Manchette

Santé / Soins

Street Medics meeting - Rencontre de Street Medics - Street Medics ontmoeten

Hello dear comrades and friends. We’ve decided to organise a next Street Medics meeting. The aim is to meet up, learn from each other’s practices and, above all, create links between us so that we can work together in the future ! More info in English/French/Dutch. Bonjour les ami.es et camarades. Nous avons décidé d’organiser une rencontre de street medics ; pour se rencontrer, apprendre de nos pratiques mutuelles mais, surtout, créer des liens entre nous afin de pouvoir travailler ensemble dans le future ! Hallo beste kameraden en vrienden. We hebben besloten om een volgende Street Medics bijeenkomst te organiseren. Het doel is om elkaar te ontmoeten, van elkaar te leren en vooral om banden tussen ons te creëren zodat we in de toekomst makkelijker kunnen samenwerken ! Hello dear comrades and friends, Français et Nederlands ci-dessous/onder After a number of calls and meetings between each other, we’ve decided to organise a next Street Medics meeting. The aim is to meet up, learn from each other’s practices and, above all, create links between us so that we can work together in the future ! Maybe you’re an experienced street medic or maybe you’ve only taken part in one action or demonstration or maybe you are an activist interested in this aspect. Whatever. If you’re willing to take on this role, you’re more than welcome. Belgium needs a pool of activist care workers who are motivated, trained and able to work together. The role of street medic is subject to a lot of interpretation, and is practised differently in the North and South, for example. There are lots of issues to discuss, legal framework, psychological first aid, neutrality, prevention vs treatment, etc. This time we would like to include specifically the topic of working together with our colleagues of sustainable activism. Well, let’s get talking ! For this meeting : Date 25/08 Time 7pm Place ASSEZ Gent ; Sparrestraat 1, 9000 Gent. A warm welcome to anyone interested in strengthening the anti-authoritarian movement in Belgium. Care matters. ************************************************************* Bonjour les ami.es et camarades, Après plusieurs appels et discussions, nous avons décidé d’organiser une rencontre de Street Medics. L’objectif est tout d’abords de se rencontrer, d’apprendre des pratiques des uns et des autres et surtout de créer des liens entre nous afin de pouvoir travailler ensemble dans le futur ! Tu es peut-être un.e street medic expérimenté.e, tu n’as peut-être participé qu’à une seule action ou manifestation, tu es peut-être simplement un.e activiste intéressé.e par cet aspect du soin. Peu importe. Si tu te sens prêt.e à assumer ce rôle, tu es le.a bienvenu. La Belgique a besoin d’un pool d’activistes motivé.es, formé.es et capables de travailler ensemble. Le rôle d’un.e street medic est sujet à de nombreuses interprétations et est pratiqué différemment dans le Nord et le Sud du pays, par exemple. Il y a...

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Racismes / Colonialismes

[Rassemblement] Exigeons la libération de Richard

Soyons nombreux.ses au rassemblement en soutien à Richard, ce mercredi 9 août à 10h, Devant la chambre du conseil à Liège , Ou devant le CGRA à Bruxelles ! Richard Ngaballa est un homme gay camerounais, détenu au centre fermé 127bis depuis mars 2023. Menacé d’expulsion, il risque la prison et la mort au Cameroun. Arrivé en 2016 en Belgique, Richard a depuis déposé quatre demandes de protection internationale qui ont toutes été rejetées par le CGRA, et donc l’Etat belge. Alors que tout l’entourage de Richard est au courant de son homosexualité, qu’il vit avec son compagnon et fréquente des lieux LGBTQIA+, il se voit refuser la protection internationale. Le CGRA a tout d’abord déclaré, et sans aucune preuve, que Richard faisait “cela” pour de l’argent. Lors d’une demande ultérieure, le CGRA a estimé qu’il n’y avait aucun danger pour Richard au Cameroun. Or, une plainte a été déposée à son encontre à Yaoundé. Et de nombreux rapports attestent des dangers encourus pour les personnes LGBTQIA+ au Cameroun actuellement. Il est impossible de prouver son homosexualité, a fortiori quand le CGRA part du principe que l’on ment. Malgré une tentative de procédure de cohabitation légale qui n’a pas pu aboutir car il a été impossible d’obtenir le certificat de célibat nécessaire au Cameroun ; malgré une attestation du compagnon de Richard et tous les éléments fournis par celui-ci ; malgré les violences homophobes subies par Richard en centre d’accueil et attestées ; le CGRA s’obstine à refuser la protection internationale. Exigeons la libération immédiate de Richard Ngaballa ! Pour soutenir Richard vous pouvez : – Rejoindre le rassemblement prévu ce mercredi 9 août 2023 à 10h devant le CGRA, rue Ernest Blerot 39, 1070 Anderlecht, organisé par plusieurs collectifs – Ecrire aux institutions responsables. Pour cela, voir le post

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Racismes / Colonialismes

Appel à soutien - Situation de Richard N.

Il fait actuellement face à un risque imminent d’expulsion forcée vers le Cameroun 24 JUILLET 2023 Il y a peu, nous communiquions sur la situation alarmante de Richard Ngaballa. Contraint de fuir le Cameroun en raison de son homosexualité, il s’est vu refuser l’asile par l’État belge, qui a évoqué un manque de preuves de son orientation sexuelle. Il fait actuellement face à un risque imminent d’expulsion forcée vers le Cameroun, pays où il a déjà subi des tortures et mauvais traitements. Richard a déjà été confronté à une première tentative d’expulsion le vendredi 14 juillet 2023. La prochaine tentative sera certainement organisée avec une escorte policière, et donc plus difficile à résister. ICI COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 17 /07/2023. Alors que tout l’entourage de Richard est au courant de son homosexualité, le CGRA (et via lui, l’État belge) dit ne pas être convaincu. Une décision prise en dépit des risques encourus de prison et de violence à Yaoundé. Une plainte y a pourtant été posée à l’encontre de Richard au sujet de son homosexualité. Getting the Voice Out se positionne contre toutes formes d’enfermement et contre les frontières. Toute personne devrait avoir le droit de vivre et se déplacer où elle le souhaite. Par conséquent, nous ne reconnaissons pas la légitimité des instances migratoires et d’asile. Cependant, il nous semble important de dénoncer l’absurdité des décisions prises et l’impact que celles-ci ont sur la vie des personnes concernées. Si vous souhaitez soutenir Richard, vous pouvez écrire au Commissariat Général aux Réfugiés et Apatrides (CGRA) et à l’Office des Etrangers afin de signaler votre indignation face au traitement dont il fait l’objet de la part de l’État belge. (Plus bas lettre type et adresses des services concernés) Lettre-type et adresses : Monsieur le directeur de l’Office des Etrangers, Madame, Monsieur, J Je vous envoie ce mail afin de vous interpeller sur la situation de Richard Ngaballa, actuellement détenu au centre fermé 127bis. Monsieur Ngaballa a été contraint de fuir le Cameroun en raison de persécutions liées à son orientation sexuelle, et a demandé la protection internationale à plusieurs reprises. Si Monsieur Ngaballa est expulsé au Cameroun, il risque la mort ou la prison. Nous considérons que Richard Ngaballa doit être libéré de toute urgence et recevoir le statut de réfugié en Belgique pour bénéficier de la protection à laquelle il a droit. Nous vous demandons de procéder à la libération de Richard Ngaballa de toute urgence. Bien à vous, À envoyer à : Centre fermé 127 bis : Accueil : onthaalbis@ibz.fgov.be / T : 02 755 00 00 Service social : 127bis.socialedienst@ibz.fgov.be Service “retour” : 127bis.returnoffice@ibz.fgov.be Office des Etrangers : infodesk : infodesk@ibz.fgov.be / 02 793 80 00 Service “asile, interview et décisions” : asile.interviews@ibz.fgove.be / 02 206 13 72 Freddy Roosemont, Directeur de l’Office des Etrangers –...

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Extrême-droite / Antifascisme

Campement itinérant passamontagna - 4,5,6 août 2023

Claviere (ITA) — Briançon (FR). Trois jours en chemin vers un monde sans frontières ni autoritarismes. Trois jours de rencontres et discussions, pour partager réflexions, experiences et pratiques. Trois jours de lutte contre les frontières. Les politiques de l’UE continuent d’augmenter le nombre de décès en mer et dans les territoires de passage en construisant des frontières intérieures et extérieures. De nouveaux accords sont signés avec les pays de transit et de départ. Des millions sont alloués à la technologie, à la police et à de nouveaux murs pour arrêter les personnes en route vers l’Europe ou pour construire des camps en outre-mer. Un plan fonctionnel pour l’anéantissement des exilé.e.s. Celleux qui atteignent l’UE sont condamné∙e∙s à une vie d’esclavage dans l’espoir d’obtenir un laissez-passer pour un statut considéré comme acceptable par le système. Celleux qui ne parviennent pas à se dépêtrer de la course d’obstacles bureaucratiques, celleux qui ne travaillent pas légalement, celleux qui se rebellent, celleux qui ne sont pas considéré∙e∙s comme intégrables ou exploitables, deviennent de la chair à canon pour le système des centres de rétention ou des prisons. Dans ce contexte, le nombre de personnes forcées de migrer en raison de la crise climatique et écologique déclenchée par le modèle de production des États occidentaux augmente également. Pour dénoncer l’hypocrisie de ce système qui pille, rejette et déporte tout en prônant l’écologisme, nous pensons que l’action directe est la voie à suivre. Si, d’un côté, l’Union européenne met en place un système qui génère des guerres et misère, puis criminalise et exploite les personnes qui y échappent, de l’autre, il y a celleux qui, avec force et détermination, continuent chaque jour à défier ce système. Les passages de frontière qui échappent au contrôle de plus en plus intense des États, les émeutes et les luttes qui grippent les rouages des centres de rétention administrative, les réduisant parfois en ruines – comme en février 2023 au CPR (CRA) de Turin – montrent qui la monstrueuse machine étatique est moins invincible qu’il n’y paraît. Pour ces raisons, nous ressentons le besoin de nous rassembler, de nous rencontrer, de nous reconnaître, de mieux nous organiser, en essayant d’échapper aux pièges de l’aide paternaliste ou des actions médiatiques. Pendant les jours du camping, nous voudrions retraverser cette frontière qui nous est proche, une fois de plus de manière collective. Nous voudrions réaffirmer sa pratique et sa signification symbolique, contre toutes les frontières, internes et externes, et les dispositifs qui les alimentent. Contre les nouveaux décrets meurtriers italiens (Cutro) et français (Darmanin). Contre les nouvelles lois européennes qui permettront une externalisation toujours plus forte et plus violente des frontières, avec à l’avenir des déportations directes vers des pays tiers (autres que les pays de départ). Surtout dans ces...

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Urbanisme / Transports

[Podcast Lemmens] Saison 1 - Les histoires du quartier Lemmens

PODCAST LEMMENS · Episode 1 - 1070 LMNSPODCAST LEMMENS · Episode 2 - Chez MoussaPODCAST LEMMENS · Episode 3 - The GamePODCAST LEMMENS · Episode 4 - Avec APOPODCAST LEMMENS · Episode 5 - La constellation féminine de LemmensPODCAST LEMMENS · Episode 6 - Tous à bord Podcast Lemmens fait suite au constat d’un lien affectif et identitaire fort à la Place Lemmens et alentours de la part des jeunes, et à leur manière assidue de l’habiter. Point névralgique de ce travail autour des histoires de quartier, podcast Lemmens tente de tisser la mémoire de ce quartier emblématique par les personnes qui l’ont fréquentés et/ou habité. Face à la gentrification progressive et à l’effacement silencieux de l’histoire du quartier, il est urgent de pouvoir garder, si pas une histoire officielle, les légendes et les humeurs de ce quartier si beau et si moche à la fois – si humain – si vivant. La saison 1 de podcast Lemmens vous ouvre la porte du quartier, et vous fait découvrir, au fil des 6 épisodes, l’ambiance du quartier, ses humeurs, ses oppositions et ses changements. Concept et dispositifs : Elisabeth Lebailly et Céline Renson Réalisation : Elisabeth Lebailly et Céline Renson Soutien à la réalisation : Isabelle Mbuyamba Productions audiovisuelles : Nighthawks – Morgan Liesenhoff Production graphique : Nighthawks – François Custers Montage : Nicolas Pommier / Mixage : Nicolas Pommier Musique : Youri Botterman Voix génériques et enregistrements : les jeunes de la Maison de Jeunes Rezolution

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Contrôle social / Répression

Une association internationale de juristes dénonce la répression anti-palestinienne en Europe

Lors de la réunion de son Conseil le 2 juillet 2023, l’Association internationale des juristes démocrates a adopté une résolution sur la répression étatique ciblant la solidarité avec la Palestine et l’organisation de la communauté palestinienne en Europe, dénonçant notamment la procédure de dissolution contre le Collectif Palestine Vaincra. Fondée en 1946, l’IADL a un statut consultatif au Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) et à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Elle compte des sections et des membres dans 50 pays et territoires. Considérant que l’Association internationale des juristes démocrates a déjà exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la répression continue de la communauté palestinienne et de l’organisation de la solidarité avec la Palestine en Europe, en particulier en Allemagne, et Considérant que ces incidents ont inclus la suppression du visa Schengen de Rasmea Odeh, survivante de la torture et ancienne prisonnière politique, l’interdiction politique de l’écrivain palestinien Khaled Barakat et son expulsion d’Allemagne, le licenciement de journalistes palestiniens et arabes pour avoir exprimé leurs opinions sur la Palestine sur les réseaux sociaux, les actes de plusieurs gouvernements, dont celui de Berlin, visant à interdire les commémorations de la Nakba et les manifestations pour la libération des prisonniers politiques palestiniens, et à empêcher les événements et les activités de soutien à la Palestine ou prônant le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël, de se dérouler dans des installations publiques ou de se dérouler tout court, et Considérant que les fonctionnaires de l’immigration de Berlin ont également recommandé dans de nombreux cas le refus de résidence, l’expulsion et même l’interdiction de séjour en Allemagne ou en Europe pendant plusieurs années, en particulier à l’encontre de jeunes Palestiniens, y compris des réfugiés palestiniens apatrides, et Attendu que le 17 avril 2023, la police berlinoise a de nouveau interdit les manifestations organisées à l’occasion de la Journée des prisonniers palestiniens et, en mai 2023, les commémorations du 75e anniversaire de la Nakba, l’expulsion forcée des Palestiniens de leurs maisons et de leurs terres. Attendu que la seule manifestation du 20 mai 2023 qui n’avait pas été initialement interdite, organisée par des organisateurs juifs solidaires, a été attaquée par la police après que les organisateurs ont refusé d’exclure les militants palestiniens de leur manifestation ou d’empêcher les gens de chanter « De la rivière à la mer, la Palestine sera libre », et que des militants juifs, palestiniens et solidaires ont été violemment arrêtés par la police berlinoise, et Considérant que la police berlinoise a dépêché au moins six agents armés pour retirer d’un mur vide de Berlin une affiche murale sur Khader Adnan, le prisonnier palestinien décédé dans les prisons (...)

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Éducation populaire / Partage de savoirs

[International] Appel à participer à Anarchy 2023

Rencontres Internationales Anti-autoritaires Anarchy 2023 - St-Imier 19-23 juillet 2023 A l’occasion des 150 ans de la naissance de la première internationale anti-autoritaire, des rencontres internationales sont en préparation dans le Jura Suisse. Elles auront lieu du 19 au 23 juillet 2023 - avec prolongation de quelques jours afin de laisser du temps et de l’espace aux rencontres spontanées. Cet appel, nous le faisons pour clarifier le rôle de ces rencontres, c’est-à-dire nos motivations concrètes, ainsi que la façon dont nous souhaitons les organiser. Dans ce monde qui semble de mieux en mieux neutraliser la contestation radicale - entre répression, récupération et contrôle - il nous semble nécessaire de nous rencontrer physiquement, en tant qu’anarchistes. Afin de réfléchir collectivement aux sujets qui nous importent, et notamment aux évolutions politiques et sociales de ces dernières années, et continuer d’approfondir les critiques qui nous émancipent. Afin d’en apprendre plus sur les luttes concrètes qui ont lieu un peu partout, racontées par celles et ceux qui les mènent. Afin aussi de former de nouveaux espoirs pour l’avenir. Tisser des liens forts entre différents groupes et individus anti-autoritaires, pour renforcer la solidarité entre les luttes par delà les frontières. Et donner l’envie à de nouvelles personnes de les rejoindre. En effet, nous voulons avant tout parler des luttes vivantes. Il ne s’agit pas de commémorer un événement historique, qui serait dénué de sens s’il n’était pas relié aux quotidiens de personnes vivantes, à une réelle tension combative contre l’Etat et les autres formes de domination. Ces rencontres seront donc l’occasion de partager des expériences, de discuter stratégie, et de faire connaître vos luttes locales. Qu’elles soient féministes, écologistes, anti-tech, anti-carcérales, contre les frontières, anti-fascistes, anti-capitalistes, anti-racistes et anti-militaristes... Ce qui nous rassemble est la vision anti-autoritaire. Ces rencontres seront ce que vous en ferez. Les activités sont organisées de façon horizontale, et décentralisée. Notamment grâce à un grand tableau d’information, qui pourra être rempli à la main, sur place, et aussi grâce à un outil en ligne participatif que vous trouverez sous organize.anarchy2023.org. Il suffit d’y ajouter dès maintenant votre proposition d’activité à l’agenda. Celui-ci sera encore modifiable pendant les rencontres. Un grand bâtiment sera dédié aux activités spontanées, il sera en auto-gestion. Ainsi, lors de ces quatre jours, vous trouverez des rencontres destinées aux collectifs partageant les mêmes priorités (féminisme, santé autonome, par exemple), des ateliers pratiques, des discussions, des présentations nombreuses et variées. Comme vous le voyez, il n’y aura pas de conférences officielles, c’est-à-dire organisées par le comité d’organisation. Il y aura également des groupes qui proposeront des projections de films, un salon du livre...

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Écologie

[Neufchâteau] Préparation de La Petite Foire paysanne : chantier festif à la ferme Bufflardenne

La Petite Foire paysanne se rapproche à grands pas ! Nous prévoyons deux weekends pour faire du rangement autour de la ferme afin qu’on puisse s’installer en toute tranquillité en juillet ! Chères amies, chers amis La Petite Foire Paysanne est de retour ! La thématique de cette année est la “Souveraineté technologique”. Elle se tiendra à Semel (Ferme Buffl’Ardenne) près de Libramont, le dernier week-end de juillet (samedi 29 et dimanche 30 juillet). Pour cela, nous avons besoin de vous pour un petit (ou grand) coup de main entre le mardi 25 juillet et le mardi 1er août à Semel (près de Neufchâteau en Belgique). Rejoignez nous pour donner un coup de main bénévole pendant un ou plusieurs jours ! Tenir le bar, cuisiner, accueillir les visiteurs et visiteuses, monter et démonter l’événement et tout cela dans la joie et la bonne humeur ! Mais aussi et surtout, vous serez plongé.e.s dans une ambiance de folie, permettant le rassemblement de paysan.ne.s, d’artisan.e.s, d’associations et de citoyen.ne.s désireux et désireuses d’avancer ensemble ! Vous avez déjà notre plus grande reconnaissance ! Pendant La Petite Foire aussi bien que durant son montage, n’hésitez pas à venir camper sur place. Un espace “bénévoles” sera tout spécialement aménagé pour vous détendre, souffler un peu, vous rafraîchir, … mais aussi pour reprendre des forces avec les mets préparés par l’équipe MIAM ! Pour votre enthousiasme, vous recevrez 1 ticket boisson pour 2h de labeur ou 2 tickets boissons et 1 ticket repas pour 4h de transpiration ou 2 tickets repas et 4 tickets boisson pour une journée entière. Inscrivez-vous ici avant le 30/06. Et n’oubliez pas de cliquer sur “envoyer” après avoir rempli ce formulaire... Voici également le lien de l’évènement facebook : et le site web. Si vous avez des questions vous pouvez contacter Marie-Aline ou Alvaro par mail à l’adresse : BenevoleLPF [chez] LeMAP.be ou par téléphone 0474 03 59 15 (Alvaro). La Petite Foire paysanne, c’est LA vitrine de l’agroécologie paysanne. LE rendez-vous des paysanNEs qui la pratiquent et des personnes qui les soutiennent. De celles et ceux qui agissent concrètement pour une société solidaire, respectueuse des droits des paysanNEs et travailleurs de la terre, d’une nourriture saine accessible aux mangeurs et mangeuses et d’une meilleure santé pour notre terre. Le thème de cette année est la Souveraineté technologique paysanne. Nous souhaitons promouvoir la transition en décidant de nos outils et de notre technologie ! Outils partagés, outils adaptés, transformés, créés grâce à la transmission des savoirs et savoir-faire paysans et de la merveilleuse créativité des paysan.ne.s. Ce sera aussi l’occasion de découvrir des associations impliquées dans le soutien à la paysannerie, dans la protection de l’environnement, dans la justice sociale, etc. ainsi que des producteurs, productrices et artisanNEs fiers de présenter leurs divers produits ! Outre les ateliers et...

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Racismes / Colonialismes

Journée Internationale de la Femme Africaine - Édition Muungano

Le CMCLD vous présente sa première édition de la Journée Internationale de la Femme Africaine ! La Journée Internationale de la Femme Africaine est le résultat d’une mobilisation politique des femmes des quatre coins du continent africain concrétisée par la première Conférence des Femmes Africaines à Dar es Salaam, le 31 juillet 1962, qui donnera naissance à l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF). C’est ainsi que la date du 31 juillet sera proclamée officiellement par les Nations-Unies comme étant la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA). Engagées dans les luttes pour la libération de leurs pays du pouvoir colonial et les droits des femmes, qui étaient ces femmes pionnières de la JIFA et artisanes des indépendances de leurs pays ? Quel est leur héritage politique ? Comment résonne t-il encore aujourd’hui tant sur le continent qu’en diaspora ? Cette « Journée Internationale de la Femme Africaine » est donc l’occasion de nous souvenir et mettre à l’honneur nos aïeules, permettre la rencontre de plusieurs générations de femmes africaines et afrodescendantes mais aussi de mettre en lumière le travail et les compétences de celles-ci dans leurs domaines. ⚫️ Édition Muungano Fidèle à l’esprit panafricain de cette journée, le CMCLD souhaite, pour cette première édition, favoriser la transmission de l’histoire des femmes africaines engagées aux générations actuelles et favoriser le contact entre les mouvements de femmes du continent africain et de la diaspora. D’où son nom : « Muungano » signifiant « retrouvailles » en swahili. 🔴 Programme du samedi 29 juillet au lundi 31 juillet 2023 **TO BE ANNOUNCED** 🟢 Prix Tarif Normal : ... Ticket Combo (3 jours) - 25 € Ticket Solo (1 jour) - 15 € Tarif réduit et étudiant : Ticket Combo (3 jours) - 20 € Ticket Solo (1 jour) - 10 € Les tickets seront disponibles le 1er juillet

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Logement / Squat

Nouvelles de Berlin : un pas de plus vers l’expropriation des grandes sociétés immobilières !

Rappelez-vous : le 26 septembre 2021, lors d’un référendum historique, 60% des Berlinois·es se prononçaient en faveur de l’expropriation des grandes sociétés immobilières sévissant sur le territoire de la capitale allemande et la socialisation de quelques 240.000 logements (nous en parlions dans un article du BEM de l’été passé : « Berlin : le sol peut être transféré en propriété commune à des fins de socialisation »). Une commission d’experts avait été mise sur pieds au printemps 2022 par le Sénat berlinois pour examiner la légalité et la faisabilité de résultat du référendum. Le 28 juin, celle-ci publiait ses conclusions dans un rapport final d’environ 150 pages… et ceux-ci sont largement favorables au projet d’expropriation-socialisation. Il s’agit là indéniablement d’une victoire considérable pour celles et ceux qui se battent depuis des années pour enrayer la flambée des loyers à Berlin, mais celle-ci ne conclut malheureusement pas encore le bras de fer qui se mène. En effet, la grande coalition SPD/CDU qui gouverne Berlin freine des quatre fers devant la perspective de devoir appliquer le résultat du référendum. L’initiativeDeutsche Wohnen Enteignen, à l’origine du référendum, résume ainsi la situation : « D’après la commission d’expert·es, la socialisation est légalement faisable dans le cadre des compétences du Land de Berlin, les grandes sociétés visées peuvent effectivement être expropriées à des valeurs inférieures au marché, la gestion en institution publique avec une participation accrue des locataires est possible et l’expropriation/socialisation est appropriée et raisonnable au vu de la flambée des loyers. Elle est même souhaitable en l’absence d’autres moyens efficaces pour agir sur le marché immobilier. […] Le gouvernement n’a plus d’excuses : il faut commencer à rédiger une vraie loi de socialisation dès maintenant. » Quelle que soit l’issue de ce combat, il est évident qu’il résonne déjà à travers une Europe en mal de logement abordable. Tout près de chez nous par exemple, oùle 8 octobre prochain les Gantois·es pourront se prononcer sur 1) l’interdiction de la vente de terrains, bâtiments et propriétés foncières publiques au privé et 2) l’obligation pour la ville de Gand de constituer un stock de terrains publics destinés au logement social, afin d’arriver à ce que celui-ci constitue, à terme, 40 % du parc immobilier de la ville. Contact : Andreas Stathopoulos

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Extrême-droite / Antifascisme

#7 Lettre du Rojava : Bonbons, martyrs et coopératives

Cela faisait belle lurette que je n’avais plus pris la plume. Or, cela me fait du bien, ça m’aide à tenter de digérer un peu mieux l’aigreur de ce monde et puis je continue à espérer que ça puisse être un brin utile. Si j’ai levé le pied sur l’encre jetée sur mes idées c’est d’abord parce que ma situation ces derniers mois est assez particulière (m’ayant fort peu permis d’être au contact de la réalité sociale vécue au Rojava), mais aussi, soyons honnêtes, en raison de quelques doutes, me disant parfois que cela était futile (au vu des réactions clairsemées que mes écrits précédents ont pu susciter). Ces doutes ont d’ailleurs aussi été alimentés par cette relative déconnexion avec le quotidien des ’gens d’ici’, imposée par les circonstances. Aussi paradoxal et honteux que cela puisse paraître, l’isolement relatif est propice à un égo qui se fraye, sournoisement, un chemin, au détriment d’une sensibilité empathique, quotidiennement aiguisée, envers ce qui se vit autour. Il y a eu des jours où j’ai pu, et j’en suis peu fier, en oublier la beauté et la dureté des combats menés dans ce coin du monde. C’est que lire des nouvelles sur ANF, même en étant proche des lieux, n’arrivera jamais à la cheville d’un regard, d’une poignée de main, d’un sourire pour, réellement, comme le préconisait le Ché : « Être capable de ressentir au plus profond de son cœur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde ». Il y a quelques jours, a eu lieu la plus importante fête musulmane de l’année, l’Aïd elKébir (ou Aïd al-Adha), lors de laquelle la générosité et la solidarité avec les personnes les plus démunies est mise à l’honneur. Comme souvent, sans crier gare, un de mes responsables m’annonce : « On part dans 5 minutes, sois prêt ! ». Sans savoir la destination, nous prenons la route sous un soleil bien réveillé, ce que nous évitions de faire ces dernières semaines. Les déplacements exclusivement nocturnes étaient à nouveau de mise, au vu de la recrudescence des attaques de drones turcs, venues allonger, dans l’indifférence des grands médias occidentaux, la longue liste des assassinats politiques. Car, c’est bel et bien de cela qu’il s’agit, lorsque cette technologie meurtrière vient faucher la vie de femmes et hommes, élu.es locaux, enseignant.es, paysan.nes œuvrant au quotidien pour une société multiculturelle, aspirant à une authentique démocratie. Parmi les récentes victimes , des mulsulman.es et des chrétien.nes, des kurdes, des arabes et des assyrien.nes, conscient.es qu’aujourd’hui assumer des fonctions publiques, dans ce coin du globe, c’est courir le risque de voir l’armée du pays voisin réduire en poussière leur véhicule et leur existence. Ces attaques ciblées se font sans avoir à déplacer d’hommes ni à risquer la moindre remontrance d’une communauté internationale à l’indignation à géométrie décidément bien variable. La première escale arrive très vite. Nous nous arrêtons à la ’Malbata Şehîd’ locale. Ces...

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Extrême-droite / Antifascisme

[Carte blanche] Sans justice pour les Palestiniens, Israël ne sera jamais entièrement légitime

Les signataires d’une tribune parue dans Le Soir la semaine dernière s’indignent du succès des appels au boycott d’Israël. Ceux-ci n’auraient d’autres explications que l’antisémitisme puisqu’ “Israël respecte les droits humains” (sic !)… Une carte blanche parue dans Le Soir de la semaine dernière fustigeait les appels au boycott d’Israël, qui seraient, d’après les signataires, largement motivés par l’antisémitisme [Définir les limites de l’antisémitisme – Le Soir, parue le 4 juillet]. L’Association belgo-palestinienne (ABP), l’Union des progressistes juifs de Belgique (UPJB), Een Andere Joodse Stem (EAJS) et Palestina Solidariteit répondent dans un texte paru dans Le Soir en ligne d’aujourd’hui que si Israël est de plus en plus perçu comme illégitime, c’est en raison de sa politique coloniale d’apartheid contre le peuple palestinien. Plus que jamais, il faut combattre l’amalgame associant les Juif·ves à Israël, et non pas l’entretenir comme le font certains pompiers pyromanes dont le premier objectif semble être de désamorcer toute critique d’un régime indéfendable. Une carte blanche parue dans « Le Soir » fustige les appels au boycott d’Israël, qui seraient largement motivés par l’antisémitisme. « Plutôt que de recourir aux accusations outrancières, ses auteurs seraient plus inspirés de se pencher sur les causes réelles de l’impopularité croissante d’Israël, à savoir le maintien des Palestiniens sous un régime colonial d’apartheid », leur rétorquent des organisations actives dans la défense des droits des Palestiniens. Il y a des timings qui en disent long. À l’heure où l’armée d’occupation mettait la ville de Jénine et toute la Cisjordanie à feu et à sang, certains ont estimé opportun de s’attaquer à la solidarité avec les Palestiniens. Les signataires d’une tribune parue le 4 juillet déplorent en effet la multiplication des appels au boycott d’Israël, jusqu’aux conseils communaux de Liège et de Verviers qui ont suspendu les 24 avril et 30 mai dernier leurs relations avec le pays jusqu’à ce qu’il cesse de violer les droits des Palestiniens et le droit international. Selon eux, ces initiatives ne sauraient être que suspectes s’agissant du « seul État des Juifs », qui serait ciblé en cette qualité et non en raison de sa politique. Comment pourrait-il en être autrement, puisque ce dernier « respecte les droits humains » ? À l’appui de cet « argumentaire », la définition de travail de l’antisémitisme de l’IHRA, qui permettrait de « définir les limites » du racisme anti-juif. Cet outil, qui repose sur 11 exemples dont 7 concernent la critique d’Israël, est pourtant largement contesté en raison de l’usage qui en est fait pour réduire au silence les défenseurs des droits des Palestiniens, y compris par un de ses auteurs, Kenneth Stern. Les Palestiniens invisibilisés Depuis l’arrivée au pouvoir en Israël d’un gouvernement ouvertement annexionniste et raciste il y a 6 mois, tous les indicateurs sont au rouge écarlate. La (...)

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Économie / Anticapitalisme

RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE. Free54 - Public Take Over

Face à l’accaparement de nos espaces communs par les forces du capitalisme et de la gentrification, la place Sainte Catherine se libère. (ENG) RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE. Free54 - Public Take Over Friday, 14th of July at 18:00 on St Catherine square Brussels has changed. Terraces have taken over squares and sidewalks. Public benches are scarcer than ever and drinking alcohol has become illegal, at least on the streets. Those who can spend money are given a privileged place in what was previously considered public space. Today, the city is changing in a non-inclusive way : commercial usage of space is put first over public usage. Public space is shaped according to commercial interests often led by non-local investors. This is slowly but surely pushing away local businesses and people who want to use the city to live. In the summer of 2015, Marion Lemesre, ex-council member for economy and work, unilaterally decided to allow restaurants at St. Catherine to expand their terraces from the sidewalks to the square. From then on, they grew, thereby completely altering the character of its public space. Benches were removed, and the police stigmatized the youth by conducting frequent checks. Meanwhile, these restaurants received large subsidies from the city to place uniform terraces. This led to a countermovement of youngsters and locals called Free 54 who organized playful gatherings on St Catherine to reclaim the square. In the end, Lemesre managed to push her policy through with the promise of helping the local economy. A political choice of the city not to listen to the concerns of its citizens. Today, seven years later, six of the seven restaurants are taken over by restaurant chains who, with aggressive economic models and large sums of money, compete the local economy to death. Blind faith in the tourist economy has trampled the public usage of the square. St Catherine is a symbol of how policy has made many of us no longer feel welcome in the public space of Brussels. We want to fight back for the public usage of urban space in Brussels. Let us transform squares, streets, and corners back into public spaces for and by the people because as residents of Brussels we also have a right to the city. Friday the 14th of July at 18:00 we are again gathering on St Catherine for a Free for All evening. Everyone is welcome to come and reclaim the square by chilling, talking, footballing, frisbeeing, meeting friends or strangers, drinking a beverage, playing chess, drawing, playing music, slacklining, rapping, dancing, baking pancakes, and much more. See you at St. Kat. Free 54 (FR) RECLAIM WHAT IS PUBLIC. RECLAIM SPACE. Free54 - Public Take Over Vendredi 14 juillet à 18 heures sur la place Sainte-Catherine Bruxelles a changé : l’espace public est méconnaissable. Les terrasses ont envahi les places et les trottoirs. Les bancs publics sont devenus une rareté et la consommation d’alcool est désormais interdite. Désormais, un...

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Écologie

Prise de paroles lors de la manifestation de soutien aux SDLT

 Introduction Les Soulèvements de la Terre est un mouvement né dans le sillage de la ZAD (de Notre-Dames-des-Landes) après une période infructueuse de marches climats. Depuis deux ans et demi, le mouvement a su constituer un réel rapport de force et mobiliser massivement, comme jamais auparavant, sur les enjeux économiques. De la sauvegarde d’un jardin partagé à Rennes il y a deux ans, au désarmement d’usine de béton à la lutte contre les bassines ou pour l’arrêt du chantier de la ligne TGV de Lyon-Turin, les Soulèvements ont réussi à assister des alliances sur tous les territoires français et à l’étranger. Et maintenant, c’est concocté par une série de collectifs engagés sur différents points cruciaux d’enjeux environnementaux, d’accès à la Terre et à l’eau. On y retrouve la Confédération paysane, ATTAC, Bassines Non-Merci, une série de collectifs locaux. La récente dissolution a montré la peur qu’inspire les Sulèvements au gouvernement français. Des centaines de milliers de personnes ont signé l’appel à soutenir les Soulèvements de la Terre. Des centaines d’intellectuels et personnalités publiques soutiennent ouvertement le mouvement. Cette semaine, un appel international a été traduit et diffusé dans une quinzaine de langues et de pays. L’appel est disponible d’ailleurs au niveau de la table de presse, vous ne voulez pas nous enfermer. Dans de nombreux pays, autre que la France, des rassemblements de soutien émergent. L’appel est lu sur des radios au bout du monde et les solidarités se renforcent plus que jamais. Chasse à la dissolution, la Suisse, l’Italie et nous, la Belgique, ont ouvert les bras aux besoins du mouvement et se font le relais d’un certain nombre d’initiatives. L’existence du comité Bruxellois des soulèvements de la Terre découle de la première annonce de dissolution du 19 avril, où nous nous étions réunis au marais Wiells. Nous étions un certain nombre de belges à nous être déplacés à St-Soline et avoir assisté et vécu l’ultraviolence étatique. Pour certains, c’était la première fois, pour d’autres la centième. Ce comité qui n’était né que d’une volonté de soutien face à un mouvement a perduré dans le temps, au travers d’assemblées, de réunions informelles, et a permis de créer une toile d’affinités entre des lieux, des personnes et des territoires. Entre-temps, des vagues d’arrestation et perquisitions se sont abattues sur nos camarades français. La répression se met en marche. Les premières condamnations pour St-Soline tombent. Les Italiens restent bloqués à la frontière lors du week-end contre la ligne de TGV Lyon-Turin. Les médias à la botte du gouvernement répètant en boucle les mots « terrorisme vert » « eco-terrorisme » « black block » « ultra-gauche », alors que les camarades sont eux-mêmes terrorisés et ultra-blessés. Le débat tourne autour de la violence des manifestants. Mais plus personne n’est dupe. Aujourd’hui, le mouvement des Soulèvements de la Terre est soutenu par une grande partie...

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Écologie

Code-Rouge #2 / Fin de la semaine d’actions Contre Engie

We did it ! Avec 700 personnes, nous avons mené quatre jours d’action contre Engie. Pendant quatre jours, Engie était bon gré mal gré à l’arrêt. Le siège social a été fermé pour qu’on puisse à notre aise le transformer en Engie-la-Plage. Le chantier de l’usine à gaz fossile de Flémalle était à l’arrêt car des centaines de personnes y avaient planté leurs tentes. Les centrales nucléaires de Doel et de Tihange étaient en état d’alerte maximale parce qu’Engie pensait qu’on allait aussi passer leur faire coucou. Envie de revivre les moments forts de l’action depuis chez vous ? Regardez vite la vidéo faite par Irruption Media, consultez la revue de presse, toutes les photos sur Facebook et Instagram et la chronologie étendue ci-dessous. Débriefing : jeudi 13 juillet à 18h. Plus d’informations ci-dessous. Pour celles et ceux qui auraient manqué un ou plusieurs épisodes de cette saison de Code Rouge, voici un petit récap’ des rebondissements survenus cette semaine : Mercredi matin, des briefings se tenaient à Bruxelles, Liège et Gand, pour former les fingers qui investiraient dans les heures suivantes les sites visés par Code Rouge. À partir de 18h, des centaines de participant·es descendaient des trains en gare d’Engis et Flémalle-Haute. Leur objectif : s’introduire sur le chantier d’une nouvelle centrale à gaz fossile, construite par Engie. Parallèlement, le courageux finger Tortue s’approchait de son but : poser avec leur bannière devant la centrale nucléaire de Tihange, et défier ainsi la loi interdisant les prises de vue des centrales nucléaires belges. Le finger Salmon est le premier à pénétrer sur le chantier, par la voie des airs, sur une passerelle surplombant la route. À 20h, les fingers Frog et Elephant rejoignent les Salmon et prennent possession des lieux. Le site est désormais entièrement bloqué. Le jeudi, un autre groupe, le finger Shark, s’élance à l’assaut du QG d’Engie à Bruxelles, armés de parasols et de ballons de plage. Cette action, organisée en collaboration avec différents mouvements pour la justice climatique et sociale et des syndicats, remporte l’adhésion du public avec des images bigarrées parues dans de nombreux médias. Grâce à une magnifique diversion de la part des activistes, la livraison du souper du jeudi soir peut finalement s’effectuer au nez et à la barbe de la police. Le vendredi, les fingers Bees et Bats réussissent à s’introduire en vagues successives sur le blocage, grâce à la collaboration des activistes déjà présent·es sur place qui érigent une barricade pour les protéger d’une interpellation de police. Le samedi matin, les activistes reçoivent une livraison très spéciale par kayak : c’est l’heure du déjeuner. À 14h, les activistes quittent les lieux pour rejoindre la manifestation de soutien organisée à Engis. La série d’actions contre Engie se finit sur des discours, de la musique et un délicieux repas frais préparé par nos ami·es de (...)

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Racismes / Colonialismes

[Carte Blanche] L’assassinat de Nahel comme révélateur des violences policières en Belgique

En Belgique, depuis 2018, entre 65 et 94 personnes avec ou sans papiers sont mortes entre les mains de la police. La Belgique est le deuxième pays d’Europe, juste derrière la France, en termes de rapport entre le nombre de morts suite à l’action des forces de l’ordre. Il n’y a aucune « importation des événements » français parce que c’est bien en raison de la spécificité des violences policières racistes belges que les jeunes et moins jeunes tentent de réagir depuis plusieurs jours. Le jeune Nahel a été assassiné mardi 27 juin 2023 par un policier qui a tiré à bout portant, le touchant mortellement au bras puis au thorax. Les policiers qui poursuivaient la voiture auraient demandé à ce que le véhicule s’arrête, ce que les jeunes ont fait s’immobilisant sur le côté de la voie de bus sur l’avenue Joliot Curie à Nanterre. Après avoir reçu plusieurs coups de crosse et avoir été menacé de mort (“coupe le moteur ou je te shoote”, “tu vas prendre une balle dans la tête”, “bouge pas ou je te mets une balle dans la tête”, “shoote-le”), Nahel est sonné (“il avait la tête qui tournait, il ne pouvait plus rien faire”). En tentant de se protéger pour ne pas recevoir un nouveau coup de crosse, son pied se serait alors levé de la pédale de frein de la voiture à la boîte de vitesse automatique, ce qui l’aurait fait avancer. Le policier qui était au niveau du pare-brise a alors tiré, le pied de Nahel aurait enfoncé l’accélérateur : “Je l’ai vu agoniser, il tremblait. On a percuté une barrière”. (“Mort de Nahel : le troisième passager de la voiture donne sa version des faits…”. Témoignage corroboré par le second témoin présent dans la voiture). Les policiers ont immédiatement réalisé un faux p.v. et accusé Nahel de “délit de fuite”, de “conduite dangereuse” et de “tentative d’homicide” à l’encontre d’un des policiers de façon à mettre les policiers en situation de légitime défense et fabriquer les premiers éléments d’impunité. En prétendant que Nahel leur aurait foncé dessus, commettant ainsi une tentative imaginaire d’homicide contre les policiers, ce premier faux en écriture visait en réalité à transformer un homicide volontaire en une réaction de légitime défense tout en inversant l’ordre des responsabilités. Sur cette base, le procureur de la République de Nanterre a, dans un premier temps, ouvert une instruction pour tentative d’homicide de policiers contre Nahel. C’est alors qu’une première vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, une seconde vidéo puis le témoignage des deux amis de Nahel présents dans la voiture au moment des faits sont venus faire dérailler la machine à produire l’impunité. Des millions de personnes ont soudainement vu ce qui d’habitude est soustrait au regard. Dans la plupart des crimes policiers racistes, la mise à mort des principaux témoins est ce qui rend possible cette machine policière d’écriture mythomane qui se déploie sur l’absence des personnes assassinées. Depuis, les avocats de la famille de Nahel ont déposé plainte...

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Logement / Squat

Une première victoire pour l’occupation toc-toc Nicole

Le Tribunal du travail condamne Fedasil et l’État belge à assurer la gestion de l’occupatio Depuis le 23 avril dernier, environ 80 demandeurs de protection internationale dont le droit à l’accueil est bafoué occupent le bâtiment mitoyen du siège social du CD&V, le parti de la Secrétaire d’État à l’asile et à la migration, Nicole de Moor. Des négociations en vue d’obtenir le relogement de ces personnes dans des conditions conformes à la loi ayant échoué, ils ont intenté une procédure contre Fedasil, l’Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile, et contre l’État belge, pour exiger leur prise en charge dans des conditions conformes à la dignité humaine. Dans une ordonnance notifiée aujourd’hui à leurs conseils, le Tribunal du travail a décidé de condamner solidairement Fedasil et l’État belge à « assurer […] la mise à disposition quotidienne et effective de douches à proximité des locaux de la rue de Loi, 91, à 1000 Bruxelles, la distribution d’habits, couvertures, draps matelas, la délivrance quotidienne de trois repas par jour, une assistance médicale urgente et la prise en charge médicale urgente des susdits demandeurs de protection internationale présentant des indices de gale, des souffrances physiques ou/et psychiques, sous peine d’une astreinte supplémentaire de 100 € par jour et par requérant en cas de non-exécution de cette injonction précise dans les trois jours qui suivent la signification de la présente ordonnance. » Le Tribunal souligne également que « [c]ette demande collective est révélatrice de la détresse des demandeurs de protection internationale qui sont prêts à vivre dans des conditions non conformes aux normes prévues par [la loi] de manière provisoire dès lors que cela leur évite de rester pendant des semaines voire des mois encore à la rue. […] Vu la saturation du réseau déclarée par [Fedasil et l’État belge], des mesures générales d’attente sont ainsi mises en place […] mais de manière manifestement insuffisante. La défaillance [de Fedasil et de l’État belge] au niveau de l’hébergement ne peut les conduire à ‘déléguer’ à des structures bénévoles et au gré des possibilités de celles-ci et à des organisations humanitaires aux moyens limités leurs autres obligations qui constituent une aide matérielle telle que prévue par la loi accueil. » Cette décision rappelle également que si la prétendue saturation du réseau d’accueil, invoquée comme motif pour la violation, depuis près de deux ans, du droit à l’accueil des demandeurs d’asile, ne permet pas de les accueillir, cette circonstance n’exonère pas Fedasil et l’État belge de leurs autres obligations à l’égard des demandeurs d’asile : les nourrir, les vêtir et les soigner, entre autres. Les occupants du bâtiment se réjouissent de cette décision, qui ne fait que rappeler des conditions minimales de respect de leur dignité humaine, et espèrent que Fedasil et l’État belge auront la décence de la respecter.

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