Soutien / Entraide

ASCAB, pérégrinations de trois saisonnières dans le pétrin
« En s’appuyant sur notre expérience de boulangères saisonnières dans une scop, on voudrait parler de toutes ces entreprises à taille humaine se revendiquant de l’économie sociale et solidaire, plaçant l’humain avant le chiffre, oeuvrant pour l’écologie et clamant que leur métier est avant tout une passion. On voudrait pointer du doigt que rien de tout ça n’est en contradiction avec l’organisation du travail dans une économie capitaliste et que le déni de l’existence de l’exploitation et de la conflictualité sont un terreau fertile pour des méthodes managériales violentes. On voudrait rappeler à tout ce beau monde de gauche que réformer le travail n’est pas anticapitaliste. » lire le texte sur le site télécharger la brochure mise en page : ASCAB, pérégrinations de trois saisonnières dans le pétrin (page par page) - PDF (648.9 ko) 26 pages A5 télécharger la brochure mise en page : ASCAB, pérégrinations de trois saisonnières dans le pétrin (cahier) - PDF (714 ko) Brochure de 28 pages A5 version papier diffusée par Infokiosque fantôme (partout)

Palestine : un cri étouffé jusque dans le monde associatif et médiatique bruxellois
Est-il acceptable que la tenue d’une conférence portant sur la résistance palestinienne entraîne la descente d’une brigade anti-terroriste dans un lieu culturel et dans la rédaction d’un média ? Analyser les enjeux fondateurs qui sous-tendent la situation actuelle en Palestine est une entreprise d’intérêt général. Il est évident que le débat public est actuellement influencé par certains effets de cadrage et des mécanismes de légitimation/délégitimation qui doivent être mis en perspective. ZIN TV travaille depuis de longues années sur ces mécanismes de propagande. Nous sommes même subsidiés pour accomplir ce travail et pour le promouvoir. La nécessité d’entendre d’autres récits que celui proposé par la diplomatie israélienne est pour le moins légitime. Pourtant, les propositions d’analyses qui s’écartent du récit imposé depuis le 7 octobre 2023, sont silenciées, criminalisées, accusées de faire l’apologie du terrorisme ou de l’antisémitisme. Face à ce manque de pluralité médiatique, il nous semblait important de soutenir l’expression de voix qui ne s’inscrivent pas dans ce « bruit médiatique ». En ce sens, dans le cadre de la Permanence Vidéo des Luttes Sociales, nous avons documenté depuis les premières mobilisations la solidarité populaire exemplaire qui s’exprime en soutien à la Palestine. Afin de rendre compte de la situation avec plus de profondeur et de sensibilité, nous avons également mis en place un cycle de projections de films documentaires autour de cette question. Nous avons aussi réalisé une émission qui permettra de déconstruire les biais majeurs et récurrents du traitement médiatique israélien, en essayant d’assumer au mieux ce rôle délaissé de contre-pouvoir (bientôt en publication sur notre site). Entretemps, le collectif Samidoun, un réseau international de solidarité avec les milliers prisonniers politiques palestiniens détenus dans les geôles israéliennes, nous a demandé d’accueillir un de leurs événements dans nos locaux au CBO à Jette (il s’agit d’une occupation temporaire qui regroupe une dizaine de collectifs et associations). L’événement en question portait sur la criminalisation croissante des organisations (pro-)palestiniennes en Europe. En tant que média d’action collective, cultivant une proximité avec le terrain associatif et militant, nous estimions que cela entrait en adéquation avec nos missions et qu’il s’agissait d’un sujet d’intérêt général. Nous avons donc accepté la demande. A peine Samidoun a‑t-il publié une annonce faisant la promotion de cet évènement, que nous recevions un appel de la commune de Jette disant avoir été informée par l’ambassade israélienne qu’un évènement “problématique” avait été programmé au CBO. Nous apprenions qu’une enquête de police et de l’OCAM avait été diligentée pour déterminer si cette conférence représentait un danger (...)

15 avril - Blocus décentralisé pour la libération de la Palestine
Le 15 avril, des habitants de plus de 30 villes du monde entier lanceront un blocus économique mondial en réponse à l’appel de Gaza à lutter pour une Palestine libérée. Le 15 avril, des habitants de plus de 30 villes du monde entier lanceront un blocus économique mondial en réponse à l’appel de Gaza à lutter pour une Palestine libérée. 75 ans et 182 jours après le début de ce génocide soutenu par les États-Unis, nous devons prendre des risques collectifs au-delà des actes symboliques de solidarité. Le 15 avril, nous bloquerons les centres logistiques afin d’arrêter les flux de capitaux dans le monde entier. Ce n’est que le début. Nous ne coopérerons pas avec la police. Si un blocus dans une ville fait l’objet d’une répression, nous répondrons par la solidarité dans d’autres villes. Rejoignez-nous dans l’organisation de notre libération collective.

Festival Intersquat en banlieue parisienne contre les expulsions !
Du 27 avril au 5 mai, le festival Intersquat Ile-de-France revient pour une nouvelle édition ! On invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat à Pantin (93500). Au programme, cantines, projections, chorales, discussions, ateliers et moment festifs ! Rejoignez le canal telegram, on mettra des infos au fur et à mesure : https://t.me/festivalintersquatIDF Dans le contexte de la loi Kasbarian Bergé et face aux premières expulsions de bâtiment, plusieurs personnes de squat d’Île-de-France ont appelé à une assemblée de crise pour s’organiser ensemble contre cette loi merdique. Depuis, qu’elle est passée, c’est la galère pour ouvrir ! Appelée « anti-squat » par les médias, cette loi répressive criminalise les squatteur.euses et va augmenter le nombre d’expulsion de locataires précaires. De plus, en décembre, une autre loi est passé : la loi Darmanin, une loi raciste et contre l’immigration. Elle facilite les expulsions, elle allonge et rend systématiques les OQTF (obligation de quitter le territoire français) et les IRTF (interdiction de retour sur le territoire français). Elle rend l’accès à la carte de séjour encore plus difficile et soumet les demandeur.ses à de nombreuses conditions pour l’obtenir. Donc, elle précarise encore plus les personnes sans-papiers et les personnes régularisées. Dans cadre des squats, ces deux lois combinées augmentent le risque d’ouvrir un bâtiment pour avoir un toit pour les personnes sans papiers. Et pour rajouter une couche, Guillaume Kasbarian est maintenant ministre du logement ! (N’en déplaise à Guillaume, les squats existeront toujours !) C’en est trop, l’existence des squats est menacée. Les expulsions se multiplient notamment dans le 93 pour laisser le territoire « propre » à l’arrivée des Jeux Olympiques en juillet. La construction des infrastructures des JOP est possible par l’exploitation des travailleur.euse sans papiers, eux-mêmes directement touchés par la loi Darmanin. Ces JOP laisseront place ensuite à quelques nouveaux aménagements de territoire, seulement pour des populations plus riches, avec des gigas piscines olympiques, des écoquartiers green washing, des commerces alternatifs, plus de bétons et de caméra de surveillance. Afin de répondre à ce besoin de soutien et d’entraide face à ce contexte de merde qui nous épuise. De faire perdurer la vie et l’organisation en squat, pour habiter librement, circuler librement, on invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat à Pantin (93500) ! On appelle à votre soutien et on vous invite à nous rejoindre le plus nombreux.ses possibles ! Au programme : cantines, projections, chorales, discussions, ateliers et moment festifs… plus d’infos à venir ! Rejoignez le canal telegram, on mettra des infos au fur et à mesure : https://t.me/festivalintersquatIDF [Adresse précise plus tard]...

Actu Prison - Mars 2024
Compilation non-exaustive d’actualités et de productions politiques, scientifiques ou culturelles autour des lieux de privations de libertés et des systèmes pénaux, en Belgique et ailleurs. Si vous voulez contribuer en envoyant des informations et ressources qui vous semble pertinentes et qui touchent de près ou de loin à l’enfermement, écrivez-nous à actuprison_be@riseup.net Ces informations seront reprises et partagées dans l’actualité du mois suivant. CENTRES FERMÉS La violence de la politique migratoire belge et des retours forcés - Février 2024 Getting The Voice Out Selon les rapports de l’Office des Etrangers, en 2022, il y aurait eu 2 918 retours forcés. Pour l’année 2023 le nombre de retours forcés s’élevaient déjà à 3.097 en novembre . Actuellement, nous sommes témoins de nombreuses tentatives d’expulsion forcées qui ont lieu “par surprise”. Iels ne sont donc pas toujours en mesure d’avertir leur avocat.e ni contacter leur famille avant d’être mis.es au cachot et subir la brutalité d’une expulsion forcée dans un contexte de violences physiques et psychologiques. Un homme s’est suicidé dans l’enceinte du centre fermé 127bis Le 12 mars / La DH Le détenu venait d’Éthiopie. Il s’est pendu dans les toilettes la nuit de samedi à dimanche 10 mars. Suicide au centre fermé 127bis : les détenus sous le choc nous alertent 12 mars /Getting The Voice Out Les personnes détenues au centre fermé 127bis (à Steenokkerzeel, tout près de l’aéroport de Zaventem) nous apprennent qu’un homme âgé d’une trentaine d’années, monsieur A., s’est donné la mort ce samedi 9 mars 2024. Rassemblement organisé à la suite de la nouvelle d’un décès au centre 127bis 31 mars / Stuut.info Dans la dernière Brèche, on parlait de l’impact de l’emprisonnement sur la santé mentale 12 mars / La brèche Dans la dernière Brèche, on parlait de l’impact de l’emprisonnement sur la santé mentale et du nombre de suicides terriblement plus élevé entre les murs qu’à l’extérieur. Et c’est aussi le cas dans les centre fermés pour personnes sans papier, qui sont des prisons qui ne disent pas leur nom. Les prisons tuent, les frontières tuent. Témoignage d’une expulsion violente par vol militaire (cargo) 27 mars : Getting The Voice Out [TW violences policières] Au cours des derniers mois, nous avons été en contact régulier avec une personne de nationalité djiboutienne qui a été détenue au centre fermé Caricole pendant près de quatre mois et demi. Tuberculose au centre ferme de Bruges : les détenus dénoncent le manque de précautions et de soins adaptés 25 mars / Getting The Voice Out Les personnes détenues au centre fermé de Bruges nous disent qu’un de leurs co-détenus a été mis en isolement médicale récemment car il a été diagnostiqué positif à la tuberculose. La personne était malade depuis longtemps [...] PRISONS Saint-Gilles Une gardienne de la prison de Saint-Gilles écartée à la suite de violences sur un détenu 18 mars / La Libre Une...