Résistances et solidarités internationales

Féminismes / Antipatriarcat

Portes ouvertes de la bibliothèque Wallada et rencontre avec Fatiha Saidi

Portes ouvertes de la bibliothèque Wallada et rencontre avec l’autrice Fatiha Saidi ! Portes ouvertes de la bibliothèque Wallada et rencontre avec l’autrice Fatiha Saidi ! Vendredi 26 mai 2023 ▪️ De 13h30 à 17h30, à tout moment : 📚 Portes-ouvertes de la bibliothèque Wallada. Notre bibliothèque, située au 4e étage de HuisVandeMens au bord du canal, regorge de près de 1000 ouvrages sur les femmes, les féminismes et le monde arabe, en français, anglais, néerlandais et arabe. L’emprunt est totalement gratuit. ▪️ 18h-20h30 : ✒️ Rencontre avec l’autrice Fatiha Saidi autour de son livre « Échos de la mémoire sur les montagnes du Rif ». Fatiha Saidi, de formation psychopédagogue, a occupé durant de nombreuses années des fonctions dans les domaines du social, de la communication et de la politique. Sénatrice Honoraire, elle fut députée, membre du Conseil de l’Europe et adjointe au Maire d’une commune bruxelloise. Investie depuis des décennies dans les dossiers liés à l’égalité, aux droits humains et au devoir de mémoire, elle se consacre depuis quelques années à l’écriture. "Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif" dresse le portrait de 9 femmes du Rif, originaires, pour la plupart, de la région d’Al Hoceima. Dans des témoignages profonds, elles se livrent sur une série de thématiques passant des rituels des cérémonies, par le quotidien familial et conjugal... faisant ainsi connaître de larges pans de leur vie. Leur récit donne à voir des femmes actives, parfois révoltées et rebelles, menant la gestion de la famille de main de maîtresse en tentant de sortir des rôles subalternes dans lesquels on tentait de les enfermer. Au-delà du récit, Fatiha Saidi a questionné leur histoire pour décoder la nôtre. Elle a recueilli, avec respect et empathie, les bribes de la mémoire qui lui revenaient, comme en écho, des montagnes rifaines. ▪️ Entrée gratuite ! ▪️ Réservation conseillée : https://miniurl.be/r-4km5 Merci à HuisVandeMens. Avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles.

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Guerre / Antimilitarisme

À la mémoire de Dmitry Petrov

Biographie incomplète et traductions de son œuvre. Article paru sur Crimethinc. Le 19 avril 2023, trois anarchistes ont été tués dans une bataille près de Bakhmout : un Américain nommé Cooper Andrews, un Irlandais nommé Finbar Cafferkey, et un Russe nommé Dmitry Petrov, que nous connaissions jusqu’alors sous le nom d’Ilya Leshy. Les membres de nos réseaux ont partagé des projets avec ces trois camarades ces dernières années. Vous pouvez lire les motivations de Cooper dans ses propres mots ici et consulter une éloge de ses camarades ici. Vous pouvez découvrir l’activisme de Finbar tout au long de sa vie ici [ou ici en français], lire une interview de lui ici et écouter une de ses chansons ici. Dans l’éloge suivant, nous explorons la vie de Dmitry Petrov, qui portait également les noms de guerre Ilya Leshy et Fil Kuznetsov. Pour en savoir plus, commencez par lire la déclarations de ses camarades de l’Organisation de Combat Anarcho-Communiste accompagnée de la lettre posthume de Dmitry [en français ici], ainsi que les déclarations du Comité de Résistance et de Solidarity Collectives, qui sont disponibles ici. Quelques semaines avant le début de la guerre, Dmitry a participé à une interview que nous avons incluse dans notre couverture de la situation. Le premier jour de l’invasion russe, dans des conditions qui ont dû être difficiles, Dmitry a pris le temps de nous parler de la façon dont les anarchistes répondaient à la situation. Tout au long de nos échanges au cours de l’année suivante, nous avons été impressionnés par son humilité, le sérieux avec lequel il abordait ses efforts et son désir sincère de critique. Lorsque Dmitry a été tué, ses camarades ont révélé qu’il avait participé à certaines des initiatives anarchistes les plus importantes de la Russie du XXIe siècle, notamment en tant que cofondateur de l’Organisation de Combat Anarcho-Communiste. Nous donnerons ici un aperçu de ses efforts comme un instantané des deux dernières décennies de lutte dans le monde post-soviétique, en concluant par une traduction d’un de ses textes : « La mission de l’anarchisme dans le monde moderne ». Personne dans notre collectif ne croit que le militarisme d’État peut apporter le monde dans lequel nous voulons vivre. Nous sommes divisé-es en interne sur la question de la participation des anarchistes à la résistance militaire à l’invasion russe de l’Ukraine. Certaines personnes d’entre nous pensent que servir dans une formation militaire d’État ne peut jamais faire avancer la cause anarchiste. D’autres pensent que la décision de le faire ne peut être comprise qu’au vu de l’autocratie brutale qui prévaut en Russie, où des anarchistes engagés comme Dmitry ont essayé pratiquement toutes les autres approches. Si nous rejetons le militarisme d’État, la question de savoir comment répondre autrement aux invasions impérialistes reste ouverte - et nous serons mieux équipé-es pour aborder cette question si nous comprenons la trajectoire de vie (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

[France] 7000 capteurs de données biométriques pour les forces de l’ordre

Le ministère de l’Intérieur français profite du renouvèlement de son marché de capteurs d’empreintes digitales et de lecteurs de documents d’identité pour investir 1,6 million d’euros dans des solutions de prises d’images faciales et plus 21 millions de capteurs nomades d’empreintes digitales doigts et palmaires, soit 7 000 capteurs nomades de contrôles biométriques. Le marché porte sur plusieurs types de capteurs d’empreintes digitales : mono-doigt, multi-doigts standards, ou multi-doigts « fine épaisseur ». Les capteurs et logiciels devront être capables de détecter une usurpation d’identité (par exemple, détection d’un faux doigt). Le capteur doit résister au choc et pouvoir être temporairement mis dans les poches du blouson ou du pantalon. Deux autres lots concernent des lecteurs de bande MRZ et de puces RFID susceptibles de pouvoir reconnaître les documents d’identité, de séjour et de voyage, et des lecteurs vérificateurs qui doivent pouvoir détecter des données exploitables via la bande MRZ et la puce sans contact dès présentation par l’utilisateur d’un document d’identité, de séjour ou de voyage. Ils devront également être capables de lire et transférer les données contenues dans les puces des documents de voyage (ICAO) incluant la vérification de la chaîne des certificats ; les données OCR MRZ (textes, images) et les codes à barres 1D et 2D imprimé sur le document ; les puces RFID / smartcard, puces, passeports électroniques sans contact. Un autre lot encore concerne les « solutions de prises d’images faciales » qui font doivent comprendre une caméra, un trépied panoramique et tri-directionnel, un arrière-plan, ainsi qu’un dispositif d’éclairage. Le ministère prévoit d’acquérir, annuellement, un maximum de 150 lecteurs de bande MRZ et puce, 200 capteurs d’empreintes digitales mono-doigt, multi-doigts et solutions de prises d’images faciales, 300 lecteurs de documents sécurisés, de séjour et de voyage, mais jusqu’à 3 000 capteurs d’empreintes digitales et palmaires. Ces derniers devront en outre respecter un plan de livraison dont les délais semblant indiquer qu’il aurait été défini pour permettre aux policiers, gendarmes et douaniers d’être équipés à marche forcée d’ici aux Jeux Olympiques d’été de 2024 à Paris. Pour en savoir plus

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Racismes / Colonialismes

75 ANS DE NAKBA, 75 ANS DE RESISTANCES

L’année 2023 marque les 75 ans de la Nakba (la « catastrophe » en arabe), c’est-à-dire la période d’expulsions, de dépossessions, de destructions et de massacres ayant aboutit à l’exode de 750 000 Palestiniens de leurs terres lors de la création d’Israël en 1948. À cette occasion, nous organisons une journée dédiée à l’actualité de la lutte des Palestiniens, un peuple qui lutte pour sa liberté. Au programme : conférences - forum de débats - échanges avec de jeunes Palestiniens - concerts - expositions - animations - buffet palestinien - stands de solidarité avec la Palestine... Avec la participation exceptionnelle de : Ilan Pappé, historien israélien, auteur de Le nettoyage ethnique de la Palestine ; Sandrine Mansour, historienne palestinienne, autrice de L’histoire occultée des Palestiniens (1947-1953) ; Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, expulsé de Jérusalem-Est par Israël. Quand ? Le dimanche 21 mai de 10 à 18h Où ? LaVallée, rue A. Lavallée 39, 1080 Bruxelles Inscription à l’événement souhaitée (obligatoire pour le buffet du midi) à : info@abp-wb.be. Objet : inscription Nakba75 Une traduction simultanée sera disponible en français, en néerlandais et en anglais. LA NAKBA, QU’EST-CE QUE C’EST ? La Nakba désigne l’expulsion violente des Palestiniens et la destruction de leurs villages et de leurs communautés par les milices sionistes avant 1948, puis par les forces israéliennes après la création de l’État d’Israël en 1948. Au moins 80% des 1 200 000 Palestiniens qui vivaient dans ce qui est devenu Israël furent expulsés et interdits de retour dans leurs villages, en dépit d’une résolution de l’ONU qui le prévoit expressément. Ce sont 600 villes et villages palestiniens qui furent détruits ou renommés et repeuplés par des Juifs israéliens. LA NAKBA CONTINUE Aujourd’hui, le processus structurel et systémique de dépossession, d’aliénation, de négation de ses droits et de son identité se poursuit pour le peuple palestinien. Israël persiste à refuser le droit au retour aux réfugiés de 1948 et à leurs descendants, dont le nombre s’élève aujourd’hui à plus de 5,2 millions. Le nettoyage ethnique continue à travers les expulsions et les destructions, notamment dans Jérusalem-Est occupée. Les citoyens palestiniens d’Israël, qui représentent 20% de la population, subissent une politique d’apartheid et sont discriminés sur tous les plans (ainsi, ils occupent seulement 3% des terres). Une loi de 2009 leur interdit même de commémorer la Nakba. VERS UNE NOUVELLE NAKBA ? La dérive d’Israël vers un suprémacisme racial désormais décomplexé fait planer le risque d’une nouvelle Nakba pour les Palestiniens. Des membres de la coalition au pouvoir en Israël évoquent en effet ouvertement leur souhait d’une nouvelle expulsion de masse des Palestiniens qui résident entre la Méditerranée et le Jourdain. Le ministre israélien actuellement en charge de la Cisjordanie, Bezalel Smotrich, expliquait déjà en 2017 vouloir régler la question...

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Résistances et solidarités internationales

Attaque symbolique de sponsors des JO 2024 en solidarité avec la révolte en cours en France

Dans la nuit du 16 au 17 mai, nous gilets jaunes de Namur et d’ailleurs, avons attaqué symboliquement des dizaines de magasins Carrefour et Decathlon de la région namuroise (Wépion, Jambes, Loyers), du Brabant Wallon (Wavre et Bierges), de Liège (Boncelles, Verviers, Remouchamps, Ans, Alleur, Flemalle) et de Dinant en soutien aux luttes des révoltés français contre la tyrannie néolibérale macroniste. En effet nous avons visé ces multinationales car sont les principaux sponsors des JO de Paris 2024 et nous nous joignons à l’appel de nos camarades français visant au boycott, au blocage, au sabotage, à la grève.. et à toutes les actions possibles contre toutes les grosses sociétés qui engraissent leurs actionnaires sur le dos des travailleurs au mépris de toute forme de démocratie. Nous n’oublions pas que d’autres enseignes comme Alibaba, AirBnb, Toyota, Randstad, Allianz, Atos, Bridgestone, Coca-Cola, ArceloMittal etc sont aussi implantées en Belgique et font leurs publicités en finançant les JO 2024 pour le plus grand bonheur du régime autoritaire et anti-démocratique qu’est la macronie. Par ces actions consistant en un placardage massif sur les devantures ainsi qu’un engluement des serrures, voir à des tags sur certaines devantures, nous entendons démontrer notre solidarité avec tous les opprimés et les exploitées de France ainsi qu’avec toutes les personnes mutilées et réprimées dans cadre des luttes pour le retrait de la réforme des retraites. Nous croyons à des formes d’actions directes autonomes car nous constatons que les bases syndicales en France comme en Belgique sont systématiquement trahies par leurs hiérarchies qui ne cessent de négocier la longueur de nos chaînes plutôt que de lutter réellement et à long terme pour une société sans inégalités. Ils ont oublié que la meilleure défense c’est l’attaque. Et les grèves générales, nos meilleures armes, que les gros bonnets syndicaux organisent sont aussi inoffensives qu’anecdotiques. Alors que des grèves générales reconductibles voire illimitées feraient plier n’importe quel régime, fusse t’il totalitaire ! Ce n’est pas pour rien que la bourgeoisie attaquent le droit de grève ! Nous n’avons pas non plus oublié comment les hiérarchies syndicales belges ont bradé nos retraites en Belgique où l’âge légal de départ est de 67 ans. Et tous les jours nous voyons parmi nous, nos corps détruit par le travail et les dos cassés de nos camarades plus âgés suite à des carrières trop longues pendant que des jeunes croupissent au chômage. Alors nous voulions par ces actions encourager nos camarades français à ne pas baisser les bras et à se battre jusqu’au bout ! Nous appelons tous les prolétaires à s’organiser en toute autonomie tout en faisant déborder la base syndicale. N’oublions jamais que le pouvoir réside entre nos mains, dans notre capacité à nous auto-organiser et à nous battre pour un avenir meilleur. Ensemble, nous pouvons renverser ce système qui favorise les...

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Racismes / Colonialismes

[Rassemblement] Afghan.ne.s face l’injustice migratoire

FR Bonjour à toutes et à tous. La manifestation statique des afghan.e.s et leur comité de soutien, manifestent troisième fois depuis 31 mars 2023, pour exprimer leur mécontentement devant l’Office des étrangers.ce bureau administratif ne prennent pas en compte les réalités désastreuses actuellement existantes sur le terrain, en Afghanistan. Face au bureau belge de *compétence fédérale à l’asile et migration, nous nous rassemblons pour parler de l’injustice migratoire. Ce rassemblement bénéficiera du soutien de la communauté afghane en Belgique. Nous demandons également à tous les sympathisant.e.s/associations actives dans la défense des droits des personnes demandeuses de protection internationale de se tenir à nos côtés et de porter avec nous la voix pour que justice soit rendue. NOTRE REVENDICATIONS....... Prise en considération des dossiers des demandeurs d’asile débutés. Réactivation du séjour au statut de protection subsidiaire aux ressortissants afgan.e.s . La régularisation de tous les candidats à la régularisation . Fermeture des centres fermés . Arrêt d’explusion . La liberté de mouvement pour tous et toutes . Mettre fin à la criminalisation des sans-papiers et demandeurs d’asile. Le respect des droits fondamentaux. Le respect et l’application des droits de l’enfant. L’Etat belge doit nous rendre le respect que nous méritons. L’objectif du rassemblement est de rappeler aux fonctionnaires d’état publique et celle d’Office Des Etrangers bien et correctement traiter chaque dossier individuel.Pas des décisions arbitraire de commission interne. Donc rendez-vous Où : boulevard pachéco 44. 1000 Bruxelles Quand : le vendredi . 2 juin . 2023 à 15h30 - 18h30 Nous vous attendons nombreux-euses ! Collectif des Réfugiés Afghan.e.s Sans-papiers. l’organisateur Abdul-Azim AZAD 0466 446 363 NL/ Geachte, De Afghanen en hun steungroep houden voor de derde keer sinds 31 maart 2023 een stilstaande demonstratie om hun ontevredenheid te uiten tegenover de Dienst Vreemdelingenzaken omdat zij geen rekening houden met de huidige rampzalige situatie in Afghanistan. We verzamelen voor het Belgische federale asiel- en migratiebureau om te strijden tegen migratie-onrechtvaardigheid. Deze bijeenkomst wordt ondersteund door de Afghaanse gemeenschap in België. We vragen ook aan alle sympathisanten en actieve verenigingen die opkomen voor de rechten van de mens en de rechten van asielzoekers om aan onze zijde te staan en samen met ons op te komen voor rechtvaardigheid en eerbiediging van de fundamentele rechten van de mens. ONZE EISEN... Behandeling van lopende asieldossiers. Heractivering van verblijf met subsidiaire beschermingsstatus voor Afghaanse staatsburgers. Regularisatie van alle kandidaten voor regularisatie. Sluiting van gesloten centra. Stopzetting van uitzettingen. Vrijheid van beweging voor iedereen. Einde aan de criminalisering van mensen zonder papieren en asielzoekers. Respect voor fundamentele...

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Guerre / Antimilitarisme

Analyse des élections en Turquie par le réseau Serhildan

Turquie | Résultats et analyses Les résultats finaux ne sont toujours pas publiés par le Conseil électoral suprême, mais, à plus de 99,80% des bulletins comptés, le 2e tour est confirmé pour les présidentielles : Erdogan - 49,5% Kiliçdaroglu - 44,9% Ogan - 5,1% Si les résultats ont été tant attendus, c’est du fait de la contestation systématique des résultats des bureaux oppositionnels par les membres de l’AKP, qui ont ralenti le processus de comptage. De nombreuses irrégularités ont été constatée pendant le dépouillement, avec des coupures de courant dans certains bureaux de vote, des bourrages d’urne ou encore des militants de l’AKP qui sont rentrés en masse dans un bureau. Les observateurs-ices internationales venues à l’appel du HDP ont été largement empêchées d’effectuer leur travail d’observation, ont constaté une présence policière et militaire dans et devant les bureaux de vote ainsi que les irrégularités déjà rapportées. Aux législatives, l’alliance Travail et liberté du YSP se confirme à la troisième place : Alliance AKP + MHP : 49,5% - 322 sièges Alliance du CHP : 35% - 213 sièges Alliance YSP + TIP : 10,5% - 65 sièges Une majorité large est donc acquise à Erdogan. Le barrage électoral à 7% (contre 10% auparavant) pour l’entrée du parlement permet au YSP en tant que parti d’envoyer 62 députés, soit 5 de moins qu’en 2018. Ses scores restent haut (plus de 50%) dans les provinces kurdes, où il atteint jusque 80% dans certains districts. L’imposition d’un 2e tour aux présidentielles est une nouveauté pour Erdogan et donc en soi une victoire de l’opposition, étant donné les fraudes et le contrôle médiatique et financier qu’exerce Erdogan sur le pays. Néanmoins, le ballotage favorable va joueur en sa faveur d’ici au 28 mai et il parait inévitable qu’il bénéficie d’une partie au moins du report de voix des 5% obtenus par Sinan Ogan, le 3e candidat. Celui-ci, ancien membre du parti fasciste MHP, a fait toute sa campagne autour de thématiques racistes et nationalistes : pour l’expulsion de tous les syriens refugiés dans le pays et contre la « menace kurde » et va demander des promesses autour de ces thématiques aux 2 candidats. Pour la gauche et les Kurdes, ce 2e tour est de fait défavorable : Sinan Ogan pourrait forcer Kiliçdaroglu à renier le YSP - qui l-a soutenu aux présidentielles - et on ne peut s’attendre qu’à une surenchère raciste dans les médias, voire dans la rue. Les résultats pour les votes à l’étranger sont très clivés, du fait des nombreux exilés politiques et une population turque majoritairement nationaliste et conservatrice. Un exemple en France, où Erdogan fait 64,2% aux présidentielles mais le YSP 18,2% aux législatives. Ce n’est pas un sentiment de victoire qui domine aujourd’hui dans les villes kurdes. Les co-président.e.s du YSP et HDP ont tenu une conférence de presse commune où ils ont reconnu qu’ils n’avaient pas « atteint les objectifs qu’ils s’étaient fixés ». Ils...

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Racismes / Colonialismes

Appel à l’action : « Arrêtez la guerre contre les migrants »

REJOIGNEZ LA JOURNÉE D’ACTION INTERNATIONALE – 20 JUIN 2023 - Journée mondiale des réfugiés L’appel est lisible sur Abolish Frontex en d’autre langues : [EN/ DE/ AR /FR / IT] Le 20 juin – Journée mondiale des réfugiés – Abolish Frontex appelle à une journée d’action internationale décentralisée pour tous les collectifs antiracistes et sans frontières, pour tous les groupes luttant pour les droits et la dignité des personnes en mouvement, pour tous les fronts d’action antifascistes, pour toutes les associations et ONG travaillant pour la liberté de circulation, pour tous les individus et groupes qui croient fermement que la forteresse Europe doit s’effondrer. La JOURNÉE D’ACTION POUR L’ABOLITION DE FRONTEX est une journée pour amplifier nos voix, une journée pour défendre la solidarité internationale et pour s’élever contre la banalisation des discours xénophobes et la montée du racisme structurel. Le régime frontalier de l’UE continue de tuer : Cette année est déjà l’une des plus meurtrières pour les personnes qui tentent de traverser la mer Méditerranée, avec au moins 1074 personnes tuées ou portées disparues au cours des 4 premiers mois de 2023. En Italie, le gouvernement fasciste adopte une loi raciste après l’autre pour criminaliser la migration et la solidarité. La Grèce renforce ses murs frontaliers, continue de repousser violemment les gens en mer avec l’aide directe de Frontex, et poursuit les sauveteurs en mer. La Lituanie a renforcé son mur frontalier et adopté des lois légalisant les refoulements et autorisant les volontaires internationaux à recourir à la violence contre les migrants. En Hongrie et en Bulgarie, les forces de police des frontières continuent d’humilier et de torturer les personnes aux frontières. La Belgique continue d’éviter de trouver des solutions d’hébergement pour les demandeurs d’asile, laissant 2 500 d’entre eux à la rue. La Pologne repousse, détient, blesse et humilie les personnes en mouvement et poursuit les activistes – et ce ne sont là que quelques exemples de la guerre légale et de la guerre menée par les États membres de l’UE contre les personnes en quête de protection. Pendant ce temps, l’UE continue d’armer et de financer les acteurs centraux de ce régime frontalier mortel, en prévoyant d’augmenter les détentions, les déportations, la surveillance et de conclure davantage d’accords de contrôle des migrations dans des pays non membres de l’UE tels que le Sénégal, l’Égypte et la Tunisie. L’agence Frontex ne cesse elle aussi d’étendre son champ d’action et vient de conclure un accord pour une opération conjointe avec la Macédoine du Nord, le jour même où la police de ce pays a “accidentellement” abattu une migrante. Des frontières fortifiées, des infrastructures de surveillance, des refoulements systématiques et le financement de pays tiers pour torturer et tuer des gens au nom de l’UE : En cette Journée mondiale des réfugiés, nous souhaitons rappeler à tous que l’UE a...

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Racismes / Colonialismes

Campagne internationale contre la répression anti-palestinienne en Allemagne

Plus de 160 organisations, syndicats et partis politiques du monde entier ont rejoint l’appel lancé par le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, dans le cadre de la “Coalition de solidarité révolutionnaire”, contre l’extrême répression anti-palestinienne qui a lieu en Allemagne. Pour ajouter la signature de votre organisation à la campagne, veuillez cliquer ici. Pour accompagner cette campagne internationale, nous avons formé une équipe d’avocats qui entreprendront la bataille juridique contre les interdictions de manifester et les procès pour ceux qui sont réprimés par l’Etat pour leur lutte pour une Palestine libre. Soutenez-nous et faites un don à : Nom : Rote Hilfe e.V. IBAN : DE55 4306 0967 4007 2383 17 BIC : GENODEM1GLS Note : Palaestina gegen Repression La “Coalition de solidarité révolutionnaire” se compose de groupes et d’organisations révolutionnaires et internationalistes de Berlin qui s’engagent contre l’impérialisme en Allemagne et dans le monde. La coalition a été formée comme une réponse collective à une série de tactiques répressives extrêmes employées par l’État allemand, en particulier à Berlin en mai 2022. Ces incidents répressifs de l’année dernière ont commencé par une campagne nationale de diffamation contre l’organisation palestinienne en avril, l’interdiction des manifestations de la journée Al Quds le 29 avril 2022, l’interdiction des drapeaux soviétiques et des symboles communistes lors de la commémoration de la libération de Berlin des nazis par l’Union soviétique le 08 mai 2022, la répression et la violence extrêmes perpétrées par la police allemande contre une manifestation kurde à Berlin le 14 mai 2022, et l’interdiction de toutes les manifestations commémorant le 74e anniversaire de la Nakba (catastrophe) palestinienne dans la capitale allemande. Les manifestations de la Nakba marquent le déplacement forcé de plus de 700 000 Palestiniens de leurs maisons et de leurs villes après une série de massacres brutaux et d’atrocités perpétrés dans toute la Palestine historique par les milices sionistes. La création de cette coalition est une réponse naturelle à la répression extrême de la lutte anti-impérialiste en Allemagne et découle de la profonde compréhension du fait que l’État allemand fait partie du camp impérialiste. Par conséquent, les mouvements anti-impérialistes ont été historiquement et continuent d’être confrontés à une intense répression étatique, y compris la répression de l’organisation pour la justice en Palestine. La “Coalition de solidarité révolutionnaire” a répondu à ces attaques répressives en 2022 en descendant dans la rue malgré l’interdiction des manifestations le jour de la Nakba, sous le mot d’ordre “lutte des classes contre la répression”, et a décidé de résister à la répression de l’État. L’action directe s’est ensuite accompagnée d’une analyse détaillée des attaques répressives de mai, de multiples séminaires, discussions et réunions de solidarité,...

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Guerre / Antimilitarisme

[Projo] Le collectif Babylon’13 : le cinéma du réel ukrainien

Ce dimanche 14 mai à l’UPJB, rendez-vous pour la rencontre : Vrai cinéma documentaire : courts-métrages ukrainiens de Babylon’13. Nous projetterons 10 films réalisés pendant la guerre par le collectif Babylon’13 qui offrent des perspectives singulières sur la situation en Ukraine. Depuis Maïdan (2014), le cinéma ukrainien a pris un essor remarquable. Sa diversité reflète les multiples facettes de la société ukrainienne. Dans une production très diversifiée, les cinéastes d’Ukraine ont construit une visionkaléidoscopique de leur société. Le tournant pris par le cinéma ukrainien après Maïdan reflète à la fois le mouvement d’une société qui s’interroge sur ce qu’elle est et l’enthousiasme de générations nouvelles engagées dans une rupture avec le passé. Dans cette nouvelle vague, les femmes jouent un rôle important et cela se reflète dans les thématiques abordées. Pour Babylon’13, tout a commencé sur la place Saint Michel à Kyïv le matin après le massacre des étudiants. Un groupe d’amis et de connaissances a décidé qu’il voulait prendre une partie active dans les événements de leur pays. Ils n’avaient rien d’autre à proposer que leurs aptitudes professionnelles et ils ont donc commencé de faire des films assez courts pour influencer la société, changer la vision des choses. Le nom de BABYLON’13 vient de nombreuses associations : le film « Babylon XX » d’Ivan Mykolaytchouk, des personnes qui parlent de différentes langues et du fameux sapin sur la place de l’Indépendance (Yolka, dit par le peuple) qui ressemble à la tour Babel. Leur but est d’encourager, faire rire, faire penser, proposer des idées… Babylon’13 montre la naissance et les premiers pas décisifs d’une société civile, car les derniers événements en Ukraine prouvent la formation d’une nouvelle conscience chez ses citoyens avec une forte organisation propre, une solidarité et un combat pour les droits et les libertés tant collectives qu’individuelles. La force de la nouvelle société est sa génération formée pendant les années de l’Indépendance.. Les films de Babylon’13 témoignent, au jour le jour, de la résistance sous toutes ses formes dans un pays en guerre. Plutôt que des images de combat, ils montrent la vie quotidienne dans toute sa complexité. Filmés généralement avec des smart phones, ils arrivent à capter des images là où les journalistes professionnels ont plus difficilement accès : dans les territoires occupés, dans les tranchées, dans l’intimité des maisons ou dans les activités de groupes de culture underground. En un sens, ils reflètent le fait que la résistance ukrainienne contre l’invasion russe repose sur des mobilisations multiples de la société et pas uniquement sur le front. Babylon’13 regroupe actuellement une centaine de militant·es : réalisateurs, opérateurs, ingénieur.e.s du son, producteurs, directeurs de montage, traducteurs, etc. Chacun·e un âge, une expérience, un style de travail et une vision différents. Mais le collectif est soudé par des (...)

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Économie / Anticapitalisme

[Ciné-rencontre] « Per questo, per altro, per tutto »

En juillet 2021, l’usine GKN, qui produisait des pièces de voiture, a été fermée du jour au lendemain et les ouvriers mis à la porte. Le jour même, ces derniers se sont réapproprié leur lieu de travail et se sont constitués en assemblée permanente. Aujourd’hui, l’enjeu est de "réindustrialiser par le bas" en créant une activité stable, porteuse de sens, utile à l’environnement et au territoire. En parallèle à ces questionnements est né le processus de convergence des luttes, autour du slogan “convergere per insorgere” (“converger pour s’insurger”). convergere per insorgere Son objectif ? Unir les luttes ouvrières, paysannes, écologiques, étudiantes, trans-féministes, citoyennes, afin de créer un mouvement capable de changer les rapports de force sur le territoire. Sa méthode ? “Per questo, per altro, per tutto” ("Pour ça, pour autre chose, pour tout”). Ce film a été tourné en octobre 2022 entre les régions de Florence et Bologne. Il retrace une étape dans le processus de convergence des luttes initié par le collectif de l’usine GKN (Campi Bisenzio). Sa projection sera suivie d’une rencontre-discussion avec le réalisateur et des membres du collectif GKN. Infos pratiques : Le jeudi 1er juin 2023 20h00 : accueil 20h30 : projection Au CBO, chaussée de Jette 407 à 1090 Jette Prix libre Prévoyez de l’argent en espèces pour le bar et l’entrée Évènement de Casi-Uo et ZIN TV

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Contrôle social / Répression

[Grande-Bretagne] Un internationaliste du Rojava poursuivi à Londres

Philip O’Keeffe a été arrêté par la police britannique alors qu’il transitait par l’aéroport d’Heathrow à Londres pour se rendre en Irlande. Il s’y rendait pour assister la famille d’un autre internationaliste, l’irlandais Finbar Cafferkey, qui a été tué récemment en Ukraine. Philip O’Keeffe et Finbar Cafferkey se connaissaient bien, ils avaient combattu ensemble contre l’État islamique en Syrie dans les rangs des YPG. C’est pour cet engagement avec les Kurdes que Philip a été détenu pendant environ six heures en vertu de l’article 7 de la loi de 2000 sur le terrorisme, une loi qui permet à la police d’interroger les voyageurs jusqu’à six heures sans motif pour déterminer s’ils peuvent être un terroriste. En vertu de la loi, les détenus n’ont pas le droit de garder le silence et sont tenus de répondre aux questions. Ils sont également tenus de remettre les éventuels mots de passe de leurs appareils électroniques. Philip a refusé de remettre les mots de passe de ses appareils, ce qui a conduit la police à l’accuser d’entrave à la justice et à prolonger sa détention du jour au lendemain. Il a ensuite été libéré sous caution avant une audience à Londres la semaine prochaine où il apprendra s’il sera poursuivi. La police métropolitaine a conservé le téléphone et d’autres appareils de M. O’Keeffe. L’avocat de M. O’Keeffe a déclaré que son client avait été interrogé lors de sa détention initiale sans aucune représentation légale, la police ayant déclaré ne pas pouvoir trouver d’avocat. L’article 7 a fait l’objet de critiques répétées, notamment pour son utilisation contre des militants de gauche. Le mois dernier, la police métropolitaine a utilisé la loi pour arrêter un éditeur français, E., alors qu’il arrivait à Londres avant de le détenir lorsqu’il refusait de remettre ses mots de passe. E. aurait été arrêté pour son implication dans les manifestations contre la loi sur l’âge de la retraite en France.

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Écologie

L’Actu des Oublié.es • SIIIEP16 • La guerre des graines II Convergences

Deuxième épisode de la Guerre des Graines avec une ouverture internationale sur les luttes pour les semences paysannes. Pérennité de pratiques ancestrales ou nouvelles émergences paysannes, les méthodes pour conserver, échanger et cultiver des semences libres et reproductibles s’accordent sur une triple nécessité : organisation locale forte, développement des liens humains entre les régions et les centres urbains pour susciter des mobilisations massives, et internationalisation de la lutte pour éventuellement remporter des batailles à l’échelle législative et juridique. Si le player ne s’affiche pas, écoutez ici ! Avec M. Ibrahim Sidibe, exploitant agricole et membre de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali Famara Diédhiou, chargé de programme Afrique de l’Ouest de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) et Millaray Painemal, co-fondatrice de l’association nationale des femmes rurales et indigènes Anamuri et coordinatioce du réseau des femmes mapuches TrawunpuZomo de Cholchol MEDIAS Afrique de l’Ouest : Mediapart et Afrique XXI (Articles Fanny Pigeaud) ; Film La Guerre des Graines ; Site de l’AFSA Tunisie : Inkyfada et le film Couscous : les graines de la dignité. Palestine : Nyeleni.org Amérique latine : film Semillas, bien comun o propriedad corporativa ? MUSIQUES 6’24 Con esto basta de Garzia et Arianna Puello 18’34 Taiñ Wirintukun Mapuche de Waikil VISUEL Wikimedia Commons Drapeau mapuche et pancarte « Non au TPP11 » lors d’une manifestation le 20 octobre 2019 à Santiago du Chili. Le TPP11 est un accord multilatéral qui entérine notamment l’interdiction des semences paysannes au profit des semences industrielles au Chili. Auteur : Abarca Vasti. Tous les épisodes de l’Actu des Oublié.es ici !

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Contrôle social / Répression

[Espagne] Toujours des poursuites contre la gauche indépendantiste catalanne

Le juge de l’Audience nationale espagnole, Manuel García Castellón, a clos l’enquête sur 12 indépendantistes membres des Comités pour la défense de la République (CDR) accusés de terrorisme. Leurs arrestations avait eu lieu dans le cadre du raid de la Garde civile en Catalogne en 2019. Ce raid, baptisé Opération Judas, avait mobilisé de façon spectaculaire 500 policiers et les médias espagnols, accusant le mouvement indépendantiste de terrorisme, quelques jours seulement avant les condamnations de la Cour suprême pour le procès des dirigeants catalans. Plus tard, les « preuves » initialement divulguées se sont transformées en allégations et les suspects ont été discrètement libérés sous caution. Mais l’affaire a continué, certaines parties étant menées de manière confidentielle, de sorte que même les avocats n’avaient pas accès à certaines parties des dossiers. Le juge a maintenant renvoyé l’affaire à la chambre criminelle du même tribunal pour décider d’ouvrir ou non un procès contre les personnes poursuivies pour les crimes d’appartenance à une organisation terroriste et de possession et fabrication d’explosifs. Le premier chef d’accusation entraîne des peines de prison comprises entre six et douze ans tandis que le second, de huit à quinze ans. C’est la deuxième fois que l’enquête est clôturée parce que les personnes faisant l’objet de l’enquête ont demandé que davantage de preuves soient examinées.

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