirée du 19, a publié sur twitter : « L’heure des comptes a sonné ! Les scélérats sont tenus de rendre compte de leurs attaques perfides ! » Le peuple kurde est réparti sur un territoire s’étalant sur la Turquie, l’Irak, l’Iran et la Syrie. Elles et Ils revendiquent depuis toujours le droit à l’auto-détermination, afin de s’épanouir dans leur langue, leur culture et leurs territoires mais la Turquie (à l’instar de l’Iran) s’acharne à leur refuser ce droit, prétendant que le peuple kurde est une menace à leur sécurité et que l’autonomie kurde « infecterait » le pays. Le Rojava (« ouest » en kurde), est une région de la taille de la Belgique, située au Nord-Est de la Syrie. Depuis 2012 et le départ des forces de Bachar al Assad, elle est une zone d’administration autonome, fonctionnant sur les principes du confédéralisme démocratique. Cette région et les projets qui s’y développent sont défendus par la guérilla des forces armées du peuple kurde. Le système mis en place au Rojava est inspiré de l’écologie sociale. Le pouvoir se veut décentralisé et non-hiérarchique ; la société se base sur des principes de démocratie directe, de féminisme, d’égalité, d’écologie, de pluralité culturelle, etc ... Les (...)

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Résistances et solidarités internationales

Iran : 78e jour de manifestations insurrectionnelles

Ce vendredi 2 décembre, au 78e jour du soulèvement, des milliers de personnes à Zahedan ont manifesté dans les rues en scandant « Khamenei, honte à toi, dégage du pays ». Les femmes scandaient « le pervers c’est toi, la femme libre c’est moi ». Les forces répressives s’étaient déployées dans plusieurs rues de Zahedan. Elles ont tiré sur les gens dans la rue Modaresse et à l’intersection Khayam, Beheshti et Mirzai Shirazi. Des jeunes portait une grande pancarte dans la manifestation d’aujourd’hui, qui disait : « Iran, sois tranquille, le Balouchistan et le Kurdistan sur leur honneur, ne t’abandonneront pas » Il y a eu de grandes manifestations dans d’autres villes de la province du Sistan-Baloutchistan, notamment Iranshahr, Khash, Zehak et Chabaha où des hélicoptères des pasdarans survolaient la ville. Vendredi matin s’est déroulée à Arak la cérémonie du 40e jour de deuil de Sina Malayeri, la population a scandé « Pasdarans, Bassidj, vous êtes notre Daech ». Hier soir, de jeunes insurgés ont attaqué la milice du Bassidj du 1er district de Kermanchah avec des cocktails Molotov et incendié une banderole de la milice dans la ville de Rask, au Sistan-Baloutchistan. De jeunes rebelles ont attaqué une base de la milice du Bassidj à Gorgan avec des grenades artisanales et détruit une grande bannière de Khomeiny et Khamenei à Bandar Abbas à coups de cocktails Molotov.

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Racismes / Colonialismes

Solidarity Collectives - Pas de repos jusqu’à la mort du dernier dictateur.

« Solidarity Collectives » (anciennement « Operation Solidarity ») est un réseau de volontaires anti-autoritaires formé avant l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine pour aider les camarades en première ligne et les civils touchés par la guerre. « Collectifs » n’est pas seulement un nom, mais l’essence de notre initiative qui a été rejointe par diverses organisations et groupes d’Ukraine, d’Allemagne, de Pologne, de France, des États-Unis, des Pays-Bas, du Canada et de nombreux autres pays. « Solidarity Collectives » (anciennement « Operation Solidarity ») est un réseau de volontaires anti-autoritaires formé avant l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine pour aider les camarades en première ligne et les civils touchés par la guerre. « Collectifs » n’est pas seulement un nom, mais l’essence de notre initiative qui a été rejointe par diverses organisations et groupes d’Ukraine, d’Allemagne, de Pologne, de France, des États-Unis, des Pays-Bas, du Canada et de nombreux autres pays. Rien de tout cela ne serait possible sans un grand nombre de personnes unies par l’idée d’aider le mouvement de résistance ukrainien. Le réseau ABC (en particulier ABC Dresde, Allemagne - ABC Galicja, Pologne), No Borders Team Poland, 161crew pologne, XVX Tacticaid, The Antifa International des États-Unis, Yellow peril tactical des États-Unis, Ecological Platform de Lviv et bien d’autres - ils ont tous rendu cela possible. Et sans nos amis dans les syndicats de travailleurs/euses, nous n’aurions pas un beau bureau / entrepôt à Kiev. Sur la base de nos valeurs anti-autoritaires, nous avons décidé de résister activement à l’agression russe. Nous soutenons le droit du peuple ukrainien à l’autodéfense et considérons l’invasion russe comme un acte impérialiste. Malgré les caractéristiques multidimensionnelles de tout événement mondial, les principales raisons de cette guerre sont la politique impériale de la Fédération de Russie, la croyance en la mission historique des élites russes et une tentative d’établir un contrôle sur ce qu’elles pensent être leur sphère d’influence. Les raisons ne doivent pas être recherchées ni dans les intérêts économiques de l’oligarchie russe, ni dans les « précautions de sécurité russes », et surtout pas dans les manigances de l’OTAN. Le soutien total au peuple ukrainien dans sa lutte (ce qui ne signifie pas nécessairement soutenir les politiques du gouvernement) est la seule position cohérente pour les anarchistes et les gauchistes du monde entier. Les Ukrainiens mènent une lutte armée contre la Russie parce qu’il n’y a pas d’autre moyen de résistance efficace en ce moment. Les recettes pacifistes classiques ne fonctionnent pas ici parce que les parties au conflit ne sont pas égales. Si l’armée russe se rend, la guerre prendra fin. Si les soldats ukrainiens déposent les armes ou « les retournent contre leur gouvernement », comme le suggèrent certains « experts sur l’Ukraine », l’armée russe occupera plus de territoires...

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Santé / Soins

Festival On se (re)met en grève !

Un festival féministe autogéré, artistique et politique. Le collectif 8 mars vous invite à deux jours de festival pour relancer une mobilisation joyeuse et déferlante le 8 mars 2023. PROGRAMME SAMEDI 3/12/22 13h : inscriptions aux ateliers 13h30-15h30 : première session d’ateliers 1. Média sport de combat par ZIN TV Afin de se sentir mieux outillées à prendre la parole en public ou dans les médias, ZIN TV vous propose un atelier où nous apprendrons ensemble à connaître et comprendre les codes médiatiques dominants, exprimer nos revendications et construire un discours commun. 2. Resistencils par Sororidad sin Fronteras Nous proposons un atelier de stencils (pochoirs) comme forme de résistance active. Nous voulons nous réapproprier des espaces publics grâce à des messages visuels qui amplifient l’expression de nos luttes. L’atelier sera en français et en espagnol. Contre le harcèlement de rue et le silence du gouvernement, organisons-nous ! 15h30-16h : pause café, pipi, papote, expos (voir plus bas) 16h-18h : deuxième session d’ateliers 1. Répondre à l’antiféminisme par Garance Que ce soit le vieil Oncle Jacques lors d’un repas familial, un.e collègue en pleine réunion de travail ou encore un.e ami.e sur les réseaux sociaux, les discours anti-féministes foisonnent dans tous les contextes de la société. En tant que féministes — en herbe ou de longue date — nous allons découvrir les stratégies à notre disposition pour y faire face 2. Transmission des chants de lutte par Strike Sisters. Lors de cette rencontre les Strikes Sisters, une chorale autogérée en mixité choisie (sans hommes cisgenres), partageront deux chants de lutte qui font partie de leur répertoire. Plus tard dans la soirée, lors d’un petit concert participatif, nous pourrions chanter ensemble les chants appris pendant l’atelier ! 3. Mon Corps, ma danse par Eliza Pais (Turn a lab_Bxl) Cet atelier est né avec le désir d’ouvrir un espace de liberté et d’expression par le mouvement. Une invitation à dédier un moment à soi même à travers un voyage d’exploration corporelle. Danser en étant à l’écoute de sa peau, présente à ses sensations et émotions. Soutenue par l’énergie du groupe et par ma guidance, chacune va vivre sa propre expérience. Cette pratique vous encourage à retrouver votre fluidité, votre authenticité, au lâcher prise sur des possibles tensions, à rire, à prendre du plaisir. Ouvert à tous les niveaux 18h : pause, papote, souper solidaire 19h : micro ouvert et karaoké 21h : clôture et rendez-vous le lendemain ! DIMANCHE 4/12/2022 11h-11h30 : projection du film “Les résistantes” de ZIN TV Un petit saut en arrière lors notre première mobilisation en 2019 pour vous accueillir au mieux pour cette journée et nous donner de l’énergie :) 11h30-13h30 : table ronde des luttes et en vue de la mobilisation du 8 mars Différentes thématiques y seront traitées : de la grève féministe en Belgique aux luttes des femmes...

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