Histoire / Archives

Écologie

Lutte de Clabecq : Appel à manifester le 2 juin - Vilvoorde

NE LAISSONS PAS L’ÉTAT RÉCUPÉRER LA VENTE DU TERRAIN (20 Millions €) - NE LAISSONS PAS LA PROMOTION IMMOBILIÈRE CAPITALISTE « FAIRE DU FRIC » SUR LE DOS DES ANCIEN.NE.S TRAVAILLEUR.EUSE.S ! Pour articuler luttes sociales, écologie révolutionnaire et solidarités historiques pour le présent ; ramenez vos copaines et camarades ; ça va être chouette :) ! ------INFOS SUR LA MANIF ------ (Une demande d’autorisation a été introduite) 16h30 : RDV !📍Parking de la « SLACHTHUISSTRAAT » 17h00 : Départ et Manif dans Vilvoorde ! 17h45 - 18h15 : Arrivée, prises de paroles et podium culturel 18h15 - 19h00 : Assemblée populaire sur les suites de la lutte & Verre de l’amitié... Fais-tourner l’info ! Instagram : https://www.instagram.com/p/C7NEik5CuJ5 Event FB : https://www.facebook.com/events/438676268865307/ OBJECTIF ? SOUTENIR CEUX.CELLES DE CLABECQ ! 1810 ouvrier.es, 300 employé.es et 100 cadres des Forges de Clabecq attendent depuis plus d’un quart de siècle le solde de leurs salaires, soit 20 millions d’euros. La faillite des Forges de Clabecq n’est pas clôturée. Et la vente du terrain de l’ancienne cokerie des Forges, situé à Vilvoorde, peut dégager les fonds nécessaires pour payer le solde des salaires. Le ministère actuel des Finances a déjà averti sa volonté de récupérer l’argent lié à la vente.... Contact : ceuxdeclabecq@gmail.com « Ceux de Clabecq » appellent à une large mobilisation autour du terrain de Vilvorde !! ▪️Pour que la richesse revienne à celles et ceux qui l’ont créée ; ▪️Pour que l’argent récupéré par la curatelle rembourse les travailleur.euses en priorité ; ▪️Pour que ce vaste et beau terrain soit consacré à des initiatives dont la population puisse profiter, et non livré à la spéculation immobilière ou la prédation capitaliste au détriment du vivant et des biens communs. POURQUOI SE MOBILISER ? Les Forges de Clabecq étaient une usine sidérurgique, située à Clabecq, dans la commune de Tubize. La lutte des ouvriers des Forges dans les années ’90 a été un concentré d’expériences de travail et mobilisation syndicales. Deux générations de délégations syndicales avaient fait des Forges un bastion du mouvement ouvrier et anticapitaliste. Les années 1996 et 1997 sont marquées par des mouvements contre une faillite accompagnée par la région wallonne. Au-delà des images connues des ouvriers des Forges dégageant au bulldozer des camions pleins de gendarmes et des dizaines de milliers de manifestants solidaires affluant vers Tubize, l’expérience de Clabecq a aussi été une politique systématique de solidarisation des luttes sociales et de connexion avec les forces vives de la région. Cette lutte, sa radicalité et l’immense solidarité qu’elle a recueillie a provoqué une réaction « en bloc » du système qui mérite aussi d’être étudiée, allant du lynchage médiatique aux poursuites judiciaires. 30 ans plus tard, les anciens travailleur.euse.s de Clabecq sont...

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Racismes / Colonialismes

[ARCHIVES/HISTOIRE] cartesanspapiers.be

Archives Poétiko-politics des lieux occupés et autogérés par et pour des personnes sans-papiers à Bruxelles, depuis les années 2000 Ce projet commence en 2019. Son point de départ fut la rencontre avec les habitant·es de La Maison des Migrants, alors située rue Prince Royal n°103, en 2016. Nous étions des voisin·es, et je commençais à passer lors d’évènements, pour proposer des ateliers aux enfants de la maison, partager un repas. Au moment de déménager une première fois, après plus de 9 mois d’occupation, certain·es m’ont demandé d’aider. Je suis restée. Participant aux premières réunions, écoutant de loin les propositions, baignant dans l’urgence, ne sachant pas où j’allais, ou iels iraient. Du jour au lendemain, ce lieu que je côtoyais maintenant souvent, avec ses activités quotidiennes, ses évènements culturels et autres, allait brusquement fermer ses portes. Mettant tout le monde dehors, habitant·es compris·es. Et une fois que tout serait déménagé, le bâtiment redeviendrait vide et silencieux. Ne laissant aucune trace du passage de La Maison des Migrants – ce lieu de vie effervescent d’expérimentations sociales et politiques – comme si rien n’avait existé. Un immeuble de logements de luxe serait construit à la place, fin de l’histoire. C’est le point de départ du travail d’archives, commencé avec le groupe de La Maison des Migrants, et étendu aux expériences des autres collectifs de personnes sans-papiers à Bruxelles. Dans le but de préserver ces architectures collectives et éphémères. Mais aussi démontrer la violence et l’absurdité d’un système qui traque et qui expulse des familles, des femmes et des hommes, sans être inquiété et sans laisser de traces. Le nombre de déplacements sur des périodes parfois très courtes montre également la volonté et la persévérance de ces groupes, qui se réorganisent malgré les obstacles. Ces occupations (parfois appelées « squats »), à la fois lieux de vie et lieux de lutte, sont nombreuses à Bruxelles. À la différence de squatteur·euses qui font le choix de vivre en marge, parfois pour des raisons politiques, parfois pour des raisons économiques, ou autres, les habitant·es de ces occupations n’ont pas d’autre choix que d’y vivre. L’absence de statut empêche bien souvent l’accès au logement via un contrat de location. Ici, chacun·e des habitant·es a ses objectifs personnels à poursuivre, mais surtout un objectif commun : obtenir la régularisation. Celles et ceux qui y accèdent, finissent souvent par quitter ces espaces collectifs pour se construire une vie « normale » : un appartement à soi. L’histoire de ces lieux et de leurs occupant·es, raconte aussi Bruxelles : gentrification excessive, expulsions illégales, accès à la régularisation, droit au logement pour tous·tes… Ce projet est collectif et participatif, vous pouvez y contribuer Ce projet ne fait pas l’état des lieux de toutes les occupations de Bruxelles. Il existe autant de manières d’occuper un lieu qu’il...

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Extrême-droite / Antifascisme

[Arpentage] L’antifascisme : son passé, son présent et son avenir (Mark Bray)

📖Une après-midi de lecture et de réflexion autour du couple fascisme/ antifascisme d’hier et d’aujourd’hui… « L’Antifascisme : son passé, son présent et son avenir » de Mark Bray Le livre explore l’histoire et l’évolution de l’antifascisme à travers le monde. Bray examine les tactiques et les idéologies des mouvements antifascistes passés et contemporains, offrant une analyse critique des défis actuels auxquels ces mouvements sont confrontés. Il met en lumière les débats sur la légitimité et l’efficacité de l’antifascisme militant, tout en envisageant son rôle dans la lutte contre les montées récentes de l’extrême droite. L’auteur propose également des réflexions sur les stratégies et les perspectives de l’antifascisme pour l’avenir. Un arpentage c’est quoi ? Une méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée pendant la seconde guerre mondiale dans la résistance. Nous alternerons entre temps de lecture individuel (au rythme de chacun·e) et discussion de groupe. INFOS PRATIQUES * Quand ? Mercredi 29 mai 2024 * Quelle heure ? De 13h30 à 17h30 (accueil entre 13h15 et 13h30) * Où ? Au Centre Librex : 66 rue Coenraets – 1060 Bruxelles * Pour qui ? Pas de prérequis nécessaire * PAF ? Gratuit * Inscriptions indispensables via le formulaire que vous trouverez en bas de cette page : https://centrelibrex.be/rendez-vous/29-05-24-arpentage-du-livre-lantifascisme-son-passe Max 12 personnes ! => en cas d’annulation, merci de nous le faire savoir dès que possible afin de libérer votre place * Infos/Contacts Marie François, animatrice socioculturelle pour le Centre Librex mfrancois@centrelibrex.be Morgane Borensztejn, formatrice à la Ligue de Droits Humains mborensztejn@liguedh.be Cet évènement est le fruit d’une collaboration entre la Ligue des Droits Humains et le Centre Librex.

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Racismes / Colonialismes

[Arpentage] Approcher Frantz Fanon

📖Une journée pour appréhender collectivement un auteur classique des sciences sociales (spécifiquement « Les damnés de la terre », 1961.) 🔎Frantz Fanon, né en 1925, était un éminent psychiatre et penseur politique originaire de la Martinique. Il est principalement connu pour son engagement dans la lutte anticoloniale, en faveur de la libération de l’Algérie. Il a travaillé et développé des concepts tels que la décolonisation, la violence libératrice et la construction de l’identité postcoloniale. Décédé en 1961, son héritage reste source d’inspiration pour de nombreux mouvements de justice sociale et de libération à travers le monde. 📌Lors de cette journée, nous nous consacrerons à la lecture du livre « Les damnés de la Terre », qui analyse les effets psychologiques de la colonisation. L’auteur y examine la violence comme moyen de libération face à l’oppression coloniale, décrivant la nécessité d’une révolte radicale pour restaurer l’humanité des personnes opprimées. Il questionne également la relation complexe entre les colonisateurs et les colonisés, mettant en lumière la déshumanisation des seconds et les séquelles psychologiques profondes causées par des siècles d’exploitation. Il s’agit d’une journée de mise au travail collectif. La méthode de l’arpentage est une méthode de lecture issue de la culture ouvrière. Nous alternerons entre temps de lecture individuel (au rythme de chacun·e) et discussion de groupe. Il n’y aura pas de spécialiste de Frantz Fanon. L’intention est de prendre un temps pour défricher collectivement un classique des sciences sociales, en douceur et de manière conviviale. * Quand ? Mardi 21 mai 2024 * Quelle heure ? De 9h45 à 17 h (accueil entre 9h30 et 9h45) * Où ? Au Centre Librex : 66 rue Coenraets – 1060 Bruxelles * Pour qui ? Pas de prérequis nécessaire * PAF ? Gratuit 👉 Inscriptions indispensables via le formulaire que vous trouverez à la fin de cette page : https://centrelibrex.be/rendez-vous/21-05-24-approcher-frantz-fanon Max 12 personnes ! => en cas d’annulation, merci de nous le faire savoir dès que possible afin de libérer votre place Cet évènement est le fruit d’une collaboration entre la Ligue des Droits Humains et le Centre Librex.

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Histoire / Archives

La question de l’organisation au sein de l’anarchisme

Par Felipe Corrêa Cet article a été initialement publié en 2010 par la revue brésilienne Espaço Livre. Il a ensuite été republié par l’Institut pour la théorie et l’histoire anarchiste. Il a été traduit par Enrique Guerrero-López (membre de Black Rose/Rosa Negra). Il est à nouveau republié ici dans son intégralité en français. Introduction Ce texte vise à discuter, dans une perspective théorico-historique, certaines questions d’organisation liées à l’anarchisme. Il répond à l’affirmation, constamment répétée, selon laquelle l’idéologie ou la doctrine anarchiste est essentiellement spontanée et contraire à l’organisation. Revenant sur le débat entre anarchistes à propos de l’organisation, cet article soutient qu’il existe trois positions fondamentales en la matière : celleux qui sont contre l’organisation et/ou défendent les formations informelles en petits groupes (anti-organisationnisme) ; les partisan.e.s de l’organisation uniquement au niveau de la masse (syndicalisme et organisation communautaire), et celleux qui soulignent la nécessité d’une organisation à deux niveaux, le politique-idéologique et la masse (dualisme organisationnel). Ce texte approfondit les positions du troisième courant, en apportant des éléments théoriques de Mikhaïl Bakounine et en présentant ensuite un cas historique dans lequel les anarchistes ont tenu, en théorie et en pratique, cette position : l’activité de la Fédération des anarcho-communistes de Bulgarie (FAKB) entre les années 1920 et 1940. Anarchisme : Spontanéité et anti-organisationnisme ? Kolpinsky, dans son épilogue à la compilation des textes de Karl Marx, Friedrich Engels et Vladimir I. Lénine sur l’anarchisme – un travail financé par Moscou dans le contexte soviétique pour promouvoir les idées du marxisme-léninisme – affirme que l’anarchisme est une doctrine « petite-bourgeoise », « étrangère au prolétariat », basée sur « l’aventurisme », sur des « concepts volontaristes » et des « rêves utopiques sur la liberté absolue de l’individu ». En outre, il souligne « Les rêves utopiques de création d’une société sans État et sans classes exploiteuses, par une rébellion spontanée des masses et l’abolition immédiate du pouvoir de l’État et de toutes ses institutions, plutôt que par la lutte politique de la classe ouvrière, la révolution socialiste et l’instauration de la dictature du prolétariat, sont typiques de tous les courants anarchistes. » Des affirmations de ce type ont été faites tout au long de l’histoire de l’anarchisme, par ses adversaires et ses ennemis, et elles sont encore faites, bien que diverses études théoriques et/ou historiques récentes aient montré que de telles affirmations ne sont pas étayées par les faits. Le spontanéisme et la position anti-organisation ne sont pas des principes politico-idéologiques de l’anarchisme et, par conséquent, ne sont pas communs à tous ses courants. La question de l’organisation constitue l’un des débats les plus pertinents parmi...

Histoire / Archives

[Conférence] L’héritage perdu du Parti communiste italien. Une histoire du communisme démocratique.

Rencontre avec Hugues Le Paige pour son essai « L’héritage perdu du parti communiste italien – une histoire du communisme démocratique », en dialogue avec Germano Mascitelli, historien, et en association avec le Casi-UO. C’était le parti communiste le plus puissant et aussi le plus original d’Europe occidentale. À la fin des années 1970, le Parti Communiste Italien représentait près d’un tiers des électeurs de la péninsule, il gérait de nombreuses villes et régions et exerçait son hégémonie sur le monde culturel. Il se distinguait par une participation politique massive et sans précédent de ses militants. Il faisait rêver la gauche européenne. Sa décision de se saborder alors qu’il demeurait une force politique majeure a désespéré des centaines de milliers de militants et a rendu la gauche italienne à jamais orpheline. Cet essai analyse les raisons d’une disparition qui continue d’interroger les historiens. Le « communisme démocratique » inspiré par le marxisme singulier d’Antonio Gramsci a été élaboré par son emblématique secrétaire général Enrico Berlinguer (1922-1984), disparu avant d’être allé au bout de son projet. Mais son héritage doit encore parler à une gauche européenne en déshérence. Précurseur d’une écologie sociale, Berlinguer a été le premier à mettre l’accent sur la nécessité de construire une nouvelle alliance entre les exclus et le mouvement ouvrier traditionnel. C’est lui aussi qui mit en avant le rôle déterminant du mouvement des femmes sans lequel, disait-il, il ne peut y avoir de révolution. C’est bien cet « héritage perdu » et les leçons que l’on peut en tirer pour aujourd’hui qui sont au centre de cet essai. Ouvert à tout.e.s, sans réservation. Tarifs : 6€ (standard) - 4€ (membres) - 8€ (prix de soutien) – 2€ (réduit)

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Écologie

Horizon 2060 : visite guidée futuriste et décoloniale sur les traces des femmes afrodescendantes

► Dimanches 05 et 26 mai 2024 ► 14:00-17:00 | Horizon 2060 : visite guidée futuriste et décoloniale sur les traces des femmes afrodescendantes avec I See You ❗Les inscriptions sont obligatoires et se font via le lien suivant : https://www.matrimonydays.be/fr/programme ─ Partez avec nous pour une balade contée, permaculturelle et décoloniale où le passé rencontre l’avenir, où les projections futuristes du quotidien des femmes noires et afrodescendantes s’épanouissent avec grâce. Telles des conteuses, nous révélons les stéréotypes persistants qui entravent les femmes issues des marges, alimentant les comportements discriminatoires et racistes. Nous souhaitons aussi dévoiler la richesse de nos compétences, l’immense potentiel des minorités en tant qu’acteur·rices du développement socio-économique. ─ I See You est une association d’actions et de réflexions prospectives, culturelles et artistiques dédiée à l’afrodescendance et plus spécifiquement à celle des femmes. Nous offrons une expérience immersive mêlant art, culture et réflexion prospective. Nous redéfinissons la représentation des femmes noires et afrodescendantes. ─ ➡️ L’activité est en français uniquement ➡️ Visite gratuite sur inscription ➡️ Le nombre de places est limité à 20 personnes ➡️ Le nombre de places étant limité, assurez-vous d’être présent·e à cette date. Si ce n’est pas le cas, merci de nous prévenir minimum 48h pour permettre à d’autres personnes de participer à l’activité

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Histoire / Archives

1er mai : journée de lutte des travailleurs·ses : quelles perspectives à Bruxelles ?

Chaque année, à Bruxelles et dans le monde, le 1er mai est une journée de mobilisation internationale de lutte des travailleur·ses. A Bruxelles, plusieurs évènements et manifestations auront lieu, dont le 1er Mai Révolutionnaire et le 1er mai de lutte. Historiquement, le premier mai a été choisi comme date pour commémorer les massacres du Haymarket Square, en 1886, à Chicago, et le mouvement de grève de cette année-là. En 1886, dans un climat de tension sociale, une grève massive est lancée le premier mai aux Etats-Unis dans le but d’obtenir la « journée des 8h », c’est-à-dire un maximum de 8h de travail par jour. Durant le début de la grève, plusieurs ouvriers sont tués par la police. En réponse, des militant·es anarchistes organisent une grande manifestation d’ouvrier·ères le 4 mai. A la fin de ce rassemblement, une bombe artisanale est jetée sur des policiers. La police charge et des affrontements éclatent, débouchant sur la mort de plusieurs personnes, en plus de blessé·es. Au lendemain de cette affaires, des militant·es se retrouvent condamné·es à mort, malgré l’absence de preuves. A Bruxelles, depuis plusieurs années une manifestation appelée « 1er Mai Révolutionnaire » est organisée. L’an dernier, 2000 personnes s’étaient réunies à l’appel de l’Alliance du 1er Mai Révolutionnaire. Cette année le rendez-vous est donné à 14h à la place Marie Janson, à Saint-Gilles. Dans son appel, l’Alliance explique sa volonté de se réunir derrière un mot d’ordre révolutionnaire, antifasciste, et solidaire de la Palestine : « Du 13 mai au 13 octobre, les élections vont se succéder pour répandre l’idée que ce système est réformable et qu’il ne tient qu’à nous de le réformer. […] Aujourd’hui, à l’heure de la montée des forces fascistes en Europe et du génocide à Gaza, nous devons nous battre sur de nombreux fronts. Le 1ᵉʳ mai étant aussi le moment de partager nos engagements, il sera placé sous le signe du soutien à la résistance palestinienne et de la lutte antifasciste. Non pas pour obtenir un cessez-le-feu en Palestine, qui perpétuerait une situation de colonisation. Non pas pour exiger un « cordon sanitaire » qui dédouane un monde politique traditionnel appliquant déjà aux trois quarts les programmes des partis fascistes. Mais pour avancer concrètement vers la libération révolutionnaire de notre classe et de tous les peuples, dans une perspectives internationaliste, anti-impérialiste et anti-raciste. » De son côté, le Premier Mai de lutte, organisé par la CGSP (branche de la FGTB), démarrera à 12h de la place Poelaert. Les organisateur·rices appellent à marcher contre l’extrême droite et pour l’amélioration des conditions de vie. Sources : Communiqué de l’Alliance 1er Mai Révolutionnaire @1maibxl Communiqué de la CGSP

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Médias

Projection/discussion en présence du réalisateur : Tant que chanteront les constructeurs de navires - Ivresse (partie 2) - (1969-1986) - de Jan Vromman

Dans le cadre du cycle de projection sur les luttes sociales en Belgique, La B.O.U.M. & Le P’tit Ciné - regards sur les docs présentent TANT QUE CHANTERONT LES CONSTRUCTEURS DE NAVIRES - PARTIE 2 - IVRESSE - (1969-1986) de JAN VROMMAN VO : néerlandais Sous-titres : français Durée : 81’ En présence du réalisateur, la projection/discussion aura lieu ce jeudi 2 MAI 2024 à partir de 20h au Boom café : 7 rue Pletincxk – 1000 Bxl Dès 18h, c’est aussi la permanence de la bibliothèque anarchiste LA B.O.U.M, une bonne occasion pour emprunter de la lecture, choper des brochures et autres ! Ça sera aussi possible de manger un bout à prix libre à partir de cette heure là. Un mot sur ce film : Dans cette deuxième partie - Ivresse (1969-1986) - il s’agit de se plonger dans une époque où « tout serait possible » tout comme d’autres rapports sociaux. L’ouvrier conscientisé ne s’oppose pas seulement au patron pour défendre ses droits mais des tensions existent aussi avec les représentants officiels des syndicats. Un syndicalisme de concertation contesté et dont les travailleurs-ses d’aujourd’hui subissent toujours les « trahisons ». Ce documentaire dans son ensemble est la chronique d’une industrie (chantiers navals de Boelwerf à Tamise), de ses origines (petits bâtiments en bois) jusqu’à son terme (navires de haute mer sophistiqués). Il s’agit en même temps d’un condensé d’histoire socio-économique et de luttes ouvrières. La projection sera précédée d’une présentation du réalisateur, et sera suivie d’un moment de discussion. Ce film pourrait être l’occasion de partager questions et réflexions sur les luttes passées et actuelles, le syndicalisme, l’autonomie et d’autres perspectives selon nos envies. Au plaisir de s’y voir et de partager un moment inspirant post-1er mai !

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Racismes / Colonialismes

ARPENTAGE - Le génocide voilé : enquête historique (de Tidiane N’Diaye)

Je vous invite à chez moi pour un arpentage sur un sujet dont on parle peu ! Un arpenquoi ? Un arpentage est une lecture collective d’un livre, un concept issu des cercles ouvriers du 19e. On se retrouve un matin, on déchire le livre en nombre de participant.es, chacun.e lit dans sa tête, puis partage et discussion sur chacune des parties. Pas besoin de préparatifs ! Celui de ce dimanche est sur le livre de Tidiane Ndiaye, une "étude qui éclaire un drame passé à peu près inaperçu : la traite des Noirs d’Afrique par le monde arabo-musulman. Cette traite a concerné dix-sept millions de victimes tuées, castrées ou asservies, pendant plus de treize siècles sans interruption. Les razziés étaient contraints de traverser le désert à pied pour rejoindre le Maghreb, l’Égypte ou la péninsule Arabique via Zanzibar, par bateaux... Pourtant, cette traite négrière a été minimisée, contrairement à la traite occidentale vers l’Amérique. Pourquoi ? Parce que seule la conversion à l’islam permettait d’échapper à l’esclavage, mais n’a pas épargné les Noirs. Toutefois, de nos jours la majeure partie de l’Afrique est devenue musulmane, d’où une forme de fraternité religieuse entre le côté « blanc » et le côté « noir » du continent, et une volonté commune de « voiler » ce génocide." Envoyez-moi un message si vous avez des questions où pour me dire votre présence ! Au plaisir de vous voir et partager ca avec vous dimanche vers 10h30, Maumau (+32473192298)

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Racismes / Colonialismes

Neutralité du service public : bas les masques !

La neutralité du service public est une question qui ne cesse d’enflammer le débat public et de donner lieu à des polémiques qui ne manqueront pas d’animer la campagne électorale du méga scrutin du 9 juin prochain. Rétroactes. En mai 2021, le tribunal du travail francophone de Bruxelles avait condamné la STIB pour discrimination en raison de sa politique d’interdiction du port de signes confessionnels pour les membres de son personnel au nom d’une neutralité dite “exclusive”. Cette décision de justice avait provoqué des tensions au sein de la majorité bruxelloise qui ont débouché sur la création d’une commission chargée d’auditionner des experts. Dans le même temps, l’opposition MR avait déposé une proposition d’ordonnance visant à interdire expressément le port de signes convictionnels (aussi bien religieux que politiques) pour les agents publics bruxellois. Le 30 novembre 2023, c’est à la faveur d’une motion déposée par Ecolo visant à lever l’interdiction du port de signes religieux au sein de l’administration de la commune d’Anderlecht qu’une surchauffe politique et médiatique a été observée à nouveau, suscitant des commentaires de toutes parts, engendrant le malaise habituel sur cette question au sein du PS ainsi qu’une virulente opposition du MR et de DéFI. Deux jours plus tôt, le 28 novembre 2023, c’est la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a alimenté, à son tour, le débat en rendant un arrêt autorisant l’interdiction du port de signes confessionnels au nom d’une neutralité dite ”exclusive”. Dans cet arrêt, la CJUE a précisé qu’une autorisation du port de signes confessionnels, et ce au nom d’une neutralité dite “inclusive”, est un choix tout autant possible et conforme au droit de l’UE en matière de droits fondamentaux. Nous y reviendrons. Dans les lignes qui suivent, nous proposons d’apporter un peu de clarté dans un débat public où la machine à produire de la confusion tourne à plein régime. Nous procéderons en deux temps. D’abord, nous reviendrons sur la notion d’apparence, mobilisée par les partisans d’une neutralité dite “exclusive” pour prôner l’interdiction du port de signes confessionnels pour les prestataires du service public. Ensuite, nous aborderons les implications de la jurisprudence de la CJUE, qui au-delà de la controverse juridique invite le politique à faire un véritable choix de société. I. La notion d’apparence (de neutralité) Fonction publique : pas une chasse gardée Tout d’abord, il convient de rappeler que la fonction publique n’est pas une chasse gardée réservée à l’un ou l’autre groupe de la société. La fonction publique est organisée par et pour la collectivité et, par conséquent, chaque membre de la collectivité qui participe à son financement a en principe égale légitimité pour prendre part à sa mise en œuvre. Ce principe connaît bien sûr des exceptions en cas de violation de la loi. Ensuite, il convient de rappeler la logique qui s’applique en matière de droits...

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Extrême-droite / Antifascisme

AVRIL ANTIFASCISTE

[🔻 AVRIL ANTIFASCISTE 🔻 - 27/04 au DK] Nous avons le plaisir de vous inviter à la deuxième édition d’"Avril antifasciste international", un événement qui rassemble diverses organisations pour célébrer et renforcer les luttes antifascistes de manière intercommunautaire. Plusieurs organisations rassemblées, mais aussi plusieurs histoires tissées par le fil rouge de la résistance : ▪️ celle qui débute le 19 avril 1943 et qui donne naissance au soulèvement du ghetto de Varsovie contre les n4zis, qui sera commémoré ce samedi ; ▪️ celle du 25 avril 1945, fête nationale de libération du n4zi fascisme en Italie ; ▪️ mais aussi celle du 25 avril 1974, la Révolution des Œillets contre la dictature salazariste au Portugal. Trois histoires différentes, mais qui parlent de la même histoire : celle de la libération des peuples des régimes fascistes et nazie en Europe. Ce programme est conçu pour garder vivante la mémoire du passé, discuter des formes actuelles du fascisme et explorer comment les combattre. Programme (en évolution) : 15h00-16h30 : Débat avec Cédric Claeys (Coalition 8 Mai), Alex Bayot (Front antifasciste d’ADES), Juliette Léonard (Activiste féministe) 16h30-19h30 : Les Voix Errantes - G4z4 Edition” performance audio participative de Medeber Teatro en collaboration avec Said Hassan et Radio NFO, qui aura lieu tout au cours de l’événement 16h30-17h00 : Fanfare à Place Bethleem (le DK) 17h00-17h20 : Présentation de la journée 17h20-17h30 : Point sur le cinquantenaire de la Révolution des Œillets (Jeunes FGTB) 17h30-17h50 : Lectures sur les résistances (Incendiarie) 17h50-18h00 : Présentation de la bande dessinée de Zerocalcare sur Ilaria Salis en français, "Au fond du puits une histoire de n4zis, de taule et de responsabilité" 18h00-18h25 : Présentation de la mission de Mediterranea dans la Méditerranée (Mediterranea Bxl) 18h25-18h45 : L’UPJB et sa chorale interprètent trois chansons : "El Pueblo Unido", "Gorizia", "Bella Ciao". 18h45-19h30 : Concert acoustique de Beppe Giampà (Arci Bxl) 19h30-22h00 : Repas antifasciste et playlist-musique N.B. Il n’y aura pas de garderie, mais un coin enfant sera mis en place. Casi-Uo| Le Dk | Incendiarie |ARCI Bruxelles |Union des Progressistes Juifs de Belgique - UPJB | Mediterranea Bruxelles | Medeber Teatro | Jeunes FGTB | Potere al Popolo - Bruxelles

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Histoire / Archives

[Manifestation] Forges de Clabecq : la lutte continue !

Manifestation le dimanche 2 juin à Vilvorde Les Forges de Clabecq étaient une usine sidérurgique, située à Clabecq, dans la commune de Tubize. La lutte des ouvriers des Forges dans les années ’90 a été un concentré d’expériences de travail et mobilisation syndicales. Deux générations de délégations syndicales avaient fait des Forges un bastion du mouvement ouvrier et anticapitaliste. Les années 1996 et 1997 sont marquées par des mouvements contre une faillite accompagnée par la région wallonne. Au-delà des images connues des ouvriers des Forges dégageant au bulldozer des camions pleins de gendarmes et des dizaines de milliers de manifestants solidaires affluant vers Tubize, l’expérience de Clabecq a aussi été une politique systématique de solidarisation des luttes sociales et de connexion avec les forces vives de la région. Cette lutte, sa radicalité et l’immense solidarité qu’elle a recueillie a provoqué une réaction « en bloc » du système qui mérite aussi d’être étudiée, allant du lynchage médiatique aux poursuites judiciaires. 30 ans plus tard, les anciens travailleurs de Clabecq sont toujours confrontés au mépris et à l’hostilité des institutions. Ils attendent encore les 20 millions d’euros auxquels ils ont droit depuis la faillite des Forges. Le terrain de l’ancienne cokerie de Vilvorde, qui appartenait aux Forges, doit être valorisé en collaboration avec la commune de Vilvorde et la région flamande. L’État, qui s’était porté garant des prêts bancaires faits aux Forges, a déjà revendiqué le produit du terrain en se déclarant prioritaire sur les ouvriers. Nous appelons à une large mobilisation autour du terrain de Vilvorde : primo pour que la richesse revienne à ceux qui l’ont créée, et que l’argent récupéré par la curatelle rembourse les travailleurs en priorité ; secundo pour ce que vaste et beau terrain soit consacré à des projets dont la population puisse profiter, et non livré à la spéculation. Manifestation le dimanche 2 juin à 17H, slachthuisstraat, à Vilvorde organisée par "Ceux de Clabecq" avec le soutien de Classe contre classe, du réseau ADES, du comité bruxellois des Soulèvements de la Terre, du Front d’action révolutionnaire, d’Occupons le Terrain et l’IWW Bruxelles. Contact : ceuxdeclabecq@gmail.com

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Écologie

Luttes écologiques et syndicales : ciné-débat à partir de la lutte de Clabecq

Usine sidérurgique walonne, les Forges de Clabecq font faillite en 1997. S’engage alors un conflit social entre les travailleur.euses qui veulent conserver leur emploi et la Région Walonne qui, à ce moment-là, dirige les Forges. Les combis de gendarmes retournés par les travailleurs au volant de bulldozer et les 70 000 personnes qui marchent pour l’emploi à Clabecq ont marqué les esprits. Pendant 25 ans, les travailleur·euses de Clabecq ont construit une force solidaire pour lutter contre les restructurations et les mauvaises conditions de travail. Le processus de désindustrialisation de la Wallonie, dont les Forges de Clabecq ont fait les frais, a causé la mise aux chômage d’une grande partie de sa population. Ce passé industriel a aussi impliqué une pollution importante des sols, de l’eau de l’air. Y-a-t-il une contradiction à lutter pour l’emploi quand ces emplois détruisent les moyens de subsistance ? En tant que lutte qui s’est donnée des perspectives anti-capitalistes, la lutte de Clabecq montre bien que non, puisqu’il s’agit non pas de défendre un modèle pollueur, mais bien de s’unir contre le mode de production capitaliste qui détruit nos conditions d’existence. Pour entretenir la mémoire de cette lutte et ouvrir une discussion sur les liens entre lutte des classes et luttes écologistes nous vous donnons RDV le 7 mai au DK pour une soirée débat et projections.

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Santé / Soins

[Conférence/Rencontre] Papiers pour tous migrations et mobilisations

Alors que les politiques migratoires belges et européennes ont connu ces dernières années une sévère inflexion vers le durcissement et la restriction, la législature du gouvernement Vivaldi, qui touchera prochainement à sa fin, n’a en rien répondu aux attentes escomptées en matière d’assouplissement des conditions d’accès au territoire. Les efforts en matière d’accueil et de régularisation des personnes exilé.es ont été insuffisants, conduisant à une succession de crises au cours de la législature : occupations de bâtiments publics, grèves de la faim, formation de campements de tentes le long du canal, criminalisation des sans-papiers, … Dans ce contexte, l’asbl le Grain et le l’association Transitions sociales et résistances vous invitent à une après-midi d’étude et de réflexion autour du dernier numéro de la Revue Akène, intitulé ‘Migrations et mobilisations’. Dans le cadre de l’édition de l’ouvrage ‘Papiers pour tous’, cette rencontre constitue une opportunité précieuse pour échanger avec les contributeurs et contributrices sur différents épisodes récents et contemporains de mobilisations en faveur des droits des migrant.es en Belgique. Nous vous invitons à nous rejoindre dans cette démarche visant à façonner un avenir plus inclusif et équitable pour tous et toutes, en soutenant les droits fondamentaux des migrant.es. au programme : 13h00 : Accueil / Mot d’introduction | Xavier Briké (UCLouvain) et Véronique Georis (le Grain) 13h15 : ‘Papiers pour tous’, note d’intention | Youri Lou Vertongen (Césir/CReSPo – UCLouvain) 13h45 : La citoyenneté plutôt que l’hospitalité | Martin Deleixhe (CTP – ULB) 14h15 : « Le naufrage : on n’en parle pas ». Ethno-poétique de l’indicible | Jacinthe Mazzocchetti (Laap – UCLouvain) 14h40 : La Voix des sans papiers : une odyssée d’auto-organisation et de résistance | Milady Renoir (Y’en a marre !) & Modou Ndiaye (Voix des Sans-Papiers) 15h00 : Étudier les catégories de la migration : comment la linguistique éclaire le débat social | Laura Calabrese (SIC – ULB) 15h20 : Retour sur la séquence de l’USPR | Anas Amara (travailleur social) & Martin Vander Elst (Laap – UCLouvain) 15h40 : Lutter contre les centres fermés | Getting The Voice Out 16h00 : Présentation de l’ouvrage ‘Héberger les exilés’ | Antoine Roblain (Cescup – ULB) et Andrea Rea (Germe – ULB) 16h20 : Table ronde : quels enjeux pour la lutte en faveur de la régularisation à l’aune des élections fédérales et européennes ? | Serge Bagamboula (Coordination des sans-papiers), Henriette Essami-Khaullot (Comité des femmes sans-papiers),Tarik Chaoui (USPR), membre du Réseau Ades… (modération : Youri Lou Vertongen)

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Extrême-droite / Antifascisme

Palestine : un cri étouffé jusque dans le monde associatif et médiatique bruxellois

Est-il acceptable que la tenue d’une conférence portant sur la résistance palestinienne entraîne la descente d’une brigade anti-terroriste dans un lieu culturel et dans la rédaction d’un média ? Analyser les enjeux fondateurs qui sous-tendent la situation actuelle en Palestine est une entreprise d’intérêt général. Il est évident que le débat public est actuellement influencé par certains effets de cadrage et des mécanismes de légitimation/délégitimation qui doivent être mis en perspective. ZIN TV travaille depuis de longues années sur ces mécanismes de propagande. Nous sommes même subsidiés pour accomplir ce travail et pour le promouvoir. La nécessité d’entendre d’autres récits que celui proposé par la diplomatie israélienne est pour le moins légitime. Pourtant, les propositions d’analyses qui s’écartent du récit imposé depuis le 7 octobre 2023, sont silenciées, criminalisées, accusées de faire l’apologie du terrorisme ou de l’antisémitisme. Face à ce manque de pluralité médiatique, il nous semblait important de soutenir l’expression de voix qui ne s’inscrivent pas dans ce « bruit médiatique ». En ce sens, dans le cadre de la Per­ma­nence Vidéo des Luttes Sociales, nous avons docu­men­té depuis les pre­mières mobi­li­sa­tions la soli­da­ri­té popu­laire exem­plaire qui s’exprime en sou­tien à la Pales­tine. Afin de rendre compte de la situa­tion avec plus de pro­fon­deur et de sen­si­bi­li­té, nous avons éga­le­ment mis en place un cycle de pro­jec­tions de films docu­men­taires autour de cette ques­tion. Nous avons aus­si réa­li­sé une émis­sion qui per­met­tra de décons­truire les biais majeurs et récur­rents du trai­te­ment média­tique israé­lien, en essayant d’as­su­mer au mieux ce rôle délais­sé de contre-pou­voir (bien­tôt en publi­ca­tion sur notre site). Entre­temps, le col­lec­tif Sami­doun, un réseau inter­na­tio­nal de soli­da­ri­té avec les mil­liers pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens déte­nus dans les geôles israé­liennes, nous a deman­dé d’ac­cueillir un de leurs évé­ne­ments dans nos locaux au CBO à Jette (il s’agit d’une occu­pa­tion tem­po­raire qui regroupe une dizaine de col­lec­tifs et associations). L’é­vé­ne­ment en ques­tion por­tait sur la cri­mi­na­li­sa­tion crois­sante des orga­ni­sa­tions (pro-)palestiniennes en Europe. En tant que média d’action col­lec­tive, culti­vant une proxi­mi­té avec le ter­rain asso­cia­tif et mili­tant, nous esti­mions que cela entrait en adé­qua­tion avec nos mis­sions et qu’il s’a­gis­sait d’un sujet d’in­té­rêt géné­ral. Nous avons donc accep­té la demande. A peine Sami­doun a‑t-il publié une annonce fai­sant la pro­mo­tion de cet évè­ne­ment, que nous rece­vions un appel de la com­mune de Jette disant avoir été infor­mée par l’ambassade israé­lienne qu’un évè­ne­ment “pro­blé­ma­tique” avait été pro­gram­mé au CBO. Nous appre­nions qu’une enquête de police et de l’OCAM avait été dili­gen­tée pour déter­mi­ner si cette confé­rence repré­sen­tait un dan­ger (...)

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Guerre / Antimilitarisme

Journée internationale d’action avec Daniela Klette et les camarades recherchés

L’arrestation de Daniela Klette après une clandestinité de plusieurs décennies (voir notre article), dans un état dont la police, qui a tant de moyens, faisait de ce dossier une priorité, est un exploit. Une telle clandestinité fait, par procuration, la fierté de tout le mouvement révolutionnaire, et lui donne une leçon d’intelligence, de méthode et de détermination. Le nombre de manifestation de sympathie avec Daniela, Ernst-Volker et Burkhard (les deux autres membres de la RAF encore recherchés) montre que ce sentiment est largement partagé, ce qui rend d’autant plus enragé les représentants du régime. Le fait que Daniela ait été placée immédiatement à l’isolement total est une nouvelle marque de cet rage, tout comme de licenciement d’une infirmière qui avait participé à une manifestation solidaire. Au delà des clandestins de la RAF, nombre d’autres camarades ont fait le choix difficile et courageux de la clandestinité, plutôt que de se soumettre à la justice de classe ou de négocier avec elle. C’est le cas de nombreux antifascistes poursuivis pour différentes affaires (Antifa Ost, Budapest). Les structures du régime (politique, policière, judiciaire et médiatique) veulent briser cette dynamique antifasciste comme toute dynamique de résistance, car c’est dans la résistance que se forge la perspective révolutionnaire. Le Secours rouge international appelle à soutenir ce toutes les manière les camarades recherchés, et à donner une démonstration de cet engagement en participant à une journée internationale d’action le 14 avril, jour d’une manifestation de solidarité avec Daniela Klette devant la prison de Vechta. voir le texte complet de l’appel

Partout Partout |
Médias

[brochure] Nolympic City : Contre la candidature d’Amsterdam aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’été 92

Ce texte a été publié en 1991 dans le zine NN, soit Nomen Nescio (« nom inconnu ») la locution latine utilisée aux Pays-Bas par les flics pour désigner une personne sous X. Il fait le récit de luttes qui, entre 1984 et 1986 à Amsterdam, ont chahuté la ville dans sa candidature pour accueillir les JOP d’été 1992. En PDF imprimable en fin d’article. Le Comité International Olympique (CIO) désigne une ville hôte plusieurs années avant chaque édition. Les sélections pour 92 s’ouvrent donc au milieu de la décennie 1980, période riche en mouvements de contestation très affirmés en Hollande, notamment autour des squats, milieux autonomes et révolutionnaires, contre par exemple la gentrification, l’apartheid ou encore les politiques d’immigration. La candidature finira par être rejetée, au bout de deux années d’agitations audacieuses. « Nolympics » semble avoir été repris plusieurs fois depuis, pour désigner les antagonismes au CIO dans différentes régions du monde, lorsqu’il compte y mettre les pieds. « Populaire ou pas, l’action directe permet de maintenir des questions importantes dans l’actualité et les conversations privées : saboter un barrage destructeur de l’environnement peut apporter ses effets écologiques, que les gens approuvent ou pas le sabotage lui-même. L’action directe peut donner à un groupe un poids politique et social : dans les années 1980, les squattereuses néerlandais⋅e⋅s faisant face à la menace d’expulsion ont démontré leur force avec une campagne ciblée de harcèlement et de vandalisme qui a fait perdre à Amsterdam sa candidature en tant que ville hôte pour les Jeux Olympiques, et ainsi gagné un avantage dans la négociation avec la ville pour leurs maisons. » Recipes for Disaster : An Anarchist Cookbook (CrimethInc., 2004) « Une des raisons pour lesquelles Amsterdam a perdu sa candidature pour les JO de 1992, ouvrant la voie a une gentrification agressive à Barcelone, est qu’un groupe déterminé d’autonomes, de squattteureuses, et d’anarchistes était stratégiquement attentif aux mouvements de leurs adversaires, a eu vent des projets, et lança une campagne créative, perturbatrice, tenace pour harceler le Comité Olympique et promettre un désastre si les Jeux venaient dans leur ville. » Peter Gelderloos (ROAR Magazine, 2015) « On ne sait pas pour le moment comment procéder. Il n’ya pas encore de projets concrets. On veut examiner comment s’est passée la campagne à Amsterdam et ce qu’on peut en apprendre. Ce qu’on a entendu jusqu’à présent nous semble très bien, en particulier le fait de rendre les choses publiques et de prendre en chasse le CIO pour ouvertement attirer l’attention. De plus on va probablement mener des actions sur les sites en construction et expliquer aux riverain·e·s les conséquences : ainsi on espère que l’opposition s’y développe également. » Une personne de Nolympics Berlin (NN n°94, 3 octobre 1991)

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Extrême-droite / Antifascisme

[Rencontre/Projo] 25 APRILE OGGI E SEMPRE RESISTENZA

LA LUTTE DES FEMMES PARTISANES DANS LA LIBÉRATION DE L’ITALIE DU NAZI-FASCISME. Le 25 avril revêt une importance symbolique majeure en Italie et dans le monde, pour celleux qui s’opposent au nazisme, au fascisme et à la guerre. Le 25 avril 1945, Milan est libérée et le Comité de Libération National (Cnl) proclame l’insurrection générale sur tous les territoires encore occupés par les nazis et les fascistes, symbolisant la libération de l’Italie de l’occupation nazie et la fin du fascisme. Si l’on a souvent tendance à organiser des cérémonies vides de sens et à chanter et vivre cette journée comme un moment de célébration, il est aussi important de raconter l’histoire afin d’éviter de commettre les mêmes erreurs que par le passé et de laisser de nouveaux fascismes prendre le pouvoir. Alors que l’on parle toujours des héroïques partisans italiens, de leur valeureux engagement et de leur courage dans la Résistance et que, dans l’imaginaire collectif, il s’agit de jeunes hommes et de soldats qui ont déserté, on parle peu des femmes qui ont résisté. Il y a pourtant eu 35 000 femmes partisanes qui ont combattu dans les montagnes en brandissant des fusils, dans les maquis ou dans les villes en tant que filles-relais, un rôle encore plus dangereux. Dans leurs rangs, il y avait aussi des femmes trans : nous en avons la preuve historique dans la ville de Naples où elles ont pris le fusil et se sont battues aux côtés de leurs camarades hommes. Les femmes partisanes n’ont pas eu la vie facile, et beaucoup de partisans n’acceptaient pas leur présence, mais malgré les difficultés, elles ont joué un rôle essentiel dans la victoire. C’est précisément parce qu’elles étaient des femmes dans une société patriarcale que l’ennemi ne soupçonnait pas qu’elles pouvaient faire partie de la Résistance, ce qui leur a donné un plus grand champ d’action dans le sabotage et la contre-insurrection contre le nazisme, non sans risques. En effet, de nombreuses femmes partisanes ont été violées, emprisonnées et tuées. Ce 25 avril, nous souhaitons ainsi raconter l’histoire du 25 avril d’un point de vue méconnu et souvent passé sous silence, celui des partisanes. Nous voulons aussi rappeler que les régimes fascistes existent toujours : n’oublions pas Gaza et le génocide perpétué par Israël. C’est précisément pour cette raison que les recettes de l’événement seront reversées à BOXE CONTRO L’ASSEDIO, un projet de salles de sport italiennes populaires qui, par le passé, s’est rendu en Palestine pour apporter un soutien sportif à une salle de sport pour jeunes femmes à Gaza. Ce gymnase n’existe plus aujourd’hui car il a été bombardé et détruit par Israël. De nombreuses jeunes boxeuses sont également mortes sous les bombardements. BOXE CONTRO L’ASSEDIO a lancé un premier crowdfunding qui lui a permis d’envoyer de la nourriture et des médicaments à Gaza. Aujourd’hui, l’association continue de collecter de l’argent dans le but d’aider la population de Gaza. Voici le (...)

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Racismes / Colonialismes

[Rencontre] VSP, l’odyssée des sans-papiers

La Voix des Sans-Papiers de Bruxelles, le Bureau d’Etude des Sans-Papiers, l’Université Populaire de Bruxelles et le CFS vous invitent le jeudi 18 avril 2024 à 18h00 à une présentation de la publication « VSP, l’Odyssée des sans-papiers » suivie d’un échange. Le Bureau d’Etude des Sans-Papiers (BESP) vient de sortir sa dixième publication : « VSP, l’Odyssée des sans-papiers ». Cette recherche participative examine ce que les membres et militants du collectif La Voix des Sans-Papiers de Bruxelles (VSP) ont subi mais aussi appris de leur expérience de 25 occupations/expulsions/déménagements. Un document réalisé dans le cadre d’une démarche d’écriture avec, pour, et PAR les premier·ère·s concerné·e·s, dans une perspective d’appropriation collective de leur propre histoire. Les membres du BESP et les sans-papiers ayant contribué à cette publication vous la présenteront en insistant sur trois aspects : 📍 Pourquoi un Bureau d’Etude des Sans-Papiers ? Alain Leduc (Université Populaire de Bruxelles, coordinateur de la publication BESP) présentera la démarche du BESP à travers ses travaux, notamment des enquêtes sur la situation des sans-papiers sous l’angle de la régularisation, sur l’impact de la période covid, sur la situation des femmes et des enfants, et sur la préparation des élections en 2024. 📍 L’Odyssée de VSP Modou Ndiaye (animateur-formateur-chercheur au CFS et porte-parole de VSP) reviendra sur le parcours et le combat de VSP depuis les conditions de son émergence en 2014 jusqu’à sa capacité qui s’est affinée en dix ans à gérer un modèle d’occupations qui abritent aujourd’hui plusieurs centaines de personnes. 📍 De nouvelles occupations à Bruxelles Serge Bagamboula (animateur-formateur-chercheur au CFS et porte-parole de la Coordination des Sans-Papiers de Belgique) interviendra sur l’apparition récente d’une nouvelle vague d’occupations et sur la mobilisation des collectifs de sans-papiers (dont VSP) pour défendre des revendications communes dans cette campagne électorale de 2024. Plus d’infos https://ep.cfsasbl.be/vsp-l-odyssee-des-sans-papiers-1252

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Guerre / Antimilitarisme

Ciné-rencontre : « FEDAYIN » du Collectif Vacarme(s) avec SAMIDOUN #UnitedScreensForPalestine

Projection du documentaire "FEDAYIN, le combat de Georges Abdallah" suivie d’une discussion avec SAMIDOUN Belgique, le réseau de solidarité aux prisonniers palestiniens. Dans le cadre du cycle de projections « Guerre coloniale en Palestine » organisé de février à juin 2024 par ZIN TV et de l’initiative United Screens for Palestine. Film : FEDAYIN, LE COMBAT DE GEORGES ABDALLAH” Du Collectif Vacarme(s) 82 minutes Synopsis Le nom de Georges Abdallah apparaît régulièrement dans les manifestations, des articles de presse ou dans des courriers de parlementaires au ministère de la Justice. Mais qui est-il réellement ? Pourquoi un communiste libanais d’origine chrétienne est-il emprisonné en France depuis plus de 35 ans ? Pourquoi est-il considéré par les Palestinien(ne)s comme un de leurs prisonniers ? À bien des égards, l’histoire de Georges Abdallah est à la fois celle d’une époque mais aussi celle d’une gauche arabe aussi riche que méconnue. Fedayin, le combat de Georges Abdallah retrace le parcours d’un Libanais, engagé auprès de la lutte palestinienne en plein cœur de la guerre civile libanaise. De la Nakba (1948) à Septembre Noir (1970) en Jordanie, puis l’occupation israélienne du Liban (1982), des camps de réfugié(e)s palestinien(ne)s qui ont forgé sa conscience, à la mobilisation internationale pour sa libération, nous allons à la découverte de celui qui est devenu l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Europe : Georges Adballah. Nous suivons son engagement dans la résistance palestinienne pendant la guerre du Liban puis en Europe au sein des FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises). Puis nous le retrouvons en France où il sera arrêté en 1984 et condamné pour complicité dans des exécutions politiques de représentants des États-Unis et d’Israël. Georges Adballah est libérable depuis plus 1999 et est entré dans sa 37e année de détention, faisant de lui un des plus vieux prisonniers politiques d’Europe. Au-delà de l’histoire judiciaire et politique qui caractérise le parcours de Georges Abdallah, le film retrace sa vie à travers une série d’entretiens au Liban, à la rencontre de sa famille, ses proches et des anciens compagnons de lutte, mais également en Europe avec son avocat, ses soutiens et des personnes qui l’ont côtoyé. DISCUSSION avec Samidoun La projection sera suivie d’une discussion avec Samidoun Belgique, le réseau de solidarité aux prisonniers palestiniens. INFOS PRATIQUES Le jeudi 11 avril 2024 Au DK, rue du Danemark, 70B à 1060 Bruxelles Accueil à partir de 18h00 Projection à 18h30 L’entrée est à prix libre. Les recettes seront reversées à un collectif de réfugiés palestiniens bruxellois (CASH ONLY). La salle de projection se trouvant au sous-sol sans ascenceur, l’espace n’est pas accessible aux PMR. CYCLE DE PROJECTIONS : Guerre coloniale en Palestine Cette projection du film « Foragers » fait partie du cycle de projection de documentaires « Guerre...

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Extrême-droite / Antifascisme

[Projection] « Brucia ancora dentro » la Nuit Noire de Milan

20 ans après la nuit noir de Milan, avec DAX dans le coeur Le collectif Incendiarie et le Casi-Uo vous invitent samedi 6 avril 2024 à 18h, à la projection du documentaire « Brucia ancora dentro ». Nous voulons que cette soirée devienne une opportunité pour approfondir des thèmes cruciaux et pour réfléchir collectivement sur la signification de l’antifascisme aujourd’hui, sur ses objectifs et ses pratiques, en Italie et à l’étranger. Après des décennies, Milan redevient le théâtre d’un meurtre politique : le 16 mars 2003, Dax, jeune antifasciste élevé dans la périphérie milanaise fréquentant les espaces occupés du quartier Ticinese, est tué à coups de couteau par trois extrémistes de droite. Quelques heures plus tard, des camarades arrivant aux urgences sont massacrés par les forces de l’ordre. C’est la Nuit Noire de Milan et elle marque un tournant dans la vie d’une génération entière de jeunes, gravant dans leur histoire le devoir de mémoire. Depuis, l’histoire de Dax devient un patrimoine collectif, en Italie et en Europe, une mémoire vive qui, anniversaire après anniversaire, remplit les rues de Milan et contamine les luttes actuelles. Les voix d’amis, de camarades, d’une mère inlassable retracent les faits et antécédents de cette nuit, les événements judiciaires, les vécus personnels capables, vingt ans plus tard, d’inspirer encore puissamment les nouvelles générations. BRUCIA ANCORA DENTRO (2023) - Official Trailer (HD) Lecture Débat Grâce à la présence de camarades venus de Monza (Milan), nous tenterons de comprendre comment la mémoire des événements peut se transformer de passive en active, devenant un véhicule de transmission de valeurs antifascistes dans le présent. Nous aborderons la question de l’évolution de la violence fasciste depuis le début des années 2000 jusqu’à aujourd’hui, analysant comment le fascisme en Italie s’est transformé. Nous voulons que cette soirée devienne une opportunité pour approfondir des thèmes cruciaux et pour réfléchir collectivement sur la signification de l’antifascisme aujourd’hui, sur ses objectifs et ses pratiques, en Italie et à l’étranger.

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