Extrême-droite / Antifascisme

Extrême-droite / Antifascisme

Les vœux 2024 de C3 : réforme ou révolution ? Élections ou organisation ?

Nos cartons sont déjà remplis de projets pour 2024, année qui sera de toute manière très chargée. Nos institutions favorites (Union Européenne, État, régions, communes) vont saturer l’agenda, puisque toutes appellerons le brave citoyen à se prononcer « démocratiquement », le 9 juin et le 14 octobre. Nos amis des syndicats ne seront pas en reste : ils tenteront de convaincre les prolétaires de la pertinence de leur action à l’occasion des élections sociales en mai. 2024 sera donc une année où les réformistes de tout poil vont se déchaîner pour convaincre… de quoi au fait ? La planète continuera à se réchauffer, la Palestine et nos camarades kurdes subiront toujours une oppression barbare et nous continuerons tou.tes à être exploitée.s. Les appels aux élections et, d’une manière plus générale, le réformisme (en matière luttes féministes, internationales, sociales, écologiques,...) ne réforment plus rien, aggravent la situation, donc augmentent le désespoir. C3 répond et orientera son action autour d’une critique radicale du réformisme dès maintenant. Nous parlerons autour d’un verre de notre programme d’action de six mois (au minimum : 8 et 15 mars, 1er mai,...) Notre action est structurée autour de notre analyse Réformisme et réformistes, complétée par un film qui sera projeté en première. Ça se passera le vendredi 2 février à partir de 18h au Sacco & Vanzetti, chaussée de Forest 54 à Saint Gilles (près de la Porte de Hal).

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

L’insurrection zapatiste, 30 ans après

Oui, cela fait trente ans aujourd’hui. Trois décennies. L’événement sanctionne la fin du siècle dernier. Le 1er janvier 1994, le jour même de l’entrée en vigueur de l’ALENA, l’Accord de libre-échange nord-américain (États-Unis, Canada, Mexique), quelques milliers d’indigènes mayas du Chiapas, dans le Sud-Est mexicain, « déclarent la guerre », vieilles pétoires à la main, à l’armée fédérale et au « dictateur » Carlos Salinas. Leur porte-parole, le sous-commandant Marcos, est l’un des rescapés du noyau de révolutionnaires, universitaires guévaristes, entrés clandestinement dix ans plus tôt dans la région, pour y créer l’Armée zapatiste de libération nationale (Ejército Zapatista de Liberación Nacional ou EZLN) et y « allumer la révolution ». Si l’élan martial du jour de l’An fut vite étouffé, les « zapatistes », désormais, paradoxalement, encagoulés « pour être reconnus », vont rester mobilisés contre vents et marées, pour « la liberté, la démocratie et la justice ». Et pour « la dignité ». Trois processus concomitants marqueront les premières années : des négociations erratiques entre les insurgés et le gouvernement ; une stratégie de harcèlement (para-)militaire des autorités à l’égard des communautés rebelles ; et une succession de rencontres détonantes avec la société civile nationale et internationale, à l’initiative des Zapatistes. Les trois options vont capoter. Ni le gouvernement ni le congrès n’appliqueront le seul accord signé (en février 1996) avec les commandants mayas sur le droit à l’autodétermination et le respect des cultures autochtones. La « guerre de basse intensité » menée parallèlement contre les villages zapatistes va affermir le mouvement plutôt que l’affaiblir. Et les tentatives d’articuler les gauches mexicaines dans une nouvelle dynamique organisationnelle vont crisper plus que charmer. Seul le Congrès national indigène (CNI), constitué en 1996 pour réunir à l’échelle du pays les peuples indiens en lutte contre l’exploitation et les discriminations, subsistera. Redistribution et reconnaissance Aujourd’hui, et depuis plus de deux décennies, les rebelles du Chiapas administrent au quotidien un régime d’« autonomie de fait », faute d’autonomie de droit, dans leurs zones d’influence, un territoire de la taille de la Belgique, mais très fragmenté politiquement. Ils tentent d’y construire « un autre monde », radicalement démocratique, « anticapitaliste » et en rupture avec l’État mexicain. Critique en actes du modèle dominant élaborée au fil des circonstances, leur nouvelle perspective émancipatrice – pour « la redistribution et la reconnaissance » – trouve son incarnation actuelle dans cet autogouvernement qui prétend « commander en obéissant », ainsi que dans leurs invitations intercontinentales réitérées à articuler les luttes « en bas à gauche ». À ses débuts, la rébellion chiapanèque a beaucoup été comparée, sans doute pour mieux la stigmatiser ou, à l’inverse, la distinguer, aux mouvements (...)

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

Retours sur la 4e interpellation du Conseil de police Zone Midi

Retours sur la 4e interpellation du Conseil de police Zone Midi Mercredi 17 janvier 2024. Quatrième interpellation du conseil de police de la zone midi (compte rendu). Les habitants de Forest, de Saint-Gilles et de Anderlecht, réunis au sein du Comité zone Midi contre les violences policières, interpellaient pour la quatrième fois sur l’impunité policière à l’endroit des meurtres et violences racistes dans la zone. Cette interpellation était soutenue par la Gauche Anticapitaliste, la Veille Chéchette, le Collectif des Parents contre les violences policières, Isos asbl, le Collectif citoyen contre les policiers violents et racistes, l’Union communale citoyenne (UCC, Saint-Gilles), Quartier sans Racisme (QSR, Forest), . L’interpellation portrait cette fois-ci sur le traitement disciplinaire de l’affaire du policier qui a tabassé à coup de coups de poing deux détenus (une personne sans-papiers et un jeune arabe) privés de liberté dans le commissariat de Démostène à Anderlecht, le 31 mai 2020 . Après un rappel historique du racisme policier dans la zone midi (Rachid Redouane, 10 mai 1991 ; Saïd Charki, Anderlecht, 7 novembre 1997), l’interpellation s’est surtout concentrée sur l’absence d’actions disciplinaires proportionnées aux faits tels que rapportés par les vidéos diffusées par la RTBF. Pour rappel, les pv de police qui ont permis le blanchiment du policier raciste parlaient de “claque la main ouverte” et d’un “détenu particulièrement agité”. Il s’agit à l’évidence d’un pv mensonger. Cela est grave, constitue en soi un délit pénal qui devrait être poursuivi et donc déposé devant le procureur du Roi et a des conséquences importantes sur la procédure disciplinaire prise par l’actuel collège de police (Cumps, Spinette, El Hamidine, De Landsheer). Le président du Conseil de police, le socialiste Jean Spinette a lui-même reconnu que la suspension du prononcée était “surprenante” mais sans en tirer de responsabilité en tant qu’employeur . Le débat qui s’ensuivit a été exactement le même que lors de toutes les rencontres et interpellations précédentes. Jean Spinette s’est caché derrière les procédures judiciaires pour tenter de faire tenir debout l’inaction du Collège. Nous avons beau l’interroger sur sa responsabilité disciplinaire en tant qu’employeur, tel un disque rayé, de plus en plus fébrile, celui-ci réitère la suspension de l’action disciplinaire par la procédure pénale. Malgré la gravité des faits qui s’empilent sur la table du conseil de police de la zone midi, le collège ne peut que persévérer dans son inaction. Les questions des conseillers communaux qui normalement viennent nourrir le débat des interpellations citoyennes ont ensuite été déplacées d’autorité par Jean Spinette en fin de Conseil. Les citoyens ne se sont pas laissés prendre au piège et sont restés jusqu’au bout. Après la traditionnelle séance d’enfumage que constitue l’exposé complètement hors sol du “plan diversité” (qui ne fait pas honneur au travail (...)

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Retrait d’une banderole en soutien à la Palestine : retour sur une stratégie policière et politique

Le lundi 8 janvier, vers 13h, une opération a été menée conjointement par la police et les pompiers dans le centre de Bruxelles, réunissant plusieurs voitures de police ainsi que deux camions de pompier pour … enlever une banderole en soutien à la Palestine sur le piétonnier. Il y était inscrit en anglais : " Chaque enfant tué à Gaza serait en vie si notre humanité était plus importante que célébrer Noël " . Selon un témoin de la scène, les policier·ères arrivé·es sur place ont toqué à la porte du bâtiment privé et, en l’absence de réponse, ont directement enlevé la banderole avec l’aide des pompiers. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des banderoles contenant des messages politiques sont retirées par la police : à la suite de la mort d’Adil, les forces de l’ordre avaient également retiré des banderoles de soutien. Cette intervention policière qui vise à invisibiliser les manifestations de solidarité avec la Palestine a probablement été ordonnée par le bourgmestre de la Ville de Bruxelles et responsable de la police locale, Philippe Close. Celle intervention s’inscrit plus largement dans une stratégie de répression et d’invisibilisation du mouvement en soutien à la Palestine mise en place par la Ville de Bruxelles. La veille de Noël, une chorale en solidarité avec la Palestine avait été prise à parti par la police, parce qu’elle … chantait dans l’espace public. Un enfant de 11 ans l’accompagnant avait même été contrôlé et son sac avait été fouillé. Ce contrôle avait par ailleurs été ponctué de phrases racistes de la part des policier·ères : « Ne parlez pas arabe« , « Allez chanter à Molenbeek« . A plusieurs reprises depuis le 7 octobre, les réfugié·es gazaoui·es qui portent le mouvement pour la Palestine à Bruxelles ont été arrêté·es là où iels logeaient, puis relaché·es après plusieurs heures de garde à vue, sans raisons. Rappelons également les deux rassemblements du 8 et 9 décembre qui avaient été violemment réprimés par la police, laissant place à une série d’images de violences policières. Mais Philippe Close et l’administration de la Ville de Bruxelles marchent sur des œufs. L’enjeu de leur répression est de tenter d’invisibiliser le mouvement tout en le contenant. Un pas de côté, un coup de matraque en trop et le mouvement populaire et spontané dont l’expression politique reste, jusqu’ici, non-violente, pourrait potentiellement hausser le ton. Ce que les pouvoirs publiques veulent logiquement éviter pour continuer à contrôler la mobilisation au sein de la capitale européenne, lieu important du soutien de l’impérialisme occidental à Israël. Cette stratégie s’explique et se comprend au regard de la gestion et des techniques de maintien de l’ordre utilisées depuis la première manifestation le 11 octobre 2023. On laisse partir le rassemblement en manifestation sauvage car le bloquer risquerait de mener à des affrontements. Durant les manifestations, on laisse coller, mettre du faux sang sur les enseignes de Zara, (...)

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

[Présentation] Ulrike Meinhof - Flingue, conscience et collectif

Avec Ron Augustin Ulrike Meinhof était l’une des fondatrices de la Fraction Armée Rouge. Issue des mobilisations de la grande contestation des années soixante en Allemagne, elle en était devenue la journaliste la plus appréciée. Incarcérée et isolée depuis son arrestation en juin 1972, elle est morte le 9 mai 1976. Pour démontrer qui elle était vraiment, ses camarades ont publié ses lettres de prisons ainsi que des textes exposés au procès de Stammheim. La plupart des textes dans ce recueil n’ont jamais été publiés en français. Les originaux en allemand ne sont pas inédits mais se trouvent éparpillés dans diverses publications peu accessibles aujourd’hui. Pour les traductions qui existaient en français jusqu’à présent, nous avons constaté qu’elles n’étaient pas toujours à la hauteur des originaux, étant donné la demande pressante de l’époque ainsi que l’urgence dans laquelle elles avaient alors été faites. Ainsi, même les titres des principaux périodiques de la RAF avaient été mal traduits. C’est la raison pour laquelle nous en proposons ici une retraduction sur la base des documents allemands d’origine se trouvant dans les archives, complétée par des textes de référence et des repères chronologiques et bibliographiques. Ce qu’il nous reste d’Ulrike Meinhof (Vice Média) À l’occasion de la sortie d’un livre sur le sujet, Ron Augustin, ex-membre de la Fraction armée rouge, revient sur la nécessité de conserver la mémoire de son ex-camarade de lutte.

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Antifascisme : quelles stratégies face à la fascisation de la société ?

À la veille d’échéances électorales à tous les niveaux de pouvoir (fédéral, régions, parlement européen, communes, mais aussi élections sociales), il est utile de faire un état des lieux de l’antifascisme en Belgique, de ses diverses dynamiques, terrains, et stratégies. Entrée à prix libre. Partout en Europe (et dans le monde), l’extrême-centre s’allie ou se fait dépasser par les succès électoraux de l’extrême-droite, des partis illibéraux autoritaires et/ou post-fascistes. En Belgique, les sondages annoncent le Vlaams Belang comme futur « premier parti de Flandre ». Va-t-il réussir à monter au pouvoir avec la N-VA, vont-ils ensemble déclarer l’indépendance de la Flandre ? Du côté wallon, un énième nouveau micro-parti tente une percée électorale à l’extrême droite, y parviendra-t-il à l’heure ou le MR surfe, lui aussi, de plus en plus sur les « polémiques » de l’extrême droite ? Lors de notre conférence, nous réfléchirons ensemble à : Quelle campagne nationale antifasciste sommes-nous en mesure de mettre en œuvre ? La réalité de la Flandre n’est pas celle de la Wallonie, qui n’est pas non plus celle de Bruxelles. Depuis peu, les collectifs, organisations et syndicats ont décidé de construire une coalition nationale antifasciste, mais pour faire quoi ? Comment réussir à s’unir tout en conciliant des stratégies parfois divergentes ? Bref, nous discuterons sur comment vider le bocal fasciste, comment empêcher la fascisation des idées et des programmes, comment empêcher que la classe des travailleurs·euses (victime de son abandon, de la montée du chômage et de la pauvreté, de son fatalisme mais aussi révoltée) ne tombe dans le piège de l’extrême-droite ? Pour discuter de tout cela, nous accueillerons : Julien Dohet : Secrétaire politique du SETCA-Liège, participant du Front antifasciste Liège 2.0 ; Deniz Agbaba : Vakbonssecretaris BBTK ; Cédric Simon : responsable Jeunes CSC-Bruxelles, actif dans Stand-Up contre le fascisme à Bruxelles ; Charlotte : membre du front antifasciste du Réseau Ades. Une soirée organisée par la Formation Léon Lesoil et la Gauche anticapitaliste Bruxelles, avec le soutien de la FWB.

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Loi immigration, l’extrême droitisation continue en France.

« Un texte dont vous souhaitez débattre depuis plus de 40 ans, nous vous l’offrons sur un plateau d’argent avec près de 280 amendements du RN. » - Nadia Hai, députée macroniste, à un élu d’extrême droite. La Loi Immigration en France. Le 19 décembre 2023 l’Assemblée nationale française a révisé la loi sur l’immigration, rejetée une première fois, en lui donnant une dimension encore plus raciste et inégalitaire. Il ne s’agit pas simplement d’un durcissement de politiques mais bien d’une loi qui rompt avec les principes démocratiques. Il s’agit de la loi la plus discriminatoire depuis le régime de Vichy votée dans une alliance unanime entre les Républicains et le Rassemblement National ainsi que par plus ou moins 4/5e des parlementaires macronistes. [1] Cette loi, également décriée au sein de la majorité, rassemble tous les principaux marqueurs de l’extrême droite : validation du principe de préférence nationale, restriction des prestations sociales, durcissement du droit du sol et du droit d’asile, fin de l’égalité devant la loi pour les résident•es étrangers, fin de l’aide médicale d’État (ce qui a entraîné la démission du Ministre de la Santé), élargissement des politiques d’incarcération et des expulsions, etc. Le gouvernement lui-même reconnaît que certaines mesures de cette loi vont à l’encontre de la Constitution. Remarquons également qu’elle intervient dans un contexte post-mobilisations contre la réforme des retraites et détourne (encore une fois) l’attention des préoccupations prioritaires exprimées par les français·es : santé, inflation, éducation, salaires, précarité, retraites, logement. [2] Cette loi est en rupture avec tout ce qui s’est fait précédemment : Elle reprend pas moins de 7 points du programme du RN et on ne sait pas encore combien de temps les dernières digues institutionnelles démocratiques, par nature déjà insuffisantes, de plus en plus fragilisées, vont pouvoir tenir. Et s’il est certain que plusieurs aspects de la loi vont être contestés, et même retoqués, devant le Conseil Constitutionnel et que certaines autorités politiques régionales et locales annoncent déjà qu’elles ne respecteront pas cette nouvelle loi fascisante, ses implications vont bien au delà d’un nouvel épisode de communication raciste en France. Cette loi acte de manière claire l’alliance objective des forces gouvernementales, des droites françaises et de l’extrême droite dans une union programmatique et politique. Cette union, il faut le dire, était déjà bien présente dans diverses déclarations politiques et médiatiques, mais la fascisation de l’État français passe un nouveau cap (après la loi séparatisme, la loi sécurité globale ainsi que les pratiques de dissolution et de criminalisation des mouvements sociaux). Dans un moment d’extrême droitisation soutenue par des outils médiatiques puissants, cette loi issue du gouvernement de Macron accélère la consolidation et la banalisation des forces du Rassemblement National et celles qui...

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

[Discussie] Over verkiezingen

Discussie in het NL - vertaling kan aangevraagd worden (tabula_rasa@riseup.net) Wanneer : donderdag 29 februari om 19u Waar : Anarchistisch lokaal Tabula Rasa Jan-Baptist Guinardstraat 24. 9000. Gent In juni en oktober van 2024 zullen we weer worden aangemaand om ons in de richting van een kiesbureau te begeven. Deze keer wilden we de stembusgang voor zijn om samen na te denken hoe we er ons tot kunnen verhouden. Op die manier vermijden we misschien dat onze stemweigering een reflex wordt op de vooravond van de verkiezingen. Een lege handeling waarvan we denken dat die van ons verwacht wordt. Een dogma. Wij proberen haar eerder als een onderdeel van een parcours te zien. Als één van de vele gelegenheden waarop we « neen » zeggen tegen de miserie die van ons verwacht wordt. Daarnaast is de laatste jaren opnieuw bon ton om in anarchistische ruimtes verkiezingen te verdedigen. Of om zij die ervoor kiezen de stemming te verwerpen als dogmatisch, of erger, als egoïstisch te verklaren. Dat gebeurd vanuit nogal moralistische standpunten die zeggen dat we tegen het fascisme moeten zijn, dat we goede bondgenoten moeten zijn, dat niet stemmen wit privilege is, ... Voor ons is het duidelijk dat de weigering tot stemmen en anti-fascisme of solidariteit niet wederzijds uitsluitbaar zijn. De keuze om te gaan stemmen is de keuze om de maakbaarheid van de wereld op te geven. Om je lot in de handen te leggen van zij die de oorzaak zijn van de toestand waarin we verkeren. Of zoals een vriend nog niet zo lang geleden heel mooi opmerkte : "Blijkbaar geloofden zeer veel mensen diep van binnen toch al die tijd dat stemmen een gepast middel is om je omgeving te veranderen. En kan het hen weinig schelen dat hun geschiedenis door de politiek geschreven zal worden. Hoe mensen dat rijmen met een persoonlijke ethiek zal vooralsnog mysterie blijven..." Er worden teksten voorzien in het lokaal, die kunnen dienen ter inspiratie voor deze avond. Eerder als suggestie dan als verplichte kost.

Flandres Flandres |
Extrême-droite / Antifascisme

Réunion publique du CCI : Le capitalisme sème la mort ! Comment l’en empêcher ?

Massacres et guerres en Israël, à Gaza, en Ukraine, en Azerbaïdjan… Le capitalisme sème la mort ! Comment l’en empêcher ? 20 janvier 2024 de 14.00 heures à 18.00 heures Pianofrabriek, Fortstsraat 35, 1060 Brussel Le 7 octobre, le Hamas a tué 1 400 israéliens, traquant vieillards, femmes et enfants jusque dans leur maison. Depuis, l’État d’Israël se venge et assassine en masse. Le déluge de bombes qui s’abat jour et nuit sur Gaza a déjà causé la mort de plus de 10 000 Palestiniens, dont 4 800 enfants. Au milieu des immeubles en ruines, les survivants sont privés de tout  : eau, électricité, nourriture, médicaments. Deux millions et demi de Gazaouis sont en ce moment même menacés de famine et d’épidémie, 400 000 d’entres-eux sont prisonniers dans la ville de Gaza et chaque jour des centaines tombent, déchiquetés par les missiles, écrasés par les tanks, exécutés par les balles. La mort est partout à Gaza, comme elle l’est en Ukraine. Rappelons-nous la destruction de Marioupol par l’armée russe, l’exode des populations, la guerre de tranchées qui ensevelit les hommes. Il y aurait à ce jour près de 500 000 morts. Une moitié dans chaque camp. Toute une génération de Russes et d’Ukrainiens est aujourd’hui sacrifiée sur l’autel de l’intérêt national, au nom de la défense de la patrie. Et ce n’est pas fini  : fin septembre, au Haut-Karabagh, 100 000 personnes ont dû fuir devant l’armée de l’Azerbaïdjan et la menace de génocide. Au Yémen, le conflit dont personne ne parle a fait plus de 200 000 victimes et a réduit à la malnutrition 2,3 millions d’enfants. Même horreur de la guerre en Éthiopie, au Myanmar, en Haïti, en Syrie, en Afghanistan, au Mali, au Niger, au Burkina Faso, en Somalie, au Congo, au Mozambique… Et l’affrontement couve entre la Serbie et le Kosovo. Qui est responsable de toute cette barbarie ? Jusqu’où peut s’étendre la guerre ? Et, surtout, quelle force peut s’y opposer ? Tous les États sont des criminels de guerre Au moment où nous écrivons ces lignes, toutes les nations appellent Israël à « modérer » ou « suspendre » son offensive. La Russie exige un cessez-le-feu, elle qui a attaqué l’Ukraine avec la même férocité il y a un an et demi, elle qui a massacré 300 000 civils en Tchétchénie en 1999 au nom de la même « lutte contre le terrorisme ». La Chine veut la paix, elle qui extermine la population ouïghoure, elle qui menace les habitants de Taïwan d’un déluge de feu plus grand encore. L’Arabie Saoudite et ses alliés arabes veulent l’arrêt de l’offensive israélienne quand ils déciment la population du Yémen. La Turquie se dresse contre l’attaque sur Gaza alors qu’elle rêve d’exterminer les Kurdes. Quant aux grandes démocraties, après avoir soutenu « le droit d’Israël à se défendre », elles demandent aujourd’hui « une trêve humanitaire » et « le respect du droit international », elles qui ont démontré depuis 1914, avec une remarquable régularité, leur expertise à massacrer en masse. C’est d’ailleurs l’argument premier de (...)

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

Cease Fire Now : Et tout les vendredis devant la Bourse

Suite à l’action et au rassemblement qui a suivit devant les marche ce Dimanche 7 janvier. Les émotions résonnent encore en moi. Et je ne suis pas la seul. Avec les 3 mois de génocide à Gaza et en Cisjordanie, avec 24000 morts, surtout des femmes et des enfants, on ne peut pas rester chez soi. Nous avons conquis la Bourse. Inouï, jamais arrivé, la police a dû déménager. Au moins 70 femmes et enfants, en noir, keffieh, certaines mains peintes en rouge, bébé dans les bras, debout, assis, allongés par terre. Dans un silence omniprésent. Tristesse. Tendresse. De plus en plus de personnes, parmi lesquelles des camarades manifestants, mais aussi de nombreux passants jusqu’à 200 ou plus. Aussi de la belle musique pour la Palestine. À 17h nous sommes tous sortis, en criant et en chantant ensemble, pour rester sur les marches de la Bourse jusqu’à 18h. Au moins 400 personne ou plus ensemble. On peut faire ça. Continuez à le faire, jour après jour... Après la belle action à Mechelen, Bruxelles a fait de nous tous palestiniens. Nous n’abandonnons pas. Nous serons de retour demain 18h à la gare centrale. Mais tous les vendredis soir à 18h à la bourse. Chaque semaine ça sera le point culminant du soutien à la résistance du peuple palestinien. Toute idée créative pour vendredi [date du prochain rassemblement devant la Bourse] est la bienvenue, faites-les passer. [En dehors des vendredi, un rassemblement gare centrale à lieu chaque jour à 18h] #palestine #palestinelivesmatter #gaza #gaza_under_attack_now #stopoccupation #freefreepalestine #peace #love #stopbombinggaza #resistance #palestinelivesmatter #stopwar #ceasefirenow #sanctionisrael #belgique_bruxelle #boycottisrael #bruxelles #Gaza_is_under_bombardment #GazaGenocide #PalestineWillBeFree #enfants #droitsdesenfants #justice #independance #IsraeliCrimes #IsraelPalestineConflict #photography #CrimeAgainstHumanity #humanity #resistance

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Open Bijeenkomst Slachtpartijen en oorlogen in Israël, Gaza, Oekraïne, Azerbeidzjan...

Het kapitalisme zaait dood en verderf ! Hoe kunnen we dit stoppen ? Zaterdag 20 januari 14.00 uur - 18.00 uur Pianofabriek , Fortstraat 35, 1060 Brussel “Verschrikking”, “bloedbaden”, “terrorisme”, “oorlogsmisdaden", “humanitaire ramp”, “genocide”... de woorden die op de voorpagina’s van de internationale pers staan, spreken boekdelen over de omvang van de barbaarsheid in Gaza. Op 7 oktober doodde Hamas 1.400 Israëli’s door jacht te maken tot in hun huizen op oude mannen, vrouwen en kinderen. Sindsdien neemt de staat Israël wraak en vermoordt op grote schaal. De stortvloed van bommen die dag en nacht op Gaza terecht komt, heeft al meer dan 10.000 Palestijnen het leven gekost, waaronder 4.800 kinderen. Te midden van verwoeste gebouwen zijn de overlevenden verstoken van alles : water, elektriciteit, voedsel en medicijnen. Op dit moment worden tweeënhalf miljoen Gazanen bedreigd door honger en epidemieën, 400.000 van hen zitten gevangen in Gaza-stad en elke dag vallen er honderden doden, verscheurd door raketten, verpletterd door tanks, geëxecuteerd door kogels. De dood is alom in Gaza, net als in Oekraïne. Laten we de vernietiging van Marioepol door het Russische leger niet vergeten, de exodus van mensen, en de loopgravenoorlog die de mannen begraaft. Tot nu toe zouden er bijna 500.000 doden zijn. Aan iedere kant net zoveel. Een hele generatie Russen en Oekraïners wordt nu geofferd op het altaar van het nationale belang, in naam van de verdediging van het vaderland. En er komt nog meer : eind september werden in Nagorno-Karabach 100.000 mensen gedwongen te vluchten voor het Azerbeidzjaanse leger onder de dreiging van een genocide. In Jemen heeft het conflict waar niemand over praat meer dan 200.000 slachtoffers geëist en 2,3 miljoen kinderen aan ondervoeding blootgesteld. Dezelfde gruwelijke oorlog wordt gevoerd in Ethiopië, Myanmar, Haïti, Syrië, Afghanistan, Mali, Niger, Burkina Faso, Somalië, Congo, Mozambique... En op dit moment broeit er een confrontatie tussen Servië en Kosovo. Wie is verantwoordelijk voor al deze barbaarsheid ? Hoe ver kan oorlog zich verspreiden ? En vooral, welke kracht kan zich ertegen verzetten ? Alle staten zijn oorlogsmisdadigers Op het moment van schrijven, roepen alle landen Israël op om zijn offensief te “matigen” of “op te schorten”. Rusland eist een staakt-het-vuren, nadat het anderhalf jaar geleden Oekraïne met dezelfde wreedheid had aangevallen en nadat het in 1999 300.000 burgers had afgeslacht in Tsjetsjenië in naam van dezelfde “strijd tegen het terrorisme”. China wil vrede, maar het roeit de Oeigoerse bevolking uit en bedreigt de inwoners van Taiwan met een nog grotere vuurzee. Saoedi-Arabië en zijn Arabische bondgenoten willen een einde aan het Israëlische offensief terwijl ze de bevolking van Jemen decimeren. Turkije is tegen de aanval op Gaza terwijl het er zelf van droomt om de Koerden uit te roeien. Wat de grote democratieën betreft, na het steunen van “het recht van Israël om...

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

3 mois de génocide à Gaza : Omar en grève de la faim à Bruxelles

Depuis 8 jours, Omar, un réfugié gazaoui, journaliste palestinien et bruxellois, est en grève de la faim pour protester contre le génocide en cours à Gaza perpétré par l’armée d’occupation israélienne, avec le soutien des Etats-Unis et de l’Europe. Il s’est installé ce vendredi 5 janvier à l’Université Libre de Bruxelles, dans le bâtiment F. Omar appelle à le soutenir et à amplifier l’écho de son action. 3 mois après le début des massacres, le génocide des palestinien·nes continue. Selon les bilans les plus bas, plus de 22 000 palestinien·nes ont été tuées et près de 60 000 blessées depuis le 7 octobre. L’observateur Euro-Mediterranean Human Rights Monitor, estime cependant que plus de 30 000 personnes ont été tuées, parmi lesquelles 12 000 enfants. Selon l’UNRWA [1] , 5% de la population à Gaza a soit été blessée, soit été tuée. Par ailleurs, Israël ne tue pas que par les armes : les organisations de santé et humanitaires à Gaza ont sonné l’alarme sur la famine organisée par Israël. Dans le même temps, les hauts responsables israéliens et une partie de la société israélienne continuent d’affirmer sa volonté génocidaire à Gaza, comme indique par exemple cette citation de Danny Neuman, commentateur de sport israélien : « Je vous le dis, sans exception, à Gaza, ce sont tous des terroristes, tous des fils de chien. Ils doivent être exterminés, tous doivent être tués. Nous allons aplatir Gaza, la faire tourner en un désert et l’armée va nettoyer ce territoire. » [2] Ou une autre citation du maire adjoint de Jérusalem qui appelle à « enterrer vivant » des dizaines de civil·es palestinien·nes qu’il qualifie de « sous-humain » [3]. Netanyahu déclarait quant à lui dans une tribune publiée par Jerusalem Post : « La paix repose sur les trois piliers que sont la destruction, la démilitarisation et la déradicalisation. La destruction est la seule réponse proportionnelle pour empêcher la répétition d’atrocités aussi horribles [que celles commises le 7 octobre]. » L’association juridique Law 4 Palestine a elle dénombré plus de 500 incitations au génocide des palestiniens issues des différents échelons de l’Etat sioniste [4]. Le régime fasciste israélien et ses alliés états-uniens ont affirmé à plusieurs reprises leur volonté d’effectuer un grand nettoyage ethnique à Gaza en vidant la bande de la majorité de ses habitant·es à la suite de la guerre. Israel aurait entamé des discussions avec certains pays pour trouver un accord pour y déplacer des gazaoui·es, en violant ainsi une nouvelle fois les règles du droit international. La Résistance Palestinienne, notamment le FPLP [5], dans divers communiqués, a défendu quelconque nation en particulier celles arabes à vouloir s’engager dans ce processus colonial. Négocier des accords avec Israël pour accueillir des réfugié·es palestinien·nes constitue une trahison du peuple palestinien, et soutient une prolongation des crimes en cours, pour le FPLP [6]. La communauté internationale semble jusqu’ici (...)

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

[Palestine] Bilan des attaques israéliennes à Gaza

Depuis le 7 octobre 2023, 22 600 Palestiniens ont été tués par les Israéliens dont 9 000 enfants et 5300 femmes. 57 910 Palestiniens ont été blessés et on estime à 7 000 ceux sont toujours portés disparus sous les décombres. La quantité d’aide qui arrive à Gaza est largement insuffisante, les routes étant endommagées, les convois tirés, les installations médicales attaquées sans relâche, les approvisionnements en rupture totale et les gens en quête de sécurité inondés. La bande de Gaza souffre de coupures d’électricité et de communication. 85% de la population de Gaza (environ 1,93 million de civils) sont déplacés de force. Près de 1,2 million de déplacés internes ont été enregistrés dans les camps de l’ONU, principalement dans le sud de la bande de Gaza. 9 des 36 des hôpitaux de Gaza fonctionnent (partiellement) ainsi que seulement 19 des 72 des centres de soins de santé primaires. Plus de 5 300 personnes confrontées à des conditions médicales graves et complexes devraient être évacuées. L’effondrement du système médical de Gaza touche plus de 485 000 personnes souffrant de troubles de santé mentale, 225 000 personnes d’hypertension, 45 000 de maladies cardiovasculaires, 71 000 de diabète, et plus de 2000 personnes du cancer. Sont aussi touchés les nourrissons et les 52 000 femmes enceintes. Plus de 360 ​​000 cas de maladies infectieuses ont été enregistrés dans les seuls camps de l’ONU.

Ailleurs Ailleurs |
Santé / Soins

Ensemble ! n°111 Des Territoires zéro droits sociaux pour les sans-emploi ?

– Un dossier « Des Territoires zéro droits sociaux pour les sans-emploi ? » qui présente en détail l‘avant-projet de loi « instaurant les territoires de soutien aux demandeurs d’emploi de longue durée » actuellement soumis pour avis au CNT par le ministre fédéral Pierre-Yves Dermagne (PS). Ce projet organiserait une mise à l’emploi au rabais des demandeurs d’emploi de longue durée qui ouvrirait une large brèche dans notre droit du travail et dans notre système de protection sociale. Ce dossier contient des interviews de Cédric Norre (cabinet Dermagne), de Marc Becker (CSC) ainsi que de Jean-François Tamellini (FGTB). Extrême droite : Antivax, anti-Evras et convergences – Une enquête de Manu Abramowicz (blog RésistanceS) qui met à jour comment, après le reflux de la mouvance antivax, les conspirationnistes (dont le rédac Chef de Kairos) sont repartis à l’assaut de l’opinion publique pour dénoncer le programme scolaire Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle, en s’alliant cette fois non seulement avec des groupes d’extrême droite mais également avec des musulmans conservateurs. Electrosensibilité : le dessous des cartes – La poursuite de notre étude sur l’exclusion sociale des personnes électrosensibles, entre-autres à travers une interview de la sénatrice Fatima Ahallouch (PS), qui a porté un projet de résolution parlementaire sur ce sujet. Presse : ces journalistes indésirables dans leur pays Disponible en PDF

Belgique Belgique |
Extrême-droite / Antifascisme

[CALAIS] résumé Décembre 2023

ON NE VEUT PLUS COMPTER LES MORT.ES Le 04/12, le corps d’un homme a été retrouvé sur la plage de Dannes. Il s’agit du corps d’Eskeil, cet homme érythréen recherché par ses proches depuis le naufrage du 22/11 au large de Boulogne. Le 09/12, Bashir, un homme soudanais est mort électrocuté dans un train de marchandises à Calais. Le 15/12, Mustafa, un jeune homme iraquien s’est noyé au large de Grand-Fort-Philippe lors d’un naufrage. Deux autres personnes sont portées disparues. Le 15/12, le même jour, Ahmed, un jeune soudanais a été retrouvé en arrêt cardiaque sur la plage suite au naufrage d’un small boat qui a eu lieu au large de Sangatte. Le 22/12, un corps a été découvert au pied de la falaise à Audinghen près du cap Gris-Nez. Toutes ces personnes sont décédées en tentant de rejoindre le royaume-uni. En 2023, ce sont au moins 28 personnes qui sont mortes à cause de la frontière franco-britannique. GREVE DE LA FAIM Un bénévole d’une association présente à Calais et à Dunkerque a entamé une grève de la faim le 22/11. Ses revendications sont minces et pourtant ignorées : ravitaillement en eau par la sécurité civile pour les personnes exilées, respect du travail des associations et application de la trêve hivernale. SQUATS Le 08/12, des personnes exilées survivant à la rue et des solidaires ont officialisé l’occupation d’un petit immeuble à l’abandon pour y vivre loin des intempéries, du froid, des expulsions quotidiennes et du harcèlement policier. Les keufs ont expulsé 80 personnes de ce squat qui se trouvait dans le centre-ville de Calais. Les sortant.es qui n’acceptaient pas l’expulsion ont été gazé.es. Deux personnes (des soutiens) ont fait une garde à vue sans suite judiciaire. Le 28/12, les flics ont fait une descente dans un autre squat d’environ 200 personnes installées depuis plusieurs semaines dans un grand hangar à l’abandon près de Marck. Ils ont demandé à tout le monde de sortir du hangar et 5 personnes ont été arrêtées par la PAF. Le soir même, les gens s’étaient déjà réinstallés. Logement pour toustes ! PALESTINE LIBRE Le 09/12, à l’appel du collectif calaisien Free Palestine, une bonne centaine de personnes ont manifesté pour la paix en Palestine. Malgré la durée des combats et l’absence de perspective de paix, les rassemblements et les manifestations continuent. La complicité de l’état français, le blocus de Gaza, les bombardements et la colonisation doivent cesser. VENUE DE DARMANIN Le 15/12, Darmanin est venu à Calais pour faire la promo de sa loi immigration. Quelques dizaines de personnes venues crier leur désaccord avec cette loi ont été nassées aux abords du commissariat. Une personne a été violemment emmenée au poste pour une vérif d’identité. Pendant ce temps, ce cher ministre de l’intérieur a salué la militarisation de la frontière et a décoré les « pauvres » policiers et gendarmes blessés lors des opérations de harcèlement sur les personnes exilées. Hors sol...

Lille/Calais Lille/Calais |
Extrême-droite / Antifascisme

[Allemagne/Hongrie] Le point sur les antifas de Budapest

Lundi 11 décembre, Maja, a été arrêté.e à Berlin dans le cadre des enquêtes sur différents affrontements contre des néonazis, pendant la période du « Jour de l’honneur » de 2023, à Budapest. Des milliers de néonazis s’étaient rassemblés dans la capitale hongroise et certains d’entre eux avaient été attaqués. Ilaria et Tobias sont en détention à Budapest depuis février, accusés d’avoir participé à ces actions, et Gabriele est actuellement détenu à Milan. Certain.e.s camarades allemand.e.s visé.e.s par d’autres mandats d’arrêt européens pour les mêmes faits sont en fuite depuis plusieurs mois. Lors de son interpellation, Maja a été jeté par les agents de police à travers une porte vitrée, ce qui lui a causé plusieurs coupures et écorchures. Juste après l’arrestation, il y a eu plusieurs perquisitions domiciliaires chez ses proches. Un mandat d’arrêt national allemand et aussi un mandat d’arrêt européen, produit par l’Hongrie, avaient été émis contre Maja. Le mandat d’arrêt allemand a été mis en exécution lors de l’audience de validation de l’arrestation et depuis Maja se trouve en détention préventive. Dans les semaines à venir, le tribunal décidera si le procès contre Maja aura lieu en Allemagne ou s’il y aura une extradition en faveur des autorités judiciaires hongroises. Le même jour, à Milan, l’audience pour l’extradition de Gabriele, interpellé le 21 novembre par les Carabinieri, suite à un mandat d’arrêt européen émis par un juge hongrois, a été reporté une nouvelle fois. Le juge a décidé de poser des questions au gouvernement hongrois sur les conditions de détention et d’exiger de celui-ci des garanties quant au déroulement du procès et à l’indépendance de la justice. La prochaine audition à ce sujet aura lieu le 16 janvier.

Ailleurs Ailleurs |
Santé / Soins

Racisme : un policier traite de « Sale n**** » et frappe un homme noir assis dans un bar à Bertrix

Le vendredi 22 décembre, un homme noir est assis au comptoir d’un bar de Bertrix, dans la province du Luxembourg. Selon une témoin de scène, un homme blanc L., se présentant lui-même comme un policier alors pas en fonction et en état d’ivresse, arrive au comptoir pour selon ses dires « contrôler » et « regarder les papiers » de l’homme. Par la suite, la presse a confirmé que L. était bien un policier, qui, à ce moment-là, n’était pas en service. La témoin de la scène qui nous a contacté précise que la victime est le seul homme noir dans le bar au moment des faits et qu’aucune personne blanche n’a été contrôlée. Elle souligne le caractère raciste de cet acte. Toujours selon la témoin, la victime a alors réagi en demandant une preuve au prétendu policier en civil qu’il était bien policier. Le policier a alors insulté la victime avec des propos négrpophobes : « Sale nègre, tu n’as rien à faire ici ». La victime a commencé à filmer l’agression. Sur des images de la scène en notre possession nous pouvons voir la victime prendre son téléphone en selfie et dire « Voilà, je suis dans un bar, je prends mon café … ».. Il n’a même pas le temps de finir sa phrase que le policier prend son téléphone et le jette sur le bar, puis frappe violemment la victime au visage à plusieurs reprises. La vidéo s’arrête alors qu’une personne qui semble être un acolyte du policier ivre essaye de retenir les coups de ce dernier. Une procédure de plainte a été entamée par la victime auprès de la police, confirmée par le parquet et le bourgmestre de la commune. Interrogé par le jounral l’Avenir, qui préfère donner la parole aux policiers violents et racistes plutôt qu’à leurs victimes, L., le policier, a déclaré « avoir vu rouge et avoir mal agi. Si je suis suspendu, c’est normal ». Dans un article pour le média SudInfo il déclare également « Je ne suis pas raciste, j’ai un filleul africain. J’ai eu une mauvaise réaction… » [1] Le policier certifie qu’il n’est pas raciste, alors même que des insultes négrophobes nous ont été rapportées [2]. Dans un autre article de l’Avenir, les faits, dont la teneur raciste ne fait aucun doute, sont titrés « Rixe entre un policier et un homme dans un café ». Une honte pour le journalisme belge qui n’a de cesse de défendre la version policière lors de brutalités racistes. Aucune suspension n’a pour l’instant été prononcée contre le policier. Nous souhaitons témoigner tout notre soutien à la victime de cette agression raciste. Sources : Témoin de la scène Avenir SudInfo

Wallonie Wallonie |
Extrême-droite / Antifascisme

La police réprime une chorale en soutien à la Palestine – Noël est annulé

Alors qu’une chorale se réunissait dans le centre de Bruxelles, ce 23 décembre, pour chanter en solidarité avec la Palestine, les forces de l’ordre de la ville de Bruxelles ont harcelé la chorale. La chorale a été suivie par des policiers en vélo et à pied qui ont fini par les entourer en dehors du marché de Noël. A ce moment-là, des propos racistes ont été proférés par les policiers. « Ne parlez pas en arabe », « Allez chanter à Molenbeek », « Ferme ta grosse gueule sinon on vous embarque toutes ». Les policiers ont contrôlé les identités et fouillé le sac des 8 femmes de la chorale ainsi que de l’enfant de 11 ans qui les accompagnait. Une des personnes contrôlées a essayé de communiquer avec un policier en l’alertant au sujet de la montée de l’extrême droite, ce dernier lui aurait répondu « Pour vous, c’est peut-être une menace madame, mais pas pour moi ». Philippe Close, bourgmestre de la ville de Bruxelles, continue d’ordonner aux policiers d’harceler les manifestations de solidarité avec la Palestine dans le centre de Bruxelles. Malgré la répression croissante, les manifestant•es continuent de se mobiliser quotidiennement en soutien à la Palestine, contre le génocide en cours, tous les soirs à 18h à la gare centrale. Le lendemain, 24 décembre. Jour de Noël, des actions simultanées sont en cours dans certaines villes d’Europe : à Bruxelles, Amsterdam, Berlin, Paris, Utrecht, et Rotterdam. Ces actions sont réalisées à l’appel de la ville de Bethléem en Palestine occupée, où Jésus serait né, pour « annuler Noël » alors que les palestinien·nes sont systématiquement tué·es sous les bombes du colonialisme. Ce matin la chorale réprimée la veille s’est donc à nouveau réunie, des actions de boycott ont également eu lieu, contre Carrefour et Zara. Le mouvement de solidarité avec la Palestine appelle à continuer le boycott des entreprises soutenant l’Etat sioniste. A Bethléem, la crèche symbolisant la naissance de Jésus a par ailleurs été remplacée par une scène de gravat d’immeubles, symbolisant le génocide en cours à Gaza et l’horreur de l’agression israélienne. Les palestin·niens chrétien·nes appellent les chrétien·nes du monde entier à ne pas célébrer Noël. Pas de Noël sans Palestine libérée. Source : Témoignage d’une personne de la chorale Brussels Against Genocide

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Palestine : soutenir Israël ne suffit pas, en Belgique on retire la nationalité aux enfants palestinien·nes

Dans un article paru le 7 décembre dans l’Echo, nous apprenions que, depuis le mois d’août, et de manière plus intensive depuis le mois octobre, l’Office des Etrangers envoie des recommandations aux communes pour qu’elles retirent la nationalité belge aux enfants né·es en Belgique de parents palestinien·nes. Toujours selon l’Echo, des communes auraient suivi ces recommandations et auraient retiré la nationalité belge à ces enfants, repris leur carte d’identité, … Chronique d’un pays qui se fascise. Alors que cela est hors de ses compétences et illégal en en vue du droit international, l’Office des Etrangers, sous l’autorité de Nicole de Moore, a pris l’initiative depuis août de supprimer la nationalité belges d’enfants né·es en Belgique. Les palestinien·nes sont apatrides, c’est-à-dire que d’un point de vue légal, ils n’ont pas de pays. Selon le droit international, si des enfants de parents palestinien·nes naissent en Belgique, ils reçoivent de fait la nationalité belge car ils sont apatrides et que la Belgique ne reconnait pas le proto-Etat Palestinien. C’est précisément ce que Nicole de Moore veut empêcher : elle veut que les palestinien·nes soient des « sans-papiers » [1] en Belgique. Ce scandale qui révèle le racisme structurel d’Etat secoue le gouvernement et les politiques. Groen/Ecolo ont indiqué qu’ils mettraient un point à ce sujet au Kern*, sur les réseaux sociaux. De manière générale c’est l’indignation qui prime. Comment la Belgique peut-elle porter une politique à ce point inhumaine envers la communauté palestinienne alors qu’à quelques milliers de kilomètres, le peuple palestinien est massacré, déplacé et encourt un réel risque de génocide ? L’Office des Etrangers (et Nicole de Moore derrière, menacée par la polémique) a tenté de se justifier en expliquant :« L’Office des étrangers constate régulièrement que des Palestiniens dans l’Union européenne se rendent en Belgique pour y avoir des enfants en vue d’acquérir la nationalité belge et, par conséquent, bénéficier du regroupement familial » [2]. Le cabinet de de Moore entenddonc « lutte[r] contre des pratiques où des personnes qui n’en ont pas le droit tentent de posséder la nationalité belge » [3]. Eviter le « regroupement familial » donc madame de Moore ? Voulez-vous que les enfants, les familles palestiniennes regardent les leurs, leurs proches mourir de loin sous les bombes du colonialisme, qu’ils et elles ne puissent pas s’enfuir, se réunir ? Comment le dire autrement ? L’indécence et l’inhumanité de la politique migratoire belge a assez duré. Le vieil argument de l’extrême droite contre le regroupement familial est percé. C’est trop gros. Il n’y a que les racistes, les fascistes qui veulent s’opposer à ce que des familles qui fuient l’horreur de la guerre puissent se réunir. Aujourd’hui, c’est la question palestinienne qui met la lumière sur la politique migratoire belge, mais celle-ci est raciste de la même manière avec tou·tes les réfugié·es,...

Belgique Belgique |
Extrême-droite / Antifascisme

Rassemblement autour du Centre fermé de Vottem

📢 Comme chaque année, nous vous invitons à participer au rassemblement du CRACPE le dimanche 24 décembre entre 16h30 et 18h autour du centre fermé de Vottem. 🕯 ✊ Pour éclairer avec nos bougies une des faces cachées de la politique migratoire de l’Etat belge : l’enfermement de personnes parce qu’elles n’ont pas ou plus de titre de séjour, en vue de mettre en œuvre leur expulsion vers toutes les insécurités qu’elles ont fuies … Il s’agit donc de réfugié.e.s qui n’ont pu obtenir un asile, une protection, mais aussi parfois de personnes qui n’ont pu obtenir un regroupement familial, et vont être séparées de leurs proches, ou encore d’ étudiant.e.s dont le visa n’est pas prolongé, etc. . … ⛔️😤 Les centres fermés sont des prisons, rien d’autre, et leur objectif est de briser la résistance des individus face à l’expulsion, par des traitements inhumains psychologiquement, et physiquement, pendant toute la détention, avec une violence qui peut être extrême au moment même de l’expulsion. 🆘⁉️ La politique migratoire de l’Europe forteresse est mortifère, le refus de voies légales de migration entraîne des milliers de morts aux frontières extérieures. La politique restrictive en matière de droit d’asile ou de droit à la migration pour le travail génère la fabrication de « sans-papiers » qui n’ont d’autre choix que la clandestinité, avec pour corolaires précarité et/ou exploitation. Cette politique s’aggrave d’année en année en Belgique : aujourd’hui nous sommes toutes et tous particulièrement choqués par le fait qu’un nombre très élevé de personnes qui demandent l’asile, se retrouvent à la rue. 🗣🕯🫶 Une présence le 24 décembre, c’est aussi pour apporter du soutien et de la convivialité en ce moment de fêtes, à ceux qui sont privés de tous leurs liens familiaux et amicaux, parce qu’enfermés et souvent loin de leurs proches. Une délégation entrera dans le centre, déjà avant notre rassemblement. Elle sera composée de parlementaires et de représentants associatifs qui interpelleront la direction, et remettront aussi aux détenus une enveloppe avec quelques mots de soutien et une recharge téléphonique, petit cadeau pour pouvoir appeler les familles, les amis. Les délégations seront invitées à prendre la parole lorsqu’elles sortiront du centre. Nous savons que beaucoup ont peu de temps ce jour-là, donc on passe quand on veut, et le temps que l’on peut. On espère être assez nombreux pour réaliser une chaîne humaine autour du centre vers 17h. 👌 Pour soutenir, le jour-même vous pourrez verser quelques sous dans nos tirelires, ou y glisser des recharges lycamobiles de 10 euros. Il est aussi possible de verser sur le compte du CRACPE BE89 0003 2598 6785 en indiquant en communication : pour recharges téléphoniques * Chaque semaine le CRACPE fournit pour 150 euros de recharges téléphoniques à des personnes détenues 📞📲 Merci , merci pour votre présence, votre soutien ! Le Cracpe

Wallonie Wallonie |
Extrême-droite / Antifascisme

Discours de l’UPJB lors de la manifestation du 17 décembre

« Save Gaza, pour un cessez-le-feu immédiat & permanent » Merci aux organisatrices et organisateurs de donner la parole à l’Union des Progressistes Juifs de Belgique. Dans cette manifestation, avec trois autres associations juives, Een andere joodse stem, Decolonizer et Shabbes 24/7, nous avons constitué un « bloc juif », non pas pour nous séparer des autres manifestants mais pour rendre visible le fait que des Juifs et des Juives condamnent absolument les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza et en Cisjordanie sur ordre du gouvernement israélien. Les dirigeants de l’État d’Israël ont de plus en plus de mal à faire croire qu’ils sont soutenus par tous les Juifs du monde. Un peu partout des Juives et des Juifs, de plus en plus nombreux, crient haut et fort leur rejet de la politique d’apartheid menée par l’État d’Israël à l’encontre du peuple palestinien, dont les droits les plus élémentaires sont bafoués depuis si longtemps. Des Juives et Juifs israéliens en nombre croissant, refusent courageusement de servir dans l’armée. Nous condamnons l’antisémitisme chaque fois qu’il s’exprime, et nous refusons le chantage à l’antisémitisme qui sert à empêcher la critique de la politique coloniale israélienne. Condamner les crimes du gouvernement israélien n’est pas antisémite. Exiger un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza n’est pas antisémite. Exiger la levée du blocus de Gaza n’est pas antisémite. S’insurger contre le nettoyage ethnique dont sont victimes depuis si longtemps les Palestiniens n’est pas antisémite. Défendre les droits des Palestiniens à la liberté et à l’égalité n’est pas antisémite. Ceux qui affirment le contraire font du tort aux Palestiniens. ET aux Juifs. La lutte pour la libération du peuple palestinien n’a pas besoin de l’antisémitisme pour gagner, bien au contraire. Il ne s’agit pas d’un conflit entre Juifs et Arabes ou Musulmans. Il s’agit d’une lutte contre la colonisation, contre l’occupation, contre l’apartheid. Il s’agit d’une lutte pour la justice. Nous appelons à la protection de tous les civils. Les Palestiniens à Gaza et les otages civils israéliens ont droit à la sécurité et à la liberté. Les milliers de prisonniers politiques palestiniens, otages de l’État d’Israël, ont droit à la sécurité et à la liberté. Les Palestiniens en Cisjordanie ont droit à la sécurité et à la liberté. Les Palestiniens partout dans le monde ont droit à la sécurité et à la liberté. Nous continuerons à défendre les droits des Palestiniens à l’autodétermination. Nous défendrons toujours la Justice et l’Égalité pour tous les habitants de la Palestine historique, qu’ils soient musulmans, chrétiens ou juifs. Tous et toutes ont droit à une vie digne libérée de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid. No one is free until everyone is free ! Save Gaza ! Freedom and Justice for all Palestinians !

Bruxelles Bruxelles |

| 1 | ... | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | ... | 41 |

Suivre tous les articles "Extrême-droite / Antifascisme"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info