Soutien / Entraide

Pétition : CESSER les prolongements de la durée d’incarcération dans les centres fermés pour motifs dérisoires
Alpha Oumar Diallo, un artiste bruxellois d’origine guinéenne, sort de chez lui pour acheter une carte prépayée le 25 décembre 2023 sans jamais en revenir. Cela fait 5 mois qu’il vit un calvaire derrière les murs du 127bis, un centre fermé de rapatriement. Une pétition, c’est quoi au juste ? Une pétition est une proposition que vous pouvez adresser à la Chambre des représentants, quels que soient votre âge, votre nationalité, votre langue ou votre lieu de résidence. Cet outil démocratique vous permet de demander au Parlement de se pencher sur des préoccupations de citoyens. Une pétition pourra déboucher, le cas échéant, sur une nouvelle loi, sur un contrôle accru de l’action du gouvernement ou sur une prise de position. Ma pétition peut porter sur quels sujets ? Concrètement, votre pétition peut porter sur toutes les compétences fédérales. C’est le cas, par exemple, du marché du travail, de la sécurité sociale, de grandes parties de la fiscalité, des questions de police et de justice, des relations internationales, de la défense nationale, etc. Alpha Oumar Diallo, un artiste bruxellois d’origine guinéenne, sort de chez lui pour acheter une carte prépayée le 25 décembre 2023 sans jamais en revenir. Cela fait 5 mois qu’il vit un calvaire derrière les murs du 127bis, un centre fermé de rapatriement. La durée d’incarcération ne doit théoriquement pas dépasser 6 mois consécutifs. En réalité, lorsque le migrant change de centre, refuse l’expulsion, voire même dans le cas où le migrant reçoit une nouvelle décision négative de l’Office des étrangers concernant la demande de régularisation, les compteurs sont remis à zéro. Comme c’est le cas pour ce cher peintre, Alpha Oumar Diallo. Ayant été enfermé et torturé à Conakry pour avoir fait une caricature du président Condé. Il lutte depuis 2014 dans le but de trouver refuge en Belgique, mais malheureusement, il est quasiment impossible pour les réfugiés politiques de prouver la véracité du récit de pied en cap. C’est pour cette raison que nous nous sommes rassemblés avec un petit collectif pour organiser un vernissage en son honneur au Mappa Mundo au Hall Saint-Géry, le 5 mai 2024 où une de ses œuvres viendra couronner sa façade sur une hauteur de 7 mètres. Nous aimerions partager la beauté de son art pour sensibiliser un maximum de personnes sur un aspect du système qui, hélas, aussi inhumain, est devenu banalisé. Je suis bien consciente que nous avons besoin d’une supervision dans une société, sinon on en vient à l’anarchie en perdant toute modération. Toutefois, c’est désolant de savoir qu’on vit dans une société dite évoluée, défendant les droits humains, mais qui finalement se voit enfermer des personnes pour des raisons absurdes. Notamment un manque de preuves sur la tortures subies, alors que les cicatrices sont perceptibles sur le corps de la victime. Est-ce réellement le monde dans lequel on aimerait voir nos prochaines générations grandir ? On s’aperçoit qu’au lieu de...

Les mixités choisies et les violences qu’elles engendrent
Les mixités choisies et les non-mixité (de race, de genre, de validité/fonctionnement...) sont des outils essentiels d’empouvoirement, de ressources, de solidarité et d’apprentissage. Cependant, ces groupes provoquent des violences et des exclusions explicites ou implicites des groupes plus marginalisés ou moins visibles que l’identité annoncée. Voici quelques clés pour faire autrement. A quoi cela sert et pourquoi en a-t-on besoin ? Ces espaces non-mixtes existent parce que avec certaines identités opprimées partagées, cela fait des bases communes pour : prendre conscience de la violence de certaines expériences, trouver de la solidarité et des informations indisponibles par ailleurs, créer de la connaissance qui ne soit pas centrée sur les perspectives blanc.he.s, cis, hetéro, bourgeoises, coloniales... apprendre ensemble. Parfois c’est enfin se sentir soutenu.e et validé.e, et l’apprentissage fonctionne vachement mieux. les réactions de déclenchement traumatiques liés aux stigmates de l’oppression sont moins présentes, rendant beaucoup de choses possible : apprentissage, guérison... partager car soutenu.e dans son vécu et ses expériences, parce que cela fait trop du bien à plein de moment ! S’entrainer et s’autodéfendre (black panther party, les groupes d’autodéfense juifs face aux porgroms, groupes d’actions non-violents noirs aux USA, les mouvements des handis (Crip) aux USA, young lords (occupation latinxs à New york)...). ... Image : Entrainement du Black Panther Party. Ce sont des espaces temporaires visant à reprendre des forces pour revenir en faisant plus que survivre dans le système dominant qui nous entourent. Et s’il y a assez d’énergie, ces espaces servent même à mener des actions pour le faire péter. En vrai, pour l’instant, les militant.e.s font plus souvent chier le système à la marge, mais ca fait déjà grave plaisir. Dans d’autres cas, ce sont des espaces perins permettant la création de communautés de survie. Et puis, c’est évolutif ! Les non-mixités racisées et les non-mixités femmes dans les milieux militants nous sont venues des USA fin du XXe siècle et depuis ont fort bougé ! Les non-mixités racisé.e.s et noires ont évoluées avec la prise en compte du colorisme et des origines... En effet, les personnes noires ne vivent pas le même racisme qu’une personne venant du Sri Lanka, des communautés Afro-descendantes états-uniennes, du Tadjikistan, du Rwanda ou de Peuples Premiers de Bolivie. Cet article va moins parler de ces groupes, qui sont nécessaires de façon temporaire ou continue pour vivre dans cette société raciste et colonialiste. De leur côté, les non-mixité de femmes ont évolué depuis 20 ans. Fin des années 2000, les lesbiennes ont réussi à faire accepter que finalement elles n’étaient pas des femmes comme les hétéras... Merci Monique Wittig. Alors c’est devenu des mixités choisies « femmes et lesbiennes » ou « femmes et gouines ». Plus tard, les hormones devenant plus accessibles, elles se sont (...)

Fiestacab - Bénefit en soutien aux victimes de la police
Samedi 8 juin à la Casa Nicaragua (rue Pierreuse 23 Liège) Bouffe prix libre Sérigraphie Concerts ! avec la collaboration (ou le soutien) du Front Antifasciste de Liège 2.0, Outils Solidaires contre les Violences Policières et la JOC de Liège *♡* 𝐅𝐈𝐄𝐒𝐓𝐀𝐂𝐀𝐁 *♡* - Samedi 8 juin a la Casa Nicaragua. Soirée de soutien pour les victimes des violences policières. Entrée 𝟓€ / prix de soutien 𝟏𝟎€ 18h bouffe - prix libre 19h sérigraphie contre les violences policières - prix libre (prends ton plus beau t-shirt) 20h 𝐒𝐭𝐞𝐟𝐊 - concert 21h 𝐋𝐢𝐛𝐫𝐚 𝐑𝐨𝐦𝐞𝐚 - DJ 22h30 𝐁𝐁 𝐅𝐚𝐭 - DJ 00h 𝐅𝐥𝐚𝐦𝐞̀𝐜𝐡𝐞 - DJ 1h30 𝐂𝐚𝐫𝐚𝐟𝐮𝐧𝐤 - DJ 3h fin Prends du cash / Viens tôt / Pas de relous et pas de fachos =》A faire tourner dans ton chouette réseau.

Bateau solidaire désormais en route pour Gaza sous le nom de Handala
Le vieux bateau de pêcheur norvégien fait parti de la campagne 2024 “Break the Siege” de Freedom Flotilla Coalition (FFC) Parti de Oslo le 1er Mai, Handala s’arrêtera de port en port au travers de l’Europe pour venir à la rencontre de groupes de solidarités et appeler pour un cesser le feu. Son arrivée à Gaza est prévue pour Août 2025. En 2023, le bateau visita 10 ports d’Europe du Nord, contestant le blockade médiatique tout au long de la mer baltique et au-delà. En 2024, à partir du mois de mai, le Handala entreprend une fois de plus un voyage à travers de nombreux ports, culminant en août, lorsque le bateau et les participants à la mission défieront le blockade en naviguant vers Gaza. Handala fait parti d’une flotille transportant 5 000 tonnes d’aides solidaires. Désormais docké en Allemagne, un journal de bord sera mis à jour régulièrement en ligne @noborderflotilla pour suivre le parcours du bateau de pêcheur.