Droits sociaux / Services publics

[Podcast] Je ne suis plus étudiant - La Juriclik
Que se passe-t-il ? Quel statut ? Quels droits ? Quelles conséquences ? Au sommaire de cette émission du mois de janvier : Janvier rime parfois avec abandon d’études et désinscription. Mais que se passe-t-il lorsqu’on n’est plus étudiant ? Quel est notre statut ? Et nos droits ? Et quelles possibilités s’offrent à nous ? → Perte du statut étudiant : l’impact sur les droits sociaux et autres avantages Les allocations familiales Le job étudiant La mutuelle Le CPAS Les impôts Les avantages sur les transports en commun → Abandon d’études en cours d’année : quels impact pour mes études ? Abandon et calculs de finançabilité Le paiement du minerval Qu’en est-il des étudiants qui ont bénéficié d’une bourse d’études ? → Je ne suis plus étudiant mais alors... que puis-je faire ? Anne, conseillère en orientation chez Infor Jeunes Bruxelles, donnera des pistes de réponses à la fameuse question : Que faire quand je ne suis plus étudiant ? Ce sera l’occasion de faire le point sur les possibilités et alternatives qui s’ouvrent aux jeunes, mais aussi de parler de l’anxiété, de la pression ou encore des remises en question que cette situation entraîne parfois.

Deadline Demande de bourses : Marius Jacob
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Comment se mettre en grève pour le 8 mars ?
👩🦰👩🦳🧕Dans un mois, le 8 mars, ce sera la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. De nombreuses actions se mettent en place en Belgique ! Mais comment se mettre en grève ? On vous dit tout ! Un petit guide pratique relayé par la CSC et le CNE.

De la profondeur de l’islamophobie d’État en Belgique.
Vous imaginez qu’on interdise à une famille chrétienne, surtout si elle est blanche, de choisir l’église dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ? Vous imaginez qu’on interdise à une famille juive de choisir la synagogue dans laquelle elle souhaite que se déroulent les funérailles d’une fille, d’une mère, d’une sœur ? Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être incinéré à le faire enterrer ? Vous imaginez qu’on oblige une famille dont le défunt souhaitait être enterré à le faire incinérer ? La réponse à toutes ses questions est, sans doute, « non ». Sourour Dans le contexte d’islamophobie d’État aiguë qui sévit en Belgique, des interdictions et des injonctions de cet ordre peuvent se produire, et se produisent, dès lors qu’il s’agit de Musulmans. Il semble que les autorités répressives et judiciaires bruxelloises ont décidé d’interdire la contre-autopsie du corps de Sourour demandée par la famille. Ces mêmes autorités refusent également de remettre le corps à la famille pour qu’elle puisse lui offrir les soins rituels conformes au culte islamique avant d’être mis en bière et expédié vers sa destination finale, en Tunisie. C’est une intensification supplémentaire des discriminations, des violences et des dénis de droit que subissent les Musulmans dans ce pays. Un traitement invraisemblable d’inhumanité qui ne provoque quasiment aucune réaction. Ni dans le champ politico-médiatique dans son ensemble, ni dans la population en général. Comme à chaque fois qu’il s’agit de défendre des opprimés, les Justes se font rares. Ceux-là, s’il y en a, seront peut-être honorés dans 70 ou 80 ans par la pose d’une petite plaque métallique devant la maison dans laquelle ils ont vécu. La séquestration, ou à tout le moins l’appropriation du corps défunt de Sourour par les autorités belges n’est pas une première dans l’histoire récente des musulmans morts alors qu’ils étaient en détention et sous la responsabilité de la police. [...] Suite du texte à lire sur : Bruxelles Panthères Sommaire du texte intégrale : Sourour Lamine Sabrina et Ouasim – Mehdi Bouda – Adil- Mohamed Amine Berkane – Ilyes Abbedou – Ibrahima Barrie Nizar Trabelsi Ali Aarrass Suprématie blanche et islamophobie planétaire. Pacte racial – Racisme d’État et violences policières. Conclusion – violences policières. Mouhad Reghif et Nordine Saïdi pour Bruxelles Panthères

Démantèlement du tarif social pour les bénéficiaires du statut BIM : une mesure désespérante
La décision du gouvernement de ce 6 février 2023 de ne plus octroyer le tarif social « gaz et électricité » aux personnes bénéficiaires de l’intervention majorée (statut BIM) est une grave atteinte à la lutte contre la précarité énergétique. Des milliers de ménages qui, grâce à cette mesure de protection, se maintenaient de justesse au-dessus du seuil de pauvreté risquent de se voir propulsés sous celui-ci, à cause de l’augmentation soudaine de leurs factures d’énergie. À titre d’exemple, et pour une illustration concrète, le consommateur moyen bruxellois qui perd le droit au tarif social verra sa facture annuelle d’électricité passer de 1.071 € à 1.176 €. Pour le gaz, elle passera de 673 € à 1.739 €. Sa facture mensuelle pour les deux énergies s’élèvera donc à 242 € au lieu de 145€. Ces estimations se basent sur les prix de février, en chute par rapport aux mois précédents, faut-il encore que ceux-ci ne s’envolent pas à nouveau. De plus, elles ne valent que si ce consommateur choisit le contrat le moins cher. Les réductions progressives annoncées (application du tarif social à 75 % pendant le second trimestre 2023 et à 25 % jusqu’au 1er septembre 2023) ne représentent qu’un pansement rudimentaire et ne sont pas à la hauteur du risque majeur pour les ménages concernés. Au 1er septembre 2023, ce sont 400.000 ménages – en difficulté budgétaire pourtant - qui perdront définitivement la protection essentielle qu’est le bénéfice du tarif social « énergie ». Déjà avant le début de la crise de l’énergie, nos organisations revendiquaient l’élargissement permanent du tarif social à tous les bénéficiaires du statut BIM. Cette recommandation était par ailleurs également portée par la Plateforme de lutte contre la précarité énergétique de la Fondation Roi Baudouin, qui fédère tous les acteurs du secteur de l’énergie (fournisseurs, régulateurs, CPAS, secteur associatif de lutte contre la pauvreté…) des trois régions. Mieux encore, nous souhaitons que ce tarif soit octroyé sur la base des revenus du ménage et ce de façon automatique, en complément de l’octroi actuel sur la base de statuts sociaux. Nous pensons en effet que le tarif social ne doit pas être vu comme une mesure ponctuelle pour faire face à des crises successives, mais bien comme une mesure structurelle d’aide ciblée aux ménages précarisés pour leur permettre d’avoir accès à ce droit fondamental qu’est l’énergie. Il s’agit donc de s’assurer que les ménages puissent continuer à mener une vie digne, au regard de l’augmentation des coûts des autres postes de leur budget (loyer, alimentation, mobilité, etc.). Les personnes les plus précarisées ont encore moins la possibilité que les autres de faire jouer la concurrence, par manque de temps ou de connaissance. Le tarif social leur garantit un prix régulé, le plus bas du marché, les protégeant de la volatilité du marché. Le tarif social présente d’autres avantages, en comparaison à d’autres mesures sociales qui pourraient être...

Mort au centre fermé de Merksplas après une grève de la faim
Ce mercredi 15 février 2023 , nous avons reçu le matin plusieurs appels de personnes détenues nous faisant part du décès d’une personne au centre fermé de Merkplas. Cet homme de nationalité géorgienne et âgé de 40 ans était en grève de la faim depuis plusieurs jours et avait été mis à l’isolement.Il était père de 3 enfants vivant en France, pays dont il possédait un titre de séjour. Il était de passage en Belgique et avait été arrêté par ce qu’il n’avait pas ces papiers sur lui il y a une vingtaine de jours. Il a été retrouvé mort ce matin dans sa cellule. Le personnel aurait tenté de le réanimer mais il était déjà trop tard. Les pompiers sont ensuite intervenus. Les circonstances exactes du décès sont encore inconnues. Le décès a été confirmé aux personnes détenues par le personnel du centre. À 13h47, nous apprenons que les détenus manifestent et que la police est sur place en masse pour tenter de calmer ces manifestations. Une vingtaine de détenus ont été violemment emenés par la police. Nous n’avons aucune informations quant au soutien que la famille ou les personnes détenues ont reçu. Contact : 0494/770545

France : Mobilisation massive pour les retraites et affrontements avec la police
Selon la CGT, 2,5 millions de personnes ont manifesté samedi en France contre la réforme des retraites, dont 500 000 dans la capitale. Avec la quatrième journée d’action contre la réforme des retraites samedi, les syndicats espèrent se faire entendre enfin de l’exécutif, faute de quoi ils se disent prêts à « mettre la France à l’arrêt » le 7 mars. En province aussi, les cortèges ont rassemblé plus de monde que le 7 février. Il y a eu des affrontements à Rennes, Lyon, Nantes et Paris. 10 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés, dont 4 500 dans la capitale. A Paris, les heurts ont commencé peu avant 15 h 30 quand un groupe de manifestants a tenté de partir en cortège sauvage en direction de la rue de Charonne. Après l’intervention des forces de l’ordre, les heurts se sont poursuivis sur le boulevard Voltaire, avec des feux de poubelles et de vélos électriques, des conteneurs à verre renversés et une voiture incendiée. Des abribus et des vitrines de banques, de compagnies d’assurances et d’un fast-food ont été pris pour cible. Le cortège de tête a été plusieurs fois chargé par les forces de l’ordre et noyé sous les gaz lacrymogènes. Au total, dix personnes ont été interpellées, selon un bilan donné à 18 h 30 par la police. A Lyon, des heurts ont eu lieu entre le cortège de tête et forces de l’ordre. Une banque Société Générale a été prise pour cible et saccagée sur le cours Emile Zola ce qui a donné lieu à deux interpellations. Des affrontements ont éclaté à l’arrivée du cortège au niveau de l’hôtel de ville. Des incendies ont été déclenchés sur la place place Lazare Goujon. Les CRS ont essuyé des jets de projectiles et de pétards et ont tiré du gaz lacrymogène et mené des charges. Deux personnes ont été interpellées portant le total à quatre ce samedi pour Lyon. A Rennes (photo), les premiers heurts ont eu lieu boulevard Magenta. Les affrontements ont ensuite éclatés devant les Galeries Lafayette alors que les forces de l’ordre faisaient un usage massif de gaz lacrymogène et d’un canon à eau au milieu des manifestants. Les forces de l’ordre ensuite attaqué les manifestants place de la République avec l’usage du canon à eau. Des manifestants se sont rassemblés en soirée place Sainte-Anne où il y a eu de nouveaux heurts. Il y a eu 23 interpellation à Rennes, selon la préfecture. A Nantes, les affrontements ont commencé dès 16 h, cours des 50-Otages, avec des échanges de tirs de lacrymogène et de mortiers d’artifice. Puis les affrontements se sont concentrés en fin de manifestation, peu avant 17 heures, au pied du pont Anne-de-Bretagne. La police a effecxtué de nouveaux tirs de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, qui ont résisté pendant une heure. Des heurts ont encore eu lieu vers le centre-ville. En soirée, la police avait interpellé huit personnes.

Occupation du PS, MR et Ecolo contre l’explosion des prix - Vidéo
🔴 Ce lundi 6 février, plus de 200 personnes, syndicalistes et activistes, ont envahis simultanément les sièges des trois partis francophones MR, PS et Ecolo du gouvernement fédéral. Elles reprochent à ces partis d’ignorer la réalité de l’appauvrissement et des difficultés concrètes auxquelles une partie importante de la population fait face. 💥 Les occupant.e.s demandent que les dirigeant.e.s des partis écoutent les témoignages de la réalité à laquelle les gens sont confrontés. Les façades des partis ont été recouvertes de factures d’énergie et des bannières ont été installées sur lesquelles on peut lire « L’énergie au Peuple ! ». Les occupant.e.s tiennent aussi des assemblées de discussion sur la situation, sur les revendications et sur la suite à donner au mouvement. 💥 Cette action s’inscrit dans une alliance des luttes ; syndicats et activistes s’allient pour faire bouger les lignes. La coalition revendique : 👉 Un plafonnement des prix de l’énergie à un niveau réellement accessible, imposé aux producteurs et aux fournisseurs d’énergie par une réduction des dividendes distribués à leurs actionnaires. 👉 La sortie du secteur énergétique de la logique de marché et une gestion démocratique de l’énergie par la socialisation du secteur. 👉 L’abrogation de la loi de blocage des salaires et le maintien de l’indexation des salaires et des allocations. Pour voir la vidéo : https://www.instagram.com/p/CoW2POzpGpc/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia/videos/2677554465720065 https://www.youtube.com/watch?v=p6DPGLSEJog LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES Réseau ADES Centrale Nationale des Employés Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas CGSP ACOD ALR LRB

France : Heurts à Paris et à Rennes lors des manifestations pour les retraites
Environ 25.000 personnes ont défilé mardi à Rennes contre la réforme des retraites. Peu après la fin officielle de la manifestation, à l’arrivée du cortège sur la place de Bretagne, quelques centaines de manifestants ont entamé un face à face avec les forces de l’ordre. La préfecture a lancé un appel à « quitter les lieux » et à « se désolidariser des fauteurs de troubles », ce qui n’a pas empêché les manifestants de monter une barricade avec du matériel de chantier. Des tirs de feux d’artifice et de grenades lacrymogènes ont également été échangés. Les forces de l’ordre ont fait usage d’un canon à eau pour disperser les manifestants. Des vitrines notamment celles de deux agences immobilières, ont été brisées. 13 personnes ont été interpellées. Quelques incidents ont également eu lieu lors de la manifestation à Paris, où 400.000 personnes ont battu le pavé. Des gaz lacrymogènes ont été tirés par les forces de l’ordre à 15h22 sur le boulevard Saint-Denis, lors de l’attaque d’un McDonald’s. Un peu plus tard, aux alentours de 16h30, lesMcDonald’s et KFC situés sur la place de la République ont été attaqués. Les forces de police sont à nouveau intervenues. Au total, à 20 heures, 26 personnes ont été interpellées dans la capitale. Six d’entre elles ont été interpellées pour des jets de projectiles sur le secteur Amelot/Chemin Vert, et quatre pour des jets de projectiles place de la République. Par ailleurs, 2200 contrôles d’identités avaient été effectués en marge du cortège.

[BROCHURE D’AUTODÉFENSE] Client protégé en Région Wallonne
🎉🎊 Comme promis, voici la brochure sur le statut de client protégé en Région Wallonne. 📌 Qu’est-ce que le statut de client protégé ? 📌 Pourquoi demander ce statut ? 📌 Comment le demander ? 📌 À partir de quand me sera-t-il appliqué ? 📌 Et jusqu’à quand ? + 📌 Qu’est-ce que le statut de client protégé conjoncturel ? 📌 Qui y a droit ? Le statut de client protégé est une mesure nécessaire, mais elle ne remet pas en question le rapport inégal entre les compagnies d’énergie et les usagères et usagers. Nous pensons par ailleurs que reporter le paiement de factures dont le montant est largement injustifié n’est pas une solution, que les dettes qui en résultent sont illégitimes et qu’elles devraient être répudiées. Nous plaidons aussi pour une quantité minimum de gaz et d’électricité gratuite pour toutes et tous, ce qui permettrait de limiter le recours à de telles procédures. Vous pouvez partager, imprimer ou télécharger ces brochures d’autodéfense ici