Droits sociaux / Services publics

Migrations / Frontières

YEAM - Formation initiale à l’accompagnement admin & juridique d’une personne sans papiers

Le contexte politique en Belgique inflige aux personnes sans papiers une multitude de conditions administratives et de violences institutionnelles. Le projet Y EN A MARRE (lien facebook) (YEAM) est né du constat de la mécanique de découragement et de la nécessité pour les personnes sans papiers de s’organiser elles-mêmes. YEAM propose de mettre en lien un.e membre de la Voix des Sans Papiers de Bruxelles avec une personne soutien pour accompagner et renforcer la personne « sans papiers » dans ses démarches juridiques et administratives ainsi que dans sa trajectoire personnelle vers de meilleures conditions de vie et de réappropriation de ses droits. Dans le cadre de ce projet, la Voix des Sans Papiers de Bruxelles vous propose une journée et demi de formation initiale basée sur les enjeux suivants : Quelle est l’histoire de la lutte politique des sans-papiers en Belgique ? Qu’est-ce que la Voix des Sans-Papiers ? Le projet YEAM ? Sur quels principes reposent la demande d’asile et de régularisation et comment fonctionnent-elles ? Qu’est qu’un accompagnement YEAM ? Cette formation proposera une méthodologie participative. Les connaissances seront co-construites à partir des pratiques, expériences et témoignages des formateur.rices (sans et avec papiers) et participant.es. Elle entend apporter des outils en termes de savoir-faire et savoir-être et une réflexion sur l’éthique de la relation de soutien aux sans papiers. Objectifs A la fin de la formation, les participant·es auront : une meilleure connaissance de la lutte des personnes sans-papiers, de la Voix des Sans-Papiers et du projet Y EN A MARRE !!! une meilleure connaissance des procédures juridiques en lien avec la demande d’asile et la demande de régularisation ; une meilleure connaissance de ce qu’est un accompagnement et des différentes étapes qui le compose ; pu travailler sur leurs attentes en lien avec le projet Y EN A MARRE et l’accompagnement. Public Cette formation s’adresse à toute personne intéressée par le projet Y EN A MARRE et désireuse d’entamer un accompagnement d’une personne sans-papiers, membre de la Voix des Sans-Papiers. Informations pratiques Quand ? Le samedi 22 octobre de 9h30 à 16h30 Le dimanche 23 octobre de 10h à 14h Où ? À La Voix des Sans Papiers (VSP Ixelles), 47 rue Fritz Toussaint à 1050 Ixelles - proche gare d’Etterbeek et hôpital d’ixelles. P.A.F : La formation est gratuite. Une contribution libre et consciente est bienvenue, y compris pour le repas proposé par des membres de la Voix des Sans Papiers le samedi. Le groupe est limité à 20 participant.es. Si vous n’êtes pas libre à ces dates de formation, une prochaine sera proposée au printemps 2023 et il est possible de venir rencontrer des membres du comité de pilotage 2 dimanches par mois Cette formation vous intéresse ? Informations et inscriptions par mail vspenamarre@gmail.com (une personne pourra vous rappeler pour évoquer votre éventuelle implication).

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Économie / Anticapitalisme

Comment payer ses factures, ou pas ? [Don’t Pay Belgique]

Une partie de plus en plus grande de la population est dans l’incapacité de payer les factures que nous adressent les fournisseurs d’énergie ces semaines-ci. 😞 Bien sûr on nous dit que la première chose à faire (en plus de mettre un pull et de débrancher notre téléphone...) est de négocier avec notre fournisseur, mais ça ne règle pas le problème de fond et puis c’est loin d’être évident. Dans ce contexte de merde, qui est amené à évoluer, vous avez peut-être droit à ces aides sans le savoir : 🧐 Le tarif social : un article ici pour savoir si vous y avez accès et si oui comment, car il est (temporairement) élargi aux bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM), ainsi qu’aux personnes sinistrées par les inondations et aux indépendant·es qui ont accès au droit passerelle. On vous conseille d’appeler votre mutuelle : c’est elle qui vous dira si vous pouvez bénéficier de ce statut. 🧐 Le statut de client·e protégé·e : il permet de bénéficier du tarif social et d’empêcher qu’on vous coupe le gaz ou l’élec’. C’est dans les cas où on est en incapacité de payer nos factures et que notre fournisseur nous a mis en demeure. Pour y avoir accès les infos sont ici pour la Wallonie et ici pour Bruxelles. 🧐 Le forfait de base au tarif réduit : c’est une réduction temporaire sur nos factures de gaz et d’électricité, décidée par le gouvernement fédéral vendredi dernier, qui dépend surtout du type de contrat que vous avez (vous y avez droit si vous avez un contrat variable ou un contrat fixe qui a été conclus après le 1er octobre 2021). 🧐 Le fonds gaz et électricité et le fonds énergie des CPAS : qu’on soit bénéficiaire ou non du CPAS, il faut demander au CPAS de notre commune si une aide peut nous être octroyée. Des fonds leur ont été récemment alloués pour ça, voir dans cet article. On peut aussi appeler la permanence mise en place par Test Achats ce mercredi de 9h à 17h au 0800 29 116 ou poser nos questions dans un tchat mis en place par la RTBF demain entre 10h et 13h, auquel participera notamment le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (lien facebook) (RWLP). Au vu des factures qu’on reçoit, ces aides nécessaires ne seront pas suffisantes. Ce ne sera pas suffisant, mais en plus ça signifie qu’on va payer les surfacturations actuelles avec nos impôts 😡. C’est de l’argent public en moins pour les écoles ou les transports ou les hôpitaux. Tout cet argent 💸💸 ce sera pour les fournisseurs d’énergie, qui continuent donc d’encaisser toujours plus ! Tout cet argent (1,5 milliards de prévus), c’est encore de la dette publique que l’État voudra nous faire payer plus tard, et ce sont des dividendes qui continuent de venir grossir les poches déjà pleines des actionnaires ! Quand est-ce qu’on arrête ce marché absurde ? #DontPay, #dontpaybelgique, #onnepaierapas, #wijbetalenniet Bonus 1 : Factures d’énergie impayables, donc impayées : à quoi s’attendre, que faire ? (test-achat.be) Bonus 2 : Christine Mahy : « Nous demandons de...

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Extrême-droite / Antifascisme

[Carte Blanche] La Ministre de l’Intérieur attaque le droit de manifester

Ce 25 août 2022, dans la torpeur de l’été, la Ministre de l’Intérieur a adressé aux Bourgmestres du Royaume une circulaire « relative à l’interdiction individuelle et préventive de manifestation ». Cette circulaire vise à autoriser les Bourgmestres à imposer une interdiction individuelle et préventive de manifester à certaines conditions aux personnes qualifiées de « fauteurs de troubles ». Il y a quelques mois, le Bourgmestre Close avait indiqué souhaiter une « loi contre les casseurs ». Ces mots sont trompeurs, il a, en fait, obtenu une circulaire contre les manifestants. Une circulaire, c’est-à-dire une note du ministère de l’Intérieur, qui vient limiter l’usage d’un droit fondamental, cela doit interpeller. Le fait que la Ministre de l’Intérieur ait estimé pouvoir se passer d’un débat contradictoire impliquant les parlementaires sur une question aussi essentielle traduit le mépris sans cesse plus grand, habituel et décomplexé de l’exécutif, notre gouvernement, vis-à-vis du législatif, le Parlement censé représenter la population belge. Ce désintérêt sans cesse plus grand ne se manifeste pas seulement vis-à-vis de la séparation des pouvoirs mais aussi vis-à-vis de droits fondamentaux protégés par la Convention européenne des droits de l’homme. La liberté de réunion ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui sont prévues par la loi selon l’article 11 de cette Convention. Il en va de même pour la liberté d’expression. Cette circulaire vise, en réalité, non pas les casseurs mais toute personne susceptible de manifester et le droit de manifester en général. Il existe de nombreuses lois permettant de sanctionner ceux que l’on considère comme des casseurs qu’ils aient commis des dégradations ou des violences. Il s’agit ici d’interdire la présence à la manifestation de ceux dont on prédit qu’ils causeront des troubles à l’ordre public. La circulaire insiste à deux reprises sur le fait que les interdictions préventives et individuelles de manifester pourront être justifiées par des renseignements émanant des services de police. On est bien loin d’agissements dont la réalité aurait été constatée par une décision de justice. L’interdiction est ensuite reprise dans le fichier général de la police (la BNG). La suite sur : Le Vif

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Écologie

[Conférence-Débat] Crise de l’énergie : qui doit payer la facture ?

Conférence-débat ce mercredi 21 septembre à 19h30 à Maxima, 144 rue du Montenegro (Forest). 💥Depuis 2021, une crise de l’énergie sans précédent s’installe. La reprise après la “pause” du Covid 19 aurait provoqué une hausse inédite de la demande d’énergie sur les marchés et l’invasion russe en Ukraine aurait aggravé une énorme hausse des prix aux conséquences dramatiques pour la majorité sociale. 👀Mais s’agit-il là des causes profondes du problème ? Un prix du carburant qui atteint un niveau record, des factures de gaz et d’électricité qui ne cessent d’augmenter ; cette crise a des conséquences concrètes et immédiates pour une large majorité de la population. Alors que l’on commence à évoquer la possibilité d’une pénurie, les multinationales de l’énergie enregistrent des profits et dividendes records. 🤔La politique du gouvernement Vivaldi (gaz, nucléaire, tarif social et TVA à 6%) est-elle la seule possible ? Et si une autre politique est possible, quelle est-elle et quelles seraient les conditions de sa mise en œuvre ? Quel rôle et quelle place y occuperaient les travailleurs·euses, en particulier du secteur de l’énergie, ainsi que les mouvements sociaux ? Avec des intervenant.e.s issu.e.s des mouvements sociaux, des sciences écologiques, et du secteur de la pétrochimie, la conférence aura pour objet de débattre ensemble de ces enjeux clés tout en nous demandant comment lutter ensemble, pour un monde meilleur : ➡️ Mathieu Strale, chercheur à l’Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du territoire (DGES-IGEAT) de l’ULB ➡️ Cécile Renier militante du réseau ADES, et de la Coalition Code Rouge ➡️ Léonard Brice, membre de la Gauche anticapitaliste et de la Coalition Code Rouge ➡️ Enzo Maragliano, délégué syndical CNE chez TotalEnergies Feluy Evenement de la Gauche Anti-capitaliste et la fondation Léon Lesoil

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Économie / Anticapitalisme

Journée mondiale de lutte contre la misère

Dans notre société, les inégalités sont partout. L’origine, le milieu social, l’éducation, l‘âge, notre capacité à utiliser les nouvelles technologies, etc. Tant de facteurs conditionnent l’accès à une vie digne. Les discriminations sont nombreuses et bien souvent banalisées. La pauvreté ne surgit pas d’elle-même, elle se fabrique. Elle est la conséquence directe de choix politiques et sociétaux. ✊Rassemblons-nous le dimanche 16 octobre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la misère, pour revendiquer une société plus égalitaire et des décisions politiques porteuses de changement ! 👇AU PROGRAMME DE CETTE MOBILISATION 👇 ◾️13h00 - 18h00 : animations, parcours des inégalités, concerts, témoignages ◾️18h00 : repas ◾️19h00 : parade aux lanternes Venez nous rejoindre nombreuxses ! Pour plus d’informations : www.1710.be En collaboration avec Brussels Platform Armoede Membres du Front RVI : ArtiCule, Agroecology in Action, Association 21, ATD Quart Monde, Centre d’Appui SocialEnergie, Concertation Aide alimentaire, Convivence, Equipes populaires, Espace Social Télé-Service, Fédération des Services Sociaux, FIAN, Front Commun des SDF, Greenpeace, Habitant.e.s des Images, La Rue, Nourrir Bruxelles, Oxfam, le Pivot, Promo Jeunes, Rencontre des Continents, Réseau BITUME, Réseaux Solidaires, Transit, Une Maison En Plus *Evénement gratuit

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Droits sociaux / Services publics

[Manifestation] Zéro % c’est non ! // Mobilisation le 21 septembre

La Loi zéro % continue de bloquer les salaires. Mais les marges bénéficiaires des entreprises, elles, augmentent. [Note du/de la relayeureuse d’info : « Bien que n’étant pas adepte des syndicats majoritaires - souvent pacificateurs de mouvement sociaux, relayeurs de la parole patronale, reconducteurs de pratiques hiérarchiques pyramidales et de dominations diverses en leur sein, j’ai décidé de partager ici cet appel de la FGTB car, dans le merdier qu’est la situation actuelle, il me semble important de relayer les différentes tentatives d’action qui pourraient être investies voire détournées par la base à des fins radicales et révolutionnaires. D’autant plus que ce texte est assorti d’un appel à la grève, et qu’actuellement la grève généralisée à durée indéterminée paraît plus que nécessaire - vitale même. »] Depuis 2 ans, nous avons négocié, manifesté, sensibilisé, argumenté, signé, été auditionnés au Parlement. Pourquoi ? Pour que la loi de ’96 soit modifiée… Sans quoi, la marge maximale autorisée pour les augmentations de salaires sera de 0 %. Nous étions plus de 80.000 en juin à Bruxelles, pour la même raison. Mais en face, rien ne bouge. Aucun geste constructif des patrons qui veulent, au contraire, continuer à lier les discussions sur l’AIP et celles sur le bien-être (augmentation des allocations sociales). En plus, la FEB n’a qu’une obsession : supprimer l’indexation automatique des salaires. Par ailleurs, les services publics, qui sont un pilier de la répartition des richesses et de la démocratie, doivent être refinancés à la hauteur des besoins. Et le statut de la fonction publique doit rester la norme pour les agents qui y travaillent. Après 2 années d’actions et de négociations, nous ne sommes pas entendus. Il va donc falloir monter d’un cran et toucher aux intérêts économiques. D’autant que les dividendes et les bénéfices ne sont pas bloqués, eux. Une dernière fois, nous demandons : une marge indicative et la liberté de négocier, le maintien de l’indexation automatique. Si les patrons et le gouvernement restent sourds, nous mènerons la grève générale en novembre. Pour les salaires et le refinancement des services publics. Tract // Mobilisation du 21 septembre (689.73 Ko)

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Logement / Squat

[COMMUNIQUE] Pourquoi la Fabrique d’Église des Minimes ferme-t-elle la porte aux logements abordables ?

Communiqué, Bruxelles, 16 septembre 2022 : le vendredi 16/09/2022 à 09h30, occupation d’un immeuble vide situé à la rue de la Porte Rouge n°12 par une famille nombreuse expulsée de son logement. Une famille, soutenue par le collectif Jacques Van der Biest et plusieurs associations [1] occupe depuis ce matin l’immeuble situé au n°12 de la rue de la Porte Rouge dans les Marolles (1000 Bruxelles). L’occupation de ce bâtiment, appartenant à la Fabrique d’Eglise des Minimes et vide depuis plusieurs mois, permet de loger dès aujourd’hui des personnes précaires et sans logement. Une famille avec 5 enfants, victime d’un marchand de sommeil s’est faite expulser aujourd’hui, sans solution de relogement. En parallèle, l’occupation souhaite dénoncer la vente de l’immeuble et de 4 bâtiments voisins à un promoteur privé plutôt qu’au CPAS de la Ville de Bruxelles. Fin 2021, la Fabrique d’Église des Minimes a en effet accepté l’offre d’un promoteur privé pour le rachat des 5 immeubles alors que le CPAS de la Ville de Bruxelles avait fait une offre quasi équivalente. L’intention du CPAS était pourtant d’y créer du logement de transit pour reloger les personnes précaires ou dans une situation de vulnérabilité (personnes sans-abri, victimes de violences familiales et conjugales, d’insalubrité, d’expulsion, d’incendie, ...). Le besoin de logements abordables est de plus en plus criant, comme en témoignent les associations qui soutiennent l’action et qui accompagnent les personnes logées actuellement dans le bâtiment. Est-il normal que la Fabrique d’Eglise privilégie quelques euros de plus, plutôt que d’aider le CPAS à réaliser sa mission d’aide et de relogement des plus vulnérables ? La vente des bâtiments à un promoteur immobilier risque, tout au contraire, de renforcer la spéculation immobilière et la hausse des loyers dans ce quartier en pleine gentrification. Les Fabriques d’Église sont sous la tutelle de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour que la transaction puisse se réaliser, le Ministre-Président Rudi Vervoort doit donner son accord écrit. Dans son Plan d’Urgence Logement 2020-2024, le gouvernement bruxellois s’est engagé à lutter contre la crise du logement abordable qui frappe plus de la moitié des habitant·e·s de la Capitale. Il serait donc cohérent que les pouvoirs publics ne donnent pas leur aval à cette vente et qu’ils soutiennent le rachat des biens par le CPAS de la Ville de Bruxelles ou par une société immobilière de service public (logement sociaux) afin de contribuer à l’augmentation du nombre de logements abordables. La Fabrique d’Église des Minimes est la paroisse où officiait jusqu’à sa mort en 2016, Jacques Van der Biest, le célèbre « curé des Marolles » qui s’est battu toute sa vie pour que les Marolles demeurent un quartier populaire. Ses paroles exprimées durant la « bataille des Marolles » en 1969 sont plus que jamais d’actualité : « Nous devons faire attention à une espèce que vous ne connaissez peut-être pas...

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Santé / Soins

[Manifestation] pour défendre un meilleur «  pouvoir de vivre  » pour toutes et tous

Les crises se cumulent, les inégalités se creusent et les réactions politiques restent insuffisantes pour infléchir cette spirale infernale. 80.000 manifestants pour dénoncer cela le 20 juin dernier avec une bonne représentation des maisons médicales. 100 000 travailleur·euse·s ont signé la pétition citoyenne en Front commun contre la loi qui bloque les salaires. La lutte continue ce mercredi 21 septembre, place de la Monnaie à 10h. Point de rdv sous les drapeaux de la Fédération des maisons médicales devant la sortie de métro de Brouckère de la place de la Monnaie. Ce que nous voulons : Obliger les groupes industriels qui font des surprofits à contribuer financièrement à l’effort collectif pour faire face aux crises qui nous touchent. Modifier la loi de 96 afin de permettre aux représentant.es des travailleur·euse·s de négocier avec les employeurs pour une meilleures redistributions des bénéfices. Pour tout comprendre des enjeux, allez voir cette vidéo de Tout va bien média ci-dessous. Inciter le gouvernement à affecter maintenant les 900 millions disponibles dans l’enveloppe bien-être. Modifier l’indexation automatique des salaires dans une perspective d’augmentation inversement proportionnelle au revenu, afin de soutenir davantage les travailleur·euse·s les plus fragilisé·e·s. Tout va bien #25 - Nabil part en grève ! Lecture

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Droits sociaux / Services publics

[Mobilisation] 8 septembre contre la dématérialisation des services au public

Deux grandes actions sont organisées afin de dénoncer les effets discriminants des procédures de dématérialisation des services au public et d’intérêt général sur les personnes en difficulté avec l’écrit et/ou le numérique. DANS LE CONTEXTE DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ALPHABÉTISATION, LIRE ET ÉCRIRE BRUXELLES SE MOBILISE POUR DES GUICHETS ACCESSIBLES À TOU·TE·S POUR UNE ÉGALITÉ D’ACCÈS AUX DROITS CONTRE LA DÉMATÉRIALISATION DES SERVICES AU PUBLIC DONT LES PERSONNES EN DIFFICULTÉ AVEC L’ÉCRIT SONT LES PREMIÈRES VICTIMES Deux grandes actions sont organisées afin de dénoncer les effets discriminants des procédures de dématérialisation des services au public et d’intérêt général sur les personnes en difficulté avec l’écrit et/ou le numérique : 1. Le 8 septembre, de 11h30 à 13h30 Une mobilisation dans l’espace public en formant, avec l’aide des travailleur·euse·s et bénévoles du secteur, d’apprenant·e·s volontaires et de toute autre personne intéressée par la cause, 2 files géantes devant 2 institutions bruxelloises symboliques : Commune de Schaerbeek : place Colignon, 1030 Schaerbeek. Tour des Finances : boulevard du Jardin botanique 50, 1000 Bruxelles. Toute l’info pour l’action bruxelloise 2. l’envoi aux responsables politiques en charge de la digitalisation, simplification administrative ou transition numérique d’une lettre ouverte signée par des associations en Fédération Wallonie-Bruxelles la lettre et ses signataires : Communiqué de presse Actions en Fédération Wallonie-Bruxelles Lettre ouverte Portfolio d’images le tract qui sera imprimé et distribué par nos soins sur les files

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Économie / Anticapitalisme

Don’t look up : comment les géants de l’énergie nous ont plongés dans la crise du gaz

La relation incestueuse entre l’industrie gazière et les décideurs politiques nous a mené à la catastrophe actuelle avec des factures annuelles qui pourraient atteindre 7000 € d’ici l’hiver prochain. Par Mathieu Strale - 22 août 2022 La crise énergétique dure depuis plusieurs mois en Europe. D’abord, ce sont les prix qui ont explosé. Maintenant on parle d’un risque de pénurie de gaz naturel d’ici l’hiver prochain. Le coupable tout désigné est la Russie, qui utiliserait ses exportations de gaz comme un moyen de chantage dans le cadre de la guerre en Ukraine. C’est oublier la vraie raison. La libéralisation du marché énergétique européen a mis une poignée de géants privés au pouvoir et cette confiance aveugle dans le marché nous a menés à la catastrophe actuelle. Le gaz naturel a trois usages principaux : se chauffer, produire de l’électricité et être transformé dans l’industrie. De ce fait, la consommation de gaz est plus forte en hiver, lorsque les besoins de chauffage et d’électricité sont plus élevés. Pour s’y adapter, les pays européens disposent de capacités de stockage qu’ils remplissent en été. Notre approvisionnement dépend surtout de sources extérieures, puisque la production gazière européenne ne couvre que 10% de nos besoins. L’essentiel de ces apports est acheminé par des gazoducs nous reliant aux pays producteurs. C’est le moyen le moins cher puisqu’il ne demande aucune transformation du gaz. Celui-ci vient de Russie, 40 % de nos approvisionnements, de Norvège, 20 à 25 %, et de Libye, d’Algérie ou d’Azerbaïdjan, environ 10 % ensemble. L’autre source d’approvisionnement est le gaz naturel liquéfié (GNL). C’est une technique plus chère, car il faut des usines pour compresser et décompresser le gaz et des bateaux particuliers, sortes de grands thermos. Mais elle présente l’avantage de pouvoir ensuite transporter ce gaz liquéfié dans le monde entier. Ce GNL couvre 10 à 20 % de la consommation européenne, avec du gaz provenant du Qatar, des États-Unis ou du Nigeria. Corporate Europe Observatory estime que les géants de l’énergie ont embauché plus de 1000 lobbyistes et dépensé plusieurs centaines de millions d’euros. La guerre en Ukraine et la montée en tension avec la Russie menacent donc notre première source d’approvisionnement. À court terme, il est compliqué de trouver des alternatives. Nos autres fournisseurs par gazoduc utilisent déjà leurs capacités à plein régime. L’importation de gaz naturel liquéfié est aussi limitée, d’une part par la capacité des terminaux européens, notamment à Zeebrugge en Belgique, qui sont souvent déjà saturés, d’autre part par la flotte de navires spécialisés, qui est mobilisée à plein régime. Dès lors, la plupart des spécialistes estiment que si les exportations russes s’interrompent, l’Union européenne se dirige vers une pénurie de gaz, peut-être dès l’hiver prochain, sans doute aussi durant les suivants, car investir dans de nouveaux gazoducs ou terminaux et navires demande...

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Économie / Anticapitalisme

Débat : Un logement pour toutes et tous ?

Conférence gesticulée de Sarah De Laet suivie d’un débat avec des acteurs.rices de terrain La 9e édition du cycle “La coopération ça se cultive” co-organisé par Smart et SAW-B se penchera sur la thématique du logement qui nous concerne toutes et tous. Un besoin de base qu’il est de plus en plus difficile de remplir. Les prix des loyers et du mètre carré ne cessent de grimper, et les salaires ou autres revenus (pension, chômage, maladie) ne suivent pas. Dans les grandes villes comme Bruxelles la demande explose, pourtant il n’y a jamais eu autant d’espaces disponibles. Le problème : de nombreuses habitations sont inoccupées, rendues insalubres par manque d’investissement ou simplement en train d’attendre de se faire racheter. Une étude ULB-VUB, Brussels Studies Institute [1] de fin 2021 estime le nombre d’appartements et de maisons vides dans la capitale entre 17.000 et 26.000. Pour faire face à ces problèmes, plusieurs alternatives au marché du logement se font entendre. Certaines, comme le CLT-B, proposent de repenser le rapport à la propriété. D’autres, comme Communa, arrangent avec les propriétaires des occupations temporaires des lieux. Les Agences Immobilières Sociales [2] permettent aussi d’entièrement déléguer la rénovation et la gestion des locations. D’autres encore, comme les collectifs de squat, ou les collectifs qui luttent contre l’expulsion, remettent en question le cadre juridique de la propriété du logement, et occupent les lieux. Nous vous proposons une soirée de réflexion sur tous ces aspects. Dans un premier temps, la conférence gesticulée de Sarah De Laet, “J’habite, tu habites, ils spéculent …”, reviendra sur les principaux enjeux de l’habitat face à l’immobilier. Ensuite, un débat animé par Aline Fares permettra de remettre en perspective les différentes pistes de solution face à la crise du logement. La soirée finira par un apéro dinatoire convivial où chacun·es des participant·es pourra rencontrer les représentant·es des alternatives et collectifs qui réfléchissent en permanence à la question. À propos de la conférence gesticulée “J’habite, tu habites, ils spéculent” C’est son parcours dans Bruxelles, son amour pour Starmania et la géographie urbaine qui ont conduit Sarah De Laet à se poser des milliers de questions telles que “pourquoi a-t-on tant de mal à se loger à Bruxelles et dans nombre de villes” ? Car dans les villes de l’an 2000 la vie ne semble pas plus facile … Les loyers flambent, de plus en plus de personnes “vivent” en rue, peu de logements sociaux se construisent, des milliers d’expulsions ont lieu chaque année, et des bâtiments de logements chics pullulent… que se passe-t-il ? Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi des bâtiments restent vides dans des villes chères, si vous vous demandez pourquoi les loyers ne font qu’augmenter, si vous avez un logement ou si vous n’en avez pas, cette conférence gesticulée est faite pour vous ! La conférence gesticulée ce n’est pas une conférence :...

Urbanisme / Transports

Rempart des moines : Pourquoi les habitants n’ont-ils pas été entendus ?

par Mohamed Benzaouia le 23/08/2022 L’enquête publique sur la démolition-reconstruction des cinq blocs du Rempart des Moines s’est clôturée avec une commission de concertation de plusieurs heures riche en débat. Tous les intervenant·es extérieur·es à la commission ont demandé à ce que le projet soit revu en profondeur, en soulignant ses aspects négatifs. Les voisin·es direct·es étaient nombreu·x·ses à soulever la perte considérable d’espace public ainsi que différents problèmes de mobilité qui affecteront leur cadre de vie. Cela n’a pas suffit pour empêcher un feu vert à la démolition, sans qu’aucune explication ne soit donnée pour que l’on comprenne comment nous en sommes arrivés là. Après avoir laissé pourrir pendant de nombreuses années les cinq bâtiments de logements sociaux situés rue Remparts des Moines, avec des conséquences considérables sur les conditions de vie et la santé de ses 800 locataires, Le Logement Bruxellois demande un permis d’urbanisme pour reconstruire de nouveaux logements sociaux, mais aussi des logements moyens et des équipements collectifs. La nécessité de rénovation des logements vétustes des cinq blocs du Rempart des Moines est une évidence. L’état dégradé des logements sociaux est la conséquence d’un manque d’entretien, pour ne pas dire d’un pourrissement volontaire durant de nombreuses années. La demande de permis introduite par le Logement Bruxellois pour la démolition-reconstruction de cet ensemble résulte de cette inaction. Jusqu’en 2008, c’était pourtant l’option de la rénovation qui avait les faveurs de la SLRB et du Logement bruxellois (autrefois appelé « Le Foyer bruxellois »). Mais à partir de 2010, le choix de la démolition-reconstruction a été validé par ces instances, écartant la possibilité d’une rénovation, pourtant envisageable. Cette dernière, moins lourde qu’une démolition tant d’un point de vue environnemental que social, aurait pu éviter le déplacement de familles entières pourtant bien ancrées dans le quartier. Par ailleurs, la démolition-reconstruction semble être ici une porte d’entrée à l’introduction d’une « mixité » qui permet la suppression pure et simple de 119 logements sociaux au profit de 133 logements moyens. Sans oublier qu’aucune évaluation du bilan carbone de cette démolition reconstruction n’a été réalisée en comparaison avec l’option d’une rénovation lourde. 1. Tension entre deux types de logements publics Considérant que la Régie foncière de la Ville de Bruxelles est propriétaire d’un nombre important de logements sur le territoire de la Ville, il lui serait tout à fait possible d’envisager l’implantation de logements moyens à d’autres endroits. Cela éviterait la mise en concurrence de ces deux types de logement, moyen et social. Ce dernier constitue une fonction plus faible et doit être protégé en conséquence. La conservation de 100 % de logements sociaux dans ce projet doit être l’objectif principal et pourrait être atteint en supprimant les logements moyens...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

[Débat] : « Te plains pas, c’est pas l’usine. L’exploitation en milieu associatif »

Le secteur associatif belge est traversé par de nombreux remous et il n’est notamment pas épargné par la multiplication des cas d’épuisements professionnels et de burn out dans le monde du travail. Comment expliquer le malaise des travailleur·euses dans un secteur qui se veut, a priori, plus accueillant et significatif que le privé ? Son organisation est-elle forcément plus vertueuse ? 📖 Lily Zalzett et Stella Fihn, dans leur livre remarqué « Te plains pas, c’est pas l’usine. L’exploitation en milieu associatif », publié chez niet ! Éditions, ont justement abordé cette question importante. Si leur analyse s’appuie d’abord sur la situation en France, elle est très facilement transposable à la Belgique francophone, où l’associatif a longtemps bénéficié d’un statut à part. Elles pointent en particulier une tendance : celle de dissimuler les rapports de domination liés au travail derrière un voile d’intentions positives. Pourquoi se plaindre si ce qu’on fait à une grande importance sociale ? Pourquoi compter ses heures si notre action à du sens ? Au risque de pousser les salarié·es dans le surtravail ou faire peser sur elleux des injonctions contradictoires et parfois destructrices. 🗣️ Cette conférence sera l’occasion, en partant de leur livre, d’interroger la situation dans le secteur associatif belge et de lancer la réflexion à propos du secteur de la coopération au développement. Et surtout de débattre et d’échanger avec le public. ➡ Intervenant·es : Lily Zalzett et Stella Fihn, autrice de « Te plains pas, c’est pas l’usine. L’exploitation en milieu associatif ». ➡ Modération : revue Politique. Inscriptions : anais.carton@cadtm.org Evènmenent co-créé par Econosphère et Revue Politique

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Féminismes / Antipatriarcat

[Projo/Rencontre] « Moi agricultrice » + Gasap on Tour

Dans le cadre du Festival Nourrir Bruxelles, Quinoa, le Réseau des Gasap, Rencontre des Continents et AIA, s’associent pour une soirée dédiée au métier d’agricultrice et à leur long combat pour l’émancipation ! 𝗔𝗨 𝗣𝗥𝗢𝗚𝗥𝗔𝗠𝗠𝗘 : 𝟭𝟴𝗵 : Gasap on Tour, marché des productrices → commandes bientôt ouvertes 𝟭𝟵𝗵𝟯𝟬 : diffusion du film « Moi agricultrice » de Delphine Prunault (52 min- 2022). Trois générations de femmes « de l’ombre », architectes de cette révolution, racontent leur lent combat : comment l’ont-elles gagné ? pourquoi le mouvement a-t-il été si long ? 𝟮𝟬𝗵𝟯𝟬 : rencontre avec Sang-Sang Wu (journaliste pour Tchak), une membre de l’Union des Agricultrices Wallonnes et une membre de la FUGEA. Rejoignez-nous pour cette soirée qui mélange plusieurs activités, toutes complémentaires, afin de mieux s’immerger dans les réalités et les défis vécus par ces femmes, actrices de notre alimentation ! 𝗠𝗢𝗗𝗔𝗟𝗜𝗧𝗘́ : Ticket normal à 3€/ Solidarité avec les paysan·nes à 5€ / 0€ pour les I.M.M.E.N.S.E (Individus dans une merde monumentale et non sans exigences) Réservation via https://quinoa.be/nourrir-bruxelles-%C2%B7-focus-sur-les-agricultrices/ Logis Floréal, Place Joseph Wauters 9, 1170 Watermael-Boitsfort (Tram 8, bus 41, Métro Herman-Debroux)

Droits sociaux / Services publics

ACTION - Fête pour les 30 mois de fermeture de la CSC à Bruxelles !!

30 mois de fermeture… ça se fête ! Cela fait 30 mois que les centres de services de la CSC sont fermés. Les affiliés de la CSC qui ont des questions ou des soucis avec leur dossier n’arrivent pas à contacter leur syndicat - les appels au call center sont répondus par une joyeuse musique d’attente. Des personnes ne reçoivent pas les allocations chômage auxquelles elles ont droit, et se retrouvent parfois des mois sans aucun revenu et sans réponse de leur syndicat. Ce qui les entraîne de plus en plus vers la précarité. Alors que le syndicat est censé être un filet de sécurité contre cette précarité, contacter la CSC est aujourd’hui un véritable parcours de combattant. Ces personnes s’adressent alors à nous, les services sociaux, pour tenter de contacter la CSC via une adresse mail réservée aux travailleurs sociaux… Nos permanences sont par conséquent surchargées de demandes pour contacter le syndicat. De ce fait, la CSC nous met dans une position de sous-traitant tout en nous empêchant de remplir nos missions. Quelles sont les raisons de cette inaccessibilité ? En 2020, la fermeture s’expliquait encore par les mesures sanitaires et l’explosion du nombre de demandes. Deux ans plus tard, la CSC prétend qu’elle n’a pas les moyens nécessaires pour le traitement des dossiers de chômage. Cette réponse est aussi insuffisante qu’injustifiée alors que d’autres organismes de paiement sont ouverts depuis bien longtemps. La CSC doit faire des choix politiques : elle doit renforcer les équipes débordées des centres de services et investir pleinement dans l’accompagnement des affiliés sans emploi. Aujourd’hui la CSC fait tout le contraire en utilisant les demandeurs d’emplois comme variable d’ajustement pour faire des économies. Cette situation est inacceptable et ne peut durer plus longtemps. Les affiliés en ont marre ! Ce pourquoi nous, travailleurs sociaux, travailleurs sans et avec emploi et autres personnes concernées, nous vous invitons chaleureusement à la Fête de la Fermeture de la CSC. QUAND ? Le jeudi 15 septembre à 14h OU ? au bureau de la CSC à Schaerbeek, avenue Zénobe Gramme 27/3 à 1030 Schaerbeek

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Racismes / Colonialismes

Justice pour Mehdi / 3 ans

20 Aout 2022 3 ans. 3 ans que la vie de Mehdi a été arrachée. 3 ans que la famille se bat pour connaître la vérité et obtenir la justice pour Mehdi. Mehdi laisse dernière lui ses deux parents, ses deux sœurs et son frère. Il laisse derrière lui des amis qui le regrettent tout les jours. Il laisse derrière lui deux passions : l’art et le basket. Il laisse derrière lui toutes les expériences d’une vie : sa cérémonie de diplôme, le mariage de ses proches, les naissances, et tout ce que lui aurait pu fonder : une carrière, une famille. Son sourire, son rire, son humour, ses câlins, nous manquent à tous. Pour ceux qui ne connaissaient pas Mehdi, voilà ce qu’il était : un jeune souriant, bienveillant, honnête, très proche de sa famille, amoureux de l’art, du basket, mais aussi de la nature et de l’humour. Ce 20 août 2019, Mehdi, 17 ans, est avec ses amis et amies au Mont des Arts. Il est bientôt l’heure du dernier métro, alors, il décide de rentrer chez lui. En traversant le passage piéton en sortant de la galerie Ravenstein, une voiture de police, qui n’avait pas ses sirènes, le percute à 98km/h. Lorsque les policiers sortent de la voiture, ils fouillent les poches et le sac de Mehdi, mais ne font aucun geste pour lui porter secours. La famille est avertie du drame à 11h du matin le lendemain. Nous avons dû nous battre pour réclamer des informations, et, même si nous avons découvert pas mal de choses en 3 ans, c’est loin d’être fini. La justice doit faire son travail, et mettre les coupables face à leurs responsabilités. Un frère, un fils, un ami a été tué. À 17 ans. Il est de notre devoir de faire tout ce que l’on pourra pour obtenir justice et vérité. Ensemble, nous y arriverons. #JUSTICEPOURMEHDI

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Médias

[Podcast] ebullition : Matrice pénale 1&2

Matrice pénale 1/2 : Femmes et justice pénale, une défiance légitime Dans un contexte dominé par l’héritage patriarcal et la culture du viol, les femmes ont des difficultés à faire reconnaitre les violences à leur encontre. Face à cela, la réaction sociale majoritaire – y compris dans le chef de certains courants féministes - est de se tourner vers le système pénal. Un « reflexe punitif » qui se fonde dans la croyance que les femmes auraient à gagner à recourir à la justice pénale. Mais, le féminisme sera-t-il vraiment plus fort s’il y avait davantage de criminalisation des auteurs de violences ? L’appareil répressif pénal répond-il aux besoins des femmes confrontées aux oppressions et aux violences sexistes et sexuelles ? Avec : Roxane, du Collectif Féminisme Yeah Selma Benkhelifa, avocate, barreau de Bruxelles, Progress Lawyers Network Benjamine Bovy, avocate, barreau de Bruxelles, cabinet Struyven Diane Bernard, docteure en droit et philosophie, membre de Fem&Law, professeure en droit à Université Saint-Louis et membre du Grepec (Groupe de recherche en matière pénale et criminelle) Anne Le Monne, docteure en criminologie au département de criminologie de l’Institut national de criminilastistique et de criminologie (INCC) Gwenola Ricordeau, abolitionniste pénale féministe, professeure assistante en justice criminelle à la California state University, autrice de "Pour elles toutes. Femmes contre la prison" et "Crimes & Peines, penser l’abolitionnisme pénale" Irene Zeilinger, formatrice en autodéfense féministe, Garance asbl Co-réalisé par Juliette Béghin et Paola Hidalgo Noboa (Bruxelles Laïque), avec Manon Legrand (féministe, journaliste), Thomas Lambrechts (prise de son et montage) et Damien Izambar Dewulf. Matrice pénale 2/2 : Abolir la justice pénale patriarcale : entre besoins des victimes et puissances féministes Il est urgent de formuler des questions plus larges et plus inconfortables que celles liées au réflexe punitif et à la proportionnalité et la rétribution des peines. Il s’agit de poser la difficile question de l’adéquation du système pénal aux besoins réels des femmes. Les outils dont la société s’est dotée pour protéger les citoyennes, sont-ils efficaces  ? Peut-on enfermer et punir tous les hommes déviants et violents  ? Au-delà du pénal, de quelles solutions structurelles et de quelle justice rêvons-nous en tant que féministes  ? Avec : Benjamine Bovy, avocate, barreau de Bruxelles, cabinet Struyven Diane Bernard, membre de Fem&Law, professeure en droit à Université Saint-Louis et membre du Grepec (Groupe de recherche en matière pénale et criminelle) Céline Caudron, coordinatrice vie féminine asbl Juliette Moreau, avocate, membre de l’Observatoire International des Prisons – section belge francophone Irene Zeilinger, formatrice en autodéfense féministe, Garance asbl Roxane, du Collectif Féminisme Yeah Gwenola Ricordeau, abolitionniste pénale féministe, professeure assistante en justice...

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