Santé / Soins

Anti-olympiades inter-squat anti-national inter-vide - AïAï
Inscris-toi pour les Anti-olympiades Inter-squat anti-nationales intervide (aka aï aï) ! Les aï aï c’est quoi ? Les aï-aï c’est des olympiades pour les squattters. Jusque là, facile. Mais comme on est quand même anticapitalistes, on a dû rajouter anti- à olympiades pour avoir l’air sérieux. Ensuite, comme on est anti-tout, le nom s’est rallongé malgré nous et après comme tout le monde nous demande toujours « mais au fond, vous les anarchistes (remplacez par votre étiquette révolutionnaire préférée), qu’est-ce que vous proposez alors ? » On a dû rajouter des mots pour dire qu’on est aussi pour des trucs. Et « inter » c’est pas seulement dans « intermarché » mais ça veut dire « exprimant la réciprocité ou l’action mutuelle » et ça, c’est beau. C’est comme ça qu’on en est arrivées aux anti-olympiades inter-squat anti-nationales, intervide. Mais ça se décline en antifascistes intersolidaires, antipatriarcales interfeministes, anti, inter à l’infini, d’où aïaïaïaïaï, le cri des capitalistes quand on fera la révolution mais pour le moment, faut bien avouer, le notre quand on se fait expulser... Pourquoi des antiolympiades ? Parce que nous, squatters bruxelloises, avant tout, on aime le sport. En témoigne : notre souplesse à se faufiler dans des soupirails, nos sprints légendaires pour fuir les keufs, nos lancés de pavés mythiques et, preuve par excellence, CrashTest, notre fanzine anarchopunk préféré en a fait le thème de son numéro 5 (la preuve ici : https://stuut.info/Zine-CrashTest-5-SPORT-prepa-6-6656). Si ça c’est pas la plus grande preuve d’amour entre squatters et sport ? Mais encore plus que le sport, nous, squatters bruxelloises, ce qu’on aime c’est la compèt. Eh oui concours de qui grattera le chômage ou le CPAS le plus longtemps (moi le max que j’ai entendu c’est 11 ans, vous ?), épreuve de fusion entre son propre corps et le canapé de sa maison, bataille mentale sur qui craquera en premier et ira racheter du PQ, championnat du max de réutilisation de tasse à café qui traîne sans la nettoyer, la compétitivité est partout dans les squats... Les aï aï finalement, c’est la fusion de tout ça... Les aï aï c’est pour qui ? Les aïaï c’est pour les squatters de Bruxelles et d’ailleurs. Et comme il y a absolument aucune embrouille à Bruxelles autour des limites entre squat/occup’/truc éphémère d’artistes antisquat, etc. on s’est dit que y avait pas besoin de préciser plus, ce serait clair pour tout le monde. Parce que finalement, être squatters c’est surtout de l’autodéfinition et du ressenti donc si tu te sens squatter, inscris-toi (non pliz les artistobobogaucho qui chope des baux précaires sur le dos des squat c’est pas pour vous, le ressenti a des limites). L’inscription se fait par équipe, donc par squat. Les gens qui sont des squatters de l’âme et qui vivent pas en squat, faites vos équipes (spécial dédicace à nos plombiers et électriciens fav, love sur vous) Quelles sont les compétences nécessaires pour participer...

Atelier Citoyen à Gembloux : Notre voie pour le 14 octobre
Quelle Belgique pour demain ? Avant de marcher ensemble, retrouvons-nous pour préparer la mobilisation, le lundi 6 octobre. Échanges sur les enjeux de l’Arizona pour nos terres, nos producteurs et notre alimentation Fabrication de pancartes et de bannières Réflexions collectives sur nos messages et slogans Venez avec vos idées, vos pinceaux, vos slogans ! Ensemble, préparons une mobilisation colorée, bruyante et porteuse de sens. 19h : Repas convivial- 12€ 20h : Atelier Citoyen animé par l’UNAB et Nature & Progrès Adresse : AgricoTiers, à l’arrière du 37, Chaussée de Wavre, 5030 Gembloux Lien d’inscription : https://framaforms.org/inscription-atelier-citoyen-lundi-6-octobre-2025-1757507245

Atelier citoyen à Charleroi : Notre voie pour le 14 octobre !
Lors d’un atelier citoyen, préparons ensemble nos réflexions, nos bannières communes, nos des slogans fédérateurs, coordonnons nos gestes, nos messages et nos engagements. Le 14 octobre 2025, à Bruxelles, citoyens·nes, agriculteurs·ices, paysans·nes, associations et syndicats marcheront côte à côte contre les mesures du gouvernement Arizona : un front commun pour la justice sociale, les droits du travail — pour un environnement durable, et plus que jamais, pour l’agriculture bio, la souveraineté alimentaire, et le bien-manger pour tous. C’est pourquoi, Le Réseau des GASAP, l’UNAB, Terre-En-Vue, Humundi et Nature & Progrès s’unissent dans un même combat. Parce qu’une agriculture bio, ce n’est pas qu’un label : c’est une manière de prendre soin de la terre, des agricultrices et agriculteurs, et de nos assiettes. Parce que nous refusons que notre avenir alimentaire soit négocié sans nous, derrière des portes closes. Parce que nourrir les territoires, soutenir les producteurs, est un acte politique : nous revendiquons une alimentation juste, accessible, et portée par les citoyen·ne·s. Avant de marcher ensemble, retrouvons-nous pour préparer la mobilisation ! Lors d’un atelier citoyen, préparons ensemble nos réflexions, nos bannières communes, nos des slogans fédérateurs, coordonnons nos gestes, nos messages et nos engagements. Rendez-vous à : CHARLEROI – mardi 7 octobre – 18h30 à 21h30 – Lieu : Salle communale, rue Neuve 10 à Charleroi Lien d’inscription Au programme : Échanges sur les enjeux de l’Arizona pour nos terres, nos producteur.rices.s et notre alimentation Fabrication de pancartes et de bannières Réflexions collectives sur nos messages et slogans Venez avec vos cartons et vos marqueurs ! Inscrivez-vous pour faciliter l’organisation. Notre avenir, collectif et nourricier, se construit ensemble, dans la rue, dans les fermes, dans les quartiers. N’attendez plus, soyez acteur du changement ! Plus d’info : pauline.beguin@natpro.be – 081 30 36 90

Interview d’un médecin urgentiste en mission à Gaza, juillet 2025
Depuis deux ans, il est presque impossible de rentrer à Gaza. Des images, toutes effroyables, nous parviennent, mais les témoignages de premières mains nous manquent. Nous avons la chance (et la peine) de lire aujourd’hui le récit d’un médecin français volontaire à quatre reprises pour intervenir dans les cellules de soin sur place, au milieu des bombardements et des décombres. Nous le remercions chaleureusement pour ses actes et ses paroles. Bonjour, merci de témoigner pour nous. Tout d’abord, est-ce que tu peux te présenter brièvement ? Bonjour, je suis médecin urgentiste depuis longtemps. J’ai 75 ans. J’ai commencé mes études à l’École de Santé des Armées à Lyon, parce que j’étais fasciné à l’époque (rires) par les nageurs de combat. J’étais spécialisé dans la médecine subaquatique, donc j’ai accompagné des gens comme ça pour suivre leur santé, pour les sortir quand il y avait besoin, les foutre en caisson hyperbare, enfin bref, faire un travail technique. Très vite, j’ai compris que ce n’était pas exactement ma tasse de thé. Ensuite, j’ai effectué toute une carrière de médecin. J’ai rencontré les Palestiniens, en 82, 83, dans un camp palestinien à Beyrouth qui était le camp de Tel al-Zaatar. On parle plus souvent de Sabra et Chatila, mais Tel al-Zaatar et la Quarantaine, c’étaient aussi des camps. Pour le premier, il regroupait des Palestiniens, pour le second, des chrétiens libanais. Dans les deux cas, ils se sont fait zigouiller de la même manière. Moi à cette époque-là, j’ai rencontré un médecin canadien, qui est devenu, plus tard, responsable des opérations pour la Croix-Rouge Internationale. C’était un jeune chirurgien à l’époque, qui m’a appris beaucoup de choses et on a travaillé dans les camps quelques semaines. C’est là où j’ai découvert, concrètement, sur le terrain en tout cas, les Palestiniens. Voilà, donc, c’est resté quelque chose de permanent, d’important dans ma vie. J’ai eu de nombreux contacts avec beaucoup d’entre eux. J’étais abonné à la Revue d’Études Palestiniennes, qui n’existe plus. Cette revue trimestrielle qui paraissait en France, était passionnante et riche d’interviews, riche de documents, riche de beaucoup de choses. Daniel Bensaïd en était le directeur avec une quinzaine d’auteurs à chaque numéro. Cela doit se trouver peut-être encore dans les librairies d’occasion. Je suis médecin urgentiste. Urgentiste, ça veut dire « bon à tout faire », surtout aujourd’hui... Mais enfin, c’est une autre histoire et un autre débat. J’ai pris ma retraite. Je suis arrivé à Bordeaux et puis en fait, j’ai retravaillé un an avec le COVID, parce qu’ils m’ont appelé pour travailler. Comme un con, j’ai dit oui. Je partais déjà depuis longtemps sur des missions hors de mes temps de travail. Je continue à le faire. Je vais sur les bateaux en Méditerranée avec des ONG comme Sea-Watch et Open Arms. J’y vais quand je peux, quand je suis dispo, je tiens l’infirmerie et puis voilà. Bon ça, c’est une chose. Il y a eu (...)

AG INTERVILLE à NAMUR pour Commune Colère
ATELIERS COLLECTIFS 🪧 AUBERGE ESPAGNOLE 🍽️ et ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LUTTE 🏜️ Vous avez aimé l’été anti-social de l’Arizona ? NOUS NON PLUS ! 😱 😤 ⚡QUI SÈME LA COLÈRE RÉCOLTE LA MISÈRE ! ⚡ ✊🏻✊🏼 REJOIGNEZ NOTRE AG NATIONALE CE dimanche 21 SEPTEMBRE 2025 ✊🏽✊🏿 🏡 À La Casserole, rue de l’Avenir 3 – 5002 NAMUR 🐌 🤩 Avec Commune Colère Namur, Bruxelles, Charleroi, Liège et Mons-Borinage, nous vous proposons une journée de rencontre ou de retrouvailles en deux temps : 10h30 à 12h00 : ATELIERS COLLECTIFS 🪧 12h00 à 13h00 : AUBERGE ESPAGNOLE 🍽️ 13h00 à 16h00 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LUTTE ✊🏻✊🏼✊🏽✊🏿 📍Vous choisissez comment vous participez : le matin, l’après-midi, toute la journée 🚸 Une garderie est prévue ! Pour vous inscrire : combien d’enfants ? Quel âge ? ➡️ par mail à greenrevol23@proton.me ou Signal 0472809073 - GreenRevolution.56 🪅 ❤️🔥 Au plaisir de vous accueillir à Namur ! 🐌

Inceste : Cercle de réconfort à Waterloo
Cercle de réconfort créé par et pour des personnes concernées l’inceste ou des violences sexuelles dans l’enfance. Ce cercle de réconfort est créé par et pour des personnes concernées l’inceste ou des violences sexuelles dans l’enfance, où chaque voix mérite d’être entendue et crue. Viens partager ou écouter, c’est comme tu préfères. Viens pleurer ou rire, c’est comme tu veux. Nous t’accueillons dans une atmosphère de partage et de bienveillance dans laquelle les mains se serrent et s’entraident pour créer des liens authentiques. Rejoins-nous pour échanger librement, partager des ressources, chercher des infos et avancer ensemble vers un meilleur avenir, nous nous le souhaitons. Nous lançons un cycle au Planning familal de Waterloo les 2 octobre, 30 octobre, 27 novembre et 11 décembre de 19h30 à 21h30. Comme il s’agit d’un groupe de soutien, ce groupe ne disposera pas de psypsychologue. Le contenu des séances se construira avec les participant.e.s. 5 € par séance. Nombre limité de places. Réservation obligatoire : patouche@riseup.net Pour info, le cercle de réconfort de Bruxelles est complet.

[Brochure] Grossesses Transmasc - Porter nos enfants la peur au ventre
On est loin d’être les premier.x.s à choisir ET la transition ET la parentalité, mais chacunx, dans son petit monde, est le premier. Souvent, le premier mec trans enceint qu’on a vu, c’était nous-même ! Être trans et enceint, c’est une expérience à la fois socialement invisible, et hypervisible dans les médias sensationnalistes. Alors on a envie de faire connaître les difficultés spécifiques d’une grossesse quand on est trans. Ce texte est basé sur nos quatre témoignages ; nous sommes quatre personnes trans qui avons porté nos bébés entre 2023 et 2025. Si l’Etat français ne veut pas qu’on soit trans, il veut encore moins qu’on soit trans et parents. On a dû se battre jusqu’en 2016 pour que la stérilisation chirurgicale ne soit plus nécessaire pour faire changer la mention de sexe à l’état civil. Cette histoire de transphobie, d’eugénisme est très récente, c’est notre histoire ; on s’est construit.x.s avec cette violence-là, avec cette idée que pour l’Etat c’est soit la transition, soit la parentalité, mais surtout pas les deux. Sauf qu’en réalité il y a beaucoup de personnes trans qui sont parent.e.s : soit qu’elles aient eu des enfants avant leur transition, soit qu’elles choisissent de ne pas faire de CEC*. On est loin d’être les premier.x.s à choisir ET la transition ET la parentalité, mais chacunx, dans son petit monde, est le premier. Souvent, le premier mec trans enceint qu’on a vu, c’était nous-même ! Être trans et enceint, c’est une expérience à la fois socialement invisible, et hypervisible dans les médias sensationnalistes. Notre existence est constamment niée, effacée, gommée, et en même temps mise en spectacle dans des émissions sur M6 qui posent sur nos corps un regard violemment altérisant. En fait, l’invisibilisation sociale et l’hypervisibilité médiatique fonctionnent ensemble : on n’existe pas, on n’a pas le droit d’exister, sauf sur le mode du spectaculaire. Pour nous, ce manque de représentations est un manque de repères. Avant de se lancer dans une grossesse, on a eu du mal à se représenter ce qui allait nous arriver. En étant trans et enceint, on fait bugger le cis-tème, l’hétéropatriarcat, et c’est nous qui faisons les frais de ce bug. Par exemple, l’un d’entre nous a fait congeler ses ovocytes en Espagne en 2018, avant que ce ne soit possible en France. Il les a fait congeler avec un état civil féminin. Or, il ne peut désormais changer son état civil en France, parce que la clinique espagnole l’a prévenu : s’il y avait un M sur ses papiers d’identité, elle ne pourrait pas lui remettre ses propres gamètes. Elle ne peut pas remettre des ovocytes à un homme ! Même si ce sont ses ovocytes à lui. Voilà le genre de bugs avec lesquels nous devons composer, et qui nous mettent des bâtons dans les roues. Alors on a envie de faire connaître les difficultés spécifiques d’une grossesse quand on est trans. Ce texte est basé sur nos quatre témoignages ; nous sommes quatre personnes trans qui avons porté nos bébés entre...
[Grande-Bretagne] Une prisonnière de la cause palestinienne en grève de la faim
T. Hoxha est une militante pour la Palestine qui est emprisonnée depuis 9 mois sans procès dans le cadre de l’affaire dite des Filton 24, ce groupe d’activistes accusé d’avoir participé à une action contre le site du principal fabricant d’armes israélien Elbit Systems à Filton en avril 2024. Elle est en grève de la faim à la prison de Peterborough depuis le 11 août. Ses revendications sont qu’elle puisse réintégrer son emploi à la bibliothèque et recevoir tout le courrier qu’elle n’a pas encore reçu. Par ailleurs, elle n’a aucun suivi médical, malgré les demandes répétées de ses proches.
















