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Écologie

Action training - Formation action non-violente

Tu veux descendre dans la rue avec XR, ou tu as fait une pause plus longue et tu veux retourner à l’action ? Nous avons ce qu’il vous faut : Une formation à l’action directe non violente ! Après la formation, tu seras un:e rebelle entraîné:e et prêt:e à participer à des actions comme Let’s Be Fossil Free - Escalation ! Do you want to go to the streets with XR, or have taken a longer break and want to get back into action ? We have just the thing for you : A training on non-violent direct action ! After the training, you will be a trained rebel, and ready to participate in actions like Let’s Be Fossil Free - Escalation ! Tu veux descendre dans la rue avec XR, ou tu as fait une pause plus longue et tu veux retourner à l’action ? Nous avons ce qu’il vous faut : Une formation à l’action directe non violente ! Après la formation, tu seras un:e rebelle entraîné:e et prêt:e à participer à des actions comme Let’s Be Fossil Free - Escalation ! Date : Dimanche 28 avril, 14:00-17:00 Lieu : Bruxelles (plus d’informations après ton inscription) La formation se déroulera en anglais. Inscription : https://framaforms.org/non-violent-direct-action-training-1708602335 ENGLISH : Do you want to go to the streets with XR, or have taken a longer break and want to get back into action ? We have just the thing for you : A training on non-violent direct action ! After the training, you will be a trained rebel, and ready to participate in actions like Let’s Be Fossil Free - Escalation ! Date : Sunday, April 28, 14:00-17:00 Location : Brussels (more after you sign up) The training will be in English. Sign up : https://framaforms.org/non-violent-direct-action-training-1708602335

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Extrême-droite / Antifascisme

Palestine : un cri étouffé jusque dans le monde associatif et médiatique bruxellois

Est-il acceptable que la tenue d’une conférence portant sur la résistance palestinienne entraîne la descente d’une brigade anti-terroriste dans un lieu culturel et dans la rédaction d’un média ? Analyser les enjeux fondateurs qui sous-tendent la situation actuelle en Palestine est une entreprise d’intérêt général. Il est évident que le débat public est actuellement influencé par certains effets de cadrage et des mécanismes de légitimation/délégitimation qui doivent être mis en perspective. ZIN TV travaille depuis de longues années sur ces mécanismes de propagande. Nous sommes même subsidiés pour accomplir ce travail et pour le promouvoir. La nécessité d’entendre d’autres récits que celui proposé par la diplomatie israélienne est pour le moins légitime. Pourtant, les propositions d’analyses qui s’écartent du récit imposé depuis le 7 octobre 2023, sont silenciées, criminalisées, accusées de faire l’apologie du terrorisme ou de l’antisémitisme. Face à ce manque de pluralité médiatique, il nous semblait important de soutenir l’expression de voix qui ne s’inscrivent pas dans ce « bruit médiatique ». En ce sens, dans le cadre de la Per­ma­nence Vidéo des Luttes Sociales, nous avons docu­men­té depuis les pre­mières mobi­li­sa­tions la soli­da­ri­té popu­laire exem­plaire qui s’exprime en sou­tien à la Pales­tine. Afin de rendre compte de la situa­tion avec plus de pro­fon­deur et de sen­si­bi­li­té, nous avons éga­le­ment mis en place un cycle de pro­jec­tions de films docu­men­taires autour de cette ques­tion. Nous avons aus­si réa­li­sé une émis­sion qui per­met­tra de décons­truire les biais majeurs et récur­rents du trai­te­ment média­tique israé­lien, en essayant d’as­su­mer au mieux ce rôle délais­sé de contre-pou­voir (bien­tôt en publi­ca­tion sur notre site). Entre­temps, le col­lec­tif Sami­doun, un réseau inter­na­tio­nal de soli­da­ri­té avec les mil­liers pri­son­niers poli­tiques pales­ti­niens déte­nus dans les geôles israé­liennes, nous a deman­dé d’ac­cueillir un de leurs évé­ne­ments dans nos locaux au CBO à Jette (il s’agit d’une occu­pa­tion tem­po­raire qui regroupe une dizaine de col­lec­tifs et associations). L’é­vé­ne­ment en ques­tion por­tait sur la cri­mi­na­li­sa­tion crois­sante des orga­ni­sa­tions (pro-)palestiniennes en Europe. En tant que média d’action col­lec­tive, culti­vant une proxi­mi­té avec le ter­rain asso­cia­tif et mili­tant, nous esti­mions que cela entrait en adé­qua­tion avec nos mis­sions et qu’il s’a­gis­sait d’un sujet d’in­té­rêt géné­ral. Nous avons donc accep­té la demande. A peine Sami­doun a‑t-il publié une annonce fai­sant la pro­mo­tion de cet évè­ne­ment, que nous rece­vions un appel de la com­mune de Jette disant avoir été infor­mée par l’ambassade israé­lienne qu’un évè­ne­ment “pro­blé­ma­tique” avait été pro­gram­mé au CBO. Nous appre­nions qu’une enquête de police et de l’OCAM avait été dili­gen­tée pour déter­mi­ner si cette confé­rence repré­sen­tait un dan­ger (...)

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Racismes / Colonialismes

Départ collectif Marche Contre le Centre Fermé de Vottem

Départ collectif de Bruxelles vers Liège pour manifester contre le centre fermé de Vottem. RDV à 11h45, train en direction de Liège-Guillemins & Eupen de 12h07 à Bruxelles-Nord. ✊ 25 ans, Vottem, je ne l’accepte toujours pas ‼️ Il y a 25 ans, en mars 1999, s’ouvrait le centre fermé pour étrangers de Vottem. Aujourd’hui, il existe en tout 6 centres fermés pour étrangers en Belgique dont actuellement un seul en Wallonie. Appel du CRACPE : En 2023 ils ont une capacité théorique d’environ 700 places. En 2023, 8333 personnes ont été éloignées de Belgique, dont 3383 à partir d’un centre fermé par une expulsion forcée, 1843 refoulements directement à l’arrivée à l’aéroport, 3107 départs « volontaires » (Le Soir 6/02/24) . De nouveaux centres fermés sont en projet : à Jumet, à Zanvliet, et un autre à Jabbeke remplacerait celui de Bruges afin d’augmenter encore le nombre de retours forcés. Ce durcissement de la politique migratoire de l’Etat belge est à mettre en lien avec la contamination des idées de l’extrême-droite. Nous n’acceptons pas : ❌ Le renvoi vers leurs pays d’origine des personnes alors qu’elles ont fui des persécutions de toutes sortes, qu’elles soient politiques, racistes, sexistes ou homophobes etc.. Ou encore la guerre, les conséquences du réchauffement climatique, la misère liée à l’exploitation. Beaucoup n’ont pu obtenir un titre de séjour en Belgique, à cause de la politique restrictive de l’Etat belge en matière d’asile, mais aussi d’accès au regroupement familial, d’obtention d’un permis de travail ou d’un séjour étudiant etc. ❌ La détention sur simple décision d’une administration, l’Office des Etrangers ; il ne s’agit pas d’une ordonnance judiciaire, d’un délit, mais d’un enfermement arbitraire, contraire aux Droits Humains. ❌ La violence exercée à l’égard de ces personnes : les centres fermés ont comme objet la mise en œuvre du processus d’expulsion, tout est organisé pour briser la résistance à celle-ci. Dès qu’un.e détenu.e proteste contre les conditions de détention ou se montre opposé à son expulsion, il se retrouve au cachot -prison dans la prison- , ou en isolement, cachot déguisé ! La réalité des centres fermés, ce sont aussi des décès : suicides, décès de personnes mises au cachot alors qu’elles sont dans une situation de santé préoccupante. Ce sont des coups, des tortures, des insultes portés au paroxysme au moment de l’expulsion. ❌ La maltraitance : la récente grève du personnel du centre fermé de Vottem en décembre 2023 a mis en lumière des conditions sanitaires et de vie déplorables non conformes à la dignité humaine. Dans les centres fermés se trouvent aussi des personnes malades, vulnérables, dont les soins ne sont pas pris en charge. ❌ La séparation des familles qui devient définitive au moment de l’expulsion : une étude récente de JRS (Jesuit Refugee Service) - rapport_separation_de_familles.pdf (jrsbelgium.org - montre que 40% des personnes détenues ont une famille en Belgique,...

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Extrême-droite / Antifascisme

Belgique : Les services secrets turcs préparaient les assassinats de militants kurdes

Remi Kartal et Zubeyir Aydar sont des militants actifs du KNK (Conseil National du Kurdistan) qui vivent en Belgique depuis plusieurs décennies. Ils figurent sur la liste rouge du régime turc. En 2017, la Turquie envoie Zekeriya C et Yakup K (un agent du MIT, ancien policier du service politique de la police d’Istanbul et ancien responsable de la sécurité de l’ambassade turque à Paris) préparer leur assassinat. Yakup K et Zekeriya C prennent contact avec un ouvrier kurde par l’intermédiaire de son employeur turc. Estimant que l’ouvrier kurde aura plus facilement accès aux cibles, ils espèrent le recruter comme exécutant contre une récompense mais Haci A décide d’informer les futures victimes. Celles-ci préviennent la police belge qui suit à la trace les préparatifs de l’attentat. En juin 2017, les deux agents et Haci A effectuent une reconnaissance devant les bureaux du KNK à Saint-Gilles (Bruxelles). Par ailleurs, il est établi que la plan prévoyait notamment l’utilisation d’une moto pour les meurtres qui serait ensuite cachée dans une camionnette. Arrêtés avant d’avoir pu concrétiser leur action, Zekeriya C et Yakup K sont acquittés en première instance. Ils peuvent ainsi quitter le territoire belge avant d’être condamnés par contumace le mois dernier à 5 ans de prison en appel. Zekeriya C et Yakup K faisait partie d’un groupe d’environ 5 personnes en France qui recueillent des renseignements sur les personnalités kurdes. Ce groupe est probablement liée à l’assassinat en 2013 à Paris de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez, 3 militantes kurdes (voir notre article).

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Extrême-droite / Antifascisme

Appel à Rassemblement à Jumet le 10 Avril : stop aux Centres Fermés !

Mobilisons-nous ce mercredi 10 avril (17h30), contre la construction d’un nouveau centre fermé à Jumet, dans la région de Charleroi. Ni ici, ni ailleurs : pas de centre fermé à Jumet ! Chaque année, entre 6000 personnes et 8500 personnes sont détenues dans les 6 centres fermés belges, simplement parce qu’elles n’ont pas reçu de titre de séjour valable. Le motif de cette privation de liberté est donc purement administratif. Il s’agit notamment de personnes qui se sont rendues en Belgique à la recherche de meilleures opportunités, ou pour fuir des situations précaires ou violentes dans leurs pays d’origine. Il s’agit aussi parfois de personnes qui vivent depuis des années (parfois des dizaines d’années) en Belgique, et qui ont construit leur vie ici. Ces personnes sont souvent exploitées, sous-payées et contraintes de vivre dans des conditions difficiles. Elles demandent simplement une régularisation de leur situation administrative, pour pouvoir vivre et travailler en Belgique comme n’importe quel·le citoyen·ne. Au lieu de les soutenir et de les protéger, l’État belge les soumet à des conditions carcérales inhumaines : clôtures élevées, fouilles, visites restreintes, sanctions disciplinaires, portes fermées à clé, isolement, surveillance constante... Les centres fermés sont des prisons déguisées. Y être détenu·e, c’est se faire retirer ses droits les plus fondamentaux. Cette détention se déroule sans aucune transparence, dans des zones reculées à l’abri des regards. Cette politique migratoire répressive et organisée est soutenue par l’État belge. Construction de nouveaux centres, augmentation des expulsions, prolongation de la détention administrative, réduction des places d’accueil dans les centres ouverts... Le gouvernement alimente depuis des décennies le climat de peur et de discrimination envers les personnes privées de papiers. En 2022, le Masterplan Centres Fermés est approuvé par le gouvernement fédéral : au total, ce sont trois nouveaux centres fermés et un centre de départ qui pourraient voir le jour en Belgique. L’un des nouveaux centres pour les personnes en séjour irrégulier se situerait à Jumet. Auparavant rejeté par les autorités locales de Charleroi (PS), ce projet reçoit finalement leur soutien et sera défendu par Paul Magnette. Pour le projet à Jumet, le permis de construire a été déposé cette année, et les démarches sont enclenchées. La fin des travaux est estimée à 2028. Ensemble, montrons notre désaccord : pour qu’aucun centre fermé ne voit le jour à Jumet, ni ici ni ailleurs ! Pour un monde sans frontière et sans prison ! Quand ? Mercredi 10 avril, à 17h30 Où ? Rue Dr. Pircard (Jumet) Rassemblement co-organisé par CIEP-MOC, FGTB-Cenforsoc, CSC, Vie Féminine, les JOC, Charleroi Solidarité-Migrants

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Extrême-droite / Antifascisme

Fascisme : le fondateur de Schield & Vrienden, une organisation de jeunesse fasciste, condamné par la justice belge

Le 12 mars 2024, Dries Van Langenhove (ex-élu pour le Vlaams Belang), a été condamné par la justice belge pour infraction à la loi sur le racisme et le négationnisme par le tribunal correctionnel de Gand. Il a écopé d’un an de prison ferme et d’une amende de 16 000 euros pour la diffusion de messages racistes, antisémites et xénophobes. L’ex-député du Vlams Belang a également été condamné à 10 mois de détention avec sursis pour violation de la loi sur la détention d’armes, ainsi qu’à une interdiction d’exercer ses droits civils pendant 10 ans, et à une amende. Il avait également fondé Schield & Vrienden, une organisation de jeunesse fasciste, qui s’entraînait notamment à l’utilisation des armes à feu. 6 autres personnes de l’organisation Schield & Vrienden ont également été poursuivies par la justice. Le bras droit de Van Lagenhove a été condamné à une peine de 8 mois de prison avec sursis et 8000 euros d’amende. 4 autres prévenus ont eux écopés de 6 mois de prison avec sursis ainsi que d’une amende de 8000 euros, dont la moitié également avec sursis. La dernière personne accusée a bénéficié d’une suspension du prononcé (c’est-à-dire pas de condamnation) sous conditions, d’une visite accompagnée à la caserne Dossin de Malines, qui accueille un musée sur la Shoah. C’est en 2018, à la suite d’un reportage réalisé par la VRT sur Schield & Vrienden, que l’organisation de jeunesse fasciste se faisait connaître du grand public.Schield & Vrienden assurait les services d’ordre d’événement d’autres groupes d’extrême droite comme le KVHV, groupe d’étudiant·es d’extrême droite. Il organisait également des camps d’entraînement en été, prônant de « rester en forme », en s’entraînant à des techniques survivalistes pour se préparer « à la guerre raciale », comme l’expliquaient certains posts de Dries Van Langenhove sur leurs réseaux sociaux privés. Le reportage de la VRT révélait des références au nazisme, à l’antisémitisme, à l’islamophobie, au suprématisme blanc ainsi qu’au masculinisme de l’organisation. Durant son procès, Dries Van Langenhove a été décrit par le président du tribunal comme « ayant propulsé un discours raciste et négationniste, semant une pensée nazie qui a causé de nombreuses souffrances ». Lors des audiences en janvier, l’avocat de Dries Van Langenhove portait une kippa, il semblerait par provocation face aux accusations de négationnismes et d’antisémitisme. Depuis les élections de 2019, Dries Van Langenhove était député « indépendant » pour le Vlaams Belang. Il a cependant démissionné de son mandat en 2023. Le Vlaams Belang est un parti néo-fasciste, descendant direct du Vlaams Block, un autre parti lui-même héritier de la collaboration avec le nazisme sous l’occupation. Le Vlaams block fut condamné pour racisme et négationnisme au début des années 2000. Il s’est par la suite autodissout en 2004, puis reformé 5 jours plus tard au travers du Vlaams Belang. Pour rappel, c’est un militant du Vlaams Block, (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Actu Prison - Mars 2024

Compilation non-exaustive d’actualités et de productions politiques, scientifiques ou culturelles autour des lieux de privations de libertés et des systèmes pénaux, en Belgique et ailleurs. Si vous voulez contribuer en envoyant des informations et ressources qui vous semble pertinentes et qui touchent de près ou de loin à l’enfermement, écrivez-nous à actuprison_be@riseup.net Ces informations seront reprises et partagées dans l’actualité du mois suivant. CENTRES FERMÉS La violence de la politique migratoire belge et des retours forcés - Février 2024 Getting The Voice Out Selon les rapports de l’Office des Etrangers, en 2022, il y aurait eu 2 918 retours forcés. Pour l’année 2023 le nombre de retours forcés s’élevaient déjà à 3.097 en novembre . Actuellement, nous sommes témoins de nombreuses tentatives d’expulsion forcées qui ont lieu “par surprise”. Iels ne sont donc pas toujours en mesure d’avertir leur avocat.e ni contacter leur famille avant d’être mis.es au cachot et subir la brutalité d’une expulsion forcée dans un contexte de violences physiques et psychologiques. Un homme s’est suicidé dans l’enceinte du centre fermé 127bis Le 12 mars / La DH Le détenu venait d’Éthiopie. Il s’est pendu dans les toilettes la nuit de samedi à dimanche 10 mars. Suicide au centre fermé 127bis : les détenus sous le choc nous alertent 12 mars /Getting The Voice Out Les personnes détenues au centre fermé 127bis (à Steenokkerzeel, tout près de l’aéroport de Zaventem) nous apprennent qu’un homme âgé d’une trentaine d’années, monsieur A., s’est donné la mort ce samedi 9 mars 2024. Rassemblement organisé à la suite de la nouvelle d’un décès au centre 127bis 31 mars / Stuut.info Dans la dernière Brèche, on parlait de l’impact de l’emprisonnement sur la santé mentale 12 mars / La brèche Dans la dernière Brèche, on parlait de l’impact de l’emprisonnement sur la santé mentale et du nombre de suicides terriblement plus élevé entre les murs qu’à l’extérieur. Et c’est aussi le cas dans les centre fermés pour personnes sans papier, qui sont des prisons qui ne disent pas leur nom. Les prisons tuent, les frontières tuent. Témoignage d’une expulsion violente par vol militaire (cargo) 27 mars : Getting The Voice Out [TW violences policières] Au cours des derniers mois, nous avons été en contact régulier avec une personne de nationalité djiboutienne qui a été détenue au centre fermé Caricole pendant près de quatre mois et demi. Tuberculose au centre ferme de Bruges : les détenus dénoncent le manque de précautions et de soins adaptés 25 mars / Getting The Voice Out Les personnes détenues au centre fermé de Bruges nous disent qu’un de leurs co-détenus a été mis en isolement médicale récemment car il a été diagnostiqué positif à la tuberculose. La personne était malade depuis longtemps [...] PRISONS Saint-Gilles Une gardienne de la prison de Saint-Gilles écartée à la suite de violences sur un détenu 18 mars / La Libre Une...

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Racismes / Colonialismes

Rassemblement organisé à la suite de la nouvelle d’un décès au centre 127bis

Bijeenkomst georganiseerd naar aanleiding van het nieuws van een overlijden in het 127bis. Gathering organized following the news of a death at the 127bis center. Ce jeudi 28 mars 2024, un groupe de militant.es contre les frontières et toutes formes d’enfermement s’est rassemblé devant les centres fermé « Caricole » et « 127bis » situés à côté de l’aéroport de Zaventem. Ce rassemblement a été organisé à la suite de la nouvelle d’un décès au centre 127bis. Ce décès, qu’on l’appelle suicide ou meurtre, est le résultat d’une politique migratoire violente et raciste véhiculée par l’état belge. Les enfermés nous crient à travers la distance et les grillages qui nous séparent : "Deux personnes ont été tuées par des gardiens racistes, un Ethiopien et un Marocain". Il est difficile de vérifier ces informations, mais une chose est sure, la vérité n’éclatera pas. Encore une fois, il n’y aura pas d’enquête, la théorie du suicide sera maintenue. Et ce qui est encore plus sûr, c’est que les violences quotidiennes et le racisme d’état ne seront pas considérés comme cause possible des décès en centres fermés. Ces prisons sont destinées à enfermer des personnes migrantes en attendant que l’Etat ne les renvoie de force dans leur pays d’origine. Au moment de leur incarcération, ces personnes n’ont alors commis pour la plupart aucune infraction. Comme le témoigne les échanges que nous avons pu avoir avec les enfermés à travers les barreaux, une personne est "juste venu(e) pour des vacances en Belgique" et est enfermée alors qu’il "a des enfants et une femme". Les enfermés nous ont aussi transmis que : "les conditions à l’intérieur sont inhumaines, on mange mal, on nous traite comme des animaux". Tout au long des échanges avec les enfermé.es, des gardiens nous ont fait face, de l’autre côté du grillage. Au vu du racisme et des propos méprisants tenu par ces derniers, qui ne se gênaient pas pour réagir à nos cris de soutiens, il n’est pas difficile d’imaginer à quel points les droits humains peuvent être oubliés à l’intérieur des centres. Pour plus d’informations et/ou s’impliquer dans la lutte contre les centres fermés : @cracpe et @gettingthevoiceout Il est aussi possible de soutenir en achetant des recharges de téléphones pour les personnes détenues : https://www.gettingthevoiceout.org/nous-contacter-et-nous-soutenir/ NL// Op donderdag 28 maart 2024 verzamelde een groep activisten tegen grenzen en alle vormen van opsluiting zich voor de gesloten terugkeercentra « Caricole » en « 127bis » naast de luchthaven van Zaventem.  De bijeenkomst werd georganiseerd na het nieuws van een sterfgeval in 127bis. Of we het nu zelfmoord of moord noemen, deze dood is het resultaat van een gewelddadig en racistisch migratiebeleid van de Belgische staat. De gevangenen schreeuwden door de afstand en de hekken die hen scheiden van de buitenwereld : « Twee mensen zijn vermoord door racistische bewakers, een Ethiopiër en een...

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Extrême-droite / Antifascisme

La communauté kurde attaquée par un groupe fasciste dans le Limbourg, affrontements à Bruxelles

Dimanche 24 mars, une famille d’origine kurde de Heusden-Zolder, dans la province du Limbourg, a été attaquée par les membres d’un groupe d’extrême droite turque. Plus d’une centaine de membres du groupe nationaliste et fasciste turc des « Loups Gris » ont attaqué la fête du Newroz, le nouvel an kurde. L’attaque a notamment donné lieu à des destructions de voitures, des tabassages d’une rare violence, ainsi que tentative de brûler la maison d’une famille kurde, alors que celle-ci était enfermée à l’intérieur. « Des familles qui rentraient tranquillement chez elles après la fête du printemps ont été attaquées par des Turcs parce qu’elles avaient des drapeaux kurdes dans leur voiture. […] Il est presque certain que l’attaque a été planifiée. Il est impossible de mobiliser une centaine d’hommes en dix minutes »1 a expliqué une militante kurde. Au moment de l’agression devant le domicile de la famille, des drapeaux kurdes ont été brûlés et des de voitures stationnées aux alentours ont été vandalisées alors que des membres du groupe des Loups Gris proféraient des insultes et des signes racistes. La famille kurde a finalement été exfiltrée par la police alors que des dizaines de fascistes continuaient d’essayer de s’en prendre à eux en attaquant la maison. Après l’attaque, de violents affrontements ont eu lieu entre les communautés kurdes et turcs qui ont duré jusqu’à 23h. Un hélicoptère, un canon à eau ainsi qu’un large dispositif policier ont été mobilisés. Au lendemain de l’agression, ce lundi 25 mars, un rassemblement a été organisé par la communauté kurde devant la Comission Européenne à midi. Plus de 200 personnes se sont réunies pour protester face aux attaques qui ont eu lieu à Heusden-Zolder. Des affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre à la Place du Luxembourg, après que des turcs soient venus provoquer le rassemblement. Une manifestation sauvage est aussi partie de la place du Luxembourg. La police a fini par déloger le rassemblement, en faisant usage de gaz lacrymogène et du canon à eau. Ces faits ont laissé place à une large désinformation médiatique à l’égard du peuple kurde et de ses luttes. En effet, le journal « Nouvelle Aube » préférait qualifier le parti des travailleurs kurdes (PKK) de « terroriste », plutôt que de pointer du doigt les responsabilités des groupes trucs d’extrême droite ainsi que la politique raciste de la Turquie envers le peuple kurde. Dans la même lignée, une partie de la presse belge pointe du doigt les responsabilités de l’Etat belge dans le fait de ne pas condamner les personnes qui militent pour le PKK. Dans ce contexte, rappelons que le Parti des travailleurs Kurdes (PKK) ainsi que la lutte de libération kurde en Syrie, en Turquie, en Irak ou en Iran, est en opposition directe avec les politiques réactionnaires fascisantes qui existent dans la région. Les luttes kurdes, et particulièrement le projet porté par le PKK, défendent un projet révolutionnaire centré sur la...

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Racismes / Colonialismes

Témoignage d’une expulsion violente par vol militaire (cargo)

Au cours des derniers mois, nous avons été en contact régulier avec une personne de nationalité djiboutienne qui a été détenue au centre fermé Caricole pendant près de quatre mois et demi. Getuigenis van een geweldadige uitzetting per militaire vlucht (cargo) Testimony of a violent expulsion by military flight (cargo) [TW violences policières] Au cours des derniers mois, nous avons été en contact régulier avec une personne de nationalité djiboutienne qui a été détenue au centre fermé Caricole pendant près de quatre mois et demi. Elle avait introduit une demande d’asile en Belgique. Comme très souvent, ses craintes en cas de retour dans son pays d’origine ont été jugées infondées par le Commisariat général aux réfugiés et apatrides. Elle avait déjà été victime de violences policières lors d’une première tentative d’expulsion, ce qui avait mené à un fort mouvement de soutien de la part des autres personnes détenues. Elle a récemment été expulsée par surprise et nous raconte : “La police belge, ce n’est pas l’humanité, c’est rien du tout. Il était 9h du matin, j’étais au Caricole et je dormais. La sécurité est venue me trouver et m’a dit que l’assistant social voulait me voir. J’y suis allé et il m’a dit que j’avais un vol directement. J’avais peur, j’ai dit que je passais le lundi au tribunal. Il m’a dit : “Non, c’est directement”. J’ai voulu aller préparer mes valises et on m’a dit que je ne pouvais pas, que la sécurité allait m’apporter toutes mes affaires. Je ne sais pas si j’ai récupéré tous mes vêtements. J’ai demandé à ce qu’on appelle mon avocat. On m’a dit qu’on avait essayé mais qu’il n’avait pas décroché. J’ai demandé mon téléphone, et on m’a dit : “Pas maintenant, je te le donnerai après“. A 10h45 j’étais en route vers l’aéroport. A l’aéroport, la police a dit que le vol était finalement à 18h et on m’a ramené au centre. J’ai demandé à m’installer dans ma chambre et à avoir mon téléphone. On m’a dit : “Non, tu dois aller au cachot”. J’ai réfusé et on a appelé la directrice. Elle m’a confirmé que je devais rester au cachot. Jefais le Ramadan et je n’avais pas pu manger le matin. On ne m’a rien donné jusqu’à 15h45, pas même de l’eau. Je suis reparti à l’aéroport et j’ai été placé dans une cellule de police. La police m’a dit : Maintenant tu vas partir dans ton pays”. J’ai dit : “Non je ne peux pas, lundi je passe au tribunal”. On m’a répondu : “Non, c’est fini”. Ils ont appelé le docteur et l’infirmier qui ont vérifié ma tension, ils ont dit qu’elle était stable. Je suis resté là jusqu’à 17h45. Là, huit ou dix policiers sont arrivés, une femme et le reste étaient des hommes. Ils m’ont attrapé, menotté les mains et les pieds dans le dos. Mon dos est explosé. Je criais et ils me frappaient. Ils m’ont mis une ceinture. Ils m’ont amené dans un camion et m’ont jeté dedans, en m’attrapant par la ceinture. Les menottes étaient très serrées. Un policier a mis son pied sur ma tête pour que je ne bouge pas. Les...

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Économie / Anticapitalisme

Bande organisée anarchiste / Anarchistisch georganiseerde bende #4

4e édition de la BOA : Rencontres inter-luttes, groupes et collectifs anarchistes pour se rencontrer, se tenir au courant, se donner de la force, se sentir moins seul.e.s et partager nos ressources, nos obstacles et réflexions // AGB : Inter-strijd ontmoetingen van anarchistische groepen en collectieven om elkaar te leren kennen, op de hoogte te blijven, elkaar kracht te geven, maar ook om ons minder alleen te voelen en onze middelen, obstakels en ideeën te delen. Publié le 9/01/2024 NL hieronder (FR) Quelques membres anarchistes de collectifs en lutte vous invitent aux réunions de la BOA (Bande Organisée Anarchiste). Cette invitation part d’un constat : les luttes sociales à Bruxelles sont peu connectées, on remarque un manque de lien et parfois de soutien inter-collectifs. Ce constat nous semble d’autant plus marqué dans les milieux anarchistes (souvent autonome, non associatif, non subsidiés, peu visibilisés etc.). On voulait donc y répondre en ouvrant un espace pour partager ce qu’on fait, mutualiser nos ressources, outils, matériel, obstacles, victoires et nos stratégies. Qui y est invité ? Les personnes se considérant comme anarchistes ou proche de l’anarchisme social et révolutionnaire et qui s’organisent au sein d’un collectif/groupe/lutte sociale. Qu’est-ce qu’on entend par anarchisme ? Nous considérons l’anarchisme comme une remise en question et une lutte constante contre toute forme de domination qu’elle soit structurelle ou a plus petite échelle dans des collectifs. Notre anarchie est par définition anti-autoritaire. Elle est fondée sur la démocratie directe sans système de pouvoir vertical (comme un gouvernement soumis au peuple/ qui ne rend pas de compte au peuple),sans économie d’exploitation (à bas le salariat) et sans religion d’État. L’anarchie demande une organisation et des règles faites par et pour le peuple/les individus. Contre l’oppression, l’anarchisme propose un idéal de société fondée sur la solidarité,la bienveillance, l’autogestion des moyens de production (coopératives, mutuelles..) et la liberté qui est indissociable de l’égalité réelle pour toustes. Tant qu’il y aura des structures de domination et des dynamiques de pouvoir inégalitaires il n’y aura pas de vraie liberté. Comment ça s’organise ? Notre proposition c’est de faire des réunions tout les 2 mois suivies d’un moment convivial, on pensait faire des réunions formelles de deux heures pour se partager ce qu’on fait. Celles-ci seraient suivies de moments plus informels pour se rencontrer, papoter, ou s’organiser hors de l’assemblée. Nous vous invitons donc le 28 avril pour un accueil à 16h et début de la réunion à 16h30 à la pompe, rue royale sainte-marie 185. (NL) Enkele anarchistische leden van collectieven in strijd nodigen jullie uit voor de BOA/AGB bijeenkomst. Deze uitnodiging is gebaseerd op de vaststelling dat de sociale strijd in Brussel niet altijd in verbinding met elkaar staat, en dat er een gebrek is...

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Racismes / Colonialismes

Carte (incomplète) des personnes mortes en Belgique suite à l’intervention de la police (1998 – 2023)

Cette carte répertorie les personnes mortes en Belgique au cours ou à la suite d’une opération policière (interpellation, arrestation, course-poursuite, etc.), selon les zones de police impliquées. Il s’agit ici des conséquences de cet acte, à savoir le décès brutal d’une personne qui ne serait pas morte s’il n’y avait pas eu d’intervention policière. Une zone de police est placée sous la supervision d’un Chef de Corps. Ce dernier travaille sous l’autorité du Bourgmestre dans le cas d’une zone mono-communale ou sous l’autorité d’un collège de police dans le cas d’une zone pluri-communales. Nous sommes remontés à Semira Adamu, la première victime dont la mort (en 1998) a été filmée en Belgique, et dont le retentissement médiatique a entraîné la démission du ministre de l’Intérieur, Louis Tobback, et un changement législatif avec l’interdiction de l’utilisation de la « technique du coussin » lors des expulsions. Malheureusement, avant elle, de nombreuses personnes sont également décédées à la suite de violences policières [1]. Cette liste a été établie en mai 2023, et si elle tend à être exhaustive, elle ne l’est certainement pas : « souvent les difficultés d’accès à la justice, à la possibilité de se constituer partie civile, la précarité et la peur des représailles empêchent que soient élucidées les conditions de la surmortalité des personnes non blanche en Belgique par l’intermédiaire de procès publics, particulièrement lorsqu’elles sont sans-papiers [2] ». De plus, les données concernant la Flandre sont probablement incomplètes. Face à ces manques, nous prions les familles de victimes qui n’y trouveraient pas leur proche de bien vouloir nous excuser. Nous avons décidé de préciser « l’origine ethnique [3] » des personnes, malgré l’ambiguïté de ce terme, car cela permet de pouvoir observer des biais racistes à l’œuvre dans le comportement des policier.es : ainsi, plus de 90% des victimes sont des personnes non blanches. (L’élaboration de cette liste s’est appuyée sur un dépouillement de coupures de presse, un travail de terrain et les recoupements des recensements d’ObsPol, de Bruxelles Panthères, de Getting the Voice Out et de Cécile Guypen. Ce travail de cartographie mené par Théodora Jacobs et Maud Girault s’inspire de celui de Boabab Van de Teranga qui a travaillé sur la zone de Bruxelles capitale.) Source : https://surveillances.be

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Santé / Soins

Tuberculose au centre ferme de Bruges : les détenus dénoncent le manque de précautions et de soins adaptés

Tuberculose un het gesloten centrum van Brugge Tuberculose in closed centre in Brugge 22/03/2024 Les personnes détenues au centre fermé de Bruges nous disent qu’un de leurs co-détenu a été mis en isolement médicale récemment car il a été diagnostiqué positif à la tuberculose. La personne était malade depuis longtemps et avait été transférée à l’hôpital il y a quelques semaines pour des analyses. Les détenus nous rapportent qu’une grosseur au poumon avait été détectée par radiographie. Le service médical et la direction aurait dû, pour cette raison, suspecter la présence de cette maladie infectieuse et très contagieuse. Aucun précaution n’a été prise à la suite de la radiographie. La personne en question a réintégré le groupe, mangé, dormi et vécu proche de ses co-détenus, et aucun soin adapté ne lui a été fourni. Le diagnostic de la tuberculose est tombé récemment et les gardiens sont venus avec des masques chercher la personne détenue pour la placer en isolement médical. Les détenus sont très inquiets. Ils ont très peur d’avoir été infectés et veulent tous faire une radio. Ils dénoncent l’absence totale de soins médicaux. Quand ils demandent à voir un médecin, on leur répond systématiquement : “il est pas là”. Quand ils demandent une aide aux infirmières, certaines répondent : “je comprends pas le francais”. Des détenus témoignent : ” On laisse les gens malades jusqu‘à la mort ? “ ” On nous enferme. On ne nous tue pas mais on nous laisse mourir à petit feu. “ “C’est pas un médecin ici, c’est un vétérinaire.” “Toutes les maladies sont réglées au paracétamol.”

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Santé / Soins

Violences policières : 2000 personnes dans la rue pour le 15 mars

Ce samedi 15 mars, 2000 personnes se sont rassemblées dans les rues de Bruxelles pour manifester contre les violences policières et les violences d’Etat. Le parcours de la manifestation a traversé le centre-ville en passant aux abords des commissariats où Sourour, Ilyes, Mohammed-Amine et Ibrahima, sont décédé•es. La famille de Sourour et la famille de Ouassim et Sabrina, ont pris la parole à la place du Congrès. En face du commissariat de la Gare du Nord, où Ibrahima a été tué, sa soeur Aïcha a prononcé un discours. 3 ans après sa mort, les premières audiences arrivent enfin le 10 mai prochain. La famille a appelé les manifestant•es à rejoindre cette date. La manifestation s’est également arrêtée en face de l’ancienne occupation fédérale, ouverte dans le cadre de la Saga de la Honte où des centaines de demandeur.ses d’asile avaient été mis illégalement à la rue par l’Etat belge. Lors de prises de paroles du Comité des Femmes Sans-Papiers et de Getting The Voice Out, ont été mises en lien les violences policières avec celles que subissent les personnes exilées et sans-papiers, notamment dans les centres fermés. Dans sa prise de parole, la représentante de l’organisation a expliqué qu’une membre du Comité, Aïcha Toure, a été emprisonnée il y a plus d’un mois et est à l’heure actuelle encore enfermée dans un centre fermé à Holsbeek (des informations sont disponibles dans la description pour la soutenir.) Le Comité des Femmes Sans-papiers a également rappelé en plus des violences de l’Etat, la déshumanisation quotidienne des personnes sans-papiers en Belgique. Le refus de l’Etat belge de leur donner l’accès à la citoyenneté et aux services sociaux essentiels, et a appelé à une régularisation totale des personnes sans-papiers en Belgique. Place De Brouckère, la famille d’Imad a également pris la parole. Elle a invité les manifestant•es à rejoindre le rassemblement Justice pour Imad le samedi 23 mars à Seneffe, date des un an de sa mort. La maman de Domenico a également pris la parole à la place De Brouckère. Les autorités de la commune de la ville de Bruxelles (PS – Philippe Close) ont refusé que la manifestation traverse le piétonnier et passe par la bourse pour rejoindre le terrain Mehdi Bouda, où la manifestation s’est terminée. Pour finir, la famille de Mehdi a pris la parole en fin de manifestation. Elle a appelé les manifestant•es à se montrer solidaires et à rejoindre les premières audiences de l’affaire le 26 mars au Palais de justice. Ayoub, le frère de Mehdi a conclu sur l’importance de la solidarité entre les différentes luttes en rappelant la situation en cours en Palestine occupée. Plusieurs tags appelant à la justice et à la vérité pour les personnes tuées par la police ont été aperçu le long du parcours. En 2023, au moins 9 personnes ont été tuées en Belgique après avoir croisé le chemin de la police. Comment soutenir ? ! Rejoignez les prochains rassemblements le 23 mars à Seneffe, pour soutenir la famille (...)

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Guerre / Antimilitarisme

Palestine : 30 000 personnes à Bruxelles pour la Palestine

Selon les organisateur·ices, 30 000 personnes se sont rassemblées à Bruxelles pour la manifestation nationale en solidarité avec la Palestine. Cette nouvelle manifestation a rallié encore plus de monde que la dernière manifestation nationale, et a défilé tout l’après-midi dans les rues de la capitale européenne. Plusieurs blocs et mots d’ordres étaient présents dans la manifestation, réunissant un large front d’organisations, allant des partis politiques comme le PS à des organisations internationalistes et révolutionnaires comme Samidoun. Du slogan « Cease–fire now » à celui « Vive la lutte armée du peuple palestinien », les manifestant·es ont une nouvelle fois envoyé un message clair au gouvernement belge ainsi qu’aux institutions européennes, et plus largement à l’impérialisme* et au colonialisme occidental. Une grande partie de la population belge, et des diasporas présentes, soutiennent le peuple palestinien dans sa lutte pour son autodétermination et exigent que notre Etat cesse immédiatement ses collaborations (économiques, militaires, diplomatiques, culturelles) avec le colonialisme en Palestine. Légende : *Impérialisme : Peut-être expliqué comme une étape supérieure de développement du capitalisme qui assure, par une politique d’expansion économique, culturelle, diplomatique et militaire, la dépendance économique et politique de populations ou d’États dans le monde, souvent au travers du colonialisme.

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Racismes / Colonialismes

Affaire Sanda Dia : le youtubeur qui a révélé le nom de coupables condamné bien plus sévèrement qu’eux

Ce jeudi 22 février 2024, le youtubeur flamand Nathan Vandergunst, de son pseudo « Acid », a été condamné à 3 mois de prison avec sursis, et a écopé d’une amende de 800 euros ainsi que de 20 000 euros de dommages et intérêts à verser à la partie civile pour avoir divulgué le nom d’individus coupables du décès de Sanda Dia. Pour rappel, Sanda Dia était étudiant à l’université de Leuven (KUL) et a eu à faire à des tortures à caractères racistes lors de son baptême universitaire, ce qui a entraîné sa mort en décembre 2018. Sanda Dia était un jeune homme issu d’une famille sénégalaise précaire. Au moment de son entrée à la KUL, il a voulu faire partie d’un cercle étudiant ultra élitiste de Reuszegom. Ce cercle est connu pour plusieurs faits de racisme et de complaisance avec le fascisme​​​​​. Des membres du cercle s’étaient par exemple fait remarquer en se déguisant en tenue du KKK, en parlant d’Hitler comme de leur « vieil ami allemand » ou encore en utilisant le N word pour qualifier Sanda. En décembre 2018, le jour où il est décédé, Sanda Dia était la seule personne non-blanche à passer ses épreuves de « bizutages ». Il fut aussi le seul à être emmené à l’hôpital et à y décéder par après. En mai 2023, cinq ans après les faits, les 18 inculpés furent finalement condamnés à des peines dérisoires : chacun a écopé d’une amende de 400 euros ainsi que de 300 heures de travaux d’intérêts généraux. Aucune des charges retenues contre les 18 personnes condamnées n’a été retenue : ni l’homicide involontaire, ni celle de traitement dégradant, de non-assistance à personne en danger et d’administration de substance nocive. Avant le procès, la famille de Sanda avait demandé à ce que les 18 inculpés n’aillent pas en prison à la condition qu’ils répondent à leurs questions. Ils ont pourtant tous gardé le silence. Durant l’ensemble de l’affaire, l’anonymat des personnes inculpées avait soigneusement été conservé. C’est après le procès que le youtubeur Nathan Vandergunst, alias Acid, ayant jugé les peines bien trop légères, a décidé de divulguer l’identité de personnes responsables sur les réseaux sociaux. Pour avoir rendu public le nom de 4 membres de Reuzegom, ce youtubeur a été condamné pour harcèlement et a écopé d’une peine bien plus lourde que les 18 responsables réunies. Finalement, l’ensemble de cette affaire met en lumière le double standard du système judiciaire belge, qui défavorise les victimes non-blanches et précaires. Pire, la justice défend régulièrement les agresseurs de ces victimes. La différence de peine entre le youtubeur « Acid » et les personnes responsables de la mort de Sanda éclaire la situation de deux poids, deux mesures au sein du système judiciaire belge. Sources : L’affaire Sanda Dia ou l’explosion d’une bombe à fragmentation sociale en terre flamande – La Libre Condamné pour avoir révélé des noms dans l’affaire Sanda Dia, le Youtubeur Acid connait un gros succès avec sa cagnotte en ligne – La Libre MORT DE...

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Extrême-droite / Antifascisme

Wat doe jij voor de internationale week tegen racisme ? Et toi tu fais quoi pour la semaine internationale contre le racisme ?

E-mailactie tegen Vlaams Belang in Gent ICC tijdens week tegen racisme 21-27 maart 2024 Campagne d’e-mails contre la venue du Vlaams Belang au centre des congrès de Gand pendant la semaine contre le racisme du 21 au 27 mars 2024 HOE DOE JE DAT ? Hieronder vind je twee voorbeeld e-mails. Pas de tekst gerust aan, spreek vrijuit ! Kies een creatieve onderwerpregel. Hoe meer verschillende onderwerpregels, hoe minder kans dat de heren uw e-mail kunnen verwijderen zonder hem te lezen. Verzend uw boodschap zo snel mogelijk naar nicolas.vandeneynden@iccghent.com of burgemeester.declercq@stad.gent FR : Vous trouverez ci-dessous deux exemples de mail. N’hésitez pas à adapter le texte, parlez librement ! Choisissez un objet de mail créatif. Plus il y a d’objets différents, moins les messieurs risquent de supprimer votre e-mail sans le lire. Envoyez votre message le plus rapidement possible à nicolas.vandeneynden@iccghent.com ou burgemeester.declercq@stad.gent VOORBEELD E-MAILS Beste mijnheer Vanden Eynden, Nicolas, Van 21 tot 27 maart vieren we de Internationale Week in Solidariteit met mensen die Strijden tegen Racisme en Raciale Discriminatie. Daarom organiseren op zondag 24 maart een heleboel organisaties een betoging voor gelijke rechten (www.staoptegenracisme.be). Tevens op 24 maart, ontvangt u de extreemrechtse partij Vlaams Belang in uw congrescentrum om haar nieuwe partijprogramma voor te stellen. Ik en velen met mij, vinden dit uiterst cynisch. Na de vele acties rond het vorige omstreden congres van Vlaams Belang in het ICC, getuigde u dat u reeds jarenlang een goede samenwerking heeft met de partij. Dit is geen neutrale uitspraak. Hiermee normaliseert u de extreme standpunten die Vlaams Belang erop na houdt omtrent migratie, asielbeleid en gelijkheid. We denk aan de complottheorie over “omvolking” – die rechtstreeks afstamt van nazistisch denken-, het van de pot gerukte voorstel tot een immigratiestop, de Apartheid een ‘interessant experiment’ noemen, en zo kunnen we nog wel even doorgaan. 2024 kan het jaar zijn waarin extreemrechts ook in België doorbreekt. We hebben de afgelopen jaren reeds gezien in o.a. Hongarije, Polen en Nederland welk onrecht dit met zich mee brengt voor bevolkingsgroepen die geviseerd worden door extreemrechtse figuren (LGBTQIA+ gemeenschap, vluchtelingen, 1e-4e generatie mensen met migratieachtergrond, …). Door het faciliteren van dit Programmacongres, draagt u bij aan het populariseren van een partij die actief haat en verdeeldheid zaait tussen ondergepriviligieerde bevolkingsgroepen. Nochtans lees ik op uw website dat u met ICC streeft een ‘venue met een internationale uitstraling’ te zijn, ‘dat fungeert als knooppunt in de stad waar ieder zich thuis voelt.’ Over welk ‘ieder’ gaat dat dan ? Nicolas, het is niet te laat uw kar te keren. Of kiest u echt voor een zwartgele verkiezingsuitslag in 2024 ? Groeten, (uw naam) een bezorgde gentenaar/burger Beste...

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