Manchette

Racismes / Colonialismes

[Communiqué de Presse] Richard N., « pas assez gay » pour être protégé par la Belgique ?

Empêchons la déportation de Richard ce 14 octobre. Help de deportatie van Richard op 14 oktober voorkomen. Let’s stop Richard’s deportation this October 14. Richard N., « pas assez gay » pour être protégé par la Belgique ? Empêchons la déportation de Richard ce 14 octobre. Depuis six mois, Richard N., demandeur d’asile gay, habitant à Liège depuis plusieurs années, est injustement détenu dans le centre fermé de Steenokkerzeel 127bis. Le 14 octobre prochain, L’État belge, remettant en question l’orientation sexuelle de Richard, souhaiterait exécuter son ordre de quitter le territoire, lui enlevant ainsi le droit à une protection internationale. Or, déporter Richard dans son pays d’origine, le Cameroun, où l’homosexualité est répréhensible pénalement (la peine de prison allant de 6 mois à 5 ans), pourrait mettre sa vie en péril. En effet, outre les atteintes aux droits fondamentaux des personnes détenues, Amnesty International et Human Rights Watch rapportent de nombreux faits de violence envers les personnes LGBTQIA+ : traitements discriminatoires, maltraitance physiques et psychologiques, actes de tortures, viols et meurtres. Rappelons que le 20 septembre dernier, le député fédéral Écolo Simon Moutquin a interpellé la Secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor (CD|V), sur l’expulsion de Richard N. Il a demandé à la Secrétaire d’Etat son opinion sur la situation des personnes LGBTQIA+ au Cameroun et Nicole de Moor a avoué qu’elle était très problématique. Pourtant Richard reste, à ce jour, détenu et risque d’être expulsé ce 14 octobre. Notons que le refus du CGRA (Commissariat Général aux Réfugiés et Apatrides) d’offrir à Richard la protection internationale dont il a besoin est contraire à la Convention de Genève et à la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne dont est signataire la Belgique. Qui plus est, ce refus est absolument incompréhensible puisque Richard est ouvertement gay et est, d’ailleurs, membre actif de l’association arc- en-ciel de Liège depuis 2018. En outre, son compagnon et lui désiraient rendre leur union officielle quelque temps avant son arrestation. Bien que les condamnations de la Belgique par la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Humain) soient devenues aussi fréquentes que sans conséquences, le Comité de Soutien à Richard refuse, non seulement, de s’y habituer ; mais aussi que cette pratique puisse s’installer en toute impunité et dans le silence. Depuis plusieurs mois, le Comité, composé de nombreux citoyen.ne.s et collectifs se mobilise pour visibiliser la situation de Richard avec une pétition signée par près de 500 citoyens. C’est donc au nom de l’égalité et de la justice pour tou.te.s que le Comité de Soutien à Richard exige la protection internationale et la libération immédiate de Richard N.  #LiberezRichard #PasAssezGay #NietGayGenoeg #NotGayEnough #FreeRichard #BevrijdRichard Le comité de soutien pour Richard : Citoyen.ne.s lambda solidaire - Lavender - (...)

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Guerre / Antimilitarisme

“Une superpuissance nucléaire et un peuple dépossédé” (Crimethinc)

Un anarchiste de Jaffa, à propos de la violence en Palestine et de la répression israélienne Le 7 octobre, le Hamas, parti au pouvoir dans la bande de Gaza, a franchi les murs de séparation qui encerclent la zone pour mener une série d’attaques. Le gouvernement israélien a répliqué par une opération militaire de grande envergure. Si les deux parties ont pris pour cible des civils et des soldats, ces événements ne peuvent être compris qu’au prisme de plusieurs décennies de répression et de nettoyage ethnique. Au moment de ces attaques, nous terminions un entretien avec Jonathan Pollak, un anarchiste de Jaffa, une ville palestinienne majoritairement arabe jusqu’à encore récemment. Participant de longue date au collectif Anarchist Against The Wall et à d’autres actions de solidarité anticoloniale, Jonathan est actuellement poursuivi et risque une peine de prison pour avoir participé à une manifestation en début d’année. Dans l’entretien qui suit, il nous partage sa perception du nouveau cycle de violences qui se déroule actuellement. Il témoigne également de la façon dont le système judiciaire israélien oppresse structurellement les Palestinien·nes, explique comment soutenir les prisonnier·es palestinien·nes, et évalue l’efficacité des efforts de solidarité qui se sont déployés au fil des ans. Pour plus de contexte sur la situation en Israël et en Palestine, vous pouvez consulter notre histoire de l’anarchisme israélien contemporain, notre reportage sur le soulèvement de Haïfa en 2021, et notre couverture du conflit politique au sein de la société israélienne au début de cette année. Nous espérons partager les perspectives des anti-autoritaires de Gaza dès que nous aurons réussi à communiquer avec elles et eux. En offrant cet espace à une personne qui a grandi dans la société israélienne, nous ne cherchons pas à mettre particulièrement en avant le point de vue ou la personnalité de citoyen·nes israélien·nes, mais plutôt à montrer que la situation ne peut être réduite à un conflit ethnique binaire, de la même façon que nous l’avons fait en publiant les points de vue des anarchistes russes sur l’invasion de l’Ukraine. La photo ci-dessus, prise par Oren Ziv/ActiveStills, montre des manifestants brûlant des pneus dans la ville de Beita. Intensification des hostilités Le samedi 7 octobre, alors que nous nous apprêtions à publier cet entretien, le Hamas a mené une vague d’attaques coordonnées. Le gouvernement israélien a réagi en lançant une offensive militaire à grande échelle. Comment perçois-tu ces événements depuis l’endroit où tu te situes ? C’est un événement d’ampleur historique pour la résistance palestinienne au colonialisme israélien, qui se poursuit toujours aujourd’hui. Il est trop tôt pour savoir exactement ce qui va se passer, et je préfère donc parler du contexte général de la situation plutôt que de donner une analyse d’une affaire encore en cours et dont les détails ne sont pas encore clairs. Tout ce que je...

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Contrôle social / Répression

« No Trace Project » - Ressources utiles pour la sécurité militante

Le Counter-Surveillance Resource Center devient le No Trace Project. Ce site très riche rassemble les études et publications relatives à la sécurité militante (téléphone, ADN, étude des textes etc.) et répertorie, photographies à l’appui, les différents dispositifs d’espionnages trouvé par les militants dans leurs véhicules, domiciles ou locaux. No Trace Project Pas de trace, pas de procès. Un ensemble d’outils pour aider les anarchistes et autres rebelles à comprendre les capacités de leurs ennemis, saper les efforts de surveillance, et au final agir sans se faire attraper. Ressources Base de données de brochures, textes et autres médias à propos de surveillance et de sécurité opérationnelle. Le but est d’aider les anarchistes et autres rebelles à acquérir une compréhension pratique de la surveillance à laquelle ielles peuvent être confronté·e·s dans leurs luttes et dans leurs vies. Les ressources qui sont faciles à comprendre et rédigées par des ami·e·s sont privilégiées. Pour consulter les ressources, cliquez ici. Ears and Eyes Ears and Eyes est une base de données recensant les cas de dispositifs de surveillance physiques (microphones, caméras, balises GPS…) dissimulés par les agences de maintien de l’ordre et les agences de renseignement pour surveiller des personnes ou des groupes engagés dans des activités subversives. Pour consulter la base de données Ears and Eyes, cliquez ici.

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Contrôle social / Répression

Delhaize - Loi Van Quickenborne, votre répression n’étouffera pas la colère...

Delhaize - Loi Van Quickenborne, votre répression n’étouffera pas la colère... Ces mots ont été tagués sur la façade en travaux du palais de justice de Bruxelles, tôt ce matin. Le groupe ayant tagué le palais revendique aussi des tags sur le ministère de la justice de Vincent Van Quickenborne ainsi que du "sacage" au bureau d’un huissier, à Kraainem, ayant participé à la répression du mouvement de lutte des Delhaiziens. Le groupe anonyme responsable de ces actions a écrit un communiqué de presse que nous avons également reçu. Nous vous relayons quelques extraits. Il faut « Dénoncer la logique de Van Quickenborne qui sous-entend que la violence n’existe qu’en raison d’un manque de répression. La violence dont il est question répond à des injustices socio-économiques et au mépris de la part des classes politiques et patronales ». (…) « Renforcer le cadre par cette loi n’étouffera rien, au contraire cela donne encore plus de légitimité aux attaques. Enfin, saper ces attaques au prétexte qu’elles sortent du cadre légal revient à faire miroiter que le cadre légal protègerait la population. Que cela soit bien clair : les dégâts humains créés par Delhaize et Vanquickenborne sont sans commune mesure face à de simples dégradations matérielles ». (…) « l’exécutif et le judiciaire ont en réalité déjà fait le choix d’une répression grandissante des mouvements sociaux. La lutte de Delhaize de ces derniers mois l’a montré. Une telle répression des piquets de grève est assez inédite, cette loi n’est pourtant pas encore passée. Ce projet de future loi ne doit pas nous illusionner sur la situation actuelle, qui est déjà alarmante en soi. Structurellement, les pouvoirs étatiques ont déjà fait le choix de toujours plus contrôler et réprimer les classes populaires, tout en laissant le champ libre aux multinationales et aux stratégies de leurs actionnaires ». (…) Notons que si la loi Van Quickenborne passe, les auteurs identifiés de ce type de tag seront interdits de manifestation.

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Médias

Stuut.info relayé automatiquement vers Mastodon, Telegram, flux rss et iCal

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Racismes / Colonialismes

Lampedusa, 10 ans de massacres et d’impunité

Le 3 octobre 2018, à moins d’un kilomètre de l’île italienne de Lampedusa, une embarcation transportant plus de 500 personnes – en grande partie des Érythréen.ne.s – fit naufrage : 368 corps sans vie furent récupérés des flots. Lampedusa, Tarajal, Calais, Melilla, Cutro, Pylos… Ce sont quelques-uns des noms de lieux désormais associés à l’effet mortel des politiques de fermeture de l’UE. Au moins 52.000 personnes sont mortes aux frontières de l’UE depuis 1993. Si par le passé ces morts se déroulaient « loin des yeux, loin du cœur », on aurait pu espérer que la multiplication d’images et de témoignages – de personnes rescapées et de celles impliquées dans les sauvetages – provoquerait une révolte contre ces politiques. Nous assistons au contraire à une revendication toujours plus explicite de leur brutale mise en œuvre. Quand les exilé.e.s ne sont pas repoussé.e.s aux frontières, ils et elles sont « left to die », abandonné.es à leur sort, en violation du droit international et de toute humanité. Cette même absence l’humanité que le gouvernement italien a récemment manifesté à Lampedusa face à l’arrivée de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, en créant délibérément une “crise” afin de justifier le renforcement de mesures répressives. Ces dix dernières années ont confirmé ce que nous savions déjà : les politiques migratoires de l’UE sont un exemple de nécropolitique. Pour les États membres, les « migrants », celles et ceux qui « n’ont pas le droit » de vivre dans l’UE, peuvent être mis à mort, et personne n’en est tenu responsable. Nous ne pouvons accepter la violence et l’impunité qui règnent aux frontières de l’UE. Nous exigeons que les responsables – gouvernements, institutions européennes, Frontex – répondent de toutes ces morts qui auraient pu être évitées. Rejoignez-nous : Le mardi 3 octobre 2023 de 17h à 18h, pour rendre hommage aux victimes des massacres aux frontières de l’UE et dénoncer les responsables. Rendez-vous au rond-point Schuman (sur le terre-plein entre la Commission européenne et le le Conseil-Juste Lipse) pour un moment de recueillement en mémoire des victimes. Le samedi 7 octobre 2023, de 14h à 16h, place de la Monnaie, pour une lecture publique des noms des personnes tuées aux frontières de l’UE depuis le 3 octobre 2013. Cette lecture est ouverte à toutes et tous : si vous le souhaitez, vous pourrez participer en lisant vous aussi quelques noms afin de garder vivante la mémoire de ces personnes. Contact : AbolishFrontexBelgium@riseup.net Campagne #AbolishFrontex Le communiqué d’Abolish Frontex sur le plan d’action présenté le 17 septembre à Lampedusa par la Commission européenne.

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Racismes / Colonialismes

PAS ASSEZ GAY ? NIET HOMO GENOEG ? LES AUTORITÉS BELGES EXIGENT QUE LES DEMANDEURS D’ASILE PROUVENT LEUR ORIENTATION SEXUELLE

Le 27 octobre 2020, la Belgique a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme, à l’unanimité. Sa condamnation fait suite à l’infraction du droit international pour avoir expulsé des ressortissants Soudanais sans avoir préalablement examiné le risque qu’ils soient soumis à des traitements inhumains et dégradants en cas de retour à Khartoum. Aujourd’hui l’histoire risque de se répéter si nous ne nous mobilisons pas ! Richard N. est un homme gay d’origine Camerounaise. Il est actuellement incarcéré au centre de rapatriement de Steenokkerzeel près de l’aéroport de Zaventem. Il risque d’être expulsé vers le Cameroun à tout moment. Membre de l’association arc-en-ciel depuis 2018, il s’investit au sein de la communauté LGBTQIA+ et fréquente régulièrement les lieux queer de Liège et de Bruxelles. En Janvier 2023, Richard et son compagnon entament une procédure de mariage. En Mars 2023, Richard N. est arrêté et mis en détention dans un centre fermé dans l’optique d’ être déporté. Alors même qu’un renvoi au Cameroun mettrait Richard N. dans une situation à risque, le CGRA (Commissariat Général aux Réfugiés et Apatrides) tente de justifier son action en mettant en doute son orientation sexuelle, ce qui légitimerait son expulsion vers le Cameroun. Rappelons que le Cameroun est reconnu par divers organismes comme un Etat anti-LGBTQIA+. La loi en vigueur tend à criminaliser les personnes appartenant à ces communautés en condamnant les relations sexuelles entre adultes de même sexe sous peine de 6 mois à 5 ans d’emprisonnement, et d’une amende de 20 000 à 200 000 FCFA. Cette loi homophobe et liberticide favorise un climat d’hostilité avec son lot d’arrestations, de passages à tabac voire d’assassinats comme le soulignent les récents rapports de Human Right Watch, de l’Ambassade Américaine, de la Cour Européenne des droits de l’homme et de l’ONU. On soulignera cependant que les violences homophobes ne se cantonnent à aucune géographie puisque Richard N. a également été victime d’une agression à Liège, en raison de son orientation sexuelle. Nous appelons donc à un mouvement massif de protestation contre l’enfermement de Richard N. Car l’Etat Belge est coupable de la violation de ses droits et du droit international. Soutenons Richard et réclamons sa libération pour affirmer avec lui, son droit à la vie et à la sécurité sur le territoire Belge ! Lavender Arc-en-ciel Liège Collectif susu AfroRainbow Féministes Anti-racistes DiivinesLGBTQI_plus Shoga Shoga SomeOfUs BxlDéVie Getting The Voice Out Interpellation le 20 septembre 2023 à la Chambre des représentants Interpellation de Simon Moutquin (Ecolo) Réponse de Nicole De Moor (CD|V) secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Fin de l’interpellation, réponse de Simon Moutquin English version Richard Ngaballa is currently being forcefully held in the 127bis center in Steenokerzeel (Belgium), and is under threat of deportation to his native Cameroon....

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Anarchismes / Antiautoritaire

Bande organisée anarchiste / Anarchistisch georganiseerde bende

La BOA : Rencontres inter-luttes, groupes et collectifs anarchistes pour se rencontrer, se tenir au courant, se donner de la force, se sentir moins seul.e.s et partager nos ressources, nos obstacles et réflexions // AGB : Inter-strijd ontmoetingen van anarchistische groepen en collectieven om elkaar te leren kennen, op de hoogte te blijven, elkaar kracht te geven, maar ook om ons minder alleen te voelen en onze middelen, obstakels en ideeën te delen. NDLS hieronder (FR) Quelques membres anarchistes de collectifs en lutte vous invitent à une première réunion de la BOA (Bande Organisée Anarchiste). Cette invitation part d’un constat : les luttes sociales à Bruxelles sont peu connectées, on remarque un manque de lien et parfois de soutien inter-collectifs. Ce constat nous semble d’autant plus marqué dans les milieux anarchistes (souvent autonome, non associatif, non subsidiés, peu visibilisés etc.). On voulait donc y répondre en ouvrant un espace pour partager ce qu’on fait, mutualiser nos ressources, outils, matériel, obstacles, victoires et nos stratégies. Qui y est invité ? Les personnes se considérant comme anarchistes ou proche de l’anarchisme social et révolutionnaire ET qui s’organisent au sein d’un collectif/groupe/lutte sociale. Qu’est-ce qu’on entend par anarchisme ? Nous considerons l’anarchisme comme une remise en question et une lutte constante contre toute forme de domination qu’elle soit structurelle ou a plus petite échelle dans des collectifs. Notre anarchie est par définition anti-autoritaire. Elle est fondée sur la démocratie directe sans système de pouvoir vertical (comme un gouvernement soumis au peuple/ qui ne rend pas de compte au peuple),sans économie d’exploitation (à bas le salariat) et sans religion d’État. L’anarchie demande une organisation et des règles faites par et pour le peuple/les individus. Contre l’oppression,l’anarchisme propose un idéal de société fondée sur la solidarité,la bienveillance, l’autogestion des moyens de production (coopératives, mutuelles..) et la liberté qui est indissociable de l’égalité réelle pour toustes. Tant qu’il y aura des structures de domination et des dynamiques de pouvoir inégalitaires il n’y aura pas de vraie liberté. Comment ça s’organise ? Notre proposition c’est de faire des réunions tout les 2 mois suivies d’un moment convivial, on pensait faire des réunions formelles de deux heures pour se partager ce qu’on fait. Celles-ci seraient suivies de moments plus informels pour se rencontrer, papoter, ou s’organiser hors de l’assemblée. Nous vous invitons le 8 octobre pour une première rencontre à 15h30 (début de la réunion à 16h) à la Poissonnerie, 214 Rue du Progrès à Schaerbeek. (NL) Enkele anarchistische leden van collectieven in strijd nodigen jullie uit voor een eerste BOA/AGB bijeenkomst. Deze uitnodiging is gebaseerd op de vaststelling dat de sociale strijd in Brussel niet...

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Racismes / Colonialismes

Tags de commémoration pour Semira Adamu

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un grand graffiti est apparu non loin du pont Van Praet à Bruxelles : « Semira, assassinée par les flics - les frontières tuent ». Ce tag est un hommage à Semira Adamu, mise à mort par la police belge il y a 25 ans. Le 22 septembre 1998, Semira Adamu, une personne Nigériane de 20 ans, subit sa sixième tentative d’expulsion. Dans l’avion, elle s’y oppose en chantant. Les neuf policiers qui l’« escortent » veulent la faire taire. Pendant 11 minutes, ils maintiennent son visage enfoncé dans un coussin, ingorant ses signes de détresse. Ils la tuent. Semira était détenue au centre fermé 127bis de Steenockerzeel, à côté des pistes de l’aéroport de Zaventem. Elle était venue en Belgique pour échapper à un mariage forcé. Sa demande de protection avait été rejetée par les autorités belges. Malgré les protestations, 25 ans plus tard, la situation n’a pas changé. La Belgique compte actuellement six centres de détention et trois autres seront construits dans les années à venir. Les expulsions et les rafles continuent. La violence continue à être perpétuée à l’encontre des personnes exilées, et elle ne fait qu’augmenter. Le 15 février 2023, un autre homme du nom de Tamazi, d’origine géorgienne, est mort au centre fermé de Merksplas. La cause et les circonstances de son décès restent inconnues. La famille de Tamazi réclame vérité et justice. L’État belge tue encore. Tant que l’isolement, l’oppression, les expulsions, les politiques racistes ne s’arrêtent pas, le combat contre les frontières et toutes les formes d’enfermement continue. D’autres tags proposés à la publication, faits au métro Botanique et à l’église St Gudule :

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Racismes / Colonialismes

Rassemblement contre les centres fermés – Semira 1998-2023 , même constat même combat !

 !!!! Changement de programme !!!! La manifestation prévue à Steenokkerzeel est reportée ! Rendez-vous Esplanade sainte-Gudule à Bruxelles ! Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de la semaine Semira 1998-2023 , même constat même combat ! , du 21 au 24 septembre. Pour retrouver l’ensemble du programme , c’est par ici ! !!!! Changement de programme !!!! La manifestation prévue à Steenokkerzeel est reportée ! Rendez-vous Esplanade sainte-Gudule à Bruxelles ! Il y a 25 ans, Semira Adamu, jeune femme nigériane de 20 ans, subit sa sixième tentative d’expulsion, à laquelle elle tente de résister encore, en chantant. Les 9 gendarmes qui l’« escortent » veulent alors la faire taire et décident d’appliquer la « technique du coussin ». Pendant 11 minutes, ils maintiennent sa tête enfoncée dans un coussin. Ils la tuent. Son assassinat choque le pays tout entier. Des mobilisations s’organisent et conduisent alors à la démission quelques jours plus tard du ministre de l’intérieur Louis Tobback. Le tribunal correctionnel de Bruxelles condamne 4 des 5 gendarmes en charges de l’expulsion (avec sursis), et reconnait la responsabilité civile de l’état belge. La politique de retour forcé (expulsions) est questionnée publiquement. Pourtant aujourd’hui rien n’a changé. Des milliers d’autres personnes ont depuis été enfermées au centre 127 bis, dans cette même prison qui ne dit pas son nom. D’autres « centres fermés » ont depuis été construits. Aujourd’hui, on en dénombre 6 en Belgique, et les gouvernements successifs prévoient d’en construire d’autres encore. Les expulsions se font à la chaîne : elles se comptent par milliers chaque année. Rafles, arrestations, enfermement, précarisation, traque, répression, déportations... Les frontières tuent, le passé et le présent ne cessent de le démontrer : Semira il y a 25 ans, Mawda il y a 5 ans, Tamazi il y a quelques mois... Contre ces politiques migratoires qui tuent, la normalisation de cette violence et la déshumanisation raciste de toutes les personnes qui les subissent, organisons-nous, rassemblons-nous. Il y a 25 ans, « ils ont tué une femme, pas son combat » !

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Racismes / Colonialismes

SEMIRA : 1998-2023 même constat, même combat

 !!!! Changement de programme !!!! La manifestation de dimanche 24 septembre prévue à Steenokkerzeel est reportée ! Rendez-vous Esplanade sainte-Gudule à Bruxelles dimanche 24 septembre à 15h ! 22 septembre 1998. Semira Adamu, jeune femme nigériane de 20 ans, subit sa sixième tentative d’expulsion, à laquelle elle tente de résister encore, en chantant. Les 9 gendarmes qui l’« escortent » veulent alors la faire taire et décident d’appliquer la « technique du coussin ». Pendant 11 minutes, ils maintiennent sa tête enfoncée dans un coussin. Ils la tuent. !!!! Changement de programme !!!! La manifestation de dimanche 24 septembre prévue à Steenokkerzeel est reportée ! Rendez-vous Esplanade sainte-Gudule à Bruxelles dimanche 24 septembre à 15h ! Semira Adamu était détenue au centre fermé 127bis, à Steenockerzeel, à côté des pistes d’atterrissage de l’aéroport de Zaventem. Elle était venue en Belgique pour échapper à un mariage forcé. Sa demande de protection avait été rejetée par l’État belge. Des milliers d’autres personnes ont depuis été enfermées dans cette même prison qui ne dit pas son nom. D’autres « centres fermés » ont depuis été construits. Aujourd’hui, on en dénombre 6 en Belgique, et les gouvernements successifs prévoient d’en construire d’autres encore. Les expulsions se font à la chaîne : elles se comptent par milliers chaque année. Si la technique du coussin a depuis été abolie, bien d’autres techniques d’entrave et de violences physiques et psychologiques sont toujours appliquées par les escortes policières. Les témoignages à ce sujet sont nombreux (voir https://www.gettingthevoiceout.org/category/temoignages/...). Rafles, arrestations, enfermement, précarisation, traque, répression, déportations... Les frontières tuent, le passé et le présent ne cessent de le démontrer : Semira il y a 25 ans, Mawda il y a 5 ans, Tamazi il y a 7 mois... Du 21 au 24 septembre 2023, plusieurs événements auront lieu pour honorer la mémoire de Semira et témoigner de notre solidarité envers toutes les personnes exposées à la violence des frontières. Ces 4 jours mettront également en lumière les initiatives de lutte actuelles contre l’enfermement, les expulsions et la persécution des personnes migrantes et sans-papiers, et pour un monde sans frontières, pour la liberté de circulation et d’installation de tousxtes. Il y a 25 ans, « ils ont tué une femme, pas son combat » ! Programme : Les trois soirées auront lieu à Bruxelles, au DK (70b rue du Danemark, 1060 Saint-Gilles). Jeudi 21/09 à 18h30 : soirée organisée par le collectif Zone Neutre (table d’hôte, témoignages, poésie, musique et rencontre entre collectifs). Vendredi 22/09 19h : « Palestinians in detention », projection et discussion avec le comité des réfugiés palestiniens de Belgique, organisée par Samidoun. (La discussion aura lieu en anglais, en arabe et en français et les traductions seront assurées). Samedi 23/09 : Après-midi : Marche blanche « Justice pour Imad » à...

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Extrême-droite / Antifascisme

Tags contre la manifestation réactionnaire anti-EVRAS

Ce samedi 16 septembre, place de l’albertine à Bruxelles, des slogans on été tagués à la bombe rose. « La transphobie tue », « l’homophobie tue », « love is love » et « oui à EVRAS ». Ils sont des rappels essentiels et ils ont été fait aujourd’hui en opposition à la manifestation de demain, dimanche 17, qui s’intitule « EVRAS, on en veut pas » et qui se déroulera au même endroit de 12h à 14h. L’EVRAS c’est l’Education à la Vie Relationnelle et Affective et Sexuelle. Ce sont donc des activités pédagogiques organisées tout au long de la scolarité pour permettre aux enfants et adolescent.e.s d’avoir accès à des informations fiables sur le consentement, la sexualité, la contraception et autre et « de les aider à devenir des adultes épanoui.e.s » (site d’EVRAS 2023). Ces activités, qui sont évidemment adaptées aux âges de leur public, sont déjà existantes depuis des années et obligatoire dans l’enseignement depuis 2012. Avant, l’EVRAS était dispensé de façon très différente selon les écoles mais pour palier à cela, un accord de coopération à été créer. Celui-ci implique que les animateur.ices reçoivent tous la même formation et ont un certain nombre d’heures à dispenser, il donne aussi un guide pour soutenir les animateur.ices. Cet accord entre en vigeur maintenant, à la rentrée de 2023 et c’est pour cela qu’un backlash à actuellement lieu contre cette éducation sexuelle. La manifestation de ce dimanche, qui veut « dire Non à l’EVRAS » à pour but de lutter contre les soit disant manipulateur d’enfants qui, d’après l’organisateur de l’événement « vont manipuler vos enfants pour leur faire changer de genre pour ensuite vous les retirer si vous n’êtes pas d’accord ». L’EVRAS à pour but d’offrir aux jeunes des informations sur de nombreuses thématiques qui touche à la vie affective, sexuelle et relationelle pour leur permettre de grandir bien dans leur peau, en acceptant qui iels sont dans toute leur complexité et leur diversité (en abordant le genre et les sexualité divergentes de la norme) et en respectant les autres( en abordant par exemple la notion de consentement). Le programme d’EVRAS veut donc offrir un cadre safe aux jeunes pour leur permettre de s’épanouir. Les oppositions à cette éducation sont souvent faites sous couvert de protection des enfants mais sont en réalité tout le contraire. Parce que ne pas vouloir parler de genre et de sexualité non hétéro à des enfants, ne pas vouloir parler de consentement, de plaisir ou de contraception ce n’est pas prendre soin d’eux. La manifestation de demain est une manifestation transphobe, lgbtphobe, et sexiste et c’est pour cela qu’on ne peut pas laisser faire. Tagger le lieu avant le déroulement de cette manifestation c’est montrer qu’on ne veut pas de leur queerophobie et de leur sexisme. On ne leur laissera pas empêcher des enfants d’avoir accès à une information juste et respectueuse.

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Racismes / Colonialismes

Mathis , 9 ans, plaqué par la police comme George Floyd dans son école

Le 5 septembre, Mathis, 9 ans, subit des insultes racistes dans la cours de récré de l’école spécialisée de Nalinnes. Malgré que la scène se passe devant des membres du corps enseignant et des éducateurs, l’enfant qui avait insulté Mathis ne sera pas réprimandé, ce qui mettra Mathis en colère, lui qui avait déjà subit des insultes racistes sans suite la semaine précédente, hors du cadre scolaire. Selon la direction, l’école aurait tenté de « maîtriser » la « crise » de Mathis (pour utiliser ses mots) mais, « n’y arrivant pas », elle aurait appelé la police. Pourtant, il s’agit d’une école spécialisée, donc normalement apte à gérer ce genre de situation. Une fois sur place, la police a brutalisé Mathis alors qu’il était déjà calme selon son témoignage. Un policier l’a plaqué contre le mur et mis les mains dans le dos. Peu avant que sa maman arrive et qu’elle en informe la police, le policier l’a plaqué au sol avec son genou, la même position qui a tué Lamine Bangoura en Belgique, George Floyd, Adama Traore, … sur un enfant de 9 ans. Tout en disant à Mathis qu’il le faisait pour que sa mère « ne fasse pas la maligne » et que sinon il la « mettra au sol aussi » [1]. Dans la presse, les médias reprennent la version de la direction ainsi que celle de la police. La directrice de l’école, interrogée, ne mentionne pas que l’altercation a commencé à la suite d’une insulte raciste. Elle ne mentionne pas non plus le plaquage ventrale, et ose dire que le contact avec la police a été « bienveillant » [2]. Pourtant, Mathis raconte le rire des enseignants et des éducateurs présents pendant que les policiers le violentait. La mère de Mathis alors qu’elle filmait la scène a interpelé les agents de police ainsi que les membres du corps enseignants présents « mon fils n’est pas un gangster, pourquoi vous le traitez comme un gangster » les policiers et les éducateurs ont répondu en riant « Oui, c’est bien un gangster votre fils ». De son côté, la police justifie une opération mesurée face à l’énervement de l’enfant de 9 ans. Lunaire. Jamais une telle chose n’aurait été justifiée avec un enfant blanc, jamais une telle chose ne serait arrivé sur un enfant blanc. Un PV a même été dressé à l’encontre de l’enfant. Le parquet de Charleroi commente : « C’est un comportement assez problématique et cela risque probablement d’être renvoyé devant les services d’aide à la jeunesse pour éventuellement prendre en charge l’enfant et son comportement » [3]. Pour résumer l’affaire, un enfant noir de 9 ans subit plusieurs insultes racistes dans la cours de récré devant des membres du corps enseignant. Il refuse de se faire insulter et s’énerve, le corps enseignant ne réprimande pas l’enfant qui l’a insulté et se concentre uniquement à réprimander la colère de Mathis. La direction va jusqu’à appeler la police qui le maîtrisera violemment. Par la suite, l’école arrive à commenter que c’était proportionnel et bienveillant ; la police parle de l’enfant de 9 ans...

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Médias

Logement en exil : trouver son chez-soi et bousculer l’Etat !

Emission « À la cloche de bois » Ce mercredi 13 Septembre à 20h30, on reprendra les ondes pour vous parler des luttes des demandeur.euses d’asile et des personnes sans-papiers pour se loger ! L’émission débutera avec un collage/reportage racontant différents moments d’actualité de la crise de l’accueil à Bruxelles depuis l’automne dernier. Ensuite on échangera en direct avec des demandeurs d’asile et des militantes de la campagne Stop Crise de l’Accueil. Après cela, on écoutera ensemble un zapping sur le combat des personnes sans-papiers, pour enfin échanger avec des habitant.es du squat de la Gécamines et de l’avenue Louise sur leur lutte pour l’accès au logement et aux papiers. « À la cloche de bois » sera en direct ce mercredi à 20h30 sur radio Air Libre 87.7FM et accessible en stream sur radioairlibre.net ! L’émission sera rediffusée ce jeudi 14 à 19h sur radio Panik 105.4FM et le jeudi 21 à 10h sur radio Campus 92.1FM. La dernière ainsi que toutes les émissions de l’ancienne équipe de la Cloche sont également disponibles intégralement en podcast sur https://alaclochedebois.noblogs.org/ Si vous voulez nous écrire et/ou continuer à avoir de nos nouvelles inscrivez-vous à notre Newsletter ! C’est par ici alaclochedebois@riseup.net ;) Il est également possible de retrouver des extraits de nos émissions et la playlist Sons de Cloche ! sur Youtube, puis aussi de nous suivre sur Instagram. On est heureux de vous partager tous ça ! L’équipe de « À la cloche de bois » !

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Santé / Soins

[Rencontre] Faire justice - Elsa Deck Marsault et les Matrisses

"Endiguer les violences c’est aussi ne plus craindre le conflit, ne plus avoir peur de lutter." Elsa Deck Marsault a cofondé Fracas, collectif queer et féministe d’entraide militante à la prise en charge des conflits et des violences en milieu intracommunautaire. Les Matrisses sont un groupe d’une douzaine de bruxelloises qui a entamé au printemps 2021 un travail de recherche sur la justice transformatrice. Avec les éditions La Fabrique. Là où il est admis que le recours à la police en cas de violence n’est pas la solution mais plutôt un problème supplémentaire, la tentation est de s’y substituer. Si l’intention est louable, son application l’est moins. Les mesures sont expéditives et les outils pour faire justice sont encore profondément empreints d’une philosophie punitive : menace, exclusion, harcèlement, dénonciation publique et discréditation politique. Comment sortir de cette impasse ? La question est d’autant plus difficile qu’elle surgit au moment où les forces réactionnaires mènent une large offensive contre le wokisme pour mieux protéger ceux qui organisent les violences dans nos sociétés. Écrit par une « militante gouine », ce livre propose une critique fine du moralisme progressiste et des pratiques punitives dans les luttes sociales. En se saisissant d’exemples concrets rencontrés au gré de son militantisme et en discutant précisément l’abolitionnisme pénal, elle pose les jalons d’une justice transformatrice inventive, capable de prendre soin des victimes et de transformer les individu.es comme les groupes. Endiguer les violences c’est aussi ne plus craindre le conflit, ne plus avoir peur de lutter.

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Contrôle social / Répression

Manifestation #StopLoiVanQuickenborne - Betoging #StopWetVanQuickenborne

FR Dernière ligne droite pour empêcher le vote de la Loi Van Quickenborne par le Gouvernement Vivaldi. La coalition « manifestant·es, pas criminel·les » est plus que jamais mobilisée contre l’interdiction de manifester, inscrite dans le projet de loi. Cette loi menace directement un droit fondamental en démocratie : celui de protester. ON NE LÂCHE RIEN ! • 10h : Rendez-vous devant le cabinet Van Quickenborne, situé au Boulevard du Jardin Botanique, 50. On y prévoit l’inauguration en grande pompe d’une toilette publique, avec des fumigènes bleus ! • Nous nous dirigerons ensuite vers les sièges des partis Ecolo/Groen et PS/Vooruit, avec des fumigènes rouges et verts. Ils nous enfument… nous aussi ! Un seul message : ne votez pas cette loi en séance plénière. • Les trois syndicats, Amnesty International, Greenpeace et la Ligue des droits humains prendront la parole avant le départ et durant le parcours Plus d’infos sur la coalition : https://www.manifestant-pas-criminel.be NL We zitten in de laatste rechte lijn om te vermijden dat de regering de wet‑Van Quickenborne goedkeurt. De coalitie #VerzetIsGeenMisdaad is meer dan ooit gekant tegen het gerechtelijk betogingsverbod dat in dit wetsontwerp is opgenomen. Vergis je niet ! Deze wet brengt een essentieel democratisch recht in gevaar : het recht om te protesteren. WIJ GEVEN NIET OP ! • 10 uur : verzamelen voor het kabinet-Van Quickenborne op de Kruidtuinlaan 50, onder blauwe rookpluimen, gevolgd door een ceremoniële inhuldiging van een publiek toilet ! • Daarna optocht, met rode en groene rookpluimen, langs de hoofdkwartieren Ecolo-Groen en PS-Vooruit. Zij spuien politieke mist, wij reageren met kleurrijke rook ! Eén boodschap telt : stem deze wet weg uit het parlement. • De drie vakbonden, Amnesty International, Greenpeace en de Liga voor de Mensenrechten nemen het woord, voor en tijdens de optocht. Meer info over deze coalitie : https://www.verzet-is-geen-misdaad.be

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Classisme / Lutte des classes

Actie tegen de franchisenemers van Delhaize

Action contre les repreneurs de Delhaize (Denderleeuw). Portes d’entrées brisées et clashages. Gisteravond hebben we Delhaize-winkels in Denderleeuw beklad en de ruiten van hun deuren ingeslagen. De Proxy Delhaize is eigendom van Laure en Stijn Van Der Weeën, en de aangesloten Delhaize zal worden overgenomen door deze zelfde managers in de komende weken. Onze boodschap is duidelijk : jullie bij de overheersende partij in een sociaal klassenconflict aansluiten maakt je nog geen winnaar. Noch zullen jullie op jullie twee oren kunnen slapen. Laure en Stijn Van Der Weeën hebben besloten om een geïntegreerde Delhaize-winkel over te nemen ondanks het aanhoudende sociale conflict. Ze geloven dat ze boven de stemmen van de 9.000 arbeiders staan die al meer dan 5 maanden de alarmbel doen luiden. Ze bespotten openlijk de stem van de vakbonden en tonen hun minachting voor de collectieve organisatie van arbeiders. Ze liegen en pronken een ondernemersgezin te zijn en de prioriteit te geven aan consumenten en werknemers. Leugens, franchisering is enkel goed voor de portefeuille van verre bazen en aandeelhouders. Ze nemen deel aan de communicatiecampagne van de Ahold Delhaize groep die de stem van werkgevers en aandeelhouders uitdraagt, zwevend in een uitzinnigheid naar winst. In dit sociale conflict heeft Delhaize alles ingezet op communicatie en reclame. Met nog aggressievere campagnes tijdens de zomermaanden, net de tijd waarin de vakbond onderbezet is. Ze kiezen de kant van een bestuur dat noch overlegt, noch verzoenend is. Ze nemen duidelijk hun verantwoordelijkheid, met zware gevolgen. Franchise-aankopers, we zullen jullie niet gerust laten. Delhaize heeft verschillende van zijn geïntegreerde winkels onder 24-uurs toezicht geplaatst. Ze onderschatten de weerstand. Deze komt van overal, van binnen en van buiten, zal vele vormen aannemen. Er zullen nieuwe doelwitten zijn en, bovenal, onze weerstand is niet te stoppen, franchisering of niet. Laten we niet vergeten dat de scheiding tussen je privé- en je professionele leven een luxe is van de bevoorrechte klasse. Armoede en onzekerheid raken zowel het werk als het privéleven van een bevolking die worstelt om haar overgebleven rechten en middelen te verdedigen. Cette nuit, nous avons clashé les magasins Delhaize de Denderleeuw et brisé les portes d’entrées. Le Proxy Delhaize appartient à Laure et Stijn Van Der Weeën, et le Delhaize affilié sera repris par ces mêmes gérants dans les semaines à venir. Notre message est clair : vous ranger du côté des dominants d’un conflit de classes sociales ne vous rendra pas gagnants pour autant, et encore moins tranquilles. Laure et Stijn Van Der Weeën ont décidé de reprendre un magasin Delhaize intégré malgré le conflit social en cours. Ils se croient au dessus de la voix des 9000 travailleurs qui tirent le signal d’alarme depuis plus de 5 mois. Ils se moquent ouvertement de la voix des syndicats, montrant leur mépris envers l’organisation...

Flandres Flandres |
Éducation populaire / Partage de savoirs

Appel à la Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier.es anarchistes 2023

du 23 au 30 août Le monde est en feu. La crise climatique s’aggrave de plus en plus. A la place des masques pour le Covid-19, les gens doivent maintenant porter des masques contre les fumées des feux de forêts. En même temps, des zones gigantesques sont inondées à cause des fortes pluies provoquées par la pollution continuelle de l’environnement. Rien de tout cela n’est provoqué par des décisions individuelles des gens. Rien de tout cela n’est provoqué par le fait d’acheter le mauvais produit au supermarché. Tout cela est provoqué par l’exploitation systématique de la nature et de l’humanité. Les gouvernements et les grandes entreprises sont ceux qui nous conduisent vers une catastrophe climatique qui, à ce point, semble impossible à arrêter. Ces gouvernements et ces grandes entreprises, qui ont crée un monde où les personnes riches sont plus importantes des autres. Cela a été particulièrement visible quand les médias internationaux n’ont rien eu de mieux à faire pendant cinq jours que de parler d’un sous-marin disparu avec cinq riches à son bord, alors que des centaines d’autres personnes meurent dans le Méditerranée pendant qu’elles essayent d’avoir une vie meilleure. Les politiques d’extrême droite, conservatrices et autoritaires s’intensifient, partout dans le monde. Certains les utilisent pour déclencher des guerres et tuer des milliers de personnes, d’autres construisent des barrières et surveillent ce qu’ils estiment être leur propriété, d’autres encore les utilisent pour s’armer dans le monde digital. La surveillance est accrue et les États rentrent de plus en plus dans nos espaces privés, en analysant nos conversations privées et récoltant des informations sur nous, avec une précision qu’on n’aurait jamais pu imaginer. Les outils des États pour écraser la résistance, écraser l’idée même de combattre le système sont aiguisés à chaque moment. Des nombreux.ses anarchistes, anti-autoritaires, activistes pour l’environnement et antifascistes à travers le monde font face à la répression, parce que, dans un monde numérisé, agir de manière à ne pas se faire identifier est plus difficile que jamais. Même avec tous les obstacles placés sur notre chemin, dans la lutte pour un monde meilleur, les idées et les valeurs anarchistes restent important. En temps de crise, les méthodes d’organisation collective, l’entraide et le principe de solidarité commencent à briller. Le système s’écroulera et nous devons être prêt.es à reprendre en main un monde qui a été volé par les entreprises, les propriétaires de yachts et l’industrie des armements. Un monde destiné à tous et toutes. Et pendant que nos ami.es sont placé.es derrière des barreaux et que les États essayent de les cacher dans les recoins les plus sombres de leurs prisons, nous ne resterons pas tranquilles, mais nous combattrons jusqu’à ce qu’ils/elles soient libres à nouveau. Libérons-nous ensemble ! C’est pour cela que nous appelons à nouveau à une Semaine internationale de (...)

Partout Partout |
Racismes / Colonialismes

Si nous laissons faire, il y aura plus de personnes tuées par la police et plus de violences

Ce n’est un secret pour personne, la police tue de plus en plus de personnes chaque année. Et, ce n’est un secret pour personne non plus, il s’agit majoritairement de jeunes hommes noirs ou arabes. Dans la plupart des cas, la vérité et la justice ne sont jamais faites. Malgré ce constat, qui devrait pousser à aborder ces « cas » avec recul, les homicides perpétrés par la police continuent à être rangés dans la catégorie « faits divers ». Cette fois encore, la plupart des médias ont relayé la version officielle (celle de la police puis celle du parquet) après l’homicide de Domenico, 31 ans, tué d’une balle dans la tête tirée par un policier ce vendredi 18 août à Oupeye près de Liège. Nous ne connaissons pas les faits. Les journalistes non plus ne connaissent pas les faits. Pourtant, la plupart oublient leurs cours de déontologie journalistique, n’utilisent pas le conditionnel, n’interviewent pas les personnes présentes ou potentiellement présentes, ne respectent pas leur devoir d’enquête, ne croisent pas (ou très peu) les sources et les affirmations. Les gadgets technologiques (bodycams et caméras de surveillance) sont souvent absents ou étonnamment « dysfonctionnels » dans ces situations. Très rares sont les cas où ce ne sont pas des images prises par la population qui ont permis de faire un peu de lumière sur les faits. Ce texte ne se focalise donc pas sur le cas spécifique de Domenico, mais sur la séquence macabre dont il fait partie . Car, au-delà des faits, c’est surtout l’hypocrisie qui entoure cette nouvelle mort qui devrait poser question. On tolérait déjà passivement que des personnes (majoritairement racisées et précarisées) soient tuées par « notre » police parce qu’elles sont considérées comme voleuses ou armées (d’un vrai couteau ou d’un couteau fantasmé, par exemple). On tolère désormais passivement qu’elles soient tuées parce qu’elles sont considérées comme dangereuses sur la route… Le nombre de personnes qui meurent parce qu’elles ont été en contact avec la police, et ceci qu’elles qu’en soient les raisons, augmente. Elles l’étaient peut-être, la question n’est pas là. Des personnes blanches aussi sont parfois considérées comme voleuses, armées ou dangereuses sur la route. On ne les traite toutefois pas de la même façon. Pourquoi insister (et la plupart du temps mentir) sur les circonstances précises d’une intervention policière afin de justifier une mort, plutôt que de se demander s’il est logique que de plus en plus d’interventions pour état d’ivresse, accès de « folie » ou non respect du code de la route se soldent par des morts ? Que les policiers aient fantasmé ou non le fait que Domenico était (très) dangereux pour eux ou pour les autres ne change rien au fait qu’il n’y aurait pas eu de mort sans leur intervention. Ce n’est pas une exception. Le nombre de personnes qui meurent parce qu’elles ont été en contact avec la police, et ceci qu’elles qu’en soient les raisons, augmente. Il y a des cas plus...

Wallonie Wallonie |
Racismes / Colonialismes

Règlement Dublin : La Belgique expulse Angel, désormais en centre fermé en Suède et risque des persécutions au Kenya en raison de son orientation sexuelle.

Si vous connaissez des personnes, collectifs ou associations pouvant aider Angel à sortir d’un centre de détention en Suède et à obtenir la protection internationale, contactez-nous immédiatement. Contexte : Angel a été contrainte de quitter le Kenya suite à une attaque lesbophobe ayant entrainé le décès de sa compagne. Après deux refus de protection internationale en Suède, elle décide de venir en Belgique introduire une nouvelle demande. Cependant, à cause du règlement Dublin, la demande est rejetée et Angel est transférée du centre Dublin de Zaventem au centre fermé pour femmes de Holsbeek, où elle passe près d’un mois enfermée. Angel finit par accepter l’expulsion en Suède car elle ne supporte plus les conditions de détention. Malheureusement, Angel est placée à son arrivée en Suède en centre fermé. Elle y est détenue depuis trois mois, et risque une déportation vers le Kenya, où sa vie est en danger. Témoignage ( engl) ici : https://www.gettingthevoiceout.org/wordpress/wp-content/uploads/2023/08/zweden-2.mp3 Transcription du témoignage : “Je m’appelle Angel. Je viens du Kenya. Je suis lesbienne. Actuellement, je suis en Suède.“ “J’ai introduit ma première demande d’asile en Suède et l’Office national suédois des migrations m’a donné un négatif. J’ai essayé de leur expliquer ce qu’il s’était passé quand j’étais au Kenya. Comment j’ai été attrapée avec ma partenaire. Et puis ma partenaire, comment ils ont blessé ma partenaire. Les autorités suédoises me croient mais ils veulent les éléments pour prouver ça et à ce moment-là, je n’en avais pas parce que c’était à l’époque du COVID que je suis arrivée ici. Et plus tard, quand le COVID était en baisse, j’ai essayé mais malgré tout je ne pouvais pas trouver qui que ce soit pour m’aider à trouver les preuves car [?] jusqu’à ce que je trouve un avocat qui a fait une investigation. Il a été au bar où nous nous sommes faites battre avec ma partenaire. Il a demandé et a trouvé la vérité. Donc quand les éléments sont arrivés… J’ai essayé de faire appel avec ces éléments mais les autorités suédoises n’ont pas voulu poursuivre avec mon dossier. Après ça, j’étais très déçue et très inquiète, je ne pouvais pas rester dans ce pays sans permis, sans travailler. J’ai des enfants, avant, dans mon pays. Je ne pouvais pas aider mes enfants. Et là je décide d’aller en Belgique pour voir si la Belgique pouvait m’aider, pour leur montrer mes éléments. Ainsi, ils pourraient avoir aussi les preuves au pays. L’Office des Etrangers [en Belgique] a dit qu’ils ne pouvaient pas m’aider car mes empreintes digitales sont déjà en Suède, et donc je dois retourner en Suède. J’ai dit “d’accord” et alors ils m’ont ramenée. L’Office national suédois des migrations, ils me détiennent jusqu’à aujourd’hui. Maintenant cela fait trois mois que je suis dans le centre de détention. Et ici, il n’y a pas de médicament, il n’y a pas de médecin, et j’ai des complications de santé. Donc là, ils veulent me déporter dans...

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Racismes / Colonialismes

Centre fermé de Holsbeek : Les femmes protestent contre leurs enfermements

Le centre fermé de Holsbeek, situé en périphérie de Leuven, est le seul des 6 centres fermés de Belgique qui n’enferme que des femmes. Ce 16 août 2023, une femme âgée de 58 ans a été retrouvée inconsciente dans sa chambre. Il semblait qu’elle ne mangeait plus depuis plusieurs jours et que personne ne l’avait remarqué. Tout le monde a été choqué.e de la voir dans cet état. Elle a été amenée à l’hôpital. “On ne savait pas si elle était morte ou vivante”, rapportent les détenues. Cet événement a déclenché de fortes protestations. Elles sont une vingtaine de détenues à manifester ce jour contre leur enfermement. L’une des femmes qui se sont révoltées a été mise au cachot. La directrice, qui était dans son bureau, n’a même pas pris la peine de venir à elles pour écouter leurs revendications. 16/08/2023 AIDEZ NOUS. ON A BESOIN DE VOTRE AIDE Voici les motifs de leurs protestations : • Les conditions de vie épouvantables : elles dénoncent particulièrement les conditions d’hygiène, l’état des toilettes qui sont très sales… • L’insuffisance des repas : “on reçoit une petite portion. Si on demande plus, ils nous disent non et jettent le reste devant nos yeux à la poubelle”. “C’est une forme de torture qu’ils nous infligent.” Certaines détenues rapportent aussi que la nourriture servie est parfois avariée et qu’elles sont régulièrement malades après les repas. • Le manque d’encadrement et de soins pour certaines femmes très vulnérables. Certaines détenues sont dans des états de santé catastrophiques. L’une d’elle n’a plus qu’en seul rein et est enfermée depuis 5 mois. Une détenue raconte qu’elle a perdu 15 kilos en 3 mois de détention. • L’administration de médicaments inappropriés et aux mauvaises heures : “moi je suis très malade et prends beaucoup de médicaments. Mais ils ne me les donnent pas aux bonnes heures et il me semble parfois que ce ne sont pas toujours les bons médicaments. Parfois je me sens comme droguée après.” • La présence d’une femme enceinte dans le centre depuis un mois. • Les détentions administratives. “Nous sommes traitées comme des criminelles”. • La longueur des détentions : certaines femmes sont enfermées parfois depuis 5 mois, 8 mois, 10 mois, parfois presque 1 an, attendant une expulsion ou une libération. “C’est insupportable ces attentes et ces non décisions.” • L’incompréhension des décisions de libérations/expulsions et leur caractère aléatoire. “AIDEZ NOUS. ON A BESOIN DE VOTRE AIDE “ “Nous sommes ici comme des animaux. Mais en Belgique, même les animaux ont des droits.” Les détenues déplorent également l’impossibilité de faire sortir des preuves en images de toutes les injustices et mauvais traitements qu’elles subissent. Leurs smartphones leur sont en effet confisqués à leur arrivée dans le centre fermé. “On parle, on parle, on pleure, on crie… Mais à la fin, on est toujours en prison.” Getting the voice out revendique la fin de tous enfermements et la liberté de...

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