Manchette

Médias

1 AN DE STUUT !

C’EST QUOI CE STUUT ? Stuut : nom indéfini (bruxellois) 1. Truc, machin, bizarrerie 2. Imprévu, contrariété, problème Ça fait un peu plus d’un an que stuut.info a vu le jour ! Stuut.info est un média autonome, indépendant et participatif d’infos et de luttes sur Bruxelles et alentours. Son but est de tisser des liens entre les luttes (locales et internationales, actuelles et passées), de visibiliser les cultures anti-autoritaires, d’autonomiser et de sécuriser nos outils de lutte en ligne (pour plus d’infos, voir le manifeste du Stuut). Le site est porté par un collectif anonyme constitué sur des bases affinitaires, de tendance politique anarchiste et autonome. Il s’inscrit dans la continuité de l’histoire militante des médias autogérés en ligne et fait partie du réseau de sites collaboratifs Mutu. En tant que média coopératif, stuut.info n’est pas l’organe d’un collectif ou la voix d’une seule tendance politique : tout le monde peut y relayer des infos et y proposer des articles. On y trouve donc des articles aux visions différentes, parfois en opposition les uns avec les autres - reflets de la diversité des idées et des pratiques qui traversent les luttes. UNE ANNÉE DE LUTTES Au fil de cette première année d’existence, de plus en plus de personnes et de collectifs ont commencé à utiliser le Stuut - que ce soit en consultant le site ou en proposant des articles à la publication. Plus de la moitié des articles proposés sont des événements, et l’agenda est très consulté. Déjà une vingtaine de collectifs/projets ont leur « page collectif », qui leur permet de publier leurs articles et de les archiver hors GAFAM. Des appels et comptes-rendus d’actions (anonymes ou non) ont aussi trouvé sur stuut.info un espace de diffusion sécurisé. De nombreux événements et luttes marquantes ont eu lieu durant l’année écoulée. Si certain-e-s ont attisé la colère et nourrit la rage, d’autres ont fait naître de la joie et mis du baume au coeur. On pense particulièrement aux luttes des personnes exilées, à la Saga de la Honte et à l’Occupation Fédérale ; au décès de Sourour Abouda dans un commissariat de Bruxelles, aux actions du comité Justice pour Sourour et aux luttes contre les violences policières ; à la grève des travailleurs/euses de Delhaize ; à la lutte contre la maxi-prison de Haren et à la solidarité avec les inculpé-e-s ; aux multiples rassemblements lors de la grève féministe du 8 mars ; aux actions pour l’accès au logement lors du Housing Action Day et aux occupations de squats ; au combat des travailleuses domestiques sans papier pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail ; aux différentes luttes contre la destruction d’espaces naturels (comme celles de La Chartreuse et contre l’extension de l’aéroport à Liège, ou celles contre la mégabassine à Sainte-Soline et l’enfouissement de déchets nucléaires à Bure) ; aux luttes de quartier contre la gentrification (comme celles contre les projets Key West ou Good...

Partout Partout |
Racismes / Colonialismes

Prises de paroles : En l’honneur de Sabrina et Ouassim

Prises de paroles lors de l’hommage à Sabrina et Ouassim. Compilé sur base de travail de Dali Live « Bonjour merci d’être là et de nous accompagner dans notre combat ! » -Jamal « C’est très dur pour nous, pour les 2 familles de tenir le cap. D’à chaque fois remuer les émotions, remuer ce qui c’est passé. C’est vraiment un combat. » -Amira « La famille va se recueillir. En fait, à la sortie du tunnel, y a un poteau à droite et c’est ce poteau que Sabrina et Ouassim ont heurté en premier. Donc Ouassim en premier puis il est tombé, il est mort sur le coup et Sabrina a heurté le poteau et est tombé sur les rails du tram et donc du coup depuis 6 ans on vient chaque année le 9 mai pour déposer des fleurs et se recueillir un petit peu. » -Samira "6 ans se sont écoulés depuis le décès de Sabrina et Ouassim et pourtant la justice n’a toujours pas été rendue 😢. Un réel sentiment d’impunité, surtout quand les protagonistes sont des policiers. Pourtant, nul n’est au-dessus des lois. Cette situation devrait permettre une réflexion sur nos institutions et leur fonctionnement. Il n’est pas normal que certains policiers soient ouvertement racistes et violents. On exige le respect du citoyen envers les policiers alors il en va de même des policiers envers les citoyens, TOUS les citoyens et ce, peu importe leur origine ethnique. Il n’y a pas de place pour le racisme et la violence au sein de nos polices !!!« -La tante de Sabrina »6 ans après l’accident mortel de Sabrina et Ouassim, la justice n’a toujours pas été rendu. Les policiers responsables du décès de Sabrina et Ouassim n’ont toujours pas été inquiétés et sanctionnés (nous sommes face à une impunité totale). Pour rappel, le 09/05/2017 Sabrina et Ouassim sont décédés suite à l’excès de zèle de 3 policiers qui avaient décidé d’une course poursuite uniquement parce que Sabrina n’avait pas les chaussures réglementaires pour être passagères sur une moto. Aujourd’hui, 6 ans plus tard on veut rendre hommage à ces deux jeunes gens qui étaient exceptionnelles et qui (je précise) n’avaient aucun antécédent judiciaire qui aurait justifié cette procédure disproportionnée par rapport à l’infraction au code de la route (n’ayant aucune répercussion sur les autres usagers de la route). Nous ne lâcherons rien tant que la Justice n’aura pas été rendue impartialement car nul n’est au-dessus des lois ! !" #VéritéEtJusticePourSabrinaEtOuassim Justice pour Imad Imad un homme de 42 ans, père de deux enfants (de 4 et 12 ans), a été tué à la suite d’une course-poursuite avec la police. Voici le texte du frère de Imad : "Mon frère s’appelait Imad, c’était quelqu’un de très gentil, il était connu pour son grand cœur et sa solidarité envers ses proches et sa communauté, Pour nous, il a toujours été d’une grande aide et c’est pour ça qu’on ne peut pas se taire aujourd’hui. Comme beaucoup, harcèlement et racisme, étaient le quotidien de ce que subissait mon frère et c’est sans...

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Racismes / Colonialismes

Double soirée de soutien contre les frontières

Soirée de soutien au Comité des Femmes Sans-Papiers et aux personnes détenues en centres fermés Le Comité des Femmes Sans-Papiers rassemble différentes femmes de différentes origines, souvent seules, cheffes de famille, très vulnérables et exposées à toutes les formes d’exploitations et de violences. Elles sont dans la lutte pour exprimer les questions spécifiques des femmes sans-papiers et revendiquer leurs droits. Getting the Voice Out est un collectif qui lutte contre les centres fermés et les expulsions, en soutien aux premières personnes concernées. Les centres fermés sont des prisons qui détiennent administrativement des personnes migrantes et sans-papiers en vue de les expulser. Le temps de cette soirée, les deux collectifs s’associent pour dénoncer les politiques migratoires belges et européennes toujours plus répressives, la machine à enfermer et expulser, et le système de frontières dans lequel s’inscrivent ces politiques, oppressives, racistes et coloniales. Rendez-vous ce vendredi 12 mai à la Poissonnerie pour affirmer notre solidarité à touxtes celles et ceux en lutte contre les frontières ! Programme : 18:00 – Ouverture 18:30 – Discussion 19:30 – Repas 20:30 – Performances début des concerts 21:00 – Orel 22:30 – Average 23:30 – Cheapjewels & Le Talu 00:30 – Djs 02:00 – Fin de la soirée La Poissonnerie : 214 rue du Progrès, Schaerbeek Bouffe à prix libre Enfants bienvenuxes Entrée à prix libre (apporte du cash $$) Les bénéfices de la soirée seront répartis entre le Comité des Femmes Sans-Papiers et le collectif Getting the Voice Out. Pour ce dernier, l’argent sera principalement utilisé pour fournir des recharges téléphoniques aux personnes détenues en centre fermé. Pas de racisme, de sexisme, d’homophobie, transphobie, pas de fachos, pas de relous ! Ni frontières, ni nations, liberté de circulation

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Écologie

Appel pour le 1er mai : des Blocs « des Terres » pour les mobilisations à Bxl

Prendre soin de toutes les formes du vivant et affirmer que ce soin est une part essentielle des combats pour construire notre force ensemble, à partir de nos diversités et expériences de luttes anticapitalistes, écologiques, sociales, de travailleur.eu.ses, décoloniales, etc. qui sont indissociablement liées, est plus que jamais une urgence. > Nous invitons à la création de petits blocs des Terres, qui se joindront sous des formes diverses, joyeuses, révolutionnaires et surprenantes, aux manifestations du premier mai à Bruxelles, qu’elles soient révolutionnaires, de lutte ou syndicales. Suite à l’évacuation manu militari de la ZAD d’Arlon qui souhaitait sauvegarder une forêt en mars 2021 en Belgique, suite à l’évacuation et la destruction du hameau de Lützerath qui s’opposait à l’extension de mines de lignite en Allemagne en janvier 2023, suite à l’assassinat policier d’un jeune zadiste qui protégeait une forêt dans la ville d’Atlanta à coup de 57 impactes de balles aux États-Unis en janvier 2023, suite à l’épouvantable répression militarisée à l’encontre de la manifestation de Sainte-Soline qui s’opposait à l’accaparement de l’eau en France en mars 2023, suite aux nombreuses tentatives d’accaparement de nos vies, de la vie, des territoires et des quartiers par le capitalisme est leur Etats complices, et suite aux luttes paysannes à Bierset le 16 avril et au lancement d’un comité local des Soulèvements de la Terre à Bruxelles en avril 2023 – et vu l’avancée asphyxiante des désastres écologiques et sociaux en cours – et parce que nous sommes la nature qui se défend, la terre qui se défend, le vivant qui se défend et le pays dans le pays – nous appelons à la création de blocs des Terres, qui se joindront sous des formes diverses, joyeuses, révolutionnaires et surprenantes, aux manifestations du premier mai à Bruxelles, qu’elles soient révolutionnaires, de lutte ou syndicales. Prendre soin de toutes les formes du vivant et affirmer que ce soin est une part essentielle des combats pour construire notre force ensemble, à partir de nos diverses expériences de luttes anticapitalistes, écologiques, sociales, de travailleur.eu.ses, décoloniales, etc. qui sont indissociablement liées, est plus que jamais une urgence. Une (des) suite(s). Partout. > Nous invitons dès le 2 mai, à poursuivre la mise en place d’alliances (et pas forcément des convergences) entre luttes, secteurs, tendances politiques , tactiques,... On en discute bientôt ? > Vidéo du 1er mai révolutionnaire 2022 Des Actrices et Acteurs des temps présents Des infos pour lundi : https://1mai.xyz/ https://1mai.xyz/pas-de-forteresse-imprenable-que-des-attaques-insuffisantes-classe-contre-classe/ https://www.facebook.com/events/889483195476780 https://fb.me/e/4gh30qDa3 Des liens à explorer dans nos quartiers / territoires de vie : https://stuut.info/Premiere-assemblee-Soulevements-de-la-Terre-Bruxelles-1861 https://www.aadtp.be/pays-dans-le-pays/...

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Contrôle social / Répression

Bravvo collabo

Quand un service de prévention et la police collaborent... Le matin du mercredi 26 avril, un local de Bravvo des quartiers nord de Bruxelles s’est retrouvé recouvert de messages : « Bravvo collabo » « ACAB » et « no justice no peace ». Plus tard dans la journée, ce local accueillait l’événement « coffee with a cop » organisé par la zone de police Ixelles - Bruxelles Capitale. Quand le diable pactise avec satan, on peut faire d’une pierre deux coups. Ces messages ciblent tant Bravvo que la police, l’un et l’autre étant de moins en moins dissociables. Le supposé service de prévention Bravvo (créé sur des contrats sécuritaires) collabore étroitement avec la police tout en phagocytant un maximum de services dédiées aux jeunes bruxellois.es. Véritable rouleau compresseur, Bravvo tient d’une main de fer maisons de jeunes, maisons d’enfants, services de médiation, services de prévention du décrochage scolaire, etc. Ceci est permis par des financements titanesques provenant majoritairement de la Ville de Bruxelles, mais aussi de la région bruxelloise et de l’état fédéral. Et en bon père de famille dans un système patriarcal bien en place : Bravvo ne partage pas. En interne comme en externe, Bravvo c’est : accaparement des budgets des contrats de quartier, licenciements abusifs, mutations abusives, pressions sur les travailleur.eu.ses, isolement des petites structures et asbl présentes dans les quartiers, pressions sur le personnel pour dénoncer des jeunes ayant commis des faits qualifiés d’infraction, … Il s’agit d’un véritable pionnier d’une répression et d’un contrôle cachés derrière des connotations sociales. Un système mafieux qui fonctionne en duo avec la police. Ceux-ci organisent (notamment chez Bravvo) les « coffee with a cop » supposés servir les personnes vivant à Bruxelles. De belles réunions de délation déguisés en goûter, invitant les bruxellois.es à s’organiser ensemble pour « prévenir la police en cas de suspicion de problème ». En d’autres termes : créer un réseau de flics bénévoles et élargir les antennes de la police. L’étendard policier autour de ces événements affiche aussi une pacification des relations entre bruxellois.es et police, invisibilisant totalement les violences étatiques représentées et véhiculées par la police. Bravvo collabo, Bravvo gros facho.

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Classisme / Lutte des classes

Communiqué dHELLaize : Riposte à l’interdiction des piquets de grève Delhaize

Le 19 avril, le tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles avait donné raison à la direction de Delhaize dans le conflit qui l’oppose aux syndicats dans plusieurs magasins du groupe. Le jour même, alors que les travailleurs du magasin Delhaize de Mons tenaient un piquet de grève dès ce mercredi matin, une permanente syndicale de la CNE avait été menottée et embarquée par la police. Depuis, les interventions des huissiers, accompagnés par la police, ont redoublées. La nuit passée, en riposte à cette répression antisyndicale, des membres du collectif dHELLaize ont déversé de l’huile de vidange devant cinq entrées de magasins Delhaize de Chazal, Hankar, Molière, Fort Jaco et De Fré. Les entrées ont rendues impraticables : “Nous condamnons la justice qui se range aux côtés de la multinationale Ahold Delhaize en attaquant frontalement le droit de grève. Si les grèves sont interdites, alors les entrées deviendront impraticables”, expose le communiqué. Le barrage filtrant installé mercredi par les syndicats et les travailleurs au centre de distribution de la chaîne de supermarchés Delhaize à Zellik, dans la province du Brabant flamand, a par ailleurs été levé vers 9 heures jeudi. L’entreprise a fait appel à un huissier et à la police locale. Communiqué de Dhellaize : Cette nuit, cinq magasins Delhaize ont vu leurs entrées saccagées à coup d’huile de vidange. Cette attaque est une réponse au mépris du patronnat et fait face au soutien de la justice étatique dans la répression des travailleurs.ses. Le mercredi 19 avril, le tribunal de première instance néerlandophone de Bruxelles confirmait l’interdiciton des piquets de grève devant les Delhaize. Par cette décision, la justice étatique se range à nouveau aux côtés du patronnat de Delhaize pour réprimer la révolte de leurs travailleurs.ses. Dans la nuit du mercredi 26 avril, le collectif dHELLaize réagit au rapport de force en déversant une centaine de litres d’huile de vidange devant les entrées des 5 plus gros Delhaize de la capitale, à savoir Chazal, Hankar, Molière, Fort Jaco et De Fré. Parmi ces magasins, on compte aussi les endroits où les mouvements de résistance ont été fortement réprimés. Cette action s’inscrit toujours dans la lutte qui oppose le mépris de la direction de Delhaize à la détermination des employé.e.s et d’une population qui doit se satisfaire des miettes. Nous condamnons la justice qui se range aux côtés de la multinationale Ahold Delhaize en attaquant frontalement le droit de grève. Si les grèves sont interdites, alors les entrées deviendront impraticables. Nous le réaffirmons, les employé.es de Delhaize ne sont pas seul.es ! Tant que la répression continuera à se durcir, nos actions feront de même. Continuons à joindre nos forces aux travailleurs et travailleuses de Delhaize par tous les moyens nécessaires. Le collectif dHELLaize

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Racismes / Colonialismes

OccupFederale l’épisode 2 en lancé : il s’appelle #TocTocNicole

On félicite Nicole de Moor et Alexander de Croo qui viennent d’ouvrir un bâtiment pour y loger des demandeurs d’asile : à côté du siège du CD&V ! 91 rue de la loi, 1000 Bxl. Ho wait ! En fait, non. Plus exactement, ce dimanche 23 avril, à 15h, des citoyen.ne.s solidaires, portant des masques d’Alexander de Croo et Nicole de Moor, ont rendu publique l’ouverture d’un bâtiment : “Les masques c’est pour rappeler que ce sont les membres du gouvernement qui auraient dû être ici. Tant que les Ministres ne se bougent pas, on le fera à leur place” commente la porte parole du collectif “Stop crise de l’accueil”. Le nouveau bâtiment #TocTocNicole accueille une septantaine de demandeurs d’asile. Ce bâtiment jouxte le siège du CD&V, rue de la Loi, à Bruxelles. Une manière d’augmenter la pression sur Nicole De Moor, la Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la migration, membre du CD&V : “Aujourd’hui, des demandeurs d’asile et des citoyen.ne.s solidaires frappent directement à la porte de Nicole de Moor pour alerter : la crise de l’accueil ne s’améliore pas. Les 3000 demandeurs d’asile qui dorment dehors voient leur état de santé se dégrader de jour en jour. Il faut des solutions structurelles ici et maintenant. Or, les seuls textes sur la migration qui sont sur la table au Parlement, et qui passeront bientôt en Commission, ne répondent absolument pas à l’urgence”. La Belgique est condamnée plus de 8000 fois par des tribunaux belges et européens. En septembre 2022, plus de cinquante associations ont signé une feuille de route avec des nombreuses pistes de solution pour résoudre la crise de l’accueil, toujours aussi valables. Une fête des voisin.e.s est déjà organisée ce lundi 24 avril à 8h30

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Santé / Soins

Sainte-Soline - Soirée de soutien

Concert du GAM et projection en soutien à Serge et Micka, deux blessés de Sainte-Soline. Un mois, jour pour jour, après la manifestation de Sainte-Soline, nous voulons marquer le coup dans l’objectif de récolter un peu d’argent, mais aussi d’encourager, relancer ou continuer les luttes en cours. Au programme : 19h - À la soupe ! 20h - Concert du GAM (chansons et musiques de luttes et d’amours) 21h30 - Projection du film "La bataille de l’Eau Noire" C’est mardi 25 avril que ça se passe, au Labokube et c’est à prix libre. Le 25 mars, 30 000 manifestant•e•s se sont rendu•e•s à Sainte-Soline (France) dans l’objectif d’y bloquer le chantier d’une méga-bassine. L’État lui aussi s’était organisé... pour défendre les intérêts d’une économie capitaliste qui prétend aujourd’hui gérer le désastre écologique qu’elle ne cesse d’engendrer. Face à cette contestation, l’État a lâché la bride à la flicaille. Il a montré à celles et ceux qui avaient encore un espoir à quel type de dialogue il est ouvert. Plus de deux cents personnes ont été blessées, quarante gravement, et deux se sont retrouvées dans le coma, dont l’une est encore entre la vie et la mort. Sans nous attendre à autre chose de la part de l’État, c’est sûr que tristesse et rage se mêlent dans nos corps et dans nos cœurs. Mais cela vient aussi nous conforter dans le fait qu’« une bonne révolution ne serait pas de trop », et nous ne doutons pas que celle-ci se fera sans les partis ou autres partenaires sociaux. Pour une internationale des pronostics vitaux enragés, on ne se laisse pas abattre !

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Anarchismes / Antiautoritaire

[Italie] Alfredo Cospito arrête sa grève de la faim

Les avocats d’Alfredo Cospito ont remporté une victoire juridique hier avec la décision de la Cour constitutionnelle qui non seulement s’est prononcée sur le sort du prisonnier anarchiste, mais a également fait une déclaration d’inconstitutionnalité de l’interdiction de la prévalence de toutes les circonstances atténuantes, en ce qui concerne la récidive répétée, pour tous les crimes dont la peine légale est fixe et ne prévoit que la réclusion à perpétuité. La condamnation d’Alfredo qui a entraîné sa mise au 41bis est donc inconstitutionnelle. À ce résultat s’ajoute la déclaration de recevabilité et l’enregistrement consécutif du recours à la Cour européenne des droits de l’homme, ayant précisément pour objet le régime pénitentiaire différencié prévu par l’article 41-bis. L’appel, dans lequel des violations graves de la Convention UDE ont été dénoncées, sera évalué au fond d’ici deux ou trois ans (tels sont les délais d’un jugement) et pourrait bannir le 41 bis, comme cela s’est produit dans le cas de la réclusion à perpétuité. Dès lors, après 180 jours de jeûne et après avoir exposé sa vie à un risque, ayant perdu 50 kilogrammes et ayant désormais irrémédiablement compromis sa fonction ambulatoire en raison de la détérioration irréversible du système nerveux périphérique, Alfredo Cospito il a décidé aujourd’hui 19 avril de mettre un terme à sa grève de la faim. Vidéo d’action de soutien proche de Zaventem, 16 Avril.

Ailleurs Ailleurs |
Logement / Squat

Encore une expulsion dans le quartier Molière

Communiqué de quelques squatteureuses du quartier Molière suite à l’expulsion du collectif du Dehors ce lundi matin. Ce lundi 17 avril, un des derniers squats du quartier Molière s’est fait expulser au petit matin. Si l’expulsion s’est déroulée sans résistance, la nuit précédente fut agitée. L’occasion de dire au revoir à un des quartiers les plus riches de Bruxelles. Depuis le printemps de l’année dernière nous sommes quelques squatteureuses à habiter ce quartier habituellement réservé aux bourgeois, diplomates et eurocrates de Bruxelles. Alors que la crise du logement, la crise de l’accueil et le manque d’espace ravagent la ville, nous avons voulu arracher quelques maisons vides aux beaux quartiers. Car il n’est pas question pour nous de devoir donner de l’argent à des personnes qui en ont déjà beaucoup trop pour pouvoir se loger. Et parce qu’en occupant, nous entendons vivre mieux et non pas habiter ce dont personne ne veut. Les squats se sont ainsi multipliés parmi les villas, ambassades et commerces de luxe du quartier Molière. D’abord l’ouverture de deux maisons de maitre par le collectif du Dehors, puis l’occupation d’un immeuble à l’abandon par des demandeur.euses d’asile, suivi de l’ouverture d’un lieu queer. Et enfin deux squats successifs sur l’avenue Molière et la rue Jean Chapelier. De tous ces lieux occupés de force, un seul tient encore aujourd’hui. La réponse des autorités, propriétaires et habitant.es du quartier est claire : nos vies ne sont pas les bienvenues ici. Et pourtant, ailleurs dans Bruxelles, la gentrification avance à grands pas. La bourgeoisie reconstruit la ville à son image et les politiques parlent de « revitalisation », de « mixité sociale ». Les quartier ciblés sont toujours les mêmes. Là où ça vit, où il faut pacifier à tout prix : les quartiers populaires. Bruxelles est une des rares métropoles où le centre-ville a historiquement toujours été habité par les classes populaires. Si les promoteurs tiennent autant à y « redonner vie » c’est bien pour y installer une vie qui profite au capital et à l’Etat. La tâche est simple : ramener des classes sociales plus élevées pour chasser et atomiser les pauvres en zones de banlieues. Au milieu de ce grand remplacement plusieurs squats ont tenté d’ouvrir des brèches de résistance, mais force est d’admettre que les processus de gentrification nous dépassent. Ici dans le quartier Molière, nous avons donc tenté de contrarier la logique et d’entacher un peu ces quartiers où la pauvreté est d’habitude repoussée au plus loin. Cela a permis d’ouvrir plusieurs lieux de refuge, de partage et de lutte, où en tout une soixantaine de personnes se sont logé.es dans un luxe auquel iels n’auraient jamais eu droit. L’hostilité et l’indifférence qui nous ont acceuilli.es ne nous a pas étonné. Nous avons plutôt été surpris.es par toute cette richesse concentrée entre les mains de quelques-un.es. Étonné.es aussi par la facilité avec laquelle on peut se la réapproprier et...

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Racismes / Colonialismes

« Nous continuerons à nous battre pour le respect du droit à la liberté de circulation. »

MOT DU COMITE DES FEMMES SANS-PAPIERS A LA MANIFESTATION CONTRE LE CENTRE FERME DE VOTTEM 16 AVRIL 2023 Mesdames Messieurs Pour tout vous dire, l’existence des centres fermés en Belgique est l’expression d’une violation du droit à la liberté de circulation. L’excès de zèle de certains policiers au niveau de l’aéroport de Zaventem est mis à profit pour alimenter les centres fermés et la machine à expulser. Les migrants sont enfermés à la chaîne sans examiner, même de manière superficielle, la situation individuelle des personnes. Ce qui a conduit à des enfermements arbitraires des étudiants pourtant détenteurs de visa séjour étudiant. Les personnes sans-papiers enfermées dans ces lieux sont à nos yeux des prisonniers politiques. Dans la mesure où, elles n’ont rien fait d’autre qu’exercé leurs droits à la liberté de circulation. Elles sont exposées à des violations des droits humains, puisqu’elles sont privées de moyens de se défendre correctement. Elles sont également confrontées au traumatisme psychologique de tout ce qu’ils endurent, de l’isolement dans lequel on les installe. L’atmosphère dans ces prisons, loin de l’effervescence des rues, se résume à celle de l’angoisse, de la douleur et du désespoir. Le choc et le chagrin d’être privés de leurs familles, de leurs droits humains et de leur liberté constituent une torture mentale. A tout point de vu, cette forme de torture est un traitement cruel, inhumain et dégradant. Personne n’a le droit faire endurer à son semblable ce genre des conditions de détention épouvantable. Mesdames Messieurs, Nous sommes éternellement choqués, non seulement pour ces personnes et l’injustice de leurs souffrances, mais aussi pour la plus grande injustice que représente leur détention dans ces lieux. S’ils ne sont pas libres, alors aucune personne sans-papier n’est libre. Les injustices et les humiliations subies par ces personnes, et tant d’autres, se sont méconnues des belges qui du restent se sont accommodés de l’existence de ces centres. De ce que nous savons, les conditions d’enfermement dans ces lieux se dégradent continuellement : locaux insalubres, parfois non chauffés ou sans eau courante, présence de rongeurs, quantité de nourriture insuffisante. Les violences et les mises à l’isolement répétées se multiplient. Avec ce tableau, la Belgique est en manque des personnes qui peuvent contribuer à apporter le changement vers un avenir juste où les droits humains, et la liberté de circulation en particulier ne souffriront d’aucune entorse. Jusqu’à ce jour, aucune autorité politique ne nous a dit, en quoi l’existence des centres fermés a amélioré la vie des belge. Face à l’aggravation de la situation, à l’indignité et à l’illégalité des pratiques d’enfermement et d’expulsion, il est urgent de remettre de la raison et du débat démocratique dans le traitement des questions de migration. En tout cas, la Coordination des sans-papiers de Belgique réaffirme son positionnement pour la...

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Contrôle social / Répression

[Manifestation] Contre l’ordonnance Bxl numérique

Rassemblement le 18 avril à 10h Place du Conseil à Anderlecht Pour des guichets physiques et des services téléphoniques, accessibles et de qualité, dans les services d’intérêt général Précédemment dans la campagne contre l’ordonnance Bruxelles numérique : Une dame : « Je ne sais pas demander un rendez-vous par Internet. Je téléphone à la commune ; ils ne me répondent pas. Comme j’allais à la commune, j’ai dit ‘Je peux prendre un rendez-vous ?’ On me dit ‘Va à l’ordinateur là-bas’. Mais moi je sais pas prendre rendez-vous par Internet. C’est pour cela que je venais ici pour dire ‘Non, laissez les guichets ouverts’ ». Alors qu’un Belge sur deux a des difficultés avec le numérique, les autorités de la capitale ont décidé d’accélérer la mise en ligne des administrations. Décembre 2022, des guichets pour accéder à nos droits, pas du numérique !!! : « Abandonnez votre projet d’ordonnance Bruxelles numérique ! Prenez de toute urgence une ordonnance ‘l’humain d’abord, humain par défaut, qui garantisse et finance des guichets accessibles à toutes et à tous dans les services d’intérêt général’. » (La foule) : Ouais ! Malgré la mobilisation citoyenne, le gouvernement a approuvé un avant-projet d’ordonnance. ‘Saint-Nicolas’ : « Vive les vieux en colère – en colère contre le gouvernement qui se fout de nos gueules – en colère contre les GAFAM qui nous exploitent ! » (La foule) : Ouais ! Désormais la mobilisation va encore monter d’un cran. Devant Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la transition numérique, nous crions notre slogan : « Nous voulons du respect, nous voulons des guichets ! » Le prochaine épisode de la campagne contre l’ordonnance Bruxelles numérique se joue le 18 avril à Anderlecht. Devenez acteur de la mobilisation et retrouvez-nous ! https://www.youtube.com/watch?v=KkSlOIIcrYA Merci à Zin TV et à Karim Amezian. Montage : Isabelle Resplendino Les oubliés du numériques (Les Promesses de l’Aube) sur RADIO PANIK En marge d’une société numérique qui ne leur fait pas de place, les personnes qui ont des difficultés à lire et à écrire perdent des droits essentiels… ou y renoncent. Pourtant elles réclament un autre traitement, une existence à part entière dans le monde connecté de demain. Dans le cadre de sa campagne annuelle, Lire et Écrire a réalisé deux courtes vidéos, « Delete » et « Enter » qui donnent une voix et une réalité à cette question brulante et nous montrent que les personnes en difficulté de lecture et d’écriture, soit 1 adulte sur 10 en Belgique, veulent appuyer sur la touche « Enter ». Fabien Masson est notre invité ce matin pour en parler.

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Écologie

Création d’un comité local des soulèvements de la terre

19 avril - 18h - Marais Wiels Bonjour à toutes et à tous. Un comité local des soulèvements de la terre se met en place à bruxelles. Une adresse mail a été créée à ce sujet : sdt-bruxelles@proton.me Les soulèvements de la terre appellent à des manifestations de solidarité le 19 avril, en France et ailleurs. L’idée serait donc de se rassembler à 18h au marais wiels le 19 avril, où des prises de parole seront effectuées. Le marais wiels a été choisi de par les luttes écologistes qui entourent l’existence du lieu. Il faudrait y être présent en nombre ! L’appel des soulevements à la création de comités locaux sera lu, et une banderole sera potentiellement déployée. Il sera expliqué ce que sont les soulèvements de la terre, et les prises de paroles seront libres. C’est l’occasion de faire connaissance, de rencontrer les différents comités qui seraient intéressés pour faire partie du mouvement. Faites donc passer le mot à la fois aux collectifs militants et aux collectifs écolos, paysans, etc. Une page facebook va bientôt être mise en place, ainsi qu’un evenement facebook, et sera relayé sur stuut. Après mercredi, un autre moment sera organisé pour nous connaître, nous rencontrer, comprendre nos lignes communes et ce que nous pouvons et voulons faire ensemble. Il s’agira d’une discussion publique, nous ne parlerons donc pas de sujets sensibles, qui feront l’objets de temps à part. Venez nombreux, venez masqués ou non, invitez du monde ! A très vite Ci-dessous l’appel des soulevements de la terre : Des comités locaux des Soulèvements de la Terre : Cette année, des groupes d’organisation se sont formés localement pour se ressaisir collectivement de la dynamique des Soulèvements de la Terre. Ces groupes locaux répondent à un double objectif. D’un côté, ils participent à la montée en puissance du mouvement en mobilisant localement pour les actes du calendrier national. Ils organisent des réunions publiques, collent des affiches, louent des bus, viennent à nombreux ou encore aident aux différentes commissions qui rendent possibles les actes (cantines, logistiques, communication, etc.). De l’autre, ils permettent d’ancrer les Soulèvements de la Terre. Ils sont en lien avec les luttes locales autour de chez eux, ils font vivre la composition propre aux Soulèvements, ou encore, ils organisent des veilles écologiques. Cette dynamique est toute jeune, mais on compte déjà de nombreux comités locaux explicites ou non,répartis un peu partout en France (Cévènnes, Bretagne, Pyrénées Orientales, Manche...). Tout un maillage territorial peut ainsi se tisser, de proche en proche, permettant à la fois de construire des alliances, de soutenir les luttes, et de se donner de la force d’organisation pour les actes du calendrier national. Le lien de ces comités, mis à jour au fur et à mesure : See full screen

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Économie / Anticapitalisme

Magasins delhaize clashés : action suite au blocage de Zellik

En parallèle au blocage de Zellik de vendredi, d’autres actions ont été menées contre Delhaize dans la nuit du 14 au 15 avril. Les enseignes de plusieurs magasins intégrés ont été recouvertes de peinture. Le collectif responsable de l’action entend ainsi dénoncer le caractère sale de la gestion capitaliste de sociétés comme Delhaize. Cette fois-ci, ce sont les magasins intégrés bruxellois de Boendael, Flagey, Hermann-Debroux et De Fré qui ont été ciblés. Cette action s’inscrit en soutien à la lutte syndicale qui oppose depuis plus d’un mois les travailleuses et les travailleurs à la direction de la multinationale Ahold-Delhaize et ses actionnaires. Le collectif souhaite affirmer sa solidarité aux grévistes, face aux agissements d’un système économique violent basé uniquement sur la recherche de profits pour une poignée, via l’exploitation du plus grand nombre. Les employé.es de Delhaize ne sont pas seul.es. Le collectif tient à souligner le rôle de l’État dans la situation actuelle. D’une part, l’appareil judiciaire porte atteinte au droit de grève via les jugements et les huissiers qui harcèlent les travailleurs et travailleuses sur les piquets de grève. D’autre part, d’importants effectifs policiers sont mis à disposition à la direction de Delhaize pour escorter des camions de ravitaillement de l’entreprise lors des blocages des points de stockage. Enfin, le gouvernement - composé de la plus grande famille politique de gauche - se montre totalement inefficace face à l’évolution prédatrice du marché du travail en proposant seulement une médiation ou des propositions de loi symboliques. La solution ne viendra pas de là. Le collectif entend ne pas s’arrêter là et continuera ses actions à l’encontre de Delhaize et ses complices. Il invite également tout un chacun.e à se mettre aux côtés des travailleurs et travailleuses dans cette lutte contre les logiques de profit.

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Écologie

Save Donderberg !

Le permis d’urbanisme a été délivré pour le projet HOP5, qui va détruire le site naturel du Donderberg. Le Donderberg est un magnifique site naturel de 2,6 hectares avec une longue histoire et une très riche faune et flore, un véritable poumon vert situé à 300m du métro Bockstael à Laeken. Le mont Donderberg n’a jamais vu une construction de son existence. Ancienne pépinière du Domaine royal, on y retrouve toujours fruitiers anciens et arbres remarquables. Le Donderberg fait partie de l’ensemble constitué par les Jardins du fleuriste et les serres du Stuyvenberg. Laissé à l’état sauvage depuis plus de 50 ans, la nature (faune et flore) y a pleinement ses droits. Le site, enclavé entre la rue du Mont Saint-Alban, la rue des Horticulteurs et la rue Médori, est menacé depuis 2013 par un projet immobilier de la Régie foncière de la Ville de Bruxelles, ledit projet HOP (pour Horticulteurs-Perruches – on ne sait pas d’où la Ville sort son appelation Clos des perruches). Le projet HOP5 (5e version du projet depuis 2016) prévoit la construction d’une école maternelle et primaire francophone de 672 élèves, d’une salle de sport et d’un local de quartier, ainsi qu’un immeuble de 8 logements, un local pour une profession libérale et un parking souterrain de 17 places en lisière de site. Un projet bien trop dense et aux conséquences dramatiques pour le Donderberg comme pour ses abords. Il entraînera sur ce site naturel et à valeur historique, la mise en péril d’arbres protégés et l’abattage de 150 arbres matures, 14.000 m² de surface bétonnée, soit l’imperméabilisation de 80 % de la surface (avec les risques connexes d’inondations), des problèmes de mobilité vu le gabarit des voiries du quartier et la proximité de deux méga complexes scolaires existants et enfin l’altération du panorama depuis les “Jardins du Fleuriste” : autant de raisons qui rendent ce projet inacceptable. La préservation de cet espace boisé offre de nombreux avantages, ceux-mêmes décrits dans le ”Plan canopée” de la Ville de Bruxelles, à savoir une modération des températures pour le quartier en cas d’épisodes caniculaire, la préservation de la biodiversité, le stockage de CO2 par les arbres. L’ouverture de cet espace au quartier permettrait la création d’un nouvel espace vert à proximité du quartier dense de Bockstael qui a besoin de respirer. Les enjeux pour le site du Donderberg sont donc multiples à l’heure de l’urgence climatique. Alors que d’aucuns militent pour l’ouverture du Domaine royal voisin, le Donderberg qui en faisait partie est, lui, directement en péril. Face aux multiples défis de l’urgence climatique, il va de notre responsabilité de sanctuariser les zones naturelles en milieu urbain. Au projet HOP, nous préférons le projet HOPE, pour garder l’espoir de changer l’affectation de ce patrimoine naturel unique, traité comme un vulgaire terrain à bâtir. Venez (re)découvrir le Donderberg ce dimanche 16 Avril 2023 de 14 à 16h ! Et pour voir comment...

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Contrôle social / Répression

COMMUNIQUÉ SUR L’INTERDICTION MUSICALE DIMANCHE

Nous (Kraktakara Sound System [1]) ne serons pas présent·es à Bièrset ce weekend ➡️ Quand l’état antagonise la fête Ce dimanche 16 avril, nous avions été invité·es pour sonoriser la manifestation contre l’extension de l’aéroport de Bierset organisée par une coalition d’organisations alliées des paysan·nes, de collectifs et mouvements paysans. Comme il nous tient à cœur de soutenir les luttes liégeoises, nous avons bien sûr accepté, et proposé de clôturer la journée de mobilisation par quelques DJ Sets. Suite à ça, la police locale, la police fédérale et le bourgmestre ont urgemment contactés les organisateurs de la manifestation. Ils ont très peur de l’organisation d’une free party sur leur territoire et interdisent formellement toute musique, pendant et après la manifestation, sans aucune distinction. Ils ne veulent, ou ne savent, pas faire la différence entre un mur de son et un camion sono. Nous avons donc été face à un dilemme : maintenir notre participation et mettre en péril la manifestation et sa cause ou nous retirer. Qu’est-ce que cela signifie politiquement ? Ils ont peurs de nous ! 🎉 Lors de l’organisation de free party, nous arrivons à mettre en défaut l’état et ses policiers. Le mode d’organisation discret et efficace que les teufeur·euses ont développé ces dernières décennies est réellement effectif contre la surveillance policière, au point qu’une semaine après une free party, les représentants de l’État terrifiés envoient la police fédérale pour interdire un camion sono dans une manifestation écologiste. L’état belge suit la tendance européenne dans l’augmentation de la répression, tant des mouvements sociaux que festifs. Nos voisins français et italiens en sont bien sûr un exemple. Le milieu militant, et en particulier les grandes organisations, doit diversifier ses modes d’action pour ne pas devoir choisir entre écouter de la musique et manifester. Nous devons questionner le chemin qui amène à être restreint·es à obéir. N’oublions pas que lorsque nous nous battons contre l’extension de l’aéroport et son monde, nous nous battons aussi contre l’État et ses pratiques autoritaires, et tant que nous collaborerons avec, nos possibilités resteront limitées. Nous n’avons pas cette fois-ci le rapport de force nécessaire pour maintenir notre présence dimanche et nous ne voulons pas être un prétexte pour user de répression policière sur une manifestation familale, nous avons donc pris la décision de ne pas mettre de camion sono pendant et après la manifestation. Mais ceci n’est pas une capitulation, nous sommes plus motivé·es que jamais à défier les règles établies par d’autres moyens. Nous avons construit un tout nouveau sound system encore plus puissant que le dernier, c’est pas pour le stocker gentillement, alors tenez vous prêt·es ces prochaines semaines. Nous appelons ceux·celles qui souhaitent soutenir à se rendre dimanche à Bierset ! On peut faire taire une sono mais pas le peuple ✊Le RDV est à 10h30 rue...

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Écologie

Appel-convergence de solidarités : Extension aéroport, centre fermé vottem et solidaires des soulèvements de la terre ! Un « bloc des terres »

Pour contribuer à faire dérailler le désastre en cours... :) 2 bonnes raisons de rejoindre Liège le 16 avril et d’y tenir un « bloc déter » ; Dans les suites des luttes en France contre les méga-bassines et ailleurs contre les projets mortifères capitalistes, venez ! > Pour la mobilisation des luttes paysannes à Bierset contre l’extension de Liège Airport. > Pour la marche contre le centre-fermé de Vottem et la solidarité avec les migrant.e.s POUR FAIRE BLOC ET SE (RE)TROUVER. Contre leur vieux monde, leurs répressions, leurs fausses solutions, les frontières, leurs murs et leur béton ; affirmons notre détermination collective, nos alternatives, notre ouverture et notre solidarité internationale avec les paysan.ne.s, migrant.e.s et peuples en lutte de partout ! MOBILISONS-NOUS Mi avril - le 16 avril - 2 actions auront lieu à Liège. 2 actions pour s’opposer à leur monde et (se re)dire fermement qu’avoir faim d’un monde juste, c’est à la fois accueillir les peuples du monde, les rencontrer et les soutenir, c’est aussi créer d’autres mondes, lutter contre les murs et le béton de l’ancien monde, et faire en sorte de mettre fin au système agro-industriel capitaliste...qui crée la faim. Tous.toutes ensemble à Liège le 16 avril ! Pratiquement ? > RDV en contrée Liégeoise De 10h30 à 13h30 : Cortège de luttes organisé par Luttespaysannes.be contre l’extension de Liège Airport, plantation de patates et repas paysan ! On donne RDV au bloc derrière le camion sound-system de Kraktakara 13h45 : Départ d’une navette gratuite en bus pour celles.eux qui veulent ! Elle partira du lieu de l’action luttes paysannes pour rejoindre la marche contre le centre fermé de Vottem 14h : Départ groupé pour la marche contre le centre fermé de Vottem (RDV place saint lambert) Participation aux ateliers politiques des luttes paysannes sur le lieux d’arrivée de la manifestation à coté de l’aéroport ! Le restant du programme et plus d’infos c’est par ici : https://stuut.info/MOBILISATION-Luttes-Paysannes-Sous-le-beton-nos-oignons- https://stuut.info/Marche-contre-le-centre-ferme-de-Vottem-1629 PETIT RETOUR EN ARRIÈRE ////////////////////////////////////////////////////// : RAPPEL : Un historique récent, des luttes migratoires longues, le rdv du 16 avril, des luttes et des alliances à créer... Fin mars - Stop aux méga bassines. Une centaine de personnes venant de ce qui se nomme « La Belgique » ont convergé à Ste Soline dans les Deux-Sèvre en France contre les méga-bassines et à l’appel du mouvement des soulèvement de la terre, de la confédération paysanne et du collectif Bassines Non Merci ! Ce qu’il s’y est passé, tout le monde le connait maintenant... Ce qu’il va se passer maintenant, en « France » et au-delà, c’est aux luttes de le construire. Fin mars - Stop au traitement inhumain des demandeur.euse.s d’asile, en même temps que à Ste Soline, « L’Occup Fédérale » à Bxl remportait une bataille contre le traitement inhumain...

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Racismes / Colonialismes

Journée internationale des prisonnier.e.s palestinien.ne.s

Rassemblement ce 15 avril ! Le réseau international Samidoun appelle à participer au rassemblement organisé ce samedi 15 avril par plusieurs organisations dans le cadre de la Journée internationale des prisonniers palestiniens. Alors que la violence coloniale sioniste s’intensifie d’Al Qods à Gaza, nous devons développer la solidarité populaire avec la résistance palestinienne qui se bat pour la libération des 4800 prisonniers palestiniens et la libération de toute la Palestine de la mer au Jourdain. Après plus de 75 ans de colonisation de peuplement, d’occupation et de nettoyage ethnique, le peuple palestinien continue de résister partout où il se trouve, en Palestine comme en exil et en diaspora, pour défendre ses droits nationaux et sociaux. Alors que le racisme d’Etat abat sa violence contre nos communautés en Belgique, soutenir la Palestine c’est soutenir une lutte antiraciste, anticolonialiste et anti-impérialiste qui nous concerne tous ! Rendez-vous samedi 15 avril à 15h15 devant la gare centrale à Bruxelles ! Samidoun netwerk België roept iedereen op zich aan te sluiten bij de demonstratie zaterdag 15 april die door verschillende organisaties wordt georganiseerd als onderdeel van de Internationale Dag voor de Palestijnse Gevangenen. Terwijl het zionistische koloniale geweld escaleert van Al Quds tot Gaza, moeten we volkssolidariteit ontwikkelen met het Palestijnse verzet dat strijd voor de bevrijding van de 4.800 Palestijnse gevangenen en de bevrijding van heel Palestina van de rivier tot aan de zee. Na meer dan 75 jaar kolonisatie, bezetting en etnische zuivering, blijft het Palestijnse volk zich overal ter wereld verzetten om hun nationale en sociale rechten te verdedigen, zowel in Palestina als in ballingschap en in diaspora. Terwijl het gewelddadige racisme vanuit de staat tegen onze gemeenschappen in België, Europa en de VS toeneemt, betekent Palestina steunen het steunen van antiracistische, antikoloniale en anti-imperialistische strijd die belangrijk is voor ons allemaal !

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Médias

Grève des travailleur·euses de Delhaize – Blocage du dépôt de Zellik

🔴 Ce mercredi 5 Avril en soirée, plusieurs centaines de personnes ont bloqué le site de Zellik en réponse à la volonté de Delhaize de passer en franchise ses magasins belges. L’objectif de cette action était de bloquer les entrées et sorties des camions qui devaient normalement livrer les magasins du groupe, en prévision du week-end de Pâques. Ce conflit social remonte au 7 mars et à la volonté de la direction du groupe de franchiser les 128 magasins intégrés restants et de supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a déclenché un large mouvement de grève et d’action par les travailleur.euses de Delhaize, qui continue encore aujourd’hui. Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de Delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, Delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pour Delhaize, la franchisation est soit-disant la seule voie vers un avenir durable pour Delhaize, les magasins franchisés étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : * une réduction du personnel * une diminution des salaires * une flexibilisation accrue de l’emploi * et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèques repas, remboursement des frais de déplacement, primes). De plus, les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme Delhaize le montre aujourd’hui. Grève des travailleur·euses de Delhaize - Blocage du dépôt de Zellik Lecture https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Racismes / Colonialismes

Marche contre le centre fermé de Vottem

✊✊✊ 24 ans déjà, je ne l’accepte toujours pas ! [mise à jour de cet article avec les nouveautés de la page facebook le 14/04/23] ⏱ 14h départ groupé de la place saint lambert ⏱ 15h rassemblement à l’enclos des fusillés de la Citadelle ⏱ 16h rassemblement autour du centre ✊ 24 ans, Vottem, je ne l’accepte toujours pas ! En mars 1999, s’ouvrait le centre fermé pour étrangers de Vottem. Aujourd’hui, il existe en Blegique en tout 6 centres fermés pour étrangers : 127 bis, Bruges, Merksplas, Vottem, Caricole, Holsbeek. Ces centres ont pour objectif de renvoyer vers leurs pays d’origine celles et ceux qui sont arrivé.e.s ici, et n’ont pu obtenir un titre de séjour. Pourtant ils et elles ont fui des persécutions de toutes sortes, qu’elles soient politiques, racistes, sexistes ou homophobes etc.. Mais aussi la guerre, les conséquences du réchauffement climatique, la misère liée à l’exploitation. Les voies légales de migration sont quasi inexistantes en Europe. De ce fait, des milliers de migrants perdent leur vie dans des traversées incertaines en mer, dans des camions frigorifiques… Beaucoup n’ont pu obtenir un titre de séjour en Belgique, à cause de la politique restrictive de l’Etat belge en matière d’asile, d’accès au regroupement familial, d’obtention d’un permis de travail etc. Ils et elles sont détenu.e.s sur simple décision d’une administration, l’Office des Etrangers ; il ne s’agit pas d’une ordonnance judiciaire ! 24 ans de Vottem, avec une moyenne de 1000 détentions par année, c’est autant de vies brisées… Les centres fermés ont comme objet la mise en œuvre du processus d’expulsion, tout est organisé pour briser la résistance des personnes détenues à celle-ci. Chaque Noël, nous avons obtenu qu’une délégation entre dans le centre fermé et apporte une recharge téléphonique en soutien à chaque personne détenue. C’est aussi l’occasion de rencontrer la Direction, qui cherche à nous rassurer : « il y a tout le confort ici, la TV, internet (réglementé, 1h tous les deux jours !), du sport, du fitness, du bricolage… ». Mais qui ne peut nier que dès qu’un détenu proteste contre les conditions de détention ou se montre opposé à son expulsion, il se retrouve au cachot, prison dans la prison, ou en isolement, cachot déguisé ! La réalité des centres fermés, ce sont aussi des décès … de trop nombreux décès. Ce sont des suicides de personnes qui ne peuvent affronter l’insécurité du pays où l’on va les déporter ; ce sont des décès de personnes mises au cachot alors qu’elles sont dans une situation de santé préoccupante ; ce sont des décès suite à des grèves de la faim, …. La réalité des centres fermés, c’est qu’une fois que l’on est au cachot, plus personne n’entend vos appels à l’aide. Le dernier accord gouvernemental « Vivaldi » sur la migration est extrêmement décevant ! Malgré la création de places (promesses sur le long terme) dans de nouveaux centres ouverts pour demandeur.euses d’asile et la protection de...

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Féminismes / Antipatriarcat

Manifestation anti-avortement à Bruxelles : la police défend les manifestants anti-avortement et réprime le contre rassemblement féministe

Ce dimanche 2 avril, un contre-rassemblement était organisé face à la marche « pour la vie » (pro life) qui s’oppose aux droits à l’avortement, à l’euthanasie ainsi qu’à la gestation pour autrui. La marche pour la vie est organisée chaque année à Bruxelles et regroupe un milieu catholique réactionnaire très conservateur, des membres du CD&V ainsi que du KVHV*. Elle commençait à la place Poelart pour se rendre au Mont des arts. De nombreux·ses militant·es féministes antifascistes se sont disposé·es au niveau du Sablon pour entraver l’avancée de la marche. Une centaine de personnes était à l’initiative de ce blocage mais les forces de l’ordre semblaient avoir prévu le coup : un important dispositif policier était déployé. Celui-ci a procédé à des contrôles d’identités dans les rues adjacentes à la manifestation avant son commencement, compliquant ainsi la tâche des contre-manifestant·es. Une partie d’entre elleux ont quand-même réussi à se glisser jusqu’au sablon et ainsi bloquer temporairement la marche avant que la police ne les réprime violemment. Les personnes en première ligne ont été repoussées et matraquées. Cinq personnes, qui se trouvaient à l’avant du groupe, ont directement été brutalement arrêtées. Une d’entre-elles filmait uniquement les interpellations. Plusieurs des manifestant·es interpellé·es ont subi des violences policières. La personne qui filmait et qui s’est fait interpellée à quant à elle été vivement prise à partie par un policier, qui s’est empressé de se jeter sur le téléphone avec lequel elle filmait, tout en assénant des coups de matraque. Elle témoigne "Après un coup de matraque je suis tombé, et mon téléphone avec lequel je filmais m’a échappé des mains. Je me suis précipité dessus pour le récupérer et là le policier m’a sauté dessus. Il voulait le téléphone avec lequel j’avais filmé l’interpellation de mon ami. Je le tenais en dessous de mon torse avec mes deux mains et pour me le faire lâcher, il m’a rentré deux doigts dans l’oeil gauche et les a enfoncé. J’ai cru qu’il allait arracher mon oeil. J’ai directement laché mon téléphone. Après, une fois qu’un autre flic l’a rejoint, il a fracassé mon téléphone contre une dalle. Tout en me disant que si j’ouvrais ma gueule j’aurais un PV pour rébellion ". Toutes les personnes emmenées au poste sont ressorties sans PV vers 18h, elles ont toute été fouillées à nu. Le dispositif présent sur place était d’une taille démesurée : plus d’une dizaine de combis, un autopompe (stationné à parc royal), des motards, ... Après les arrestations, une nasse a été opérée sur l’entièreté de la place du Sablon. Une petite partie des manifestant·es ont réussi à s’enfuir tandis que le reste d’entre elleux s’est retrouvé coincé dans la nasse. Les personnes entourées par les forces de l’ordre avaient déployées une banderole sur laquelle il était écrit « Nos corps, nos vies, nos choix » ainsi que des parapluies pour tenter de résister à la police et de s’anonymiser. La nasse...

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Logement / Squat

[Gand] Procès du squat ’t Vredeshuis

Le verdict donne 8 jours aux occupant-e-s - les Pandémistes - pour partir dès que la ville aura envoyé l’huissier. (Article publié initialement le 29 mars 2023 sur squat.net) Une date butoir. Parce que les droits de la propriété sont supérieurs au droit de résidence. C’est logique, non ? C’est certainement la logique des riches. Pour celles et ceux qui n’ont pas de maison, cela a moins de sens. « Mais c’est leur problème. » Parmi les Pandémistes, il y a effectivement un certain nombre de personnes qui n’auront plus de maison, mais qui peuvent heureusement aller quelque part temporairement. C’est moins évident pour celles et ceux qui sont sans papiers. « Mais c’est leur problème. » Nous aurions peut-être pu obtenir un mandat plus long de la part du juge de paix si nous avions fait plus d’efforts pour PROUVER notre impact positif sur le quartier. Mais franchement, nous préférons de loin nous concentrer sur le fait d’ÊTRE une influence positive sur le quartier. En organisant d’innombrables événements et en donnant aux gens un avant-goût de la liberté d’un tel lieu. La bataille devant les tribunaux est une bataille qui est murée par des lois. Un système créé par celles et ceux qui sont au pouvoir pour que peu ou rien ne change. Parce que beaucoup de ces lois sont là pour protéger le capitalisme et son exploitation et non les gens, les animaux, la planète. Nous préférons ne pas participer à ce système. Nous croyons en l’action directe et continuons à squatter. Parce que c’est nécessaire. Et qu’arrive-t-il à la Vredeshuis ? C’est vendu au plus offrant. En effet, privatisée. Une chose triste pour les habitant-es de Gand. Et certainement pour les organisations qui étaient à la Vredeshuis et qui n’ont toujours pas beaucoup d’espace disponible. Il y a donc beaucoup d’autres privatisations à Gand. Nous ne pouvons qu’espérer que la Ville se rendra compte un jour que sa politique de privatisation est néfaste dans plusieurs domaines. Pour les habitant-es mais à long terme aussi pour la ville elle-même. Parce qu’elle cherche maintenant à la hâte plus d’argent et vend donc des bâtiments publics ici et là. Alors que l’argent sera bientôt parti à nouveau et qu’il ne leur restera que moins de patrimoine. Et si cette ville, comme elle le prétend, est effectivement ouverte à notre action. Ensuite, elle pourrait également attendre qu’il y ait un nouveau propriétaire. Parce que nous savons que la ville de Gand est à la recherche d’une utilisation temporaire pour le bâtiment. Pourquoi ne pouvons-nous pas l’être ? Sommes-nous trop critiques à leur goût ? Révélons-nous trop de vérités ? Si nous pouvions rester ici pendant un certain temps, ce serait au moins intéressant pour le quartier, celles et ceux qui ont besoin d’un endroit pour se sentir libres. Et, bien sûr, de mener d’autres actions. Nous souhaitons également aux Verts et aux autres libéraux beaucoup de succès aux élections. La politique est en train d’échouer. Et de nouvelles et nouveaux...

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