Droits sociaux / Services publics

Droits sociaux / Services publics

Blocage des sorties : la prison de Marche-en-Famenne au bord de l’implosion ?

Depuis plusieurs semaines, détenu e s et avocat e s témoignent d’une situation très tendue à la prison de Marche-en-Famenne. Les membres de la direction, en effectif fortement réduit, n’assurent plus leur mission d’avis, bloquant les permissions de sorties ou les demandes de surveillance électronique et de libération conditionnelle via le tribunal de l’application des peines. Résultat : des mois d‘attente pour les détenu e s et une prison sous pression Des détenu e s privé e s de leur droit de sortie, des plans de reclassement mis en échec La situation aurait débuté aux alentours du mois de février et ne ferait depuis lors que s’empirer. Des témoignages qui nous sont parvenus, notamment par l’intermédiaire de la Ligne Info Prison [1], certain.e.s détenu e s attendent jusqu’à cinq mois que leur demande soit enfin traitée, car la direction ne rend plus les avis nécessaires à temps, bloquant les procédures. “Moi, j’ai fait une demande en avril, on est en juillet et la direction n’a toujours pas remis son avis au TAP” illustre l’un d’entre eux. Pourtant, toutes les demandes doivent passer par un avis de la Direction. Dans le cas des permissions de sortie et congés pénitentiaires, c’est l’avis de la direction qui actionne le délai durant lequel l’autorité décisionnelle (la DGD – Direction Gestion de la Détention) doit se prononcer. Si nous ne disposons d’aucun chiffre officiel, nos sources font état de 150 à 190 détenu e s concerné.e.s, soit environ la moitié de la population pénitentiaire marchoise. Cette longue liste d’attente aurait d’ailleurs causé l’annulation de plans de reclassement, y compris dans des situations où les personnes incarcérées disposaient d‘un contrat de travail. L’administration pénitentiaire, par son inactivité, met donc en échec les plans de reclassement de détenu e s. Les plans de reclassement sont pourtant essentiels dans l’accompagnement des détenu e s dans leurs parcours de réinsertion sociale ! Des pressions en cas de recours Des détenu e s nous ont rapporté ne pas oser faire part de ces blocages à leur avocat e de peur de voir leur situation empirer au sein de l’établissement. Ils craignent également de s’adresser à la commission de surveillance. Et pour cause : « Si vous contactez la commission de surveillance, c’est transfert automatique à Lantin », voici le message qu’ont reçu certain e s détenu e s. La menace aurait d’ailleurs été mise à exécution pour au moins une personne qui a souhaité défendre son dossier auprès de la commission des plaintes. Les pressions sont telles que de nombreux détenu.e.s ne dénoncent pas la situation dont ils sont victimes. Nos associations dénoncent ! L’OIP, le CPDB (Collectif de Proches de Détenu.e.s de Belgique) et le Génépi déplorent une situation inquiétante qui risque de s’étendre à d’autres établissements (cela a déjà été le cas à la prison de Forest). Ces retards accumulés entravent gravement les possibilités de réinsertion des détenu e s. En...

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Racismes / Colonialismes

[Pétition] Justice pour Meryem, crâne fracturé par un tir de LBD

Bonjour à tous. Nous faisons cette pétition aujourd’hui pour avoir un maximum de soutien pour notre petite fille Meryem, qui a eu le crâne fracturé par un tir de LBD de la police, le 04/04/2020, à l âge de 5 ans seulement, à Chanteloup les vignes dans les Yvelines. Ce jour là, au début du premier confinement, Meryem se promenait avec son papa et sa grande sœur Safiya, pour prendre l’air, rendant visite à sa grand mère, en bas de chez elle, pour lui dire qu’elle avait perdu sa première dent. Quand soudain, en repartant pour rentrer chez nous, des échauffourées commencent un peu plus haut entre des jeunes et des policiers. Tir de LBD, grenades de desencerclement, bref une véritable scène de guerre qui terrorisent nos filles qui demandent donc à leur père de faire demi tour. Ce qu’ils font donc pour aller demander à leur tonton de les ramener en voiture. Mais malheureusement, à ce moment là, ma fille se fait toucher par un LBD (vu par des témoins et LBD retrouve à côté d elle), s’écroule par terre avec son papa qui tente de la protéger comme il peut. Suite à cela, ils arrivent à monter dans la voiture et à rentrer. Meryem a une grosse bosse et tient des propos incohérents. On décide d’appeler les pompiers, direction les urgences pédiatriques de POISSY, qui nous font attendre plus de 3h pour passer un scanner alors que la salle d’attente est vide et que Meryem vomit dans cette salle d’attente. Scanner passé, le diagnostic tombe : fracture du crâne avec hémorragie des méninges, il faut l’opérer d’urgence à l’hôpital Necker à Paris. On nous transfère là bas, ils nous attendent dans un sas et la prennent tout de suite en charge, les médecins m’annoncent le pire avec pronostic vital engagé. Je peux lui faire un dernier bisou. Meryem part au bloc, son papa n’a pas le temps d’arriver pour lui faire ce bisou ... s’en suit coma de 3 jours, rééducation, hospitalisation d’un mois. Séquelles, traumatismes psychologiques pour toute notre famille ... Un an après, on apprend que notre plainte est classée sans suite pour le motif suivant : on ne peut pas identifier le tireur ... ALORS QU’UN ADN MASCULIN A ÉTÉ RETROUVÉ SÛR LA BALLE DE LBD mais la Procureure de Versailles décide de ne pas l exploiter !!! Après des mois de difficulté avant de récupérer notre dossier, nous décidons de changer d avocat et nous nous rendons compte qu’il y a énormément de failles et de mensonges dans notre dossier !! De là, nous décidons de nous porter partie civile et c’est là que notre long combat commence ... Nous n’avons toujours pas de retour du juge d instruction... nous demandons la vérité et la justice pour notre fille, qui à ce jour a des séquelles, notamment neurologiques, qui a un traitement anti épileptique et qui va être suivie régulièrement jusqu à l’âge adulte ! Ils ont bousillé la vie de notre fille et n’en tienne aucune RESPONSABILITÉ alors qu’elle aurait pu mourir ! Nous demandons que l ÉTAT prenne...

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Santé / Soins

[Vidéo] Vous êtes 14, nous sommes 2400 ! (ZinTV)

Référendum contre la privatisation et en soutien aux Travailleurs.euses du CHU Saint-Pierre ! Vous êtes 14, nous sommes 2400 ! Lecture Depuis plusieurs semaines, les Travailleurs.euses du CHU Saint-Pierre, un hôpital public bruxellois, se mobilisent contre la privatisation de leur service de gardiennage. Les actions ont été nombreuses : pétition signée à ce jour par 600 des 2400 membres du personnel, action pendant un comité de concertation, grève de 48h, occupation du bureau du directeur, manifestation au conseil communal de la ville de Bruxelles, etc. Malgré l’opposition importante et le soutien dans l’institution, la direction et le conseil d’administration refuse de discuter et maintient son plan de privatisation. Pire, elle mène une campagne de calomnies dans la presse contre les agents de gardiennage et leurs représentants. Face à ce mépris et cette menace de privatisation, les agents et leurs soutiens syndicaux ne baissent pas les bras. Ils ont fait appel au monde académique qui a publié une carte blanche soutenue par plus d’une centaine de personnalités du monde académique, artistique, associatif et syndical afin d’organiser un référendum sur le sujet de la privatisation afin de remettre au centre du débat que c’est aux travailleurs.euses de décider ! Ce référendum a lieu les 14 – 15 et 16 juin et pourrait créer un précédent positif dans les luttes à venir contre les privatisations en marche dans le secteur public. ✊ Contre la privatisation, mobilisons-nous ! ✊ Soutien à la lutte et au référendum à l’initiative des travailleurs.euses au CHU Saint-Pierre

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Racismes / Colonialismes

[Vidéo] La fin et le début (ZinTV)

Le collectif Zone neutre a occupé durant huit mois — d’août à mars 2022 — l’un des bâtiments de l’ancien siège bruxellois de la KBC, avenue du Port, le long du canal. En mars 2021, le promoteur Triple Living obtient une autorisation de chantier délivrée par les autorités bruxelloises pour la démolition du bâtiment qui fera prochainement place à 3 tours de logements, un hôtel, une crèche et des bureaux. Les travaux ont commencé début mai 2022. Aucune solution de logement n’ayant été proposée aux occupant.e.s, iels ont du être séparé.e.s. La fin et le début Lecture Août 2021, le collectif Zone neutre s’installe dans l’ancien bâtiment du siège de la banque KBC. Trois étages sont alors investis pour permettre à environ 300 personnes de vivre décemment, le temps de trouver une solution à leur situation. Fin mars 2022, le propriétaire de l’ancien siège de la KBC a accepté de prolonger d’une semaine l’occupation temporaire menée par les personnes du collectif Zone neutre. Cette prolongation a été obtenue après une médiation entre la commune de Molenbeek et le propriétaire du bâtiment. Début avril 2022, un Camp pour la régularisation a occupé durant 4 jours le Parc de la Porte de Ninove, à Molenbeek-Saint-Jean, pour dénoncer l’injustice de la politique migratoire en Belgique et protester contre les expulsions, puis une large mobilisation de soutien a marché en direction de l’Office des étrangers le dimanche 3 avril. Des tentes en carton y ont symboliquement été installées. Suite au tournage du film, une partie des habitant.e.s de la KBC à trouvé une solution de logement dans la commune d’Ixelles, rue Volta, la commune ayant accepté d’accueillir une partie du collectif Zone Neutre, néanmoins iels restent en grande précarité et ont besoin de soutien. La campagne “In My Name” — clôturée le 17 mai dernier — vise la modification de la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers en vue d’y insérer des critères clairs, justes et précis de régularisation pour les personnes en situation de séjour irrégulier sur le territoire belge et instituant une Commission indépendante de régularisation. Le film ne prétend pas résumer l’ensemble de la lutte des personnes sans papiers.

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Droits sociaux / Services publics

Permanence devant le SPF finance

Pour l’acte 4 de sa campagne contre la dématérialisation des services, le Travail Social en Lutte appelle à se mobiliser pour visibiliser la dématérialisation du service d’aide au remplissage des déclarations d’impôts du SPF Finances. Nous exigeons : la réouverture de permanences inconditionnelles l’autodétermination des citoyens dans leur sollicitation d’un rendez-vous en personne le financement des services publics à hauteur de leur mission d’accès pour tou·te·s ! Pour en savoir plus sur notre campagne et signer notre carte blanche contre la dématérialisation : Ces deux dernières années, sous couvert de la pandémie de Covid et dans la foulée de la numérisation des services publics, le service d’aide au remplissage des déclarations d’impôts a fermé ses portes, ne proposant que des aides par téléphone. Toutes les personnes à qui cette méthode ne convenait pas se sont alors tournées vers les services sociaux, dont les permanences se sont métamorphosées en véritables sous-traitances du SPF Finances. La prétendue accessibilité du SPF Finances prend des allures d’entrave à l’exercice de droits fondamentaux des citoyens qui buteraient devant les obstacles économiques, linguistiques, numériques ou auditifs. La nécessité d’un appel téléphonique exclut d’emblée une partie importante des citoyen·ne·s. Le Travail Social en Lutte dénonce cette situation qui n’est qu’une étape supplémentaire dans la stratégie de démantèlement des services publics qui dure depuis plus de 30 ans ! Nous exigeons l’autodétermination des citoyens dans leur sollicitation d’un rendez-vous d’humain à humain et la réouverture de permanences inconditionnelles, sans rendez-vous et sans effets discriminatoires pour toutes les personnes qui en ont besoin. Nous refusons de jouer le rôle de sous-traitants des services essentiels et demandons que les services publics soient financés à hauteur de leur mission d’accès pour toutes et tous ! Rendez-vous le 28 juin à 11h00, devant la Tour des Finances, boulevard du Jardin Botanique, 50 à 1000 Bruxelles (Métro : Botanique). Contact : travailsocialenlutte@collectifs.net FB : travaisocialenlutte.be

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Écologie

Nous voulons tout - Mobilisation 20 juin

Nous ne voulons pas de miettes mais toute la boulangerie. Ça n’aura échappé à personne, les prix ont beaucoup augmenté mais les salaires restent les mêmes, ce qui provoque un appauvrissement de masse dans la société. Au même moment, les entreprises affichent des bénéfices records et versent de généreux bonus à leurs patrons et actionnaires. La crise économique actuelle ne relève pas de la “loi économique” mais bien, comme toujours, du pillage systématique d’une classe sociale par une autre : nous sommes tout simplement volé·e·s. Ce lundi 20 juin, les syndicats appelleront à une grande manifestation pour réclamer une augmentation des salaires via la modification de la “loi de 1996”, suite à la récente explosion des prix. En tant que révolutionnaires, nous appelons à rejoindre cette mobilisation. Mais, contrairement aux syndicats nous ne demandons pas d’augmentation de salaires ou de réduction d’impôts. Nous, les travailleuses et travailleurs, faisons fonctionner toute la société. Sans nous, tout s’écroule. Ce qui nous appauvrit, ce n’est pas la “loi de 1996”, ce sont toutes les lois du capital et de la bourgeoisie, qui engraissent quelques-uns pour plonger dans la misère des milliards d’autres, sans oublier de détruire la planète au passage. Nous n’avons pas d’illusions quant à négocier avec l’ennemi de classe. Nos revendications ne se régleront pas après quelques manifs. Pour nous, l’heure est toujours à faire vivre, à visibiliser, à dynamiser l’alternative révolutionnaire et à faire exister un camp révolutionnaire. Sans proposer un bloc spécifiquement “révolutionnaire” lors de cette manif, nous appelons à rejoindre la mobilisation, aux côtés d’autres blocs comme ceux d’Ades ou de l’USE, et aux côtés de la classe des travailleuses et des travailleurs. Nous ne voulons pas de miettes mais toute la boulangerie. Lundi 20 juin 11h, Bruxelles-Nord. Alliance Révolutionnaire

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Numérique de terrain - Reprendre la main face à la digitalisation du monde

Dans le cadre du cycle "Pour un numérique humain et critique" et de la campagne du GSARA, le collectif PUNCH (Pointculture, Action Média Jeunes, Centre Librex, Cesep, Culture & Démocratie, La maison du livre, La Concertation ASBL, PAC, La Revue Nouvelle et CFS-ep) vous propose 1 journée pour comprendre, parfois décortiquer ou même découvrir, comment le numérique modifie nos vies. Mais aussi proposer des pistes de travail pour que le numérique ne colonise pas nos vies. Parmi les différents effets de la numérisation du social qui s’est accélérée autour des confinements liés au covid, un changement important s’opère dans ce qu’on pourrait appeler « la première ligne ». Beaucoup de guichets ont été réduits ou simplement fermés. C’est ainsi que toute une série d’acteurs, EPN (espaces publics numériques), ateliers numériques, écrivains publics numériques, bénévoles en tout genre, etc. se sont retrouvés en première ligne du travail social. Ils sont, depuis, confrontés à un public qui ne peut plus s’occuper de ses démarches administratives : contacter la mutuelle, le CPAS, remplir sa fiche d’impôts, demander un document. Cette numérisation a aussi un impact sur d’autres acteurs, notamment les assistants sociaux, qui étaient déjà en première ligne, mais qui deviennent maintenant le point d’accès indispensable pour les services nouvellement digitalisés. Gérer des boîtes mails, jongler avec des répondeurs téléphoniques (si… tapez 1, si … tapez 2…), tenter de joindre un interlocuteur, remplir des questionnaires automatiques qui se bloquent dès qu’il manque une information… Cet aspect qui constitue pourtant le quotidien de la digitalisation n’est jamais évalué ni pris en compte. Aucun responsable ne voit autre chose qu’un désagrément minime et passager. Peu d’actions vont au-delà du financement de l’achat d’ordinateurs. À ce constat qui existe depuis plus d’un an s’ajoute un autre, bien plus intéressant : un peu partout sur le terrain, il est question d’initiatives pour reprendre la main. Actions, réflexions, revendications en tout genre foisonnent. Ce sont ces initiatives qui occuperont notre journée. Connaître ces initiatives souvent très locales, tirer les enseignements qu’elles offrent, les développer, fabriquer des liens entre elles.

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Droits sociaux / Services publics

Soirée d’info : à propos de la manif syndicale du 20/06

Le 20 juin, les organisations syndicales appellent à mobilisation. Et dans les rangs de la CSC, la FGTB et la CGSLB, les premiers signes du terrain laissent penser que ça sera très, très chaud… C’est que l’inflation galope, les prix explosent, les loyers augmentent, l’énergie est toujours plus chère, et même les produits alimentaires de base s’envolent. Et les salaires alors ? Même quand l’entreprise fait de grands bénéfices, ils restent très très bas : les syndicats ne peuvent qu’espérer 0,4% de hausse salariale… sur deux ans. Au dessus, c’est bloqué. Pendant ce temps, les dividendes des actionnaires, eux, ne sont pas limités. Alors, la colère monte elle aussi. Mais pourquoi ? C’est quoi cette fameuse « loi norme salariale » ? Et l’indexation des salaires et allocations, suffisante pour éviter de voir le pouvoir de vivre être grignoté ? Qu’est-ce qui se vit dans les différents secteurs professionnels sur base desquels la société du travail est organisée ? Comment se portent les secteurs qui limitent les salaires prestataires de titres-services, des caissiers de supermarché ? Quels mécanismes organisent-ils la répartition de la richesse créée par les travailleur‧euse‧s entre le Capital (les actionnaires et les investissements de l’entreprise) et le Travail (les salarié‧e‧s) ? Quelle dimension genrée dans les revendications du 20 juin ? Quel rôle jouent les syndicats sur ces questions au XXIe siècle ?… et comment renverser la vapeur ? Pour répondre à toutes ces questions et de multiples autres, le 14 juin à 20h, soirée-info exceptionnelle avec des travailleur‧euse‧s syndicaux de premier plan. Clarisse et Nabil (et peut-être des invité‧e‧s surprise) vous expliqueront tout sur une des mobilisations de 2022 à ne manquer sous aucun prétexte !

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Économie / Anticapitalisme

Solidarité avec la grève des travailleur.euse.s domestiques sans papiers

Le 16 juin 2022 aura lieu une grève des travailleur.euse.s domestiques, suite à l’appel lancé par la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers de la CSC. Voici quelques ressources à lire, écouter et regarder pour mieux comprendre les enjeux de leur lutte, ainsi que des pistes pour se solidariser avec celle-ci en tant que travailleur.euse avec papiers. « La grève de la ligue des travailleuses domestiques sans papiers le jeudi 16 juin à Bruxelles », une émission radio par Tranche d’Anar sur Radio Air Libre, rediffusée ici par Radio Panik, dans laquelle sont interviewées Magali Verdier du MOC Bruxelles et Evelyne de la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers de la CSC. « La Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles fera grève le 16 juin à l’occasion de la journée internationale du travail domestique. Cette décision constitue une étape importante dans son processus de lutte. Faire grève lorsque l’on est travailleuse domestique, sans papiers, et qui plus est lorsqu’elles sont isolées dans les maisons de leur patron ou patronne n’est pas chose simple. » « Nous, les domestiques modernes // Wij, het hedendaagse huispersoneel », un documentaire réalisé par des membres de la Ligue avec ZIN TV. « Ce film livre un autoportrait collectif de femmes combatives. Dans l’intimité du groupe, ces femmes sans papiers témoignent de leurs craintes et de leurs espoirs. Elles s’emparent de la caméra pour rendre compte des différentes formes de violences subies au quotidien, mais aussi de leurs combats. Les peurs ne disparaissent pas, nous apprenons à vivre avec, elles nourrissent notre lutte - nous disent-elles » Le manifeste de la Ligue des travailleuses domestiques. « Nous pallions la pénurie de l’offre de l’accueil en termes de services publics (malades, enfants, personnes âgées). Que nous soyons avec ou sans papiers, nous réclamons la reconnaissance de l’utilité et de la pénibilité de ce travail invisible. Nous voulons la régularisation pour avoir accès à nos droits et la dignité. Comme Ligue des travailleuses, nous combattons en solidarité avec tous les sans-papiers. » « Vos toilettes propres, nos propres papiers », un court métrage de la Ligue, visible ici sur youtube, dans lequel des travailleuses domestiques sans papiers témoignent de leurs conditions de travail et de l’impact sur leur vie quotidienne à Bruxelles. Une interview (réalisée en avril 2022) de quatre membres de la Ligue qui sont depuis le début parties prenantes de la grève, sur leurs motivations, craintes et forces, et un entretien (réalisé en novembre 2020) avec une représentante de la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles. « Sans nous, notre économie pourrait s’effondrer ! Cela peut sembler ridicule ou absurde, mais c’est la vérité. Il y a une forte demande de travailleuses domestiques dans le monde entier. Si nous arrêtons de travailler, l’économie s’arrêtera aussi ! Que ce soient des politiciens, des capitalistes ou simplement...

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Migrations / Frontières

Grève des travailleuses domestiques

Le 16 juin, à l’occasion de la journée internationale des travailleuses.eurs domestiques, les travailleuses domestiques sans papiers de la Ligue de la CSC Bruxelles, soutenues par le MOC BXL, appellent à la grève des travailleuses.eurs domestiques et à la grève solidaire de toustes les autres travailleurs.euses ! (Article mis à jour le 31 mai 2022) (Extrait de leur appel) Pourquoi la grève ? Pour protester contre l’exploitation que nous subissons au quotidien ; Pour mettre en lumière notre travail indispensable et invisible effectué dans les maisons de nos patronnes et patrons ; Pour que notre travail soit reconnu et nos vies respectées ; Pour exiger un permis de travail et la régularisation des sans-papiers auprès des responsables politiques. Faire grève en arrêtant de travailler, c’est montrer au grand public et responsables politiques : que des milliers de familles, sans notre travail, n’ont pas de solutions pour s’occuper de leurs enfants et parents âgés... et donc dépendent de nous ; Que nous avons le pouvoir de changer les choses parce que nous sommes indispensables. ✊🏾✊🏻 Faire grève le 16 juin, c’est montrer que les travailleur.se.s sans-papiers sont indispensables à l’organisation du pays ! C’est protester contre l’exploitation que 150.000 travailleur.se.s sans-papier subissent au quotidien ! ✊🏻✊🏾 Au programme, place du Luxembourg à 1050 Ixelles : 11h : Conférence de presse 12h-14h : Parlement des travailleuses domestiques Infos : Magali Verdier - 0487 16 35 58 - magali.verdier@mocbxl.be Au programme au 19 rue Plétinckx à 1000 Bruxelles : 15h-17h : « Debout les femmes » : témoignages de combats syndicaux des travailleuses domestiques ici et ailleurs 17h30-19h30 : « Célébrons cette journée de grève » : apéro convivial Inscriptions requise pour les moments de l’après-midi - 02 224 32 24 - Florence.notte@acv-csc.be Nous avons besoin de votre soutien : En étant présent-e-s à l’un de ces moments En participant à la caisse de solidarité sur le compte bancaire du MOC BXL - BE 17 7995 5001 1321 - Communication « soutien grève Ligue 16 juin 2022 » Lien de l’événement facebook Voir la vidéo de l’appel à la grève sur facebook Une vidéo youtube avec un témoignage et appel à la grève d’une militante de la Ligue Le documentaire « Nous, les domestiques modernes » réalisé par des membres de la Ligue des travailleuses domestiques avec ZIN TV, visible sur le site de ZINTV

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Migrations / Frontières

« Vie sans papiers, vis » : WE de mobilisation autour de la régularisation des personnes sans papiers

Vivre sans droits de citoyenneté est une situation d’une précarité inacceptable et va à l’encontre des droits humains fondamentaux. Notre politique migratoire reste opaque et incohérente dans les démarches de régularisation. Les personnes sans papiers sont rendues illégales et invisibles par l’Etat et dans la société en Belgique. Le PAC-Régional de Bruxelles et la Voix des Sans-Papiers se mobilisent pour lutter contre toute stigmatisation. Nous vous invitons les 18 et 19 juin à ré-interroger notre politique migratoire et notre engagement citoyen en paroles, en images et en musique. PROGRAMME : Samedi 18 juin : 15h // Ouverture + présentation du projet YEAM (Y’en A Marre) 15h30 - 17h30 // Atelier Slam par le collectif « Slameke » 15h30 - 16h30 // Lecture - spectacle « Je rêvais de manger des croissants chaque dimanche » par La Voix des Sans Papiers Liège et des lectrices de PAC Liège 15h – 17h // Porteur de paroles 17h - 18h // Débat avec Khalil Aouasti, Véronique Jamoulle et des responsables de la Voix des Sans Papiers. Modératrice : Barbara Mourin 17h – 19h // Atelier valises 18h30 -19h30 // Scène ouverte Slam + Présentation Slam « Qui suis-je » ? par Taslim Mamadou Diallo et Thierno Dia 19h30 – 20h30 // Repas par VSP Amazones 21 h // Concert « Les Griots » + danse de Adama Faye 15h – minuit // Espace créatif pour les petits + château gonflable 15h - minuit // Donnerie Dimanche 19 juin : 15h // Ouverture 15h – 18h // Atelier création d’affiches militantes avec TITOM 16h – 17h // Projections films « La contre interview du CGRA » des Aigles déterminés et « La voix d’Henriette » de Safia Kessas 17h30 – 18h30 // Débat avec Jeremie Piolat et des responsables de la Voix des Sans Papiers. Moderatrice : Barbara Mourin 19h // concert Djembes + danse de Adama Faye 15h – 22h // Espace créatif pour les petits + château gonflable 15h - 22h // Donnerie

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Prochaine chorale ADES : vers la manif syndicale du 20/06

La prochaine chorale ADES sera au coeur d’une actualité sociale... chaude : le 20 juin, une énorme mobilisation syndicale est attendue. La prochaine chorale ADES sera au coeur d’une actualité sociale... chaude : le 20 juin, une énorme mobilisation syndicale est attendue. Ce mardi 14 juin, la chorale ADES te propose une soirée spéciale syndicale avec au programme : de 18 à 20h, une répétition de chants syndicaux, anticapitalistes et résistants à 20h, une séance-info sur la manif. du 20 juin et loi-norme salariale. Donnée par des activistes et syndicalistes de talent spécialement pour le réseau ADES ! Pas besoin de savoir déjà chanter pour venir à la chorale : ensemble à l’unisson, nos voix sont toujours belles et justes ! Le 20 juin, les organisations syndicales appellent à mobilisation. Et ça pourrait être très chaud… C’est que l’inflation galope, les loyers augmentent, l’énergie est toujours plus chère, même les produits alimentaires de base s’envolent…. mais les salaires stagnent. Même quand l’entreprise fait de très grands bénéfices, la loi-norme salariale empêche de les augmenter de plus de 0,4% sur deux ans. Les salaires des producteurs de richesse stagnent, mais les bénéfices des actionnaires non ?... Ensemble, faisons barrage à la loi-norme salariale, aux actionnaires et leur monde capitaliste. Rejoins le bloc ADES :

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Bloc ADES - Manif syndicale du 20/06

Stoppons les actionnaires, pas les salaires ! Le 20 juin, les organisations syndicales appellent à mobilisation. Et ça pourrait être très chaud… C’est que l’inflation galope, les loyers augmentent, l’énergie est toujours plus chère, même les produits alimentaires de base s’envolent…. mais les salaires stagnent. Même quand l’entreprise fait de très grands bénéfices, la loi-norme salariale empêche de les augmenter de plus de 0,4% sur deux ans. Les salaires des producteurs de richesse stagnent, mais les bénéfices des actionnaires non ? ADES mobilise le 20 juin pour la manif syndicale - monstre de l’été 2022 ! Derrière une loi injuste, des fins de mois en rade et des souffrances sociales en explosion, dénonçons un capitalisme avide qui asservit nos mécanismes juridiques pour mieux exploiter et assouvir la soif sans limite des propriétaires. Au détriment plus particulier des secteurs de travail sous-protégés, des espaces peu syndiqués, des travailleur‧euses issu‧e‧s de l’immigration et des ouvrières et employées… Ce 20 juin, rejoins le bloc ADES pour toi aussi dire : stoppons les actionnaires. Pas les salaires ! Rendez-vous dès 10h au local ADES pour une dernière répétition de la chorale et finaliser les banderoles. Vers 11h30 on rejoindra ensuite le début de la manif, à Bruxelles Nord. ****** Les travailleur‧euses syndiqué‧e‧s pourront bénéficier d’une prime syndicale le 20 juin si elles et ils exercent leur droit de grève. Infos sur la procédure à venir.

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Précaires & Déters - Bloc jeunes à la manif syndicale du 20/06

Le coût de la vie augmente : on le voit concrètement dans le prix des courses, des loyers qui ne font qu’augmenter, de l’essence, du chauffage, de l’électricité, bref, on ne s’en sort plus. En parallèle, les grandes entreprises internationales du 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥’é𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐝’é𝐧𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐛é𝐧é𝐟𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐯𝐨𝐥é𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐱, aggravée par la guerre en Ukraine. Tout augmente, sauf les salaires. Appel de l’Union syndicale étudiante et la Fédération des Etudiant.e.s Francophones Nous irons à la manif du 20 juin afin de réclamer un changement de la loi sur la norme salariale (dite loi de 1996), qui empêche de négocier de vraies augmentations de salaires. Les étudiant-es et jeunes précaires sont bien évidemment touché-es par ces augmentations. Nous avons déjà du mal à boucler les fins de mois, à nous chauffer, à payer nos loyers, ... C’est pourquoi les jeunes syndicalistes de l’Union Syndicale Etudiante, de la Federation des Etudiants Francophones et des Jeunes FGTB, nous rejoignons les luttes syndicales et revendiquons : Un blocage des prix de l’énergie et des loyers Une indexation des salaires revue à la hausse Une revalorisation du secteur public Rejoins-nous au bloc jeunes précaires & deters à la manif du 20 juin ! Infos pratiques : 20 juin - 11H Nous nous rassemblerons près de Exki de la gare du Nord. Si tu as des questions, n’hésite pas à envoyer un message aux pages organisatrices !

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Médias

Conférence gesticulée « Chroniques d’une ex-banquière »

1h30 pour retrouver notre légitimité à parler finance « La finance et les banques, c’est complexe, très complexe – une affaire d’experts. Alors circulez, et laissez ces messieurs faire leur travail. » Nous n’aurions donc rien à dire sur ces banques, qui nous explosent à la figure, nous méprisent, mettent les gouvernements au pas – et qu’on ne parvient pourtant pas à contourner tant leurs services nous sont essentiels ? Les banques, la finance, nécessitent une pensée qui va bien au-delà du discours de l’expertise. Et c’est peut-être même par là qu’il faudrait commencer : se poser la question de la place que nous voulons bien leur laisser ; la question de qui peut légitimement maîtriser ces super-pouvoirs qui permettent aux banques de décider, par le crédit, quelles idées verront le jour ou pas. N’est-ce pas un enjeu majeur dans un monde où tout ou presque est passé à la moulinette financière, et où les catastrophes politiques, sociales et environnementales s’accumulent ? Cette conférence gesticulée propose – à travers la narration du parcours atypique de l’auteure et interprète – un point de vue sur nos leviers d’action face à la finance, aux banques et à leurs crises, ainsi que des explications sur les banques et leur fonctionnement, les marchés financiers et leur logique, les réponses réglementaires et leurs limites. Dans le cadre du festival "Trop chère la vie" - une programmation d’une semaine sur les dettes privées autour de la pièce de théâtre "Apnée" (Rémi Pons). RESERVATIONS & INFORMATIONS : Centre Culturel Bruegel mediation.ccbruegel@gmail.com – 02/503.42.68 Pour plus d’infos sur le festival Pour plus d’infos sur la conférence gesticulée

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Contrôle social / Répression

3e marche Blanche en Hommage à Sabrina et Ouassim

Pour rappel, c’était aux alentours de 21h le 9 mai 2017. Sabrina et Ouassim roulaient à moto lorsqu’une voiture de police tente de les arrêter pour non-respect du code de la route. Après une course-poursuite impliquant trois voitures de police, une quatrième voiture fait barrage en coupant brutalement la route à la sortie du tunnel Bailli sur l’avenue Louise. C’est ainsi que Ouassim, 24 ans, décèdera sur le coup, alors que Sabrina, 20 ans, succombera à ses blessures, dans l’ambulance. Une course poursuite disproportionnée La chambre du conseil de Bruxelles a estimé que la course-poursuite était dangereuse et disproportionnée au regard des faits qui étaient reprochés à Sabrina et Ouassim - à savoir le non-respect du code de la route. Malheureusement, les policiers responsables de cette tragédie n’ont jamais été inquiétés/suspendus par leur hiérarchie. Sabrina et Ouassim sont morts à cause d’eux (que ce soit un homicide volontaire ou involontaire, les faits sont là). Deux jeunes ont été tués et les responsables n’ont même pas été suspendus le temps de l’enquête ! Malheureusement, nous avons dû attendre 5 ans afin de faire inculper les policiers impliqués dans la course-poursuite ayant entraîné le décès de Sabrina et Ouassim. Mais malgré les 5 ans écoulés, les émotions restent toujours aussi intenses et la douleur reste présente dans nos cœurs. Nous ne les oublierons JAMAIS ! Nous gardons espoir en la justice de notre pays, la JUSTICE triomphera ! La marche se veut pacifique en hommage à deux jeunes gens partis trop tôt ! Il est demandé aux manifestants de porter du blanc (t-shirt blanc, rose blanche, ballon blanc,...). Aucun slogan de haine ne sera toléré !! Seuls les slogans et revendications préparés par les organisateurs seront permis. La marche renvoie à la non violence (à l’image de Sabrina et Ouassim). Venez nous rejoindre en famille, avec vos voisin(e)s, avec vos ami(e)s,... Tout le monde y est convié. Quand : Dimanche 8 mai à 14h Lieu : Au-dessus du tunnel Bailli, au croisement entre l’avenue Louise et la rue du Chatelain à Bruxelles. Page facebook Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Wassim

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Médias

Conférence « Figurer le communisme »

[Conférence]🗣 "𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞" [𝘌𝘯 𝘫𝘢𝘯𝘷𝘪𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘦𝘳, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭’𝘰𝘣𝘭𝘪𝘨𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘢𝘯𝘯𝘶𝘭𝘦𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘦́𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘵𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘮𝘦𝘴𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘷𝘪𝘥 𝘪𝘮𝘱𝘰𝘴𝘦́𝘦𝘴. 𝘊𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘪𝘴𝘦, 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘥𝘶𝘦, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘢 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘰𝘯𝘴 𝘭𝘦 3 𝘮𝘢𝘪.] La pandémie actuelle vient rappeler que la destruction de la nature, des corps, des esprits, de la démocratie ne prendra pas fin sans une rupture consciente et collective avec le mode de production capitaliste. Si cette nécessité de rupture est partagée dans les mouvements sociaux, elle n’a pas la même signification pour tous les militants et militantes. C’est une des raisons qui expliquent les difficultés à articuler un contre-discours hégémonique. La catégorie « anticapitalisme » est loin de faire l’unanimité parmi les anticapitalistes ! En outre, lutter contre le capitalisme signifie aussi désigner des horizons, des ambitions d’émancipation radicale. Il est toujours bon de se munir d’une boussole avant de prendre la route. C’est pourquoi le 𝐆𝐫𝐞𝐬𝐞𝐚 lance un cycle de conférences sur le thème « 𝐃𝐞́𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 ». La première séance, « 𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 » se déroulera en présence de 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐅𝐫𝐢𝐨𝐭 𝐞𝐭 𝐅𝐫𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐜 𝐋𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧, auteurs de « 𝐸𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. 𝐶𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 ». 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐅𝐫𝐢𝐨𝐭 est sociologue et économiste. Professeur émérite à l’université Paris-Nanterre, et fondateur de l’Institut européen du salariat et de la Revue salariat. Il est notamment l’auteur de 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡 (1998), 𝐿’𝑒𝑛𝑗𝑒𝑢 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 (2012), et 𝑈𝑛 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 (2020). Il a théorisé le salaire à la qualification personnelle, un concept popularisé par le Réseau Salariat. 𝐅𝐫𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐜 𝐋𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧 est économiste et philosophe. Directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de Sociologie Européenne. Il est notamment l’auteur de 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 : 𝑀𝑎𝑟𝑥 𝑒𝑡 𝑆𝑝𝑖𝑛𝑜𝑧𝑎 (2010), 𝑉𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 ? 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑐𝑒, 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑎𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡 (2019) et 𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 (2021) aux éditions de La fabrique. 🔴 Inscriptions obligatoires à l’adresse info@gresea.be 🔴 Nombre de places limité !!

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Racismes / Colonialismes

[Journée d’étude] Violences policières : pour des mécanismes de plainte accessibles, efficaces et indépendants

Le rapport « Violences policières : Pour des mécanismes de plainte accessibles, efficaces et indépendants » est maintenant publié et disponible sur notre site (fichier pdf). Au terme d’un travail de recherche de près d’un an, la Ligue des droits humains (Ldh) et la Liga voor mensenrechten (Lvm) publieront courant du mois d’avril un rapport sur l’état des mécanismes de plainte en matière d’abus policiers en Belgique. Ce rapport, assorti d’une proposition de réforme, se veut le point de départ d’un travail de réflexion pour construire des mécanismes de plainte plus accessibles, plus efficaces et plus indépendants. Dans ce cadre, la Ldh et la Lvm vous invitent à une journée de réflexion le 25 avril 2022 de 9h à 16h30 dans les locaux de Capital Belgium. Date : 25 avril 2022 Lieu : Capital Belgium, Antwerpselaan 40, 1000 Brussels Afin de pouvoir offrir une meilleure organisation, merci de vous inscrire avant le 20 avril. Inscrivez-vous Programme 9:00 : Accueil et café 9:30 : Introduction par Eliane Tillieux (Présidente de la Chambre) 9:45 : Présentation du rapport par Police Watch 10:15 : Pause-café 11:00 : How IOPC implemented some good practices par Derrik Campbell (Regional Director, IOPC). 11:30 : Réactions du Comité P par Kathleen Stinckens (Présidente du Comité P) 12:00 : Débat avec le public 12:30 : Lunch 13:30 : Ateliers parallèles : « Accessibilité, Efficacité, Indépendance », avec Sybille Smeets (ULB), Vincent Seron (ULiège) et Jelle Janssens (UGent) comme rapporteurs·rices. 14:30 Pause-café 15:00 Retours des ateliers en session plénière 16:00 Conclusion par Martien Schotsmans de l’Institut Fédéral pour la protection et la promotion des Droits Humains

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