Droits sociaux / Services publics

Logement / Squat

Projection de « Places nettes » + Débat stratégies contre les violences policières

Ces dernières années, les violences policières sont plus fréquemment qu’avant devenues des sujets d’actualité traités dans l’espace médiatique. C’est grâce à une série de collectifs citoyens et d’associations de défense des droits que ce phénomène est davantage connu et documenté aujourd’hui. QUELLES STRATÉGIES POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES ? C’est malheureusement aussi, si on en croit ces mêmes collectifs, parce que les violences policières sont devenues plus nombreuses, qu’elles aient lieu lors de manifestations ou de grands rassemblements, lors de banals contôles de police ou encore lors d’arrestations. Selon les chiffres du Comité P, le comité permanent de contrôle des services de police, entre 2018 et 2020, il y a eu une augmentation constante du nombre de dossiers comportant un élément de violence policière de quelque nature que ce soit : 977 dossiers en 2018, 1161 dossiers en 2019 (+18,8%) et 1438 dossiers en 2020 (+23,8%). On peut même légitimement se demander s’il ne s’agirait pas dans certaines situations, vis-à-vis de certains publics, dans certains territoires, d’une pratique consciente et organisée de la part des forces de l’ordre. L’État reste-il sourd face aux voix, notamment celle des plaignant·es et des collectifs de lutte contre les violences policières, qui s’élèvent contre les violences de certain·es policier·es, ? De plus, on le sait, les plaintes sont rares et la plupart des cas restent dans le silence. De quelles stratégies disposons-nous pour lutter contre les violences policières ? C’est le Ça s’débat qui suivra la projection des Ateliers Urbains #17 – Places nettes le lundi 27 février à 19h, lors d’une nouvelle séance du CVB part à l’Aventure. Cette discussion se fera en présence de : Latifa Elcambeni, co-réalisatrice du film & co-fondatrice du Collectif des Madrés et Nordine Saïdi, membre du Comité Justice pour Lamine Bangoura et membre fondateur de Bruxelles Panthères. Cette discussion sera modérée par Anthony Pregnolato, sociologue spécialiste des mobilisations contre les violences policières. Réservation nécessaire → reservations@cvb.be

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Racismes / Colonialismes

[Rassemblement] Pour un accueil digne

Des centaines de personnes en demande d’asile dorment dans la rue en plein hiver, au mépris des lois belges et du droit international. Ils ont fui leur pays, à cause des guerres, des conflits politiques, de la pauvreté, de l’exploitation économique. Cela fait plus d’un an que l’État belge se soustrait à ses obligations en matière d’accueil et de droits humains. Depuis ce mercredi 15 février, suite à l’expulsion du squat « Palais des droits » à Schaerbeek et malgré les promesses de relogement, entre 200 et 250 personnes passent la nuit dans un campement de fortune sur les trottoirs le long du canal. De nombreuses autres se sont dispersées dans les rues, invisibles. C’est uniquement grâce à la solidarité citoyenne, et à l’organisation et l’unité des exilés eux-mêmes, que le drame humanitaire a pu être évité jusqu’à présent. Cette situation est l’incarnation des politiques migratoires qui à tous les niveaux bafouent la dignité et les droits des personnes. Il est temps de changer de dynamique. Des solutions existent. C’est une question de choix politiques. Il est temps d’affirmer publiquement notre solidarité et de rappeler l’État à ses obligations. Ce vendredi à 17h, des demandeurs d’asile et personnes solidaires appellent à un rassemblement et une chaîne humaine autours du centre Fedasil « le petit château » : 👉 Pour une solution immédiate de cette « crise » et un hébergement pour toutes les personnes à la rue. 👉 Pour une politique d’asile et d’accueil digne et humaine. 👉 Pour la solidarité et le respect des droits fondamentaux de tou.te.s, indépendamment de leur origine, de leur religion, de leur orientation sexuelle ou de leur genre. 👉 Contre le racisme et les discours haineux de l’extrême droite. 🤝 Les associations et collectifs qui soutiennent // De organisaties en collectieven die steunen Les demandeurs d’asiles du campement du canal (via leurs portes-paroles) Voisin.e.s solidaire buren Réseau ades Serve the city Vriendschap Zonder Grenzen/ Amitiés sans frontières Comité de soutien du squat “Palais des droits” Ligue des droits humains L’Ilot ASBL Progress Lawyers Network Vluchtelingenwerk Vlaanderen£ CIRE ASBL Marche des Migrant.es de la Région du Centre Fédération Laïque de Centres de planning familial - FLCPF SIREAS Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale L’Atelier asbl CASI-UO asbl Centre tricontinental - CETRI Quinoa asbl SSM Ulysse CVTS Anarchistisch Collectief Antwerpen - Gent - Brugge Shabbes 24/7 Een Andere Joodse Stem Défense des enfants international Belgique - DEI Belgique SINGA Comité de vigilance en travail social Front Antifasciste Liège 2.0 Groupe montois de soutien aux sans-papiers Arci Bruxelles Mouvement Présence et Action Culturelles (PAC) Apriamo i Porti Bruxelles Migrations Libres

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Extrême-droite / Antifascisme

De la profondeur de l’islamophobie d’État en Belgique.

Vous imaginez qu’on interdise à une famille chrétienne, surtout si elle est blanche, de choisir l’église dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ? Vous imaginez qu’on interdise à une famille juive de choisir la synagogue dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ? Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être incinéré à le faire enterrer ? Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être enterré à le faire incinérer ? La réponse à toutes ses questions est, sans doute, « non ». Sourour Dans le contexte d’islamophobie d’État aiguë qui sévit en Belgique, des interdictions et des injonctions de cet ordre peuvent se produire, et se produisent, dès lors qu’il s’agit de Musulmans. Il semble que les autorités répressives et judiciaires bruxelloises ont décidé d’interdire la contre-autopsie du corps de Sourour demandée par la famille. Ces mêmes autorités refusent également de remettre le corps à la famille pour qu’elle puisse lui offrir les soins rituels conformes au culte islamique avant d’être mis en bière et expédié vers sa destination finale, en Tunisie. C’est une intensification supplémentaire des discriminations, des violences et des dénis de droit que subissent les Musulmans dans ce pays. Un traitement invraisemblable d’inhumanité qui ne provoque quasiment aucune réaction. Ni dans le champ politico-médiatique dans son ensemble, ni dans la population en général. Comme à chaque fois qu’il s’agit de défendre des opprimés, les Justes se font rares. Ceux-là, s’il y en a, seront peut-être honorés dans 70 ou 80 ans par la pose d’une petite plaque métallique devant la maison dans laquelle ils ont vécu. La séquestration, ou à tout le moins l’appropriation du corps défunt de Sourour par les autorités belges n’est pas une première dans l’histoire récente des musulmans morts alors qu’ils étaient en détention et sous la responsabilité de la police. [...] Suite du texte à lire sur : Bruxelles Panthères Sommaire du texte intégrale : Sourour Lamine Sabrina et Ouasim – Mehdi Bouda – Adil- Mohamed Amine Berkane – Ilyes Abbedou – Ibrahima Barrie Nizar Trabelsi Ali Aarrass Suprématie blanche et islamophobie planétaire. Pacte racial – Racisme d’État et violences policières. Conclusion – violences policières. Mouhad Reghif et Nordine Saïdi pour Bruxelles Panthères

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Économie / Anticapitalisme

Démantèlement du tarif social pour les bénéficiaires du statut BIM : une mesure désespérante

La décision du gouvernement de ce 6 février 2023 de ne plus octroyer le tarif social « gaz et électricité » aux personnes bénéficiaires de l’intervention majorée (statut BIM) est une grave atteinte à la lutte contre la précarité énergétique. Des milliers de ménages qui, grâce à cette mesure de protection, se maintenaient de justesse au-dessus du seuil de pauvreté risquent de se voir propulsés sous celui-ci, à cause de l’augmentation soudaine de leurs factures d’énergie. À titre d’exemple, et pour une illustration concrète, le consommateur moyen bruxellois qui perd le droit au tarif social verra sa facture annuelle d’électricité passer de 1.071 € à 1.176 €. Pour le gaz, elle passera de 673 € à 1.739 €. Sa facture mensuelle pour les deux énergies s’élèvera donc à 242 € au lieu de 145€. Ces estimations se basent sur les prix de février, en chute par rapport aux mois précédents, faut-il encore que ceux-ci ne s’envolent pas à nouveau. De plus, elles ne valent que si ce consommateur choisit le contrat le moins cher. Les réductions progressives annoncées (application du tarif social à 75 % pendant le second trimestre 2023 et à 25 % jusqu’au 1er septembre 2023) ne représentent qu’un pansement rudimentaire et ne sont pas à la hauteur du risque majeur pour les ménages concernés. Au 1er septembre 2023, ce sont 400.000 ménages – en difficulté budgétaire pourtant - qui perdront définitivement la protection essentielle qu’est le bénéfice du tarif social « énergie ». Déjà avant le début de la crise de l’énergie, nos organisations revendiquaient l’élargissement permanent du tarif social à tous les bénéficiaires du statut BIM. Cette recommandation était par ailleurs également portée par la Plateforme de lutte contre la précarité énergétique de la Fondation Roi Baudouin, qui fédère tous les acteurs du secteur de l’énergie (fournisseurs, régulateurs, CPAS, secteur associatif de lutte contre la pauvreté…) des trois régions. Mieux encore, nous souhaitons que ce tarif soit octroyé sur la base des revenus du ménage et ce de façon automatique, en complément de l’octroi actuel sur la base de statuts sociaux. Nous pensons en effet que le tarif social ne doit pas être vu comme une mesure ponctuelle pour faire face à des crises successives, mais bien comme une mesure structurelle d’aide ciblée aux ménages précarisés pour leur permettre d’avoir accès à ce droit fondamental qu’est l’énergie. Il s’agit donc de s’assurer que les ménages puissent continuer à mener une vie digne, au regard de l’augmentation des coûts des autres postes de leur budget (loyer, alimentation, mobilité, etc.). Les personnes les plus précarisées ont encore moins la possibilité que les autres de faire jouer la concurrence, par manque de temps ou de connaissance. Le tarif social leur garantit un prix régulé, le plus bas du marché, les protégeant de la volatilité du marché. Le tarif social présente d’autres avantages, en comparaison à d’autres mesures sociales qui pourraient être...

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Contrôle social / Répression

France : Mobilisation massive pour les retraites et affrontements avec la police

Selon la CGT, 2,5 millions de personnes ont manifesté samedi en France contre la réforme des retraites, dont 500 000 dans la capitale. Avec la quatrième journée d’action contre la réforme des retraites samedi, les syndicats espèrent se faire entendre enfin de l’exécutif, faute de quoi ils se disent prêts à « mettre la France à l’arrêt » le 7 mars. En province aussi, les cortèges ont rassemblé plus de monde que le 7 février. Il y a eu des affrontements à Rennes, Lyon, Nantes et Paris. 10 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés, dont 4 500 dans la capitale. A Paris, les heurts ont commencé peu avant 15 h 30 quand un groupe de manifestants a tenté de partir en cortège sauvage en direction de la rue de Charonne. Après l’intervention des forces de l’ordre, les heurts se sont poursuivis sur le boulevard Voltaire, avec des feux de poubelles et de vélos électriques, des conteneurs à verre renversés et une voiture incendiée. Des abribus et des vitrines de banques, de compagnies d’assurances et d’un fast-food ont été pris pour cible. Le cortège de tête a été plusieurs fois chargé par les forces de l’ordre et noyé sous les gaz lacrymogènes. Au total, dix personnes ont été interpellées, selon un bilan donné à 18 h 30 par la police. A Lyon, des heurts ont eu lieu entre le cortège de tête et forces de l’ordre. Une banque Société Générale a été prise pour cible et saccagée sur le cours Emile Zola ce qui a donné lieu à deux interpellations. Des affrontements ont éclaté à l’arrivée du cortège au niveau de l’hôtel de ville. Des incendies ont été déclenchés sur la place place Lazare Goujon. Les CRS ont essuyé des jets de projectiles et de pétards et ont tiré du gaz lacrymogène et mené des charges. Deux personnes ont été interpellées portant le total à quatre ce samedi pour Lyon. A Rennes (photo), les premiers heurts ont eu lieu boulevard Magenta. Les affrontements ont ensuite éclatés devant les Galeries Lafayette alors que les forces de l’ordre faisaient un usage massif de gaz lacrymogène et d’un canon à eau au milieu des manifestants. Les forces de l’ordre ensuite attaqué les manifestants place de la République avec l’usage du canon à eau. Des manifestants se sont rassemblés en soirée place Sainte-Anne où il y a eu de nouveaux heurts. Il y a eu 23 interpellation à Rennes, selon la préfecture. A Nantes, les affrontements ont commencé dès 16 h, cours des 50-Otages, avec des échanges de tirs de lacrymogène et de mortiers d’artifice. Puis les affrontements se sont concentrés en fin de manifestation, peu avant 17 heures, au pied du pont Anne-de-Bretagne. La police a effecxtué de nouveaux tirs de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui ont résisté pendant une heure. Des heurts ont encore eu lieu vers le centre-ville. En soirée, la police avait interpellé huit personnes.

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Racismes / Colonialismes

Appel à signatures ! Demandes de la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers

Nous devons encore récolter 300 signatures pour arriver au nombre de 1000 pour le 16 février 2023 en vue de notre action au Parlement le lendemain. Beaucoup de personnes nous ont dit avoir voulu signer mais cela n’est pas toujours facile. Nous en sommes désolé.e.s. Le parlement bruxellois nous l’impose et nous ne manquerons pas de le signaler. Pourriez-vous svp prendre quelques minutes de votre précieux temps pour contacter 2 à 3 personnes de votre entourage pour leur demander de signer cette pétition pour au plus tard le jeudi le 16 février en cliquant sur ce lien. Il faut habiter à Bruxelles et être agé-e d’au moins 16 ans. La Ligue des travailleuses domestiques sans papiers de la CSC Bruxelles dénonce les violences subies au travail, leurs effets sur les conditions d’existence et l’impossibilité effective de porter plainte pour vivre et travailler dignement. Le 25 novembre 2022, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers s’est fait l’écho de milliers de femmes migrantes et sans papiers afin d’interpeller les responsables politiques bruxellois sur leurs conditions de travail et de vie. À cet effet, elles ont remis une motion à chaque chef de groupe démocratique du Parlement bruxellois. Elles demandaient par ailleurs à être entendues avant le 23 janvier 2023 à ce sujet par la commission des Affaires économiques et de l’Emploi en vue d’une prise de position. En effet, ni leur travail ni leur rôle dans la société ne sont reconnus alors qu’elles sont essentielles et pallient une pénurie structurelle dans un secteur largement sollicité par des milliers de ménages. Forcées de laisser leurs enfants dans leur pays d’origine en les confiant à d’autres femmes, elles travaillent en première ligne pour prendre soin des personnes malades, des enfants et des personnes âgées ici, en Belgique. Par ailleurs, malgré le droit du travail et l’impératif inscrit dans la charte européenne des droits humains à ce que toute personne bénéficie de l’égalité en dignité et en droits : elles ne sont pas protégées lorsqu’elles tentent de dénoncer les patrons abuseurs pour lutter contre les violences multiples et cumulées qu’elles subissent, car elles risquent d’être placées en centre fermé malgré leur statut de victime ; elles n’ont droit ni à une assurance santé, ni au congé de maladie, ni à un salaire décent. En outre, pour permettre aux femmes migrantes avec et sans papiers surexploitées dans le secteur domestique (soins aux personnes, garde d’enfants…) de porter plainte et d’être protégées durant la durée de la procédure afin de garantir un travail digne et des conditions de travail et de salaire décents, la Région bruxelloise est tenue de respecter : l’intérêt supérieur des victimes, à l’intersection du droit du travail, des principes d’égalité de droit, d’égalité de traitement et du droit d’être défendu en justice ; la...

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Économie / Anticapitalisme

Assemblée Saint-Gilloise #2

Dimanche 19 février, dès 15h30 au DK, 70b rue de Danemark (près de la pl. Bethléem) Une première assemblée a eu lieu à Saint Gilles le 14 janvier. Un moment convivial pour se rencontrer, partager nos situations et les infos dont nous disposons, et pour s’organiser ensemble, à l’échelle du quartier et de la commune. ASSEMBLEE DE QUARTIER LE 19 FEVRIER DÈS 15H30 Que faire quand on ne peut plus ou qu’on ne veut plus payer ses factures d’énergie ? Comment se défendre ? Comment se faire entendre ? Nous vous proposons de venir partager vos craintes et questionnements, rencontrer d’autres personnes affectées par la hausse des prix de l’énergie, et tenter de trouver des solutions ensemble. Nous sommes des habitantes et habitants de Saint-Gilles et/ou nous y travaillons. Nous ne sommes pas affilié•e•s à un parti politique ou à un syndicat en particulier. Nous voulons partager des outils et conseils pour nous défendre face à la hausse des prix de l’énergie et mettre fin à ce que nous considérons comme un vol organisé. Cette assemblée sera l’occasion de se rencontrer et partager nos situations et nos difficultés, nos savoirs et nos expériences faire connaitre la campagne Don’t Pay Belgique et les outils qu’elle met à notre disposition nous organiser ensemble pour ceux et celles qui le souhaitent BIENVENUE À TOUTES ET TOUS ! Le DK est accessible aux PMR. Les enfants sont bienvenus, un espace leur sera réservé. La discussion pourra être menée en différentes langues (français, espagnol, Darija...) en fonction des personnes présentes et des désirs et besoins de traduction. La participation à cette assemblée est gratuite. Café et thé seront offerts. NE RESTONS PAS SEUL(E), ORGANISONS-NOUS ! infos : www.dont-pay.be / @dontpaybelgique

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Économie / Anticapitalisme

Occupation du PS, MR et Ecolo contre l’explosion des prix - Vidéo

🔴 Ce lundi 6 février, plus de 200 personnes, syndicalistes et activistes, ont envahis simultanément les sièges des trois partis francophones MR, PS et Ecolo du gouvernement fédéral. Elles reprochent à ces partis d’ignorer la réalité de l’appauvrissement et des difficultés concrètes auxquelles une partie importante de la population fait face. 💥 Les occupant.e.s demandent que les dirigeant.e.s des partis écoutent les témoignages de la réalité à laquelle les gens sont confrontés. Les façades des partis ont été recouvertes de factures d’énergie et des bannières ont été installées sur lesquelles on peut lire « L’énergie au Peuple ! ». Les occupant.e.s tiennent aussi des assemblées de discussion sur la situation, sur les revendications et sur la suite à donner au mouvement. 💥 Cette action s’inscrit dans une alliance des luttes ; syndicats et activistes s’allient pour faire bouger les lignes. La coalition revendique : 👉 Un plafonnement des prix de l’énergie à un niveau réellement accessible, imposé aux producteurs et aux fournisseurs d’énergie par une réduction des dividendes distribués à leurs actionnaires. 👉 La sortie du secteur énergétique de la logique de marché et une gestion démocratique de l’énergie par la socialisation du secteur. 👉 L’abrogation de la loi de blocage des salaires et le maintien de l’indexation des salaires et des allocations. Pour voir la vidéo : https://www.instagram.com/p/CoW2POzpGpc/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia/videos/2677554465720065 https://www.youtube.com/watch?v=p6DPGLSEJog LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES Réseau ADES Centrale Nationale des Employés Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas CGSP ACOD ALR LRB

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Contrôle social / Répression

France : Heurts à Paris et à Rennes lors des manifestations pour les retraites

Environ 25.000 personnes ont défilé mardi à Rennes contre la réforme des retraites. Peu après la fin officielle de la manifestation, à l’arrivée du cortège sur la place de Bretagne, quelques centaines de manifestants ont entamé un face à face avec les forces de l’ordre. La préfecture a lancé un appel à « quitter les lieux » et à « se désolidariser des fauteurs de troubles », ce qui n’a pas empêché les manifestants de monter une barricade avec du matériel de chantier. Des tirs de feux d’artifice et de grenades lacrymogènes ont également été échangés. Les forces de l’ordre ont fait usage d’un canon à eau pour disperser les manifestants. Des vitrines notamment celles de deux agences immobilières, ont été brisées. 13 personnes ont été interpellées. Quelques incidents ont également eu lieu lors de la manifestation à Paris, où 400.000 personnes ont battu le pavé. Des gaz lacrymogènes ont été tirés par les forces de l’ordre à 15h22 sur le boulevard Saint-Denis, lors de l’attaque d’un McDonald’s. Un peu plus tard, aux alentours de 16h30, lesMcDonald’s et KFC situés sur la place de la République ont été attaqués. Les forces de police sont à nouveau intervenues. Au total, à 20 heures, 26 personnes ont été interpellées dans la capitale. Six d’entre elles ont été interpellées pour des jets de projectiles sur le secteur Amelot/Chemin Vert, et quatre pour des jets de projectiles place de la République. Par ailleurs, 2200 contrôles d’identités avaient été effectués en marge du cortège.

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Économie / Anticapitalisme

[ON NE PAIERA PAS LEUR CRISE !]

La réunion du Kern de ce matin et nos actions d’occupation ⚡️ des sièges de partis au gouvernement ont confirmé toutes les deux qu’aucun d’entre eux n’est prêt à remettre en cause le fonctionnement des marchés. Si les prix ont enfin baissé sur les marchés, ce n’est pas grâce aux gouvernements qui auraient forcé les compagnies d’énergie à baisser leurs prix délirants, c’est parce que le marché s’est réadapté à la baisse - comme il se réadaptera à la hausse 📈 dans d’autres circonstances plus tard. Les règles du jeu n’ont pas changé. Engie a fait plus de bénéfices l’année dernière 💰 que pendant les quatre années précédentes... En attendant des petits commerces ont dû fermer et des familles se sont appauvries : certaines ont du quitter leur logement, d’autres se sont endettées et énormément d’entre elles ont dû arrêter des dépenses vitales comme les soins de santé ou une partie de leur alimentation. En attendant, les finances publiques ont été vidées pour assumer le coût de leur « crise ». Lors des assemblées d’occupation d’aujourd’hui, le message était très clair : on ne veut plus de vos miettes, et on ne veut pas de vos mesures d’austérité qui suivront, on veut reprendre l’argent des compagnies d’énergie, on veut les socialiser, et on veut l’abrogation de la loi de 1996 qui bloque les salaires. ⚠️ « Ceux qui ont un profil »BIM« bénéficieront encore du tarif social à 75% au deuxième trimestre de 2023 (avril-mai-juin). Au troisième trimestre (juillet, août, septembre), ils profiteront encore à 25% du tarif social. A partir d’octobre 2023, le tarif social disparaîtra pour les profils »BIM« » (décision du kern d’aujourd’hui). On exige au contraire que l’élargissement du tarif social aux ménages à faibles revenus soit permanent et automatique. De la même manière que nous exigeons que les consommations vitales soient gratuites. Le constat était clair avant l’action et l’est encore plus après : ils nous entendent (lorsqu’ils y sont obligés) mais ne nous écoutent pas. Nous devons nous organiser 🤝🏼 pour leur mettre plus de pression et ne plus leur laisser le choix. https://www.dont-pay.be #dontpaybelgique, #onnepaierapas, #powertothepeople

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Santé / Soins

Réquisition dans le secteur de la santé : ce qu’il faut savoir

Nous avons été interpellé.es par une collègue ayant reçu un avis de réquisition une semaine avant la date annoncée de la grève. C’est l’occasion pour nous de faire le point sur la question et de poser le problème de cette application de la réquisition. Ce que dit la loi de 1948 : "Les commissions paritaires prévues par la loi du 5 décembre 1968 sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires) sont tenues de déterminer et de délimiter, pour les entreprises de leur ressort respectif, les mesures, prestations ou services à assurer, en cas de cessation collective et volontaire du travail ou en cas de licenciement collectif du personnel, en vue de faire face à certains besoins vitaux, d’effectuer certains travaux urgents aux machines ou au matériel, d’exécuter certaines tâches commandées par une force majeure ou une nécessité imprévue." (Les commissions paritaires sont tenues également de déterminer ces besoins vitaux) Ce que dit le site du SPF travail emploi et concertation sociale au sujet de la réquisition : le plus important : le droit de grève est reconnu comme un droit fondamental du travailleur ( cour de cassation en 1981, ratification de la charte sociale européenne par la Belgique en 1990) 6 secteurs d’activité sont soumis à restriction du fait du caractère de "prestation essentielle" : Le secteur des soins de santé ; Le secteur des maisons d’éducation et d’hébergement ; Le secteur gazier ; Le secteur de l’électricité ; Le secteur de la chimie ; Le secteur du pétrole. "La détermination des travailleurs qui devront effectuer ces prestations essentielles incombe, dans un premier temps, aux partenaires sociaux. Ce n’est qu’en l’absence d’accord des interlocuteurs sociaux que le ministre du Travail procède aux réquisitions de ces travailleurs." Les modalités pratiques de cette loi réquisition pour les services de santé sont décrites dans l’arrêté royal du 10 septembre 2010 Que dit ce dernier ? Les sous secteurs concernés sont : les institutions qui relèvent de la loi sur les hôpitaux ; - les maisons de repos ; - les maisons de repos et de soins ; - les maisons de soins psychiatriques ; - les initiatives d’habitation protégée pour patients psychiatriques ; - les centres de soins de jour pour personnes âgées liés à une maison de repos ou une maison de repos et de soins. et uniquement ceux ci L’article 2 stipule : "En cas de grève ou de lock-out, les deux parties s’engagent à ce que tous les patients et résidents en traitement ou à traiter ne subissent aucun préjudice au point de vue thérapeutique ou en matière de soins de base. Commentaire : la notion de « soins de base » doit être interprétée de façon restrictive et peut uniquement concerner des tâches et/ou une aide qui profitent directement aux patients mêmes sur le plan des soins infirmiers, de l’hygiène personnelle ou de la fourniture de repas. Les tâches comptables, administratives ou d’entretien ne sont pas couvertes par cette définition, sauf...

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Racismes / Colonialismes

Rassemblement de la Ligue des travailleuses domestiques

Le 17 février, la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles se rassemblera devant le Parlement Régional Bruxellois alors qu’il tiendra sa séance plénière pour rappeler leurs revendications et entendre les réponses des partis politiques. En effet, le 25 novembre 2022, la Ligue des travailleuses domestiques a déposé une motion adressée aux responsables politiques du parlement bruxellois étant donné les violences impunies que les femmes subissent au travail. Dans ces conditions, l’échéance quant à l’adhésion des partis à leur motion était fixée au 20 février. Elles demandent : 1. La protection des plaignant.e.s contre les patrons abuseurs durant toute la procédure (application des Directives européennes Sanctions et Victimes) 2. Un accès au travail légal et digne à travers l’adaptation du dispositif de délivrance du Permis Unique 3. L’accès à la formation professionnelle dans les secteurs en pénurie et les fonctions critiques/essentielles pour les travailleur.euse.s sans papiers Pour mieux expliquer leurs arguments en la matière, la Ligue demandait également d’être entendue par la Commission Affaires économiques et emploi. Plusieurs formations politiques ont soutenu l’appel de la Ligue et leur motion : prise de parole des responsables politiques. D’autres ont ignoré leur demande. Nous les mettons en demeure de nous recevoir à travers une pétition pour être entendues en commission. Rejoignez la Ligue dans cette action de solidarité !

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