Droits sociaux / Services publics

Extrême-droite / Antifascisme

1 500 personnes manifestent contre les violences policières

Ce samedi 15 mars – journée internationale de luttes contre les violences policières – 1 500 personnes se sont mobilisées à Bruxelles à l’appel de différents collectifs. La manifestation s’est élancée aux alentours de 15 heures à la place du Luxembourg et s’est clôturée vers 17 heures 30 sur la Place du Congrès. Le parcours de la manifestation est passé par une série de lieux qui symbolisent les violences policières et les violences institutionnelles. Tout le long de la manifestation, des graffitis ont été apposés sur les murs des rues que le cortège à traversé. Des manifestant·es s’en sont pris·es à plusieurs institutions et symboles des violences de l’Etat ; la statut du roi génocidaire Leopold II a été recouverte de peinture, l‘Office des Etrangers a été ciblée, une des revendications de la manifestation étant la fin de la pénalisation du séjour des personnes sans-papiers. Des bâtiments de l’Union Européenne ont également été tagués et une banque AXA a été prise pour cible. Trois camionnettes de police ont été endommagées et aspergées de peinture lorsque la manifestation est passée devant le commissariat de la place Poelaert. Par la suite, des images ont montré que ces fourgons ont été dépannés et emmenés à la réparation. Au moins 8 personnes auraient été arrêtées par les forces de l’ordre à la suite de la manifestation. Pour l’heure, nous n’avons aucune information précise concernant de potentielle arrestation judiciaire. Au moment de lire son discours, la sœur de Imad – tué le 23 mars 2023 à Seneffe – expliquait : « La justice nous considère et nous traite comme des criminels, et les policiers comme des victimes. » « Le policier qui a tué mon frère est encore en service dans la région, je me sens plus chez moi, je suis hantée par la peur de me faire contrôler par ce policier, un jour de le croiser. ». La sœur de Imad a aussi rappelé à quel point les familles des victimes de violences policières se retrouvent confronter à des machines judiciaires bien rodées, qui visent à les épuiser, économiquement, moralement et socialement. Alors qu’un non-lieu a été demandé en février dernier par le procureur pour les policiers inculpés dans le cadre du meurtre d’Imad, Ouafah sa sœur demande « A quand une justice ? Quand seront nous entendu par le système pénal ? ». Le 23 mars à 17 heures, un rassemblement aura lieu à Seneffe, au Clos des Lilas, en mémoire d’Imad ainsi que pour la lutte pour la justice. L’importante mobilisation et le degré d’opposition présent lors de cette manifestation mettent en évidence l’exaspération générale face à l’autorité policière, à ses violences et finalement son impunité. La manifestation portait plusieurs revendications telles que : l’automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès ; la saisie automatique d’un juge d’instruction et d’une instruction publique ; l’interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, en particulier pour les mineur·e·s ; la protection du (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Bruxelles adopte une résolution pour des sanctions à l’encontre d’Israël

Le Parlement bruxellois a adopté une résolution exigeant des sanctions contre Israël, dénonçant les massacres perpétrés à Gaza et en Cisjordanie comme génocidaires et appelant à des actions concrètes pour mettre fin à l’impunité. C’est l’une des premières initiatives parlementaires de ce type à l’échelle mondiale. Alors que des manifestations massives ont envahi les rues de Bruxelles ces derniers mois pour exiger des sanctions contre Israël, ce texte, porté par une coalition de partis de gauche (PTB, PS, Ecolo, Groen) constitue une évolution majeure dans la position de la Région bruxelloise sur la question palestinienne. Le MR, DéFI, Les Engagés, le CD&V et la N-VA ont choisi l’abstention, refusant de soutenir un texte qui, pourtant, ne fait que rappeler l’obligation de respecter le droit international. Le texte adopté prévoit une série de mesures restrictives, à savoir : L’arrêt des exportations d’armes vers Israël, y compris les équipements à double usage civil et militaire. L’interdiction des missions économiques vers Israël tant que les violations du droit international se poursuivent. La suppression des subventions aux entreprises collaborant avec l’armée israélienne ou impliquées dans la colonisation de la Palestine Un appel au gouvernement fédéral et à l’Union européenne pour imposer des sanctions économiques et politiques à Israël, notamment en suspendant l’accord d’association UE-Israël. Le texte souligne également la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, durable et stable et d’une réponse judiciaire internationale aux crimes de guerre en cours, rejoignant ainsi les positions exprimées récemment par l’ONU et la Cour internationale de Justice. Cette initiative bruxelloise s’inscrit dans un contexte international où la pression sur Israël s’intensifie à travers le monde. De plus en plus d’institutions et d’organisations humanitaires dénoncent des crimes de guerre et le génocide en cours à Gaza et en Cisjordanie. L’ONU et plusieurs États membres de l’Union européenne ont commencé à durcir leur position, et certain·es observateur·rices estiment que la résolution bruxelloise pourrait influencer d’autres gouvernements régionaux ou nationaux à lui emboiter le pas. Sources : Belga. Le parlement bruxellois demande la reconnaissance du « caractère génocidaire des massacres perpétrés par Israël ». La Libre Belgique, 4 février 2025, https://www.lalibre.be . Association France Palestine Solidarité. Vote historique : le Parlement bruxellois adopte des sanctions contre Israël. 10 février 2025, https://www.france-palestine.org/Vote-historique-le-Parlement-bruxellois-adopte-des-sanctions-contre-Israel. BX1. Le Parlement bruxellois adopte une résolution qui demande des sanctions envers Israël. 15 février 2025, https://bx1.be .

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Logement / Squat

Expulsion violente à la Ferme du Biéreau (Louvain-la-Neuve)

Le 11 mars dernier, après 50 ans de présence à la Ferme du Biéreau (Louvain-la-Neuve), les habitant·es de l’ASBL Corps et Logis ont été expulsé·es par la commune, celle-ci justifiant un risque imminent d’incendie. Les habitant·es, quant à elles et eux, contestent cette urgence, estimant que la situation ne justifiait pas une telle précipitation et dénoncent une intervention brutale et disproportionnée. Le jour de l’expulsion, mardi 11 mars, à 11h30 était reçue une délégation des habitant.es à la maison communale pour discuter de la situation du bâtiment. Mais alors que l’entretien se veut constructif, ils et elles apprennent qu’un important dispositif policier est déployé autour du corps de logis. Plusieurs fourgons, policiers équipés de matériel anti-émeute, forment un cordon de sécurité et les portes d’entrée du logement sont grillagées de l’extérieur, enfermant certains résidents et empêchant d’autres d’entrer. Le bourgmestre, Nicolas Van der Maren (MR), a profité du fait que les habitant·es étaient en réunion, réduisant ainsi leur présence dans la maison, pour lancer cette opération policière, une manœuvre particulièrement sournoise. Initialement prévue à 15h, l’évacuation a finalement eu lieu à 18h, retardée par la mobilisation de nombreu·ses·x sympathisant·es venu·es en soutien aux habitant·es. Ces dernier·es ont été contraint·es de quitter la ferme en emportant uniquement le strict nécessaire. Depuis, les accès ont été grillagés, les portes et fenêtres condamnées. L’ASBL Corps et Logis, qui organise des événements culturels accessibles à tout·tes, est présente dans la ferme depuis 1972. Depuis 2011, les habitant·es occupaient les lieux via une convention d’occupation* signée avec la ville, le bâtiment lui appartenant. Une visite de la zone de secours avait été effectuée en 2023, mais le rapport de prévention incendie n’a été transmis qu’en août 2024. Ce retard a freiné la mise en place des travaux nécessaires. Face aux recommandations du rapport, les habitant·es avaient pourtant soumis plusieurs propositions de travaux à la commune. Alors que le bourgmestre parle de risque d’incendie « imminent », les habitant·es dénoncent une exagération de la situation. Ceux-ci et celles-ci parlent d’ajustements mineurs, tels que la peinture d’un tuyau de gaz en jaune, le déplacement d’une vanne de gaz d’un mètre, l’installation de détecteurs de fumée et de prises sécurisées. Autant d’actions qui ne justifiaient en rien une expulsion aussi brutale. De plus, étant donné que le bâtiment appartient à la commune, il lui incombe d’en assurer l’entretien et les travaux nécessaires. Si le danger était réellement imminent, pourquoi avoir attendu le dernier moment pour expulser les habitants au lieu d’engager, en amont, des travaux de maintenance ? Une gestion proactive aurait permis d’éviter une expulsion brutale tout en garantissant un cadre de vie sûr et salubre pour les résident·es. Aujourd’hui, les habitant·es de la ferme demandent un (...)

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Économie / Anticapitalisme

STADPLURAAL : « Du sans chez-soirisme au sans-show-soirisme ».

Et si on parlait du non-/mal-logement à Bruxelles ? Un évènement organisé par le PAC – Bruxelles. La FéBUL (Féderation Bruxelloise Unie pour le Logement) et la Maison de quartier Bonnevie feront un état des lieux des politiques en région bruxelloise, et plus spécifiquement les réalités du logement rencontrées à Molenbeek. Suite à cela, un jury composé d’immenses évaluera les prestations de performateur·ices de la compagnie TADAM qui improviseront, face au public, des situations liées à l’immensité, c’est-à-dire à la survie sans authentique chez-soi. Le but de la soirée est de permettre à tous·tes, de mieux comprendre de quoi est fait la vie des personnes en non-logement ou mal-logement. Entrée à prix libre. Stadpluraal STADPLURAAL est un format pour les pratiques de production et d’exploration de l’espace avec une forte orientation pluridisciplinaire. Des dialogues autour du droit à la ville sont initiés avec un accent sur les pratiques collectives. Le cycle se concentre sur des mécanismes d’exclusion de l’architecture, l’urbanisme et la production de la ville, en interrogeant les questions de privilèges et de classes sociales. www.recyclart.be La Compagnie TADAM La compagnie naît en 2001 autour d’improvisateurs de talent désireux d’explorer d’autres formes de spectacle que le match d’impro. Dès lors, les comédiens de la Compagnie Tadam s’illustrent par l’improvisation théâtrale dont ils ont fait leur principal terrain d’expérimentation. Ils créent de nouveaux concepts de spectacles qui leur permettent d’aller toujours plus loin dans la pratique de la discipline. Pour Tadam, l’improvisation théâtrale est avant tout un outil extrêmement riche qui permet de capter l’instant présent et d’en faire le moteur principal d’un spectacle éphémère. Site internet : https://www.tadam.be/ La FéBUL La FéBUL, ou la Fédération Bruxelloise Unie pour le Logement, est une association qui défend le droit au logement en région bruxelloise. La FéBUL rassemble et représente 12 associations de terrain qui accompagnent et soutiennent de diverses manières les personnes les plus vulnérables face au logement. Outre le soutien d’une dynamique fédérative et d’une force de proposition collective, la FéBUL articule son travail autour de plusieurs axes afin de concourir à des politiques de logement plus humaines et plus sociales. Site internet : www.febul.be La Maison de quartier Bonnevie En partant de l’amélioration du logement dans le quartier historique de Molenbeek-Saint-Jean, la Maison de quartier Bonnevie a comme objectifs la défense, la promotion et le renforcement de la qualité de vie des habitants de ce quartier et ceux environnants, ainsi que du droit à l’habitat. Site internet : https://bonnevie40.be/

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Extrême-droite / Antifascisme

Régularisation des sans-papiers : retour sur 40 ans de mobilisation. Entretien avec Youri Lou Vertongen

À l’heure d’une nécessité absolue de déployer des contre-discours (et des contre-conduites !) à même d’ébranler l’offensive réactionnaire de #Arizona, Pascal De Gendt a eu le courage d’écouter longuement Youri Lou Vertongen, membre de la commission Migrations et Solidarités de l’UPJB, et de synthétiser son propos dans un entretien de 16 pages pour le Sireas-Sasb-Fae asbls. Plus j’avance dans mes travaux, plus je me rends compte que l’exclusion des sans-papiers résulte de la rencontre entre une logique d’exploitation capitaliste, qui nécessite de maintenir ces personnes dans un système d’exploitation économique, et une logique xénophobe, qui vise à rejeter celles et ceux qui n’ont pas la même culture que le corps dominant en Belgique hors du corps social. L’objectif est de les reléguer dans une sorte de sous-catégorie : idéalement à l’extérieur des frontières, ou, s’ils les ont déjà franchies, dans des espaces où ils n’ont pas voix au chapitre. (…) Or, les partisan·e·s de la régularisation ne trouvent jamais la bonne parade. Ils et elles choisissent de se concentrer sur l’un de ces discours alors qu’il faudrait parvenir à la fois à déjouer le système d’exploitation socio-économique dont ces personnes sont victimes et à contredire le logiciel xénophobe qui tend à maintenir les étranger·ère·s en dehors de nos frontières. Papiers pour tous ! A lire en ligne : google.drive

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Racismes / Colonialismes

EXPULSION VIOLENTE ET SANS SOLUTION DE RELOGEMENT DU COLLECTIF ZONE NEUTRE

Soixante personnes, dont des familles avec enfants, intimidées et expulsées sans solution de relogement à Woluwe-Saint-Lambert ! Nederlands hieronder À 6 heures du matin, la police fédérale a fait irruption chez nous. Les habitants des étages supérieurs ont été empêchés de sortir de leurs chambres, tandis que la rue a été bouclée. Nos soutiens exterieurs n’ont pas été autorisés à nous rejoindre. Il a fallu négocier pour obtenir un délai de quelques heures, afin que les enfants puissent être emmenés à l’école. À 11h30, tout le monde était dehors, le bâtiment vidé, et aucune solution de relogement n’a été proposée. — Porte-parole du collectif Les 60 personnes, dont 9 enfants, qui vivaient au 451 avenue Georges Henri à Woluwe-Saint-Lambert ont été expulsées ce matin (jeudi 13/03), sans solution de relogement. Le collectif Roza Nera - Zone Neutre, qui rassemble des personnes sans-papiers, occupait depuis le 5 août ce bâtiment, inoccupé depuis environ trois ans et appartenant au Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Après plusieurs tentatives de négociation avec le propriétaire, les habitants avaient reçu un ordre d’expulsion en octobre, laquelle avait été suspendue pour permettre des négociations avec le propriétaire. Malheureusement celles-ci ont échoués, suite à quoi un second jugement d’expulsion avait été rendu. Les habitant.es se sont mis a la recherche d’alternatives, tout en attendant l’avis censé formaliser l’ordre d’expulsion et leur indiquer la date avant laquelle ils devaient quitter les lieux. Mais les occupant.es n’ont jamais reçu un tel avis, malgré les dires du huissier, ils ont donc été pris par surprise en fin de nuit. « La première tentative d’expulsion avait été menée via une requête unilatérale, une procédure souvent détournée de son objectif, qui repose sur la fausse présomption que le propriétaire n’a aucun moyen de contacter les habitants. Un jugement suspensif avait pu etre obtenu le temps du recours. L’expulsion de ce matin est illégale car elle n’a pas été dument notifiée aux habitant.es. Ce qui nous pousse à constater que la commune et d’autres acteurs aient choisi d’intervenir de manière rapide, court-circuitant toute possibilité de défense du droit au logement de ces personnes. C’est aberrant de constater à quel point de multiples institutions et procédures sont activement mobilisées pour mettre autant de personnes à la rue. » Collectif front anti expulsions Depuis le début de l’année, c’est la quatrième fois que le collectif est contraint de déménager, parfois sans véritable justification. Souvent des bâtiments reste vide pendant des mois après l’expulsion, ce qui a été le cas pour rue Linthout. Une partie du collectif avait investi un bâtiment à Etterbeek pour éviter de se retrouver à la rue, sans savoir quand l’expulsion aurait lieu. De ces logements sociaux inoccupés rue Massart 3-5-7, les occupants ont été expulsés dès mardi soir (11 Mars). Les habitants et les...

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Écologie

Mobilisation contre l’Arizona : quelles suites et perspectives pour les futurs « 13 » de chaque mois ?

L’action syndicale prévue le 13 mars serait annulée par le front commun syndicale. L’Assemblée Générale Antifasciste de Bruxelles et d’autres organisations autonomes des partis et des syndicats appellent à un rassemblement le 13 mars à 18 heure à la place du Jeu de Balle. « On résistera », un graffiti le 13 mars. Crédit photo @Lagachette_ La récente mobilisation de jeudi 13 février contre le gouvernement Arizona a rassemblé plus de 100 000 personnes. Cette mobilisation était organisée par un front commun entre la FGTB (syndicat socialiste) et la CSC (syndicat chrétien). Une importante partie du monde associatif et politique était aussi présente. À l’issue de cette mobilisation, et pour continuer la lutte face aux mesures de la coalition Arizona, les syndicats avaient appelé à un “marathon de résistance”, avec des actions prévues tous les 13 du mois. Or, les récentes informations à ce sujet poussent à croire que ce front syndical ne réorganisera pas les mobilisations prévues chaque 13 du mois. En effet, en plus des rumeurs qui circulent à ce sujet, aucune communication n’a pour le moment été faite alors que le 13 mars approche à grands pas. À ce jour, les syndicats annoncent une seconde grève générale le 31 mars et avoir d’avantage renforcé la mobilisation du 8 mars afin de dénoncer les dangers de la coalition Arizona pour les droits des femmes*. Plusieurs raisons sont évoquées en interne pour justifier le fait que les 13 du mois risquent d’être annulés. Premièrement, le front syndical dit vouloir concentrer ses force sur la grève générale du 31 mars plutôt que sur les actions mensuelles. Cela est entre autres dû à une difficulté pour certains secteurs de maintenir le rythme d’une manifestation mensuelle et surtout à un manque de moyens financiers. Des tensions au sein du front commun sur la stratégie à adopter existeraient également. Le monde syndical rappelle aussi l’importance de « garder des forces » pour les quatre prochaines années qui vont certainement voir les politiques anti-sociales et anti-contestataires crouler. Manifestation du 13 mars. Crédit Lydie Nesvabda. Si les différents acteurs syndicaux n’ont pas encore communiqué officiellement sur la stratégie qu’ils veulent donner au mouvement social en cours, de nombreux·ses observateur·rices disent être déçu·es de voir ce potentiel mouvement social reculer d’un pas étant donné le succès retentissant de la mobilisation précédente. Manifestation du 13. Crédit Lydie Nesvabda. A priori, l’élan notable donné lors de la mobilisation du 13 février serait donc stoppé jusqu’à la grève générale fin mars. Un choix qui risque d’embourber la potentielle construction d’un mouvement social puissant. Quel était donc le sens de cette promesse faite au grand public d’un « marathon de résistance » si celui-ci ne se poursuit pas au second mois ? S’agissait-il simplement d’insuffler courage et espoir à une foule révoltée face aux politiques fascisantes mises en...

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Économie / Anticapitalisme

Manifestation pour le droit au logement

Manifestation : Le Logement pour les gens, pas pour l’argent ! Quand ? Le dimanche 6 avril 2025 à 14h30 Où ? Départ à la Porte de Hal ❌ Loyers impayables, recherches interminables, insalubrité, expulsions… Se loger dignement à Bruxelles est devenu un véritable défi, voire un luxe inaccessible, pour trop de personnes. ❌ Aujourd’hui, en Belgique des milliers de personnes dorment dans la rue. Des dizaines de milliers de personnes vivent dans des logements trop chers, trop petits ou insalubres ! Pendant ce temps, d’autres continuent à investir dans le logement pour en tirer profit. Le logement est un droit fondamental, pas une marchandise. ❌ Souvent, nous nous sentons seul.es et impuissant.es face à cette situation, mais il s’agit d’un problème collectif, causé par des choix politiques qui servent les intérêts de la propriété privée. ✊ Nous revendiquons : La baisse des loyers. La rénovation et la création de logements sociaux. La fin des expulsions injustes. La fin du sans-chez-soirisme La régularisation des personnes sans papiers La crise du logement n’est pas une fatalité. Rejoignez le cortège pour faire entendre les voix des habitant.es de Bruxelles et exiger des logements dignes et abordables pour tous.tes ! PROGRAMME : 14 :30 : Départ à la Porte de Hal (devant la tour) – Parcours d’environ 3 km 16 :30 : Rassemblement festif à la Place du Jeu de Balle – Musique, info & animations

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Extrême-droite / Antifascisme

Tegen Arizona - Akte II / Against Arizona - Act II

Voor velen onder ons is de 13e al de 31e : we tellen elke cent, zijn in overlevingsmodus, leven op krediet. We hebben het moeilijk, steunen op onze familie en vrienden, kleuren buiten de lijntjes. Allemaal om ons hoofd boven water te houden tot de volgende maand. De wereld die Arizona voor ons voorbereid belooft nog schraler te zijn : elke solidariteit kapotmaken, de tegen-machten neerhalen om de heerschappij van het ieder-voor-zich in te luiden. Dit type programma is niet meer dan een vlucht vooruit, die maar één mogelijke uitkomst lijkt te hebben : de komst van een autoritai macht. Dit is niet de enige mogelijke weg. Het is aan ons om deze regering en haar maatschappelijk project te doen onstporen. Het is aan ons om ons te verenigen en terug te slaan. Omdat we niet meer kunnen wachten : laten we van de 13e maart een nieuwe etappe in de marathon van het verzet maken. De Antifacistische Générale Assemblée van Brussel roept dus op om op 13 maart om 18u op het Vossenplein samen te komen. VOOR ONS IS DE 13e VAN DE MAAND AL DE 31e For a lot of us, the 13th is already the 31th : counting every cent, being in survival mode, living on cre : We struggle, we rely on family and friends. All of this to just break even till the next month. The world promised to us by Arizona is one of greater scarcity, deeper divisions, culminating in an eventual « everyone for themselves » social order. That programme is one step out of the frying pan into the fire. This manufactures one possible outcome : the advent of an authoritarian power. This isn’t the only possible way forward. It’s up to us to derail the governement and their project for our society. Let’s unite our forces and fight back. Because we can’t wait anymore, let’s make the 13th of March a new step into the resistance in the long-run. Antifascist General Assembly Brussels calls for a get together on the 13th of march at 6th - Place du Jeu de Balle. FOR US, THE 13th IS ALREADY THE 31th OF THE MONTH

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Santé / Soins

Le gouvernement Arizona contre les femmes et les minorités de genre

Pour revendiquer leurs droits et dénoncer les oppressions auxquelles elles font face, les collectives, syndicats et associations appellent à une mobilisation et une grève féministe, à l’occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre. L’objectif de la grève est en particulier de rendre visible le travail, trop souvent ignoré, des femmes et minorités de genre. Cette année, l’appel à la grève et la mobilisation est également une réponse aux attaques du gouvernement Arizona (N-VA, MR, Engagés, CD&V et Vooruit) qui prévoit des mesures particulièrement discriminatoires pour les femmes et minorités de genre. La composition de ce gouvernement illustre son mépris des inégalités : seules quatre femmes sur quinze ministres, et aucune au Kern*, organe politique clé. Ce vendredi 7 mars, des blocages et piquets de grève sont organisés par différents syndicats et associations, et le samedi 8 mars, une manifestation est organisée au départ de la gare centrale, à 15h. A cette occasion, voici un décryptage du projet sexiste de l’Arizona, en trois parties : droits sociaux, tournant sécuritaire et droits des personnes sans papiers. 1. Droits sociaux Interruption volontaire de grossesse (IVG) Le gouvernement bloque la réforme de la loi sur l’avortement qui vise à faire passer le délai légal de 12 à 18 semaines. En effet, en Belgique, l’IVG est légale jusqu’à 12 semaines, avec un délai de réflexion obligatoire de 6 jours. Le CD&V (dans la majorité) s’oppose fermement à toute extension au-delà de 14 semaines. Pourtant, selon l’asbl LUNA**, un allongement de deux semaines ne permettrait qu’à une femme sur cinq d’avorter en plus de celles qui peuvent déjà dans le délai des 12 semaines. Qu’en est-il des autres ? Devraient-elles se tourner vers des pratiques clandestines, l’étranger ou une grossesse imposée ? Le maintien du délai de réflexion perpétue l’idée que les femmes ne seraient pas complètement aptes à décider par elles-mêmes. Ces journées imposées sont par ailleurs régulièrement difficiles pour les personnes qui souhaitent avorter, tant en termes de santé physique que de santé mentale. Le Luxembourg a supprimé ce délai pour mieux respecter l’autonomie et réduire le stress des personnes qui souhaitent avorter. Flexibilité du travail Les nouvelles mesures permettent d’embaucher pour seulement quelques heures par mois, d’imposer jusqu’à 360 heures supplémentaires annuelles « volontaires » sans compensation, et d’étendre le travail de nuit et du dimanche sans obligation de négociation avec les syndicats. Ce type changements a un impact sur la santé et/ou la vie de famille des travailleuses. L’annualisation du temps de travail est particulièrement inquiétante : au lieu d’être calculée sur la semaine, la durée moyenne de travail s’étendra sur un an. Une travailleuse à temps partiel pourra être contrainte d’effectuer des semaines à temps plein lors des périodes de forte...

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Santé / Soins

Entre 10 000 et 30 000 personnes dans la rue pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre

Ce vendredi 7 et samedi 8 mars, plusieurs actions ont eu lieu à Bruxelles, rassemblant des milliers de personnes pour dénoncer les attaques faites aux femmes et aux minorités de genre. Les mobilisations ont notamment ciblé les mesures du gouvernement de l’Arizona, le manque de prise en compte des violences sexistes et sexuelles par les institutions, les inégalités salariales selon le genre, ainsi que certaines tendances du féminisme excluant les droits des personnes trans, racisées ou en situation de handicap. Crédit photo Lydie Nesvadba. Le 7 mars, de nombreuses femmes et minorités de genre se sont mises en grève : grève syndicale et étudiante sur des campus universitaires, grève des travailleuses du secteur associatif, du CPAS, des collectives de femmes sans papiers ou encore les syndicats tels que la FGTB et la CSC. Crédit photo Lydie Nesvadba. Le 8 mars, une manifestation au départ de gare centrale a rassemblé plus de 10 000 personnes selon la police, et 30 000 personnes selon certaines organisations. Plusieurs blocs formaient le cortège : blocs syndicalistes, bloc révolutionnaire internationaliste féministe (BRIF), bloc étudiant, bloc des femmes sans papiers, etc. Des manifestant·es ont rappelé les conditions et discrimination spécifiques des femmes et minorités de genre dans des contextes marqués par le colonialisme, l’impérialisme et l’occupation, notamment au Congo, en Palestine, eu Soudan ou encore au Kurdistan. Crédit photo Lydie Nesvadba. Crédit photo Lydie Nesvadba. Si globalement la manifestation s’est déroulée dans une ambiance plutôt légère et festive, des personnalités du MR se sont fait interpeler, huer et chasser du cortège par des manifestant·es. Les politiques du Mouvement Réformateur, membre de la coalition Arizona, sont dénoncées, car discriminantes pour les femmes, minorités de genre et personnes racisées. Crédit photo Lydie Nesvadba. Un village féministe a par ailleurs été installé sur la place de l’Albertine, où il y a eu des prises de paroles, rappelant les revendications des différentes collectives. La soirée s’est conclue dans une ambiance festive avec des concerts. Sources : rtbf.be

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Logement / Squat

[Projo/Débat] Pourquoi Bruxelles plafonne la vitesse des voitures mais pas les loyers ?

🎥 Le CVB fête ses 50 ans de cinéma documentaire ! En salles et en ligne, (re)découvrez les enjeux qui façonnent notre société à travers 6 projections-débats exceptionnelles et une sélection de films en streaming. Premier rendez-vous : les loyers 🎥 Le CVB, Ça s’débat ?!, Woon Action Logement 2025, WUUNE, le RBDH et le Centre culturel Jacques Franck vous invitent à la projection - débat : Pourquoi Bruxelles plafonne la vitesse des voitures mais pas les loyers ? Quelle politique pour un logement abordable en Région bruxelloise ? Le Parti du Rêve de Logement Un film du groupe ALARM - 2016 - 65’ Ayant quitté leur ville natale en Belgique ou leur pays d’origine, des personnages traversent Bruxelles à la recherche d’un logement. Entre refus, humiliations et escroqueries, ils décident de prendre la démocratie au sérieux en créant un parti politique pour défendre le droit au logement pour tous. Un succès inattendu les attend… (Les membres du groupe ALARM sont co-auteurs de ce film mis en scène par Peter Snowdon et tourné avec une équipe professionnelle.) 🎬 Bande-annonce : https://vimeo.com/191985496 📅 Mercredi 26 mars 2025 à 20h00 📍 Centre culturel Jacques Franck Chaussée de Waterloo 94, 1060 Saint-Gilles 🕕 Programme : 🔹 19h00 > Ouverture des portes 🔹 19h11 > Rupture du jeûne 🔹 20h00 > Projection du film Le Parti du Rêve de Logement 🔹 21h10 > Débat : Pourquoi Bruxelles plafonne les vitesses des voitures mais pas les loyers ? Quelle politique pour un logement abordable en Région bruxelloise ? Avec Alexia Falisse (Rbdh), Wuune & Woon Action Logement 2025 Modération : Michel Steyaert RÉSERVATION INDISPENSABLE https://www.eventbrite.com/e/billets-pourquoi-bruxelles-plafonne-la-vitesse-des-voitures-mais-pas-les-loyers-1270206906049?aff=oddtdtcreator 🌍 Le CVB fête ses 50 ans de cinéma documentaire ! Nos prochains rendez-vous : 🔹 Mercredi 16 avril à CinéFlagey : projection du film PHOTOS DE CLASSE, suivi d’un débat sur le racisme, animé par Estelle Depris (Sans blanc de rien). 🔹 Jeudi 1er mai à La Fonderie : discussion sur la relation au travail, en particulier celle des jeunes, accompagnée de l’écoute d’un podcast. 🔹Entre septembre et novembre, nous explorerons les identités de genre, l’affirmation identitaire dans la société et le rôle de la jeunesse bruxelloise dans la cité. 🔹Clôture du cycle avec la publication d’un livre retraçant 50 ans de documentaires, ainsi qu’une table ronde sur le cinéma engagé, animée par Coline Grando.

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Extrême-droite / Antifascisme

Appel à la grève et manifestation féministe

📢 PAS DE SOLDES SUR NOS DROITS - MOBILISATION LE 8 MARS ✊🔥 Le gouvernement Arizona attaque de plein fouet les droits des femmes et des travailleuses ! Allongement des horaires tardifs, travail du dimanche, flexi-jobs imposés, précarisation des pensions, diminution des droits au chômage... Trop, c’est trop ! 💥 ENSEMBLE AVEC LA CNE, NOUS APPELONS À UNE GRÈVE MASSIVE LE 31 MARS ! 💥 👉 Mais d’abord, ce 8 mars, on sensibilise dans les magasins ! 🎯 Objectif : informer, convaincre et mobiliser les travailleuses et travailleurs du commerce à nous rejoindre dans la lutte ! 10h00 : RDV devant City 2 (rue Neuve) 10h30 - 12h00 : Action de sensibilisation : en équipes de 10, on va discuter avec les travailleuses et travailleurs, leur donner un tract et leurs présenter notre visuel. 12h00 - 13h00 : Rassemblement sur la Place de la Monnaie avec musique, tracts et prises de parole 13h00 : On rejoint le cortège vers le village associatif ✊ (S’il pleut, on se retrouve pour manger ensemble à l’abri !) 🔥 Pourquoi se mobiliser ? 📢 Parce que l’Arizona veut faire de nous de la main-d’œuvre corvéable à merci ! 🚫 Travail du dimanche et horaires tardifs ? Incompatibles avec une vie familiale et sociale équilibrée ! 🚫 Flexi-jobs et précarité imposée ? Ça nous enferme dans des boulots sous-payés, sans droits ! 🚫 Attaque contre les pensions et le chômage ? C’est condamner encore plus de femmes à la pauvreté ! 📢 Le 8 mars, on informe et on prépare la grève du 31 mars ! 💜 Rejoignez-nous, parlez-en autour de vous, partagez l’événement et venez en nombre ! ✊

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