Droits sociaux / Services publics

Économie / Anticapitalisme

LA POLICE ET ENGIE - Don’t Pay Belgique

À propos du dispositif et des méthodes utilisées par la police 👮‍♂️🚓 (lundi 17/10) pour dissuader et intimider des personnes qui participaient à .... une conférence de presse dans la rue. 💩 5 combis « mini-bus » anti-émeutes (ceux de 10 places) et plusieurs voitures, soit autant de policiers mobilisés que de personnes présentes. Y compris bien sûr une rangée de policiers, en plus des vigiles privés, devant l’entrée de cette compagnie d’énergie qui prétend « concilier impact positif sur les personnes et sur la planète ». 💩 Fichage des personnes présentes avec photographies pour les renseignements généraux. 💩 Contrôles d’identité aux abords de la conférence de presse. La police a elle-même reconnu qu’il s’agissait de contrôles arbitraires. 💩 Différentes personnes se sont gentiment vues escortées lorsqu’elles ont rejoint leurs véhicules, afin de pouvoir prendre leurs plaques d’immatriculation en photo. Pour les renseignements généraux mais aussi pour une éventuelle sanction administrative communale ? Rappelons que les communes qui exigent obligatoirement des demandes d’autorisation préalables pour exercer les droits constitutionnels à se rassembler, à manifester et à s’exprimer sont dans l’illégalité la plus banale (non respect de la hiérarchie des normes, règne de l’arbitraire, etc.). 💩 Après la dispersion, un groupe de +- 7 personnes a été suivi dans les rues par un de ces mini-bus, tout bonnement harcelé quoi, avant et après un contrôle contre le véhicule avec intimidations (contrôles d’identité, visages pris en photo, fouilles, blagues de mauvais goût, etc.). 💩 Les dernières personnes présentes, qui sont allées boire un verre après le rassemblement, ont elles aussi été suivi•es par un des mini-bus. Celui-ci s’est garé et est resté devant le bar 🙄 (riez pas). Blagues à part, au vu du rôle historique de la police (elle a été créée suite aux milices bourgeoises pour protéger les propriétés des possédants), il n’y a pas à s’étonner de ces pratiques. Mais elles illustrent bien à quels points les autorités sont crispées sur ce sujet et qu’elles sentent que celui-ci peut faire bouger les choses. #DontPay #dontpaybelgique #onnepaierapas #wijbetalenniet #NoJusticeNoPeace

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Logement / Squat

[Communiqué de Presse] Vers un camp de migrant·e·s en ville ?

🗣 #Communiqué de presse du @New Samu Social, Médecins Du Monde Belgique, Médecins Sans Frontières / MSF, CIRÉ-asbl Vluchtelingenwerk Vlaanderen et la Plateforme Citoyenne -BelRefugees- Burgerplatform Vers un camp de migrant·e·s en ville ? Les humanitaires doivent laisser des enfants et des familles en rue. La semaine dernière, la crise de l’accueil a atteint un nouveau sommet : des enfants seuls (MENA) ou en familles se sont retrouvé.e.s sans place d’accueil Fedasil alors qu’ils ont le statut de personnes en demande de protection internationale. Au rythme d’une véritable course contre la montre, les différents partenaires associatifs se sont démenés jour et nuit afin de trouver des solutions d’hébergement et d’accompagnement (repas, soutien médical, don de matériel, etc.) pour ces personnes. 30 enfants âgés de 15 à 17 ans et 30 femmes ont été accueillis au sein des dispositifs de la Plateforme Citoyenne. De leur côté, Vluchtelingenwerk Vlaanderen et le Samusocial ont accueilli plusieurs personnes, dont plus de 125 personnes en famille. Médecins sans Frontières a déployé une clinique d’urgence pour identifier les vulnérabilités médicales et fournir des soins de santé en absence de tout accompagnement médical de l’État. Aujourd’hui, journée mondiale du refus de la misère , de nombreux.ses demandeur·e·s de protection internationale sont à nouveau sur le carreau et doivent rester en rue, sans aucune perspective d’hébergement. Hélas, nos associations sont à bout de forces et de moyens. Nous n’avons plus les capacités d’intervention pour pallier aux failles du système d’asile en proposant de nouvelles places d’accueil. Ce soir et les soirs à venir, ce sont donc plusieurs dizaines d’enfants seuls (non accompagnés par un.e adulte) et de familles qui viendront s’ajouter aux nombreuses personnes sans abri, puisqu’à ce jour, aucune solution urgente n’est proposée par le gouvernement fédéral. Comme chaque soir, nous jouerons notre rôle humanitaire et, à défaut de pouvoir offrir un hébergement, nous accompagnerons ces personnes dans la mesure de nos moyens, avec des distributions d’eau, de nourriture, de couvertures, avec une attention particulière pour les personnes les plus vulnérables. La situation qui prévaut aujourd’hui inquiète. Selon nos dernières informations, une quarantaine d’enfants se retrouveront à la rue ce jour dès 17h ainsi que plusieurs dizaines de familles. Les organisations du Hub humanitaire, espace d’accueil de jour toujours ouvert après la fermeture de l’Office des Étrangers, se préparent logistiquement en vue d’équiper les enfants, familles et hommes isolés à vivre en rue pendant les jours et semaines à venir. Le secteur associatif est à bout de souffle, l’heure n’est plus aux tergiversations politiques. Des familles, des enfants, des femmes et des hommes sont laissés à leur sort par la Belgique et doivent passer la nuit en rue. Chaque nuit passée en rue est une nuit de trop. C’est le gouvernement en place qui...

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Économie / Anticapitalisme

Lancement de la campagne Don’t Pay à Bruxelles

Ce lundi 17 octobre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, les collectifs Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas et Wij betalen niet se sont joints au Front Rendre Visible l’Invisible / Wat Verborgen is Zichtbaar maken pour une conférence de presse devant le siège de Engie Electrabel à Bruxelles. Ensemble, ces collectifs ont dénoncé le rôle de cette entreprise, et plus largement du marché privatisé de l’énergie. Des représentant-es de Wij betalen niet et Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas ont annoncé devant une cinquantaine de personnes le lancement d’une campagne nationale bilingue et décentralisée avec la mise en ligne du site Internet www.dont-pay.be Cette campagne a deux objectifs : ➡️ Faire baisser les prix des factures d’énergie ➡️ Sortir le secteur de l’énergie des marchés privés « Notre but n’est pas de pousser les personnes à ne pas payer et ainsi se mettre en danger, mais de nous organiser pour nous défendre collectivement face à ces factures impayables et injustifiables. Dans les faits nous sommes déjà des milliers à ne plus pouvoir payer, mais nous sommes isolé-es face à nos fournisseurs et aux huissiers, procès, frais, etc.. Ce problème de factures est collectif et pas individuel » ont-ils expliqué. Sur le site de la campagne www.dont-pay.be, on peut lire : ⚡️ Nous appelons à nous compter et à rendre visible l’ampleur du problème, et par la même occasion à rendre visible notre force collective. Chaque personne qui s’ajoute au compteur est une personne de plus qui témoigne qu’elle ne peut plus payer ou qu’elle ne veut plus payer pour les profits scandaleux des actionnaires. ⚡️ Nous appelons à nous défendre collectivement et à nous entraider. Contre les factures impayables, les compagnies d’énergie ou les huissiers, nous appelons à nous rassembler, à nous raconter nos situations, à nous informer, … ⚡️ Nous appelons à nous mobiliser. Le but de cette campagne est aussi de servir de relai à toutes les initiatives, actions et mobilisations contre la hausse des factures. La conférence de presse, qui se tenait dans l’espace public, s’est tenue malgré une évidente tentative d’intimidation et de dissuasion par la police, qui avait déployé un dispositif totalement disproportionné devant le siège de la multinationale et aux alentours. Des personnes issues des villes de Liège, Hasselt, Bruges, Louvain et Bruxelles, où des habitant-es ont commencé à s’organiser, ont également témoigné de leurs situations et de leurs initiatives en cours. Elles ont annoncé de prochaines assemblées populaires : le 18 octobre à Bruges, le 21 à Gand, le 29 à Hasselt et le 6 novembre à Liège. Des personnes ont également brûlé leurs factures dans un brasero pour signifier symboliquement leur refus de payer des factures littéralement impayables. Le choix du lieu, le siège social d’Engie en Belgique, n’était pas un hasard : Engie c’est l’entreprise qui s’est accaparé une partie conséquente de la...

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Histoire / Archives

La fronde des ouvriers de la pierre de Sprimont (1886) - MÉMOIRES DES LUTTES BELGES

À la fin du 17e siècle, l’industrie de la pierre se développe dans la région de l’Ourthe-Amblève. C’est néanmoins autour du village de Sprimont que l’activité est la plus importante. À la fin du 19e siècle, dans un village autrefois presque exclusivement agricole, plus de 1000 ouvriers travaillent dans les carrières. Les conditions sociales sont extrêmements rudes (journées de 16h, travail des enfants, salaires dérisoires, …). On y retrouve des préoccupations similaires à celles des ouvriers des mines ou de la métallurgie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au printemps 1886, alors que les provinces de Liège et du Hainaut connaissent un soulèvement ouvrier majeur, Sprimont suit le mouvement. Déroulé des évènements 💥 : Les travailleurs des carrières font d’ailleurs bien plus que d’accompagner ce mouvement populaire. Le 10 Avril 1886, alors que l’ordre est revenu à Liège, les carrières sprimontoises se mettent en grève, conduites par le tailleur de pierre Jean-Hubert Pahaut. Deux jours plus tard, plus de 900 ouvriers de la région ont arrêté le travail. 450 militaires sont déployés à Aywaille et Sprimont pour maintenir l’ordre. Les revendications des ouvriers comprennent : l’augmentation des salaires, la suppression du “truck-système” par lequel les patrons contraignaient les travailleurs à se fournir dans le magasin patronal (reprenant ainsi d’une main ce qu’ils avaient donné de l’autre), la journée de 12 heures de travail maximum, le paiement régulier de leur salaire, etc. Le 12 Avril 1886, accusé de semer le trouble dans les carrières, Pahaut est arrêté. Deux jours plus tard, ce dernier est libéré et est accueilli en héros par les ouvriers. Dans le même temps, pendant que le travail reprend petit à petit, des négociations s’enclenchent avec les autorités et les patrons. Le 24 Mai, alors que le dialogue semble s’embourber, les ouvriers sprimontois avec Pahaut à leur tête réalisent une action spectaculaire. Ce dernier, juché sur un cheval blanc, et à la tête d’un cortège de 500 tailleurs de pierre déterminés, accomplissent les 25 km qui les séparent de Liège et atteignent la place St-Lambert. Le coup de force est impressionnant. Muni d’un maillet de tailleur, Pahaut (surnommé à la suite de cette action “le Roi Pahaut”) - est chargé de remettre au gouverneur, Pety de Thozée, les revendications des ouvriers sous la forme d’une pétition à délivrer au Parlement. Impact 🎯 : Dans les jours qui suivent, des avancées sociales sont obtenues. Plusieurs revendications ouvrières sont entendues, et le "règlement Pahaut” qui structure celles-ci est étendu à l’ensemble des carrières de la région. Ces progrès sociaux (quoique locaux) font partie des premiers acquis des travailleurs en Belgique. A la suite des événements de 1886, les ouvriers sprimontois s’organisent (en syndicats et/ou parti) et c’est bientôt tout un maillage (maisons du peuple, coopératives ouvrières, etc) qui se constitue dans la région. En cherchant un peu, son...

Racismes / Colonialismes

Sabrina et Ouassim : Une première victoire contre l’impunité

La Chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Bruxelles a ordonné le renvoi devant le Tribunal de police des trois policiers responsables de la course poursuite qui a causé la mort de Sabrina et Ouassim. Pour rappel, le 9 mai 2017, Ouassim roulait à moto, Sabrina était passagère. La police les a poursuivi parce qu’ils n’auraient pas respecté la limite de vitesse et qu’ils n’auraient pas porté de chaussures adéquates. Dans le cadre de cette course poursuite, menée à très grande vitesse, une voiture s’est placée en travers de la route, juste à la sortie d’un tunnel. Ouassim n’a donc pas pu voir cette voiture en sortant de ce tunnel. La collision inévitable a entrainé sa mort, ainsi que celle de Sabrina. Les occupants de la voiture qui poursuivait directement la moto et le conducteur de la voiture qui a bloqué la sortie du tunnel doivent être jugés devant le Tribunal de police de Bruxelles. La Chambre des mises en accusation a considéré qu’il y avait des charges suffisantes de culpabilité pour renvoyer les policiers devant le Tribunal, du chef d’homicide involontaire. Le Tribunal décidera si ceux-ci sont responsables de la mort de Sabrina et Ouassim, et le cas échéant, quelle peine il convient de leur donner. Rendue plus de 5 ans après les faits, cette décision est l’issue d’un long combat des familles pour lutter contre l’impunité des policiers. Elles sont soulagées que les policiers dont les comportements ont causé la mort de leurs enfants doivent enfin s’expliquer lors d’un procès public.

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Logement / Squat

Mini-accord sur la limitation de l’indexation des loyers

Il aura fallu plus de six mois au gouvernement bruxellois pour se mettre d’accord sur un mécanisme de limitation de l’indexation des loyers. Six mois de blocage au sein de la majorité alors même que l’urgence à laquelle doit faire face un nombre croissant de ménages bruxellois devient intenable. Six mois pour finalement copier la mesure tout récemment adoptée par la Flandre et qui prévoit de limiter l’indexation des loyers pour les logements les moins performants énergétiquement. Il est donc prévu à Bruxelles, que les propriétaires d’un logement de PEB F ou G ne puissent plus indexer leur loyer, et que seul 50% de l’indexation soit autorisée dans les logements de PEB E. Le seul élément qui sauve un tant soit peu cette mesure, c’est que pour l’appliquer il faut que le bail soit enregistré (ce qui est déjà une obligation légale) et que le propriétaire ait réalisé un PEB du logement. Étant donné que la moitié des logements bruxellois ne disposent pas aujourd’hui d’un PEB, cela fait déjà autant de logements pour lesquels l’indexation est rendue impossible. Mais encore faut-il que le locataire soit au courant de ces conditions, et qu’il se donne les moyens de s’opposer à son propriétaire dans un rapport de force que l’on sait très inégal. Il faut savoir également que la mesure n’est valable que pour 12 mois et ne prévoit pas d’effet rétroactif, ce qui rend encore plus inacceptable le retard accumulé par le gouvernement sur ce dossier et l’inégalité de traitement avec les locataires ayant été indexés récemment à des taux avoisinants souvent les 10%. Il est urgent à présent de se mobiliser pour que ces 12 mois permettent la mise en œuvre de moyens plus structurels d’encadrement des loyers à Bruxelles. Contact : Martin Rosenfeld

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Économie / Anticapitalisme

QUE PEUT-IL SE PASSER QUAND ON NE PAIE PLUS ?

Un article de Don’t Pay Belgique. Pour se solidariser avec les innombrables personnes qui ne peuvent déjà plus payer, nous proposons de : ❌ Stopper nos domiciliations de gaz et d’électricité si ce n’est pas déjà fait. Il faut généralement aller dans son espace client·e pour pouvoir le faire, mais tous les contrats ne le permettent malheureusement pas. ❌ Changer de fournisseur si nous trouvons de meilleures conditions ailleurs : https://www.cwape.be/comparateur. Il n’y a pas besoin de préavis pour cela, on peut changer de fournisseur quand on veut (on doit régler les factures en cours avec le précédent, bien sûr). Par contre puisque les pouvoirs publics les laissent faire n’importe quoi, il est de plus en plus difficile de trouver (et de garder) des contrats fixes et avec des montants corrects. 🔎 Remarque : Depuis un accord fédéral de 2005, nos fournisseurs (sauf Octa+ et Méga qui ont refusé cet accord, puis Energie2030 qui en est sorti) doivent nous dire une fois par an le tarif le plus avantageux pour nous, mais ils ne le font pas. Il faut porter plainte contre eux au SPF Économie : https://www.energieinfowallonie.be/fr/comment-puis-je-deposer-plainte-aupres-du-spf-economie. ❌ Si notre fournisseur nous a soumis un acompte ou une facture de régularisation impayables, lui envoyer une lettre pour lui dire poliment que nous refusons son offre : https://www.energieinfowallonie.be/sites/default/files/documents/utiles/modele_lettre_diminution_acomptes.pdf. Ils reconnaissent faire des provisions pour les défauts de paiement à venir, sauf que ce n’est pas à nous de payer pour une consommation qui ne correspond pas à la réalité. Dites-leur que vous consommez la même chose qu’avant, voire dites-leur ce que vous faites pour consommer moins si c’est le cas, et si cela ne suffit pas à les convaincre dites-leur que vous aller changer de fournisseur. Enfin, et c’est le plus important, ⛔️ LES FOURNISSEURS NE PEUVENT PAS NOUS OBLIGER À PAYER UNE AUGMENTATION D’ACOMPTE ⛔️, nous sommes uniquement obligé·es de payer au minimum 20% de l’acompte qu’ils nous proposent* et on peut demander une dérogation à ce minimum si on arrive à expliquer qu’on consommera pour moins que ce montant minimum (attention de ne pas oublier les prix du marché actuel et, surtout, la facture de régularisation qui arrivera plus tard). S’ils ne nous écoutent toujours pas, porter plainte (www.mediateurenergie.be/fr) voire changer de fournisseur. 🔎 Remarque : Nous ne proposons pas de prendre des photos de nous sous des couvertures ou avec des bougies, c’est indécent et sans commune mesure avec le racket que sont en train d’opérer les compagnies d’énergie. ❌ *Ne payer que le montant que nous payions avant l’explosion des prix. Quand nous avons un compteur à budget (comme certain·es d’entre nous) ceci n’est malheureusement pas possible puisque nous ne pouvons consommer que ce que nous avons rechargé sur notre carte. C’est notamment pour cette raison que de...

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Racismes / Colonialismes

[Manifestation] Pour le droit des étudiant.e.s

🙏🏼En 2021, deux étudiant·e·s gagnent un procès autorisant le port du foulard dans leur établissement. Pourtant, un groupe de profs et d’autres s’est créé et s’oppose à la victoire de ces deux étudiantes en lançant un nouveau procès ce vendredi. De plus, le point interdisant le port de signes convictionels existe toujours dans le règlement 2022-2023 de l’établissement. Pour rappel : Chaque étudiant·e doit avoir le droit d’étudier sans se sentir discriminé. Chaque étudiant·e doit avoir accès aux études supérieures. C’est pourquoi, à l’initiative du conseil étudiant de la haute école de Francisco Ferrer et avec le soutient de la FEF, une mobilisation sera organisée pendant le procès et devant le tribunal pour que les droits des étudiant·e·s soient respetés Quand ? 9h - ce vendredi 14/10 Où ? Place Poelaert, Bruxelles PETITE INFORMATION : Pour les personnes qui souhaiteraient participer à la manifestation organisée par le CEA, nous vous invitons à vous y rendre directement dès 9h. Il est important que nous y soyons tous avant 9h afin de commencer la manifestation ASAP. Le rendez-vous se fait donc directement Place POELAERT et non pas Place Anneessens. Pour ceux qui aimeraient partir en groupe, le CEA sera sur la place dès 8h30. Le mieux serait d’être le moins possible sur la place et qu’un maximum se rende directement au palais de justice. À demain 🙏🏼 Merci à tous pour votre participation et votre SOUTIEN !🤲🏼

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Santé / Soins

[Carte Blanche] Bien manger ou payer ses factures : nous ne voulons pas choisir !

🔥 📣 33 organisations luttant pour le droit à l’alimentation lancent ce cri d’alarme dans une carte blanche collective. Et il y a de quoi ! A titre d’exemple, 38 % des Bruxellois·es vivent sous le seuil de pauvreté pendant que les industries agroalimentaires engrangent des bénéfices records et indécents. 🤓 Pour lire la Carte Blanche : LeSoir.be 🔥 📣 A l’occasion de la Journée Internationale de Lutte contre la Pauvreté, plusieurs mobilisations sont organisées : 👉 𝐄𝐧 𝐑𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧 𝐛𝐫𝐮𝐱𝐞𝐥𝐥𝐨𝐢𝐬𝐞 : 1. Le 16 octobre avec le Front Rendre Visible l’Invisible / Wat Verborgen is Zichtbaar maken : https://fb.me/e/1VGOLXWws 2. Le 17 octobre avec la Parade de la Faim : https://fb.me/e/2HtFOTDXk 👉 𝐄𝐧 𝐖𝐚𝐥𝐥𝐨𝐧𝐢𝐞 : le 17 octobre avec le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté et ses partenaires : https://fb.me/e/2xEQcvGeq Rejoignez le mouvement, où que vous soyez ! Car qu’on se le dise : nous serons dans la rue, parce qu’entre payer ses factures et bien manger, nous ne voulons pas choisir ! Les signataires de la Carte Blanche : FIAN International, Cultureghem, Fédération des Services Sociaux - FdSS, KOM à la maison, Rencontre des Continents, asbl Nourrir Bruxelles, Arsenic2, Adoc compagnie, POSECO Asbl/Vzw, ATD Quart Monde en Belgique, Mouvement d’Action Paysanne, Ceinture Alimentaire Namuroise, La Grange Verte ASBL, Atelier Groot Eiland, Les Amis de la Terre-Belgique, Réseau Aliment-Terre de l’arrondissement de Verviers, Autre Terre, SOS Faim, Quinoa asbl, Terre-en-vue, VRAC, Bruxelles TuiniersForum des Jardiniers, Greenpeace Belgium, RCR² - Réseau de Collectifs en Recherche de Résilience, Le réseau des GASAP, Cuisines de quartier, Comité de la Samaritaine, Boerenforum, La Ferme du Chant des Cailles, Brigades d’Actions Paysannes, Oxfam België/Belgique, Le Champ du Chaudron, Reseau Santé Diabète-Bruxelles ASBL et le CCREALIM (Collectif des Ceintures et Réseaux Alimentaires de Wallonie).

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Logement / Squat

[Communiqué] C’est bien, mais ça n’empêchera pas les loyers de continuer à flamber…

📣 Blocage de l’indexation des loyers en fonction des performances énergétiques du logement ? 🔥 C’est bien, mais ça n’empêchera pas les loyers de continuer à flamber… ✊ Un encadrement du marché locatif privé est indispensable ! 📣 Vendredi 7 octobre, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé l’ordonnance sur le BLOCAGE DE L’INDEXATION DES LOYERS en fonction des performances énergétiques du logement. 👉 Le RBDH accueille avec perplexité cette annonce mais soulignons tout d’abord qu’après 8 mois de tergiversations malgré l’urgence criante de la mesure pour les locataires précaires, le premier point positif que nous voyons dans cette accord est sa simple existence. C’est très peu, mais c’est un bon début ! La limitation de l’indexation des loyers est une étape encourageante mais insuffisante pour contrer la hausse vertigineuse des loyers à Bruxelles (en moyenne 20% en plus de l’inflation tous les 10 ans !). Avant le vote ; le RBDH a communiqué aux députés.e.s les trois compléments indispensables pour rendre la mesure opérationnelle et plus égalitaire mais iels n’en n’ont malheureusement pas tenu compte : garantir la rétroactivité du blocage pour les locataires ayant payé les frais de la lenteur du politique, et a minima pour les indexations ayant eu lieu entre août et octobre (3 mois) ; opter pour un blocage pérenne de l’indexation des loyers de logements ayant les plus mauvaises performances énergétiques : sans cela, le « manque à gagner » temporaire du propriétaire sera bien vite rattrapé lors de l’indexation suivante et la mesure n’aura aucun impact sur la volonté et la capacité des propriétaires à rénover, un an étant un délai irréaliste pour entreprendre et réaliser des travaux d’envergure ; revoir la catégorisation PEB des logements concernés ou non par l’indexation : l’accord annoncé prévoit la possibilité d’indexer pleinement pour les logements ayant un PEB de A à D, d’indexer à 50% pour les logements E, et exclut toute possibilité d’indexation pour les logements ayant une performance plus basse que E. Cela revient à nier la différence d’impact sur les factures énergétiques de ménages se trouvant dans des logements dont les performances sont sensiblement différentes (de 45 kWh/an/m2 pour A, 151-210 kWh/an/m2 pour D, soit 4 à 5 fois plus !). Quitte à calquer la mesure sur la Région flamande, il faut alors au moins scinder les possibilités d’indexation pour les logements A/B d’une part et C/D de l’autre. 🔥 Le RBDH rappelle que l’indexation est un mécanisme à la marge de la formation des loyers à Bruxelles et que l’enjeu réel pour la protection des locataires précaires est de limiter structurellement la rente locative à un niveau décent, qui permette l’entretien du bâti sans mettre en péril la capacité des Bruxellois à se maintenir dans leur Région avec des conditions de vie dignes ! 📣 L’appel à une mobilisation est donc simplement postposé mais le combat continue ! Merci pour vos partages et votre...

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Santé / Soins

Des enfants demandeurs d’asile à la rue !

Aujourd’hui, une vingtaine de MENA, mineur·es étranger·es non accompagné·es se retrouvent à la rue suite à la fermeture du Petit-Château. La crise de l’accueil dure depuis 1 an et touche des centaines d’hommes qui ne peuvent pas enregistrer leur demande d’asile, ou doivent attendre des mois pour avoir une place d’accueil. Mais c’est la première fois que les plus vulnérables, des enfants arrivés seul·es, y sont confronté·es. La sit...uation de terrain empire, sans aucune perspective immédiate. Pourtant, des solutions existent pour sortir de cette situation intenable ! Nous les avons formulées avec plus de 50 organisations et envoyées au Premier Ministre il y a un mois. Force est de constater que nous n’avons pas été entendu·es par le gouvernement fédéral et que la situation continue à se dégrader. L’approche de l’hiver et l’asphyxie du réseau d’accueil nous font craindre que des familles avec enfants se retrouvent prochainement sans accueil. La mise à l’abri dans des hôtels, l’accélération des procédures et, pour les MENAS, un parcours d’accueil cohérent et plus sûr ou la création de lieux spécifiquement adaptés... autant de mesures qui, additionnées, permettraient une sortie de crise rapide. ➡️ Ces mesures se retrouvent dans notre feuille de route. Vous l’avez lue ? Il serait temps que le gouvernement le fasse ! La sortie de crise de l’accueil des demandeurs de protection.

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Racismes / Colonialismes

[Projo de Soutien] : « La bataille des Marolles »

Projection en soutien de l’action d’occupation du 12 rue de la Porte Rouge. AU PROGRAMME : 19h : soupe et croque-monsieur 20h : projection du film « La bataille des Marolles » (1969) - 63 minutes. LE FILM : Emission « Fait dIvers » de Novembre 1969 En juin 1969, les habitant·e·s du quartier des Marolles luttent contre le projet d’extension du palais de justice qui menace de raser leurs maisons. Face à un gouvernement qui les tait, les réalisateurs Pierre Manuel et Jean-Jacques Péché leur donnent la parole. RAPPEL DES EVENEMENTS (communiqué du 16/09/2022) : Depuis le 16 septembre, une famille, soutenue par le collectif Jacques Van der Biest et plusieurs associations [1] occupe l’immeuble situé au n°12 de la rue de la Porte Rouge dans les Marolles (1000 Bruxelles). L’occupation de ce bâtiment, appartenant à la Fabrique d’Eglise des Minimes est vide depuis plusieurs mois, permet de loger dès aujourd’hui des personnes précaires et sans logement. Une famille avec 5 enfants, victime d’un marchand de sommeil s’était faite expulser le matin même, sans solution de relogement. En parallèle, l’occupation souhaite dénoncer la vente de l’immeuble et de 4 bâtiments voisins à un promoteur privé plutôt qu’au CPAS de la Ville de Bruxelles. Fin 2021, la Fabrique d’Église des Minimes a en effet accepté l’offre d’un promoteur privé pour le rachat des 5 immeubles alors que le CPAS de la Ville de Bruxelles avait fait une offre quasi équivalente. L’intention du CPAS était pourtant d’y créer du logement de transit pour reloger les personnes précaires ou dans une situation de vulnérabilité (personnes sans-abri, victimes de violences familiales et conjugales, d’insalubrité, d’expulsion, d’incendie, ...). Le besoin de logements abordables est de plus en plus criant, comme en témoignent les associations qui soutiennent l’action et qui accompagnent les personnes logées actuellement dans le bâtiment. Est-il normal que la Fabrique d’Eglise privilégie quelques euros de plus, plutôt que d’aider le CPAS à réaliser sa mission d’aide et de relogement des plus vulnérables ? La vente des bâtiments à un promoteur immobilier risque, tout au contraire, de renforcer la spéculation immobilière et la hausse des loyers dans ce quartier en pleine gentrification. Les Fabriques d’Église sont sous la tutelle de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour que la transaction puisse se réaliser, le Ministre-Président Rudi Vervoort doit donner son accord écrit. Dans son Plan d’Urgence Logement 2020-2024, le gouvernement bruxellois s’est engagé à lutter contre la crise du logement abordable qui frappe plus de la moitié des habitant·e·s de la Capitale. Il serait donc cohérent que les pouvoirs publics ne donnent pas leur aval à cette vente et qu’ils soutiennent le rachat des biens par le CPAS de la Ville de Bruxelles ou par une société immobilière de service public (logement sociaux) afin de contribuer à l’augmentation du nombre de logements abordables. La...

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Résistances et solidarités internationales

L’Actu des Oublié.e.s • Saison III • Episode 2 - Royaume-Uni : Mouvement syndical, limites et perspectives

Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.e.s évoque les luttes dans le monde. Cette semaine, nous partons au Royaume-uni. Cette semaine, nous partons au Royaume-uni où des grèves d’une ampleur inédite parcourent le pays depuis la mi-juin. Malgré des victoires significatives dans certains secteurs, une puissance et une longévité inégalées depuis cinquante ans, le mouvement syndical touche ses limites quant à transporter la contestation à l’ensemble de la société britannique. Au sein des syndicats comme en dehors, on cherche alors à former d’autres organes à même de combattre efficacement les politiques outrageusement néo-libérales des gouvernements conservateurs qui s’enchainent depuis douze ans. Si le player ne marche pas, écoutez ici AVEC : Sarah Pickard – Maître de conférences en civilisation britannique à la Sorbonne nouvelle Et Marc Lenormand – Spécialiste du syndicalisme et des mouvements sociaux au Royaume-Uni et maître de conférences à l’Université Paul Valéry de Montpellier. MEDIAS : Révolution Permanente, The World Socialist Web Site, The Guardian Sur la lutte contre la Poll Tax : Dossier « La taxe qui a fait tomber Thatcher » sur solidaire.org wesayenough.co.uk dontpay.uk MUSIQUE : Sun Rise above – Every day I wake up on the wrong side of capitalism, Icykal – It’s that time Laayie et Icykal - Fake Dictators Flohio – 10 More Rounds VISUEL : Affiche de Don’t Pay UK, Juin 2022. Manifestation contre la vie chère, Londres, Avril 2022. Autrice : Alisdare Hickson

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Logement / Squat

[Lancement de campagne commune] Statut de cohabitant.e, 100% perdant.e !

Le statut de cohabitant·e perpétue une image de la famille et des formes de vie commune bien en dehors de la réalité de beaucoup de citoyen·nes. Il véhicule des stéréotypes stigmatisant envers les allocataires sociaux, stéréotypes qui alimentent les oppositions et les divisions au sein du monde du travail et de la société avec des conséquences concrètes qui portent trop souvent atteinte à la dignité des personnes. Pour Présence et Action Culturelles (PAC) ainsi que le Centre d’Information et d’Education Populaire (CIEP) du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), cette situation n’a que trop duré et nos deux associations ont décidé de mener ensemble une campagne commune de sensibilisation et d’information pour réclamer la fin du statut de cohabitant.e. ✅ Journée entièrement gratuite 📌 Réservation nécessaire : https://bit.ly/3Cl7fMp 📆 La matinée débutera par une présentation de la campagne, suivie d’un premier panel d’intervenant.es qui offrira une vision panoramique des 40 ans de luttes deja menées afin de tenter de faire tomber ce statut. En après-midi, nous serons très heureux.ses de vous proposer la représentation de « Home Sweet Home », un spectacle abordant les obstacles quant à l’accès au logement. Ensuite, un second panel, composé cette fois-ci d’acteurs et d’actrices de terrain, clôturera la journée. PROGRAMME En matinée ▪Intoduction de la journée ▪Panel d’intervenant.es sur les 40 ans de lutte contre le statut de cohabitant.es En après-midi ▪Spectacle « Home Sweet Home », abordant les problématiques liées à l’accès au logement ▪ Panel d’intervenant.es de terrain, confronté.es régulièrement aux conséquences dévastatrices liées au statut. ➡ Plus d’informations très prochainement concernant les différent.es intervenant.es de la journée ! ➡ On vous attend nombreux.ses pour en discuter et agir !

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Économie / Anticapitalisme

JAMAIS CONTENTS !

😡 💸 À PROPOS DE LA TAXATION SUR LES PROFITS Bien sûr, on ne va pas dire que cette annonce de « taxation des surprofits [1] des producteurs d’énergie » n’est pas une bonne nouvelle. En gros, il s’agit de récupérer ce que les producteurs d’énergie nucléaire et d’énergie renouvelable gagnent au-delà du prix de 130 MWh. C’est clairement un pas dans la bonne direction. 🤏 Mais c’est un petit pas 🤏 => Cette proposition ne s’attaque pas aux réels mécanismes qui produisent les flambées de prix. Et, surtout, il y a beaucoup d’effet d’annonce là-dedans. 🥸 Donc restons vigilant·es. Nous ne nous battons pas pour sortir tout juste la tête de l’eau en gardant le menton dedans. 🌊🫠🌊 > Il s’agit de beaucoup moins que 4,7 milliards. 😲 💸 > La proposition part du principe qu’ils vont laisser les prix aussi scandaleusement élevés. 😤 💰 D’abord, on n’oublie pas que les compagnies d’énergie font des profits bien plus importants que cela, et que leurs dirigeants et actionnaires principaux ont accumulé des dizaines voire des centaines de milliards depuis des décennies. 💸 Ces 4,7 milliards € sont étalés sur deux ans (1,8 milliards prévus en 2022 et 2,9 milliards en 2023) 💸 Ces 4,7 milliards € ne sont pas certains car, pour 2023, le montant prélevé par la taxe dépendra du prix de l’énergie en 2023. Ces 4,7 milliards sont estimés à partir du prix actuel de l’énergie, donc si les prix descendent (ce qu’on souhaite) le montant collecté descendra aussi. 💸 💸 Le gouvernement a aussi annoncé qu’il faudrait trouver de quoi économiser 3,5 milliards (coucou les mesures d’austérité). L’idée de ces économies c’est de limiter le déficit total de 23 milliards dans le budget 2022 de l’État belge (parce que, comme tous les ans, ce « trou » va être comblé par de nouveaux emprunts de la dette publique). Tout d’un coup ça relativise vachement la contribution exceptionnelle de cette taxation exceptionnellement exceptionnelle. 💸 Une partie non négligeable de ces 4,7 milliards sont déjà pris en compte dans le budget de l’État puisque ce montant inclut la « rente nucléaire » déjà d’application : la taxe sur les profits qu’Engie réalise sur les réacteurs nucléaires belges - qu’elle s’est accaparés - est en place depuis 2008. Cette taxe a été augmentée il y a quelques mois par la ministre de l’énergie. Elle s’élèverait à +- 0,7 milliards en 2022 et 0,4 milliards en 2023. Cela fera 1,1 milliards en deux ans, soit presque 1/4 des 4,7 milliards annoncés. 💸 Une partie de cet argent (on ne sait pas combien) servira à financer des aides déjà décidées (élargissement du tarif social, baisse de la TVA à 6%, chèques énergie). 💸 Il restera à voir à quoi le reste de ce - maigre - butin servira dans les faits : réduction des tarifs de réseau ? nouvel élargissement du tarif social ? investissements dans les énergies renouvelables ? investissement dans les économies d’énergie ? aides directes aux ménages, asbl et petites entreprises ?...

Belgique Belgique |
Économie / Anticapitalisme

Les communs, comment ça se travaille ?

2e partie du cycle de rencontres sur l’idée de communs, initié par les Actrices et Acteurs des Temps Présents Ce cycle initié en mai dernier par les Actrices [1] et leurs complices du Collectif DK réunit celles et ceux qui souhaitent réfléchir aux différentes acceptions de la notion de commun pour explorer ses exigences et implications, pour voir comment l’expérimenter et la déployer. Le cycle a lieu plus ou moins un mercredi sur deux, à 18h15 au Dk (70B rue de Danemark – 1060 Bruxelles), sous forme d’un atelier de lecture où l’on cherche à comprendre collectivement un texte. De temps à autres, il sera remplacé par un film, une rencontre avec un collectif qui pratique un commun ou un débat avec les auteurs de certains textes… 12 octobre : extrait de P. Dardot & C. Laval : « Commun : L’activité de mettre en commun comme institution du commun » 26 octobre : extrait de Alain Testart : « Propriété et non propriété de la terre » (en Afrique précoloniale) 9 novembre : film sur la coopérative intégrale à Barcelone 23 novembre : extrait de C. Salembier, A. M. Mezoued, M. Declève, V. Kaufmann, B. Declève : « La ville en communs » Date à fixer (pas un mercredi) : Visite de l’usine Godin ; ballade autour du gaz et de l’électricité comme commun à Saint-Gilles Le programme évoluera au gré des propositions et expérimentations des participantes et participants. Chacune et chacun peut venir quand il veut ou peut. Il n’est pas nécessaire de tout suivre. Il ne faut pas lire les textes au préalable.

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Classisme / Lutte des classes

[PROJECTIONS-RENCONTRES] « Classe de Lutte »

Une après-midi consacrée aux organisations collectives en vue de la grève générale du 9 novembre. Quels sont les obstacles pour organiser des secteurs peu syndiqués, précaires ? Comment faire front collectivement face aux enjeux qui s’annoncent ? Nous proposons deux projections documentaires pour nourrir le débat. Une assemblée mêlant des représentants syndicaux, associatifs et citoyens clôturera cette journée. 14H00 - 15H00 : PROJECTION / LIVRER BATAILLE - 37 MIN - ZIN TV A Bruxelles, Paris, ou Londres, les coursiers sont de plus en plus nombreux à livrer des plats à domicile au profit de plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats dans des conditions pourtant de plus en plus précaires et dangereuses. Depuis 2017, des collectifs et des syndicats se mobilisent pour défendre leurs droits et remettre en question le modèle que ces multinationales tentent d’imposer. Mais comment s’organiser face au capitalisme de plateforme ? 15H30 -16H30 : PROJECTION / OPEN SECRET - 44 MIN - ZIN TV & AchACT En 2020, en pleine crise sanitaire, l’organisation Labour behind the Label publie un rapport et révèle au grand jour l’exploitation dans les filières de Boohoo, nouveau géant de la mode en ligne, à Leicester, ville historique de l’industrie textile britannique. Les conditions de travail désastreuses dans lesquelles près de 10 000 personnes fabriquent ces vêtements font encore une fois les gros titres. Les ateliers de fortune de la ville ne sont pourtant un secret pour personne. Ce dernier scandale va-t-il faire changer les choses ? 17H00 - 19H00 : ASSEMBLÉE // CLASSE DE LUTTE La grève générale du 9 novembre annonce un hiver socialement bouillant. La colère monte face à l’impuissance d’un gouvernement qui peine à cacher les intérêts qu’il sert. La vie serait devenue chère, elle l’était déjà assez hier. La paupérisation et l’exploitation, les impérialismes guerriers, les nationalismes sont les facettes du même système contre lequel nous devons faire front, collectivement. Les grands bastions ouvriers n’existent quasiment plus. L’organisation est morcelée, de nombreux secteurs sont peu organisés, peu syndiqués, précaires. Comment résister lorsqu’on est livreur à vélo, travailleuse détachée, cariste... harassé.e par l’algorithme. Comment s’organiser collectivement quand on est intérimaire, aide-soignante, travailleuse sans-papier, sans-emploi ? Cette assemblée est organisée afin d’échanger nos expériences, d’interpeller nos organisations collectives, de lier nos luttes et de se chauffer pour passer l’hiver. Infos pratiques : 14h00 - 15h00 : Projection / Livrer bataille - 37 min 15h30 - 16h30 : Projection / Open Secret - 44 min 17h00 - 19h00 : Assemblée Réservations aux projections souhaitées : contact@zintv.org Adresse : CBO - 407, Chaussée de Jette - 1090 Jette

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