Soutien / Entraide

Arts / Créations

Lancement de la Cantine 100DAL

Kermesse de lancement d’une cantine militante et festive à Bruxelles le 16/06/2024 ✎ Ce dimanche 16.06.24 = kermesse d’inauguration de la cantine 100dal, votre nouveau collectif de cuisine militant Bruxellois. (⁠ノ⁠◕⁠ヮ⁠◕⁠)⁠ノ⁠* De 15h à 22h @ la cheminée, rue du bempt 39 ♪⁠ ⁠\⁠(⁠^⁠ω⁠^⁠\⁠ ⁠) Tout au long de la journée : ✿ Jeux d’adresse ✿ Bar avec et sans alcool ✿ Buffet casse-100dal ✿ Atelier pain, pizza & cuisine ✿ Photos souvenirs A la bonne heure : ♡ 18h Blind test culinaire ♡ 19h Repas mijoté ♡ 20h45 Concert EIEDMA https://eiedma.bandcamp.com/ ҉*\( ‘ ω ’ )/*҉  !!! Événements à prix libre, bar à petit prix, ramène du cash ou les bijoux de mamy !!! ᕦᕦᕦᕦ ʕ⁠ ⁠•⁠ᴥ⁠•⁠ʔ⁠ ᕤᕤᕤᕤ Merci de faire attention au voisinage en quittant les lieux ! La cantine 100dal est un collectif de cuisine autogéré Bruxellois. Nous soutenons les luttes sociales et les autres collectifs de la région en fournissant infrastructures et notre savoir faire culinaire. Nous mettons à disponibilité un local de cuisine, du matériel et notre force de travail. Vous pouvez faire appel à nous pour : -Cuisiner pour un évènement, une manif... -Utiliser notre cuisine équipée -Emprunter notre matériel -Conspirer ensemble La cuisine et le matériel sont à Forest 1190, nous opérons dans tout Bruxelles et en Belgique. Contact : cantine100dal@proton.me Internet : cantine100dal.net Ilustration : @raoule.la.moule

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Extrême-droite / Antifascisme

Commune Colère / Quelles(s) Stategie(s) pour la suite ?

Les prochaines années s’annoncent difficiles : austérité imposée et marchandisation de nos biens communs : santé, énergie, transports, logements, terres agricoles... Creusement des inégalités, avec plus de cadeaux aux riches et de contraintes pour les autres. Renforcement des dérèglements climatiques, qui toucheront d’abord les plus pauvres. Poursuite de l’effondrement silencieux de la biodiversité. Le profit au dépend de l’humain et de la vie sur terre. L’absurdité de scier la branche sur laquelle on est assis. On le voit : la politique ne permettra pas de sortir de l’impasse sociale, écologique et démocratique. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un mouvement social fort – d’un mouvement qui prend racine dans la solidarité, et qui construit cette autre société dès aujourd’hui. Le mardi 25 juin à 18h30, on se rassemble pour discuter des suites de Commune colère : quelle(s) stratégie(s) pour les mois et années à venir ? Commune colère, c’est une coalition née pendant la crise de l’énergie de l’hiver 2022 qui allie syndicalistes, travailleurs et travailleuses et activistes écologistes. Nous menons des actions ensemble pour une société juste socialement et respectueuse de limites de la planète. Si vous avez envie de réfléchir ensemble à quoi faire et comment, bienvenue, que vous ayez participé aux actions ou non ! RDV : Boulevard Emile Jacqmain, n°20, 1000 Bruxelles – 18h30, mardi 25 juin. D’ici là, mobilisons nous en nombre le dimanche 16/6 à 13h mont des arts pour une grande manifestation sociale et antifasciste !

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Écologie

[conférence gesticulée] A nos choix !

Venez à la der des ders de notre conférence gesticulée ! A nos choix ? Chaque jour, dans tous les domaines de la vie (travail, consommation, amour, engagement, partage des richesses, climat), nous posons des choix. Que disent-ils de nous ? Sont-ils libres ou non ? Et si nous voulons cesser de perturber davantage le climat et instaurer une réelle justice sociale, quels choix serons-nous capables de poser ? Oserons-nous apporter du sens à l’effondrement de notre société ? Nous vous invitons à y réfléchir… et à en rire… en chansons ! Une conférence gesticulée, kesako ? Ce n’est pas une conférence pendant laquelle un expert est assis derrière une table et expose son savoir. Ce n’est pas un one-man show porté par un comédien professionnel qui interprète un personnage fictif. C’est un outil d’éducation populaire, un objet politique dont la finalité est la transformation de la société. C’est une forme scénique portée par un individu qui peut être vous ou moi. C’est l’expérience personnelle qui devient politique, un mélange théâtralisé de savoirs froids (recherches) et de savoirs chauds (vécu). Pour cette occasion, nous jouerons en soutien à une asbl qui nous tient fort à cœur : daryacu, une maison collective et solidaire située à Saint-Josse, où des personnes de tout horizon se rencontrent et partagent leur quotidien, maison où Thomas et Ol ont également vécu ensemble. Il se murmure que le chanteur HK sera présent en « special guest » ! Info pratiques : *La Maison Qui Chante / Rue du Viaduc, 122 / 1050 Ixelles *Samedi 15 juin à 20h (accueil dès 19h30) *Entrée à prix libre - Prix souhaité 20 euros - Paiement sur place en liquide *Réservation recommandée (places limitées) : anoschoix@riseup.net *Événement Facebook : www.facebook.com/events/772240185007281/ *Page web de la conférence gesticulée : A nos choix !

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Contrôle social / Répression

Quelques détails sur les perquisitions suite à l’arrestation d’un compagnon en Suisse

English below Ce texte complète celui publié précédemment. (https://stuut.info/3834) Le 23 mai 2024 la police force la porte de deux domiciles à Bruxelles. Les lieux sont fouillés et du matériel saisi : les flics repartent avec des supports de stockage de données, de l’outillage et des textes anarchistes. Au même moment, un appartement est également perquisitionné à Amsterdam. (https://sansnom.noblogs.org/archives/21727) Selon les dires d’un flic, la procédure serait liée à l’arrestation d’un compagnon. Il est au moins certain que dans les jours précédents un anarchiste a été incarcéré en détention provisoire au Centre de police et de justice de Zurich (Suisse). Mais en plus des murs et des barbelés, les restrictions de l’u-haft (préventive) et le secret de l’instruction observé par l’avocat commis d’office empêche jusqu’à maintenant d’avoir un contact avec lui. Il aurait été transféré dans une autre prison depuis. Par ailleurs, une personne dont le domicile a été perquisitionné à Bruxelles a en plus reçu une convocation pour être entendue sur des faits d’« association de malfaiteurs » et d’« incendie volontaire sans blessures, commis de nuit ». L’audition n’a pas eu lieu. Pour finir, la présence de flics allemands au cours de certaines perquis’ laisse penser que la procédure est lancée par la justice allemande. Plus d’infos suivront dès que possible. ////// English SOME DETAILS ABOUT THE SEARCHES FOLLOWING THE ARREST OF A COMPANION IN SWITZERLAND This text completes the one published previously. (https://stuut.info/3834) On 23 May 2024 the police forced the doors of two homes in Brussels. The premises were searched and equipment seized : the cops took off with data storage media, tools and anarchist texts. At the same time, a flat was also raided in Amsterdam. (https://sansnom.noblogs.org/archives/21727) According to one cop, the procedure would be related to the arrest of a companion. It is at least certain that in the previous days an anarchist had been remanded in custody at the Police and Justice Centre in Zurich (Switzerland). But in addition to the walls and barbed wire, the restrictions of u-haft (preventive detention) and the investigative secrecy applyed by the court-appointed lawyer have so far prevented any contact with him. It is believed that he has since been transferred to another prison. Besides, a person whose home was searched in Brussels received a summons to be heard on charges of ‘criminal conspiracy’ and ‘arson without injury, committed at night’. The hearing did not take place. Finally, the presence of German cops during some of the searches suggests that the proceedings were initiated by the German judicial authorities. More information will follow as soon as possible.

Extrême-droite / Antifascisme

Actu Prison - Mai 2024

Compilation non-exaustive d’actualités et de productions politiques, scientifiques ou culturelles autour des lieux de privations de libertés et des systèmes pénaux, en Belgique et ailleurs. Si vous voulez contribuer en envoyant des informations et ressources qui vous semble pertinentes et qui touchent de près ou de loin à l’enfermement, écrivez-nous à actuprison_be@riseup.net Ces informations seront reprises et partagées dans l’actualité du mois suivant. A propos de FRONTEX Loi Frontex, Samidoun : rompre avec le cercle vicieux de l’autoritarisme ! Stuut.info Le projet de loi qui donne la possibilité aux agents de Frontex d’effectuer des contrôles frontaliers dans les aéroports, les ports, la gare de Bruxelles-Midi ainsi que dans son terminal Eurostar et d’escorter des retours forcés d’étrangers a été voté. Charleroi pour la Palestine Des agents de Frontex pourront contrôler et expulser les migrants sur le sol belge : un dangereux précédent ? Le Vif Dans l’urgence, la Vivaldi a décidé de permettre à des agents de Frontex de contrôler et expulser les étrangers aux frontières belges. La mesure provoque l’ire de plusieurs associations, et place le PS et Ecolo en porte-à-faux. Décryptage d’une loi qui muscle encore un peu plus la politique migratoire belge. Bouchez veut expulser les prisonniers étrangers : “Si vous n’êtes pas belge, vous rentrez dans votre pays” 7sur7 Rapport sur la séparation de familles par la politique de retour. JRSbelgium.org (pdf) Rapport sur la séparation de familles par la politique de retour. La recherche pointe que presque 40% des personnes rencontrées en détention administrative avait à l’extérieur de la famille proche, était éligible pour le regroupement, mais s’est retrouvé enfermé, souvent rapatrié. Honte à la Belgique ! Via : Amoureux.euses Vos Papiers ! Centre fermé 127bis Pétition : CESSER les prolongements de la durée d’incarcération dans les centres fermés pour motifs dérisoires Stuut.info Alpha Oumar Diallo, un artiste bruxellois d’origine guinéenne, sort de chez lui pour acheter une carte prépayée le 25 décembre 2023 sans jamais en revenir. Cela fait 5 mois qu’il vit un calvaire derrière les murs du 127bis, un centre fermé de rapatriement. Pétition : dekamer.mijnopinie.belgium.be Grève de la faim dans le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel Getting The Voice Out Les détenus du centre fermé 127bis (Steenokkerzeel) nous informent qu’une grève de la faim générale a été initiée ce mardi 14 mai 2024 dans l’aile L1 du bâtiment carcéral. Cette grève a été lancée en protestation aux mauvaises conditions de détention, notamment par rapport aux repas distribués dans le centre, que les détenus qualifient de très pauvres en qualité et en quantité. Un gardien persécuteur au centre fermé 127 bis agit en toute impunité stuut.info “Un homme du personnel en particulier fait régner un climat de terreur quotidiennement, suivi par d’autres gardiens. Certains détenus ont très peur de ce...

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Économie / Anticapitalisme

PROJECTION & DISCUSSION / Alternatives pratiques à la propriété privée

Le mercredi 12 juin, le Steki accueille une soirée de discussion, introduite par une projection, portant sur les questions de logement, de propriété privée et de collectivisation immobilière, ainsi que sur des perspectives pratiques locales présentes et à venir. « Dast ist unser Haus ! » est un film-documentaire (allemand sous-titré français) sur le Mietshäuser Syndikat : un réseau allemand de propriétés collectives comptant 170 espaces d’habitation et plus de 3.800 habitant.e.s. Le film présente le fonctionnement de ce réseau d’habitations reposant sur un alliage subtile d’autogestion, de caisses mutuelles de solidarité entre espaces collectifs, de montages juridiques permettant de neutraliser certains principes constitutifs de la propriété privée, le tout au plus faible coût possible pour les habitant.e.s. Classe, non ? Donnant la parole aux acteur·ices du Syndikat, le film explique au gré d’un voyage aux quatre coins de l’Allemagne les ressorts de cette forme alternative à la propriété privée et la vie collective qu’elle rend ainsi possible. Existant depuis près de 30 ans déjà, le modèle du Mietshäuser Syndikat s’est depuis propagé dans toute l’Europe : Autriche, Espagne, France, Tchéquie, Angleterre ou encore aux Pays-Bas. Partout donc, sauf … en Belgique. Mais plus pour longtemps ! Plusieurs groupes sont sur le pied de guerre pour transposer ce modèle en Belgique, notamment à Liège avec le collectif Usus et à Louvain-la-Neuve avec le collectif Graph. Nous vous proposons deux soirées de projections, l’une au Steki (Saint -Gilles) le mercredi 12 juin, l’autre à l’Ades’if (Saint-Josse) le mardi 18 juin, pour discuter de la pertinence et des envies de constituer un nouveau groupe sur ces enjeux à Bruxelles. Pour s’assurer que vous ayez une place, merci de vous inscrire via ce lien : https://framaforms.org/projections-et-debats-sur-des-alternatives-pratiques-a-la-propriete-privee-1715936295 Programme commun pour les deux soirées : 18h30 – Accueil 19h00 – Début de la projection 20h15 – Discussion, réflexion et perspectives : comment transposer le modèle du Mietshäuser Syndikat en Belgique ? Bienvenues !!! Adresses : Le Steki www.lesteki.be Rue Gustave Defnet, 4&6 1060 Saint-Gilles et L’Ades’if https://www.reseauades.net/ladesif/ Rue de Liedekerke, 71. 1210 Saint-Josse-ten-Noode.

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Extrême-droite / Antifascisme

Pétition : CESSER les prolongements de la durée d’incarcération dans les centres fermés pour motifs dérisoires

Alpha Oumar Diallo, un artiste bruxellois d’origine guinéenne, sort de chez lui pour acheter une carte prépayée le 25 décembre 2023 sans jamais en revenir. Cela fait 5 mois qu’il vit un calvaire derrière les murs du 127bis, un centre fermé de rapatriement. Une pétition, c’est quoi au juste ? Une pétition est une proposition que vous pouvez adresser à la Chambre des représentants, quels que soient votre âge, votre nationalité, votre langue ou votre lieu de résidence. Cet outil démocratique vous permet de demander au Parlement de se pencher sur des préoccupations de citoyens. Une pétition pourra déboucher, le cas échéant, sur une nouvelle loi, sur un contrôle accru de l’action du gouvernement ou sur une prise de position. Ma pétition peut porter sur quels sujets ? Concrètement, votre pétition peut porter sur toutes les compétences fédérales. C’est le cas, par exemple, du marché du travail, de la sécurité sociale, de grandes parties de la fiscalité, des questions de police et de justice, des relations internationales, de la défense nationale, etc. Alpha Oumar Diallo, un artiste bruxellois d’origine guinéenne, sort de chez lui pour acheter une carte prépayée le 25 décembre 2023 sans jamais en revenir. Cela fait 5 mois qu’il vit un calvaire derrière les murs du 127bis, un centre fermé de rapatriement. La durée d’incarcération ne doit théoriquement pas dépasser 6 mois consécutifs. En réalité, lorsque le migrant change de centre, refuse l’expulsion, voire même dans le cas où le migrant reçoit une nouvelle décision négative de l’Office des étrangers concernant la demande de régularisation, les compteurs sont remis à zéro. Comme c’est le cas pour ce cher peintre, Alpha Oumar Diallo. Ayant été enfermé et torturé à Conakry pour avoir fait une caricature du président Condé. Il lutte depuis 2014 dans le but de trouver refuge en Belgique, mais malheureusement, il est quasiment impossible pour les réfugiés politiques de prouver la véracité du récit de pied en cap. C’est pour cette raison que nous nous sommes rassemblés avec un petit collectif pour organiser un vernissage en son honneur au Mappa Mundo au Hall Saint-Géry, le 5 mai 2024 où une de ses œuvres viendra couronner sa façade sur une hauteur de 7 mètres. Nous aimerions partager la beauté de son art pour sensibiliser un maximum de personnes sur un aspect du système qui, hélas, aussi inhumain, est devenu banalisé. Je suis bien consciente que nous avons besoin d’une supervision dans une société, sinon on en vient à l’anarchie en perdant toute modération. Toutefois, c’est désolant de savoir qu’on vit dans une société dite évoluée, défendant les droits humains, mais qui finalement se voit enfermer des personnes pour des raisons absurdes. Notamment un manque de preuves sur la tortures subies, alors que les cicatrices sont perceptibles sur le corps de la victime. Est-ce réellement le monde dans lequel on aimerait voir nos prochaines générations grandir ? On s’aperçoit qu’au lieu de...

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Contrôle social / Répression

Lancement de Zelie : soutien et communication

DUNE est un service d’aide et de soins pour des personnes usagères de drogues en situation précaire. Notre association va ouvrir Zelie dans quelques semaines. Zelie est un atelier vélo dédié à l’insertion professionnelle de ce public. DUNE est un service d’aide et de soins pour des personnes usagères de drogues en situation précaire. Notre association va ouvrir Zelie dans quelques semaines. Zelie est un atelier vélo dédié à l’insertion professionnelle de ce public. Ce nouvel espace bruxellois offre à sa clientèle tous les services habituels de réparation et d’entretien de vélo musculaire dans un espace convivial. Et grâce à un partenariat avec Rebike (de Cyclo), Zelie propose également des vélos reconditionnés. Tout récemment nous avons trouvé un espace pour l’implanter à Saint-Gilles. Les choses deviennent donc très concrètes. Maintenant que le lieu est trouvé, nous allons nous lancer dans des travaux d’aménagement. Nous cherchons du soutien pour pouvoir meubler les postes de travail pour accueillir dignement l’équipe d’apprentis et ce, via cette campagne : Growfunding Il nous reste deux semaines pour atteindre notre objectif, c’est pourquoi je me permets de vous solliciter. Pourriez-vous diffuser auprès de votre entourage ? Votre aide nous serait hautement précieuse !! Nous avons dépassé la moitié de la jauge et il nous reste quinze jours pour parvenir à notre objectif. Pour plus d’infos ou pour choisir un post à relayer, voici les liens du projet : * facebook * instagram * Growfunding

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Médias

Soirée de soutien pour Radio Onda Rossa

Les auditrices et auditeurs bruxellois de Radio Onda Rossa, avec le Casi-Uo, Incendiarie et l’UPJB, vous invitent à une soirée de soutien pour Radio Onda Rossa. Cette année encore, la radio la plus aimée des ondes romaines (et au-delà) a besoin de notre soutien pour émettre sans parrainages ni publicités. Soirée de soutien pour Radio onda rossa (Italie) (IN IT SOTTO) € Tous les bénéfices sont destinés à ROR : entrée 3€ et repas 5€. Bar à prix populaire. VENEZ AVEC DU CASH € Les auditrices et auditeurs bruxellois de Radio Onda Rossa, avec le Casi-Uo, Incendiarie et l’UPJB, vous invitent à une soirée de soutien pour Radio Onda Rossa. Cette année encore, la radio la plus aimée des ondes romaines (et au-delà) a besoin de notre soutien pour émettre sans parrainages ni publicités. Depuis 47 ans, Radio Onda Rossa émet en FM et, cette année, également en numérique. Le passage au numérique entraîne des coûts élevés et, pour cette raison, depuis Bruxelles, nous avons décidé de répondre positivement à la campagne de soutien de ROR, à laquelle nous vous invitons à participer. Au programme : 18h00-19h00 ouverture des portes 19h00-19h30 présentation de la campagne 19h30-21h30 apéritif dinatoire de soutien (option végane incluse) Musique pendant toute la soirée et si le temps est beau, nous serons dehors dans le jardin Nous vous donnons rendez-vous le vendredi 14 juin au 61, rue de la Victoire, à l’UPJB à partir de 18h00. Mais qu’est-ce que ROR ? (extrait de https://www.ondarossa.info/chi-siamo) ROR est une radio militante qui, depuis près de cinquante ans, fonctionne selon trois éléments essentiels : 1. la réappropriation de l’information par les sujets qui la produisent et sa gestion selon des lignes horizontales (non pas « microphones sur les luttes » mais « microphones ouverts des luttes, au cœur des luttes ») ; 2. la rupture de l’isolement des sujets sociaux et, donc, la circulation immédiate des luttes et leur connexion ; 3. l’intégration de la radio dans un projet politique global qui rompt avec le circuit des émetteurs en tant que tels. Pourquoi le signal numérique coûte-t-il cher ? Le signal DAB est moins intense que celui en FM et consomme donc moins, mais en même temps, pour nous, le nombre de répéteurs nécessaires augmenterait (au moins un pour chaque province), tandis que parallèlement nous continuerions à émettre depuis l’émetteur FM. Nous avons estimé qu’avec ces nouvelles dépenses, cette année, la radio aura besoin d’environ 37 000 euros de contribution de la part des auditrices et auditeurs. Radio Onda Rossa est une radio entièrement autogérée et indépendante qui ne reçoit pas un sou de sponsors publicitaires ou de parrains politiques, où personne ne reçoit de salaire pour le travail effectué, qui est entièrement volontaire. Radio Onda Rossa vit grâce à la contribution de nous tous, c’est pourquoi chaque participation soutiendra à 100 % la vie ordinaire de la radio et son évolution constante pour trouver...

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Logement / Squat

Rassemblement contre la menace d’expulsion du collectif Zone Neutre

🚨 RASSEMBLEMENT - LUNDI 27 MAI À 11H - 1037 CHAUSSÉE D’ALSEMBERG 🚨 Emeis (ex-Orpea) va-t-elle expulser 64 personnes sansraison valable 1 mois avant Ia fin de l’annee scolaire ? Alors que le bâtiment est maintenu en très bon état, que les charges sont payées, que les habitantees collaborent activement et qu’aucun problème ne semble se poser pour l’entreprise propriétaire du batiment, celle-ci refuse de prolonger cette occupation et exige l’expulsion des 64 personnes sans avancer aucune justification. Emeis-ex-Orpéa est à la recherche d’acheteurs pour le bâtiment occupé. Des visites ont régulièrement lieu, facilitées même par les occupant.es. Mais rien ne semble conclu et le bâtiment va rester vide encore de nombreux mois. Depuis le mois d’octobre, une soixantaine de personnes occupent un ancien home laissé vide depuis 1 an par l’entreprise multinationale Orpea. Ce bâtiment, dans un état quasi neuf, est devenu le logement de 7 enfants scolarisés et plus d’une cinquantaine d’adultes. Dès son installation dans les lieux, le collectif Zone Neutre avait immédiatement entamé des négociations avec Orpéa. Ces négociations avaient abouti à une convention d’occupation jusque fin Avril malgré une demande de la laisser courir a minima jusqu’à la fin de l’année scolaire. Les occupantees demandent à rester jusque fin juillet au moins, afin que les enfants puissent terminer l’année scolaire dans la sérénité. Un délai qui permettrait au collectif de trouver des solutions de relogement. Pourquoi devraient-iels partir avant que la vente ne soit effective ? RASSEMBLEMENT LUNDI 27 MAI À 11H 1037 CHAUSSÉE D’ALSEMBERG Mettre à la rue des femmes, des hommes et des enfants n’a donc aucun sens et va totalement à l’encontre des intentions affichées de l’entreprise. Orpea, récemment renommée Emeis, est une entreprise multinationale qui emploie plus de 70.000 personnes et est spécialisée dans les maisons de retraite. Leur ambition affichée sur leur site internet : « Aider notre société à être plus forte en prenant soin de toutes les fragilités. » Il ne leur reste plus qu’à mettre ces belles paroles en actes.

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Écologie

Lutte de Clabecq : Appel à manifester le 2 juin - Vilvoorde

NE LAISSONS PAS L’ÉTAT RÉCUPÉRER LA VENTE DU TERRAIN (20 Millions €) - NE LAISSONS PAS LA PROMOTION IMMOBILIÈRE CAPITALISTE « FAIRE DU FRIC » SUR LE DOS DES ANCIEN.NE.S TRAVAILLEUR.EUSE.S ! Pour articuler luttes sociales, écologie révolutionnaire et solidarités historiques pour le présent ; ramenez vos copaines et camarades ; ça va être chouette :) ! ------INFOS SUR LA MANIF ------ (Une demande d’autorisation a été introduite) 16h30 : RDV !📍Parking de la « SLACHTHUISSTRAAT » 17h00 : Départ et Manif dans Vilvoorde ! 17h45 - 18h15 : Arrivée, prises de paroles et podium culturel 18h15 - 19h00 : Assemblée populaire sur les suites de la lutte & Verre de l’amitié... Fais-tourner l’info ! Instagram : https://www.instagram.com/p/C7NEik5CuJ5 Event FB : https://www.facebook.com/events/438676268865307/ OBJECTIF ? SOUTENIR CEUX.CELLES DE CLABECQ ! 1810 ouvrier.es, 300 employé.es et 100 cadres des Forges de Clabecq attendent depuis plus d’un quart de siècle le solde de leurs salaires, soit 20 millions d’euros. La faillite des Forges de Clabecq n’est pas clôturée. Et la vente du terrain de l’ancienne cokerie des Forges, situé à Vilvoorde, peut dégager les fonds nécessaires pour payer le solde des salaires. Le ministère actuel des Finances a déjà averti sa volonté de récupérer l’argent lié à la vente.... Contact : ceuxdeclabecq@gmail.com « Ceux de Clabecq » appellent à une large mobilisation autour du terrain de Vilvorde !! ▪️Pour que la richesse revienne à celles et ceux qui l’ont créée ; ▪️Pour que l’argent récupéré par la curatelle rembourse les travailleur.euses en priorité ; ▪️Pour que ce vaste et beau terrain soit consacré à des initiatives dont la population puisse profiter, et non livré à la spéculation immobilière ou la prédation capitaliste au détriment du vivant et des biens communs. POURQUOI SE MOBILISER ? Les Forges de Clabecq étaient une usine sidérurgique, située à Clabecq, dans la commune de Tubize. La lutte des ouvriers des Forges dans les années ’90 a été un concentré d’expériences de travail et mobilisation syndicales. Deux générations de délégations syndicales avaient fait des Forges un bastion du mouvement ouvrier et anticapitaliste. Les années 1996 et 1997 sont marquées par des mouvements contre une faillite accompagnée par la région wallonne. Au-delà des images connues des ouvriers des Forges dégageant au bulldozer des camions pleins de gendarmes et des dizaines de milliers de manifestants solidaires affluant vers Tubize, l’expérience de Clabecq a aussi été une politique systématique de solidarisation des luttes sociales et de connexion avec les forces vives de la région. Cette lutte, sa radicalité et l’immense solidarité qu’elle a recueillie a provoqué une réaction « en bloc » du système qui mérite aussi d’être étudiée, allant du lynchage médiatique aux poursuites judiciaires. 30 ans plus tard, les anciens travailleur.euse.s de Clabecq sont...

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Santé / Soins

Les mixités choisies et les violences qu’elles engendrent

Les mixités choisies et les non-mixité (de race, de genre, de validité/fonctionnement...) sont des outils essentiels d’empouvoirement, de ressources, de solidarité et d’apprentissage. Cependant, ces groupes provoquent des violences et des exclusions explicites ou implicites des groupes plus marginalisés ou moins visibles que l’identité annoncée. Voici quelques clés pour faire autrement. A quoi cela sert et pourquoi en a-t-on besoin ? Ces espaces non-mixtes existent parce que avec certaines identités opprimées partagées, cela fait des bases communes pour : prendre conscience de la violence de certaines expériences, trouver de la solidarité et des informations indisponibles par ailleurs, créer de la connaissance qui ne soit pas centrée sur les perspectives blanc.he.s, cis, hetéro, bourgeoises, coloniales... apprendre ensemble. Parfois c’est enfin se sentir soutenu.e et validé.e, et l’apprentissage fonctionne vachement mieux. les réactions de déclenchement traumatiques liés aux stigmates de l’oppression sont moins présentes, rendant beaucoup de choses possible : apprentissage, guérison... partager car soutenu.e dans son vécu et ses expériences, parce que cela fait trop du bien à plein de moment ! S’entrainer et s’autodéfendre (black panther party, les groupes d’autodéfense juifs face aux porgroms, groupes d’actions non-violents noirs aux USA, les mouvements des handis (Crip) aux USA, young lords (occupation latinxs à New york)...). ... Image : Entrainement du Black Panther Party. Ce sont des espaces temporaires visant à reprendre des forces pour revenir en faisant plus que survivre dans le système dominant qui nous entourent. Et s’il y a assez d’énergie, ces espaces servent même à mener des actions pour le faire péter. En vrai, pour l’instant, les militant.e.s font plus souvent chier le système à la marge, mais ca fait déjà grave plaisir. Dans d’autres cas, ce sont des espaces perins permettant la création de communautés de survie. Et puis, c’est évolutif ! Les non-mixités racisées et les non-mixités femmes dans les milieux militants nous sont venues des USA fin du XXe siècle et depuis ont fort bougé ! Les non-mixités racisé.e.s et noires ont évoluées avec la prise en compte du colorisme et des origines... En effet, les personnes noires ne vivent pas le même racisme qu’une personne venant du Sri Lanka, des communautés Afro-descendantes états-uniennes, du Tadjikistan, du Rwanda ou de Peuples Premiers de Bolivie. Cet article va moins parler de ces groupes, qui sont nécessaires de façon temporaire ou continue pour vivre dans cette société raciste et colonialiste. De leur côté, les non-mixité de femmes ont évolué depuis 20 ans. Fin des années 2000, les lesbiennes ont réussi à faire accepter que finalement elles n’étaient pas des femmes comme les hétéras... Merci Monique Wittig. Alors c’est devenu des mixités choisies « femmes et lesbiennes » ou « femmes et gouines ». Plus tard, les hormones devenant plus accessibles, elles se sont (...)

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Santé / Soins

Le danger des idéologies suprémacistes III

Le fascisme n’est pas un évènement, c’est une structure... Un point de vue décolonial pour faire face aux mentalités individualistes « modernes » et libérales, des mentalités inadaptées à l’interdépendance de la vie quotidienne. Qu’est-ce que la décolonisation ? Si le colonialisme de peuplement est l’élimination des autochtones, la décolonisation est l’élimination structurelle et juridique des privilèges et de la domination des colons (Dr Nick Estes - The Red Nation). Sommaire : 1 - Quelques rappels importants 2 - La colonialité n’est pas quelque chose que l’on résout en changeant de gouvernement 3 - Le colonialisme hante le passé, le présent et le futur 4 - Ne travaillons plus pour la suprématie blanche, abolissons le fait d’être tout le temps occupéEs 5 - Des perspectives pour la décolonisation du programme de psychologie 6 - Des mentalités individualistes inadaptées à l’interdépendance 7 - Le libéralisme mènera toujours au fascisme 8 - Construire des communautés Responsables 9 - Le lien entre le sauveurisme et le paternalisme : les racines du sauveurisme blanc 10 - Le sauveur blanc et la santé mondiale 11 - Des traductions de textes essentiels disponibles en téléchargement Ces textes, ou "petits guides de sensibilisation à la décolonisation/décolonialité", renvoient vers des liens anglophones. Les lecteur-icEs non anglophones doivent installer une extension sur leur navigateur pour la traduction automatique, afin d’apprendre, désapprendre et partager des idées pour décentrer et détourner le pouvoir de la colonialité, pour défier le centrisme occidental dans les disciplines et pratiques dominantes. Les approches décoloniales proposent que la violence coloniale ne se limite pas à un passé lointain - c’est-à-dire le colonialisme - mais persiste sous forme de colonialité : des modes de pensée racialisés et une association à une domination mondiale eurocentrique. Dans ces textes, le terme Autochtone fait référence aux premier-Es habitantEs de toute terre avant le colonialisme. Vous pouvez retrouver les épisodes précédents mis à jour I et II. Ce texte est disponible sous forme de brochure à la fin de l’article. Les militantEs pour le climat dans les pays du Nord ne sont peut-être pas encore suffisamment conscientEs de l’ampleur avec laquelle leurs discours font l’objet de moqueries parmi les mouvements pour le climat dans les pays du Sud ? Il pourrait être utile de consacrer du temps à l’exploration des racines beaucoup plus profondes de la crise climatique, des sujets qui paraissent plus problématiques et conflictuels - en terme de privilèges - qui ramènent à ces modèles historiquement enracinés dans l’accumulation de capitaux de la suprématie blanche, d’un impérialisme implacable et d’un patriarcat impitoyable. La lutte pour la justice climatique est une lutte complexe qui s’attaque aux racines des injustices du colonialisme, du racisme, du capitalisme et à toutes les formes d’oppression. Suite à des décennies de...

Racismes / Colonialismes

Brussels Pride : une présence politique et policière qui dérange

Comme chaque année, les partis politiques et les forces de l’ordre seront présents à la Pride bruxelloise qui a lieu ce samedi 18 mai. Face à cette institutionnalisation, des militant·​​​​​​​es critiquent ce qu’iels perçoivent comme une appropriation politique et marketing de l’événement, qualifié de « pinkwashing* ». L’organisation Open@Work, qui milite pour des politiques d’inclusion sur le lieu de travail pour la communauté LGBTQIA+ et ses allié·​​​​​​​es, a décidé de ne pas participer à la Brussels Pride. Bien que l’organisation reconnaisse l’importance d’un véritable engagement en faveur de l’inclusion des personnes LGBTQIA+, elle désapprouve le pouvoir unilatéral exercé par Rainbow Corporate & Pride, financé par le gouvernement. Open@Work appelle à une organisation de cette journée plus inclusive et transparente impliquant toutes les parties concernées. Effectivement le choix des invité·es questionne. Dans le cortège, il y aura des partis politiques, dont le char de la N-VA. Le parti nationaliste de Bart De Wever a de nombreuses fois été décrié pour son homonationalisme, c’est-à-dire sa protection pour les homosexuel·​​​​​​​les blanc·​​​​​​​hes, belges et de classe moyenne ou élevée. Un choix qui exclut de nombreuses autres personnes. Ce parti exploite l’existence des personnes LGBTQI+ pour justifier un programme sécuritaire, nationaliste et raciste, cherchant à attirer un électorat sensible à des arguments « progressistes », tout en passant sous silence les violences policières, étatiques et sociales subies par cette même communauté. L’une de ses personnalités les plus forte n’est autre que Théo Francken, qui déclarait en 2007 que les personnes LGBTQI+ n’avaient plus aucun droit à gagner. En 2018, il qualifiait la lingerie masculine de “ongein” (qu’on pourrait traduire par “saloperie”), stigmatisant les hommes dont l’expression de genre sort de la norme. A la Pride Village, une zone où différentes organisations tiennent un stand pour « jouer un rôle d’information et de prévention », se trouvera différents partis politiques tels que le MR, PS et Défi. Ce sont ces mêmes trois partis qui ont voté pour que Frontex (l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes) exerce en Belgique des fonctions de police dans les arrestations, traques et expulsions de migrant·​​​​​​​es (voir notre article précédent « La Belgique va-t-elle céder des fonctions de police à Frontex ?« ). Ces mêmes migrant·​​​​​​​es, nombreu·​​​​​​​es·​​​​​​​x à fuir leur pays en raison de leur orientation sexuelle ou de leur genre, subissent de nombreuses violences à leur arrivée en Belgique. Cela ne semble pas inquiéter ces partis qui veulent renforcer la répression à leur encontre. À leurs côtés se tiendra également un stand de la « Brussels Capital Police Zone Ixelles ». Cette même zone de police qui est visée par une action civile intentée en 2023 par la Ligue des droits humains et 11 personnes pour des abus policiers. Lors de la manifestation...

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Racismes / Colonialismes

Hébergement et humanisme : la pomme est pourrie

Cri du seum après une réunion lunaire où Michel cishétéro a confondu réflexion structurelle et impensé raciste. Récemment j’ai eu la déconvenue de passer 3 heures en réunion avec un homme cisgenre blanc hétérosexuel valide. On avait pour mission de dégager une sorte de protocole d’hébergement, car l’envie collective, alignée à nos valeurs, est de proposer à titre temporaire la sécurité et le confort de notre occupation temporaire conventionnée à des personnes qui en auraient besoin. La discussion a traîné des mois durant, le collectif a été secoué d’évènements divers, de vas et de viens qui ont empêché à ce groupe d’une dizaine de personnes de se poser autour d’une table pour réfléchir concrètement au comment, au pourquoi et au qui. Puis nous l’avons eue, elle s’est très bien passée. Nous avons pu délimiter une marche à suivre, avec des limites claires, consensuelles, évidemment modifiables dans le temps et selon le contexte. Nous nous sommes mutuellement écouté-e-s, entendu-e-s, compris-e-s autant que possible, et je pense que nous en sommes toustes sorti-e-s plus assuré-e-s que les choses se passeraient bien. Et pourtant. Il y avait cet homme cisgenre blanc hétérosexuel valide. Pendant la majorité de la réunion, Michel (appelons-le Michel) s’est montré agacé, sans jamais expliquer d’où lui venait ce sentiment. Alors que nous définissions ensemble un protocole d’hébergement qui prenne au sérieux les limites et besoins de toustes, lui insistait sur le risque de ne pas reconnaître le racisme dont nous sommes imprégné-e-s et qui, selon lui toujours, motivait jusqu’à cette réunion même. En clair, il faisait peser sur chaque limite personnelle exprimée le soupçon d’un penchant raciste inavoué. Puisque les personnes ayant le moins accès à un toit sont malheureusement des personnes racisées, réellement ou perçues comme étrangères et associées à un imaginaire de la menace physique et idéologique patente, vouloir prédéfinir formellement un cadre d’action lui semblait relever de la discrimination la plus crasse. Pour la petite histoire, j’ai pu, moi trans FtM non binaire blanc et valide, me sentir infiniment proche de lui émotionnellement, et vouloir défendre ses intérêts envers et contre tout. Lors de cette réunion, j’ai amèrement regretté de lui avoir fait confiance une seule fois dans ma vie. C’est un peu mélodramatique, mais si j’avais pu lui hurler ses 4 vérités à ce moment-là sans risquer de passer pour l’hystérique de service (oui c’est encore un risque dans nos milieux squat no border queer), je l’aurais fait. Mais je me suis tu. Je n’écris pas cet article pour expliquer mon silence. Plutôt, je l’écris pour dire à qui veut bien le lire ce que j’aurais dit si j’avais osé parler. Premièrement, je suis féministe. Même, je suis transféministe. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je considère qu’il faut nommer clairement et sans détour les discriminations auxquelles nous, les personnes minorisées et stigmatisées, devons...

Résistances et solidarités internationales

[Formation] RESET THE SYSTEM

Quinoa te propose un module de formations pour décrypter notre système-monde et explorer les pistes d’engagement citoyen et solidaire. Viens construire un regard optimiste sur le monde et t’inspirer pour mieux t’engager, individuellement et collectivement, au sein de processus qui visent la transformation sociale. A travers différents outils pédagogiques (ateliers, jeux, échanges, modules théoriques, supports multi-médias…), les participant·e·s mobilisent leurs connaissances et leurs expériences. Autant de leviers d’analyse et de prises de conscience pour aborder les réalités du monde actuel et passer à l’action ! Cette année la formation se déroulera au Comptoir des Ressources Créatives à Mons. Journées « 1-2-3 » les 24-25-26 juin + Journées « 4 et 5 » les 23 et 30 septembre > suivre le module complet est vivement recommandé. PROGRAMME : JOUR 1 : dominant·e/dominé·e, quels mécanismes ? JOUR 2 : aide, dette et colonialisme, même système JOUR 3 : l’approche interculturelle JOUR 4 : la puissance de l’agir collectif JOUR 5 : s’engager, complémentarité des luttes MODALITÉS : frais d’inscription adaptés à différentes situations : ’professionnel’ - ’soutien’ - ’standard’ - ’réduit’ (le prix ne doit en aucun cas être un frein, contacte-nous si nécessaire) de 9h30 >17h (accueil à 9h) au Comptoir des Ressources Créatives (9 rue Rogier 7000 Mons) plus d’info et inscription via https://quinoa.be/evenement/formation-%c2%b7-reset-the-system/

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Guerre / Antimilitarisme

Communiqué de presse de l’Université Populaire de Bruxelles concernant notre demande d’annulation de la venue de l’ancien ambassadeur israélien.

L’Université Populaire de Bruxelles porte comme seconde revendication l’annulation de la venue d’Elie Barnavi, ancien ambassadeur israélien, pour une conférence. Par ce communiqué, l’UPB explique les raisons de cette revendication. Après quatre jours d’occupation du bâtiment B (renommé Walid Daqqa) à l’ULB en soutien au peuple palestinien et à sa lutte pour la libération et l’autodétermination, nous avons été sidéré·e·s par le traitement médiatique de notre mobilisation et par les attaques calomnieuses et diffamatoires qui nous sont faites. Nous avons déjà pu répondre à certaines d’entre elles dans un précédent communiqué, mais, au vu de la situation, nous estimons nécessaire de revenir également sur les critiques qui nous sont adressées par rapport à notre troisième revendication. Nous demandons en effet l’annulation de la venue à l’ULB d’Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France (2000-2002) invité en cette qualité, à l’occasion d’une conférence, le 3 juin, intitulée "Israël-Palestine : où va t on ?", par Annemie Schaus, la rectrice de l’ULB. Mentionnons par ailleurs que l’attention médiatique s’est focalisée sur cette dernière revendication alors qu’elle n’est pas indépendante des deux autres, à savoir : 1) La rupture immédiate et définitive des liens de l’ULB avec les universités israéliennes, les entreprises et organisations collaborant avec l’entité sioniste ; 2) la publication par l’ULB d’une liste publique et accessible à toustes de l’intégralité des partenariats universitaires. Nous profitons donc de ce communiqué pour clarifier ici le sens et la pertinence de notre troisième revendication. Dans le contexte actuel de génocide à Gaza, mais plus largement celui de la colonisation en cours en Palestine depuis plus de 75 ans, nous estimons qu’il est inacceptable de normaliser toute forme de lien diplomatique avec l’État colonial israélien. C’est dans ce cadre que nous revendiquons la déprogrammation de l’ancien ambassadeur israélien en vue d’une rupture de toutes les relations avec des représentant·e·s de l’entité coloniale afin de l’isoler sur la scène internationale. Nous continuons donc de soutenir fermement le boycott de l’état colonial avec lequel il est intolérable de maintenir et de normaliser des relations, qu’elles soient universitaires, diplomatiques ou d’une autre nature. Contrairement à ce qui a pu être dit dans certains médias, il ne s’agit en aucun cas d’une "essentialisation" puisque notre revendication ne vise pas Elie Barnavi en tant qu’individu, mais en tant qu’ancien représentant d’Israël. Et c’est bien parce qu’il a été ambassadeur qu’Elie Barnavi est considéré comme un invité de poids dans les médias et que notre université le reçoit pour une conférence avec une mise en valeur de son expérience diplomatique. Qui plus est, nous ne pouvons être en accord avec son discours dit « progressiste » qui reste absolument un discours idéologique sioniste justifiant et défendant les attaques sur...

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Guerre / Antimilitarisme

Communiqué de presse de l’Université populaire de Bruxelles sur l’occupation du bâtiment Walid Daqqa (fr/en/nl)

Depuis le 7 mai 2024, la collective Université Populaire de Bruxelles occupe un bâtiment du campus du Solbosch pour instaurer un boycott académique de l’entité sioniste, l’ULB entretenant des collaborations à plusieurs niveaux avec des entreprises et des universités israéliennes. Français : En ce 7 mai 2024, après plus de 7 mois de génocide et 76 ans d’une Nakba ininterrompue, la communauté étudiante s’unifie dans un mouvement de solidarité et de convergence. Nous exigeons que l’ULB rompe immédiatement et sans équivoque toutes formes de collaboration avec les institutions académiques et les entreprises sionistes qui participent à l’oppression systématique du peuple palestinien en Palestine. Nous rejoignons le mouvement historique d’occupations des universités dans le monde et nous occupons notre université contre le génocide en cours ainsi que pour dénoncer et démanteler la participation de notre université à des systèmes coloniaux et impérialistes qui perpétuent l’injustice, l’oppression et les violations flagrantes des droits humains. Nous reprenons nos espaces, nos campus et nos bâtiments dans nos universités. Nous nous joignons à l’appel d’une université populaire et décoloniale, où tous.te.s auront accès au savoir, à la discussion ainsi qu’à l’autogestion. Non pas un accès à un savoir dédié à dominer, oppresser, surveiller, coloniser et massacrer les populations du monde mais un endroit d’éducation populaire … Depuis le 17 avril, et l’occupation de l’université de Columbia à New York aux Etats-Unis, plus d’une cinquantaine de campus sont occupés de par le monde. Les étudiant.es, les professeur.es ainsi que les travailleur.euses du monde occupent les campus et appellent à intensifier la résistance contre le génocide en cours, la colonisation israélienne et la collaboration de nos institutions académiques avec cette dernière. A l’heure actuelle, dans le même temps que l’armée israélienne bombarde Rafah et s’apprête à l’envahir, une intense répression s’abat sur les occupations de campus en particulier aux Etats-Unis ainsi qu’en France. Nous affirmons tout notre soutien à nos camarades et comprenons la réaction des universités et des états occidentaux comme un acte de solidarité de ces derniers avec le projet colonial israélien. Nous dénonçons les partenariats actifs entre l’ULB et l’entité sioniste israélienne. L’engagement de l’ULB dans un projet de recherche avec le Technion, impliqué dans le développement de technologies militaires, et les collaborations avec l’Université hébraïque de Jérusalem et l’Institut Weizmann des Sciences, constituent un renforcement direct des structures de colonisation. De plus, notre université maintient des partenariats avec des entités telles que Thales, notoirement critiquée pour son implication dans l’industrie de l’armement et pour ses pratiques contraires aux principes des droits humains. Nous refusons en tant qu’étudiant.es, que membres du corps académiques et techniques, que le savoir et (...)

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