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Victoire à la ZAD de Donderberg

Photo Brieuc Van Elst. Ce jeudi 28 novembre, après des années de lutte pour sauver l’îlot Donderberg, le projet d’urbanisation a été annulé. Pour sauver la zone, la ZAD (zone à défendre) de Donderberg avait vu le jour le 11 octobre. Le projet d’urbanisation « Hop 5 » qui comptait une école, des logements privés et des place de parking a été annulé sur le plan politique en attendant que les permis d’urbanisme soient complètement annulés. Une victoire retentissante pour cette lutte vieille de plusieurs années, mais de nombreux enjeux persistent dans la reconversion de cet espace naturel. Photo Brieuc Van Elst. Ainsi, ce terrain vaste de 2,6 hectares ne devrait pas être urbanisé, mais transformé en un parc public. Cela soulève des questions écologiques vis-à-vis de la préservation de la biodiversité foisonnante et des avantages écologiques qui en découlent, d’autant plus que le parc de Laeken se situe à peine à quelques centaines de mètres de l’îlot Donderberg. Sans intervention humaine depuis 50 ans, ce site s’est progressivement transformé en un véritable écosystème. Les interventions humaines telles que l’élagage des branches mortes ou l’élimination des ronces, qui jouent elles-mêmes un rôle crucial, ont été limitées. Une personne ayant témoigné pour cet article nous a confié n’avoir jamais vu autant de superpositions de couches végétales sur un sol naturel à Bruxelles. Cette zone abrite aujourd’hui une diversité d’espèces animales et végétales qui est rare et précieuse en contexte urbain ; plus de 500 essences d’arbres, des renards, des furets et de nombreux insectes… Ce lieu se distingue des espaces verts urbains « communs » tels que les parcs ou les plaines artificielles, car il a évolué librement en respectant l’équilibre de l’écosystème. Photo Brieuc Van Elst. Les occupant·es de la ZAD ont également souligné le rôle bénéfique de cet espace naturel face aux menaces grandissantes d’inondations pesant sur le quartier avoisinant. En effet, le sol actuel présente une forte perméabilité capable d’absorber de grandes quantités d’eau, contrairement au sol bétonné envisagé par le projet « Hop 5 » qui aurait engendré des ruissellements de surface important vers les quartiers situés en contre bas. Les inondations de 2016 qui ont touché le quartier de Bockstael (se trouvant à proximité de la ZAD) ou encore celles de Valence (Espagne) survenues en octobre 2024 ont rappelé qu’il est urgent de réévaluer l’aménagement des territoires urbains pour faire face à ces épisodes climatiques qui seront de plus en plus fréquents et violents. Ainsi, un espace naturel en friche aussi grand que celui-ci dans un quartier dense comme Laeken permet à la fois de prévenir des inondations mais aussi de réguler les températures lors de pique de chaleurs alors qu’un énième parc ferait perdre des avantages vis-à-vis de ces mêmes éléments. Photo Brieuc Van Elst. Finalement, notons qu’une telle lutte écologique peut arriver à une victoire (...)

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Parution du n°3 de la revue Takakia

Takakia #3 Brame de combat contre le Mordor industriel 96 pages – automne/hiver 2024 prix libre (coût de fabrication 1,75 euros) abonnement de soutien : 20 euros (3 numéros par an) tirage : 1000 exemplaires Pour commander : – via le formulaire sur takakia.blackblogs.org – via le mail takakia@@@riseup.net Messages de service : – Les numéros #1 et #2 sont épuisés, des PDF peuvent être téléchargés depuis le site takakia.blackblogs.org . – Si vous voulez participer à la diffusion de cette revue, contactez-nous ! (et un grand merci à celles et ceux qui le font déjà) – Si vous avez encore un petit pot avec du prix libre pour Takakia, merci de nous faire remonter les sous. Merci de nous écrire pour connaître les coordonnées de l’envoi ! – Merci aux elfes sylvaines de Nandor, aux Piévelus, aux elfes Sinda de Doriath, aux Aigles du Nord, aux enfants de Dúnedain, aux Entures, aux Nains d’Erebor, aux Rohirrim, au peuple d’Haleth et à toutes les créatures libres. Votre résistance au Mordor industriel est une source inépuisable d’inspiration et d’encouragement. SOMMAIRE Articles et récits La Kanaky insurgée met à mal l’État… et l’industrie minière Nouveaux OGM : grise mine dans les labos de la plaine du Pô Chimie industrielle. Le règne ténébreux de l’artificiel Sur la ligne de feu : interview avec des anarchistes en Grèce sur les feux de forêt et la résistance contre la société techno-industrielle La magie et la machine. Technologie et animisme à l’ère de l’extermination écologique Direct Action. Guerre au patriarcat, guerre à la technologie mortifère : une histoire de résistance armée au Canada Rubriques Résistances Freinage d’urgence dans le Sud-Ouest Fragments de la résistance contre l’A69 Exploitation industrielle des forêts : la fronde monte Mégabassines : à bout de souffle ? En Sardaigne, le prix du capitalisme vert Sápmi : un train qui va nulle part Mauvaises herbes Drainage Aguerrissement Le vent, le froid, la pluie, la neige Recensions La mort de la Nature : les femmes, l’écologie et la révolution scientifique Sans dessous-dessus : apériodique pour chahuter l’extractivisme Vers l’écologie de guerre Petite présentation de la revue : Sur le plateau tibétain, au nord des géantes de l’Himalaya, une plante rare s’accroche aux falaises granitiques glacées, témoins robustes du Jurassique. Sur le toit de la planète, les pousses vertes de cette plante restent proches du sol, dépassant rarement l’épaisseur d’un doigt, et ses feuilles sont minuscules. Très rare, son vert vif et éclatant n’a été observé que par peu d’humains. Le nom vernaculaire en japonais, nanjamonja-goke, reflète bien la résilience hors commune dont fait preuve cette plante : la « mousse impossible ». La mousse Takakia, est le plus vieux genre taxonomique de plantes connu. Elle a probablement 390 millions d’années, plus vieille que le supercontinent Pangée qui a commencé à se séparer il y a 200 millions d’années pour former...

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Arpentage « Des paillettes sur le compost » de Myriam Bahaffou

Quand ? Mercredi 18 décembre 2024, de 13h30 à 17h30 à Bruxelles Où ? Steki, Rue Gustave Defnet 4&6, 1060 Bruxelles Afin de poursuivre son cycle de lecture autour du soin dans nos organisations collectives, Mycélium vous propose pour la rentrée l’arpentage(*) du livre « Des paillettes sur le compost » de Myriam Bahaffou, philosophe et militante décoloniale éco-féministe Témoignage, essai, livre quelque peu inqualifiable, Myriam nous y raconte des histoires décoloniales, antispécistes, queer et magiques issues de son quotidien et de son regard sur le monde. Venez partagez et discuter ensemble des expériences politiques et sensibles cachées (ou pas !) dans les replis sensibles des situations ordinaires… Pour s’inscrire, c’est par ici : https://cloud.mycelium.cc/apps/forms/s/bawJbjkQZAmxQXkswtd3ZpYS Une fois le formulaire rempli, vous recevrez dans les semaines qui viennent un mail de confirmation d’inscription. (*) L’arpentage est une méthode de lecture collective d’un livre, issue de l’éducation populaire : il s’agit d’explorer un livre en groupe. Concrètement, on découpe un livre en autant de parties qu’il y a de lecteur.ices et chacun.e lit son extrait. Ce moment de lecture est suivi d’un temps de partage des ressentis ou des expériences vécues relatives à l’extrait lu. https://www.lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/paillettes-compost

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Zadvengers - FILM + RENCONTRE - Nova Cinema

En Suisse romande, des militants et militantes écologistes occupent une colline pour lutter contre l’industriel Holcim qui veut transformer cette terre en ciment. Pour mener ce combat pacifique, tous·tes portent des masques de super-héros afin de rester anonyme. Ainsi, Hulk, Batman, Thor et Captain Anarchy tentent de créer un lieu utopiste dans lequel les normes sociales sont questionnées et où chacun·e peut trouver sa place. Mais ce lieu, ses habitantes et habitants sont grandement menacés par l’avancée des pelleteuses et la police qui prévoit de les évacuer. Le réalisateur Simon David se fait une petite place dans cette ZAD et documente toute l’énergie humaine déployée pour construire une alternative à nos modèles. Il porte un regard poétique sur la réalité du militantisme dans les zones à défendre. de Simon David, 2023, CH, eng/fr, stfr/en, 65’ FR En Suisse romande, des militants et militantes écologistes occupent une colline pour lutter contre l’industriel Holcim qui veut transformer cette terre en ciment. Pour mener ce combat pacifique, tous·tes portent des masques de super-héros afin de rester anonyme. Ainsi, Hulk, Batman, Thor et Captain Anarchy tentent de créer un lieu utopiste dans lequel les normes sociales sont questionnées et où chacun·e peut trouver sa place. Mais ce lieu, ses habitantes et habitants sont grandement menacés par l’avancée des pelleteuses et la police qui prévoit de les évacuer. Le réalisateur Simon David se fait une petite place dans cette ZAD et documente toute l’énergie humaine déployée pour construire une alternative à nos modèles. Il porte un regard poétique sur la réalité du militantisme dans les zones à défendre. 🎤 Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur. NL In Franstalig Zwitserland bezetten milieuactivisten een heuvel om er te vechten tegen Holcim, een bedrijf dat het land wil omzetten in cement. Om anoniem te blijven in hun vreedzame strijd dragen ze superheldenmaskers. Zo proberen Hulk, Batman, Thor en Captain Anarchy een utopische vrijplaats te creëren. Een zone waar sociale normen in twijfel worden getrokken en waar iedereen zijn plaats kan vinden. Maar de droomplek en haar bewoners worden bedreigd door oprukkende graafmachines en de politie, die vastberaden is hen te evacueren. Filmmaker Simon David neemt zijn intrek in deze ’Zone à Defendre’ en documenteert de energie die wordt ingezet om een alternatief te bouwen voor onze structuren. Hij werpt een poëtische blik op de realiteit van de militanten in de ZAD’s. 🎤 De vertoningen worden gevolgd door ontmoeting met de regisseur. ⭐ Séance / Voorstelling : 10€ (soutien / steun) • 7€ (plein / vol) • 4€ (réduit / korting) 📍 Nova Cinema, rue d’Arenberg 3, 1000 Bruxelles

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Soutien à Louna, meuf trans en détention provisoire dans le cadre de la lutte contre l’A69

Texte de soutien à Louna, une meuf trans incarcérée en détention provisoire dans le cadre de la lutte contre l’A69. Mi-octobre dernier, 4 personnes se sont faites arrêtées dans plusieurs coins de France, dans la rue lors d’arrestations ciblées ou à leur domicile à 6h du mat. Iels ont chacun.e été conduites jusqu’à Toulouse pour y subir des Garde à Vue allant jusqu’à 94 heures, dans le cadre d’une instruction pour « association de malfaiteurs » liée à la lutte contre l’A69. A l’issue de sa garde à vue, Louna a été la seule personne mise en examen et a été envoyée en détention provisoire (DP). Elle est accusée d’avoir détruit une pelleteuse par substance explosive et d’association de malfaiteur en vue d’une destruction par voie dangereuse. Depuis, elle est à la Maison d’arrêt pour hommes de Tarbes, alors que c’est une meuf trans. Et parce qu’elle est une meuf trans, elle est mise à « l’isolement ». Concrètement l’isolement, ça veut dire que sa seule et unique sociabilité c’est avec des matons et qu’elle ne peut sortir de sa cellule que lorsque l’ensemble des détenus sont dans les leurs. Ça rend son accès à la promenade, à la douche ou à d’éventuelles activités super galère, voire impossible. L’autre jour, elle a été oubliée à la douche pendant plus d’une heure et demie parce que chacun de ses déplacements demande « trop d’orga » aux matons. Elle subit la transphobie de la justice à toutes les échelles, entre les mégenrages constants et les questions intrusives d’une juge qui lui demande si elle veut faire une opération génitale et qui s’étonne de l’absence d’un suivi par un.e psychiatre pour sa transition… D’ailleurs, la juge qui a décidé du placement à Tarbes a argué qu’il y avait un accueil spécial pour les personnes trans là-bas : c’est absolument FAUX, c’est la seule meuf trans et bien sûr y a rien de particulier, c’est juste une maison d’arrêt pour hommes surpeuplée à 210%. Louna a donc été placée en détention provisoire uniquement pour des accusations de faits d’atteintes aux biens, des biens privés qui doivent visiblement appartenir à une entreprise du chantier de l’autoroute dont l’État s’entête à être le fervent défenseur. Lors de l’audience publique, elle est décrite comme une « opposante active contre l’A69 », sur la seule base d’avoir été repérée en train de ravitailler des écureuils (nom donné aux militant.es occupant les arbres), d’avoir été contrôlée une fois à proximité de la zad et d’avoir été présente à un procès de militant.es. Effectivement, une dangereuse écoterroriste … Lors de l’appel du placement en DP, dans le rappel des faits la juge mentionne que Louna n’a pas de téléphone à son nom et qu’outre son lieu de domiciliation, elle a des points d’ancrage dans plusieurs coins de France. La proc rajoute quant à elle que Louna est une militante et qu’on sait bien que les militant.es ont des moyens de communication frauduleux, pour appuyer le maintien en détention. Nous, ça nous rappelle quand la justice reprochait...

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[Brochure] Petites réflexions sur la décroissance

Sommaire : La décroissance, Groupe Marée Noire Ne devenons pas des automates ! Réapproprions nous notre autonomie (introduction à une réflexion sur la technique), Gijomo Une autre foi en crise : le Progrès, Luce Fabbri L’informatique : une impasse ?, Gijomo Paroles anarchistes & Décroissance Développement durable ou décroissance ? Voyage et tourisme de masse, Thierry Libertad L’empreinte écologique, article tiré de Passerelle Eco Test : Calculez votre empreinte écologique Décroissance et végétarisme, André Sulfide « Tout doit disparaître ! », Mala(la)testa Néo-malthusianisme et décroissance, Thierry Libertad Bibliographie La décroissance ? La décroissance n’est pas qu’un slogan. C’est aussi un concept qui nous oblige à prendre en compte les limites physiques de la planète auxquelles nous nous heurtons. Elle nous contraint à une remise en cause de la notion de confort, de besoin. La décroissance n’est pas une idéologie, elle est une nécessité absolue : depuis deux siècles, le colonialisme, la révolution industrielle, l’urbanisation, le recours aux énergies fossiles, le développement effréné et l’utilisation de la chimie, de la physique et de la biologie ont accéléré considérablement les dégâts commis à l’encontre du milieu naturel. Mais c’est surtout à partir de la seconde guerre mondiale que les problèmes d’ordre écologique vont s’orienter vers une dimension planétaire. L’aide au « développement » des pays pauvres (c’est-à-dire, en réalité, la recherche de débouchés pour le potentiel économique américain) va justifier une croissance économique de plus en plus forte et faire naître la « société de consommation ». Or tout acte de consommation est un acte de destruction : prélèvement d’énergie et de matières premières, en amont ; rejet de déchets, en aval. Si bien que le bilan écologique est aujourd’hui catastrophique : changements climatiques, déforestation, disparition de l’eau douce, dégradation des sols, perte de biodiversité, pollution chimique, nucléaire, accumulation de déchets, épuisement des ressources non renouvelables. La croissance, indispensable à la survie du capitalisme, nous conduit à une impasse certaine. Seule la décroissance, c’est-à-dire l’adoption de modes de vie, d’habitat, de déplacement, de consommation beaucoup plus économes en ressources naturelles, peut ouvrir des perspectives. Mais la décroissance ne se limite pas à ce seul aspect écologique. C’est également une réflexion sur l’aspect économique et social de la production, de la consommation et du partage des richesses, ainsi qu’une critique de l’idéologie du progrès, de l’industrialisation, des techniques et du scientisme. La décroissance ne sera pas ce « retour à la bougie », ce repoussoir que certains agitent pour sauvegarder le profit capitaliste. Elle sera, au contraire, l’occasion de prendre conscience que le bonheur ne se mesure pas aux volumes de production, que c’est l’altération des valeurs humaines essentielles (respect,...

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Tribune : Saint gilles, là où les médias préparent la répression de la gauche révolutionnaire

Cette tribune analyse le regain d’intérêt récent sur l’extrême gauche, fruit d’une stratégie policière et médiatique visant à criminaliser l’intensification des mouvements sociaux en Belgique. L’Observatoire des médias policiers, souligne que l’intensification en question n’est pas le fruit d’organisations « extrêmes », externes au mouvement (comme le prétend le récit policier), mais bien une dynamique globale au sein des mouvements sociaux. 1. Un, deux, trois… « Saint-Gilles, là où l’extrême gauche prépare la révolution » titrait cet été le média bruxellois Bruzz. Ce très long article succède à une double page sur le même sujet dans La Libre Belgique et à une émission dédiée sur la télévision flamande. Un article dans un média, c’est un article. Deux articles dans deux médias, c’est une coïncidence. Trois articles dans trois médias, c’est une campagne. Et c’est d’autant plus flagrant que, primo, cette rafale survient après des années de black-out médiatique sur l’extrême gauche et, secundo, le thème est abordé exactement de la même manière, en reprenant tel quel le narratif policier. 2. Les confidences de l’inspecteur Amadeo Il faut remonter au début de cette année pour trouver les premières traces de ce nouveau narratif, dans une émission néerlandophone intitulé « Niveau 4 : Terreur « . Le principe de cette émission est de suivre des policier·ères dans leurs interventions au quotidien (en l’occurrence, cette saison s’intéresse à la zone midi qui regroupe les communes de Saint-Gilles, Anderlecht et Forest). Lors du premier épisode, les journalistes suivent l’inspecteur surnommé « Amadeo » lors d’une de ces tournées d’inspection. Ce dernier est le responsable de la Cellule Radicalisme de la zone Midi. Il s’agit d’une création récente dans les dispositifs anti-terroristes (dans le cadre du plan Radicalisme) qui a pour but de faire le lien entre les services spécialisés (OCAM, Sûreté de l’État, …) et les forces de police locales dans le but de surveiller au plus près les foyers de « radicalisation » (3). Lors de cette séquence, Amadeo présente Saint-Gilles comme un des hotspots de l’activisme d’extrême-gauche. Il désigne ce que l’on reconnaît comme le local Sacco-Vanzetti et déclare : « Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils essayent de rallier à leur cause d’autres groupements donc là, on est très attentif… ». 3. Où, des années après la guerre, daigne parler du Premier mai révolutionnaire Depuis 5 ans, en marge de la traditionnelle « fête du travail », des militant·es organisent le « Premier mai révolutionnaire ». Il a pour ambition de réunir les différentes expressions et tendances de l’extrême gauche extra-parlementaire autour d’une manifestation combative. Ces 3 dernières années, ce projet s’est développé et a atteint quelques milliers de participant·es. Le 27 mai dernier, un long article parait dans la Libre Belgique sous la plume de Jacques Laruelle, le spécialiste police et justice du journal : « L’ultragauche...

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[Allemagne] Grünheide, fin de la ZAD contre la Mega fabriek Tesla

Après plusieurs tentatives policières d’évacuation infructueuse ( voir article ici ), La ZAD contre l’expansion de la « Mega fabriek Tesla » à Grünheide est définitivement dégagée. Débuté en février, Le camp a été officiellement dissous mardi, plusieurs militants avaient refusé de quitter la cime des arbres et les cabanes suspendues. Des équipes de police, formées pour des opérations à haute altitude, « ont fait tomber » quatre et onze personnes des arbres mercredi, une plate-forme élévatrice a été utilisée pour cette opération. Lundi, six militants avaient été « accompagnés » sur le sol. Dès la descente des arbres, ils ont été placés en garde à vue pour établir leur identité, ils devaient ensuite être libérés. La démolition des cabanes dans les arbres a débuté ce mercredi, au total, il y a une vingtaine de constructions dans la forêt. L’opération de police avait commencé lundi. Dans un premier temps, les autorités avaient déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une évacuation, mais simplement d’une libération temporaire du terrain afin de pouvoir procéder à une sonde d’engins de combat de la seconde guerre mondiale planifiée par la commune de Grünheide. Mardi, la mairie a publié un décret général selon lequel l’accès au site était interdit pour une durée indéterminée. Lors de l’évacuation, aucun militant n’a été blessé, ils ont tous été placés en garde à vue.

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Assemblée de lutte contre la boucherie annoncée

"Pour ceux qui travaillent, il y aura plus de (salaire) net, mais pour le reste, ce ne sont que des réformes dans la sécurité sociale qui sont désagréables. Et il faudra continuer à pédaler en côte durant dix ans. Ça demande du courage." Voici comment Bart De Wever annonce la reprise des négociations fédérales. Ce sera l’austérité à tous les étages et pour longtemps. La « supernota » qui a fuité dans la presse annonce par ailleurs le menu : allongement et déstructuration du temps de travail, généralisation des contrats “zéro heures” et des sous-statuts d’emploi, attaques sur l’index et sur le salaire brut, durcissement des emplois de fin de carrière, saccage des services publics et non marchands, privatisations, chasse aux malades, exclusion des allocations de chômage, recul voire abandon de la lutte contre le réchauffement climatique,… La liste des horreurs est longue. Avec les gouvernements les plus à droite que la Belgique ait connu depuis longtemps, patrons et actionnaires ne s’y sont pas trompés : c’est l’occasion rêvée de démanteler tout ce qui les empêche de faire payer la faillite de l’économie néolibérale aux travailleur.euse.s. Cette montée en puissance s’appuie aussi sur une attitude toujours plus conservatrice et autoritaire. Il faut s’attendre aussi à des attaques sur les droits syndicaux et le droit de manifester ou de faire grève. Sans oublier que derrière la violence d’État, les divisions semées par la droite et le désespoir politique et social se cache la montée d’idées et d’organisations d’extrême droite toujours plus fortes, toujours plus normalisées, en particulier par l’axe MR-NVA. Ces gouvernements nous mènent à la guerre. Leur complicité dans le génocide commis par Israel en Palestine est insupportable. Face à ce rouleau compresseur, pour certains c’est l’incrédulité, pour d’autres une forme de résignation devant la pénétration des propositions de droite parmi les travailleurs. Pourtant la meilleure façon de contrer cette dernière, c’est en se mettant en ordre de bataille ! Il faut apprendre des batailles précédentes, et en particulier du mouvement de 2014, mais il nous semble impossible de ne pas se préparer à résister à cette offensive sans précédent. Il y a urgence ! Mettons-nous autour de la table pour identifier les bonnes pistes, se coordonner et renforcer les actions de nos organisations syndicales. Les liens avec toutes les composantes du mouvement social seront essentiels pour battre le gouvernement des patrons ! Travailleur.euse.s, délégué.e.s syndicaux, militant.e.s féministes, antiracistes, associatives, écologistes, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers,... ces gouvernements nous attaquent tou.te.s, répondons en construisant la résistance. Nous appelons donc à une assemblée de lutte contre la boucherie sociale annoncée. Rdv le 26 novembre 2024 à 18h30 au DK, Rue du Danemark 70b 1060 Saint-Gilles. Commune Colère : Coalition de syndicalistes, travailleur·euse·s,...

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ZAD du Nichoir (Ardèche) : Venez fêter avec nous cette première victoire

La ZAD du Nichoir (Ardèche) vous invite à fêter la victoire de son recours en justice, ainsi qu’a venir nous rejoindre ! Depuis début octobre, des dizaines d’écureuils occupent les chênes de la plaine de St Peray (en périphérie de Valence) ainsi que des personnes au sol pour s’opposer au projet de déviation routière RD86 (projet de périphérique Valentinois). Ce projet menace plus de 50 Ha, notamment des parcelles abritant une biodiversité forte avec des espèces protégées, comme 18 espèces de chauve-souris dont 3 représentant un enjeu remarquable de conservation. Ce projet n’est pas qu’un projet de route mais correspond à un accaparement brutal de terres agricoles et sauvages de part toutes les infrastructures qui y seront associées, dont un 3e pont traversant le Rhône ainsi que des zones industrielles, parking, habitations etc... Un des arguments mensongés de la com’com’ est que ce projet permettrait la fluidification du trafic routier. Or les statistiques montrent que la création d’infrastructures routières crée une augmentation du trafic par effet rebond. Depuis des années, des citoyen.nes, associations et collectifs se mobilisent contre ce projet écocide, et ont mené plusieurs actions en justice. Un référer-suspension des travaux posé en justice par les associations locales a été validé au tribunal de Lyon ce vendredi 15 novembre Nous vous invitons à rejoindre le Nichoir le samedi 23 novembre afin de fêter cette victoire temporaire, au programme de la journée et de la soirée : vide cabane défilé de mode du free shop ateliers divers et variés musique et fête ... Coordonnées sur site : 45 chemin des guérets à Saint Peray (44.953195, 4.851066) Vous êtes toustes bienvenues ! Pour en savoir plus sur cette lutte Alter : https://www.alterre-asso.org/index.php/lassociation/ Télégram : https://t.me/luttedeviationstperay Insta : https://www.instagram.com/ami.e.s_plaine_st_peray/ Facebook : https://www.facebook.com/people/Les-amies-de-la-Plaine-de-St-P%C3%A9ray/61552982354725/ Mail : amies-plaine-st-peray@autistici.org

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[Espagne] Inondations, manifestation et répression

Le 29 octobre, la région de Valence a fait face à des conditions climatiques extrêmes dues au phénomène Dana ( dépression isolée en niveaux hauts ). Une tempête historique qui a fait au moins 212 morts et une trentaine de personnes disparues. 130.000 personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale régionale pour exiger la démission du gouvernement local, de son président Carlos Mazón (Parti populaire), accusé notamment d’avoir sous-estimé les risques, trop tardé à donner l’alerte avant la montée des eaux et mal coordonné les secours après les inondations. Les manifestants s’étaient donné rendez-vous en fin de journée sur la grande place devant la mairie, scandant « assassins, assassins ! ». A la fin du rassemblement, des affrontements avec la police ont eu lieu, les forces de l’ordre ont été caillassés, il y a eut des échanges de coups. La façade de la mairie a été maculée de boue et recouverte d’affiches contenant des messages contre les autorités. L’action de la police s’est soldée par 4 arrestations, 13 identifications et 31 policiers blessés. Le tribunal d’instruction de Valence, a décrété, ce lundi, la libération provisoire des quatre inculpés. Deux des détenus placés en liberté provisoire font l’objet d’une enquête initiale pour « crime présumé d’attentat », les deux autres, pour trouble à l’ordre public.

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Inondations en Espagne : la responsabilité d’une coalition de droite et d’extrême-droite

Le 29 octobre ont eu lieu des inondations désastreuses en Espagne. Au moins 219 personnes sont mortes et 89 disparues. Des pluies torrentielles ont détruit de nombreuses habitations, des cultures agricoles et des structures du réseau de transport. Ces inondations sont symptomatiques des effets du dérèglement climatique, mais nous souhaitons ici revenir sur cet épisode, en insistant sur la responsabilité des politiques de droite et d’extrême-droite. La région la plus touchée est celle de Valence. L’équivalent d’une année de pluie y est tombé en quelques heures. Si ce n’est pas la première fois que d’importantes intempéries ont lieu dans la région, l’intensité des précipitations est toutefois inédite. Les fortes précipitations sont le résultat d’un réchauffement généralisé de l’air aux abords de la Méditerranée. Ce réchauffement rend l’air plus humide et provoque des précipitations plus nombreuses et plus intenses, difficilement absorbées par des sols secs comme à Valence, où l’eau a circulé et formé des écoulements boueux dangereux. Des politiques d’adaptation et de prévention auraient pu limiter les dégâts et le nombre de morts. Or le président conservateur de la région de Valence, Carlos Mazón (du Parti Populaire, droite) est pointé du doigt pour avoir définancé l’organisme de réponse aux catastrophes climatiques mis en place l’année dernière par la coalition écologiste-socialiste anciennement au pouvoir dans la région de Valence. Cet organisme avait précisément pour but de mettre en place une gestion intelligente de ce type d’aléas climatiques, pour limiter la casse. Les politiques ont une responsabilité dans la gestion de ce type de crise. Carlos Mazón est également décrié pour avoir minimisé l’ampleur de la catastrophe, avant et pendant les inondations, fidèle au climato-scepticisme de son parti. L’Agence météorologique nationale espagnole avait prévenu du risque de violentes coulées de boue plus d’une semaine avant les inondations et publié un communiqué d’urgence le matin du 29 octobre. L’alerte n’a pas été prise au sérieux par les pouvoirs publics qui n’ont averti la population par sms de ne pas se déplacer que vers 20h, bien après le début des inondations, qui prenaient déjà de l’ampleur en fin d’après-midi. Il est évident que le dérèglement climatique est l’origine première de ce type de catastrophes. On peut donc y voir un signe de plus des conséquences des émissions de gaz à effet de serre causés par l’activité humaine, particulièrement polluante dans le système capitaliste actuellement dominant. Par contre, à l’heure de la multiplication d’événements de ce type, que ce soit en Méditerranée, mais aussi en Belgique comme en été 2024 ou en été 2021, les politiques d’aménagement du territoire et de prévention sont cruciales. L’urbanisation et l’artificialisation des sols augmentent les risques d’inondations et d’écoulements destructeurs voire mortels. En Espagne les habitant·es ne cachent pas leur...

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Code Rouge chez Total : le premier jour du reste de ta vie

Récit d’un week-end d’action Une nouvelle action Code Rouge s’est tenue en Wallonie sur le site de Total Energies à Feluy les 26 et 27 octobre dernier. À écouter la presse, rien de neuf entre cette action et celle d’il y a deux ans sur le même site : des activistes pacifistes seraient venu-es bloquer un site industriel (qui continuait en fait de fonctionner à bas régime) pour dénoncer et visibiliser les agissements criminels de Total (que nul.le n’ignore pourtant plus aujourd’hui). Des activistes, a-t-on même entendu, auraient joué au frisbee avec les braves policiers du plat pays. C’est tout autre chose qui s’est ceci dit joué ce week-end : les règles de la partie de frisbee ont changé. Vendredi 25 début de soirée : loin du site de Total, en plusieurs endroits, des activistes se regroupent, partagent un repas et sont brieffé-es quant à l’action du lendemain, le matos à se répartir et le trajet qui les mènera à la cible. Surprise : c’est de nuit que nous nous déplacerons, après quelques heures de sommeil à peine, histoire de prendre de court les éventuels blocages policiers. Un petit groupe (90 pers) logé au cœur d’un village cossu du Hainaut, dans un vaste dortoir, dont la rue est surveillée par une bagnole de keuf, trouvera même à duper les policiers somnolents : on coupe à pas de loup à travers un jardin, on rentre dans un bâtiment indiqué et mis à notre disposition par des villageois-es sympathisant-es et on en sort deux par deux par une belle porte cochère : nous voilà entamant à la dérobée et en toute furtivité notre périple jusqu’au point de blocage. Une marche éprouvante de 18km à 2h30 du matin, à travers bois et champs, s’enclenche à la lumière rouge de nos lampes frontales : une jolie guirlande qui serpente discrète dans la nuit et qui carbure à la rage contre Total. À la fin du trajet, le souffle ne manquera cependant pas pour entonner « siamo tutte antifasciste » ! Un autre groupe, plus fourni (300pers) et encore plus éloigné du point de blocage, a pu lui profiter d’une belle grasse mat’ : réveil à 4h30 et départ en cortège de voitures, long mais segmenté, vers la « drop zone ». On s’entasse dans les voitures et on se suit en escadron de 10 caisses, à la queue-leu-leu. À peine arrivées sur la route, les premières voitures croisent les keufs, on change alors d’itinéraire et on emprunte des petites routes de campagnes, sinueuses et bordées de champs. Mais la nuit est noire et les phares trahissent notre présence. Des flics nous prennent en chasse et nous suivent jusqu’à la drop zone : changement impromptu de lieu de rassemblement. Après 10 nouvelles minutes de trajet, on descend enfin des voitures. Ce changement de lieu du premier escadron n’était qu’une diversion et on doit revenir au point de drop initial. Notre joyeux cortège de dupe rejoint le gros de la troupe après une quarantaine de minutes à pattes, dans l’obscurité mais en sentant l’excitation monter. Plus de 150 personnes sont en fait déjà rassemblées dans un (...)

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Écologie

Code rouge : 1000 personnes bloquent et sabotent les deux plus grands sites de TotalEnergies en Belgique

Pour sa quatrième édition, l’action Code Rouge a décidé de viser l’entreprise TotalEnergies, comme lors de sa première édition en octobre 2022. Cette quatrième action de masse a principalement visé la raffinerie de total qui se situe à Feluy. Ce site hautement stratégique a été bloqué pendant près de 30 heures par plus de 700 militant·es entre samedi matin et dimanche après-midi au niveau des rails de train par lesquelles des combustibles sont exportés et au niveau de l’accès aux camions de livraisons. De nombreuses actions de sabotages ont eu lieux à l’endroit de l’occupation des voies ferrées. Dans un même temps, samedi midi dans le port d’Anvers, plusieurs centaines de mlitant·es ont tenté de bloquer la principale voie d’accès qui mène au site anversois de TotalEnergies. La totalité des activistes présent·es sur ce site a été arrêté, c’est-à-dire près de 270 personnes. Pour finir cette édition, une action a eu lieu devant un le siège de TotalEnergies sur le boulevard Anspach à Bruxelles ce lundi midi. Derrière cette action de désobéissance civile de masse, il est question de démontrer qu’il est possible de bloquer un des géants mondiaux du secteur pétrolier tout en lui portant des atteintes matérielles et économiques. L’ampleur qu’a l’entreprise française TotalEnergies dans la crise sociale et climatique actuelle n’est plus à démontrer. Cette multinationale pétrolière est présente dans plus de 130 pays dans le monde où elle y assoit sa domination économique, politique et écologique. TotalEnergies est un des plus grands producteurs mondiaux d’énergies fossiles qui contribuent largement aux émissions de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère. Pour se défendre, l’entreprise dit concentrer ses activités vis-à-vis de la transition énergétique mais de nombreux·ses observateur·rices remarquent que Total consacre une part infime de son capital dans la recherche ou la production de ces nouveaux procédés tandis que la multinationale du pétrole prévoit d’investir 18 milliards de dollars par an jusqu’en 2028. Plus localement, le site de TotalEnergies à Feluy est responsable du déversement de tonnes de billes de plastique dans la nature et les fleuves qui bordent la raffinerie depuis plus de 17 ans. Celles-ci sont présentes à des kilomètres à la ronde et sont hautement toxiques pour les espèces animales et végétales. Ces billes de plastique sont fabriquées par Total en transformant le pétrole en polymères et ce à raison de 1,2 million de tonnes par an. Les billes de plastiques servent à concevoir des matières plastiques comme des emballages alimentaires. Elles sont reversées dans la nature par accident, au gré de mauvaises manipulation, de fortes pluies, de vents ou d’autres incidents. Lors de la seconde action de Code Rouge qui avait eu lieu sur le chantier du site d’Engie à Flémalle (à proximité de Liège), du sabotage de masse avait déjà eux lieux. De nombreux engins de chantier avaient été sabotés, retardant la durée du (...)

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Une nouvelle ZAD contre la destruction d’un terrain naturel à Laeken

Vendredi 11 octobre l’occupation de l’îlot de Donderberg a débuté à Laeken (à deux pas de l’arrêt de métro Bockstael) alors que cet îlot devrait être prochainement détruit au profit d’un projet immobilier de la Régie foncière de la Ville de Bruxelles. L’îlot de Donderberg est un espace vert dans un quartier où les espaces verts se font rares. L’utilisation du sol de cet espace est disputée entre d’une part des collectifs d’habitant·es qui défendent la conservation de cet espace vert et d’autre part le projet Hop 5 qui devrait artificialiser les 2,6 hectares de la zone. Depuis le début de l’occupation, une vingtaine de militant·es se sont donc installé·es dans les hauteurs des arbres du Donderberg. Après des années de lutte par des collectifs de riverain·es et la suspension du permis par le conseil d’Etat, Urban* a finalement décidé de délivrer un permis d’urbanisme en plein milieu des vacances d’été, moment creux de l’année pendant lequel la participation de la population est bien plus faible. Face à cette situation, des militant·es ont décidé d’occuper ce terrain dans l’optique de montrer leur opposition à ce projet. Le permis délivré dans le cadre du projet Hop 5 permettra la construction d’une école maternelle et primaire de 672 places, d’un immeuble de 8 appartements, d’une salle de sport et d’un parking de 17 places. Sur le papier, ce projet immobilier semble avoir une vocation sociale qui permettrait de justifier la nécessité d’abattre ces 2,6 hectares d’espace vert et les 171 arbres sur ce terrain. Cependant, rappelons que les projections démographiques indiquent une diminution de 15 000 inscriptions scolaires d’ici 2030 à Bruxelles. Ces places ne sont donc aujourd’hui plus nécessaires, d’autant plus qu’il y a déjà suffisamment d’écoles maternelles et primaires dans les quartiers alentours. En ce qui concerne le reste du projet, rappelons qu’il s’agit uniquement de logements privés, sans vocation sociale. L’opposition à leur construction tout comme celle des 17 places de parking semble alors évidentes. Face à ce projet qui semble perdre en intérêt au fur à fur que les années passent, le collectif « save Donderberg » se bat pour conserver ces rares hectares d’espaces verts qui restent encore à une commune aussi dense que Laeken. Les effets positifs des espaces naturels sur les milieux urbains ne sont plus à prouver : ceux-ci permettent à la fois de prévenir certains quartiers des risques d’inondations, d’en réguler les températures ou encore de garantir un espace de verdure pour les habitant·es qui y résident. L’une des vocations premières des habitant·e·s et cette lutte en cours est un changement d’affectation de la zone afin de la faire passer de zone d’équipement d’intérêts collectifs à zone naturelle. Ceci permettrait d’en garantir la pérennité, sans se soucier des aléas des pouvoirs publics à ce sujet. légende : urban = c’est l’administration publique chargée de mettre en œuvre, pour l’ensemble de la Région (...)

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